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Newsletter OTRE ILE DE FRANCE du 6 janvier 2023

Edito : Trêve de confiseurs, ADN de l’OTRE ? nous sommes tous des boulangers et Bonne Année quand même…
Alors que la Croatie adopte l’Euro et intègre l’espace Schenguen, cette période de fin
d’année dite de « trêve des confiseurs », a été aussi l’occasion de trouver une solution pour
un adhérent qui avait oublié que la Serbie n’était pas en Union Européenne, et que sans
autorisation bilatérale, son conducteur bloqué à la frontière risquait d’y passer les fêtes…
C’est encore trouver une entreprise de transport pour un reportage de France 2 sur les
difficultés de recrutement dans notre secteur d’activité, ou de répondre toujours
présents aux sollicitations et inquiétudes des entreprises, même si elles se font
moins nombreuses en cette période.
Parmi les nouvelles de la quinzaine, c’est n’entendre parler que du coût de
l’électricité pour les boulangers, mais se demander tous les jours ce qui est prévu à
la pompe pour les professionnels, alors même que l’aide de l’Etat s’arrête et que les
prix du gazole fleurtent à nouveau avec les 2 euros le litre…
L'indemnité carburant de 100 euros, remplaçant la ristourne générale qui a pris fin
le 31 décembre, peut être demandée à partir du 16 janvier sur le site
impots.gouv.fr. Les travailleurs les plus modestes sont éligibles, soit 10 millions de personnes. (A lire notamment
dans la Tribune) mais pour les « transporteurs modestes », on attend toujours a minima une aide équivalente à
celle du printemps, ou autre chose comme la suppression de la taxe à l’essieu qui coûte plus cher que ce qu’elle
ne rapporte, ou on attend au moins que la récupération de TICPE fonctionne dans des délais courts… Ou au moins
une remise en cause voire un simple gel de la taxe sur les parkings qui vient pourtant encore d’augmenter (voir
point 4), et ce avant la hausse des péages en février…
La trêve, c’est encore apprendre qu’une petite entreprise transport se fait sanctionner par la Commission de
Sanctions Administratives par des retraits de licences (ce qui est assez classique), mais également par une
condamnation à la publication (à ses frais) de la décision dans la presse, ce qui coûte rapidement plusieurs
milliers d’euros, soit plusieurs années de cotisations, alors même que le donneur d’ordre, gros commissionnaire
de transport n’est pas lui du tout mis en cause…
Qu’une grande entreprise connue ayant pignon sur rue en tant que donneur d’ordres se face condamner, cela
pourrait avoir valeur d’exemple et inciter certains à réfléchir… Mais condamner ainsi un petit sous-traitant dont
personne ne connait le nom, à part la sanction pécuniaire, qu’elle est la valeur d’exemple ?
Permettre de dire que cela pourrait aussi vous arriver si vous n’êtes pas vigilants et laisse vos conducteurs ouvrir
le boitier de chronos, voire se mettre à rouler sans cartes ?...
Le cout d’un encart dans la presse que personne ne va lire est réel pour une PME… la vertu pédagogique et valeur
d’exemple reste à démontrer…
En tout état de cause, le transport n’est pas à l’honneur cette année, même au tableau de la promotion de la
Légion d’Honneur du 1er janvier. Il y a en effet en général toujours un transporteur, autocariste francilien l’an
dernier, ou déménageur il y a deux ans à féliciter… De plus, quand vous êtes le premier à le féliciter et lui
apprendre sa nomination à la Légion d’honneur pour bien commencer l’année, il y a de fortes chances qu’il ne
vous oublie pas quand 6 mois plus tard il se fera remettre l’insigne, idéalement en entreprise, et par un Ministre.
Mais cette année, rien de rien, et l’on a beau scruter, aucun transporteur de remercié pour services rendus… Et
pourtant, les noms connus sont nombreux, des sportifs aux acteurs, jusqu’aux anciens membres du
gouvernement, et il y a bien chaque année au moins un transporteur qui le mériterait !
Nous débattions il y a quelques jours de ce qu’était l’ADN de l’OTRE, et c’est peut-être cela aussi l’ADN… Savoir
rester au plus près du terrain, répondre présent quand on nous sollicite qu’il neige ou qu’il vente, et savoir encore
s’indigner et s’insurger, quand les entreprises patrimoniales de transport ne sont pas reconnues à leur juste
valeur… Bonne année 2023 quand même !
1) Vœux du Président
Chères adhérentes et adhérents, chers confrères, chers amis,

L’année 2022 qui s’achève et que nous venons de traverser a été,


cette fois-ci encore, inédite. Elle a démarré avec l’espoir d’une sortie
rapide de la crise du COVID-19, et d’une reprise « normale » de
l’activité, mais a très vite été endiguée par la guerre en Ukraine au
printemps et la flambée du prix des carburants et dans son sillage de
l’ensemble de nos postes de coûts.
Il nous a fallu, nous entrepreneurs, de la résistance, en plus de notre bien connue « résilience », pour tenir et finir cette année
atypique.
Je crois qu’il n’a jamais été aussi dur de vous souhaiter une bonne année 2023 dans un contexte aussi difficile. Mais la force
du chef d’entreprise que vous êtes, vous permettra de garder espoir, avec du renouveau pour certains, de l’innovation ou de la
reconversion pour d’autres, et de toujours tenir la route.

A l’aube de l’année 2023, l’OTRE d’Ile de France demeure, plus que jamais, au service de la représentation et de la défense de
vos intérêts, et dans le soutien de vos activités. Notre capacité à concevoir, à communiquer, et à proposer des solutions
alternatives de long terme nous a permis de semer les graines du changement.

Tout d’abord auprès de l’opinion publique et des médias : un nombre croissant de nos compatriotes comprend mieux pourquoi
il est urgent d’agir pour que les 40.000 PME du transport routier français sortent par le haut de cette grande période de
bouleversements car elles ont toujours répondu présent quoiqu’il arrive, comme cela a encore été le cas lors de la crise des
carburants en octobre dernier.
Mais aussi et surtout auprès de nos adhérents, comme en témoigne la croissance régulière et soutenue de nos adhésions, et
la fidélité de nos partenaires en 2022, qui ont toujours répondu présent malgré les difficultés.

Pour convaincre, et transformer le paysage réglementaire face à la concurrence déloyale, le matraquage fiscal et la transition
écologique, nous devons continuer de nous organiser.
Je compte sur vous pour y contribuer : votre engagement est la marque de notre reconnaissance et il permettra d’assurer nos
succès dans les grands chantiers à venir, où la force locale est la pierre angulaire de notre efficacité au plan national.

Concurrence déloyale, transition écologique, contraintes règlementaires… ces sujets seront abordés et débattus lors de la
journée professionnelle qui se tiendra cette année le mercredi 19 avril 2023 (réservez la date !) à nouveau à la Mairie de Paris
comme en 2021 ou 2019, autour des thèmes liés à la transition énergétique et aux « ZFE », mais également aux Jeux
Olympiques Paris 2024 qui doivent pouvoir constituer une opportunité pour notre profession.
Nous serons au rendez-vous pour mettre les pouvoirs publics face à leurs contradictions et nous serons clairs dans nos
revendications pour continuer à faire bouger les lignes, même en l’absence de périodes électorales.

Au nom de tous les membres du conseil d'administration et en mon nom personnel, je vous souhaite, à vous et à tous vos
proches, une belle année 2023, et au plaisir de continuer de faire route ensemble !
Bien confraternellement,

Alexis Gibergues
Président de l’OTRE d’Ile de France Retrouver le courrier ici

2) Aide au paiement des factures d’énergie en 2023, ce qui va changer pour les PME ou le TPE
L’amortisseur pour les factures d’électricité se cumule au guichet d’aide au paiement des factures.
Le guichet d’aide au paiement des factures d’énergie mis en place en 2022 est prolongé en 2023 pour toutes les
entreprises. Cette aide est accessible sur le site impôts.gouv. Le guichet des demandes d'aides est ouvert pour les
mois de septembre et octobre 2022 (et sera ouvert début 2023 pour les mois suivants).
Pour connaître votre éligibilité au dispositif, faites une simulation.
A ce guichet, s’ajoute l’amortisseur destiné à toutes les PME (moins de 250 salariés, 50 millions d'euros de chiffre
d’affaires et ou 43 millions d'euros de bilan) non éligibles au bouclier tarifaire et à toutes les collectivités et
établissements publics n’ayant pas d’activités concurrentielles, quel que soit leur statut. L’aide sera intégrée
directement dans la facture d’électricité. L’entreprise aura à confirmer à son fournisseur qu’elle relève du statut
de PME.
L’amortisseur prendra en charge 50% de la « part énergie » de votre facture comprise entre un prix unitaire de
180 €/MWh et de 500 €/MWh. La réduction maximale du prix unitaire sera de 160 €/MWh sur la totalité de la
consommation (ou de 0,16 €/kWh).
(« Part énergie » = prix annuel moyen de l’électricité hors coûts d’acheminement de l’électricité dans le réseau et
hors taxes).
Retrouvez tout le détails sur les dispositifs d'aide et vous pouvez aussi vous aider de cette fiche pratique.
Vous avez jusqu’au 31 décembre pour vos factures de mars à octobre 2022
Toutes les entreprises peuvent bénéficier jusqu’au 31 décembre 2022, de l’aide au paiement des factures
d’électricité. Cette aide est accessible sur le site impots.gouv.fr.
Pour les factures de mars à aout 2022 de gaz ou d’électricité, les critères pour bénéficier de cette aide sont les
suivants :
le prix unitaire de l’électricité et/ou du gaz payé par l’entreprise a au moins doublé par rapport à la moyenne de
2021
les dépenses d’énergie de l’entreprise pendant la période de demande d’aide doivent représenter plus de 3 % de
son chiffre d’affaires 2021
un excèdent brut d’exploitation (EBE) négatif ou en baisse.
Le montant d’aide varie selon trois tranches : de 30% à 70% pour les entreprises les plus consommatrice
d’énergie, avec un plafond d’aide de 2 millions d’euros à 50 millions d’euros pour les entreprises les plus énergo-
intensives qui exercent dans un secteur listé en annexe de l’encadrement européen de l’aide.
Pour les factures de septembre à décembre 2022, les critères pour pouvoir bénéficier de l’aide ont été simplifiés.
Désormais, pour en bénéficier :
le prix de l’énergie pendant la période de demande d’aide (septembre et/ou octobre 2022) doit avoir augmenté
de 50 % par rapport au prix moyen payé en 2021
les dépenses d’énergie de l’entreprise pendant la période de demande d’aide doivent représenter plus de 3 % de
son chiffre d’affaires 2021
Le montant d’aide, plafonnée à 4 millions d’euros, correspond à 50 % de l‘écart entre la facture 2021 majorée de
50 % et la facture 2022, dans la limite de 70 % de la consommation 2021.
Pour les entreprises qui présentent des dépenses d’énergie plus importantes, une aide renforcée peut être
mobilisée pour un montant maximal de 50 millions d’euros, et jusqu’à 150 millions d’euros pour les secteurs
exposés à un risque de fuite de carbone.
Les contacts pour répondre à vos questions
Pour toutes questions d’ordre général sur les dispositifs ou sur votre dépôt de demandes d’aides, vous pouvez
contacter le 0 806 000 245 (service gratuit).
Médiateur des entreprises : coordonnées et site ici 01 53 17 89 38 et Médiateur de l’énergie coordonnées et site ici
Conseiller départemental à la sortie de crise. Trouvez le conseiller de votre département
La commissaire aux restructurations et à la prévention des difficultés des entreprises et le mel de Claire Coqueblin
et plus d’informations également sur le site du Ministère des Finances.

2-2) Mise en place de l'amortisseur électricité pour 2023


L'année 2023 débute avec la publication du décret relatif à la mise en place de l'amortisseur électricité (JO du 1er
janvier), qui détaille les modalités de mise en œuvre de ce dispositif.
Il concerne les TPE (puissance au-delà de 36 kVA) et les PME (moins de 250 personnes, chiffre d'affaires annuel
inférieur à 50 M€ ou bilan annuel inférieur à 43 M€).
L'amortisseur électricité est valable à partir du 1er janvier 2023 et pour toute l'année 2023. Il permet la prise en
charge par l’État de façon automatique, directement sur la facture, d'une partie de la consommation d'électricité.
Concrètement, l'État va prendre en charge, sur 50 % des volumes d'électricité consommé, l'écart entre le prix de
l'énergie (part variable) du contrat et 180 €/MWh. Cette prise en charge est plafonnée à 2M€ pour le plafond
annuel et à 320€/MWh pour le plafond unitaire de l'amortisseur.

2-3) Un simulateur est disponible sur le site des impôts pour calculer le montant de l'aide.
Pour les PME énergo-intensives, cette aide est cumulable avec le guichet d'aide au paiement des factures de gaz
et d'électricité.
Les bénéficiaires doivent signaler leur éligibilité à leur fournisseur en remplissant et renvoyant l'attestation
(précisée en annexe du décret du 1er janvier), au plus tard le 31 mars 2023. Seule cette attestation remplie et
signée permet au fournisseur de déclencher la prise en charge.
Les fournisseurs travaillent activement pour que le dispositif soit opérationnel dans des délais très brefs. Certains
proposeront (ou proposent déjà) des formulaires à remplir en ligne d'autres solliciteront leurs clients via des
démarches pro-actives (courrier, e-mail).
Le Ministère de la Transition énergétique recommande aux bénéficiaires de remplir leur formulaire au plus vite.
Vous pouvez également prendre contact avec votre fournisseur pour engager les démarches.
Une FAQ est disponible en cliquant ici pour toutes questions complémentaires.
À noter que les TPE ont toujours accès aux tarifs réglementés de vente dont la hausse est limitée à 15% pour
2023 dans le cadre du bouclier tarifaire.
Le Pôle Transition écologique du MEDEF travaille sur l'organisation d'un webinaire pour faciliter l'obtention de
l'amortisseur. Voir la note complète du Medef IDF dont nous sommes également membres.

3) Médiateur des entreprises : 10 questions pour accompagner les chefs d'entreprise face à la flambée des prix
de l'énergie (mise à jour)
Vous trouverez au lien joint la dernière version de la checklist énergie du médiateur des entreprises, déjà
présenté en point 5 de notre Newsletter du 25 novembre. Cette check list apporte des informations et conseils
sur 4 thématiques : Le contrat, Les prix, Les aides, La médiation.
Voici le lien vers le site de la CRE (Commission de régulation de l’énergie) qui présente une version actualisée des
prix de l’électricité pour les PME.

4) Taxe IDF bureaux locaux de stockage


Au JO du 28 12 2020 a été publié l’arrêté du 21 décembre 2022 relatif à l’actualisation annuelle des tarifs au
mètre carré pour le calcul de la taxe pour la création de locaux à usage de bureaux, de locaux commerciaux et de
locaux de stockage en région d’Ile-de-France (articles L. 520-1 et L. 520-8 du code de l’urbanisme)
Art. 1er. – Les dispositions du présent arrêté s’appliquent aux opérations soumises à la taxe pour la création de
locaux à usage de bureaux, de locaux commerciaux et de locaux de stockage en région d’Ile-de-France telle
qu’elle résulte de l’article 50 de la loi no 2015-1786 du 29 décembre 2015 de finances rectificatives pour 2015,
codifié aux articles L. 520-1 et suivants du code de l’urbanisme.
Art. 2. – Conformément aux dispositions du II de l’article L. 520-8 du code de l’urbanisme, les tarifs au mètre carré
de surface de construction, constituant l’assiette de la taxe perçue à l’occasion de la construction, la
reconstruction ou l’agrandissement des locaux à usage de bureaux, des locaux commerciaux et des locaux de
stockage sont actualisés au 1er janvier de chaque année par arrêté du ministre chargé de l’urbanisme en fonction
des valeurs de l’année précédente et de la prévision de l’indice des prix à la consommation, hors tabac, retenue
dans le projet de loi de finances de l’année. Les valeurs sont arrondies, s’il y a lieu, au centime d’euro supérieur.
Pour l’année 2023, la prévision de cet indice est de 4,3 % et les valeurs de référence sont celles applicables en
2022. Voir l’arrêté du 21 décembre 2022
Mais l’OTRE Ile-de-France continue à s’opposer avec force à cette taxe inique, qui a pour effet de délocaliser
toujours plus loin à la périphérie de l’Ile-de-France des entreprises de transport qui ne bénéficieront jamais de
l’effet positif du grand Paris, et souhaite que la proposition de Loi déposée par le député M. Jean-Louis THIÉRIOT
puisse aboutir.

5-1) Frais de déplacements 2023 : nouveaux taux (rappel) et règles d’attribution


Concernant le remboursement des frais de déplacements, les entreprises de transport ont la possibilité soit d'être
« au forfait » prévu par la convention collective, ce qui simplifie la gestion, évite la gestion fastidieuse des
justificatifs ainsi que les risques de dérapage financier, soit « au réel ».
Le texte de l’arrêté du 20 décembre 2002 relatif aux limites d’exonération pour frais professionnels fixées par
l’ACOSS, est disponible sur le site des Urssaf, le protocole relatif aux frais de déplacement des ouvriers du 30 avril
1974 dans la convention collective des transports en fin d'annexe ouvrier ou au lien ci-après.
Régulièrement, les Urssaf remettent en cause les conditions de versement des frais de déplacement qu’il s’agisse
des repas ou de nuitée, alors qu’il est démontré que les salariés sont en situation de déplacement, et que les
circonstances et les usages de la profession les obligent à prendre leur repas au restaurant ou les empêche de
rentrer dormir chez eux.
En 2023, les consignes vont être données pour que les contrôleur Urssaf ne puissent toujours pas exiger de
justificatifs de dépenses, avec une modification du BOSS à venir, avec en contrepartie une réforme de la DFS dans
le transport routier à venir. Et revoir la note complète réactualisée et voir sur le site Urssaf les éléments du grand
déplacement

5-2) Sortie progressive de la DFS


Nous suivons ce dossier de très près depuis des mois, et venons d’obtenir ces jours-ci qu’a priori rien ne bouge et
que le transport puisse continuer à être exonéré de justificatifs, au moins pendant l’année 2023.
L’OTRE ainsi que TLF et FNTR ont rencontré à deux reprises (16 novembre et le 20 décembre) le sous-directeur de
la sous-direction du financement de la Sécurité Sociale sur le dossier DFS et la trajectoire de sortie progressive de
ce dispositif.
Il a été convenu et validé par la Direction de la Sécurité Sociale, les points suivants pour le secteur du transport
routier de marchandises, une sortie sur 12 ans pour une fin de la DFS au 1er janvier 2035:
- en 2023 : le taux applicable reste égal à 20 %,
- à partir du 1er janvier 2024, le taux de DFS est réduit d’un point chaque année pendant 4 ans,
- à partir du 1er janvier 2028, le taux de DFS est réduit de deux points chaque année pendant 8 ans,
- la DFS ne sera plus applicable dans le secteur à compter du 1er janvier 2035.
La chronique serait donc la suivante :
2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2030 2031 2032 2033 2034 2035
20% 20% 19% 18% 17% 16% 14% 12% 10% 8% 6% 4% 2% 0%

Entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2034, les tolérances déjà prévues aujourd’hui pour le secteur de la
construction s’appliqueraient au secteur du transport routier :
- il serait possible d’appliquer la DFS même en l’absence de frais professionnel restant à la charge du salarié (donc
y compris en cas d’application de la DFS sur des éléments de salaire versés au titre de périodes de congés, comme
avant le 1er janvier 2023). Par conséquent, la question des justificatifs à produire ne serait pas posée ;
- en l’absence de convention collective, d’accord collectif du travail prévoyant l’application de la DFS ou d’accord
du CSE, du CE ou des délégués syndicaux, il ne serait pas obligatoire pour l’employeur de recueillir de nouveau le
consentement du salarié à bénéficier de la DFS si celui-ci a déjà consenti avant le 1er janvier 2023. En revanche,
pour les salariés entrant dans l’entreprise à partir du 1er janvier 2023, en l’absence de convention collective,
d’accord collectif du travail prévoyant l’application de la DFS ou d’accord du CSE, du CE ou des délégués syndicaux,
il sera nécessaire de recueillir leur consentement qui sera valable pour la totalité de la période de sortie de la DFS.
En revanche, les modalités d’application de la DFS par la caisse des congés payés, en tant qu’elles conduisent à
appliquer la DFS soit à des populations non éligibles ou à des personnes n’ayant pas accepté la DFS, soit à
l’appliquer à un taux différent de celui prévu par l’arrêté, devront faire l’objet d’un travail entre la DSS et la caisse
et le BOSS ne préciserait donc rien sur ce point en 2023, d’autant qu’un contrôle est en cours.
Modalités d’information :
La DSS va engager au plus tôt la publication des textes prévoyant ces modalités spécifiques de sortie de la DFS :
-sous forme d’un courrier (en réponse à notre courrier commun du 21/ 12/ 2022) et d’une publication au BOSS
dès le 31/12. Voir le courrier signé par l’ensemble des fédérations professionnelles du transport
Pour information, les modalités de sortie progressive de la DFS dans le TRM fait l’objet d’une actualité du BOSS
du 30 décembre 2022

6) ZFE-m : le gouvernement précise les conditions de dérogation pour certaines agglomérations en France
Dans un décret publié le 24 décembre 2022, le gouvernement précise les conditions pour déroger à l’instauration
d’une ZFE-m, pour les agglomérations de plus 150 000 habitants.
C'est confirmé : les zones à faibles émissions (ZFE) ne seront pas obligatoires partout. C'est le sens d'un décret,
paru au Journal officiel, qui précise que les agglomérations de plus de 150.000 habitants ne seront pas obligées
d'en mettre en place. Or, la généralisation de ces zones est prévue par la loi dans ces quelque 43 agglomérations
en France métropolitaine, d'ici au 31 décembre 2024. Mais des dérogations étaient prévues et sont ainsi
formalisées dans un texte.
Lire aussi Pour ou contre : faut-il accélérer la création de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) pour les
véhicules particuliers ? Grégory Doucet face à Philippe Tabarot
Une dérogation uniquement quand la pollution est faible
L'obligation d'instaurer une ZFE est écartée lorsqu'il est démontré « que les concentrations moyennes annuelles
en dioxyde d'azote (NO2) sont inférieures ou égales à 10 μg/m3 », précise le décret signé notamment par la
Première ministre Élisabeth Borne.
Ce niveau correspond aux seuils de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus exigeants que les valeurs
limites européennes actuelles. « C'est difficile de savoir quelles sont les agglomérations qui en 2025 respecteront
les seuils de l'OMS », indique-t-on au ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires.
« Mais c'est de l'ordre de quelques agglomérations, moins d'une dizaine a priori, qui devraient bénéficier de cette
dérogation », a expliqué cette source à l'AFP.
La ZFE ne sera obligatoire que si c'est nécessaire
Les agglomérations peuvent également être dispensées de ZFE si elles proposent des mesures alternatives d'effet
équivalent. Elles doivent démontrer au plus tard 18 mois avant l'échéance d'obligation d'instauration que les
actions mises en place permettent d'atteindre les concentrations limites en dioxyde d'azote «dans des délais plus
courts ou similaires à ceux procédant de la mise en place d'une zone à faibles émissions mobilité», selon le décret.
« La mise en place des ZFE ne sera obligatoire que lorsque c'est bien nécessaire », commente-t-on au ministère. «
Cette dérogation ne dilue rien en termes de santé publique » car « elle ne baisse pas le niveau d'ambition vis-à-
vis de la pollution atmosphérique », insiste cette source.
Les ZFE concernent d'ores et déjà 11 agglomérations françaises, dont les premières ont été Lyon, Grenoble et
Paris. Elles visent à interdire progressivement les véhicules les plus polluants. A lire dans la Tribune et A lire sur
flotauto.com
Comme l’écrit très justement Jérome Libeskind : « Les décisions surprenantes pendant la trêve des confiseurs. Les
ZFE ne seront obligatoires que si elles sont nécessaires... Donc tout laisse à croire que les décideurs cherchent une
porte de sortie à ce dispositif mal accepté et difficilement applicable sans une longue liste d'exceptions, un
décalage des calendriers et surtout une absence de contrôle. Ce qu'on peut regretter, c'est que ce dispositif ne
cible que la pollution locale et pas les émissions de Gaz à Effet de Serre. Or la pollution locale entre 1990 et 2017 a
diminué de 80% sans les ZFE, uniquement par changement des usages (chauffage, réduction d'émission des
moteurs, etc.). Bien sûr, on peut encore accélérer le rythme, mais à quel prix ? »
7) Transition écologique : Le Gouvernement annonce un investissement de 145 millions d'euros dans 9
nouveaux programmes d'économies d'énergie
Les ministres Christophe Béchu, Agnès Pannier-Runacher et
Clément Beaune ont dévoilé le 22 décembre les neuf lauréats
qui bénéficieront d’un soutien dans le cadre des certificats
d’économies d’énergie (CEE) pour un montant total de
145 millions d’euros. Parmi les programmes retenus qui
concernent les transports, quatre, dont l’un sur le vélo déposé
par la FUB, proposent des solutions innovantes pour
permettre aux ménages de faire des économies d’énergie en
matière de mobilité. Les trois autres projets visent à offrir aux
entreprises et aux collectivités des services de logistique
durables. La ministre de la Transition énergétique a par ailleurs
signé le même jour la convention du programme « Remove ».
Porté par l’Ademe et neuf autres acteurs dont Voies navigables
de France (VNF) et l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP), cet autre dispositif de CEE encourage le
report du transport de marchandises de la route vers d’autres modes. La moitié des moyens sera consacrée au
transport fluvial afin d’en accélérer son verdissement avant la cérémonie d’ouverture des JO 2024 sur la Seine,
précise un communiqué de VNF. Les premiers appels à projets seront lancés courant 2023.
Et aussi : Axe 3 : Des outils et un accompagnement pour la mise en œuvre de la logistique durable.
Ces programmes proposent des solutions aux entreprises et aux collectivités pour mettre en œuvre une
logistique plus durable. A voir sur le site du Ministère de l’Ecologie
● Marguerite porté par La fabrique de la logistique
● LUD+ porté par la société ROZO à voir sur le site du CEREMA
● Cyclocargologie porté par l’association Les Boîtes à Vélo – France
7-2) Le programme LUD+ vise à poursuivre la dynamique impulsée par le programme InTerLUD, pour les 4
années à venir avec une amplification de la démarche, une accélération dans la mise en œuvre d’actions sur les
territoires et le développement - à des échelles non plus locales mais nationales - d’outils d’évaluation,
d’expérimentations, modélisations et solutions.
Dans le cadre du dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE), Agnès Pannier-Runacher, ministre de la
Transition énergétique, Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, et Olivier Klein, ministre
délégué chargé de la Ville et du Logement, ont annoncé le soutien du Gouvernement au programme LUD+,
nouvelle appellation d’InTerLUD, co-porté par le Cerema, Logistic Low Carbon et Rozo.
7-3) Certificats d’économie d’énergie : 39 millions € pour la logistique urbaine
Le 22 décembre, la ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé les lauréats du
nouvel appel à programmes dans le cadre du dispositif des certificats d’économie d’énergie. Trois programmes,
pour un total de 39 millions €, concernant la logistique urbaine, ont été retenus et il faut s’en féliciter !
Décryptons ces trois programmes retenus et leurs objectifs.
LUD +. Porté par Rozo, Logistic Low Carbon et le Cerema, ce programme vise à mettre en œuvre concrètement
des actions opérationnelles inscrites dans les chartes de Logistique Urbaines Durables des territoires avec un
accompagnement des acteurs, des actions opérationnelles, des expérimentations innovantes à l’initiative des
territoires et de leurs acteurs. Il constitue la suite attendue du programme InterLUD, qui a permis d’accompagner
des collectivités locales dans la mise en œuvre d’études et de concertation de logistique urbaine.
Marguerite. Porté par la Fabrique de la Logistique, ce programme a pour objectif d’infléchir les pratiques de
logistique urbaine des opérateurs en compte propre pour aller vers davantage de consolidation des flux et de
mutualisation des moyens de distribution. Nous sommes là au cœur des travaux de logistique urbaine et face aux
modes les moins optimisés, le compte propre. Nul doute que ce programme, sur une thématique essentielle,
saura informer les acteurs économiques et les acteurs publics sur les meilleures solutions à mettre en œuvre.
Cyclocargologie. Derrière ce nom énigmatique se cache les Boîtes à Vélo, avec comme objectif au travers de ce
programme d’engager les donneurs d’ordre de la logistique vers la cyclologistique via leur sensibilisation, la
professionnalisation des cyclologisticiens pour réussir un changement d’échelle économique et le développement
de solutions numériques de service pour les acteurs de la logistique. A lire sur Logicités.fr

8) Retour sur le débat sur l’adaptation des villes au changement climatique


Nous étions présents le 28 novembre au débat : Comment adapter les villes au changement climatique ? Avec
Franck Lirzin, auteur de « Paris et le changement climatique» et en présence de Clément Beaune
Y ont été abordé les transformations prioritaires pour rendre notre urbanisme vivable face au changement
climatique : Accélérer les rénovations énergétiques ; Renforcer l'accès à des transports non polluants ; Intensifier
la végétalisation pour lutter contre les îlots de chaleur ;
Adapter la gestion du patrimoine et de l’espace public (vitrages innovants, couleurs claires pour renvoyer la
chaleur, revêtement isolants…). RETROUVEZ LE COMPTE-RENDU DES ÉCHANGES EN CLIQUANT ICI

9) Prime de partage de la valeur : le Boss apporte des précisions sur les critères de modulation
Dans une mise à jour datée du 21 décembre 2022, le Bulletin officiel de la sécurité sociale apporte de nouvelles
précisions sur le versement de la prime de partage de la valeur.
Précisions sur le critère de modulation
Pour mémoire, le montant de la prime de partage de la valeur peut être modulé selon les bénéficiaires en
fonction des critères suivants, qui peuvent être combinés entre eux :
la rémunération ;
le niveau de classification ;
l’ancienneté dans l’entreprise ;
la durée du travail prévue au contrat de travail ;
la durée de présence effective pendant l’année écoulée (toutefois, les absences suivantes sont assimilées à des
périodes de présence effective : congé de maternité, congé d’adoption, congé de paternité et d’accueil de
l’enfant, congé parental d’éducation, congé pour enfant malade, congé de présence parentale, absences dans le
cadre de dons de jours de repos à un parent d’enfant gravement malade ou handicapé).
Dans une mise à jour du 21 décembre, le Bulletin officiel de la sécurité sociale (Boss) apporte des précisions sur
l'application des critères de modulation.
Les critères de rémunération, de la durée de présence effective ou de la durée de travail prévue au contrat
s’apprécient sur les 12 mois glissants précédant le versement de la prime.
En revanche, les critères du niveau de classification et de l’ancienneté sont appréciés au moment du versement
de la prime.
Voir l’instruction du BOSS relative aux conditions d’exonération de la prime de partage de la valeur prévue par
l’article 1 de la loi n° 2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir
d’achat

10) L'employeur peut-il modifier les horaires de travail ?


L’épidémie de Coronavirus a mis en lumière le sujet des horaires de travail… Et a entraîné un certain nombre
d’interrogations. Notamment lorsqu’il s’agit de les modifier pour éviter de trop grands rassemblements de
salariés dans les transports en commun et les bureaux. L’employeur peut-il modifier unilatéralement les horaires
de travail de son salarié ? L’accord du salarié est-il nécessaire à la modification des horaires de travail ? Quelle
sont les limites au pouvoir de direction de l’employeur en matière d’horaires ? Si une jurisprudence abondante a
dégagé certains principes, les juges doivent cependant souvent apprécier la situation au cas par cas. Voir la note
complète
11) L’Autorité s’autosaisit pour analyser le fonctionnement concurrentiel du secteur des transports terrestres
de personnes. L’Autorité de la concurrence a décidé de s’autosaisir pour avis afin d’analyser le fonctionnement
concurrentiel des transports terrestres de personnes.
Cet avis sera l’occasion de procéder à une évaluation de ses travaux antérieurs et d’examiner le secteur des
transports terrestres de personnes à travers le prisme de l’intermodalité et du développement durable.
Afin de mener à bien ses travaux, l’Autorité organisera au cours du 1er trimestre 2023 une consultation publique
qui viendra enrichir ce projet d’avis et qui pourra éventuellement déboucher sur de nouvelles recommandations.
La diversité, l’efficacité et le coût des transports terrestres de personnes sont des enjeux essentiels pour le bon
fonctionnement du système productif et du marché du travail français, pour l’accès à l’éducation, à la formation
et à la santé et pour la cohésion sociale. En outre, l’effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre
inscrit dans la Stratégie nationale bas-carbone repose de manière critique sur le secteur des transports, principal
émetteur de gaz à effet de serre, avec un objectif de neutralité carbone en 2050.
Le secteur des transports terrestres de personnes est particulièrement suivi par l’Autorité
Depuis sa création, l’Autorité de la concurrence a adressé de nombreuses recommandations aux pouvoirs publics
et aux autres acteurs du transport terrestre de voyageurs, en faisant évoluer ses recommandations au fil des
changements réglementaires et en identifiant les spécificités de chacun des marchés considérés, qu’il s’agisse
du transport ferroviaire, des transports collectifs urbains, du transport routier interurbain ou encore du transport
public particulier de personnes.
Elle a ainsi analysé les enjeux concurrentiels des appels d’offres en matière de transports conventionnés, identifié
les barrières à l’entrée des marchés non conventionnés et formulé des recommandations en vue de stimuler la
concurrence dans ces deux situations de marché différentes, dans l’intérêt des voyageurs. Elle a également
souligné à plusieurs reprises l’enjeu que représentent l’accès des opérateurs aux gares routières et ferroviaires, la
gestion de celles-ci et leur rôle d’interconnexion entre modes de transport. Elle a, enfin, soutenu de manière
constante le renforcement des compétences du régulateur sectoriel.
Le nombre important d’avis rendus et les modifications du cadre juridique du secteur conduisent l’Autorité à
s’interroger sur la conformité des textes publiés et des comportements des opérateurs à ses recommandations,
sur la pertinence de celles-ci au regard de la situation actuelle des marchés concernés, et sur leur impact
économique, au moment où certains de ces marchés élargissent leur ouverture à la concurrence.
Une consultation publique sera organisée durant le 1er trimestre 2023
Conformément aux dispositions de l’article L. 462-4 du code de commerce, l’Autorité décide donc de se saisir
d’office pour avis.
Cet avis sera l’occasion pour l’Autorité, en lien avec les autorités compétentes, de dresser un bilan de ses
précédents travaux et d’adapter ou de proposer de nouvelles recommandations plus adaptées aux situations
actuelles et aux évolutions futures du secteur. Il s’agira en particulier d’aborder le secteur sous l’angle de
l’intermodalité et du développement durable, contribuant ainsi au travail engagé par l’Autorité sur l’articulation
entre le droit de la concurrence et les préoccupations environnementales.
L’Autorité de la concurrence organisera une consultation publique cet hiver avant de rendre son avis qui pourra
éventuellement être assorti de nouvelles recommandations

12) Interdictions complémentaires de circulation des véhicules de TRM pour l'année 2023.
L'arrêté complète pour l'année 2023 le dispositif général d'interdiction de circulation de ces véhicules les samedis
et veilles de jours fériés à partir de 22 heures et jusqu'à 22 heures les dimanches et jours fériés de cinq samedis
en période hivernale et sept samedis en période estivale.
En période hivernale, sur le réseau routier « Auvergne-Rhône-Alpes », les samedis 4 février, 11 février, 18 février,
25 février et 4 mars 2023 sont interdits à la circulation de 7 heures à 18 heures.
En période estivale, sur l'ensemble du réseau routier métropolitain, les samedis 15 juillet, 22 juillet, 29 juillet, 5
août, 12 août, 19 août et 26 août 2023 sont interdits à la circulation de 7 heures à 19 heures.
Vous trouverez à ce lien l'arrêté du 20 décembre 2022 relatif aux interdictions complémentaires de circulation.
12-2) Arrêté du 20 décembre 2022 relatif aux journées d'interdiction de transports en commun d'enfants par
des véhicules affectés au transport en commun de personnes pour l'année 2023
L'arrêté reconduit pour l'année 2023 l'interdiction de circulation des véhicules affectés au transport en commun
d'enfants sur l'ensemble du réseau routier métropolitain, aux dates où le trafic routier prévisionnel est le plus
important. Le transport en commun d'enfants, défini à l'article 2 de l'arrêté du 2 juillet 1982 susvisé, est interdit
sur l'ensemble du réseau routier les samedis 5 et 12 août 2023 de 00 heures à 24 heures.
Voir l’intégralité du décret

13) Lutte contre la pénurie de personnel en TRV :


Un décret n° 2022-1695 du 27 décembre 2022 a été publié ouvrant à titre expérimental la possibilité pour un
agent public d'exercer à titre accessoire une activité lucrative de conduite d'un véhicule affecté aux services de
transport scolaire ou assimilés. Voir le décret
13-2) L’autocar express, une solution pour les déplacements longs de la vie quotidienne ?
Les circulations liées aux déplacements longs de la mobilité quotidienne croissent fortement et sont désormais
majoritaires. Parmi ces déplacements, les déplacements vers le travail sont les plus dynamiques, avec une
croissance de 37 % dans la décennie 2010. La proportion d’actifs qui se déplacent à plus de 20 km vers leurs lieux
de travail est aujourd’hui de l’ordre du tiers. A lire dans la fabrique de la Cité

14) Tarification AT/MP 2023


Au JO du 28 12 2022, un Arrêté du 26 décembre 2022 fixe la tarification des risques d’accidents du travail et de
maladies professionnelles pour l’année 2023. Le taux net moyen national de cotisation est de 2,24 %.
L’arrêté s’applique aux cotisations dues au titre de l’année 2023. Vous trouverez en annexe les taux nets collectifs
applicables, qui sont par exemple de 3,74% en TRV, 5,28% en TRM ou 5,97% en déménagement. Voir sur
Legifrance.

15) Le barème de saisies sur salaire est modifié au 1er janvier 2023
Un décret du 23 décembre 2022 révise le barème des saisies et cessions des rémunérations à compter du 1er
janvier 2023. Le texte réglementaire réévalue également la somme qui s'ajoute aux seuils de rémunération
lorsque le salarié a une ou plusieurs personnes à charge.
Certaines fractions de la rémunération du salarié ne sont pas saisissables par l'employeur dans le cadre d'une
saisie sur salaire. Un décret du 23 décembre 2022 modifie à compter du 1er janvier 2023 le barème des saisies et
cessions sur salaire.
Rappelons que la fraction absolument insaisissable du salaire est égale au montant forfaitaire du RSA pour une
personne seule qui est de 598,54 euros depuis le 1er juillet 2022.
Personnes à la charge du salarié
Lorsque le salarié a une ou plusieurs personnes à charge, les seuils de rémunération sont réévalués à hauteur
d'une certaine somme fixée par décret (article R. 3252-3 du code du travail). Le décret modifie ce montant, qui
passe de 1 520 à 1 610 euros par personne à charge.
Rappelons que sont considérées comme personne à charge :
le conjoint, le partenaire lié par un Pacs ou le concubin dont les ressources personnelles sont inférieures au
montant forfaitaire du RSA pour une personne seule ;
l'enfant ouvrant droit aux prestations familiales et se trouvant à la charge effective et permanente du salarié ou
pour lequel le salarié verse une pension alimentaire ;
l'ascendant dont les ressources personnelles sont inférieures au montant forfaitaire du RSA pour une personne
seule et qui habite avec le salarié ou auquel le salarié verse une pension alimentaire.
16) Clause de mobilité au sein d'un groupe : modification du contrat de travail ou simple changement des
conditions de travail ?
La clause de mobilité par laquelle le salarié lié par contrat de travail à une société s'est engagé à accepter toute
mutation dans une autre société est nulle, même si cette société appartient au même groupe. C'est ce que
précise la Cour de cassation dans un arrêt du 14 décembre 2022.

17) Réformes des retraites et de l'assurance-chômage : la CPME prend position


Prenant le pouls des entrepreneurs par le biais d'enquêtes tous les trimestres, la CPME constate que
les entreprises sont frappées par des difficultés de recrutement sans précédent, dans tous les secteurs de
l'économie, depuis de longs mois.
Face à cela, les chefs d'entreprise ont plaidé pour un durcissement des conditions d'indemnisation de l'assurance-
chômage. Une réforme à laquelle la CPME a pris part et qui a été annoncée par le gouvernement fin 2022.
Autre piste pour enrayer la pénurie de main d'oeuvre, s'ils procèdent à des hausses de salaires, les dirigeants de
PME utilisent massivement la prime de partage de la valeur. En revanche, notre enquête de novembre 2022
établit qu'ils sont majoritairement défavorables à d'autres instruments de partage de la valeur comme le
dividende salarié.
Autre concertation majeure en cours, la réforme des retraites. La CPME a formulé des propositions pour l'emploi
des seniors, la prévention de l'usure professionnelle et elle préconise l'allongement de l'âge légal de départ à la
retraite. L'objectif ? Travailler plus, collectivement, et ne pas laisser aux générations futures la facture d'un régime
déficitaire.
Convaincue que c'est par le travail que le pays pourra créer plus d'emploi donc plus de pouvoir d'achat pour les
salariés et les moyens de financer nos régimes sociaux, la CPME fait entendre la voix des entrepreneurs au sein
de ces concertations majeures. A lire sur le site de la CPME

18) APLD au 1er janvier 2023


Un décret no 2022-1632 du 22 décembre 2022 a été publié portant modification du taux horaire minimum de
l’allocation d’activité partielle et de l’allocation d’activité partielle spécifique en cas de réduction d’activité durable
Le texte relève à 8,03 euros le taux horaire minimum de l’allocation d’activité partielle versée à l’employeur à
compter du 1er janvier 2023. Il fixe en outre à 8,92 euros le taux horaire minimum de l’allocation versée aux
employeurs qui bénéficient de l’activité partielle de longue durée et aux employeurs dont les salariés sont dans
l’impossibilité de continuer à travailler en raison de leur reconnaissance de leur qualité de personnes vulnérables
présentant un risque avéré de développer une forme grave d’infection au virus SARS-CoV-2, au titre des heures
chômées à compter du 1er janvier 2023.
Au JO du 28 12 2022, a été publié le décret no 2022-1665 du 27 décembre 2022 relatif à l’activité partielle et au
dispositif spécifique d’activité partielle en cas de réduction d’activité durable (APLD).
Entrée en vigueur: le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication, à l’exception des dispositions relatives
au plancher du taux horaire de l’indemnité prévu au 3o de son article 1er, qui entrent en vigueur le 1er janvier
2023, et des celles relatives au renouvellement de l’autorisation d’activité partielle en cas de réduction d’activité
durable prévues aux 1o, 3o et 4o de son article 2, qui sont applicables aux autorisations portant sur une période
dont le début est fixé au 1er février 2023.
Le texte procède à des clarifications et simplifications des procédures de reversement des trop-perçus en matière
d’activité partielle et d’activité partielle spécifique en cas de réduction durable d’activité et de renouvellement
des autorisations d’activité partielle spécifique en cas de réduction durable d’activité.
Il fixe également pour les salariés à temps partiel et les salariés des entreprises de travail temporaire, à
l’exception de ceux bénéficiant d’un contrat à durée indéterminée intérimaire, un plancher d’indemnité
correspondant au salaire minimum interprofessionnel de croissance horaire brut.
19) Assemblée nationale - Délivrance de reçu lors de recharge aux bornes électriques ?
Le déploiement d'infrastructures de recharge est un point clé du développement de la mobilité électrique qui
participe à la transition écologique.
Les objectifs du « plan automobile » prévoient notamment la construction d'au moins 100 000 points de recharge
ouverts au public. Nos concitoyens sont favorables à cette évolution puisque l'on note en 2020 et 2021 une
augmentation de l'immatriculation des véhicules électriques, pour les véhicules particuliers et professionnels, de
respectivement 136 % et 46 %.
La bonne information des consommateurs sur les prix et les caractéristiques des produits et services, fait l'objet
d'une attention particulière des services de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la
répression des fraudes (DGCCRF). En matière de remise de note au consommateur dans le cadre d'un acte
d'achat, les obligations générales sont régies par l'arrêté n° 83-50/A du 3 octobre 1983 , relatif à la publicité des
prix de tous les services, pris en application de l'article L. 112-1 du code de la consommation. Il prévoit qu'une
note est obligatoirement remise au consommateur pour toute prestation de services supérieure ou égale à 25 €.
Cette note doit préciser notamment la date de rédaction, le nom et adresse du prestataire et le décompte détaillé
en quantité et prix. Cette obligation s'applique à toute prestation de service. La recharge des véhicules sur les
bornes de recharges ouvertes au public ne fait pas exception.
Le décret n° 2017-26 du 12 janvier 2017, relatif aux infrastructures de recharge pour véhicules électriques, et
portant diverses mesures de transposition de la directive 2014/94/UE du Parlement européen et du Conseil du 22
octobre 2014 sur le déploiement d'une infrastructure pour carburants alternatifs, avait prévu que, sur chaque
station de recharge ouverte au public, les caractéristiques et le prix du service de recharge soient indiquées selon
des modalités fixées par arrêté du ministre chargé de l'économie, en application de l'article L. 112-1 du code de la
consommation.
Des consultations ont alors été menées auprès des acteurs du secteur afin d'identifier l'affichage le plus pertinent
en termes d'unités de mesure, dans le cadre des contraintes imposées, d'une part, en termes de métrologie
compte tenu de la technologie disponible, et d'autre part, de la nécessité de contenir les coûts des installations
afin d'encourager le développement d'un réseau de stations suffisamment dense.
Ces travaux ont abouti, fin 2020, à un projet d'arrêté consensuel prévoyant une obligation d'affichage du prix en
€/kW/H. Cependant, la Commission européenne a annoncé, début 2021, qu'elle travaillait sur un nouveau projet
de règlement européen sur les infrastructures pour carburants alternatifs (AFIR).
Ce projet a été présenté le 14 juillet 2021. Ce futur règlement remplacera la directive 2014/94/UE précitée dont il
révise les orientations afin de les mettre en cohérence avec la nouvelle ambition climatique européenne. Il
précise, pour les installations de recharge électrique et d'alimentation hydrogène accessibles au public, les
obligations d'information à destination des utilisateurs, notamment les exigences relatives aux options de
paiement, à la transparence des prix (en laissant le choix ouvert entre plusieurs options, soit €/session, €/kWh et
€/minute) et à la non-discrimination entre usagers. L'adoption de ce règlement est prévue pour l'hiver 2022.
Assemblée Nationale - R.M. N° 656 - 2022-11-29

20) Le gouvernement muscle ses actions pour réduire la pollution de l'air


Comme annoncé dans notre Newsletter du 23 décembre dernier, le nouveau PREPA (plan national de réduction
des émissions de polluants atmosphériques) a été publié au journal officiel. Le PREPA définit les actions à mettre
en œuvre pour atteindre les objectifs nationaux de réduction des émissions de certains polluants atmosphériques
(SO2, NOx, COVNM, NH3, PM2,5) pour les années 2025 et 2030.
Le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a publié ses nouvelles mesures 2022-
2025 visant les secteurs de l'industrie, les transports, l'agriculture et le tertiaire pour réduire la pollution
atmosphérique en France et ainsi respecter les exigences au niveau européen. "Malgré des progrès au cours de
ces 20 dernières années, la pollution de l'air continue à être un problème de santé publique majeur, en particulier
dans les zones fortement urbanisées, en causant près de 50.000 morts chaque année", a reconnu le ministre
Christophe Béchu.
"Ce nouveau plan national de réduction des émissions de polluants atmosphérique est le fruit d'un long travail
de concertation", a-t-il ajouté. La mise en œuvre de certaines mesures du plan a commencé en 2022.
Pour les transports, la priorité restera "l'utilisation des véhicules les moins polluants, notamment à travers les
aides à la conversion et la mise en place de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) dans les agglomérations de
plus de 150 000 habitants". "Les contrôles des émissions des véhicules" seront également renforcés, selon la
même source. A lire dans la Provence et voir le texte au Journal Officiel et Le gouvernement muscle ses actions
pour réduire la pollution de l'air | La Provence
Nous n’avons pas le sentiment d’avoir vraiment « bénéficié d’un long travail de concertation », comme cela avait
pourtant été le cas dans celui qui nous avait été présenté en 2015 !
A moins que le gouvernement en ait assez de se prendre des amendes pour « inaction climatique », ou que la
concertation avec la profession ne consiste à coller des post-it sur un tableau et à faire des « préconisations et
recommandations avec des citoyens (souvent pour la plupart cyclistes et écologistes… ou alors il s’agit des suites
de la présentation de la Réunion groupe de travail transport du PPA du 12 mai 2021 ou de la consultation
publique qui était ouverte du 27 septembre au 18 octobre 2022 sur le projet d’arrêté du plan national de
réduction des émissions de polluants atmosphériques
Le projet définit des actions pour réduire les émissions d’oxydes d’azote (NOx), de dioxyde de soufre (SO2), de
particules fines (PM2,5) et pour améliorer la qualité de l’air pour les quatre prochaines années : maintenir la
prime à la conversion pour les vélos, subventionner le covoiturage, investir dans les transports en commun,
moderniser le réseau ferroviaire, mettre en place le contrôle automatisé des zones à faibles émissions…

21) Perte du permis de conduire : est-ce que je peux conduire si j'ai perdu mon permis ?
Vous avez perdu votre permis de conduire français et vous ne savez pas quelle est la démarche à faire ? Si vous
l'avez perdu en France, la déclaration de perte et la demande d'un nouveau permis se font en ligne sur le site de
l'ANTS : Vous pouvez alors télécharger une attestation de perte dans votre espace personnel ANTS. Cette
attestation est valable 2 mois. Elle vous permet de conduire en attendant l'envoi de votre nouveau permis ou de
votre duplicata : Double, copie d'un document ou d'un acte.
ANTS : Agence nationale des titres sécurisés. Si vous l'avez perdu en Europe ou dans un autre pays, la démarche
varie si vous y vivez ou si vous y faites du tourisme. Retrouvez comment faire selon la situation où vous vous
trouvez sur le site Service Public

22) Progression des véhicules électriques : les bonus renforcés par le plan de relance n’expliquent pas tout
C’est l’un des enseignements du deuxième rapport du comité d’évaluation de France Relance, publié le
20 décembre. « La part des véhicules électriques et des hybrides rechargeables dans les ventes de véhicules neufs
en France a fortement augmenté en 2020 et 2021 » (2,8 % des ventes en 2019, 10,8 % en 2020, 18 % en 2021),
note ce comité dont le secrétariat est assuré par France Stratégie et l’Inspection générale des finances. Il est
« toutefois prématuré d’attribuer [cette hausse] aux mesures du plan de relance », notamment le renforcement
du bonus automobile de 1 000 euros, explique-t-il. Car un tel dynamisme est également constaté dans d’autres
pays européens où le bonus n’a pas forcément augmenté (voire a diminué, comme au Royaume-Uni). La
progression a par ailleurs débuté dès le début de l’année 2020, avant même la hausse du bonus, et elle s’est
maintenue après l’été 2021, lorsqu’il a baissé. Le comité souligne que le coût n’est donc pas le seul critère de
choix des ménages. Les « anticipations de prix de l’électricité et de l’essence » peuvent jouer, ainsi que « la
disponibilité des recharges ». L’objectif de 100 000 points de recharge n’est néanmoins toujours pas atteint fin
2022 (77 000 points au 1ᵉʳ décembre).

23) Réunions « one to one » dans les locaux de l’OTRE IDF (Rappel)
Comme annoncé lors de nos précédentes éditions, L’OTRE Ile-de-France organise des rencontres avec les
professionnels du droit pour ses adhérents. Ces réunions seront organisées tous les 3èmes jeudis du mois dans
les locaux de l’OTRE IDF – 75 avenue de Saint Mandé PARIS 12ème. Le cas échéant ces réunions pourront se faire
au sein de leurs locaux Rue Clisson (sous réserves de la disponibilité de leurs salles)
Le format de ces réunions est une consultation individuelle gratuite de 30 à 45 Minutes, au profit des adhérents
de l’OTRE IDF et eux seuls. Les thématiques abordées lors de ces réunions porteront sur les domaines suivants (ci-
dessous liste non exhaustive donnée à titre d’exemple) :
1. Le contentieux (animé par un avocat du cabinet ORVA) :
2. Le Droit social (animé par nos juristes en droit social)
3.Les Ressources Humaines (animé par un consultant de notre société ACTIFORCES)
4. En matière de paie
Les dates prévues et les domaines proposés :
le 19 janvier 2023 (Contentieux), le 16 février 2023 (Processus Paie), le 16 mars 2023 (Droit social),
le 25 mai 2023 (Ressources Humaines), le 15 juin 2023 (Droit social).
Une matinale le 28 février 2023 dans les locaux d’ORCOM PARIS
Voir la note complète avec les dates, contenu et calendrier… et INSCRIVEZ VOUS ICI en choisissant votre créneau
horaire pour choisir l’une des 4 sessions de consultation d’avocat

