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Edito : Trêve de confiseurs, ADN de l’OTRE ? nous sommes tous des boulangers et Bonne Année quand même…
Alors que la Croatie adopte l’Euro et intègre l’espace Schenguen, cette période de fin
d’année dite de « trêve des confiseurs », a été aussi l’occasion de trouver une solution pour
un adhérent qui avait oublié que la Serbie n’était pas en Union Européenne, et que sans
autorisation bilatérale, son conducteur bloqué à la frontière risquait d’y passer les fêtes…
C’est encore trouver une entreprise de transport pour un reportage de France 2 sur les
difficultés de recrutement dans notre secteur d’activité, ou de répondre toujours
présents aux sollicitations et inquiétudes des entreprises, même si elles se font
moins nombreuses en cette période.
Parmi les nouvelles de la quinzaine, c’est n’entendre parler que du coût de
l’électricité pour les boulangers, mais se demander tous les jours ce qui est prévu à
la pompe pour les professionnels, alors même que l’aide de l’Etat s’arrête et que les
prix du gazole fleurtent à nouveau avec les 2 euros le litre…
L'indemnité carburant de 100 euros, remplaçant la ristourne générale qui a pris fin
le 31 décembre, peut être demandée à partir du 16 janvier sur le site
impots.gouv.fr. Les travailleurs les plus modestes sont éligibles, soit 10 millions de personnes. (A lire notamment
dans la Tribune) mais pour les « transporteurs modestes », on attend toujours a minima une aide équivalente à
celle du printemps, ou autre chose comme la suppression de la taxe à l’essieu qui coûte plus cher que ce qu’elle
ne rapporte, ou on attend au moins que la récupération de TICPE fonctionne dans des délais courts… Ou au moins
une remise en cause voire un simple gel de la taxe sur les parkings qui vient pourtant encore d’augmenter (voir
point 4), et ce avant la hausse des péages en février…
La trêve, c’est encore apprendre qu’une petite entreprise transport se fait sanctionner par la Commission de
Sanctions Administratives par des retraits de licences (ce qui est assez classique), mais également par une
condamnation à la publication (à ses frais) de la décision dans la presse, ce qui coûte rapidement plusieurs
milliers d’euros, soit plusieurs années de cotisations, alors même que le donneur d’ordre, gros commissionnaire
de transport n’est pas lui du tout mis en cause…
Qu’une grande entreprise connue ayant pignon sur rue en tant que donneur d’ordres se face condamner, cela
pourrait avoir valeur d’exemple et inciter certains à réfléchir… Mais condamner ainsi un petit sous-traitant dont
personne ne connait le nom, à part la sanction pécuniaire, qu’elle est la valeur d’exemple ?
Permettre de dire que cela pourrait aussi vous arriver si vous n’êtes pas vigilants et laisse vos conducteurs ouvrir
le boitier de chronos, voire se mettre à rouler sans cartes ?...
Le cout d’un encart dans la presse que personne ne va lire est réel pour une PME… la vertu pédagogique et valeur
d’exemple reste à démontrer…
En tout état de cause, le transport n’est pas à l’honneur cette année, même au tableau de la promotion de la
Légion d’Honneur du 1er janvier. Il y a en effet en général toujours un transporteur, autocariste francilien l’an
dernier, ou déménageur il y a deux ans à féliciter… De plus, quand vous êtes le premier à le féliciter et lui
apprendre sa nomination à la Légion d’honneur pour bien commencer l’année, il y a de fortes chances qu’il ne
vous oublie pas quand 6 mois plus tard il se fera remettre l’insigne, idéalement en entreprise, et par un Ministre.
Mais cette année, rien de rien, et l’on a beau scruter, aucun transporteur de remercié pour services rendus… Et
pourtant, les noms connus sont nombreux, des sportifs aux acteurs, jusqu’aux anciens membres du
gouvernement, et il y a bien chaque année au moins un transporteur qui le mériterait !
Nous débattions il y a quelques jours de ce qu’était l’ADN de l’OTRE, et c’est peut-être cela aussi l’ADN… Savoir
rester au plus près du terrain, répondre présent quand on nous sollicite qu’il neige ou qu’il vente, et savoir encore
s’indigner et s’insurger, quand les entreprises patrimoniales de transport ne sont pas reconnues à leur juste
valeur… Bonne année 2023 quand même !
1) Vœux du Président
Chères adhérentes et adhérents, chers confrères, chers amis,
A l’aube de l’année 2023, l’OTRE d’Ile de France demeure, plus que jamais, au service de la représentation et de la défense de
vos intérêts, et dans le soutien de vos activités. Notre capacité à concevoir, à communiquer, et à proposer des solutions
alternatives de long terme nous a permis de semer les graines du changement.
Tout d’abord auprès de l’opinion publique et des médias : un nombre croissant de nos compatriotes comprend mieux pourquoi
il est urgent d’agir pour que les 40.000 PME du transport routier français sortent par le haut de cette grande période de
bouleversements car elles ont toujours répondu présent quoiqu’il arrive, comme cela a encore été le cas lors de la crise des
carburants en octobre dernier.
Mais aussi et surtout auprès de nos adhérents, comme en témoigne la croissance régulière et soutenue de nos adhésions, et
la fidélité de nos partenaires en 2022, qui ont toujours répondu présent malgré les difficultés.
Pour convaincre, et transformer le paysage réglementaire face à la concurrence déloyale, le matraquage fiscal et la transition
écologique, nous devons continuer de nous organiser.
Je compte sur vous pour y contribuer : votre engagement est la marque de notre reconnaissance et il permettra d’assurer nos
succès dans les grands chantiers à venir, où la force locale est la pierre angulaire de notre efficacité au plan national.
