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FT

Suites Numériques

RA Département de Mathématiques, UVSQ

M. Boushaba
D
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Sommaire

1 Raisonnement par récurrence

FT
2 Généralités sur les suites

3 Limite d’une suite

4 Opérations sur les limites

7
Développement des sommes

Théorèmes de convergence

Suites arithmétiques
RA
8 Suites géométriques
D
9 Suite arithmético-géométrique : un+1 = aun + b

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Raisonnement par récurrence

FT
Proposition
Soient n un entier naturel et P(n) une propriété dépendant de n. Soit n0 ∈ N. Si les
deux énoncés suivants sont vérifiés, à savoir :

❑ Initialisation: P(n0 ) est vraie,

est vraie,
RA
❑ Hérédité: Pour chaque entier k ≥ n0 , si P(k ) est vraie alors P(k + 1)

alors la propriété P(n) est vraie pour tout entier n ≥ n0 .


Ce raisonnement s’appelle raisonnement par récurrence.
D
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Raisonnement par récurrence

FT
Exemple
Démontrons par récurrence que:
n
n(n + 1)(2n + 1)
X
∀n ∈ N∗ , Sn = m2 =
6
m =1

RA
Posons la propriété suivante: P(n) : Sn :=

❑ Initialisation: Pour n = 1, on a S1 := · · · · · · et ,
n
X

m =1
m2 =
n(n + 1)(2n + 1)

6
6

n(n + 1)(2n + 1)
= ······
❑ Hérédité: Soit k un entier naturel tel que P(k ) est vraie, c’est à dire Sk =
··················.
D
On calcule Sk +1 = · · · · · · · · · · · · · · · · · · .
❑ Conlusion: La propriété est Initialisée et Héréditaire donc · · · · · · · · · · · · · · · · · · .

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Généralités sur les suites

FT
Définition
On appelle suite réelle une famille de réels indexée par des entiers naturels, c’est à dire
une application de N dans R. La suite

RA
u:

N −→ R
n 7−→ u (n) ou un

est souvent notée (un )n∈N . Le réel un est appelé terme d’indice n.
D
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Généralités sur les suites

Comment on définit une suite

FT
Les trois façons pour définir une suite sont:
❑ Explicitement: si f : R −→ R est une fonction telle que N ⊂ Df alors la restriction
de f à N est une suite u = f |N. Elle est définie par ∀n ∈ N, un = f (n)
❑ Par récurrence simple: si f : R −→ R est définie sur une partie D telle que f (D ) ⊂ D
et si x ∈ D fixé. On définit une suite u par

u0 = a
RA ∀n ∈ N, un+1 = f (un )

La condition f (D ) ⊂ D signifie que ∀x ∈ D , f (x ) ∈ D . On dit que D est stable par f .


Cette condition est indispensable pour définir un pour tout n ∈ N. La donnée de u0
est aussi indispensable pour commencer la suite.
❑ Par récurrence d’ordre k : On se donne les k premiers termes et puis chaque terme
de la suite est fonction des k termes qui le précédent. La suite suivante
D

u 0 = −1 , u 1 = 2
∀n ∈ N, un+2 = 3un − 2un+1

est une suite définie par récurrence d’ordre k = 2.


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Généralités sur les suites

FT
Définitions
La suite (un ) est dite:
❑ constante si ∀n ∈ N, un+1 = un .
❑ croissante si ∀n ∈ N, un+1 ≥ un .
❑ décroissante si ∀n ∈ N, un+1 ≤ un .
❑ strictement croissante: si ∀n ∈ N, un+1 > un .




RA
strictement décroissante: si ∀n ∈ N, un+1 < un .
monotone si elle est croissante ou décroissante.
strictement monotone si elle est strictement croissante ou strictement décroissante.
majorée si ∃M ∈ R, ∀n ∈ N, un ≤ M .
❑ minorée si ∃m ∈ R, ∀n ∈ N, un ≥ m.
❑ bornée si elle est majorée et minorée.
D
❑ stationnaire si elle est constante à partir d’un certain rang ie :

∃n0 ∈ N, ∀n > n0 un+1 = un .

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Limite d’une suite

Définition
On dit que la suite (un ) est convergente (ou converge) vers le réel ℓ quand n −→ +∞ si

FT
quel que soit ε > 0, il existe N ∈ N tel que n ≥ N entraîne |un − ℓ| ≤ ε

Il est bien évident que l’entier N dépend de la suite (un ) et de ε. Elle s’écrit en langage
formalisé:
∀ε > 0, ∃N ∈ N, ∀n ∈ N (n ≥ N =⇒ |un − ℓ| ≤ ε)

−∞
RA Représentation axiale

+∞

u0 u3 ℓ −ε uN +1 ℓ uN u2 ℓ +ε u1
D
La propriété exprime en représentation axiale qu’il n’ y a qu’un nombre fini de termes
hors de l’intervalle ]ℓ − ε, ℓ + ε[ ou encore que tous les un pour n ≥ N appartiennent à
l’intervalle [ℓ − ε, ℓ + ε].

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Limite d’une suite

FT
Unicité de la limite
Une suite convergente a une limite unique. C’est à dire si (un ) converge vers un réel ℓ
et vers un réel ℓ ′ alors ℓ = ℓ ′ .

RA
D
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Limite d’une suite

FT
Limites infinies
Soit (un ) suite. On dit que
❑ lim un = +∞ ⇐⇒ ∀A ∈ R, ∃N ∈ N tel que ∀n > N , un > A
n−→∞

❑ lim un = −∞ ⇐⇒ ∀A ∈ R, ∃N ∈ N tel que ∀n > N , un < A


n−→∞

Suite divergente

cas suivants:
❑ lim

n−→∞

lim
un n’existe pas

un = ±∞
RA
Une suite (un ) qui ne converge pas est dite divergente. Ainsi, (un ) diverge dans les deux

n−→+∞
D
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Limite d’une suite

Théorème
Toute suite convergente est bornée. La réciproque est fausse.
Démonstration: On a

FT
lim un = ℓ ⇐⇒ ∀ε > 0, ∃N ∈ N, ∀n ∈ N (n ≥ N =⇒ |un − ℓ| ≤ ε)
n−→∞

Puisque cette assertion est vraie ∀ε > 0 elle est vraie en particulier pour ε = 1. Donc

∃N ∈ N tel que n ≥ N =⇒ |un − ℓ| ≤ 1.

À partir d’un certain rang N , la suite est bornée car


RA
|un − ℓ| ≤ 1 =⇒ ℓ − 1 ≤ un ≤ ℓ + 1 =⇒ |un | ≤ max (|ℓ − 1|, |ℓ + 1|) .

Avant le rang N , la suite est aussi bornée car

∀n ∈ [[0, N − 1]] , |un | ≤ max (|u0 |, · · · , |uN −1 |) .

Par conséquent, la suite (un ) est bornée et :


D
∀n ∈ N, |un | ≤ max (|u0 |, · · · , |uN −1 |, |ℓ − 1|, |ℓ + 1|) .

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Opérations sur les limites

Limite d’une somme


Soient (un ) et (vn ) deux suites et soient ℓ et ℓ ′ deux réels

FT
lim un ℓ ℓ ℓ +∞ −∞ −∞
n−→∞

lim vn ℓ +∞ −∞ +∞ −∞ +∞
n−→∞
lim (un + vn ) ℓ + ℓ ′ +∞ −∞ +∞ −∞ F.I.
n−→∞

lim un ℓ
RA ℓ >0
Limite d’un produit
Soient (un ) et (vn ) deux suites et soient ℓ et ℓ ′ deux réels

ℓ >0 ℓ <0 ℓ <0 +∞ −∞ +∞ 0


n−→∞
lim vn ℓ′ +∞ −∞ +∞ −∞ +∞ −∞ −∞ ±∞
n−→∞
D

lim (un × vn ) ℓ × ℓ +∞ −∞ −∞ +∞ +∞ +∞ −∞ F.I.
n−→∞

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Opérations sur les limites

Limite d’un quotient si le dénominateur a une limite non nulle


Soient (un ) et (vn ) deux suites et soient ℓ et ℓ ′ deux réels

FT
lim un ℓ ℓ +∞ +∞ −∞ −∞ ±∞
n−→∞
lim vn ℓ ′ ̸= 0 ±∞ ℓ′ > 0 ℓ′ < 0 ℓ′ > 0 ℓ′ < 0 ±∞
n−→∞
 
un ℓ
0 −∞ −∞
ℓ′
lim +∞ +∞ F.I.
n−→∞ vn

Limite d’un quotient si le dénominateur a une limite nulle


0 en restant > 0 par 0+
0 en restant < 0 par 0−

lim un
RA
Soient (un ) et (vn ) deux suites et soient ℓ et ℓ ′ deux réels. On note

ℓ > 0 ou +∞ ℓ > 0 ou +∞ ℓ < 0 ou −∞ ℓ < 0 ou −∞ 0


n−→∞
− −
lim vn 0 +
0 0 +
0 0
n−→∞
D
 
un
lim +∞ −∞ −∞ +∞ F.I.
n−→∞ vn

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Opérations sur les limites

FT
Croissances comparées
Quand n → +∞, on a
ln n ≪ n ≪ n2 ≪ exp n
Cette écriture veut dire que quand n est grand alors
❑ ln n est très petit devant n ou n est très grand devant ln n
❑ n est très petit devant n2 ou n2 est très grand devant n

et donc on a
❑ lim
n→+∞
ln n
n
exp n
=0
RA
❑ n2 est très petit devant exp n ou exp n est très grand devant n2

❑ lim
n2
= +∞
n→+∞
D
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Opérations sur les limites

Croissances comparées
D’une façon générale, pour α, β ∈ ]0, +∞[ et q > 1, on a quand n → +∞

(ln n)α ≪ nβ ≪ q n ≪ n! ≪ nn

FT
Cette écriture veut dire que quand n est grand alors
❑ (ln n)α est très petit devant nβ ou nβ est très grand devant (ln n)α
❑ nβ est très petit devant q n ou q n est très grand devant nβ
❑ q n est très petit devant n! ou n! est très grand devant q n
❑ n! est très petit devant nn ou nn est très grand devant n!

Ceci se traduit en limite par

❑ lim
n→+∞
(ln n)α
β n
=0
RA
En particulier cette propriété reste vraie pour q = e > 1.

nβ nβ
❑ lim = 0 en particulier =0
n→+∞ q n
lim
n→+∞ exp n
qn exp n
D
❑ lim = 0 en particulier lim =0
n→+∞ n! n→+∞ n!
n!
❑ lim =0
n→+∞ nn

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Développement des sommes

X
Exemples: développer le symbole

FT
6
X
k 3 = 03 + 13 + 23 + 33 + 43 + 53 + 63 = 441
k =0

6
X
3j = 30 + 31 + 32 + 33 + 34 + 35 + 36 = 1093
j =0

10
X 4n + 1

n=6

n
X
n
RA
24 + 1 28 + 1
= √ + √ +···+ √
6
400 + 1
7
25 29 33
= √ +√ + √ +
37
+√
41
10 6 7 2 2 3

i (2 + i ) = 1 · (2 + 1) + 2(2 + 2) + · · · + (n − 1)(2 + n − 1) + n(2 + n)


10

i =1

= 3 + 8 + · · · + (n − 1)(n + 1) + n(2 + n)
D
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Développement des sommes