24) En bref, ou vu dans la presse


L’Info DEM N°74 de décembre 2022 est paru, à retrouver sur le site de l’OTRE

Des plans sociaux menacent 127.000 emplois en Île-de-France


De plus en plus d'entreprises d'Île-de-France se retrouvent en difficulté du fait de l'inflation et de l'explosion des
prix de l'énergie. La situation devrait empirer début 2023, s'alarme la chambre de commerce et d’industrie
francilienne.
Au tribunal de commerce de Paris, point de pause pendant les fêtes de fin d'année 2022. Entre la hausse des prix
de l'énergie, l'inflation, et le remboursement des aides Covid, la pression monte au sein de nombreuses
entreprises franciliennes, alerte la chambre de commerce et d’industrie d’Île-de-France (CCI), dans une étude
parue en ce mois de décembre, dont Le Parisien se fait l'écho ce lundi 26 décembre. Les chiffres ne sont pas bons
en cette fin d'année. En douze mois, le nombre de procédures collectives (c'est-à-dire de sauvegarde, de
redressement et de liquidation judiciaires) a augmenté de 32%, avec une accélération du rythme ces dernières
semaines. Mais ce chiffre est à relativiser. "Nous ne sommes pas encore revenus au niveau de fin 2019, avant le
Covid", souligne Aruna Soogrim, responsable de l’Observatoire consulaire des entreprises en difficulté (OCED) à la
CCI, interrogée par le quotidien. A lire dans Capital

Mobilité urbaine : Les premières pistes de répartition des 100 millions d’euros octroyés aux autorités
organisatrices de mobilité
Une réunion de travail entre les associations d’élus (France urbaine, Gart, Intercommunalités de France) et l’État
s’est tenue le 21 décembre pour définir la méthode de répartition de cette aide promise par le ministre des
Transports, Clément Beaune, le 6 décembre. Selon un communiqué de France Urbaine, 80 % de l’enveloppe sera
octroyée en fonction des surcoûts énergétiques rencontrés par les autorités organisatrices de mobilité (AOM). Les
collectivités faisant circuler des véhicules fonctionnant au gaz et à l’électricité sont les premières concernées. Les
20 % restants seront distribués en fonction des augmentations de charges de personnel. Ce ratio s’appliquera
pour chaque collectivité. Les modalités de répartition entre AOM n’ont cependant pas encore été discutées,
précise France Urbaine, qui préconise qu’elles y soient toutes éligibles. Contacté par Contexte, le Gart estime que
le dispositif ne sera finalisé que début janvier 2023.

La loi sur l’assurance chômage promulguée au Journal officiel


Après avoir été examinée par le Conseil constitutionnel à la suite d’un recours des députés LFI, la loi assurance
chômage a été publiée le 22 décembre. Un accord avait été trouvé en commission mixte paritaire le 9 novembre.
Le texte vise notamment à prolonger le dispositif de modulation des contributions chômage en fonction du taux
de contrats courts dans l’entreprise, ce qui est fortement contesté par le secteur routier.
Transports : le métro du Grand Paris ne sera pas achevé en 2030
Les lignes sont découpées en plusieurs lots, avec chacun un calendrier. L’ouverture complète de la ligne circulaire,
prévue en 2030, aura au moins quelques mois, voire un an de retard. LE PARISIEN

Le pétrole revient à son plus haut au niveau depuis près de trois semaines
Vendredi 23 décembre 2022, les cours du pétrole sont remontés. À l'origine de cette hausse ? La menace de la
Russie de réduire sa production du pétrole.
Les cours du pétrole ont bondi vendredi, stimulés par la menace de la Russie de réduire sa production de pétrole,
à laquelle se sont ajoutées des perturbations liées à un tempête hivernale aux Etats-Unis. Le prix du baril de Brent
de la mer du Nord pour livraison en février a pris 3,63%, pour clôturer à 83,92 dollars. Quant au baril (WTI)
américain, avec échéance en février également, il a grimpé de 2,67%, à 79,56 dollars. Les deux variétés de
référence ont atteint, en séance, leur plus haut niveau depuis près de trois semaines. A lire dans Capital

L’inflation pourrait faire de la résistance


Les hausses de prix vont ralentir l’année prochaine mais le reflux pourrait s’avérer plus lent qu’espéré. LE FIGARO

SNCF : un gouffre à près de vingt milliards d’euros pour le contribuable en 2021


La SNCF est à l’image de beaucoup de services publics aujourd’hui : elle coûte de plus en plus cher pour une
qualité de service de plus en plus dégradée. Les contribuables ont réglé une facture de 18,5 milliards d’euros pour
le transporteur ferroviaire l’année dernière. Avant même d’avoir acheté leur premier billet ! Un budget
gargantuesque, équivalent à l’ensemble des moyens alloués à la mission cohésion des territoires, qui regroupe le
logement, l’insertion et l’hébergement des personnes vulnérables, l’aménagement des territoires et la rénovation
énergétique pour tout l’hexagone. La SNCF pourrait être le septième poste budgétaire de l’État. L’OPINION

Contrats précaires : les effets indésirables du « bonus-malus » du gouvernement


Une étude de l'Unédic dresse un premier état des lieux de l'application du dispositif de bonus-malus censé
décourager les employeurs d'utiliser des contrats courts. LES ECHOS

«C'est moins anxiogène» : ces artisans qui font le choix de se déplacer en vélo-cargo
Électricien, paysagiste, rémouleur... Certains microentrepreneurs choisissent ce vélo multitâche pour effectuer
leurs trajets professionnels.
Les mollets comme carburant de leurs entreprises ! C'est le choix de ces entrepreneurs qui se rendent chez leurs
clients, au quotidien, à vélo-cargo. Une solution économique et écologique à l'heure où il n'est pas toujours aisé
de se déplacer en voiture en ville. A lire dans le Figaro

CEREMA - Mobilité Urbaine 2022 : les actes de journées d'échanges


Les Journées d’Échanges sur la Mobilité Urbaine organisées par le Cerema en partenariat avec la Fédération
nationale des agences d'urbanisme (Fnau), se sont déroulées en distanciel, les 17 et 18 octobre 2022, avec une
grande diversité d'acteurs du domaine (collectivités locales, agences d'urbanisme, services de l'État, bureaux
d'études, laboratoires de recherche, opérateurs...).
Cette session est consacrée à un ensemble de travaux exploitant des données "historiques" d’une part, qui
permettent de bien illustrer la décennie passée mais aussi de remettre les enjeux de la mobilité au sein du cadre
plus global de la question climatique.
Sommaire
- Comparer dans l’espace et dans le temps : la pertinence confirmée des "données historiques"
- D’un territoire à l’autre, le besoin de données "sur mesure"
- Les journées d'échanges sur la mobilité urbaine 2022 : les actes de la première journée : Dossier complet
Le plan de relance se rapproche de ses objectifs économiques
Sur un montant total de 100 milliards d'euros, 89 milliards avaient déjà été engagés fin août 2022, dont
62 milliards réellement décaissés, selon France Stratégie, qui présentait ce mardi le deuxième rapport du comité
d'évaluation. LES ECHOS

Prix des carburants : à quoi s’attendre après la fin de la remise le 31 décembre ?


Alors que les prix de l’essence se stabilisent, la remise à la pompe mise en place depuis avril 2022 par le
gouvernement prendra fin le 31 décembre. Malgré l’arrêt de la remise, les prix devraient rester stable dans les
prochaines semaines à lire dans Capital

France Stratégie - Comité d'évaluation du plan France Relance - Deuxième rapport


Le premier rapport, publié à l’automne 2021 , se concentrait sur l’analyse macroéconomique du plan de relance
dans une perspective européenne, ainsi que sur une première évaluation in itinere de cinq mesures.
Le comité concluait dans son avis que « l’objectif de court terme est en passe d’être atteint, mais la contribution
spécifique de France Relance ne peut être estimée à ce stade ».
Cette année, l’analyse a été étendue à la rénovation énergétique des bâtiments des collectivités locales, le
soutien aux véhicules propres, le plan protéines végétales, le soutien à l’hydrogène décarboné, la décarbonation
de l’industrie, la baisse des impôts de production, le soutien aux fonds propres des entreprises, l’activité partielle
de longue durée (APLD) et le FNE-formation.
Téléchargez le deuxième rapport du comité d'évaluation du plan france relance

Métropolitiques - Mieux gérer la voirie : les apports d’un référentiel spatial partagé
La voirie occupe une surface considérable en France, mais sa gestion, voire sa définition varient selon les
territoires et leurs institutions.
La voirie est souvent oubliée, tant par les usagers que par les professionnels. Elle réapparaît cependant lors
d’incidents liés à la circulation ou à son mauvais entretien. Ainsi, le plus souvent, la voirie se rappelle à nous dans
son rôle de support des mobilités et d’ouvrage participant à la sécurité des riverains ou à l’aménagement de la
ville.
Il convient pour cela de s’interroger sur plusieurs points : qu’est-ce réellement que la voirie ? Comment la
représenter spatialement ? Comment la décrire techniquement ? Nous proposons de traiter ces problématiques
sous l’angle de la cogestion de la voirie et des réseaux techniques enterrés. Article complet

Ministère - Le budget 2023 est un budget sans précédent pour la transition écologique
Doté de plus 41 Md€ dans la loi de finances initiale pour 2023 adoptée par le Parlement, le ministère de la
Transition écologique et de la Cohésion des territoires voit son budget atteindre un niveau inédit.
Ce budget 2023 amorce la hausse de nos moyens (+9 %) avant la déclinaison de notre feuille de route en matière
de planification écologique dans le cadre de « France nation verte ».
Le budget du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires permettra de :
- Accélérer la transition écologique dans les territoires
- Investir dans les transports
- Poursuivre la rénovation énergétique des logements
- Sanctuariser les moyens des agences de l’eau
- Renforcer l’économie circulaire,
- Financer la stratégie nationale pour la biodiversité
Le budget 2023 garantit la cohésion de nos territoires en accompagnant les collectivités territoriales dans le
contexte de hausse des prix de l’énergie.
Après plus de vingt années de baisse, le budget pour 2023 marque la fin des suppressions de poste pour le
ministère, et sur toute la durée du quinquennat. Communiqué complet
RAC - Réussir la transition écologique - Le vrai plan d’investissement dans les infrastructures de transport
Quelques jours après les annonces du Président Emmanuel Macron sur le déploiement de dix RER métropolitains
et alors que le Comité d’orientation des infrastructures (COI) remettra très prochainement son rapport afin
d’éclairer les futurs choix politiques d’investissement du Gouvernement, le Réseau Action Climat publie sa propre
proposition de plan d’investissement dans les infrastructures de transport afin de réussir la transition écologique.
Les choix politiques qui seront faits par le Gouvernement feront office de test de crédibilité de la planification
écologique mise en avant depuis le début de ce nouveau quinquennat. Ils seront décisifs et conditionneront la
manière dont nous nous déplacerons au cours des prochaines décennies.
Consultez Le vrai plan d’investissement dans les infrastructures de transport pour réussir la transition écologique
et voir la note complète.

Le Cilog lance une nouvelle stratégie nationale logistique tournée autour de la durabilité
Le 12 décembre 2022, le Comité interministériel de la logistique réunissait tous les représentants de la filière
autour de Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, Roland Lescure, ministre délégué chargé de
l'Industrie, et Anne-Marie Idrac, présidente de France Logistique, pour un tour d'horizon des travaux réalisés et
une présentation des objectifs de la nouvelle Stratégie nationale logistique. A lire dans Voxlog

Excès de vitesse, stationnement... voici les infractions routières les plus verbalisées en 2021
Selon les chiffres de l'ONISR, les infractions routières sont reparties à la hausse en 2021, flirtant avec les records
de 2017. Parmi les infractions les plus sanctionnées : les excès de vitesse et les stationnements non payés ou
gênants.
L'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) a publié, le 12 décembre 2022, le bilan des
infractions relevées par les forces de l'ordre en 2021. Après trois années de baisse, en raison de la crise des Gilets
jaunes et de la pandémie, les infractions routières sont reparties à la hausse, pour atteindre les records de 2017.
Pas moins de 39 millions de contraventions ont été dressées, rapporte à lire dans Capital

Les USA interdisent les véhicules à moteur thermique mais épargnent les camions
Après la Californie, c’est au tour de l’Etat de New York de décider d’interdire la vente de véhicules de passagers
neufs à émissions polluantes d’ici 2035. Mais la loi qui devrait être prochainement validée épargne formellement
les véhicules lourds de marchandises.
Elle peut désormais passer à l’étape suivante et a demandé à ses services de préparer les textes adéquats, avec
notamment des objectifs intermédiaires pour 2026 (35% des ventes) et 2030 (68% des ventes) avant d’atteindre
100% des ventes en 2035. À cette date,
D’ici 2035, toutes les citadines, berlines, SUV et pick-up transportant des passagers devront être à «zéro
émission», soit des véhicules électriques, hybrides rechargeables ou à hydrogène, les véhicules à essence et
diesel état désormais interdits.
Les utilitaires et les poids lourds acheminant du fret sont exclus de l’interdiction de circuler. En revanche, les VUL
devront demander des dérogations. Les sociétés de livraisons d’e-Commerce ont demandé que soit revu le texte
de loi. A lire dans TRM 24

Geodis relocalise dans Paris sa flotte de livraison et d’enlèvement


Profitant de la possession d’un immeuble industriel à Paris, boulevard Ney dans le 18e arrondissement, Geodis y
a rapatrié sa flotte de distribution et de livraison express. A lire sur Flotauto.com

En 2022, la SNCF devrait exploser son record de bénéfices


La SNCF devrait engranger un profit de 2,2 milliards d'euros, porté par un été exceptionnel avec pas moins de 14
millions de billets longue distance vendus en juillet et août. Une large partie de ses bénéfices devrait être allouée
à la modernisation du réseau ferroviaire et à la facture d'électricité qui pourrait tripler.
Selon Le Parisien, la SNCF va réaliser une année 2022 exceptionnelle avec un profit de 2,2 milliards d'euros. Le
précédent record, 1,5 milliard d'euros, qui date de 2017, est explosé. Avec la vente d'Akiem, une filiale de la SNCF,
spécialisée dans la location de locomotives, le résultat pourrait être encore plus important avec « une centaine de
millions d'euros » supplémentaire. A lire dans la Tribune, dans le Parisien ou sur France Info TV

VTC : le tarif minimum d’une course passera à 9 euros en 2023


Plates-formes et syndicats de chauffeurs vont signer un accord, pour instaurer un tarif minimum à 7,65 euros nets
dans la poche des chauffeurs, sans compter les commissions des plates-formes. A lire dans le Parisien

Prendre le camion plutôt que le train ! En Saône-et-Loire, une entreprise propose une aide inédite pour les
voyageurs sans solution face à la grève SNCF
Avec la grève SNCF débutée le 22 décembre 2022, de nombreux usagers étaient sans solution pour se rendre
dans leur famille pour Noël. Face à cette situation, en Saône-et-Loire, l'entreprise Transports Prudent décide
d'emmener des personnes en camion jusqu'à leur destination. A lire sur Francetvinfo.

Les micro-hubs : livrer en coeur de ville grâce aux places de stationnement


La logistique urbaine, c’est de l’immobilier, des mobilités, et de plus en plus les deux à la fois ! Avec les micro-
hubs, Sogaris et la Ville de Paris expérimentent et s’engagent encore un peu plus dans la recherche de solutions
innovantes et hybrides pour permettre aux professionnels de la livraison d’accomplir leur mission, tout en
limitant leurs impacts sur la ville. Les micro-hubs - Logistique urbaine innovante - Sogaris

Le platooning peut-il tenir ses promesses ?


Le projet européen ENSEMBLE a élaboré un protocole de communication approuvé par tous les principaux
constructeurs européens de poids lourds pour faire circuler en pelotons des convois routiers multimarques.
Alliant tests sur simulateurs, démonstrations sur pistes, et expérimentations en conditions réelles, le projet
explore l’effet du platooning sur la circulation, la sécurité routière, la rentabilité des entreprises et les émissions
de gaz à effet de serre. Dans le cadre du Lab Transport, nous vous proposons d'analyser les résultats de ce projet.
Confirment-ils les bénéfices du platooning ? A quelles conditions pourrait-il être homologué et quelles seraient
les prochaines étapes à franchir ? à lire sur le site de l’AFT

Sept conseils pour rendre la livraison plus durable


Ship from store, flotte de véhicules verts, sensibilisation du consommateur… Des solutions simples existent pour
réduire les émissions carbone lors de la livraison en B2C.
La livraison durable peine encore à tirer son épingle du jeu. Il faut dire qu'Amazon a massivement investi dans
la logistique et placé la barre des attentes des consommateurs haute en termes de livraison. "Dans les critères de
livraison, la durabilité arrive encore derrière le moins cher et le plus rapide, pointe d'emblée Alexandre Vienney,
le directeur distribution de bp2r, un cabinet de conseil en optimisation du transport de marchandises.
Le distributeur ne sait pas sensibiliser le client et va donc réduire sa marge ou vendre à perte. Aujourd'hui, les
distributeurs prennent sur eux et cette façon de faire n'est pas viable à long terme." A lire dans le journal du Net

La livraison de courses entre particuliers, un marché plus prometteur qu'il n'y paraît
Le drive n'est pas la seule solution e-commerce pour la grande distribution en France. Des start-up de livraison à
domicile se partagent déjà un marché tout juste en devenir.
Coincée entre le drive et le quick commerce, la livraison à domicile par des particuliers fait office de parent
pauvre. Alors que le drive est particulièrement bien implanté en France, la livraison de courses à domicile par un
particulier et depuis un supermarché n'est pas développée dans l'Hexagone. "Le marché français est vraiment
particulier car le drive y est très présent et un peu seul au monde", note Anaïs Jollivet, principal chez Verlinvest.
Ce fonds a investi en 2021 dans Everli, une solution de livraison de courses à domicile par des auto-
entrepreneurs. A lire et à surveiller dans le Journal du Net
Transport de marchandises : la Seine, une voie d'avenir
L'entreprise Ikea livre ses clients parisiens à domicile par bateau et par véhicules électriques. Une innovation
soutenue par la Ville de Paris qui s'est dotée d'une stratégie de logistique urbaine et encourage la voie fluviale.
Avec des objectifs multiples : désengorger le cœur de ville, limiter l'empreinte carbone, favoriser le commerce
local et simplifier la vie du consommateur. A lire… sur le site de la Ville de Paris !

Recruter en transport et logistique : les canaux pour développer la marque employeur


Plus d’un tiers des établissements de la branche transport et logistique misent sur la « marque employeur », à
travers au moins une action, pour pallier leurs difficultés de recrutement.
C’est ce que révèle l’enquête de l’OPTL 2022, après avoir interrogé 2.607 établissements dont 1.267
établissements rencontrant des difficultés de recrutement. La marque employeur est définie par Pôle Emploi
comme « l’ensemble des problématiques d’image de marque liées à la gestion des ressources humaines et au
recrutement d’une entreprise ». Cette marque employeur se déploie selon trois axes : faire découvrir son
entreprise, optimiser ses recrutements et fidéliser ses salariés.
Le réseau et le bouche-à-oreille restent néanmoins les moyens de recrutement privilégiés de la branche transport
et logistique : plus de 3 établissements sur 5 déclarent avoir utilisé leur réseau pour réaliser un recrutement. Ce
vecteur est même mobilisé par 58% des établissements du transport de marchandises. A lire dans Stratégie
Logistique

Les TPE-PME ont augmenté les salaires de 3,10 % au 1er semestre 2022
« Face aux pressions inflationnistes, les TPE/PME ont très majoritairement décidé de soutenir le pouvoir d’achat
de leurs salariés en augmentant les salaires et ce, quel que soit leur secteur d’activité, leur région d’activité ou le
statut de leurs salariés ». C’est ce qui ressort d’une étude analysant l’évolution des salaires de 433 684 salariés de
TPE/PME à laquelle a contribué ORCOM qui fait partie du Cercle Perspectives, à l’initiative de l’enquête menée
avec l’institut d’études Init. A lire sur le site de notre partenaire ORCOM

« Le risque de conflit social tient plus à l'inflation qu'à la réforme des retraites »
. Rémi Bourguignon est chercheur et enseignant à l'IAE Paris Est, Université Paris Est-Créteil. Il est un fin
connaisseur des syndicats et des conflits sociaux. Pour lui, en 2023, s'il y a des tensions, elles seront
essentiellement provoquées par l'inflation qui va continuer à rogner le pouvoir d'achat des Français. La réforme
des retraites, même avec un décalage de l'âge à 65 ans, est finalement attendue. Il y a comme une lassitude des
Français sur ce sujet. A lire dans la Tribune

Transferts de routes aux départements et métropoles : les modalités de calcul du droit à compensation définies
par décret
Ce texte, paru le 30 décembre 2022 en application de la loi de décentralisation 4D, prévoit notamment que « la
période prise en compte pour le calcul des charges de fonctionnement [qui doivent être compensées par l’État en
cas de transfert de route à un département ou une métropole] est fixée aux trois dernières années précédant le
transfert de compétences ». Pour les charges d’investissement, les cinq dernières années sont prises en compte.

L’indemnité carburant pour travailleurs de 100 euros disponible à compter du 16 janvier


Un décret publié au Journal officiel ce 4 janvier crée l’indemnité carburant de 100 euros qui avait
été annoncée par le gouvernement en fin d’année dernière. Elle est destinée aux travailleurs modestes utilisant
un véhicule à des fins professionnelles (ce qui inclut les trajets domicile-travail). En plus des voitures, sont
éligibles les deux-roues et les véhicules électriques. En revanche, les quads, poids lourds, véhicules agricoles et
voitures de fonction sont exclus. Les demandes seront à faire entre le 16 janvier 2023 et le 28 février 2023.
Mobilité urbaine : 250 élus franciliens demandent le report de l’ouverture à la concurrence en Île-de-France
Les signataires sont issus de la gauche francilienne. On y trouve entre autres la maire de Paris, Anne Hidalgo, la
présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée, Mathilde Panot, ou encore le président du département
de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel. Dans cette tribune adressée à Élisabeth Borne et parue dans Le Monde
le 2 janvier, ils critiquent en particulier l’ouverture à la concurrence du réseau de bus. Craignant des conditions
sociales dégradées, ils considèrent que les procédures en cours et à venir « affectent gravement la qualité de
service et la sécurité des usagers », alors que la pénurie de chauffeurs se fait sentir depuis quelques semaines. De
plus, l’ouverture à la concurrence et ses conséquences « coïncident avec l’organisation des Jeux olympiques et
paralympiques de Paris 2024 », s’inquiètent-ils. Ils appellent donc à la suspension immédiate des décrets
d’application, dans l’attente d’une modification de la loi d’orientation des mobilités, qui a prévu cette ouverture à
la concurrence. Les élus demandent aussi à être reçus à Matignon pour discuter du financement des transports
publics franciliens et souhaitent la présence de l’État le 23 janvier, lors de la conférence de
financement organisée par Île-de-France Mobilités.

Énergie : les entreprises pourront reporter impôts et cotisations sociales, annonce Borne
La Première ministre a également demandé que les entreprises en difficulté, notamment les boulangers, puissent
demander un étalement de leur facture énergétique afin de ne pas être étranglées par les charges. LE PARISIEN

Carburant : les demandes pour recevoir l'indemnité de 100 euros ouvertes le 16 janvier
L'indemnité carburant de 100 euros, remplaçant la ristourne générale qui a pris fin le 31 décembre, pourra être
demandée à partir du 16 janvier sur le site impots.gouv.fr. Les travailleurs les plus modestes sont éligibles, soit 10
millions de personnes. A lire dans la Tribune

PGE résilience : la loi de finances 2023 a prolongé la garantie de l’État, permettant la poursuite de l’octroi des
PGE résilience. Cet arrêté vient modifier le texte d’application en portant la date d’octroi jusqu’au 31 décembre
2023. Arrêté du 30 décembre 2022 portant modification de l'arrêté du 23 mars 2020 accordant la garantie de
l'Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement en application de l'article 6 de la loi n° 2020-289 de
finances rectificative pour 2020

Inflation : ce qui attend l'économie française


En décembre, la hausse des prix a ralenti à 5,9 % sur un an, selon l'Insee. Mais un pic reste anticipé en janvier et
février. Après l'énergie, ce sont les hausses des salaires qui vont alimenter l'inflation en 2023. A lire dans les Echos

Amazon va supprimer 18.000 postes, y compris en Europe


Le groupe américain a revu à la hausse ses estimations de réduction de la masse salariale et annoncé le plan de
suppression de postes le plus important de son histoire. Comme d'autres géants de la tech, Amazon se trouve
dans une zone de turbulences économiques. LES ECHOS

Pourquoi les factures de gaz augmentent...alors que les prix chutent


Alors que les prix du gaz dégringolent depuis trois semaines sur les bourses d’échange européennes, les factures
des consommateurs français, elles, augmentent. Et pour cause, depuis plus d’un an, les prix payés par les clients
résidentiels n’ont plus grand-chose à voir avec l’état réel du marché. Et cela ne devrait pas changer de sitôt,
même en cas d'accalmie prolongée. Explications dans la Tribune

Compte rendu du séminaire de l'observation de la logistique du 23 novembre 2022


Mercredi 23 novembre 2022 se tenait à Paris, à la tour Séquoia, un séminaire sur l'observation de l'activité
logistique. Pour faire suite à cet événement, organisé conjointement par la DGE, la DGITM et l'Université Gustave
Eiffel, vous trouverez en pièce jointe de ce mail le compte rendu détaillé de ce dernier.
Les différents supports de présentation qui avaient fait l'objet d'une diffusion lors du séminaire sont disponibles
au téléchargement sur le lien suivant : Télécharger les différentes présentations. La première version de la
maquette du tableau de bord national de la logistique est également disponible au téléchargement sur le lien
suivant : Télécharger la maquette du tableau de bord national de la logistique.

Forum au Salon Hyvolution - 1er février - 11h40 - Paris-Porte de Versailles


Lancée en 2018 par le Ministère de la Transition écologique, la notion d’écosystèmes territoriaux hydrogène s’est
frayé un chemin parmi les professionnels et les nouveaux acteurs du secteur. En parallèle, la Région Île-de-France
a adopté en 2020 un Plan de relance pour la reconstruction écologique de l'Île-de-France, qui prévoit notamment
de "Mettre en place 3 à 4 unités de production d’hydrogène vert, de grande capacité en Île-de-France, le long de
l’axe Seine pour servir les besoins fluviaux, routiers et industriels de la Région".
Pour accompagner les orientations stratégiques régionales, l’AREC, qui anime Le Club Hydrogène Île-de-France, a
réalisé une étude pour identifier et analyser les écosystèmes territoriaux hydrogène potentiels sur le territoire
francilien. Ont ainsi été repérés et cartographiés des territoires à fort potentiel d’implantation d’écosystèmes
territoriaux hydrogène en intégrant à la fois la vision de l’ADEME, qui pilote les appels à projets nationaux «
écosystèmes territoriaux hydrogène », et les spécificités territoriales franciliennes.
Après un rappel des éléments forts de la stratégie hydrogène de la Région Île-de-France, ce forum sera l’occasion
de présenter les principaux enseignements de cette étude et d’illustrer concrètement cette notion à travers le
retour d’expérience de Vallée Sud Hydrogène. En savoir plus ici

Jeux olympiques : Faute de candidats, Île-de-France mobilités repart à la chasse aux volontaires pour assurer le
transport officiel aux JO 2024
Ce nouvel appel à candidatures, lancé le 21 décembre et ouvert jusqu’au 20 janvier, doit permettre de trouver les
opérateurs qui offriront une solution de transport aux quelque 200 000 personnes accréditées (sportifs,
organisations, journalistes, etc.) lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Le premier appel d’offres,
d’un montant de 36,7 millions d’euros et lancé à l’été 2022, n’avait reçu aucune réponse, les candidats potentiels
ayant été freinés par la perspective d’importantes pénalités en cas de dysfonctionnement, rapporte Le Canard
enchaîné. La seconde mouture prévoit des pénalités moins élevées, indique par ailleurs le journal.

Défaillances d’entreprises en 2022 : le nombre de défaillances d’entreprises se normalise sans atteindre


toutefois les niveaux pré-crise COVID. ( Banque de France )
Amorcée à l’automne 2021, la remontée du nombre de défaillances se poursuit. Sur l’ensemble de l’année 2022,
on dénombre ainsi 41 020 défaillances
Le nombre de défaillances annuel reste néanmoins à un niveau inférieur de 20 % à celui enregistré en 2019 (51
145 défaillances sur l’ensemble de l’année 2019).
En vue plus instantanée, le nombre de défaillances mensuel reste également inférieur fin 2022 à son niveau de fin
2019. Les défaillances ont en effet fortement reculé à compter du début de la crise sanitaire liée au COVID-19, à la
suite de la modification temporaire des dates de caractérisation et de déclaration de l’état de cessation de
paiements, puis aux mesures publiques de soutien en trésorerie permettant d’éviter cet état de cessation des
paiements.
Ce mouvement de normalisation est commun à tous les secteurs de l’économie et légèrement plus prononcé
pour les PME hors tailles indéterminées
Au delà de ces constats, la dynamique des entreprises se maintient avec des créations qui devraient dépasser le
million en 2022 et un niveau d’emplois salariés en augmentation de plus de 900 000 par rapport à la situation de
fin 2019. Lien vers le document
25) Agenda : Rendez-vous OTRE Ile-de-France (et peut être les vôtres ?) à venir et souligné organisé par OTRE
12 janvier 2023 à 11h Rétrofit électrique : où en est-on 2 ans après la sortie de la règlementation ? s’inscrire ici
Mardi 17 janvier 2023 webinaire Flottes Automobiles consacré à la transition énergétique des VUL. Plus d’infos ici
18 janvier 2023 cérémonie des vœux de l'OTRE à Paris. Pour les adhérents s'inscrire ici
18 janvier 2023 cérémonie de la Présidente de Région Ile-de-France à Saint Ouen
19 janvier 2023 2e conférence régionale Sobriété énergétique en Île-de-France au Conseil régional rue Simone
Veil, Saint-Ouen Inscription ici Sobriété énergétique en Île-de-France - AREC (arec-idf.fr)
19 janvier 2023 matinale OTRE-ORCOM : consultation gratuite « one to one » avec un avocat: (Contentieux)
30 janvier 2023 de 10 à 12h CONFÉRENCE ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE DANS LES TERRITOIRES.
France Stratégie et l'Institut de l'Économie pour le Climat (I4CE) organisent un événement pour faire le point sur
les ambitions des politiques publiques d'adaptation, et leur nécessaire montée en puissance. Inscription ici
Mardi 31 janvier 2023 de 8h30 à 18h30 « LA ROUTE, GRAND IMPENSÉ DE LA TRANSITION ? » à l’auditorium du
Musée Guimet, 6 place d’Iéna, 75016 Paris avec François Gémenne, politologue, co-auteur du dernier rapport du
GIEC, auteur de « L’écologie n’est pas un consensus » (Fayard, 2022).
1er février Forum au Salon Hyvolution. En savoir plus ici
Mardi 7 février 2023 : événement annuel EVE Adaptation, formation, innovation : comment les entreprises
agissent-elles pour la transition écologique du secteur du transport ? informations ici
16 février 2023 matinale OTRE-ORCOM consultation gratuite « one to one » avec un avocat: (Processus Paie),
28 février 2023 matinale dans les locaux d’ORCOM PARIS
Mardi 14 Mars 2023 Sustainable Mobility Forum à la CCI Paris IDF.
22 mars 2023 TALENTS FOR THE PLANET, 3ème édition, au Parc Floral de Paris inscriptions ici
22-23 mars 2023 : Salon Autonomie Paris 2023
28 au 30 mars 2023 : SITL Europe 2023, Porte de Versailles, plus d’infos ici
04, 05 & 06 AVRIL 2023 salon des achats et de l’environnement de travail (et du déménagement d’entreprises
inscriptions ici
5 et 6 avril 2023 à Paris La Défense Arena 30 ans de Go Entrepreneurs inscription ici
6 au 8 avril 2023 salon Drive to Zero
12-13 avril 2023 : SELFI au M.I.N de Rungis à découvrir dans Froid News
Mercredi 19 avril 2023 : Journée professionnelle annuelle OTRE Ile-de-France après midi thèmes et lieu à définir
21 Avril 2023 : AG Certibruit
23 > 25 mai 2023 Preventica Paris inscription ici
12 et 13 septembre 2023 PRODURABLE, 16ème édition, au Palais des Congrès de Paris.
5 au 9 juin 2023 : 2ème édition de la semaine des Métiers du Transport et de la Logistique
Près de 1200 évènements ont été réalisés France entière, à distance ou en présentiel, pour réduire les difficultés
de recrutement vers des métiers utiles et porteurs de sens, en facilitant la rencontre entre professionnels du
secteur et demandeurs d’emploi.
21 au 25 novembre 2023 : salon Solutrans à Lyon informations ici

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