Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
net/publication/49134711
CITATIONS READS
77 1,565
2 authors:
Some of the authors of this publication are also working on these related projects:
The Entrepreneurial University as Driver for Economic Growth and Social Change: Key Strategic Challenges.https://www.journals.elsevier.com/technological-
forecasting-and-social-change/call-for-papers/the-entrepreneurial-university-as-driver-for-economic-growth View project
Call for Papers : International Research Conference on Science and Technology Entrepreneurship Education In search of innovative pedagogies and relevant teaching
models View project
All content following this page was uploaded by Fayolle Alain on 01 June 2015.
M@n@gement
ISSN: 1286-4892
Editors:
Emmanuel Josserand, HEC, Université de Genève (Editor in Chief)
Jean-Luc Arrègle, EDHEC (editor)
Stewart Clegg, University of Technology, Sydney (editor)
Louis Hébert, HEC Montréal (editor)
Martin Kornberger, University of Technology, Sydney (editor)
Philippe Monin, EM Lyon (Editor)
José Pla-Barber, Universitat de València (editor)
Linda Rouleau, HEC Montréal (editor)
Michael Tushman, Harvard Business School (editor)
Martin G. Evans, University of Toronto (editor emeritus)
Bernard Forgues, EMLyon Business School (editor emeritus)
M@n@gement est la revue officielle de l’AIMS Copies of this article can be made free of charge and without securing permission, for purposes of
teaching, research, or library reserve. Consent to other kinds of copying, such as that for creating
new works, or for resale, must be obtained from both the journal editor(s) and the author(s).
M@n@gement is a double-blind refereed journal where articles are published in their original lan-
guage as soon as they have been accepted.
M@n@gement is the journal official of AIMS © 2009 M@n@gement and the author(s).
175
Évaluation d’une formation en entrepreneuriat : M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203
prédispositions et impact sur l’intention d’entreprendre
176
M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203 Alain Fayolle, Benoît Gaill
INTRODUCTION
177
Évaluation d’une formation en entrepreneuriat : M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203
prédispositions et impact sur l’intention d’entreprendre
178
M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203 Alain Fayolle, Benoît Gaill
179
Évaluation d’une formation en entrepreneuriat : M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203
prédispositions et impact sur l’intention d’entreprendre
des étudiants qui ont suivi des cours en entrepreneuriat et d’autres qui
ne les ont pas suivis. Cependant, la question reste ouverte de savoir
si le lien de causalité entre certaines variables éducatives (contenu
de cours, méthodes pédagogiques, profil de l’intervenant, ressources
disponibles, etc.) et les antécédents de l’intention et / ou du comporte-
ment (attitudes, valeurs, connaissances, etc.) peut véritablement être
expliqué et validé empiriquement.
180
M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203 Alain Fayolle, Benoît Gaill
Hypothèses de la recherche
La synthèse des travaux mentionnés ci-dessus nous permet de définir
les hypothèses de recherche suivantes :
181
Évaluation d’une formation en entrepreneuriat : M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203
prédispositions et impact sur l’intention d’entreprendre
182
M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203 Alain Fayolle, Benoît Gaill
183
Évaluation d’une formation en entrepreneuriat : M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203
prédispositions et impact sur l’intention d’entreprendre
Légende :
ATT = Attitudes vis-à-vis du comportement entrepreneurial
NSP = Normes subjectives perçues
CCP = Contrôlabilité comportementale perçue
184
M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203 Alain Fayolle, Benoît Gaill
185
Évaluation d’une formation en entrepreneuriat : M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203
prédispositions et impact sur l’intention d’entreprendre
Cadre expérimental
Le PEE que nous avons retenu pour cette expérimentation s’est traduit
concrètement par un processus pédagogique d’une durée totale de
24 heures réparties sur trois jours consécutifs. Ce programme a été
suivi par un groupe de 275 étudiants français inscrits dans différents
mastères spécialisés en management, proposés par une grande école
française. Notons que 36 étudiants parmi les participants suivaient le
PEE dans le cadre d’un mastère spécialisé en entrepreneuriat et ont
été exclus de l’expérience, l’impact du PEE considéré ne pouvant être
distingué de celui de l’ensemble du mastère.
Le dispositif expérimental utilisé pour tester les hypothèses définies
ci-dessus devrait en théorie inclure un groupe de contrôle permettant
de garantir la validité interne du dispositif. Néanmoins, il est souvent
difficile, voire impossible, dans le cadre de l’évaluation des formations
de mettre en place ce type de procédure, et les recherches empiriques
doivent se limiter à l’analyse du degré de signifiance des résultats sta-
tistiques observés (Arvey et al., 1992 ; Sackett et Mullen, 1993) et à la
prise en compte du contexte (Cooke et Campbell, 1979). Dans le cas
étudié ici, le caractère obligatoire du PEE pour le public d’étudiants ci-
blé rendait très difficile, en pratique, la constitution d’un échantillon de
contrôle. Il n’était pas possible de constituer facilement un groupe de
contrôle (interne ou externe à l’institution) possédant les mêmes carac-
téristiques que celles du groupe ayant reçu la formation. Prendre des
étudiants, d’autres programmes ou d’autres établissements, n’ayant
pas ces caractéristiques, aurait apporté, de notre point de vue, plus
d’inconvénients que d’avantages. Et ce d’autant plus que, dans notre
cas, les éventuels effets d’éléments exogènes et endogènes doivent
être minimisés, en raison de la qualité de nos instruments de mesure
(validés dans la littérature), du nombre assez important d’étudiants
ayant participé au PEE et de la courte durée de la formation.
Notre objectif a donc été ici de « mettre en œuvre le dispositif de re-
cherche le plus rigoureux possible tenant compte des limitations [inhé-
rentes à l’évaluation d’une formation] » (Goldstein, 1986). Nous avons,
dès lors, fait l’hypothèse dans le cadre de cette recherche qu’il était
186
M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203 Alain Fayolle, Benoît Gaill
187
Évaluation d’une formation en entrepreneuriat : M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203
prédispositions et impact sur l’intention d’entreprendre
188
M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203 Alain Fayolle, Benoît Gaill
189
Évaluation d’une formation en entrepreneuriat : M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203
prédispositions et impact sur l’intention d’entreprendre
Prédispositions (H2)
Afin d’évaluer l’influence de la situation initiale de l’étudiant sur l’impact
de la formation, nous avons essayé d’apprécier dans quelle mesure
l’impact, observé en moyenne ci-dessus, variait de manière significa-
tive lorsque l’on prenait en compte la situation initiale des étudiants en
termes d’intention et d’exposition entrepreneuriale. Nous avons pour
cela d’une part comparé les valeurs mesurées au sein de différents
sous-groupes d’étudiants et d’autre part testé si les variations de l’in-
tention et de ses antécédents pouvaient être reliées statistiquement
(par régression multiple) aux caractéristiques initiales des étudiants.
Le tableau 3 ci-après détaille l’impact de la formation (immédiat et
après 6 mois) discriminé sur base de la mesure initiale de l’intention
des étudiants, ceux-ci ayant été divisés en quartiles correspondant à
des valeurs initiales croissantes de l’intention.
190
M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203 Alain Fayolle, Benoît Gaill
191
Évaluation d’une formation en entrepreneuriat : M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203
prédispositions et impact sur l’intention d’entreprendre
192
M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203 Alain Fayolle, Benoît Gaill
193
Évaluation d’une formation en entrepreneuriat : M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203
prédispositions et impact sur l’intention d’entreprendre
DISCUSSION
Zhao et al., 2005). Cela pourrait conduire à des recherches futures sur
la corrélation entre la contrôlabilité comportementale perçue et certai-
nes variables éducatives, telles que des méthodes pédagogiques ou
des types de contenus, afin de mieux comprendre l’influence de ces
dernières. En revanche, le PEE ne semble pas, en moyenne, affecter
les intentions entrepreneuriales des étudiants, ni à court terme, ni (en-
194
M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203 Alain Fayolle, Benoît Gaill
core moins) à plus long terme. Le faible impact positif mesuré à l’issue
du programme pourrait être expliqué par l’hétérogénéité du groupe au
niveau, principalement, de l’exposition antérieure des étudiants à l’en-
trepreneuriat.
L’absence d’impact sur l’intention entrepreneuriale, six mois après la
fin du programme, pourrait principalement relever, selon nous, de la
conjonction de deux facteurs principaux. Tout d’abord, au cours de cet-
te période de six mois, les étudiants inscrits dans des programmes de
formation spécialisée au management (par exemple, « Management
de l’innovation technologique » ou encore « Marketing des activités
industrielles ») n’ont plus été confrontés à des enseignements en en-
trepreneuriat. Ensuite, dans le contexte d’une grande école de mana-
gement française, comme celle que nous avons retenue pour cette ex-
périmentation, les exemples donnés dans les cours, les cas étudiés,
les stages proposés et les entreprises présentes ponctuellement sur le
campus pour des opérations de communication en direction des étu-
diants appartiennent tous à l’univers de la grande entreprise.
La prise en compte des résultats relatifs aux sous-groupes d’étudiants
choisis sur la base de leur niveau « d’acculturation » entrepreneuriale
antérieure (appartenance à une famille d’entrepreneurs, ayant eu des
expériences mobilisant des comportements entrepreneuriaux, ayant
été exposés pendant une période significative à des cultures et à des
contextes internationaux) nous a permis de mettre en évidence empiri-
quement l’influence de certains de ces facteurs spécifiques sur l’impact
du PEE étudié (tableaux 3, 4 et 5). En particulier, nous avons trouvé
un impact immédiat positif du PEE sur la contrôlabilité comportemen-
tale perçue et sur les normes subjectives perçues pour des étudiants
n’ayant pas été préalablement exposés à la culture entrepreneuriale à
travers leurs proches. De la même manière, nous avons constaté un
impact positif du programme, après six mois, sur les attitudes vis-à-
vis du comportement entrepreneurial, pour les étudiants n’ayant pas
bénéficié d’expérience associative. D’une façon générale, il convient
de noter que nos résultats montrent un impact positif de la famille et de
l’expérience associative sur l’intention entrepreneuriale, ce qui confir-
me les résultats de recherches antérieures (Fayolle, 1996 ; Souitaris et
al., 2006 ; Tkachev et Kolvereid, 1999 ; Zhao et al., 2005 ).
Nos résultats nous ont permis, enfin, de constater que l’impact du PEE
sur l’intention entrepreneuriale semble dépendre sensiblement de la
perspective initiale de l’étudiant vis-à-vis de celle-ci. Cela signifie que,
pour des étudiants situés dans notre premier quartile (ceux qui ont le ni-
veau initial d’intention entrepreneuriale le plus bas [tableau 3), l’impact
du PEE est significativement positif tandis que pour ceux qui sont dans
le quatrième quartile (les étudiants qui ont le niveau initial d’intention
entrepreneuriale le plus élevé), l’impact est significativement négatif.
De même, l’impact du PEE sur le niveau d’intention est significative-
ment négativement corrélé avec le niveau initial de l’intention (tableau
5). En d’autres termes, le PEE semble avoir eu des effets positifs forts
pour certains étudiants alors que dans le même temps il a pu faire bais-
ser le niveau de l’intention entrepreneuriale (contre-effet) pour d’autres.
Ce résultat, qui met en évidence le fait que le PEE considéré sem-
195
Évaluation d’une formation en entrepreneuriat : M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203
prédispositions et impact sur l’intention d’entreprendre
196
M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203 Alain Fayolle, Benoît Gaill
CONCLUSION
197
Évaluation d’une formation en entrepreneuriat : M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203
prédispositions et impact sur l’intention d’entreprendre
198
M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203 Alain Fayolle, Benoît Gaill
RÉFÉRENCES
. ALLIGER, G. M., & JANAK, E. . AUTIO, E., KEELEY, R. H., . BEGLEY, T. M., TAN, W. L.,
A. (1989). KLOFSTEN, M., & ULFSTEDT, LARASATI, A. B., RAB, A., ZA-
Kirkpatrick’s levels of training criteria: T. (1997). MORA, E., & NANAYAKKARA,
thirty years later. Personnel Psychology, Entrepreneurial intent among students:
42(2), 331-342. G. (1997).
testing an intent model in Asia, Scan- The Relationship between Socio-cultu-
dinavia and USA. Frontiers of Entre- ral Dimensions and Interest in Starting
. AJZEN, I. (1991). preneurship Research, Babson Confe-
rence Proceedings, www.babson.edu/
a Business: a Multi-country Study. Fron-
tiers of Entrepreneurship Research,
The Theory of Planned Behavior. Orga- entrep/fer. Babson Conference Proceedings, www.
nizational Behavior and Human Deci- babson.edu/entrep/fer.
sion Processes, 50, 179-211.
. ���������������������
BAGOZZI, R., BAUMGAR-
. AJZEN, I. (2002). TNER, H., & YI,Y. (1992). . BIRD, B. (1988).
State versus action orientation and Implementing entrepreneurial ideas:
Perceived Behavioral Control, Self-Effi- the theory of reasoned action: an ap- The case of intention. Academy of Ma-
cacy, Locus of Control, and the Theory plication to coupon usage. Journal of nagement Review, 13, 442-453.
of Planned Behavior. Journal of Applied Consumer Research, 18, 505-518.
Social Psychology, 32(4), 1-20.
. BIRD, B. (1992).
. AJZEN I., & FISHBEIN, M.
. BALDWIN, T.T., & FORD, J. The operation of intentions in time: the
K. (1988). emergence of the new venture. Entre-
(1980). Transfer of training: a review and di- preneurship Theory and Practice, 17(1),
Understanding attitudes and predicting rections for future research. Personnel 11-20.
social behaviour. Englewood Cliffs, NJ: Psychology, 41(1), 63-105.
Prentice-Hall.
. BOISSIN, J. P., & EMIN, S.
. ARVEY, R. D., MAXWELL, S. . BANDURA, A. (1986). Social (2006).
foundations of thought and action: A so- Les étudiants et l’entrepreneuriat : l’ef-
E., & SALAS, E. (1992). cial cognitive theory. Englewood Cliffs, fet des formations. XVème Conférence
The relative power of training evaluation NJ: Prentice Hall. Internationale de Management Straté-
designs under different cost configura- gique, Annecy / Genève 13-16 juin.
tions. Journal of Applied Psychology,
77, 155-160. . BARON, R. M., & KENNY, D.
A. (1986). . BOYD, N. G., et VOZIKIS, G.
. AUDET, J. (2004 a). The moderator-mediator variable
distinction in social psychological re-
S. (1994).
The influence of self-efficacy on the de-
A longitudinal study of the entrepreneu- search: conceptual, strategic and sta- velopment of entrepreneurial intentions
rial intentions of university students. tistical considerations. Journal of Per- and actions. Entrepreneurship: Theory
Academy of Entrepreneurship Journal, sonality and Social Psychology, 51(6), and Practice, 18, 63-77.
10(1), 3-16. 1173-1182.
199
Évaluation d’une formation en entrepreneuriat : M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203
prédispositions et impact sur l’intention d’entreprendre
200
M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203 Alain Fayolle, Benoît Gaill
201
Évaluation d’une formation en entrepreneuriat : M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203
prédispositions et impact sur l’intention d’entreprendre
. �����������������������
MATHIEU, J. E., TANNEN- . PETERMAN,
�����������������������
N. E., & KEN- . SHOOK, C. L., PRIEM, R. L.,
BAUM, S. I. & SALS, E. (1992). NEDY, J. (2003). & McGEE, J. E. (2003). Venture
Influences of individual and situational Enterprise Education: Influencing stu- creation and the enterprising individual:
characteristics on measures of training dents’ perceptions of entrepreneurship. A review and synthesis. Journal of Ma-
effectiveness. Academy of Manage- Entrepreneurship Theory and Practice. nagement, 29(3), 379-399.
ment Journal, 35(4), 828-847. 28(2), 129-144.
. MIALARET,
������������������������
G. (10ème édi- . SACKETT, P. R., & MULLEN,
tion) (2005). E. J. (1993). . TKACHEV, A., & KOLVEREID,
Les sciences de l’éducation. Paris: PUF Beyond formal experimental design: To- L. (1999).
(collection Que Sais-je?). wards an expanded view of the training Self-employment intentions among
evaluation process. Personnel Psycho- Russian students. Entrepreneurship
logy, 46, 614-627. and Regional Development, 11(3), 269-
. MOREAU, R., & RAVELEAU, 280.
B. (2006).
Les trajectoires de l’intention entrepre- . SCHMITT-RODERMUND, E. . TOUNES, A. (2003).
neuriale. Revue Internationale PME, (2004).
19(2), 101-131. L’intention entrepreneuriale. Une étude
Pathways to successful entrepre-
comparative entre des étudiants d’éco-
neurship: Parenting, personality, early
les de management et gestion suivant
entrepreneurial competence, and inte-
. MORO,
��������������������������
D., POLI, A., & BER- rests. Journal of Vocational Behavior,
des programmes ou des formations
en entrepreneuriat et des étudiants en
NARDI, C. (2004). 65, 498-518.
DESS CAAE. Thèse pour l’obtention du
Training the future entrepreneur. Inter- doctorat en sciences et gestion, Univer-
national Journal of Entrepreneurship
and Small Business, 1(1/2), 192–205. . SCOTT, M., & TWOMEY, D. sité de Rouen.
(1988).
. NOEL, T. W. (2001).
The long-term supply of entrepreneurs:
student’s career aspirations in relation
. VARELA, R., et JIMENEZ, J.
Effects of entrepreneurial education on to entrepreneurship. Journal of Small
E. (2001).
The effect of entrepreneurship educa-
intent to open a business. Frontiers of Business Management,26(4), 5-13.
tion in the universities of Cali. Frontiers
Entrepreneurship Research, Babson
of Entrepreneurship Research, Babson
Conference Proceedings, www.babson.
edu/entrep/fer. . SHAPERO, A. (1975). Conference Proceedings, www.babson.
edu/entrep/fer.
The displaced, uncomfortable entrepre-
neur. Psychology Today, 9(6), 83-88.
. OSTROFF, C. (1991). . WYCKHAM, R. G. (1989).
Training effectiveness measures and
scoring schemes: a comparison. Per-
sonnel Psychology, 44, 353-374.
. SHAPERO, A., & SOKOL, L. Measuring the effects of entrepreneurial
education programs: Canada and Latin
(1982). America. In G. Robert, W. Wyckham et
The social dimensions of entrepre- C. Wedley, (Eds), Educating the En-
neurship. In C. A. Kent, D. L. Sexton, K. trepreneurs, (pp. 1-16). Faculté d’ad-
H. Vesper (Eds.), Encyclopaedia of En- ministration, Université Simon Fraser,
trepreneurship (pp. 72-90). Englewood Colombie-Britannique.
Cliffs, NJ: Prentice Hall.
202
M@n@gement vol. 12 no. 3, 2009, 175-203 Alain Fayolle, Benoît Gaill
203