N° 3 JANVIER/FEVRIER 2007 PRIX LIBRE

Constitution Européenne : On vous en ressert ?

Ça a l'apparence du traité constitutionnel européen, ça a l'odeur du traité constitutionnel euro-
péen, ça a le goût du traité constitutionnel européen.....Ca tombe bien, c' est la même chose que
le traité constitutionnel européen ! En 2005, nous avions refusé le menu spécial Europe libérale
par référendum. Qu'importe, le restaurant France a changé de chef et quand c'est Sarko
aux fourneaux, on est prié de manger sans trop poser de questions…
Le compliqué, c'est
tout simple

O n appelle ce nouveau traité

sur l'Europe « traité simpli-
fié » et c'est une erreur : le vérita-
ble intitulé de ce texte est « traité
modificatif ». Il n'est donc pas sim-
plifié. Ce texte n'est qu'une série
d'articles qui vise à remplacer quel-
ques anciens articles (vous me sui-
vez ?) du traité constitutionnel eu-
ropéen. Si on veut tout compren-
dre, il faut relire tous les textes
(traités, protocoles, déclara-
tions....). En tout, plus de
600 pages écrites dans un style
juridique des plus lourds...
Si nos dirigeants étaient vraiment
démocrates, ils auraient voulu que
ce texte soit accessible et compré-
hensible pour tous. Or, c'est exac-
tement le contraire. C'est comme
si, à la place d'une salade légère et
fraîche, on vous servait de la purée
jambon industrielle à souhait; ça
pèse et ça passe mal
LE DECODEUR, C’EST QUOI ? veau traité par rapport à l'ancien a
Un journal dont le but est de déco- été de renommer le « Ministre eu-
der, décortiquer et contester les ropéen des affaires étrangère » en
idées et la politique de droite et d’ex- « haut représentant de l'union pour
trême-droite.
Avec l’élection de Sarkozy, la droite a
prouvé qu’elle avait imposé sa vision du
monde a tant de personnes qui en sont
pourtant les victimes… Nous souhaitons
renverser la vapeur et permettre à la
population de mieux comprendre ce
qu’est, ce que pense, ce que fait la
droite… et ceux qui l’imitent.
Le Décodeur est le journal du CRAD
(Collectif de Resistance A la Droite),
Un groupe de citoyens indépendants des
partis et syndicats organisés pour lutter
contre la droite.
« Sarkozy a relancé l’Europe »
Sarkozy est parti au conseil européen de Lisbonne avec sous le bras le
projet de « mini-traité limité aux questions institutionnelles » qu’il avait
promis pendant la campagne. Ce projet a été refusé par les autres
pays Européens !
Le traité que s’apprêtent à voter les parlementaires n’est pas le même
projet. Il s’agit du « Traité modificatif » proposé par un consortium d’ex-
perts (le « groupe Amato ») et encouragé par Angela Merkel. C’est bien
pour ça que ce traité n’est ni « mini » (il contient plus d’articles que le
TCE) ni « limité aux questions institutionnelles ». Ce qui n’empêche pas
Sarkozy d’être revenu triomphalement en France en prétendant avoir fait
accepter son « mini-traité »… un terme que les médias continuent à re-
prendre en cœur...
TZITZIMITL
OGM : Orientation Toujours rien de neuf
Gentiment Modifiée en politique
Les rédacteurs de ce Sarko veut faire passer le traité
« complément de traité » ont claire- sans se soucier des 55% de non
ment été invités à ne pas changer lors du référendum. Il se justifie en
le fond du texte. Par exemple, un expliquant que voter pour lui en
des grands changements du nou- 2007, c'était aussi voter pour le
mini traité. Mais un homme politi-
que qui confond élection nationale
et référendum sur l'Europe, voilà
qui inquiète quand à la capacité de
les affaires étrangères ». cet homme à gérer un pays... De
plus même si notre président se
Autant dire qu'il y a autant de dif-
présente comme le héros de la
férence entre l'ancien et le nouveau
« rupture », il se satisfait finale-
texte qu'entre un cheeseburger de
ment de nous servir la même
Quick ou de Mac Do. Le packaging
viande périmée. Il a juste changé la
diffère mais les ingrédients sont les
sauce...Ne vous étonnez pas s'il y
mêmes. Et ici, les ingrédients s'ap-
a, à l'avenir, quelques indigestions.
pellent « concurrence libre et non
faussée » et « économie sociale GRAKUS
hautement compétitive »… Que du Une pétition a été lancée pour exiger un référen-
crédible… On fini par le savoir dum sur le traité de Lisbonne (ou traité modificatif).
Vous pouvez la signez en ligne sur :
« compétitive » rime souvent avec
http://www.nousvoulonsunreferendum.eu
licenciement.
1
 Comment la droite a conquis le peuple
A partir de la révolution française,
il existait deux droites. Les réac-
tionnaires (ou conservateurs) défen-
daient les intérêts des nobles et du
haut-clergé, et souhaitaient donc un
retour intégral à l’ancien régime. Les
libéraux défendaient les intérêts des
bourgeois, (les commerçants), qui en
s’enrichissant ont commencé à rivali-
ser avec les nobles. Arrivés au pou-
voir, ils ont donc instauré un système
capitaliste, ou le pouvoir est propor-
tionnel à la richesse (au capital) et non
plus aux privilèges de naissance.
Les libéraux comme les réactionnai-
res étaient ouvertement royalistes, et
chacun « démontrait » à longueur de
discours et d’ouvrages à quel point il
était légitime que leur classe sociale,
minoritaire, dirige le pays. La majorité
du peuple (paysans, ouvriers, arti-
sans…) avait donc conscience que la
droite ne ferait rien pour eux. Les libé-
raux, en déclenchant la révolution, ont
malgré eux donné tant d’espoir au
peuple qu’il devenait difficile de les
empêcher de vouloir prendre leur part
du pouvoir. Ils ne purent empêcher la
décapitation de Louis XVI, la procla-
mation de la république, et ne pour-
raient refuser encore longtemps le
suffrage universel. Pourtant, donner le
droit de vote aux pauvres, c’était si-
gner l’arrêt de mort de la droite et du
capitalisme à peine né !
C’est alors que quelques libéraux
(Sieyès, Napoléon Bonaparte puis son
neveu Louis-Napoléon Bonaparte),
plus pragmatiques que les autres, ont
élaboré une idéologie politique qui a
eu dès lors un succès fulgurant :
le bonapartisme.
Ni droite ni gauche
C’est ainsi qu’une partie de la droite
s’est approprié les symboles républi-
cains (donc de gauche) qu’étaient la
nation, la marseillaise, le drapeau tri-
colore, l’hostilité à la royauté, et sur-
tout le suffrage universel, tout en les
vidant de leur sens. Tous ces symbo-
les tant combattus par la droite étant
maintenant glorifiés par les mêmes
personnes, la notion de droite et gau-
che en devint brouillée.
Le nationalisme
Pour les sans-culottes (ouvriers et
artisans parisiens révolutionnaires), la
nation, c’était l’ensemble du peuple
habitant le sol de France ou venant s’y
réfugier, définit par opposition aux rois
et aux nobles. Pour les bonapar-
2
tistes, la nation est incarnée par l’Etat
français (même tyrannique), par oppo-
sition aux étrangers (même démocra-
tes). Cette redéfinition fut favorisée
par le fait que les rois étrangers atta-
quaient la France républicaine.
Le culte du chef
Pour emporter les foules, il suffit de
montrer les dangers (réels ou imagi-
naires) qui menacent la nation, puis
de présenter au peuple l’homme provi-
dentiel qui va les régler. Si cet homme
se dit démocrate, le peuple suivra,
sans voir que le fait de confier le des-
tin d’une nation entre les mains d’un
seul homme est le principe de la dicta-
ture, et non de la démocratie. C’est
par la peur qu’un peuple se jette dans
les bras d’ un « père protecteur »…
Le plébiscite
Ce lien émotionnel fort entre le peu-
ple et son « héros » permet de détour-
ner le suffrage universel en le transfor-
mant en relation personnelle. Le réfé-
rendum (ou plébiscite) est l’exemple
type de l’institution bonapartiste. La
question et les réponses possibles
étant choisies par le chef de l’Etat,
c’est la popularité de celui-ci bien plus
que la question posée qui détermine
le résultat.
Une idéologie à succès
L’exploit des Bonaparte fut donc d’ê-
tre perçu comme les champions de la
République malgré une presse muse-
lée, le rétablissement de l’esclavage
et du pouvoir de l’Eglise (par le
concordat), etc. Le comble de l’ab-
surde fut qu’un « ennemi de la royau-
té » se fit couronner empereur par le
pape : Napoléon avait bien plus de
pouvoirs que n’en a jamais eus Louis
XVI, et pourtant jamais le peuple ne
s’est révolté contre lui.
Le bonapartisme peut être en fait
considéré comme l’invention de la pro-
pagande (on dirait aujourd’hui « la
communication ») basée sur le pater-
nalisme. Depuis, malgré quelques
transformations, le bonapartisme uti-
lise toujours les mêmes ficelles…
La république autoritaire
Alors que toutes les constitutions
républicaines françaises et européen-
nes ont été rédigées par des assem-
blées constituantes élues, celle de la
Vème République a été élaborée
comme les constitutions napoléonien-
nes : par un petit groupe de person-
nes suite à un coup d’Etat (lors de la
guerre d’Algérie1), puis soumises à
référendum par le « héros » du peuple
(De Gaulle). Elle donne d’immenses
pouvoirs au président qui n’a aucun
compte à rendre à personne, établit
une relation personnelle avec le peu-
ple en étant élu directement par lui et
peut même légiférer seul par référen-
dum. Depuis le quinquennat, il a l’as-
surance d’une assemblée et d’un gou-
vernement soumis. C’est une
« monarchie non héréditaire » (Pierre-
Mendès-France).
Un régime fait pour Sarkozy
Depuis De Gaulle, peu d’hommes
politiques ont autant incarné le bona-
partisme que Sarkozy.
Il se présente comme l’homme provi-
dentiel qui va sauver la France contre
toutes les menaces qu’il dénonce : les
chômeurs feignants, les fonctionnaires
privilégiés, les « racailles », les immi-
grés menaçant l’identité nationale…;
Il considère que le soutien populaire
obtenu par son élection lui donne le
droit de tout diriger, de violer la consti-
tution pour évincer le gouvernement et
le parlement, puis d’organiser une ré-
forme constitutionnelle pour aller en-
core plus loin;
Il exalte le nationalisme avec son
ministère de l’immigration et de l’iden-
tité nationale, des références constan-
tes à la fierté d’être français…;
Enfin Il cache le programme le plus
droitier depuis 1945 derrière des réfé-
rences à Jaurès, des ralliements de
personnalités de gauche (comme Vic-
tor Hugo s’était rallié à Napoléon et
André Malraux à De Gaulle), et des
menaces aux « patrons voyous » aus-
sitôt contredites par son appel à une
« Dépénalisation du droit des affai-
res »2.
Sa sacralisation de la république et
de la démocratie masque un libéra-
lisme déchaîné, et une reprise des
idées de Le Pen sur l’immigration, la
sécurité et l’ordre moral… Mais c’est
somme toute normal, puisque Le Pen,
en bon bonapartiste, se dit lui-même
« ni de droite, ni de gauche » !
TZITZIMITL
Pour plus d’infos : Les Droites en France. René
Rémond, éd. Aubier-Montaigne, 1982
1) Résurrection - Naissance de la Vème république,
un coup d’Etat démocratique. Christophe Nick,
éd. Fayard, 1998
2) Allocution de N. Sarkozy à l’université d’été du
MEDEF le 30/08/2007
 « Valeur travail » :
Non, le travail n’est pas une valeur Morale,
c’est une valeur économique
La valeur de chaque marchandise se mesure par le travail qu’exige sa production. Pour pro-
duire, les salariés exercent une force (payée) appelée force du travail qui vise à leur donner les
moyens de vivre et faire vivre leur famille. C’est donc le temps de travail nécessaire à la produc-
tion de ces moyens de subsistance qui représente la valeur de la force du travail. C’est une des
données économiques du système capitaliste…

D ans notre société capitaliste,

il existe toujours d’un côté,
des capitalistes possesseurs de
moyens de subsistance, des ma-
tières premières, des instruments
de travail, et de l’autre côté, la
grande masse des salariés
contraints, pour vivre de vendre
leur force de travail.
Mais comme pour faire la même
quantité de produits, il faut toujours
moins de salariés par suite des
progrès du machinisme, les sala-
riés « surnuméraires » sont mis en
réserve donc au chômage, pour
les moments où l’activité économi-
que serait intense. Ces chômeurs
servent au patronat à exercer du
chantage sur leurs salariés (il y en
a d’autres qui attendent derrière)
donc à briser la force de résistance
des salariés par peur du chômage.
Cette résistance amoindrie sert
parfaitement au patronat à mainte-
nir leurs salariés à un bas niveau
de salaire.
Alors non, les chômeurs ne sont
pas responsables des difficultés
économiques. C’est le système
néolibéral que défend Sarkozy. En
total accord avec le MEDEF il fait
croire que le blocage des salaires
des salariés provient de la charge
financière des chômeurs.. C’est un
mensonge.
Seule la force de travail manuelle
et intellectuelle est source de va-
leur économique. Les différents
fonds de pensions, actions ne pro-
duisent aucune richesse. Pourtant,
ce sont les détenteurs de ces reve-
nus financiers (spéculateurs, multi-
nationales) qui s’enrichissent.
C’est une aberration pour le
monde du travail mais une logique
pour les capitalistes. Pour être
compétitives, les entreprises doi-
vent produire moins cher. Pour ce-
la les mêmes solutions depuis tou-
jours se présentent à eux. Dans
l’ordre pour respecter la chaîne de
production : acheter moins cher les
matières premières, payer moins
cher leurs salariés, payer moins de
taxes et bénéficier de plus d’aides
de la part de l’Etat ou réduire leurs
bénéfices. Pour rester compétitif
au niveau mondial il faut accumu-
ler toujours plus de capital évidem-
ment grâce aux bénéfices. Le pa-
tronat choisira donc la solution la
plus facile à mettre en œuvre rapi-
dement, l’allègement « du poste
salaire ».De là à se débarrasser de
la main d’œuvre trop chère ou
« inefficace » il n’y a qu’un pas
qu’il franchit actuellement trop sou-
vent. D’autre part, le carnet de
commandes ne se remplit pas ré-
gulièrement. Il faut donc « adapter
la main d’œuvre au besoin de la
production. Sous le slogan « tra-
vaillez plus pour gagner plus »
Sarkozy se fait complice des diri-
geants des entreprises qu’il défend
à travers sa politique de démantè-
lement du code du travail pour fa-
voriser la flexibilité du monde du
travail. A la demande du chef d’en-
treprise, seuls les salariés compé-
tents pourront faire des heures
supplémentaires, au détriment
peut-être d’une embauche possi-
ble. Ainsi, certains travailleront
plus, d’autres moins ou pas du
tout. Avec ce concept, la solidarité,
l’égalité républicaine sont rayées
de notre constitution.
Puisque les richesses sont
créées par le travail et le seul tra-
vail, partageons le travail entre
tous ceux qui le peuvent et le veu-
lent. Elles augmenteront beaucoup
plus vite que laissées à l’initiative
des responsables d’entreprises qui
ne proposeront que quelques heu-
res supplémentaires à quelques
uns de leurs salariés. Le partage
du travail et la diminution du temps
de travail sont l’enjeu principal de
la société solidaire et égalitaire
que nous espérons tous..
Les propositions alléchantes en
surface de Sarkozy mais désas-
treuses dans le fond sont voulues
pour diviser les salariés et les
dresser les uns contre les autres.
Pendant ce temps, il continue à
enrichir les actionnaires qui eux
n’ont pas besoin de travailler pour
gagner leur vie. Résistons à ce
lavage de cerveau !
ONTAI
3
 Cette rubrique est faite pour vous informer sur l'avancée de la société de sur-
veillance. Ces informations vous seront données sous forme de brèves. Libre à
vous d’approfondir le sujet par des recherches personnelles.
# 8 Les puces RFID sont en train d'entrer dans l'ère de l'infiniment petit. La firme Japonaise Hitachi vient
de mettre au point la plus petite puce électronique du monde. Ce composant de 0,15mm de coté
est capable de transmettre des données grâce à l'antenne filaire ultrafine qui l'entoure.
http://www.presence-pc.com/actualite/RFID-Hitachi-14584

# 9 Une compagnie de l'Ohio, la city watcher.com, a décidé d'implanter des puces RFID à deux de ses
employés. Cette compagnie est une entreprise privée de sécurité qui installe et gère de nombreuses
caméras de vidéosurveillance aux Etats-Unis. http://www.presence-pc.com/actualité/RFID-sous-cutane-15277

# 10 Des drones (avions sans pilote) de surveillance dans nos quartiers. Répression et contrôle social, la
droite UMP durcit le ton. En effet la police expérimente des avions sans pilote pour surveiller les zo-
nes « sensibles » depuis décembre 2007. http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=86666

# 11 La fusion ANPE/ASSEDIC instaure un dossier unique pour demandeur d'emploi par traitement élec-
tronique. Ce fichier informatique, opérationnel fin 2008, sera ouvert au privé (agences d’intérim) tra-
vaillant avec les ANPE. Souriez, vous êtes fiché par France emploi. SPIPPER 33 Plus de peur que de mâle

Les techniques de manipula-

tion de l’opinion publique et
de la société en 10 points

La stratégie de la diversion. Élément primordial du contrôle social, la stra-

tégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problè-
mes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques,
grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes. La stra-
tégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s'inté-
resser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l'éco-
nomie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. Garder l'atten-
tion du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des su-
jets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun
temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux.
Créer des problèmes, puis offrir des solutions. Cette méthode est aussi
appelée " problème-réaction-solution". On crée d'abord un problème, une
"situation" prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit
lui même demandeur des mesures qu'on souhaite lui faire accepter. Par exemple:
laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin
que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou en-
core: créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le
recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
ONTAI

L’AGENDA DU DECODEUR
♦ Les Cafés-Débats du Comité de mobilisation de Bordeaux II et du CRAD
Tous les Jeudi à 20h au Samovar, 18 rue Camille Sauvageau (St Michel) à Bordeaux
- Le 17 Janvier : La « Politique de Civilisation », c’est quoi ?
- Le 24 Janvier : La Vème République, une démocratie ?
- Le 31 Janvier : Embourgeoisement et ségrégation urbaine
- Le 7 Février : La fin du dimanche
- etc...
♦ Journée pour les sans-papiers et pour la fermeture des camps de rétention
Samedi 19 Janvier, place St projet : Pique-nique à 12h, Manifestation à 16h
♦ Comité de rédaction du Décodeur N°4
Lundi 11 Février à 20h30 au local d’AC!, 21 rue Saincric (Victoire) à Bordeaux

Le décodeur est rédigé, illustré, mis en page, imprimé et distribué par les
membres bénévoles du CRAD. Vous êtes les bienvenus à chacune de nos
actions et réunions pour nous rencontrer, ou par Internet :
Plus d’articles et d’infos sur www.crad33.org
Pour nous contacter contact@crad33.org
FRED&RACH
4 IMPRIMÉ PAR NOS SOINS NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE