Activité :

1. Au moment où la nuit tombait nous vîmes une auberge de sorte que nous
pûmes nous restaurer.
2. Les mesures n'ont pas eu d'effet, donc le nombre des chômeurs
augmentera.
3. Il fit de sorte que la soirée fut très joyeuse.
4. Amina, quoi que vous fassiez ce sera parfait.
5. Il fut vaincu quoique brave.
6. Ils aimaient travailler ensemble ; or un jour l'un deux ne vint pas à
l'agence.
7. Bien que nous les ayons crus vaincus, ils remportèrent une grande
victoire.
8. Même si Nabil se montrait plutôt aimable d'ordinaire, ce soir-là il avait
été odieux.
9. On dit Farid cultivé alors que je sais qu'il ignore bien des domaines..
10.Je ne te pardonnerai jamais ton oubli pour la Saint-Valentin quand bien
même tu m'achèterais un bijou de grande valeur.
11. Le 31 décembre, à minuit exactement, les Français s'embrassent "sous le
gui", plante que l'on accroche au-dessus des portes et qui porte bonheur
pour le Nouvel An. Tandis que les Espagnols mangent un grain de raisin à
chaque coup de minuit.
12. Le 25 novembre, les femmes célibataires de plus de 25 ans font une fête
et portent des chapeaux farfelus. Même si cette coutume, qui avait
disparu, revient au goût du jour, elle est peu pratiquée.
13.Nous célébrons Noël et le Jour de l'An autour d'une table
abondante quand bien des gens ne mangent pas à leur faim
14. Pâques est une fête religieuse alors que le 14 juillet est une fête civile.

* Attention dans l'emploi de "quoique" et "quoi que" !

Le premier (quoique) est une conjonction qui :

1. peut être suivi du subjonctif . Exemple : Quoique les médecins fassent des progrès la
maladie continue de se propager.
2. peut être suivi de l'indicatif ou du conditionnel. Exemple : Je ne sais plus où j'ai
acheté ce livre, quoique si je me souviens bien, c'était pendant mon voyage au
Mexique. / Je n'ai pas soif, quoique je boirais bien une petite bière, si tu veux aller
m'en chercher une.
Le deuxième (quoi que) est une locution composée d'un relatif (que) et d'un indéfini (quoi). Il
est l’équivalent de "bien que" et il agit sur le verbe.
 Quoi qu'il fasse, il n'arrive pas à maigrir
Quoi qu'il fait, il n'arrive pas à maigrir
Quoi qu'il fasse, il n'arrive pas à maigrir
Même s'il pleuve, j'irai faire mon jogging.
Même s'il pleut, j'irai faire mon jogging.
Bien qu'elle est une ville coloniale, elle possède beaucoup de bâtiments modernes.
Bien qu'elle soit une ville coloniale, elle possède beaucoup de bâtiments modernes.
Vous n'auriez pas acheté une maison à la campagne même si vous avez gagné au loto !
Vous n'auriez pas acheté une maison à la campagne même si vous aviez gagné au loto
Quoi que très solide, la qualité de ce tissu ne résiste pas à l'humidité.
Quoique très solide, la qualité de ce tissu ne résiste pas à l'humidité.
Quelques conclusions :

Pour mieux persuader et convaincre, dans un débat, le locuteur se manifeste dans son discours en
affirmant sa position, son opinion et en interpellant son interlocuteur.

Concéder, c’est admettre sur un point particulier que l’argument de l’interlocuteur est recevable
pour mieux lui opposer ceux qui vont dans le sens contraire. La concession consiste donc en
l’expression de deux aspects contradictoires, dont l’un devrait exclure l’autre.

Réfuter, c’est démentir, détruire par des arguments solides ce qui vient d’être affirmé. Réfuter
consiste à contester la pertinence du point de vue avancé par l’adversaire en niant la relation de
cause à effet, en niant la vérité d’un jugement, en mettant en évidence les contradictions possibles.

Dans un débat, les interlocuteurs expriment des idées opposées ou complémentaires autour d’une
question qu’on appelle « thème de la discussion ». Dans une discussion, chaque participant cherche à
convaincre son interlocuteur en développant sa propre opinion. Il est indispensable de connaître son
interlocuteur et de comprendre ses idées afin de pouvoir mettre en place une stratégie efficace. Il
n’est pas nécessaire de parvenir à un accord général (ou consensus) dans un débat. Ce n’est pas le
but recherché. Mais il faut éviter de le laisser dégénérer en dispute. Par contre, la tolérance est de
mise. Elle consiste à entendre et à accepter la diversité des points de vue.

Classe les mots suivants selon qu’ils expriment l’accord ou l’opposition :

Rival – malentendu – adhérer – connivence- contrecarrer – différend- hostile- ennemi- intransigeant-

brouiller- solidaire -querelle .

Les mots qui expriment l’accord: adhérer – connivence – solidaire ?

Les mots qui expriment l’opposition: rival – malentendu – contrecarrer – différend – hostile –
ennemi – intransigeant – brouiller – querelle.

Activité 3 : Complète les phrases suivantes à l’aide des mots de l’exercice

Attention à l’orthographe (accord).

1. L’assistance a ……… au projet présenté sur l’aide aux associations.

2. Ils échangent des sourires de ………………………
3. Une fracture de la jambe……………………ses projets de randonnées en montagne.
4. A la suite d’un …………………… qui l’a opposé à ses associés, il a quitté l’entreprise.
5. Il a tenu des propos ………………… C’est pourquoi la discussion n’a pas été plus loin.
6. Tous les élèves de la classe se sont montrés ……………..de leur camarade accusé injustement.
L’assistance a adhéré au projet présenté sur l’aide aux associations.
Ils échangent des sourires de connivence 9 Une fracture de la jambe a contrecarré ses
projets de randonnées en montagne.
A la suite d’un différend qui l’a opposé à ses associés, il a quitté l’entreprise.
Il a tenu des propos hostiles. C’est pourquoi la discussion n’a pas été plus loin.
Tous les élèves de la classe sont montrés solidaires de leur camarade accusé injustement.
Bien qu'elle soit une ville coloniale, elle possède beaucoup de bâtiments modernes