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L’intelligence artificielle dans les collectivités territoriales au Maroc :

Quelques réflexions
Youness Chafik
Etudiant en Master GCTDD
FSJES-AGADIR
L’intelligence artificielle constitue l’une des tendances émergées à cause du développement
technologique partout dans le monde. Son père fondateur l’a considéré comme « le désir
d'équiper les machines de systèmes informatiques dotés de capacités intellectuelles
comparables à celles des humains ».
Bien que cette technologie ait connu plusieurs définitions vairées selon le domaine de son
utilisation. De ce sens, la définition technique peut être considérée l’intelligence artificielle
comme « les ordinateurs et programmes informatiques capables de performances
habituellement associées à l’intelligence humaine (Définition de Microsoft) ». De même
endroit, la société américaine Oracle de gestion des bases de données a considéré que ce
concept de l’AI et devenu un terme générique désignant toutes les applications qui effectuent
des tâches complexes qui nécessitaient auparavant une intervention humaine, comme
communiquer avec les clients en ligne ou jouer aux échecs.
D’un point de vue juridique, les applications dites de l’intelligence artificielle en droit
constituent un sous-ensemble de technologies juridiques « Legal techs » plus innovantes que
d’autres sur le plan technologique1 .
En constatant alors que l’AI est l’utilisation des applications légales et des techniques
technologiques afin de produire des machines capables de s’interagir avec l’intelligence
naturelle et d’aider l’humanité de produire le développement dans chaque domaine en
utilisant les applications et les machines d’AI.
Historiquement, l’année 1950 est la fondatrice de l’AI. C’est qu’Alan Turing, un mathématicien
britannique a publié « Computing Machinery and Intelligence » en introduisant un test utilisé
jusqu’aujourd’hui, à partir lequel essayant d’établir si un ordinateur peut se comporter
comme un être humain en ouvrant une discussion entre deux personnes et la machine en
laissant l’une de ces personnes de déterminer la machine. Ce qu’on est appelant le test Turing.
Plusieurs décennies plus tard, des milliards de dollars ont été dépensés pour le
développement de l’AI jusqu’à 2016, les chercheurs de Microsoft ont développé une AI
performante qu’un humain pour la transcription d’une conversation audio.
Aujourd’hui, l’AI a dépassé l’être humain depuis plusieurs tests et exercices écrits et orales.
L’utilisation de cette technologie a émergé d’une rapidité et d’une importance marquée,
surtout qu’elle touche dans plusieurs domaines y compris le domaine juridique et
administratif. En visant de faciliter la vie quotidienne du citoyen d’un part, et de développer

1
Barthe, Emmanuel. « L’intelligence artificielle et le droit », I2D - Information, données & documents, vol. 54,
no. 2, 2017, pp. 23-24.
les structures de fourniture des services d’autre part. L'IA est devenue un sujet en vogue dans
les médias et magazines scientifiques2.
De nos jours, l'intelligence artificielle (IA) bouleverse notre quotidien au Maroc, tout comme
partout ailleurs. C'est une révolution digitale qui a un impact profond sur notre société. Même
si elle apporte beaucoup d'avantages, elle soulève aussi des questions importantes liées au
droit, à la politique et à l'économie. Cela nous pousse à nous demander comment l'IA peut
réellement contribuer au progrès dans nos collectivités territoriales.
Pour aborder cette problématique, nous allons d'abord explorer l’impact de l’IA dans les
collectivités territoriales. Ensuite, nous allons examiner les défis et les points à considérer
concernant l'usage de l'IA dans nos collectivités.

I- L’impact de l’IA dans les collectivités territoriales


L’utilisation de l’intelligence artificielle dans les collectivités territoriales permet d’abord
renforcer la gouvernance des collectivités territoriales. Ensuite, elle contribue l’optimisation
du processus administratif des collectivités territoriales.
1- Le renforcement de la gouvernance territoriale
La technologie en général y compris l’IA peuvent jouer un rôle primordial dans le
développement territorial et de la mise en œuvre de la gouvernance territoriale afin de
répondre aux besoins et attentes sociétales. Absolument, pour que tout cela fonctionne, il est
essentiel d'avoir les garanties appropriées en place. L'intégration de l'IA dans l'administration
territoriale peut effectivement favoriser les principes de bonne gouvernance.
La transparence joue un rôle central dans le fonctionnement de l'administration publique, ce
qui est prévu dans les programmes nationaux de réforme administrative. Elle est un moyen
de renforcer la confiance des citoyens envers les institutions publiques et de promouvoir
certains principes de bonne administration.
Elle constitue également un principe clé de la bonne gouvernance démocratique. Les
informations des décisions prises, la mise en œuvre des politiques nationales et territoriales,
ainsi, les résultats de l’action publique doivent être rendus publics de manière à permettre le
suivi de l’action de la collectivité et de pouvoir contribuer à sa formulation3.

