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Exercices

Température et thermomètres
Exercice 1. Conception d’un thermomètre à
liquide
Vous voulez construire un thermomètre donnant des
températures comprises entre 0°C et 200°C. Vous disposez d’un
tube capillaire cylindrique en verre qui pour une longueur de tige
utile de 30cm contient un volume de 24mm3. Ce capillaire est
relié à un réservoir de verre. Calculez :

1. Le volume du réservoir.

2. La masse de mercure à utiliser.

3. La sensibilité de l’appareil en mm3 par °C.

4. Quelle pourrait être la résolution de l’appareil ? Cela


induirait-il une graduation aisée ? Que proposeriez-vous
comme graduation ?

Données : densité du mercure à 0°C : dHg = 13,6 ; coefficient de


dilatation apparente du mercure dans le verre :  =1/6400 ; la
distance entre deux graduations ne peut être inférieure à 0,5 mm.

Exercice 2. Correction de la colonne émergente


d’un thermomètre
Un thermomètre à mercure plonge partiellement dans un bain
dont on veut déterminer la température . Quand on l’enfonce
jusqu’à la division n = 10 de la tige, il indique  = 75,00 °C, et
quand on l’enfonce jusqu’à la division n’ = 60, il indique ’ =
75,25°C.

1. Quel type d’erreur commet-on si l’on néglige le


phénomène ? Est-ce une erreur par défaut ou par excès ?
2. Déduire de l’expérience la température  du bain dans
l’échelle de ce thermomètre à mercure. La température
ambiante vaut : a = 15°C. On supposera que la colonne
émergente est à la température ambiante.

Exercice 3. Formule empirique de correction de


la colonne émergente d’un thermomètre.
Lorsque pour un relevé de température à l’aide d’un thermomètre
à liquide, l’émergence est importante, la température lue doit être
corrigée à l’aide de la formule suivante :

c = l + n  (l - e)

avec : c : température corrigée.


l : température lue.
n : nombre de graduation émergentes.
 : coefficient de dilatation apparente du liquide
thermométrique dans le verre.  = 1/6400
e : température moyenne de la colonne émergente,
estimée à la valeur approchée suivante :

Où a est la température ambiante.

Dans un laboratoire la température est de 20°C. On y mesure la


température de deux mélanges réactionnels avec des
thermomètres à mercure identiques. Ils sont gradués tous les
degrés, de 0°C à 400°C. Dans les deux cas, la première
graduation émergente est celle indiquant 60°C.
Les deux lectures de température sont les suivantes :
1er mélange : 105°C
2ème mélange : 298°C
Quelles sont les températures des deux mélanges ? Comparer les
résultats et conclure.

Exercice 4. Résidus de dilatation


Un thermomètre à mercure donne les indications suivantes :
 n100 = + 102 dans la vapeur d’eau bouillante sous la pression
atmosphérique
 n0 = - 2 dans la glace fondante

Quelle est la température Celsius  lorsqu’on lit une indication n ?

Application numérique pour n = 29.

Exercice 5. Thermomètre à mercure


Un thermomètre à mercure est destiné à être utilisé entre 0 et
150°C. On néglige la dilatation de l’enveloppe de verre. La
dilatabilité moyenne du mercure entre 0 et (température en °C)
est :

où a, b et c sont des constantes.

1. Définir l’échelle affine centésimale associée en exprimant t en


fonction de a, b, c et .

2. Exprimer l’écart  =  -t entre la température Celsius  et la


température t repérée sur le thermomètre.

3. Sachant que  = t à 150°C, déterminer les


températures t1 et t2 pour lesquelles  passe par un extremum.

Exercice 6. Thermomètre à résistance de platine


L’équation thermométrique d’un thermomètre à résistance de
platine est, entre 0°C et 630°C, de la forme

où R désigne la résistance du fil de platine à la


température Celsius 

On donne a =2  ; b = 8,12.10-3 .°C-1 ; c = -1,2.10-6 .°C-2

1. Exprimer l’écart  =  -t entre la température centésimale


linéaire t définie par ce thermomètre et la température légale
Celsius , en fonction de. Application numérique pour  =
80°C.
2. Déterminer à quelle température  l’écart  passe par une
valeur maximale. En déduire l’écart maximal.

Exercice 7. Comparaison de deux thermomètres


à résistance de platine
On considère deux fils de platine dont les résistances peuvent
s’exprimer en fonction de la température , exprimée en degrés
Celsius, par les relations :

avec a=2
b = 8,12.10-3 .°C-1
c = -1,2.10-6 .°C-2

et avec a’ = 15 
b’ = 7,35.10-2 .°C-1
c’ = -3,5.10-5 .°C-2

En utilisant comme grandeur thermométrique la résistance du fil


de platine, on peut définir une échelle thermométrique linéaire
centésimale (t ou t’).
Calculer, pour chaque thermomètre, l’écart (t - ) en fonction
de . Pour quel température cet écart est-il maximal ?
En déduire l’écart (t – t’) entre les températures affichées par ces
deux thermomètres à 50°C. Conclusion.

Exercice 8. Thermomètre à thermocouple.


1. La f.é.m. du couple plomb - cobalt, lorsqu’une des soudures
est à 0°C, vaut 1,114 mV à 50°C, 3,902 mV à 150°C et 7,436
mV à 250°C. Vérifier que, dans le domaine étudié (0°C, 250°C)
cette f.é.m. peut se mettre sous la forme :

et déterminer les coefficients a et b.

2. Si le thermocouple n’avait été étalonné qu’à 250°C, et en


admettant pour E une loi de variation linéaire en fonction de la
température , à quelle température l’écart par rapport à la loi
réelle serait-il maximal ? On pourra tracer les deux courbes.
3. Quelle serait alors l’erreur systématique commise sur la
mesure de cette température ?

Exercice 9. Étude graphique d’un thermocouple


On maintient à 0°C l’une des deux soudures d’un thermocouple,
et on porte l’autre soudure à différentes températures. On mesure
la force électromotrice E du thermocouple :

 (°C) 0 50 100 200 400 500

E (mV) 0 4,5 8 12 8 0

1. Tracer la courbe E = () et montrer que E est de la


forme :

2. On veut utiliser cette f.é.m. E pour définir une échelle linéaire


centésimale t. Tracer E = (t) sur le même graphe
que E = ().

3. Exprimer t en fonction de  et tracer t = ()

4. Exprimer l’écart (t - ) en fonction de  et tracer la courbe


correspondante. Conclusion ?

Exercice 10. Thermomètre à thermistance


1. La résistance d’une thermistance vaut 33,8 k à 273 K, 3,16
k à 333 K et 0,994 k à 373 K. Montrer que l’on peut relier la
résistance R à la température absolue T par la formule :

Déterminer les coefficients A et B.


2. On veut utiliser cette thermistance à 300 K pour mesurer de
très petites variations de température. Quelle est la plus petite
variation de température que l’on puisse mettre en évidence,
sachant que l’on peut mesurer une variation relative de
résistance de 10-4 ?

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