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Débuter en anglais

6 étapes pour apprendre


l'anglais chez soi en autodidacte
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TABLE DES MATIÈRES
Introduction…………………………………….……………………….…….. 3

I) La méthode traditionnelle………………………………………………..... 5

II) 6 étapes pour apprendre l’anglais chez soi…………….…………..…...6


• Étape 1: Déterminer son objectif……………………………………… 6
• Étape 2: Ne plus négliger la prononciation……………………...…..10
• Étape 3: Apprendre le vocabulaire récurrent et utile…………….…11
• Étape 4: Maîtriser la grammaire vitale……………………………….14
• Étape 5: Se mettre en immersion ……………………………………16
• Étape 6: Activer la langue au quotidien………………………………17

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Welcome everyone !
Si vous êtes en train de lire cet ebook, c'est sûrement que vous avez un
objectif très précis cette année. Vous souhaitez apprendre l'anglais ou vous y
remettre après des années sans pratiquer.

Laissez-moi vous féliciter et vous dire que vous avez raison de ne pas négliger
cette langue. Vu le contexte dans lequel nous vivons, rester monolingue est
clairement un désavantage.

Que cela soit pour accéder à certains postes professionnels, réussir ses
études, voyager ou avoir accès à plus de contenus culturels, l'anglais est une
compétence de base qu'on devrait tous maîtriser à l’instar de la lecture et des
additions.

Si vous doutez encore de votre capacité à apprendre l’anglais, sachez que


cela n’a rien à voir avec votre âge, votre QI, ou votre origine.

L’apprentissage d’une langue repose sur 7 piliers universels :

1. Force mentale
2. Organisation
3. Apprentissage
4. Immersion
5. Pratique
6. Régularité
7. Patience

Sans force mentale, vous ferez des efforts pendant 3 semaines, puis vous
finirez par abandonner par manque de volonté ou à cause des difficultés
rencontrées sur votre route. Vous laisserez à nouveau la routine ou les
réseaux sociaux manger votre temps et vos ambitions.

Si vous ne faites pas preuve d’organisation, vous irez dans tous les sens en
cumulant trop de ressources différentes. Au final cette masse d’informations
vous paraîtra trop lourde à supporter. Par conséquent, vous n’aurez pas envie
de vous y mettre après une journée de travail.

Si vous apprenez l’anglais sans vous immerger dans la langue (lecture, audio,
vidéo, etc), vous ne serez pas capable de bien comprendre la langue même
après avoir appris des tonnes de mots ou règles de grammaire.

La pratique est le point apportant un maximum de bénéfices. Elle vous permet


d’ancrer les mots et notions grammaticales. De plus, c’est le meilleur moyen
de booster votre compréhension et expression orale/écrite.

Concernant la régularité, gardez en tête que sans elle, vous serez condamné
à faire du sur place. Face à cette situation inconfortable, vous perdrez la
motivation et finirez par totalement abandonner.

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Enfin, l’impatience vous poussera à vouloir tout apprendre rapidement
sans chercher à consolider vos connaissances. Vous mettrez davantage
de temps à chercher des « hacks » et des « méthodes miracles » plutôt
que de réellement bosser votre anglais.

Si vous respectez ces 7 piliers, vous aurez la garantie de parler anglais tôt
ou tard. J’insiste bien sur le « tôt ou tard », car vos résultats dépendront
de vos efforts quotidiens.

D’ailleurs dans cet ebook, je vais vous partager la feuille de route


simplifiée que j’applique pour apprendre l’anglais (et d’autres langues).

Au final vous aurez un objectif clair et vous saurez par où commencer


pour ne plus perdre votre temps.

Au fait, qui suis-je pour vous parler de tout ça ?


Hi, je suis Tyron (ça se prononce Taïrone).
Passionné d'apprentissage efficace et d'enseignement, j'ai été professeur
d'anglais au collège, puis en organisme de formation.

Depuis 2021, j'ai décidé de me spécialiser dans la création de contenus


et la réalisation de programmes en ligne pour aider les débutants et semi-
débutants à apprendre l’anglais depuis chez eux.

Aujourd'hui, je collabore avec des marques comme Hatier, Reverso et


Babbel.

Je crée du contenu sur mes réseaux ou plus de 674 000 personnes me


suivent dans toute la Francophonie.

Concernant mes programmes en ligne, ces derniers sont adaptés à celles


et ceux qui souhaitent apprendre « l’anglais utile » de manière autonome
et à leur rythme.

Ma mission et de vous faire comprendre que “OUI” vous pouvez réussir à


parler anglais sans avoir besoin de vivre à New York et sans devoir passer
des heures interminables à mémoriser des mots et des règles.

J’estime qu’apprendre une langue demande du travail, mais ce n’est pas


pour autant que cela doit devenir une source de stress ou une corvée dont
vous devez vous débarrasser à tout prix.

Maintenant que le cadre est posé, “let's get started’’ (commençons) !

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I) La méthode traditionnelle
« Que l’on me donne six heures pour couper un arbre, j’en passerai quatre à
préparer ma hache. » Abraham Lincoln.

Cette citation est devenue mon leitmotiv dans tout ce que j’entreprends. Si on
applique cela à l’apprentissage des langues, on doit comprendre qu’avant de
s’attaquer à cette tâche et sa mise en pratique, il faut d’abord se préparer.

« Comment se préparer ? »

Il faut « apprendre à apprendre » et à adopter les bonnes méthodes pour optimiser


son temps et sa progression.

Dans cette partie, nous allons analyser le fonctionnement de la méthode


traditionnelle et pourquoi vous devriez l’éviter pour l’apprentissage de l’anglais.

La méthode traditionnelle ou « scolaire » est facile à décrire.


Lorsqu'on suit cette dernière, on oriente notre apprentissage sur 4 axes :
1) L'apprentissage de nombreuses règles de grammaire avec plein d'exercices.
2) L'apprentissage de listes de vocabulaire sans forcement prioriser les plus utiles.
3) Aborder davantage de sujets académiques par rapport à ceux du quotidien
4) Prioriser l'écrit par rapport à l'oral.
5) Restituer nos ‘’connaissances’’ lors de tests.

Cette méthode est le meilleur moyen de se décourager si on n’est pas dans l'optique
de passer des concours de langue ou qu'on n'est plus à l'école.

En choisissant celle-ci, vous allez prioriser la quantité sur la qualité de la


connaissance.
Certes, vous aurez peut-être appris plein de mots et les 12 temps en anglais en peu
de temps, votre compréhension de la langue sera améliorée, mais quand sera-t-il en
situation réelle? Serez-vous capable de vous débrouiller dehors face à des
anglophones ?

Malgré toutes ces heures d'apprentissage en mode « hard core », vous serez
toujours incapables de vous exprimer sereinement. Pourquoi? Tout simplement,
parce que vous aurez tous misé sur un apprentissage à la chaîne.

En adoptant cette méthode, vous ne prenez pas le temps de consolider vos


connaissances dans la mémoire à long terme et vous n’utilisez pas votre savoir dans
des situations concrètes.

De plus, cette méthode ne vous permet pas forcément d’apprendre ce qui est le plus
récurrent et vital pour le quotidien. Elle se focus davantage sur des sujets
académiques (histoire, art et culture, phénomènes de société, politique, etc).

Ces sujets sont intéressants, mais encore faut-il déjà savoir parler de soi,
commander au resto ou prendre un taxi n’est-ce pas ?
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Bref, face à ce constat amer, votre motivation et votre estime personnelle vont
chuter drastiquement et vous allez abandonner en vous disant « j'ai fait tout ça
pour rien ».

C'est justement ce qui se passe pour beaucoup d'élèves lorsqu'ils se rendent


compte qu'ils sont incapables de parler la langue malgré 8 à 10 ans à l'avoir
apprise sur les bancs de l'école.

Et soyons rationnels deux secondes. Pensez-vous vraiment être assez


motivés pour consacrer 3 à 4 heures par jour à l’apprentissage de l'anglais,
après une dure journée de boulot ?

Honnêtement, je pense que 98% d'entre nous ne pourront pas tenir un tel
rythme plus d'un mois.

Pour conclure, je déconseille vivement cette manière d’apprendre une langue


si vous apprenez seul et que votre but n’est pas de passer un test d’Anglais
dans les mois qui vont suivre.

À votre place j’opterais plutôt pour une méthode plus efficace et moins
contraignante (c’est justement ce que je vais aborder dans cet ebook).

II) 6 étapes pour apprendre l’anglais chez soi


Étape 1 : déterminer son objectif
Vous n’avez pas besoin de vivre à New York ou à Londres pour savoir parler
anglais.
À titre d’exemple, j’ai passé dans ma vie seulement 2 semaines en Angleterre,
0 aux États-Unis/Australie. Pourtant, à 15 ans, je savais déjà m’exprimer (sans
être parfait) dans toutes les situations du quotidien et du voyage avec un bon
accent américain.

Suis-je un génie ? Pas du tout, car j’ai toujours été un élève moyen qui était
souvent bavard et distrait en cours. Par contre j’étais passionné par les
langues et j’avais compris qu’il fallait appliquer certains concepts pour
développer plus vite mon niveau.

La toute première chose à faire avant même de prononcer votre premier mot
en anglais, c’est de déterminer votre objectif. Vous devez déterminer quel
niveau maximum vous souhaitez obtenir en anglais.

Je vais vous donner les différents niveaux existants en accord avec le cadre
européen commun de référence pour les langues (CECRL).

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Sur les six niveaux officiels, je ne parlerai pas du niveau A1, car il est trop faible pour
parler anglais. Je ne détaillerai pas non plus le niveau C2 qui correspond au niveau
bilingue ultime.

Ce dernier peut surtout être atteint en vivant dans un pays anglophone ou en étant
au quotidien dans une famille anglophone. Je vous rassure, ce n’est pas un niveau
obligatoire pour bien parler la langue.

Voici les listes des autres niveaux. À présent, veuillez choisir celui que vous
souhaitez avoir à l’issue de vos futurs efforts.

A2 débrouillard (élémentaire)
Compréhension : à ce niveau, vous comprenez des phrases/expressions
fréquemment utilisées en lien avec le quotidien et le voyage.

Communication : vous parlez avec des phrases courtes et simples. Vous allez à
l’essentiel pour vous faire comprendre dans des situations familières.

B1 indépendant (intermédiaire)
Compréhension : vous comprenez la globalité de ce que vous entendez lorsque
c’est en lien avec le quotidien, le voyage ou le travail.

Communication : vous pouvez communiquer plus en détail en étant assez à l’aise.


Vous êtes capables de raconter un événement, une expérience, exprimer une
opinion ou écrire un texte en lien avec des sujets familiers.

B2 courant (intermédiaire avancée)


Compréhension : vous comprenez des sujets concrets, abstraits ou plus
techniques/spécialisés.

Communication : vous parlez couramment la langue, donc pouvez communiquer


de manière fluide avec des natifs. Vous savez exposer avec clarté un point de vue
sur des sujets variés à l’oral ou à l’écrit.

C1 quasi-bilingue (avancée)
Compréhension : vous pouvez comprendre un plus large panel de contenus
exigeants, détaillés et techniques avec leurs subtilités.

Communication : à ce stade, vous êtes capables de vous exprimer de manière


spontanée, très fluide sans trop chercher vos mots. Vous pouvez apporter une
argumentation structurée et claire, même sur des sujets complexes. Vous savez
facilement adapter votre discours selon le contexte (informel, professionnel ou
académique).

ATTENTION : vous n’êtes pas obligé de devoir atteindre un niveau C1 ou C2.


Beaucoup de gens veulent à tout prix devenir « bilingue » alors que cet objectif n’est
pas du tout cohérent avec leur réalité de vie.

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Pour choisir judicieusement le niveau que vous souhaitez atteindre, il faut prendre
en compte trois facteurs :
1° votre « pourquoi » (pour quelles raisons apprendre cette langue)
2° votre réalité de vie
3° votre personnalité

Voici trois cas de figure pouvant vous aider à faire votre introspection afin de choisir
le niveau le plus cohérent.

1er cas de figure : le voyageur occasionnel


Alexandre souhaite seulement apprendre l’anglais pour se débrouiller en voyage. Il
est quelqu’un de vraiment très occupé au quotidien, il sait qu’après le boulot, il aura
du mal à faire certains sacrifices pour étudier/pratiquer une langue en détail. Dans
ce cas, atteindre le niveau A2 sera suffisant pour lui. Une fois ce niveau atteint, il
pourra décider de maintenir ce dernier ou de pousser au B1 si besoin.

2e cas de figure : l’ambitieuse


Deuxième exemple. Yasmine a pour objectif d’apprendre l’anglais afin de trouver
facilement un emploi plus rémunérateur et intéressant sur Paris. Malgré des
journées chargées, elle est prête à limiter certaines activités (TV, réseaux sociaux,
sortis entre amis) pour se consacrer davantage à l’apprentissage/pratique de
l’anglais. Par conséquent, Yasmine peut se fixer d’atteindre le niveau B1 ou B2 voire
C1 selon les exigences des entreprises dans le secteur qu’elle vise.

3e cas de figure : l’entrepreneur


Yann est le patron d’un restaurant et il a souvent des clients qui viennent
d’Allemagne et d’autres pays d’Europe. Il souhaite apprendre l’anglais pour mieux
les servir, et créer une expérience plus mémorable dans son enseigne. Yann est
quelqu’un qui a du mal à tenir en place.Il travaille 10h par jour et fait du sport x3 par
semaine. Après des journées aussi mouvementées, il a besoin de bien se reposer
en rentrant chez lui. Au vu de son lifestyle, il sera plus sage d’opter pour un niveau
A2.

Comme vous pouvez le constater, il ne faut pas se forcer à viser le plus haut niveau
de langue si c’est juste pour impressionner les autres ou concurrencer votre voisin.
Si le niveau de langue que vous souhaitez atteindre est trop éloigné de votre réalité
de vie, vous allez vous créer du stress et de la frustration inutilement.

L’école, la société et les réseaux sociaux nous ont conditionnés à toujours être
parfaits et à viser la lune. On nous vend des histoires inspirantes vécues par des
exceptions et on en fait une généralité. Cela vous pousse à croire que vous êtes
« nuls » ou « en dessous de la moyenne ».

Je vous rassure, il n’y a rien de mal à avoir un objectif plus modeste par moments.

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Que préférez-vous ? Avoir un objectif moins spectaculaire, mais l’atteindre et vous
sentir satisfait ? Ou préférez-vous avoir un objectif irrationnel, ne pas l’atteindre
malgré vos efforts et finir déprimé ?

Je pense que vous avez la réponse au fond de vous. Dans tous les cas, une fois un
premier palier atteint, vous pourrez choisir de le maintenir ou de pousser au niveau
supérieur. Rien n’est figé. Retenez que la maîtrise d’une langue doit servir vos
intérêts, pas votre ego.