2
Bertrand Braunschweig, « Intelligence Artificielle et les défis actuels et l’action d’Inria », Livre Blanc, 1ere
édition, France, p 10.
3
Judith Orland, « Transformation numérique et intelligence artificielle (IA) dans le secteur public. Quelques
réflexions », article publié dans « Impact du numérique et de l’intelligence artificielle sur les transformations
des gouvernances publiques », 2021, Virgule Editions, Tanger, p153.
L'utilisation de l'IA contribue à améliorer la transparence au sein des collectivités territoriales.
Elle permet aux citoyens d'interagir plus facilement avec leur administration locale, favorisant
ainsi un climat de confiance entre l'administration et les citoyens. Dans ce contexte, un
rapport du Conseil d'État souligne que lorsque les autorités compétentes mettent en œuvre
le droit de toute personne à accéder aux documents produits ou reçus par elles, ou lorsqu'elles
diffusent elles-mêmes des informations publiques, ou encore lorsqu'elles échangent des
informations, elles doivent veiller à ce que cette diffusion ou ces échanges ne portent pas
atteinte à des éléments tels que la vie privée ou le secret médical. De plus, elles doivent
garantir que la collecte et le traitement des données personnelles respectent les principes de
nécessité et de proportionnalité.4.
L'IA garantit également l'intégrité dans le secteur public, en particulier en ce qui concerne les
financements et les marchés publics. Dans la sphère politique, elle contribue à prévenir la
corruption et à assurer une mise en œuvre effective du principe d'égalité. Par exemple, elle
favorise l'égalité d'accès aux emplois publics pour éviter le népotisme ou le favoritisme, ainsi
que l'égalité des usagers des services publics pour compenser les avantages liés aux inégalités
d'information. Plus précisément, la transparence encourage également l'impartialité et
l'objectivité des services publics grâce au droit d'accès aux documents administratifs et à
l'obligation de motivation5.
En l’espèce, l’utilisation des systèmes d’IA dans le domaine des marchés des collectivités
territoriales peut réaliser des résultats de transparence plus élevés et trop marqués, car
l’automatisation de passation du marché s’interagit avec les offres présentées, elle-même va
présenter les résultats par mérite, en plein confidentialité sans l’intervention d’aucune
personne en garant l’efficacité et l’efficience.
L’intelligence artificielle renforce également la gouvernance de la gestion des données ; cela
peut être expliquer par le respect des systèmes automatisés des ordres donnés. Ces systèmes
disposent eux-mêmes d’autres systèmes algorithmique, fonctionnant selon des règles varient
par rapport aux situations présentés. Ils sont basés sur la planification, le contrôle et la gestion
des risques.
La planification et le contrôle sont basés sur le cycle annuel de planification et de contrôle. Au
début de chaque cycle, des objectifs sont fixés, des budgets sont alloués et des projets sont
définis, mis en œuvre, suivis et évalués6.
L’approche organisationnelle met l’accent sur les structures, la responsabilisation et la
reddition de comptes. Cette approche préconise la création de structures décisionnelles dans
les domaines de la gestion des données, de l’intelligence artificielle (IA), de la protection de la
vie privée ou de la confidentialité7.

4
Conseil d’État, rapport, transparence valeur de l’action publique et intérêt général :
https://www.conseil-etat.fr/publications-colloques/discours-et-interventions/transparence-valeurs-de-l-action-
publique-et-interet-general.
5
Ibid.
6
Pour plus d’informations, visiter : https://www.administration-numerique.chaire.ulaval.ca/recherches/la-
gouvernance-des-donnees-de-lintelligence-artificielle.
7
Ibid.
L’approche axée sur la gestion de risques (p.ex., les données manquantes, volées, désuètes
ou biaisées) est préconisée comme fondement de la gouvernance des données. Des actions
peuvent être menées après un incident et/ou préventivement, selon le mécanisme de
gouvernance8.
Cela confirme que l'IA renforcera les règles de responsabilisation et de reddition des comptes,
en favorisant un environnement de bonne gouvernance. En effet, l'IA peut même être
impliquée dans l'élaboration des budgets locaux, garantissant ainsi l'élimination des
procédures fastidieuses. Les systèmes d'IA dédiés à l'élaboration du budget pourront recevoir
des directives et s'ajuster automatiquement aux variations des recettes et des dépenses
chaque année. Néanmoins, cette perspective soulève des questions sur le contrôle exercé par
les gouverneurs sur les collectivités territoriales en présence du contrôle réalisé par le système
IA lui-même.
2- Développement de l’administration locale
L’intelligence artificielle, considérée comme l’un des leviers du développement de
l’administration des collectivités territoriales. Cela peut être expliquée par une idée selon
laquelle on peut parler d’une administration décentralisée permanente. Les systèmes
automatisés peuvent offrir des prestations de service aux administrés à tout moment lorsqu’il
y a demande. On peut dire alors que Ces systèmes d’AI peuvent donner une nouvelle approche
de prestation des services des collectivités territoriales.
En parlant des villes connectées, une autre approche intéressante est possible. L'IA, grâce à
ses systèmes algorithmiques, peut détecter les infractions et les violations dans les villes. Par
exemple, elle peut repérer des occupations illégales de l'espace public via des caméras
connectées, prendre des photos avec les informations nécessaires et les envoyer aux autorités
publiques pour qu'elles prennent les mesures appropriées.
On peut envisager une collaboration entre les autorités locales et ces systèmes, ce qui rendrait
plus facile et plus simple de constater les infractions sur leur territoire. Cela améliorerait
l'efficacité et la qualité du fonctionnement et des missions des autorités locales.
En remarquant que l'intelligence artificielle peut contribuer à un fonctionnement plus efficace
des administrations territoriales, notamment dans le contexte des villes connectées par l'IA, il
est évident qu'un nouvel ordre public numérique est nécessaire. Cet ordre est ouvert,
accessible, mais vulnérable aux menaces électroniques, donc il requiert une organisation
juridique et technique solide pour le protéger. Grosso-modo, l'utilisation de l'intelligence
artificielle dans les collectivités territoriales peut renforcer le développement territorial dans
notre pays. Cependant, cela soulève plusieurs défis, que nous aborderons dans la partie
suivante.
II- Les enjeux de l’IA dans les collectivités territoriales
Bien que l'idée d'utiliser l'intelligence artificielle dans les collectivités locales au Maroc puisse
améliorer le développement territorial, elle pose actuellement divers défis, notamment sur le

8
Ibid.
plan juridique et politique. Il y a également des aspects techniques et d'infrastructure à
prendre en compte.
A- Les enjeux d’ordre juridique et politique
Il est actuellement compliqué de savoir dans le secteur public où, quand, pourquoi et par qui
sont utilisées les applications d'intelligence artificielle, et pour combien de temps. On ne sait
pas clairement qui est responsable en cas de violation des droits de l'homme à cause de ces
technologies9. Cela soulève la question de la responsabilité des applications d'IA. Même si ces
applications fonctionnent en utilisant des algorithmes pour obtenir des résultats, surtout avec
les algorithmes d'apprentissage automatique, ni les développeurs ni les employés des
administrations publiques ne peuvent expliquer comment et pourquoi un algorithme aboutit
à un certain résultat10.
Certaines entreprises privées créent des algorithmes et gardent leur fonctionnement secret
pour des raisons de compétitivité. Ces algorithmes ne font pas l'objet d'un examen public
approfondi ou d'une évaluation par des experts. Le fait que ces systèmes ne soient pas
transparents complique la possibilité de corriger les erreurs de conception et d'établir des
responsabilités11.
Si un citoyen n'est pas satisfait de la façon dont un système d'intelligence artificielle a été
utilisé par l'administration, il aura du mal à porter plainte car il y a un flou concernant la
responsabilité. Le Conseil d'État français a expliqué que cela crée de nouvelles limites pour le
juge administratif. De plus, si un agent ne donne pas d'explications sur les résultats et les
décisions prises par l'algorithme, cela peut violer le droit d'accès à l'information, un droit
protégé par la constitution.
L’Intelligence Artificielle générative, l’une des nouveaux domaines introduits au champ
juridique, permettant d’utiliser des langages capables d’élaborer des textes juridiques qu’à
partir les données et les informations existantes12. L’IA générative peut développer l’efficacité
et la qualité du droit en soumettant des solutions innovantes et dédiées aux problèmes
juridique, offrant aux fonctionnaires des collectivités territoriales des directives efficaces dans
leurs prise des décisions de toute question relative aux CT.
Certaines applications potentielles de l’IA générative dans les collectivités territoriales,
centrées sur la possibilité d’élaborer et produire les contrats juridiques relatives aux
collectivités territoriales selon les exigences et la situation de chaque cas posé. Ensuite, mener
des recherches scientifiques et soumettre des résumés et rapports du fonctionnement du
conseil de la collectivité et de l’une de ses séances.
La question de la culture technologique s’impose aussi. L’utilisation des technologies
numériques et même de l’IA dans le secteur territorial peut faire atteinte aux certains
principes des services publics comme la continuité et l’accessibilité. Certains citoyens sont

9
Judith Orland, « Transformation numérique et intelligence artificielle (IA) dans le secteur public. Quelques
réflexions », Op.cit. p153.
10
Ibid. p154
11
Ibid.
.30 ‫ ص‬،2021 ‫ يونيو‬،‫ النسخة االولى‬،‫ مجلة ايوان البحثية‬،"‫ "مقدمة في الذكاء االصطناعي التوليدي‬،‫ هند بنت سليمان خليفة‬12
déclarés analphabètes au Maroc, alors ils se trouve dans une situation d’exclusion sociale au
niveau de la fourniture des services par les IA. Le simple citoyen marocain qui marque la
ruralité ne peut en aucun cas s’interagir avec ces systèmes, ce qui tend à créer des tensions
dans sa relation avec l’administration locale.
Jusqu'à aujourd'hui, le Maroc n'a pas mis en place de plan clair pour utiliser l'intelligence
artificielle dans les administrations publiques, qu'elles soient nationales ou locales. En
revanche, la France a déjà établi une stratégie nationale pour l'intelligence artificielle dans le
cadre de ses objectifs pour 2030. Le président de la république l'a présentée en 2018, visant
à favoriser le développement de l'IA en renforçant les études et recherches scientifiques dans
ce domaine13.
En 2021, le Royaume-Uni a mis en place un plan stratégique pour l'intelligence artificielle (IA).
L'objectif est d'encourager davantage les entreprises à utiliser cette technologie en prévoyant
des mesures pour former les talents nécessaires dans ce domaine au cours des 10 prochaines
années, tant dans la formation initiale que continue14.
Le Maroc, en revanche, accuse un retard dans l'élaboration d'une stratégie nationale et dans
la mise en place d'une organisation juridique adéquate pour l'utilisation de l'IA dans les
collectivités locales et le secteur public en général. Cela nous amène à nous interroger sur la
position des législateurs concernant ce retard. Est-ce dû à la crainte de prendre le risque
d'intégrer l'IA dans les collectivités locales en l'absence d'une expérience étrangère, malgré
l'actualité du sujet ?
B- Les enjeux techniques et infrastructurels
L'intelligence artificielle, comme tout ce qui relève du numérique, a des défis techniques et
d'infrastructure. Pour que ces technologies fonctionnent correctement, il faut que les
infrastructures répondent à certaines exigences, comme avoir une connexion Internet rapide
et des ordinateurs performants capables de gérer la charge des systèmes d'IA lorsqu'ils
effectuent leurs tâches.
Cependant, au Maroc, certaines collectivités territoriales ont des difficultés financières et ne
peuvent gérer leurs opérations qu'avec la part de la TVA transférée par l'État. Pour ces
collectivités, il est presque impossible de passer à l'intelligence artificielle car elles ne peuvent
pas fournir les conditions nécessaires au bon fonctionnement des systèmes d'IA.
Le choix de l'algorithme pour un système d'intelligence artificielle est un autre aspect crucial
à considérer. Il faut noter que la programmation des systèmes d'IA comporte des possibilités
d'erreurs, ce qui peut entraîner des problèmes dans le traitement des données. Cela peut
conduire à des échantillons de données défectueux où certains groupes sont soit sur-
représentés, soit sous-représentés15.

13
https://www.economie.gouv.fr/strategie-nationale-intelligence-artificielle.
14
https://www.mind.eu.com/rh/evolutions-juridiques/legislations-nationales/grande-bretagne-une-premiere-
strategie-nationale-dediee-a-lintelligence-artificielle-ia.
15
Judith Orland, « Transformation numérique et intelligence artificielle (IA) dans le secteur public. Quelques
réflexions », Op.cit. p155.
Dans ce contexte, les collectivités territoriales se retrouvent confrontées à des problèmes de
discrimination, ce qui nécessite parfois l'annulation complète du programme pour éviter des
situations où la discrimination est présente. Par exemple, au Royaume-Uni, pendant la
pandémie de Covid-19 en 2020, le gouvernement a tenté de noter des milliers d'étudiants en
utilisant un algorithme après avoir annulé les examens du niveau scolaire secondaire.
Cependant, l'algorithme a corrigé à la baisse près de 40% des notes prédites par les
enseignants, provoquant des protestations à travers le pays. Le gouvernement a finalement
dû abandonner les décisions de l'algorithme et permettre aux enseignants d'évaluer les
élèves16.
Cela montre que les erreurs et problèmes liés à l'algorithme peuvent être dus à des
hypothèses erronées et à un traitement incorrect des données individuelles ou collectives. De
plus, il est crucial de bien comprendre l'intérêt du système dans le processus de prise de
décision.

CONCLUSION
L'intelligence artificielle (IA) dans les collectivités territoriales au Maroc offre des opportunités
considérables pour améliorer la qualité des services publics, faciliter la prise de décisions et
promouvoir le développement durable. Cependant, son utilisation doit être réalisée de
manière réfléchie et éthique, en tenant compte des spécificités territoriales et en impliquant
la population.
Il est essentiel que les collectivités territoriales marocaines collaborent avec des experts en IA,
des institutions académiques, et des entreprises spécialisées pour développer des solutions
adaptées à leurs besoins. Cela favorisera une meilleure compréhension de l'IA et de ses
avantages potentiels, tout en garantissant une utilisation responsable et transparente.
De plus, il est crucial d'investir dans la formation et la sensibilisation des acteurs territoriaux,
notamment les fonctionnaires, les élus et la société civile, afin de démystifier l'IA et
d'encourager son adoption progressive. Cette démarche contribuera à créer un
environnement favorable à l'innovation et à l'acceptation de cette technologie au sein des
collectivités territoriales. On peut proposer des cours de « Machine Learning » comme utilisée
par Google afin d’éduquer les débutants en matière des machine automatisées17.
Enfin, il est recommandé de mettre en place des mécanismes de contrôle et de régulation
pour garantir la protection des données, la confidentialité et la sécurité des citoyens.
L'instauration de comités d'éthique et de consultations publiques sur l'utilisation de l'IA dans
les décisions locales peut jouer un rôle crucial pour maintenir la confiance et l'engagement de
la population.

16
https://www.wired.co.uk/article/alevel-exam-algorithm.
.117 ‫ ص‬،2020 ،‫ النسخة االولى‬،‫ اكاديمية حوسب‬،"‫ "مدخل الى الذكاء االصطناعي وتعلم االلة‬،‫ محمد لحلح‬17
En résumé, l'IA offre des perspectives prometteuses pour moderniser les collectivités
territoriales marocaines, à condition d'être intégrée de manière réfléchie, transparente et
responsable, avec une forte implication et sensibilisation des parties prenantes territoriales.

BIBLIOGRAPHIE :
Les références en français :

• Bertrand Braunschweig, « Intelligence Artificielle et les défis actuels et l’action d’Inria


», Livre Blanc, 1ere édition, France ;
• Barthe, Emmanuel. « L’intelligence artificielle et le droit », I2D - Information, données
& documents, vol. 54, no. 2, 2017 ;
• Judith Orland, « Transformation numérique et intelligence artificielle (IA) dans le
secteur public. Quelques réflexions », article publié dans « Impact du numérique et de
l’intelligence artificielle sur les transformations des gouvernances publiques », 2021,
Virgule Editions, Tanger ;
Les références en arabe :
‫؛‬2020 ،‫ النسخة االولى‬،‫ أكاديمية حوسب‬،"‫ "مدخل الى الذكاء االصطناعي وتعلم االلة‬،‫• محمد لحلح‬
‫ يونيو‬،‫ النسخة االولى‬،‫ مجلة ايوان البحثية‬،"‫ "مقدمة في الذكاء االصطناعي التوليدي‬،‫• هند بنت سليمان خليفة‬
.2021

WEBOGRAPHIE :

• https://www.conseil-etat.fr/publications-colloques/discours-et-
interventions/transparence-valeurs-de-l-action-publique-et-interet-general;
• https://www.conseil-etat.fr/publications-colloques/colloques-et-conferences/a-re-
voir-de-nouvelles-frontieres-pour-le-juge-administratif ;
• https://www.administration-numerique.chaire.ulaval.ca/recherches/la-gouvernance-
des-donnees-de-lintelligence-artificielle;
• https://www.economie.gouv.fr/strategie-nationale-intelligence-artificielle;
• https://www.mind.eu.com/rh/evolutions-juridiques/legislations-nationales/grande-
bretagne-une-premiere-strategie-nationale-dediee-a-lintelligence-artificielle-ia;
• https://www.wired.co.uk/article/alevel-exam-algorithm.

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