Concurrence déloyale, transition écologique, contraintes règlementaires… ces sujets seront abordés et débattus lors de la
journée professionnelle qui se tiendra cette année le mercredi 19 avril 2023 (réservez la date !) à nouveau à la Mairie de Paris
comme en 2021 ou 2019, autour des thèmes liés à la transition énergétique et aux « ZFE », mais également aux Jeux
Olympiques Paris 2024 qui doivent pouvoir constituer une opportunité pour notre profession.
Nous serons au rendez-vous pour mettre les pouvoirs publics face à leurs contradictions et nous serons clairs dans nos
revendications pour continuer à faire bouger les lignes, même en l’absence de périodes électorales.
Au nom de tous les membres du conseil d'administration et en mon nom personnel, je vous souhaite, à vous et à tous vos
proches, une belle année 2023, et au plaisir de continuer de faire route ensemble !
Bien confraternellement,
Alexis Gibergues
Président de l’OTRE d’Ile de France Retrouver le courrier ici
2) Aide au paiement des factures d’énergie en 2023, ce qui va changer pour les PME ou le TPE
L’amortisseur pour les factures d’électricité se cumule au guichet d’aide au paiement des factures.
Le guichet d’aide au paiement des factures d’énergie mis en place en 2022 est prolongé en 2023 pour toutes les
entreprises. Cette aide est accessible sur le site impôts.gouv. Le guichet des demandes d'aides est ouvert pour les
mois de septembre et octobre 2022 (et sera ouvert début 2023 pour les mois suivants).
Pour connaître votre éligibilité au dispositif, faites une simulation.
A ce guichet, s’ajoute l’amortisseur destiné à toutes les PME (moins de 250 salariés, 50 millions d'euros de chiffre
d’affaires et ou 43 millions d'euros de bilan) non éligibles au bouclier tarifaire et à toutes les collectivités et
établissements publics n’ayant pas d’activités concurrentielles, quel que soit leur statut. L’aide sera intégrée
directement dans la facture d’électricité. L’entreprise aura à confirmer à son fournisseur qu’elle relève du statut
de PME.
L’amortisseur prendra en charge 50% de la « part énergie » de votre facture comprise entre un prix unitaire de
180 €/MWh et de 500 €/MWh. La réduction maximale du prix unitaire sera de 160 €/MWh sur la totalité de la
consommation (ou de 0,16 €/kWh).
(« Part énergie » = prix annuel moyen de l’électricité hors coûts d’acheminement de l’électricité dans le réseau et
hors taxes).
Retrouvez tout le détails sur les dispositifs d'aide et vous pouvez aussi vous aider de cette fiche pratique.
Vous avez jusqu’au 31 décembre pour vos factures de mars à octobre 2022
Toutes les entreprises peuvent bénéficier jusqu’au 31 décembre 2022, de l’aide au paiement des factures
d’électricité. Cette aide est accessible sur le site impots.gouv.fr.
Pour les factures de mars à aout 2022 de gaz ou d’électricité, les critères pour bénéficier de cette aide sont les
suivants :
le prix unitaire de l’électricité et/ou du gaz payé par l’entreprise a au moins doublé par rapport à la moyenne de
2021
les dépenses d’énergie de l’entreprise pendant la période de demande d’aide doivent représenter plus de 3 % de
son chiffre d’affaires 2021
un excèdent brut d’exploitation (EBE) négatif ou en baisse.
Le montant d’aide varie selon trois tranches : de 30% à 70% pour les entreprises les plus consommatrice
d’énergie, avec un plafond d’aide de 2 millions d’euros à 50 millions d’euros pour les entreprises les plus énergo-
intensives qui exercent dans un secteur listé en annexe de l’encadrement européen de l’aide.
Pour les factures de septembre à décembre 2022, les critères pour pouvoir bénéficier de l’aide ont été simplifiés.
Désormais, pour en bénéficier :
le prix de l’énergie pendant la période de demande d’aide (septembre et/ou octobre 2022) doit avoir augmenté
de 50 % par rapport au prix moyen payé en 2021
les dépenses d’énergie de l’entreprise pendant la période de demande d’aide doivent représenter plus de 3 % de
son chiffre d’affaires 2021
Le montant d’aide, plafonnée à 4 millions d’euros, correspond à 50 % de l‘écart entre la facture 2021 majorée de
50 % et la facture 2022, dans la limite de 70 % de la consommation 2021.
Pour les entreprises qui présentent des dépenses d’énergie plus importantes, une aide renforcée peut être
mobilisée pour un montant maximal de 50 millions d’euros, et jusqu’à 150 millions d’euros pour les secteurs
exposés à un risque de fuite de carbone.
Les contacts pour répondre à vos questions
Pour toutes questions d’ordre général sur les dispositifs ou sur votre dépôt de demandes d’aides, vous pouvez
contacter le 0 806 000 245 (service gratuit).
Médiateur des entreprises : coordonnées et site ici 01 53 17 89 38 et Médiateur de l’énergie coordonnées et site ici
Conseiller départemental à la sortie de crise. Trouvez le conseiller de votre département
La commissaire aux restructurations et à la prévention des difficultés des entreprises et le mel de Claire Coqueblin
et plus d’informations également sur le site du Ministère des Finances.
2-3) Un simulateur est disponible sur le site des impôts pour calculer le montant de l'aide.
Pour les PME énergo-intensives, cette aide est cumulable avec le guichet d'aide au paiement des factures de gaz
et d'électricité.
Les bénéficiaires doivent signaler leur éligibilité à leur fournisseur en remplissant et renvoyant l'attestation
(précisée en annexe du décret du 1er janvier), au plus tard le 31 mars 2023. Seule cette attestation remplie et
signée permet au fournisseur de déclencher la prise en charge.
Les fournisseurs travaillent activement pour que le dispositif soit opérationnel dans des délais très brefs. Certains
proposeront (ou proposent déjà) des formulaires à remplir en ligne d'autres solliciteront leurs clients via des
démarches pro-actives (courrier, e-mail).
Le Ministère de la Transition énergétique recommande aux bénéficiaires de remplir leur formulaire au plus vite.
Vous pouvez également prendre contact avec votre fournisseur pour engager les démarches.
Une FAQ est disponible en cliquant ici pour toutes questions complémentaires.
À noter que les TPE ont toujours accès aux tarifs réglementés de vente dont la hausse est limitée à 15% pour
2023 dans le cadre du bouclier tarifaire.
Le Pôle Transition écologique du MEDEF travaille sur l'organisation d'un webinaire pour faciliter l'obtention de
l'amortisseur. Voir la note complète du Medef IDF dont nous sommes également membres.
3) Médiateur des entreprises : 10 questions pour accompagner les chefs d'entreprise face à la flambée des prix
de l'énergie (mise à jour)
Vous trouverez au lien joint la dernière version de la checklist énergie du médiateur des entreprises, déjà
présenté en point 5 de notre Newsletter du 25 novembre. Cette check list apporte des informations et conseils
sur 4 thématiques : Le contrat, Les prix, Les aides, La médiation.
Voici le lien vers le site de la CRE (Commission de régulation de l’énergie) qui présente une version actualisée des
prix de l’électricité pour les PME.
Entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2034, les tolérances déjà prévues aujourd’hui pour le secteur de la
construction s’appliqueraient au secteur du transport routier :
- il serait possible d’appliquer la DFS même en l’absence de frais professionnel restant à la charge du salarié (donc
y compris en cas d’application de la DFS sur des éléments de salaire versés au titre de périodes de congés, comme
avant le 1er janvier 2023). Par conséquent, la question des justificatifs à produire ne serait pas posée ;
- en l’absence de convention collective, d’accord collectif du travail prévoyant l’application de la DFS ou d’accord
du CSE, du CE ou des délégués syndicaux, il ne serait pas obligatoire pour l’employeur de recueillir de nouveau le
consentement du salarié à bénéficier de la DFS si celui-ci a déjà consenti avant le 1er janvier 2023. En revanche,
pour les salariés entrant dans l’entreprise à partir du 1er janvier 2023, en l’absence de convention collective,
d’accord collectif du travail prévoyant l’application de la DFS ou d’accord du CSE, du CE ou des délégués syndicaux,
il sera nécessaire de recueillir leur consentement qui sera valable pour la totalité de la période de sortie de la DFS.
En revanche, les modalités d’application de la DFS par la caisse des congés payés, en tant qu’elles conduisent à
appliquer la DFS soit à des populations non éligibles ou à des personnes n’ayant pas accepté la DFS, soit à
l’appliquer à un taux différent de celui prévu par l’arrêté, devront faire l’objet d’un travail entre la DSS et la caisse
et le BOSS ne préciserait donc rien sur ce point en 2023, d’autant qu’un contrôle est en cours.
Modalités d’information :
La DSS va engager au plus tôt la publication des textes prévoyant ces modalités spécifiques de sortie de la DFS :
-sous forme d’un courrier (en réponse à notre courrier commun du 21/ 12/ 2022) et d’une publication au BOSS
dès le 31/12. Voir le courrier signé par l’ensemble des fédérations professionnelles du transport
Pour information, les modalités de sortie progressive de la DFS dans le TRM fait l’objet d’une actualité du BOSS
du 30 décembre 2022
6) ZFE-m : le gouvernement précise les conditions de dérogation pour certaines agglomérations en France
Dans un décret publié le 24 décembre 2022, le gouvernement précise les conditions pour déroger à l’instauration
d’une ZFE-m, pour les agglomérations de plus 150 000 habitants.
C'est confirmé : les zones à faibles émissions (ZFE) ne seront pas obligatoires partout. C'est le sens d'un décret,
paru au Journal officiel, qui précise que les agglomérations de plus de 150.000 habitants ne seront pas obligées
d'en mettre en place. Or, la généralisation de ces zones est prévue par la loi dans ces quelque 43 agglomérations
en France métropolitaine, d'ici au 31 décembre 2024. Mais des dérogations étaient prévues et sont ainsi
formalisées dans un texte.
Lire aussi Pour ou contre : faut-il accélérer la création de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) pour les
véhicules particuliers ? Grégory Doucet face à Philippe Tabarot
Une dérogation uniquement quand la pollution est faible
L'obligation d'instaurer une ZFE est écartée lorsqu'il est démontré « que les concentrations moyennes annuelles
en dioxyde d'azote (NO2) sont inférieures ou égales à 10 μg/m3 », précise le décret signé notamment par la
Première ministre Élisabeth Borne.
Ce niveau correspond aux seuils de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus exigeants que les valeurs
limites européennes actuelles. « C'est difficile de savoir quelles sont les agglomérations qui en 2025 respecteront
les seuils de l'OMS », indique-t-on au ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires.
« Mais c'est de l'ordre de quelques agglomérations, moins d'une dizaine a priori, qui devraient bénéficier de cette
dérogation », a expliqué cette source à l'AFP.
La ZFE ne sera obligatoire que si c'est nécessaire
Les agglomérations peuvent également être dispensées de ZFE si elles proposent des mesures alternatives d'effet
équivalent. Elles doivent démontrer au plus tard 18 mois avant l'échéance d'obligation d'instauration que les
actions mises en place permettent d'atteindre les concentrations limites en dioxyde d'azote «dans des délais plus
courts ou similaires à ceux procédant de la mise en place d'une zone à faibles émissions mobilité», selon le décret.
« La mise en place des ZFE ne sera obligatoire que lorsque c'est bien nécessaire », commente-t-on au ministère. «
Cette dérogation ne dilue rien en termes de santé publique » car « elle ne baisse pas le niveau d'ambition vis-à-
vis de la pollution atmosphérique », insiste cette source.
Les ZFE concernent d'ores et déjà 11 agglomérations françaises, dont les premières ont été Lyon, Grenoble et
Paris. Elles visent à interdire progressivement les véhicules les plus polluants. A lire dans la Tribune et A lire sur
flotauto.com
Comme l’écrit très justement Jérome Libeskind : « Les décisions surprenantes pendant la trêve des confiseurs. Les
ZFE ne seront obligatoires que si elles sont nécessaires... Donc tout laisse à croire que les décideurs cherchent une
porte de sortie à ce dispositif mal accepté et difficilement applicable sans une longue liste d'exceptions, un
décalage des calendriers et surtout une absence de contrôle. Ce qu'on peut regretter, c'est que ce dispositif ne
cible que la pollution locale et pas les émissions de Gaz à Effet de Serre. Or la pollution locale entre 1990 et 2017 a
diminué de 80% sans les ZFE, uniquement par changement des usages (chauffage, réduction d'émission des
moteurs, etc.). Bien sûr, on peut encore accélérer le rythme, mais à quel prix ? »
7) Transition écologique : Le Gouvernement annonce un investissement de 145 millions d'euros dans 9
nouveaux programmes d'économies d'énergie
Les ministres Christophe Béchu, Agnès Pannier-Runacher et
Clément Beaune ont dévoilé le 22 décembre les neuf lauréats
qui bénéficieront d’un soutien dans le cadre des certificats
d’économies d’énergie (CEE) pour un montant total de
145 millions d’euros. Parmi les programmes retenus qui
concernent les transports, quatre, dont l’un sur le vélo déposé
par la FUB, proposent des solutions innovantes pour
permettre aux ménages de faire des économies d’énergie en
matière de mobilité. Les trois autres projets visent à offrir aux
entreprises et aux collectivités des services de logistique
durables. La ministre de la Transition énergétique a par ailleurs
signé le même jour la convention du programme « Remove ».
Porté par l’Ademe et neuf autres acteurs dont Voies navigables
de France (VNF) et l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP), cet autre dispositif de CEE encourage le
report du transport de marchandises de la route vers d’autres modes. La moitié des moyens sera consacrée au
transport fluvial afin d’en accélérer son verdissement avant la cérémonie d’ouverture des JO 2024 sur la Seine,
précise un communiqué de VNF. Les premiers appels à projets seront lancés courant 2023.
Et aussi : Axe 3 : Des outils et un accompagnement pour la mise en œuvre de la logistique durable.
Ces programmes proposent des solutions aux entreprises et aux collectivités pour mettre en œuvre une
logistique plus durable. A voir sur le site du Ministère de l’Ecologie
● Marguerite porté par La fabrique de la logistique
● LUD+ porté par la société ROZO à voir sur le site du CEREMA
● Cyclocargologie porté par l’association Les Boîtes à Vélo – France
7-2) Le programme LUD+ vise à poursuivre la dynamique impulsée par le programme InTerLUD, pour les 4
années à venir avec une amplification de la démarche, une accélération dans la mise en œuvre d’actions sur les
territoires et le développement - à des échelles non plus locales mais nationales - d’outils d’évaluation,
d’expérimentations, modélisations et solutions.
Dans le cadre du dispositif des Certificats d’économies d’énergie (CEE), Agnès Pannier-Runacher, ministre de la
Transition énergétique, Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, et Olivier Klein, ministre
délégué chargé de la Ville et du Logement, ont annoncé le soutien du Gouvernement au programme LUD+,
nouvelle appellation d’InTerLUD, co-porté par le Cerema, Logistic Low Carbon et Rozo.
7-3) Certificats d’économie d’énergie : 39 millions € pour la logistique urbaine
Le 22 décembre, la ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a annoncé les lauréats du
nouvel appel à programmes dans le cadre du dispositif des certificats d’économie d’énergie. Trois programmes,
pour un total de 39 millions €, concernant la logistique urbaine, ont été retenus et il faut s’en féliciter !
Décryptons ces trois programmes retenus et leurs objectifs.
LUD +. Porté par Rozo, Logistic Low Carbon et le Cerema, ce programme vise à mettre en œuvre concrètement
des actions opérationnelles inscrites dans les chartes de Logistique Urbaines Durables des territoires avec un
accompagnement des acteurs, des actions opérationnelles, des expérimentations innovantes à l’initiative des
territoires et de leurs acteurs. Il constitue la suite attendue du programme InterLUD, qui a permis d’accompagner
des collectivités locales dans la mise en œuvre d’études et de concertation de logistique urbaine.
Marguerite. Porté par la Fabrique de la Logistique, ce programme a pour objectif d’infléchir les pratiques de
logistique urbaine des opérateurs en compte propre pour aller vers davantage de consolidation des flux et de
mutualisation des moyens de distribution. Nous sommes là au cœur des travaux de logistique urbaine et face aux
modes les moins optimisés, le compte propre. Nul doute que ce programme, sur une thématique essentielle,
saura informer les acteurs économiques et les acteurs publics sur les meilleures solutions à mettre en œuvre.
Cyclocargologie. Derrière ce nom énigmatique se cache les Boîtes à Vélo, avec comme objectif au travers de ce
programme d’engager les donneurs d’ordre de la logistique vers la cyclologistique via leur sensibilisation, la
professionnalisation des cyclologisticiens pour réussir un changement d’échelle économique et le développement
de solutions numériques de service pour les acteurs de la logistique. A lire sur Logicités.fr
9) Prime de partage de la valeur : le Boss apporte des précisions sur les critères de modulation
Dans une mise à jour datée du 21 décembre 2022, le Bulletin officiel de la sécurité sociale apporte de nouvelles
précisions sur le versement de la prime de partage de la valeur.
Précisions sur le critère de modulation
Pour mémoire, le montant de la prime de partage de la valeur peut être modulé selon les bénéficiaires en
fonction des critères suivants, qui peuvent être combinés entre eux :
la rémunération ;
le niveau de classification ;
l’ancienneté dans l’entreprise ;
la durée du travail prévue au contrat de travail ;
la durée de présence effective pendant l’année écoulée (toutefois, les absences suivantes sont assimilées à des
périodes de présence effective : congé de maternité, congé d’adoption, congé de paternité et d’accueil de
l’enfant, congé parental d’éducation, congé pour enfant malade, congé de présence parentale, absences dans le
cadre de dons de jours de repos à un parent d’enfant gravement malade ou handicapé).
Dans une mise à jour du 21 décembre, le Bulletin officiel de la sécurité sociale (Boss) apporte des précisions sur
l'application des critères de modulation.
Les critères de rémunération, de la durée de présence effective ou de la durée de travail prévue au contrat
s’apprécient sur les 12 mois glissants précédant le versement de la prime.
En revanche, les critères du niveau de classification et de l’ancienneté sont appréciés au moment du versement
de la prime.
Voir l’instruction du BOSS relative aux conditions d’exonération de la prime de partage de la valeur prévue par
l’article 1 de la loi n° 2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir
d’achat
12) Interdictions complémentaires de circulation des véhicules de TRM pour l'année 2023.
L'arrêté complète pour l'année 2023 le dispositif général d'interdiction de circulation de ces véhicules les samedis
et veilles de jours fériés à partir de 22 heures et jusqu'à 22 heures les dimanches et jours fériés de cinq samedis
en période hivernale et sept samedis en période estivale.
En période hivernale, sur le réseau routier « Auvergne-Rhône-Alpes », les samedis 4 février, 11 février, 18 février,
25 février et 4 mars 2023 sont interdits à la circulation de 7 heures à 18 heures.
En période estivale, sur l'ensemble du réseau routier métropolitain, les samedis 15 juillet, 22 juillet, 29 juillet, 5
août, 12 août, 19 août et 26 août 2023 sont interdits à la circulation de 7 heures à 19 heures.
Vous trouverez à ce lien l'arrêté du 20 décembre 2022 relatif aux interdictions complémentaires de circulation.
12-2) Arrêté du 20 décembre 2022 relatif aux journées d'interdiction de transports en commun d'enfants par
des véhicules affectés au transport en commun de personnes pour l'année 2023
L'arrêté reconduit pour l'année 2023 l'interdiction de circulation des véhicules affectés au transport en commun
d'enfants sur l'ensemble du réseau routier métropolitain, aux dates où le trafic routier prévisionnel est le plus
important. Le transport en commun d'enfants, défini à l'article 2 de l'arrêté du 2 juillet 1982 susvisé, est interdit
sur l'ensemble du réseau routier les samedis 5 et 12 août 2023 de 00 heures à 24 heures.
Voir l’intégralité du décret
15) Le barème de saisies sur salaire est modifié au 1er janvier 2023
Un décret du 23 décembre 2022 révise le barème des saisies et cessions des rémunérations à compter du 1er
janvier 2023. Le texte réglementaire réévalue également la somme qui s'ajoute aux seuils de rémunération
lorsque le salarié a une ou plusieurs personnes à charge.
Certaines fractions de la rémunération du salarié ne sont pas saisissables par l'employeur dans le cadre d'une
saisie sur salaire. Un décret du 23 décembre 2022 modifie à compter du 1er janvier 2023 le barème des saisies et
cessions sur salaire.
Rappelons que la fraction absolument insaisissable du salaire est égale au montant forfaitaire du RSA pour une
personne seule qui est de 598,54 euros depuis le 1er juillet 2022.
Personnes à la charge du salarié
Lorsque le salarié a une ou plusieurs personnes à charge, les seuils de rémunération sont réévalués à hauteur
d'une certaine somme fixée par décret (article R. 3252-3 du code du travail). Le décret modifie ce montant, qui
passe de 1 520 à 1 610 euros par personne à charge.
Rappelons que sont considérées comme personne à charge :
le conjoint, le partenaire lié par un Pacs ou le concubin dont les ressources personnelles sont inférieures au
montant forfaitaire du RSA pour une personne seule ;
l'enfant ouvrant droit aux prestations familiales et se trouvant à la charge effective et permanente du salarié ou
pour lequel le salarié verse une pension alimentaire ;
l'ascendant dont les ressources personnelles sont inférieures au montant forfaitaire du RSA pour une personne
seule et qui habite avec le salarié ou auquel le salarié verse une pension alimentaire.
16) Clause de mobilité au sein d'un groupe : modification du contrat de travail ou simple changement des
conditions de travail ?
La clause de mobilité par laquelle le salarié lié par contrat de travail à une société s'est engagé à accepter toute
mutation dans une autre société est nulle, même si cette société appartient au même groupe. C'est ce que
précise la Cour de cassation dans un arrêt du 14 décembre 2022.
21) Perte du permis de conduire : est-ce que je peux conduire si j'ai perdu mon permis ?
Vous avez perdu votre permis de conduire français et vous ne savez pas quelle est la démarche à faire ? Si vous
l'avez perdu en France, la déclaration de perte et la demande d'un nouveau permis se font en ligne sur le site de
l'ANTS : Vous pouvez alors télécharger une attestation de perte dans votre espace personnel ANTS. Cette
attestation est valable 2 mois. Elle vous permet de conduire en attendant l'envoi de votre nouveau permis ou de
votre duplicata : Double, copie d'un document ou d'un acte.
ANTS : Agence nationale des titres sécurisés. Si vous l'avez perdu en Europe ou dans un autre pays, la démarche
varie si vous y vivez ou si vous y faites du tourisme. Retrouvez comment faire selon la situation où vous vous
trouvez sur le site Service Public
22) Progression des véhicules électriques : les bonus renforcés par le plan de relance n’expliquent pas tout
C’est l’un des enseignements du deuxième rapport du comité d’évaluation de France Relance, publié le
20 décembre. « La part des véhicules électriques et des hybrides rechargeables dans les ventes de véhicules neufs
en France a fortement augmenté en 2020 et 2021 » (2,8 % des ventes en 2019, 10,8 % en 2020, 18 % en 2021),
note ce comité dont le secrétariat est assuré par France Stratégie et l’Inspection générale des finances. Il est
« toutefois prématuré d’attribuer [cette hausse] aux mesures du plan de relance », notamment le renforcement
du bonus automobile de 1 000 euros, explique-t-il. Car un tel dynamisme est également constaté dans d’autres
pays européens où le bonus n’a pas forcément augmenté (voire a diminué, comme au Royaume-Uni). La
progression a par ailleurs débuté dès le début de l’année 2020, avant même la hausse du bonus, et elle s’est
maintenue après l’été 2021, lorsqu’il a baissé. Le comité souligne que le coût n’est donc pas le seul critère de
choix des ménages. Les « anticipations de prix de l’électricité et de l’essence » peuvent jouer, ainsi que « la
disponibilité des recharges ». L’objectif de 100 000 points de recharge n’est néanmoins toujours pas atteint fin
2022 (77 000 points au 1ᵉʳ décembre).
23) Réunions « one to one » dans les locaux de l’OTRE IDF (Rappel)
Comme annoncé lors de nos précédentes éditions, L’OTRE Ile-de-France organise des rencontres avec les
professionnels du droit pour ses adhérents. Ces réunions seront organisées tous les 3èmes jeudis du mois dans
les locaux de l’OTRE IDF – 75 avenue de Saint Mandé PARIS 12ème. Le cas échéant ces réunions pourront se faire
au sein de leurs locaux Rue Clisson (sous réserves de la disponibilité de leurs salles)
Le format de ces réunions est une consultation individuelle gratuite de 30 à 45 Minutes, au profit des adhérents
de l’OTRE IDF et eux seuls. Les thématiques abordées lors de ces réunions porteront sur les domaines suivants (ci-
dessous liste non exhaustive donnée à titre d’exemple) :
1. Le contentieux (animé par un avocat du cabinet ORVA) :
2. Le Droit social (animé par nos juristes en droit social)
3.Les Ressources Humaines (animé par un consultant de notre société ACTIFORCES)
4. En matière de paie
Les dates prévues et les domaines proposés :
le 19 janvier 2023 (Contentieux), le 16 février 2023 (Processus Paie), le 16 mars 2023 (Droit social),
le 25 mai 2023 (Ressources Humaines), le 15 juin 2023 (Droit social).
Une matinale le 28 février 2023 dans les locaux d’ORCOM PARIS
Voir la note complète avec les dates, contenu et calendrier… et INSCRIVEZ VOUS ICI en choisissant votre créneau
horaire pour choisir l’une des 4 sessions de consultation d’avocat
Mobilité urbaine : Les premières pistes de répartition des 100 millions d’euros octroyés aux autorités
organisatrices de mobilité
Une réunion de travail entre les associations d’élus (France urbaine, Gart, Intercommunalités de France) et l’État
s’est tenue le 21 décembre pour définir la méthode de répartition de cette aide promise par le ministre des
Transports, Clément Beaune, le 6 décembre. Selon un communiqué de France Urbaine, 80 % de l’enveloppe sera
octroyée en fonction des surcoûts énergétiques rencontrés par les autorités organisatrices de mobilité (AOM). Les
collectivités faisant circuler des véhicules fonctionnant au gaz et à l’électricité sont les premières concernées. Les
20 % restants seront distribués en fonction des augmentations de charges de personnel. Ce ratio s’appliquera
pour chaque collectivité. Les modalités de répartition entre AOM n’ont cependant pas encore été discutées,
précise France Urbaine, qui préconise qu’elles y soient toutes éligibles. Contacté par Contexte, le Gart estime que
le dispositif ne sera finalisé que début janvier 2023.
Le pétrole revient à son plus haut au niveau depuis près de trois semaines
Vendredi 23 décembre 2022, les cours du pétrole sont remontés. À l'origine de cette hausse ? La menace de la
Russie de réduire sa production du pétrole.
Les cours du pétrole ont bondi vendredi, stimulés par la menace de la Russie de réduire sa production de pétrole,
à laquelle se sont ajoutées des perturbations liées à un tempête hivernale aux Etats-Unis. Le prix du baril de Brent
de la mer du Nord pour livraison en février a pris 3,63%, pour clôturer à 83,92 dollars. Quant au baril (WTI)
américain, avec échéance en février également, il a grimpé de 2,67%, à 79,56 dollars. Les deux variétés de
référence ont atteint, en séance, leur plus haut niveau depuis près de trois semaines. A lire dans Capital
«C'est moins anxiogène» : ces artisans qui font le choix de se déplacer en vélo-cargo
Électricien, paysagiste, rémouleur... Certains microentrepreneurs choisissent ce vélo multitâche pour effectuer
leurs trajets professionnels.
Les mollets comme carburant de leurs entreprises ! C'est le choix de ces entrepreneurs qui se rendent chez leurs
clients, au quotidien, à vélo-cargo. Une solution économique et écologique à l'heure où il n'est pas toujours aisé
de se déplacer en voiture en ville. A lire dans le Figaro
Métropolitiques - Mieux gérer la voirie : les apports d’un référentiel spatial partagé
La voirie occupe une surface considérable en France, mais sa gestion, voire sa définition varient selon les
territoires et leurs institutions.
La voirie est souvent oubliée, tant par les usagers que par les professionnels. Elle réapparaît cependant lors
d’incidents liés à la circulation ou à son mauvais entretien. Ainsi, le plus souvent, la voirie se rappelle à nous dans
son rôle de support des mobilités et d’ouvrage participant à la sécurité des riverains ou à l’aménagement de la
ville.
Il convient pour cela de s’interroger sur plusieurs points : qu’est-ce réellement que la voirie ? Comment la
représenter spatialement ? Comment la décrire techniquement ? Nous proposons de traiter ces problématiques
sous l’angle de la cogestion de la voirie et des réseaux techniques enterrés. Article complet
Ministère - Le budget 2023 est un budget sans précédent pour la transition écologique
Doté de plus 41 Md€ dans la loi de finances initiale pour 2023 adoptée par le Parlement, le ministère de la
Transition écologique et de la Cohésion des territoires voit son budget atteindre un niveau inédit.
Ce budget 2023 amorce la hausse de nos moyens (+9 %) avant la déclinaison de notre feuille de route en matière
de planification écologique dans le cadre de « France nation verte ».
Le budget du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires permettra de :
- Accélérer la transition écologique dans les territoires
- Investir dans les transports
- Poursuivre la rénovation énergétique des logements
- Sanctuariser les moyens des agences de l’eau
- Renforcer l’économie circulaire,
- Financer la stratégie nationale pour la biodiversité
Le budget 2023 garantit la cohésion de nos territoires en accompagnant les collectivités territoriales dans le
contexte de hausse des prix de l’énergie.
Après plus de vingt années de baisse, le budget pour 2023 marque la fin des suppressions de poste pour le
ministère, et sur toute la durée du quinquennat. Communiqué complet
RAC - Réussir la transition écologique - Le vrai plan d’investissement dans les infrastructures de transport
Quelques jours après les annonces du Président Emmanuel Macron sur le déploiement de dix RER métropolitains
et alors que le Comité d’orientation des infrastructures (COI) remettra très prochainement son rapport afin
d’éclairer les futurs choix politiques d’investissement du Gouvernement, le Réseau Action Climat publie sa propre
proposition de plan d’investissement dans les infrastructures de transport afin de réussir la transition écologique.
Les choix politiques qui seront faits par le Gouvernement feront office de test de crédibilité de la planification
écologique mise en avant depuis le début de ce nouveau quinquennat. Ils seront décisifs et conditionneront la
manière dont nous nous déplacerons au cours des prochaines décennies.
Consultez Le vrai plan d’investissement dans les infrastructures de transport pour réussir la transition écologique
et voir la note complète.
Le Cilog lance une nouvelle stratégie nationale logistique tournée autour de la durabilité
Le 12 décembre 2022, le Comité interministériel de la logistique réunissait tous les représentants de la filière
autour de Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, Roland Lescure, ministre délégué chargé de
l'Industrie, et Anne-Marie Idrac, présidente de France Logistique, pour un tour d'horizon des travaux réalisés et
une présentation des objectifs de la nouvelle Stratégie nationale logistique. A lire dans Voxlog
Excès de vitesse, stationnement... voici les infractions routières les plus verbalisées en 2021
Selon les chiffres de l'ONISR, les infractions routières sont reparties à la hausse en 2021, flirtant avec les records
de 2017. Parmi les infractions les plus sanctionnées : les excès de vitesse et les stationnements non payés ou
gênants.
L'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) a publié, le 12 décembre 2022, le bilan des
infractions relevées par les forces de l'ordre en 2021. Après trois années de baisse, en raison de la crise des Gilets
jaunes et de la pandémie, les infractions routières sont reparties à la hausse, pour atteindre les records de 2017.
Pas moins de 39 millions de contraventions ont été dressées, rapporte à lire dans Capital
Les USA interdisent les véhicules à moteur thermique mais épargnent les camions
Après la Californie, c’est au tour de l’Etat de New York de décider d’interdire la vente de véhicules de passagers
neufs à émissions polluantes d’ici 2035. Mais la loi qui devrait être prochainement validée épargne formellement
les véhicules lourds de marchandises.
Elle peut désormais passer à l’étape suivante et a demandé à ses services de préparer les textes adéquats, avec
notamment des objectifs intermédiaires pour 2026 (35% des ventes) et 2030 (68% des ventes) avant d’atteindre
100% des ventes en 2035. À cette date,
D’ici 2035, toutes les citadines, berlines, SUV et pick-up transportant des passagers devront être à «zéro
émission», soit des véhicules électriques, hybrides rechargeables ou à hydrogène, les véhicules à essence et
diesel état désormais interdits.
Les utilitaires et les poids lourds acheminant du fret sont exclus de l’interdiction de circuler. En revanche, les VUL
devront demander des dérogations. Les sociétés de livraisons d’e-Commerce ont demandé que soit revu le texte
de loi. A lire dans TRM 24
Prendre le camion plutôt que le train ! En Saône-et-Loire, une entreprise propose une aide inédite pour les
voyageurs sans solution face à la grève SNCF
Avec la grève SNCF débutée le 22 décembre 2022, de nombreux usagers étaient sans solution pour se rendre
dans leur famille pour Noël. Face à cette situation, en Saône-et-Loire, l'entreprise Transports Prudent décide
d'emmener des personnes en camion jusqu'à leur destination. A lire sur Francetvinfo.
La livraison de courses entre particuliers, un marché plus prometteur qu'il n'y paraît
Le drive n'est pas la seule solution e-commerce pour la grande distribution en France. Des start-up de livraison à
domicile se partagent déjà un marché tout juste en devenir.
Coincée entre le drive et le quick commerce, la livraison à domicile par des particuliers fait office de parent
pauvre. Alors que le drive est particulièrement bien implanté en France, la livraison de courses à domicile par un
particulier et depuis un supermarché n'est pas développée dans l'Hexagone. "Le marché français est vraiment
particulier car le drive y est très présent et un peu seul au monde", note Anaïs Jollivet, principal chez Verlinvest.
Ce fonds a investi en 2021 dans Everli, une solution de livraison de courses à domicile par des auto-
entrepreneurs. A lire et à surveiller dans le Journal du Net
Transport de marchandises : la Seine, une voie d'avenir
L'entreprise Ikea livre ses clients parisiens à domicile par bateau et par véhicules électriques. Une innovation
soutenue par la Ville de Paris qui s'est dotée d'une stratégie de logistique urbaine et encourage la voie fluviale.
Avec des objectifs multiples : désengorger le cœur de ville, limiter l'empreinte carbone, favoriser le commerce
local et simplifier la vie du consommateur. A lire… sur le site de la Ville de Paris !
Les TPE-PME ont augmenté les salaires de 3,10 % au 1er semestre 2022
« Face aux pressions inflationnistes, les TPE/PME ont très majoritairement décidé de soutenir le pouvoir d’achat
de leurs salariés en augmentant les salaires et ce, quel que soit leur secteur d’activité, leur région d’activité ou le
statut de leurs salariés ». C’est ce qui ressort d’une étude analysant l’évolution des salaires de 433 684 salariés de
TPE/PME à laquelle a contribué ORCOM qui fait partie du Cercle Perspectives, à l’initiative de l’enquête menée
avec l’institut d’études Init. A lire sur le site de notre partenaire ORCOM
« Le risque de conflit social tient plus à l'inflation qu'à la réforme des retraites »
. Rémi Bourguignon est chercheur et enseignant à l'IAE Paris Est, Université Paris Est-Créteil. Il est un fin
connaisseur des syndicats et des conflits sociaux. Pour lui, en 2023, s'il y a des tensions, elles seront
essentiellement provoquées par l'inflation qui va continuer à rogner le pouvoir d'achat des Français. La réforme
des retraites, même avec un décalage de l'âge à 65 ans, est finalement attendue. Il y a comme une lassitude des
Français sur ce sujet. A lire dans la Tribune
Transferts de routes aux départements et métropoles : les modalités de calcul du droit à compensation définies
par décret
Ce texte, paru le 30 décembre 2022 en application de la loi de décentralisation 4D, prévoit notamment que « la
période prise en compte pour le calcul des charges de fonctionnement [qui doivent être compensées par l’État en
cas de transfert de route à un département ou une métropole] est fixée aux trois dernières années précédant le
transfert de compétences ». Pour les charges d’investissement, les cinq dernières années sont prises en compte.
Énergie : les entreprises pourront reporter impôts et cotisations sociales, annonce Borne
La Première ministre a également demandé que les entreprises en difficulté, notamment les boulangers, puissent
demander un étalement de leur facture énergétique afin de ne pas être étranglées par les charges. LE PARISIEN
Carburant : les demandes pour recevoir l'indemnité de 100 euros ouvertes le 16 janvier
L'indemnité carburant de 100 euros, remplaçant la ristourne générale qui a pris fin le 31 décembre, pourra être
demandée à partir du 16 janvier sur le site impots.gouv.fr. Les travailleurs les plus modestes sont éligibles, soit 10
millions de personnes. A lire dans la Tribune
PGE résilience : la loi de finances 2023 a prolongé la garantie de l’État, permettant la poursuite de l’octroi des
PGE résilience. Cet arrêté vient modifier le texte d’application en portant la date d’octroi jusqu’au 31 décembre
2023. Arrêté du 30 décembre 2022 portant modification de l'arrêté du 23 mars 2020 accordant la garantie de
l'Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement en application de l'article 6 de la loi n° 2020-289 de
finances rectificative pour 2020
Jeux olympiques : Faute de candidats, Île-de-France mobilités repart à la chasse aux volontaires pour assurer le
transport officiel aux JO 2024
Ce nouvel appel à candidatures, lancé le 21 décembre et ouvert jusqu’au 20 janvier, doit permettre de trouver les
opérateurs qui offriront une solution de transport aux quelque 200 000 personnes accréditées (sportifs,
organisations, journalistes, etc.) lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Le premier appel d’offres,
d’un montant de 36,7 millions d’euros et lancé à l’été 2022, n’avait reçu aucune réponse, les candidats potentiels
ayant été freinés par la perspective d’importantes pénalités en cas de dysfonctionnement, rapporte Le Canard
enchaîné. La seconde mouture prévoit des pénalités moins élevées, indique par ailleurs le journal.