Une fois que vous avez déterminé votre objectif, je vais vous donner une astuce
toute bête pour augmenter de 62 % vos chances d’atteindre complètement (ou de
moitié) ce dernier.

Tout d’abord, je vous invite à récapituler votre objectif par écrit sur plusieurs post-it.
Ex : cette année, je veux atteindre le niveau B1 en anglais pour avoir un meilleur
poste.

Une fois que cela est fait, accrochez-les à des endroits où vous pourrez les voir
plusieurs fois par jour. Enfin, informez une personne de votre entourage concernant
votre objectif.
À titre perso, je mettrais un post-il sur mon frigo, l’autre sur le tableau de bord de la
voiture et le dernier sur mon bureau au boulot. Enfin, j’informerais ma femme
concernant ma nouvelle ambition, car je sais qu’elle serait un bon soutien avec un
état d’esprit positif pour me motiver.

À présent, vous devez sûrement vous dire : « Comment écrire mon objectif sur un
bout de papier peut-il m’aider à l’accomplir ? Encore des trucs débiles de
développement personnel ! »

Je vous rassure, il n’y a rien de tout cela, mes propos sont tirés d’une étude réalisée
par le Dr.Gail Matthews (professeure de psychologie à la Dominican University of
California), et présentée en 2015 lors de la « Ninth Annual International Conference
of the Psychology Research Unit of Athens Institute for Education and Research
(ATINER) ».

Pour faire simple, lors de son expérience, elle a rassemblé 267 personnes entre 23-
72ans, de différentes catégories socioprofessionnelles. Ces derniers ont été divisés
au hasard en 5 groupes et avaient pour but de déterminer leurs objectifs pros/perso.

Le groupe 1 devait seulement penser à ses objectifs, tandis que le groupe 4 devait
les marquer sur papier et en informer un ami.

À l’issue de l’étude, sur les 149 participants ayant complété l’expérience, on a pu


constater que 43 % du groupe 1 a pu totalement atteindre l’objectif (ou à moitié)
contre 62 % dans le groupe 4.

Le pourcentage a pu atteindre 76 % pour le groupe 5 qui devait écrire son objectif,


informer un ami et lui envoyer un feed-back sur sa progression chaque semaine.

Bien évidemment écrire un simple objectif n’est pas une fin en soi, car vous devez
savoir quoi apprendre et comment vous organiser pour atteindre votre but. Nous
allons voir cela dans les paragraphes suivants.

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Étape 2: ne plus négliger la prononciation

Dans la première étape, nous avons vu qu’il fallait avoir un objectif clair et réaliste par
rapport à notre style de vie afin d’avancer de manière concrète et motivante.
Néanmoins, que vous ayez pour objectif de devenir bilingue, indépendant ou
débrouillard, si vous êtes un(e) débutant(e), il faudra passer par un tronc commun
en maîtrisant les bases.

Je vous rassure, vous n’avez pas besoin de tout connaître pour parler anglais
correctement.
Il suffit de faire un travail de tri et de choisir ce qui est prioritaire.

Commençons par aborder le sujet de la prononciation. L’anglais est réputé pour être
une « langue facile », mais lorsqu’on parle de la prononciation et d’accent tonique
(stress), la partie devient moins plaisante. En effet, une des particularités de cette
langue est que bien souvent, il y a un différence entre l’écriture et la prononciation
d’un mot.

Ex : « Although » se prononce « othow », /ɔːlˈðəʊ/ (uk), /ɑːlˈðoʊ/(us).

Ajoutez à cette mauvaise prononciation l’accent naturel d’une personne, et ça peut


vite devenir incompréhensible. Comment faire pour régler ce problème ?

Premièrement, je vous conseille de vous habituer à entendre et à répéter les 44 sons


anglais (aussi appelés phonèmes), qui se composent de 24 consonnes et 20
voyelles. En réalité vous parviendrez à reproduire la majorité des sons, puisque la
plupart sont assez similaires au Français. Au final il faudra se focus sur ceux où vous
aurez le plus de mal.

Par exemple, beaucoup de Français ont du mal avec le « th » tandis que d’autres
peinent à entendre la différence entre le « i » court et le « i » long.

Petit conseil pour ne pas vous emmêler les pinceaux à cause des différents accents.
Je vous conseille de choisir d’apprendre ces sons en choisissant soit l’accent
américain standard ou soit l’accent britannique standard (ils sont les plus répandus
et mieux compris dans le monde).

En effet, la prononciation de certains sons peut changer entre l’anglais américain et


britannique, voilà pourquoi il est plus judicieux de ne pas chercher à imiter les deux
prononciations lorsqu’on débute.

Pour apprendre ces sons, vous pourrez facilement trouver des vidéos sur YouTube
en tapant des choses comme : « 44 sounds american english » ou « 44 sounds
british english ». Enfin, je tiens à préciser qu’à force d’écouter du contenu en anglais,
vous aurez également plus de facilité pour reconnaître et imiter les sons.

À présent, parlons rapidement de l’accent tonique. Comme vous le savez, l’anglais


est une langue ou chaque mot peut être prononcé avec une intonation plus forte sur
certaines syllabes.

