ils choisissent délibérément le côté obscur pour rire des réactions des filles.

(NdT : ça doit être le cas des types qui ont mis en ligne la célèbre vidéo 2
girls, 1 cup »)

La clef est de comprendre que vous pouvez dire tout ce que vous voulez,
même si ce n’est pas littéralement 100% vrai. Vous réussirez quand même
à susciter les sentiments dont vous parlez, et à décrire une jolie image. Tant
que ça plaît aux gens, continuez, restez créatif et les gens vibreront avec
vous. Le fait de réaliser que vous n’êtes pas obligé d’avoir des
conversations rationnelles devrait vous débrider pour la suite.
Voici un exemple encore plus détaillé pour inventer vos propres blagues :

Lovedrop : Je me demande si tu es plutôt une personne à chien ou une

personne à chat. Hummm… [Cette offre de valeur est aussi un IOI. Pour
l’adoucir, il le calibre avec un IOD, en effectuant un mouvement de
balancier et en analysant la fille de manière énigmatique, comme s’il
réservait son jugement pour la suite…]
Cible : Je suis EVIDEMMENT une fille à chien ! [IOI, elle a mordu à
l’hameçon]
Lovedrop [Eloquence sincère et fun, enthousiasme] Es-tu prête pour ce qui
suit ?... ça ne serait pas génial… là tout de suite… si on avait le plus beau
des chiots… le plus beau au monde ? Tu imagines le plus beau des petits
chiens au monde ? [Lovedrop invente des trucs sans aucun sens. Vous
voyez à quel point c’est facile ? Lovedrop en profite aussi pour ajouter des
émotions : « trop mignon ».]

Cible : