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Le faisceau électrique complet d'une voiture : un beau bébé qui peut peser jusqu'à 50 kg pour 2
km de long,
qui est composé d'un millier de fils et de deux fois plus de connecteurs.
Qu'est-ce qui peut mesurer jusqu'à deux kilomètres de long et peser plus de 50 kg ?
Réponse : le câblage électrique d'une voiture. L'électronique a tissé sa toile. Sur les
premières voitures, la tension aux bornes de la batterie n'était que de 6 volts et le
câblage, réduit au strict minimum avec seulement quelques dizaines de mètres de
longueur. L'énergie électrique était alors utilisée pour le démarrage, l'alimentation des
bougies et des feux.
A la fin des années 60, la tension est passée à 12 volts afin de pallier la demande
croissante de puissance. La généralisation des systèmes de gestion électroniques de
sécurité (ABS, ESP...), de confort (climatisation, lève-vitres, rétroviseurs...) ainsi que le
développement des commandes électriques (injection, direction à assistance
électrique...) ont encore accentué ce besoin en énergie électrique. Une voiture
contemporaine, dont la puissance totale peut atteindre 2 000 Watts, a désormais entre
30 et 35 calculateurs si elle se situe dans la gamme moyenne. C'est encore pire pour un
modèle de haut de gamme, qui peut en compter jusqu'à 80, soit plus de 1 000 fils et
quelque 2 000 connexions électriques !
Un nouveau challenge est donc à relever : la simplification de l'architecture électrique
et électronique.
Anne Laliron, à l'origine du projet chez Valeo, précise que "sur une Renault Laguna,
selon les versions, de 40 à 50 fils peuvent se loger dans une porte avant". En outre, le
faisceau d'alimentation n'est pas le même selon qu'il s'agisse de la porte conducteur ou
de celle du passager. D'où des complications à la fabrication en usine et pour la gestion
des stocks.
De même, l'alimentation électrique de la partie arrière d'une voiture représente de 70 à
80 fils, destinés à toutes les lampes et autres contacteurs. L'implantation de ce câblage
est une source de difficultés pour les constructeurs car ces fils sont destinés à passer de
l'habitacle au compartiment moteur. Or, que ce soit pour éviter l'infiltration d'eau dans
l'habitacle ou pour empêcher la transmission des bruits et vibrations, le tablier
(séparation entre l'habitacle et le compartiment moteur) requiert une étanchéité
parfaite. Le constructeurs sont donc contraints de prévoir l'implantation des fonctions
stratégiques dès les premières esquisses de la voiture, soit quatre ans avant sa
commercialisation. Plus question dès lors d'ajouter de nouvelles fonctionnalités en
cours de développement.
Valeo compte résoudre le problème de la prolifération des fils dans nos voitures grâce à
une technique appelée Power Line Communication (transmission par courant porteur).
Son principe : faire passer les diverses informations de commande dans les fils
d'alimentation électriques, à l'instar des systèmes proposés par les fournisseurs d'accès
à Internet, qui utilisent, pour trois fonctions différentes (l'Internet à haut débit, le
téléphone et la télévision), les fils téléphoniques. Ainsi, suffit-il de réaliser un réseau
simple d'alimentation électrique et d'y rajouter les différentes fonctions. Comme un
plombier qui dériverait un tuyau de chauffage pour rajouter un radiateur, cette
technique rend possible l'installation en un tournemain d'une nouvelle fonction
électrique utilisant les courants porteurs.
"La technologie des courants porteurs permettra aux constructeurs de compléter
l'équipement d'un véhicule ô n'importe quel moment de sa vie", précise Marc Semelle,
chef de projet des systèmes électroniques et de liaison de Valeo. "Même pour le
marché de la rechange, les avantages sont nombreux. Plus besoin d'endommager la
structure de la voiture (tableau de bord, portières...) ni de démonter des pièces : il suffit
de connecter directement les nouveaux fils à ceux existants."
Selon ce spécialiste, une heure suffirait pour installer un système de projecteurs
additionnels "contre deux actuellement, et ce, sans avoir de fils nouveaux à intégrer
dans la voiture."
Et la sécurité ?
L'utilisation du courant porteur devrait permettre le développe ment très rapide des
systèmes dits by-wire sur lesquels, comme dans l'aéronautique, la commande
mécanique est entièrement remplacée par une commande électrique. Imaginez un
système de freinage ou de direction fonctionnant sans aucune liaison mécanique ! Le
courant porteur le permet, et il assurera en plus une redondance des informations pour
sécuriser les commandes électriques, il s'agit bien sûr d'une fonction indispensable
précédant toute idée de mise sur le marché. De tels dispositifs ne toléreront aucun
problème de fiabilité. Les conducteurs, les premiers, demanderont à être rassurés.
Selon Valeo, "les modules de portes et les systèmes d'éclairage seront parmi les
premières applications de cette technologie."
L'équipementier espère une intégration en série dans les prochaines années.
Depuis les années 1970, date de l'apparition des premiers systèmes électroniques, la
puissance de calcul embarquée dans une voiture n'a cessé de croître.
En 1980, une Citroën CX disposait d'une puissance de 1,1 Kilo-octet.
Une Peugeot 607 atteint aujourd'hui 2 Mega-octets, soit à peu près 1 800 fois plus.
C'est aussi cent fois plus qu'un A 300, le premier Airbus lancé en 1975 !
jusqu'à 50 fils dans une porte !
Jusque récemment, chaque élément électrique (feu stop, clignotant...) était relié à la
commande par son propre câblage électrique.
La transmission par courants porteurs véhicule sur un seul fil les données par
modulation du signal en modifiant soit la fréquence du courant, soit son amplitude, ou
encore sa phase.
A la source, un "codeur" transforme le signal de commande en un signal particulier puis
envoie le "message" dans le réseau de fils.
Un "décodeur", placé à proximité de l'organe à alimenter, reconnaît le signal et assure
la connexion.
Ford, le précurseur
LE MULTIPLEXAGE ET L'AUTOMOBILE
(Pierre Marais, l'Auto Jounral, 15.6.1979)
Le multiplexage dont on commence à parler dans le domaine de l'automobile est une technique
née de l'évolution de l'électronique. Elle consiste à transmettre simultanément plusieurs
informations sur une même voie. Appliquée aux télécommunications son intérêt apparaît
immédiatement puisque, dans le seul domaine des liaisons par fils elle permet de multiplier les
transmissions sans augmenter le nombre de lignes. Or, en automobile le nombre des liaisons
électriques nécessaires à la signalisation, à l'information du conducteur ou à son confort ne
cesse d'augmenter. Des moteurs électriques interviennent dans des domaines toujours plus
nombreux. Représentés il y a peu de temps par le seul démarreur et l'unique mécanisme de
l'essuie-glace du pare-brise, ils apparaissent dans la commande des vitres, de la climatisation,
de l'antenne, des essuie-glace de vitres arrière et de phares. Le réseau électrique du véhicule
devient de plus en plus dense. Il atteint une centaine de mètres de fils groupés dans des
faisceaux qui sont à la fois délicats à mettre en place, le plus souvent mal adaptés à la détection
des pannes et coûteux par la quantité de cuivre nécessaire à leur fabrication, par le nombre des
connecteurs et par la main-d'oeuvre qu'exige leur mise en place.
Il s'agit, très schématiquement, de substituer au câblage traditionnel un ensemble comportant
essentiellement un conducteur unique ceinturant toute la voiture et destiné à l'alimentation en
puissance de tous les éléments consommant de l'énergie électrique. Les organes
consommateurs, phares, avertisseurs et autres sont reliés à ce conducteur unique par des
interrupteurs statiques à semi-conducteurs jouant le rôle de relais. Ces relais sont sous la
dépendance de centrales périphériques capables de sélectionner le signal codé qui leur est
destiné et qui est émis par le canal d'un fil unique à partir d'une centrale électronique située au
niveau du tableau de bord. Les centrales périphériques peuvent également, si besoin est,
transmettre au tableau de bord, toujours par le même circuit, des signaux de télémesures :
niveau de carburant, du liquide de freins, température de l'eau, de l'huile, etc.
Nous avons eu l'occasion de voir, il y a quelques mois les études de multiplexage menées par
SEV dans son Centre de Recherches de Toulouse. Dans un souci d'efficacité plusieurs variantes
ont été étudiées dont certaines apparaissent assez complexes et, sans doute encore trop
coûteuses pour être immédiatement commercialisées. Elles font appel à un poste central
auquel sont reliés d'une part un poste local de commande et de contrôle disposé au niveau du
tableau de bord et, d'autre part, un certain nombre de postes locaux. Les organes à commander
et les capteurs qui sont proches les uns des autres sont reliés à un même poste local. Le poste
central explore en permanence les différents postes locaux et gère l'échange des informations.
Ces informations transitent sur le fil de commande et peuvent être logiques ou analogiques.
Rappelons brièvement que les informations traitées par la méthode logique (appelée parfois
digitale) sont véhiculées sous la forme de signaux dont le nombre est limité à deux : un signal
ou une absence de signal. Ce système qui évoque le principe du télégraphe et procède par "tout
ou rien" est celui qui est utilisé par les ordinateurs les plus modernes car il est parfaitement
adapté aux opérations faisant appel au canal binaire. En revanche la méthode analogique,
jusqu'ici la plus répandue, est connue de tous. Les informations sont transmises par des
variations de valeur. Cette valeur peut être une intensité ou une tension. C'est ainsi que
fonctionnent un ampèremètre indiquant la valeur de la charge de la batterie ou un indicateur
de niveau d'essence qui n'est autre qu'un voltmètre monté en série avec une résistance dont la
valeur varie suivant la position occupée par un flotteur logé dans le réservoir.
D'autres montages de multiplexage étudiés par 5EV nous semblent immédiatement
exploitables. Ces variantes sont moins spectaculaires mais leur intérêt pratique subsiste. Leur
structure est analogue à celle des versions très élaborées mais elle est simplifiée. Seules les
fonctions d'éclairage et de signalisation sont multiplexées et, de ce fait, il n'y a pas de
transmission d'information analogique. Enfin les postes locaux sont réduits à deux, à l'avant et à
l'arrière du véhicule.
Plus récemment nous avons découvert les mêmes préoccupations en Italie chez Magneti-
Marelli qui a déjà procédé à des installations expérimentales sur des prototypes en cours
d'essais auprès de certains constructeurs d'automobiles. Pourtant, chez Magneti-Marelli on
reconnaît que si la centralisation du système de codage au niveau du tableau de bord ne pose
pas de grands problèmes les plus grandes difficultés ne manifestent lorsqu'il s'agit de réaliser
des systèmes électroniques dont le prix puisse concurrencer celui des formules actuelles.
Il n'en est pas moins évident que les études menées dans ce domaine devraient assez
rapidement trouver leur application dans les voitures de série. Les modèles qui font le plus
appel à l'électronique seront vraisemblablement les premiers à en bénéficier car il est permis
de penser que le système de codage du multiplexage pourrait être incorporé à l'unité centrale
chargée de gérer les fonctions électroniques déjà en service.
LE MULTIPLEXAGE
(Xavier Corvol, Auto-Volt 2.2000)
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir... sans oser le demander.
Trois générations de câblages électriques
à droite un câblage classique, au centre la version la plus optimisée, à droite le multiplexage
(photo prise au complexe d'information et de sport Twin Ring Motegi de Honda au Japon).
- une électronique d'interface avec le calculateur moteur, les modules, relais, fusibles,
prise de diagnostic, récepteur H.F. ;
- une électronique de contrôle pour gérer la communication entre les différents
calculateurs ;
- une électronique de calcul pour gérer de manière autonome les fonctions de visibilité,
d'éclairage intérieur, d'antidémarrage... ;
- des informations sur le véhicule pour la protection antivol telles que le code des clefs,
de la télécommande... ;
- un programme permettant d'effectuer du diagnostic. L'unité centrale sert en effet de
passerelle entre les modules connectés au réseau VAN et l'outil de diagnostic.
Les 6 modules (ou boîtiers électroniques) de la Xsara Picasso qui intègrent les fonctions du
combiné/écran multifonctions,
de la climatisation, de l'autoradio, du chargeur CD, de la navigation et de l'alarme. Le module
du combiné acquiert des
informations issues de capteurs (par exemple la jauge de carburant) et les renvoie sur le réseau
VAN.
Les besoins en électronique des véhicules automobiles, ont évolué de façon considérable au
cours de ces dernières années. Si naguère les seules composants électroniques que l'on
rencontrait à l'intérieur d'un véhicule étaient destinés uniquement à la radio, aujourd'hui une
automobile peut compter prés d'une vingtaine de calculateurs, et ce nombre devrait doubler
vers l'an 2000. Les raisons de cet accroissement sont principalement dues aux normes
antipollution de plus en plus sévères, ainsi qu'à la sécurité et au confort accru du conducteur et
de ses passagers.
En 1950, la Peugeot 203 comportait un faisceau électrique de 50 fils. En 1997, une Renault
Safrane en comporte quelque 800, voire 1000 pour des voitures de très haut de gamme, et les
longueurs cumulées atteignent des sommets impressionnats : plusieurs kilomètres.
En même temps que leur nombre augmentait, les équipements électroniques n'ont cessé de se
sophistiquer. La quantité et la complexité des informations que doivent échanger les divers
organes sont telles que le nombre de connexions est rapidement devenu prohibitif. Un
calculateur n'est plus un élément isolé, mais utilise les informations des autres calculateurs et
des divers capteurs, pour augmenter son efficacité. Un véhicule n'est plus un ensemble
d'équipements isolés fonctionnant indépendamment les uns des autres, mais un seul et unique
système.
Aujourd'hui il n'est pas rare de voir un véhicule possédant près de trois kilomètres de câble,
représentant un poids supérieur à 40 kg. Devant les problèmes de coût, de conception, de
fiabilité, de montage et de contrôle, les constructeurs ont décidé de relier les différents organes
au moyen d'un réseau local. Ainsi plutôt que d'utiliser plusieurs fils transportant chacun une
seule information, les différents organes sont reliés par un ou deux uniques fils transportant à
tour de rôle les diverses informations utilisées. C'est pour cette raison que cette technique de
liaisons est plus communément appelée bus multiplexé ou plus simplement multiplexage.
On estime que les faisceaux doublent de volume et de complexité tous les 10 ans.
Cette augmentation du câblage pose des problèmes de :
Conception et fabrication ;
coût ;
encombrement ;
fiabilité ;
recherche de pannes.
Exemples d'intégration :
Les calculateurs d'injection (gestion de l'injection, de l'allumage, du système de
dépollution, puis du refroidissement moteur...) ;
la centrale de protection habitacle 806 (gestion de la condamnation, de la
décondamnation, de la super-condamnation, de l'alarme, de l'éclairage du plafonnier et
de l'anti-démarrage électronique) ;
le boîtier de servitude intelligent 206 (gestion des mêmes fonctions que la centrale de
protection ainsi que l'essuyage, les indicateurs de direction, les alertes sonores...).
LE MULTIPLEXAGE - PRINCIPE
Le multiplexage consiste à échanger plusieurs informations entre divers équipements sur un
seul canal de transmission.
Ce principe est déjà utilisé pour le réseau téléphonique, la télévision, la radio....
Ce principe du multiplexage permet de :
Simplifier le câblage ;
faire communiquer les équipements entre eux ;
réduire le nombre de capteurs (partage de l'information).
temps de latence de 20 à
confort et contrôle des éléments de la carrosserie
50 ms
:
A débit inférieur à 25 un fil
portières, éclairage, rétroviseurs, sièges,
kbits/s
climatisation, radio, etc.
très faible coût
Le câble d'accélérateur est ici remplacé par un capteur électronique, dont le but est de
déterminer la position de la pédale.
Un message est périodiquement envoyé sur le bus par le contrôleur, indiquant la
position courante de la pédale.
Ce message peut alors être reçu par tous les calculateurs connectés au réseau.
Le boîtier de gestion moteur ajuste alors le régime de rotation du moteur, en fonction
de cette donnée.
En retour, il renseigne sur la vitesse de rotation du moteur en envoyant périodiquement
un message sur le bus.
Ce message est à son tour utilisé par le contrôleur d'affichage du tableau de bord, pour
la fonction compte-tours.
Mais ce message est principalement utilisé par le contrôleur de boîte de vitesses
automatique, pour sélectionner le rapport de vitesse requis.
Lorsqu'un changement de rapport doit être effectué, le contrôleur de boîte de vitesses
envoie un message afin que la vitesse du moteur puisse être réduite (ou augmentées
dans le cas d'un rétrogradage) par le contrôleur de moteur.
En plus de toutes ces informations, de nombreux autres messages peuvent être envoyés par les
divers contrôleurs. Il peut s'agir de messages d'état tels que la vitesse du véhicule, la
température d'eau, le niveau d'huile, etc. Il peut s'agir également de messages d'événement ou
d'alarme tels que surchauffe du circuit de refroidissement, défaillance d'un organe, etc. Toutes
ces informations peuvent être affichées sur le tableau de bord, mais peuvent également être
utilisées par les divers calculateurs pour provoquer certaines actions.
Le multiplexage est également largement utilisé pour le diagnostic des divers équipements lors
du montage ou de la maintenance du véhicule. Un banc de diagnostic extérieur est alors
connecté au bus multiplexé pour pouvoir interroger les différents organes et recueillir toutes
sortes d'informations de façon complètement automatique. Le nombre de renseignements
pouvant ainsi être recueillis est quasiment illimité. Un standard est d'ailleurs en train d'être
adopté par la plupart des constructeurs, afin d'assurer ainsi une certaine compatibilité entre les
différents véhicules.
Lorsque plusieurs type de réseaux sont utilisés à bord d'un même véhicule, il est nécessaire
d'installer une passerelle du type "pont filtrant" afin d'échanger les informations entre les
différentes réseaux.
NOTA : Le protocole de communication définit toutes les règles de données entre les
équipements (le mode de transmission: analogique ou numérique, le type de code, l'adresse,
l'ordre de transmission, la détection des erreurs...).
Le support de transmission utilisé dans nos véhicules sera une paire de fils, ce support est plus
couramment appelé BUS. C'est donc une transmission de données série informations
transmises les unes après les autres). Les signaux seront générés en tension ou en courant et les
deux protocoles utilisés seront :
C'est surtout la Mercedes classe S qui a donné un début d'existence au concept de réseau local
dans l'automobile. Les 6 calculateurs relatifs à l'allumage, l'injection, le pilotage du remplissage,
l'ASR, la commande de boîte et le système de diagnostic étaient branchés en réseau. En
configuration maximale, les fonctions électroniques et électriques intégrées comptaient encore
48 micro-contrôleurs pilotant 62 moteurs et 3 000 points de contacts. La longueur des câbles
parvenait tout juste à rester inférieure à 3 kilomètres.
Principe
Un message émis sur un réseau multiplexé par un équipement est appelé trame.
La trame est constituée d'une suite d'impulsions (appelées bits) qui prennent soit la
valeur 1, soit la valeur 0, ce qui signifie donc présence ou absence du signal transmis.
C'est le protocole de communication qui va définir la structure d'une trame.
On peut s'apercevoir, sur la figure ci-dessus, qu'une partie des informations transmises
n'est utilisée que pour assurer la communication des données utiles.
- Un début de trame (bit SOF - start of frame) qui signale aux différents équipements
qu'une trame va être émise.
- Une zone d'arbitrage (11 bits) qui sert à indiquer notamment le(s) destinataire(s)
(adresse) du message.
- Un champ de commande
1 bit RTR - Remote Transmission Request) qui indique la nature du message : trame de
données ou d'une trame de demande de message : transmission d'une information,
d'un ordre ou d'une commande.
1 bit IDE qui établi la distinction entre format standard (état dominat) et format étendu
(état récessif)
1 bit réservé pour une utilisation future
4 bit DLC, nombre d'octets contenus dans la zone de données
- des données à transmettre (longueur comprise entre 0 et 8 octets), soit des ordres,
soit des informations à transmettre.
- un champ de contrôle (15 bits, CRC cyclic redundancy code) qui permet de vérifier que
les données transmises ne sont pas altérées (validité de message).
Il est composé d'un bit à l'état récessif ainsi que d'un bit séparateur ACK. Le premier bit
doit être forcé à l'état dominant par les stations ayant bien reçu cette trame.
- une fin de trame (EOF end of frame) qui permet le retour du réseau à son état initial.
- un bit de bourrage (stuff bit) : au cours de la construction d'une trame, si 5 bits
consécutifs portent la même valeur 0 ou 1, un bit de valeur opposée est ajouté à la
suite des 5 bits consécutifs.
Les contrôleurs CAN qui admettent le format étendu peuvent aussi émettre et recevoir
des messages au format standard. En revanche, dès que l'on utilise sur le réseau des
contrôleurs ne maîtrisant que le format standard, les messages étendus seront mal
interprétés.
Gestion de l'arbitration
Cette collision non destructive est régie selon un principe d'arbitrage bit à bit: l'un est
appelé bit dominant (valeur =0), l'autre bit récessif (valeur = 1).
En conclusion, plus la valeur de l'identificateur est faible plus le message est prioritaire.
Ce système de gestion d'erreur fait toute la puissance du réseau CAN, certains
constructeurs démontrent que la probabilité d'erreur résiduelle reste inférieur à: 4,6 10-
11
.
Le bus utilisè en format VAN est constitué de deux fils dèsignès par DATA et DATA BARRE.
Les signaux sont complèmentaires. DATA et DATA BARRE : 0.5 à 4.5 V
Le protocole CAN est né en 1980 et a été développé en 1983 par "Robert Bosch Gmbh"
pour les applications automobile, normalisé ISO en 1991 (puis en 1993 et 1995 pour les
évolutions), premiers composants en 1987, utilisé pour la première fois sur des véhicules
produits en série, en 1992 par Mercedes, pour la communication haute vitesse entre la
boîte de vitesses, le contrôleur de moteur et le tableau de bord. La technique d'accès au
bus par le protocole CAN est du type CSMA/CA (Carrier-Sense, Multiple-Access with
Collision Avoidance), on trouve également le terme CSMA/CD/A (Carrier-Sense,
Multiple-Access with Collision Detection using Arbitration). Cette technique permet à
n'importe quel contrôleur connecté au réseau, si le bus n'est pas utilisé, de démarrer à
tout moment la transmission d'un message, que l'on appellera trame. Si plusieurs
contrôleurs démarrent simultanément la transmission d'une trame, seul celui ayant le
message le plus prioritaire sera en mesure de transmettre sa trame sans perturbation ni
délai. Pour lui tout se passera comme s'il était le seul à vouloir transmettre, tous les
autres contrôleurs s'arrêtant automatiquement de transmettre. Ils devront alors tenter
une nouvelle transmission aussitôt que la trame plus prioritaire sera terminée.
Le bus utilisè en format CAN est constitué de deux fils dèsignès par CAN-H (high) et CAN-L (low).
Les signaux sont complèmentaires mais les niveaux logiques "0" et "1" sont à des potentiels
diffèrents.
CAN-H : 2.5 à 3.5 V ; CAN-L : 1.5 à 2.5 V
Le débit supporté par le protocole CAN n'est pas fixe mais peut être sélectionné en
fonction de l'application et peut atteindre 1 Mbit/s.
La longueur des données peut varier de 0 à 8 octets. La longueur du bus peut varier
suivant le débit choisit. Ainsi pour 40 kbits/s le bus peut atteindre une longueur de 1 km,
pour 125 kbits/s la longueur du bus peut encore atteindre 320 mètres et jusqu'à 40
mètres pour un débit de 1 Mbit/s.
Une automobile est un milieu fortement perturbé, il peut s'ensuivre que des parasites
viennent perturber les informations transitants sur le bus.
Grâce à des mécanismes de contrôle, tous les noeuds connectés au réseau analysent à
tout moment l'intégrité de la trame transitant sur le réseau. Si l'un des noeud détecte la
moindre erreur, il le signale aussitôt à tous les autres noeuds. La trame est alors
détruite, le transmetteur arrête aussitôt l'émission et doit alors tenter une nouvelle
transmission.
Cette particularité est gérée par la manière dont les contrôleurs accèdent au bus CAN.
Le bus CAN (Controler Area Network) est né du besoin de trouver une solution de
communication série dans les véhicules automobiles, il a été développé par Bosch, en
Allemagne au milieu des années 80 et a fait l'objet d'une normalisation Iso 11898.
Avec le bus CAN, les stations ayant les mêmes droits (organes de commande, capteurs
ou actionneurs) sont reliées par un bus série. Le protocole CAN de base leur permet
d'échanger 2048 variables. Ce protocole, ainsi que les paramètres électriques de la ligne
de transmission, sont fixés par la norme 11898. La transmission physique s'effectue sur
un média (support) qui peut être soit une paire torsadée ou par liaison infrarouge,
hertzienne ou par fibre optique.
Les échanges étaient de type multi-maître au départ; ils peuvent également être de type
maître-esclave.
Les défauts de ligne (court-circuit, circuit ouvert) sont détectés.
Définitions :
Echange maître-esclave :
les équipements sur le réseau ont tous de l'intelligence pour gérer des fonctions
complexes.
Echange mixte :
L'équipement maître peut décider de mettre en place des stratégies de secours en cas
d'incident.
NOTA : Le superviseur gère les interactions entre les différents réseaux multiplexés, le
superviseur sert également de passerelle entre ces réseaux: il permet l'échange des
données entre les différents réseaux.
Pour les modèles de la gamme PSA (comme la Peugeot 607 ou la Xsara Picasso par exemple)
l'architecture électrique et électronique s'articule autour d'une unité centrale, véritable "tête
pensante" qui centralise et traite les informations issues d'un réseau inter-système mécanique
(protocole CAN : contrôler area network) pour ce qui concerne l'ABS, le contrôle des moteurs,
la boîte de vitesses automatique, l'ESP... Celui-ci est également relié à trois autres réseaux de
protocole VAN dont l'un est dédié au confort (écrans multifonctions, climatisation, guidage
embarqué, radio... ) l'autre à la carrosserie (les sièges et les portes) et le dernier aux fonctions
de sécurité (airbags, feux de signalisation).
L'unité centrale peut supporter plusieurs réseaux CAN ou VAN (La 306 par exemple possède 3
réseaux VAN et 1 réseau CAN) :
- En mauve : le réseau CAN (contrôler area network)
- En vert : le réseau VAN "carrosserie" (vehicle aera network)
- En bleu : le réseau VAN "confort"
- En saumon : l'unité centrale, qui gère les informations arrivant de l'ensemble des
réseaux.
- En gris : le BSM (Boîtier de Servitude Moteur), qui est le calculateur testé par le banc
de diagnostic étudié.
Le BSM est un calculateur dédié au moteur. Il communique de façon cyclique (quelques dizaines
de ms) avec plusieurs autres calculateurs comme décrit dans le tableau ci-dessous :
Demande d'enclenchement
DONNEE
compresseur En entrée Unité centrale 100 ms
CLIMATISATION
air conditionnée
Vitesse
DYNAMIQUE
Distance En sortie Unité centrale 40 ms
VEHICULE
Accélération
Systéme classique :
Système multiplexé :
5 masse 16 + permanent
Trame :
1 Dèbut de trame : signale aux diffèrents èquipement qu'une trame va être èmise
2 Identificateur : dèsigne le ou les èmetteurs de la trame et indique les prioritès
3 Commande : indique la nature du message (information, ordre, commande)
4 Données : fournit le contenu du ou des messages (valeurs, consignes)
5 Contrôle : permet de vérifier que les donnèes transmises ou reçues sont exactes
(algorithme de contrôle)
6 Acquittement : indique la bonne rèception des donnèes (message envoyé par le
rècepteur)
7 Fin de trame : signale aux diffèrents èquipements que la trame est terminèe (une
nouvelle trame peut être èmise)
CAN_H (voie 2) 3.72V à niveau haut et 2.52V à niveau bas, CAN_L (voie 1) 2.54V à niveau haut
et 1.36V à niveau bas.
Les deux signaux sont symétriques par rapport à la valeur 2.5 V environ.
Le bus CAN est différentiel, il utilise deux signaux pour faire passer ses trames dans le
but d'éliminer les parasites.
Pour reconstituer la trame réelle, il faut réaliser l'opération CAN_H - CAN_L (Avec
l'oscilloscope, il faut inverser le signal CAN_L puis additionner les 2 voies).
Trame réelle. La valeur de la tension varie entre 0V à niveau bas et 2.32V à niveau haut.
Trame de 73 bits (avec 24 bits de données et 5 bits de stuffings), identificateur 388h, donnée "89
ed 54".
La trame d'erreur, ou error frame, est émise par toute station qui détecte une erreur
afin de le signaler aux autres stations.
Elle consiste en une série de 6 bits constitutifs dominants dérogeant à la méthode de
bit-stuffing (lorsque 5 bits de même valeur sont émis, l'émetteur doit ajouter un 6ème
bit de polarité inverse pour éviter la perte de l'horloge, la transmission n'étant pas
synchrone).
Elle est aussitôt détectée par toutes les stations.
Une trame d'erreur est émise dans les cas suivant :
- Bit-error : Cette erreur est détectée par une station émettrice durant la transmission
d'un bit, lorsque la valeur du bus ne correspond pas à la valeur transmise. Ceci bien sûr,
en dehors des cas où la valeur du bit transmis et reçu peut être différent, comme par
exemple durant l'arbitration.
- Stuff-error : Cette erreur est détectée par un récepteur, lorsque 6 bits consécutifs de
même valeur sont reçus.
- CRC-error : Cette erreur est détectée par un récepteur, lorsque la valeur du CRC reçu ne
correspond pas à la valeur du CRC qui a été calculée.
- Form-error : Certains endroits de la trame, comme par exemple le bit CRC-Del, sont à
un niveau fixe et connu. Lorsqu'un de ces bits n'est pas conforme à la valeur attendue,
une erreur de forme doit être générée par le récepteur de la trame.
- Acknowledgment-error : Cette erreur est détectée par le transmetteur d'une trame,
lorsqu'aucune station n'a acquitté la trame émise.
La trame de surcharge, ou overload frame, sert à une station, qui ne serait pas prête à
transmettre ou à recevoir, à générer un délai d'attente.
Cette trame est identique à une trame d'erreur, mais transmise juste avant que le bus
ne devienne libre.
Lorsqu'une station détecte une erreur, elle doit immédiatement la signaler aux autres
stations en envoyant une trame d'erreur et en détruisant ainsi la trame où l'erreur a été
détectée.
S'il s'agit d'une erreur temporaire, comme un parasite sur le bus, la station émettrice
retransmettra aussitôt la trame, et tout rentrera dans l'ordre.
Il peut arriver que l'erreur soit due à une défaillance du récepteur lui-même.
Dans ce cas, s'il est incapable de recevoir correctement une trame, la station défaillante
risquera de détruire systématiquement toutes les trames transitant sur le bus, et
bloquant irrémédiablement le réseau.
Afin de pallier ce genre problème, un mécanisme de gestion des erreurs de confinement
est spécifié par le protocole CAN.
Chaque noeud possède deux compteurs d'erreurs, un pour les erreurs survenues en
transmission - TEC -, un autre compteur pour les erreurs survenues lors de la réception -
REC -.
Au démarrage un noeud se trouve en mode dit "Erreur Active".
Dans ce mode, il a le droit de transmettre des trames d'erreurs chaque fois qu'une
erreur sera détectée.
Le compteur d'erreur correspondant sera alors incrémenté d'une valeur dépendant du
type d'erreur détecté.
Lorsqu'un des deux compteurs aura atteint ou dépassé la valeur de 128, le noeud
passera en mode "Erreur Passive".
Dans ce mode, il lui sera impossible de transmettre des trames d'erreurs actives, donc il
lui sera impossible de détruire les trames sur le réseau.
Il continuera néanmoins à recevoir et transmettre normalement des trames.
Toute réception ou transmission correcte verra son compteur correspondant
décrémenté.
Lorsque les deux compteurs auront retrouvé une valeur inférieur à 128, le noeud pourra
de nouveau retrouver son état "Erreur Active".
Si, après être passé en "Erreur Passive", le noeud continu à détecter des erreurs, et que
son compteur d'erreur en transmission dépasse 255, il n'aura plus le droit ni de
transmettre ni de recevoir la moindre trame. Le noeud se trouvera alors en mode dit
"Bus Off".
Il pourra cependant revenir dans un état normal, s'il détecte 128 fois 11 bits consécutifs
dans un état récessif.
La figure suivante décrit ce mécanisme.
Pour le contrôle complet et le diagnostic des circuits multiplexés CAN HS/LS et VAN
Notice d'utilisation
Testeur de lignes
- CAN High Speed (Norme ISO 11898), 1 Mbit/s, 800 kbit/s, 500 kbit/s, 250 kbit/s, 125
kbit/s, 100 kbit/s, 62.5 kbit/s, 50 kbit/s, 20 kbit/s et 10 kbit/s
- CAN Low Speed ou Fault Tolérance (Norme ISO 11519-2), 125 kbit/s, 100 kbit/s, 62.5
kbit/s, 50 kbit/s, 20 kbit/s et 10 kbit/s
- VAN Confort et Carrosserie (PSA) (Norme ISO 11519-3), 125 kbit/s et 62.5 kbit/s
Pourquoi le multiplexage ?
Avec, d'une part, la multiplicité des systèmes électriques embarqués dans les
automobiles, la longueur et la complexité des faisceaux de fils utilisés pour le câblage
électrique des voitures ...
... avec d'autre part, la volonté d'améliorer les fonctionnalités du véhicule et la
nécessité d'accroître le dialogue entre les différents équipements ...
... les constructeurs ont utilisé une nouvelle technique bien connue et éprouvée dans
l'industrie : le Multiplexage.
Ainsi, l'architecture électrique multiplexée permet de simplifier les faisceaux électriques
et de réduire le nombre de composants électroniques tout en offrant un
enrichissement des fonctions "client", à nombre de fils équivalent.
II permet également d'améliorer la sécurité de fonctionnement de certains systèmes en
adoptant des modes de fonctionnement particuliers.
Un système multiplexé se différencie de l'ancienne technologie électrique par des
commandes désormais numérisées. Contrairement aux signaux analogiques qui
nécessitent l'affectation d'un câble spécifique, les différents types d'informations
numériques transitent par une seule ligne composée de deux fils de cuivre sur lesquels
circulent la totalité des informations : le bus.
Mais comme pour beaucoup d'autre avancées techniques que nous avons connues en
automobile : Aujourd'hui nous disons "Véhicule Multiplexé" demain nous dirons
"Véhicule"... car tous les véhicules seront multiplexés !
Les protocoles
Le protocole est le nom donné à un réseau multiplexé.
II en existe plusieurs à l'image des réseaux informatiques industriels.
Un protocole définit :
Certains constructeurs utilisent plusieurs protocoles sur un même véhicule, ces choix
sont dictés par :
Le mode dégradé est la faculté d'un réseau multiplexé à fonctionner si des pannes
interviennent sur les équipements reliés ou s'il y a des défauts dans leur raccordement
(fils coupés, fils en court-circuit, etc.)
Remarques
- Cet état fait référence à un mode de fonctionnement critique qui peut intervenir dans
certaines phases "moteur non tournant" avec contact +ACC ou +APC.
C'est un mode de sécurité qui coupe toutes les fonctions électriques du véhicule à
l'exception des dispositifs de démarrage et de commande des feux.
Le comportement sur les fils est identique au mode "veille".
Le mode normal ne peut être retrouvé qu'après démarrage du moteur.
Conclusion :
Mode "VAN"
Manipulations :
Commuter l'appareil en mode Test VAN en appuyant successivement sur le bouton (9)
jusqu'a ce que le voyant (4) soit allumé.
Si une communication est détectée, l'appareil allume la LED verte (12)
Cependant, la détection d'une communication correcte n'est pas suffisante pour statuer
sur un bon état du réseau VAN.
La communication peut être satisfaisante malgré des défauts physiques de lignes.
Réaction de l'appareil :
Les réseaux CAN sont équipés de résistances de terminaison de 120 Ohm placées entre
les deux fils du bus dans les calculateurs extrêmes du réseau.
Le Muxmètre CVX200 contrôle la valeur de ces résistances dans le mode "Test
Statique", ce contrôle permet outre le test des résistances de ligne, d'examiner l'état
physique du bus (bus coupé, fil en court circuit ...).
Manipulations :
Commuter l'appareil en mode Test CAN LS en appuyant plusieurs fois sur le bouton (9)
jusqu'à ce que le voyant (3) soit allumé.
Si une communication est détectée, l'appareil allume la LED verte (12).
Cependant, la détection d'une communication correcte n'est pas suffisante pour statuer
sur un bon état du réseau CAN LS. En effet, ce réseau supporte certaines pannes
physiques (d'où son appellation Fault Tolérant - Tolère la faute). La communication
peut être satisfaisante malgré des défauts physiques de lignes.
Mieux qu'un multimètre, le TX12 fait la différence entre un point relié à la masse et un
point "en l'air" (ni à la masse. ni au plus batterie).
Equipements Amplificate
Additivation 128 Suspension / 771
I/O 16 - 00 ur de 01 11
Gazole (FAP) 2 AMVAR 5
(BSM...) freinage
Ecran Contrôle
721 Unité
multifonction 02 Centrale
xx 190
5 Centrale 02 Unité Centrale xx
Alterno- 0
Démarreur
Aide au
657 700
Airbag 04 Stationneme Régulateur 731 712
0 5 04 Direction Assistée
nt de Vitesses 0 7
Climatisatio 802
0E
5
Note : dans ces pages, informatives essentiellement (mon site n'a aucun connexion commerciale et ne
me rapporte rien, financièrement), je parle du xx, d'où ce courrier :
Bonjour
Je fais suite à une publication sur votre site concernant le xx.
Le xx, intégré par le groupe PSA sur sa gamme de véhicule Peugeot Citroën et de bien
d'autres constructeurs sous diverses appellation est une invention de xx protégé par 3
brevets européens, la marque xx enregistré à l'Inpi et par le copyright valable sur 162 pays.
Un clic sur la bannière du mail vous permettra de remonter aux sources de cette innovation.
A titre anecdotique tout était géré par un seul calculateur doté d'une mémoire flash en 1986
et le "diagnostic contrôle" par minitel était entièrement gratuit. Plusieurs milliers de voitures
en sont toujours équipés (voir la revue de presse et les clips vidéo). Depuis 1999, le groupe
Siemens, partenaire de PSA, a repris la fabrication de ce système.
En conclusion je vous demanderai de bien vouloir me citer en tant qu'auteur de cette
invention tant sur le plan matériel que logiciel.
x
Donc, je ne parle plus que de "l'unité centrale", à moins que quelqu'un n'en ait également les droits..