Étant donné qu’en français, nous n’avons pas ce système d’accent tonique (du
moins le nôtre n’est pas aussi distinctif), nous avons tendance à parler anglais en
prononçant tous les mots sans intonation.
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Parler avec l’accent tonique au bon endroit est important, car il permet de
différencier certains mots et d’éviter les incompréhensions en anglais. Par
exemple, si je prononce le mot « content » en accentuant la première syllabe,
cela signifiera « contenu », alors que si j’accentue la deuxième, ce même mot
voudra dire « content ».

Mais du coup, comment savoir où placer ces fichus accents toniques ?!


Je vous rassure, cela s’apprend en seulement de deux étapes :

1) Toujours apprendre un mot avec sa prononciation et en voyant où se place


l’accent tonique.

Par exemple sur le site Cambridge dictionary on peut avoir la prononciation


(us/uk) et une apostrophe pour montrer où est situé l’accent tonique pour le
mot en question.

2) À force d’écouter la langue, votre cerveau va également mémoriser de


manière passive l’accent tonique sur plein de mots.

Au final, pas besoin de stresser avec cette histoire les amis !

Étape 3 : apprendre le vocabulaire récurrent et utile


Apprendre du vocabulaire et la chose la plus importante pour comprendre et
parler rapidement anglais. C’est clairement une des tâches que vous devez
appliquer au quotidien. Comme je le dis souvent, mieux vaut prioriser
l’acquisition de nouveaux mots par rapport à la grammaire.

Si vous connaissez toutes les règles grammaticales, mais que votre niveau de
vocabulaire est inexistant, vous serez muet. Par contre, si vous connaissez un
certain nombre de mots et zéro règle de grammaire certes, vous parlerez
comme Tarzan, mais vous pourrez déjà vous faire comprendre.

Attention, je ne dis pas qu’il faut négliger la grammaire ! Sans elle vous ne
pourrez pas vous exprimer correctement et comprendre la langue.

Je souhaite seulement vous faire comprendre que la balance doit pencher en


faveur de l’apprentissage du vocabulaire.

11
D’ailleurs, il y a une question que vous devez sûrement vous poser concernant
le vocabulaire. « Combien de mots faut-il apprendre pour parler anglais ? ».

D’après the Oxford Dictionnary, il existe environ 171,476 mots qui sont utilisés
actuellement. Néanmoins un Anglais natif connaît réellement entre 15 000 et
30 000 familles de mots (cela varie selon son niveau d’étude, sa profession,
etc.).

Une famille de mots correspond à un mot et ses variations.


Par exemple: run, running, ran et runner = sont considérés comme une seule
famille de mots et pas comme 4 mots uniques.

J’ai une bonne nouvelle pour vous. Vous n’êtes pas obligé de connaître 15 000
mots pour bien parler anglais. Différentes études réalisées par des linguistes
ont pu montrer qu’en maîtrisant environ 600 à 1200 familles de mots les plus
courantes, on peut déjà comprendre l’anglais du quotidien (commander au
resto, prendre le taxi, avoir une petite conversation simple, etc.).

Autre source intéressante, le linguiste Stuart Webb estime que les 800 à 1000
famillles de mots les plus fréquents permettent de comprendre 75% de
l’anglais du quotidien.

Honnêtement, apprendre vos 800-1000 premiers mots n’est pas une tâche
impossible à réaliser. Par exemple en apprenant 10 mots par jour cela vous
prendra 3 à 4 mois.

Néanmoins, je tiens à préciser que ce n’est pas une course. Il ne sert à rien
d’apprendre un maximum de mots chaque jour si c’est pour en oublier la moitié
à la fin de la semaine.

En effet, pour qu’un mot soit stocké dans votre mémoire à long terme, il faut le
revoir plusieurs fois et l’utiliser autant que possible.

Si vous apprenez plein de mots en mode « bachotage » une seule fois et que
vous ne les revoyez plus du tout au cours de la semaine, vous aurez sûrement
oublié 60 % de votre liste.

Bon, vous savez combien de mots vous devez apprendre au minimum pour
vous débrouiller, mais encore faut-il savoir lesquels apprendre…

À vrai dire, il n’existe pas une seule liste officielle comprenant les 600-1200
mots à apprendre.

Certaines listes de fréquence sont peu fiables avec des doublons, tandis que
d’autres sont trop portées sur le langage politique/académique.

12
Perso, dans mon programme en ligne « vocabulaire vital » je mets à disposition
de mes élèves, les 1000 mots les plus fréquents pour l’anglais du quotidien. Cela
leur évite de perdre du temps à apprendre des mots en lien avec des domaines
trop spécialisés.

Après, si vous avez le temps et que vous souhaitez créer votre liste de fréquence
tout seul, voici un exemple de démarche à suivre:

1) Prenez une appli pour concevoir des listes de vocabulaire (perso j’utilise anki)
et créez 5 grandes catégories:

- Les noms
- Les verbes
- Adjectifs
- Adverbes
- Mots de fonction (sujets, conjonctions, articles et prépositions).