FT
X
Exemples: Écrire à l’aide du symbole

11
1 1 1 1 1 1 1 1
X
1+ + +···+ = + + +···+ =
2 3 11 1 2 3 11 p
p =1

1+
6
5
+
9
10
RA
+···+
3i
2i + 1
=
i
X

k =1
3p
2p + 1
on remarque que
2×1+1
3×1
=1
D
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Développement des sommes

FT
X
Linéarité du symbole

On a la propriété suivante:
k k k
X X X
(α un + β vn ) = α un + β vn
n=0 n =0 n =0

Exemple
6
X
RA
k =0
3
k +
6
X

j =0
j
3 =
6
X

s=0
s + 3
6
X

s =0
s
3 =
6
X

s=0
(s3 + 3s )
D
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Théorèmes de convergence

FT
Passage à la limite dans une inégalité
Proposition: Soient (un ) et (vn ) deux suites qui convergent vers deux réels ℓ et ℓ ′
respectivement.
Si ℓ < ℓ ′ alors il existe un rang à partir duquel un < vn .
RA
Si un < vn à partir d’un certain rang alors ℓ ≤ ℓ ′
D
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Théorèmes de convergence

FT
Comparaison
Théorème des gendarmes: Soient (un ), (vn ) et (wn ) trois suites réelles telles que

∃N ∈ N tel que ∀n ≥ N un ≤ vn ≤ wn

Si de plus (un ) et (wn ) on même limite ℓ ∈ R ∪ {+∞} ∪ {−∞}, alors (un ) tend vers cette
limite ℓ.

et minorée est convergente.


RA Convergence monotone
Théorème: Toute suite croissante et majorée est convergente. Toute suite décroissante

Théorème: Toute suite croissante et non majorée tend vers +∞. Toute suite décroissante
et non minorée tend vers −∞.
D
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Théorèmes de convergence

Exemple
Montrer que la suite (Sn )n définie par

FT
1 1 1 1 1
Sn = + + + +···+
0! 1! 2! 3! n!
est croissante et majorée.
1
❑ Monotonie: Sn+1 − Sn = > 0. Ainsi la suite (Sn )n est strictement croissante.
(n + 1)!
❑ Majoration: on a pour tout n ≥ 2

alors, pour tout n ≥ 2


RA n ! = 1 × 2 × · · · × n > 2 × 2 × · · · × 2 = 2n − 1
|
(n−1)
{z
fois
}

n −1
1
1 1
X 1 1− 2n 1
< =⇒ Sn < 1 + = 1+ < 1+ =3
n! 2n−1 2k 1 − 21 1
2
D
k =0

❑ Conclusion: la suite (Sn )n est strictement croissante et majorée par 3.

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Théorèmes de convergence

FT
Suites adjacentes
Définition: Soient (un ) et (vn ) deux suites réelles. On dit qu’elles sont adjacentes si
l’une est croissante l’autre est décroissante et lim (un − vn ) = 0
n−→+∞
Théorème: deux suites adjacentes sont convergentes de même limite finie.
Théorème des segments emboîtés

RA
Soit [an , bn ] une suite décroissantes d’intervalles ( c’est
N, [an+1 , bn+1 ] ⊂ [an , bn ]) telle que

qui est la limite commune des suites an et bn .


\à dire pour tout n ∈
lim (an − bn ) = 0 alors
n−→+∞
n∈N
[an , bn ] est un singleton,
D
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Suites arithmétiques

FT
Définition
Une suite (un ) est une suite arithmétique si et seulement si il existe r ∈ R tel que pour
tout n ∈ N on a
un + 1 = un + r .

RA
Dans ce cas, le nombre r s’appelle la raison de la suite arithmétique (un ).
D
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Suites arithmétiques

Quelques points importants

FT
❑ Pour montrer que (un ) est une suite arithmétique il suffit de montrer que
∀n ∈ N, un+1 − un = une constante

Dans ce cas, cette constante coïncide avec r , la raison de la suite arithmétique (un ).
❑ Si (un ) est une suite arithmétique, alors
∀n ∈ N, un = u0 + nr .

:
RA
❑ En particulier, on peut toujours écrire une suite arithmétique sous la forme suivante
un = a + bn où a ∈ R et b ∈ R∗ .
Toute suite de cette forme est une suite arithmétique.
n
n+1
X
❑ Sn = uk = (u0 + un )
2
D
k =0

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Suites arithmétiques

Quelques points importants

FT
En effet,
Sn = u0 + u1 + · · · + un et aussi Sn = un + un−1 + · · · + u0
n n
X X
2Sn = (u0 + un )+(u1 + un−1 )+· · ·+(un + u0 ) = (uk + un−k ) = (u0 + kr + u0 + (n − k )r )
k =0 k =0
n
X

Ainsi
RA =
k =0
(u0 + un ) = (n + 1) (u0 + un )

Sn =
n+1
2
(u0 + un )

❑ Pour r ̸= 0, la suite arithmétique (un ) est toujours divergente et tend vers


(signe de r ) × ∞
D
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Suites géométriques

FT
Définition
Une suite (un ) est une suite géométrique si et seulement si il existe q ∈ R∗ tel que pour
tout n ∈ N on a
un+1 = q × un .

RA
Dans ce cas, le nombre q s’appelle la raison de la suite géométrique (un ).
D
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Suites géométriques

Quelques points importants

❑ Pour montrer que (un ) est une suite géométrique il suffit de montrer que

FT
un+1
∀n ∈ N, = une constante non nulle où u0 ̸= 0
un

Dans ce cas, cette constante coïncide avec q , la raison de la suite géométrique (un ).
❑ Si (un ) est une suite géométrique alors
∀n ∈ N, un = u0 × q n .

:
RA
❑ En particulier, on peut toujours écrire une suite géométrique sous la forme suivante

un = a × bn où a et a ∈ R∗ .
Toute suite de cette forme est une suite géométrique.
n
1 − q n +1
X
❑ Sn = uk = où q ̸= 1
D
1−q
k =0

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Suites géométriques

FT
Quelques points importants
En effet,
Sn = u0 + u1 + · · · + un = 1 + q + q 2 + · · · + q n
qSn = qu0 + qu1 + · · · + qun = q + q 2 + · · · + q n+1
Sn − qSn = 1 − q n+1
Ainsi RA Sn =
1 − q n +1
1−q
❑ Pour |q | < 1, la suite géométrique. (un ) est convergente et tend vers 0
D
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Suite arithmético-géométrique : un+1 = aun + b

FT
Définition et origine de l’appellation
Soit (un ) une suite qui vérifie la relation un+1 = φ(un ) où Φ(x ) = ax + b avec a ∈ R∗ et
a ∈ R. Il est facile de voir que :
❑ une telle suite est arithmétique de raison b si a = 1
RA
❑ une telle suite est géométrique de raison a si b = 0.
d’où l’appellation de cette suite de suite arithmético-géométrique.
D
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Suite arithmético-géométrique : un+1 = aun + b

FT
Plan d’étude de la suite arithmético-géométrique
Soit un+1 = Φ (un ) On suppose que a ̸= 1 et b ̸= 0
b
❑ On résout l’équation φ(x ) = x qui a pour solution unique x = qu’on notera α
1−a
❑ On construit une nouvelle suite qu’on notera vn = un − α
❑ On montre que que (vn ) est une suite géométrique dont on déterminera la raison
qu’on notera β. RA
❑ On exprime (un ) en fonction de n
❑ On montre que pour −1 < a < 1, la suite un converge vers ℓ = · · · · · · · · ·
D
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Suite arithmético-géométrique : un+1 = aun + b

FT
Exemple
Soit (un )n une suite numérique définie par la relation de récurrence suivante

1
 u0 =

3
 un+1 = 1 un + 1

2 3

❑ Calculer u1 , u2 et u3 .
❑ Exprimer un en fonction de n.
RA
❑ (un ) est elle convergente? si ou calculer sa limite.
D
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