2) Pour chaque catégorie, demandez-vous simplement quels sont les mots vitaux
et fréquents que vous utilisez et entendez dans votre propre langue maternelle.
Pour aller un peu plus vite, vous pouvez taper sur Google des choses comme
«200 verbes récurrents en anglais », etc.

3) Faites le tri parmi tous les mots proposés, car le but est vraiment de prendre
ce qui est vital et récurrent pour vite vous exprimer.

4) Notez les mots de votre choix dans votre appli. Pour les mots pouvant avoir
divers sens comme « to » ou « book », écrivez des phrases d’exemples à côté de
ces derniers. Cela vous évitera de croire que ces mots n’ont qu’un seul sens.

Lorsque vous vous attaquerez à la catégorie des noms, vous pourrez réaliser des
sous-catégories par thèmes (maison, alimentation, vêtement, ville, etc.).

Ensuite, il faudra chercher des listes des mots sur le web afin de prendre ceux qui
vous intéresseront le plus. Je précise que vous pouvez reproduire ce processus
en mettant vos mots dans une appli pour enregistrer votre vocabulaire ou dans
un cahier dédié.

Bref, choisissez ce qui vous convient le mieux. Personnellement, je préfère


utiliser des applis comme Anki, Brainscape ou Lexilize, car ces dernières se
basent sur le système de flashcards et de répétition espacée.

Comment ça marche du coup ?,


Avec ces applis, l’algorithme nous montre une carte correspondant à un mot de
vocabulaire en lien avec nos listes personnalisées. Nous devons deviner la
réponse dans la langue visée.

Ensuite nous pouvons retourner la carte pour voir la réponse, puis nous devons
lui attribuer un grade.

13
Selon le grade sélectionné, l’algorithme (qui se base sur le phénomène de la
courbe de l’oubli) décidera de nous montrer plus ou moins fréquemment la carte
en suivant des intervalles précis.

La répétition espacée et géniale, car elle permet de gagner du temps en se


focalisant sur nos faiblesses tout en consolidant les mots dans notre mémoire à
long terme.

Pour résumer cette partie, apprenez au quotidien des mots récurrents et


utiles pour vous. En faisant cela, vous pourrez souvent les entendre, les voir
ou les utiliser. Par conséquent, cela sera plus facile de les retenir.

Étape 4 : maîtriser la grammaire vitale


À présent, il est temps d’aborder la catégorie qui a traumatisé la plupart d’entre
vous à l’école, j’ai nommé la « grammaire et la conjugaison ».

Je sais que l’apprentissage de la grammaire et de la conjugaison peuvent vous


rappeler de mauvais souvenirs, néanmoins vous ne devez surtout pas négliger
cela.

Si vous passez 100 % de votre temps à apprendre du vocabulaire sans jamais


voir les notions de base, vous serez condamnés à parler comme un enfant de
3 ans.

De plus, vous aurez du mal à comprendre la langue étant donné que la


grammaire nous permet d’exprimer des choses spécifiques avec des
subtilités.

Prenons par exemple les phrases « I’m playing football » et « I play football ».
Le sens est totalement différent. Dans le premier cas, on parle d’une action qui
est en train d’être réalisée, tandis que l’autre phrase fait référence à une
habitude.

Je vous rassure, pas besoin de faire 3h de grammaire tous les jours. Cela finira
par vous décourager alors que le but est de parler la langue le plus tôt
possible.

Mieux vaut apprendre moins de notions et bien les maîtriser plutôt


qu’enchaîner les connaissances pour ensuite les oublier.

Dans tous les cas, vous n’avez pas besoin de connaître toutes les règles et
maîtriser tous les temps en anglais pour vous faire comprendre.

14
Voici un exemple concret avec les temps en anglais.
D’après les recherches de Jiri Kramsky en 1969, sur les 12 temps anglais,
seulement 5 sont utilisés 97 % du temps.

1- Le ‘’present simple’’ sera utilisé 57,51 % du temps


2- Le ‘’past simple’’ 19,7 %
3- Le ‘’future simple’’ 8,5 %
4- Le ‘’present perfect’’ 6 %
5- Le ‘’present continuous’’ 5,1 %

La bonne nouvelle et que ces 5 temps sont très faciles à maîtriser (le present
perfect un peu moins), car il n’y a pas de conjugaison complexe en anglais.

Si on prend l’exemple du ‘’future simple’’, on se contentera seulement de


mettre le modal « will » suivit d’un verbe sous sa forme de base (à toutes les
personnes) et le tour et joué.

Cela donne par exemple : I will visit, you will visit, he will visit, she will visit etc...

Concernant les 7 autres temps, vous pourrez chercher à les maîtriser quand
vous serez plus à l’aise avec la langue. Au final, cette tâche s’applique aussi à
la grammaire en général.

Personnellement, quand j’apprends une langue de zéro, je fais en sorte de


savoir le plus tôt possible certains points essentiels pour communiquer.

Voici une liste non-exhaustive :


- Savoir utiliser les différents types de pronoms
(sujets, objets, adjectifs possessifs, pronoms possessifs et réfléchis)
- Comprendre où placer un verbe, un adjectif et un adverbe dans une phrase
- Savoir poser des questions fermées et ouvertes
- Comprendre la différence entre le singulier et le pluriel
- Utiliser le comparatif et le superlatif
- Utiliser le génitif (cas possessif)
- Utiliser les différentes catégories d’adverbes
- Les prépositions de base

Je sais que ça peut être difficile de tout chercher soi-même quand on débute.
C’est pour cela que je vous recommande de prendre une formation qui vous
mettra tout à disposition. Sinon, vous pouvez également suivre des cours
particuliers.

15
Étape 5 : se mettre en immersion
Apprendre le vocab, la grammaire et la prononciation sont les éléments vitaux, mais
il ne faut pas négliger les deux dernières étapes « l’immersion et l’activation ».
Commençons par voir en quoi consiste l’immersion.

L’immersion consiste à utiliser toutes les ressources (audios, écrits ou vidéos) pour
vous plonger dans la langue. Le bénéfice de ce type d’immersion et qu’il vous permet
d’apprendre la langue de manière plus plaisante.

Sachez que vous pouvez pratiquer deux types d’immersions.

1) L’immersion passive (IP) : ici, le but n’est pas d’apprendre la langue ou de vous
tester. Il faut juste consommer du contenu qui vous intéresse afin que le cerveau
s’habitue à entendre des sons et repère des structures par lui-même.

Ce type d’immersion est une bonne alternative pour garder un contact avec la
langue, quand vous n’avez pas d’énergie pour apprendre ou pendant vos temps
morts.

Si vous souhaitez vraiment tirer un maximum parti de l’IP, il faut faire plusieurs
choses :

• Faire de l’immersion passive un peu tous les jours. Plus vous en ferez plus
votre compréhension de la langue évoluera.

Pour éviter de ne rien comprendre lorsque vous lisez ou écoutez un contenu,


il ne faut pas négliger l’apprentissage ‘’plus classique’’ de la langue à côté.

• Si possible, faites en sorte de trouver des ressources adaptées ou un peu au-


dessus de votre niveau d’anglais. Si cela peut être plus ou moins compliqué
avec le contenu vidéo, heureusement il existe une solution pratique avec la
lecture. Vous pouvez acheter des livres de type « graded readers ».

• Avec ce système, vous pourrez choisir un livre en fonction de votre niveau.


Exemple, si un livre à le grade 2, ce dernier aura un nombre de mots de vocab
plus limités et une grammaire plus simple qu’un livre avec le grade 5.

• Vous pourrez trouver ce genre de livre sur des sites comme amazon, penguin
readers, blackcat-cideb ou numilog.

2) L’immersion contextuelle active (ICA) : ce type d’immersion est très puissant,


car il booste votre compréhension de la langue et peut vous permettre d’apprendre
des mots, des phrases, ainsi que des règles de grammaire en contexte.

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Le but est d’écouter un contenu en anglais une première fois pour tester son niveau
de compréhension en résumant ce qu’on a compris. Ensuite, nous extrayons du
vocabulaire, des phrases et des règles de grammaire importantes en lien avec ce
contenu.

Étape 6 : activer la langue au quotidien


L’activation se concrétise par le fait de parler et/ou d’écrire dans la langue visée.
Vous aurez beau passer vos journées à lire et à apprendre du vocabulaire avec de
la grammaire, il faudra se lancer en testant vos capacités dans des situations
concrètes.

Je sais que vous allez sûrement vous dire un truc du style « oui, mais moi je vis en
France, donc c’est impossible de parler anglais au quotidien ». Désolé, mais cette
excuse ne prend plus.

Aujourd’hui vous avez Internet, vous pouvez pratiquer sans avoir la contrainte du
déplacement. Pas non plus besoin de payer des milliers d’euros pour faire un séjour
linguistique.

Avant de parler des solutions qui existent sur le web, je tiens à vous faire part d’une
routine d’activation toute bête, mais très efficace, que j’ai mise en place lorsque je
suis seul. Je pratique le « solo speaking ».

Cela consiste chaque jour à prendre un sujet lié à vos intérêts, votre journée ou à
l’actualité, puis vous devez faire un monologue (que vous pouvez préparer sur papier
ou improviser) afin d’exposer votre point de vue pendant un certain temps.

Perso, je pratique cela entre 5-15min selon mon envie. Pendant votre solo speaking,
enregistrez-vous avec votre téléphone.

Une fois cette routine terminée, il faut vous écouter. Le but étant d’analyser votre
fluidité, vos erreurs, votre prononciation ou votre capacité à intégrer le vocabulaire
ainsi que la grammaire que vous avez pu apprendre au cours de la semaine.

Le solo speaking a plein d’avantages :


1) Vous activez la langue tous les jours sans stress
2) Cela vous permet d’améliorer votre élocution et votre prononciation.
3) Vous améliorez votre capacité à parler sur divers sujets
4) Vous réinvestissez le vocabulaire et la grammaire que vous avez pu apprendre.
5) Vous n’avez pas la peur d’être jugé, donc arrivez plus facilement à vous lâcher.
6) Lorsque vous devrez parler à une vraie personne, vous serez plus confiant.

Je vous incite fortement à pratiquer cette routine au quotidien, car je peux vous
garantir que ça fonctionne. J’ai commencé à faire cela dès l’âge de 14ans et
depuis, je n’ai jamais arrêté.

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Le point fort de ce type d’activation est que vous pouvez le faire n’importe où et à
tout moment. Personnellement, je pratique souvent le solo speaking le soir avant
de dormir, dans la douche ou sur le chemin lorsque je me rends à la salle de sport
(bon, je fais semblant d’être au tél pour ne pas être pris pour un fou).

Malgré tout, ne pensez pas qu’il suffit de faire du solo speaking pour bien
progresser. Cette routine est un complément, mais il faudra dans tous les cas
parler (ou au minimum écrire) à de vraies personnes, sinon quel est l’intérêt
d’apprendre l’anglais ?

À présent, voici les ressources en ligne que vous pouvez utiliser pour parler
anglais.

Si vous souhaitez prendre des cours de conversations avec des professeurs


natifs, je recommande les site italki. Forcément, les cours sont payants, mais
vous pouvez filtrer les profs selon votre budget et vos disponibilités.

D’ailleurs, je prends moi-même des cours de conversations dessus, c’est top !

Si vous cherchez plutôt à avoir un partenaire linguistique (qui n’est pas forcément
un prof), vous avez les applications Tandem ou Hello talk. Elles sont en partie
gratuites, donc il faudra payer pour avoir accès à davantage de fonctionnalités.

Troisième option pour celles et ceux cherchant du « 100 % gratuit ». Utilisez des
sites pour chatter avec des inconnus comme « Ome.TV » ou « Omegle ». Sur ce
genre de sites, vous pouvez discuter dans une room en visio ou par texte avec
une personne du monde entier qui apparaîtra au hasard.

Évidemment, si jamais la personne ne vous convient pas, vous pouvez appuyer


sur un simple bouton et mettre fin à la conversation pour que le site vous en
trouve une autre.

Après, je tiens à préciser que ces deux dernières plateformes n’ont pas été
spécialement conçues pour apprendre les langues. N’importe qui peut venir pour
tuer le temps ou discuter.

Le souci principal sera pour les femmes, car j’ai constaté qu’il y a majoritairement
des hommes sur ce genre de plateformes (et beaucoup souhaitent flirter et
draguer).

Autre option, vous pouvez utiliser l’intelligence artificielle comme Chat GPT ou
Replika pour avoir des conversations.

Même si ces solutions ne sont pas aussi plaisantes qu’une discussion avec un
humain, c’est déjà un très bon moyen pour pratiquer sans se sentir jugé.

D’ailleurs, Chat GPT peut même corriger vos erreurs et vous donner des axes
d’améliorations (à condition de lui donner un prompt clair sur vos attentes).

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Concernant la dernière solution 100 % gratuite pour activer l’anglais, vous pouvez
rejoindre des groupes Facebook ou Discord anglophones en lien avec vos centres
d’intérêt.

Ex : au lieu de taper « équitation », il suffira d’écrire « horse riding» dans la barre de


recherche de Facebook, puis de sélectionner l’onglet « groupes » pour qu’une liste
apparaisse.

Qui sait, vous pourrez nouer des liens d’amitié et finir par basculer sur des messages
vocaux ou des visios avec vos nouveaux amis !

Et voilà, vous avez maintenant la feuille de route à suivre pour débuter plus
sereinement votre apprentissage de l’anglais. Vraiment, aujourd’hui c’est tout à fait
possible d’apprendre une langue même si on est solo chez soi.

Si je dois résumer rapidement ce ebook en 10 points, retenez que vous devez :


1) Avoir un état d’esprit positif et vous rappeler les 7 piliers de l’apprentissage
2) Avoir un objectif clair concernant votre apprentissage de la langue
3) Apprendre et réviser des mots tous les jours et/ou des phrases vitales
4) Faire en sorte de bien prononcer les sons
5) Maîtriser la grammaire vitale à votre rythme plutôt que toutes les règles d’un coup
6) Faire beaucoup d’immersion au quotidien (lecture/écoute)
7) Activer l’anglais en osant parler/écrire au maximum
8) Créer des routines et un planning pour ne pas négliger votre objectif
9) Prendre du plaisir pour ne pas vous dégoûter
10) Faire un bilan sur votre avancée tous les mois ou tous les 3 mois

Comme vous pouvez le constater, c’est possible d’apprendre une langue tout seul,
mais cela demande un minimum d’organisation.

Si vous faites partie de celles et ceux qui veulent avancer plus vite sans pour autant
sacrifier leur quotidien, je vous conseille de prendre des formations en ligne qui vont
à l’essentiel pour vous permettre de rapidement vous débrouiller.

D’ailleurs, je compte créer différentes formations cette année pour vous aider dans
ce sens.

Dans tous les cas, adoptez les méthodes qui vous conviennent le plus et avancez à
votre rythme. Célébrez vos petits efforts quotidiens et soyez réguliers.

You can do it my friends !

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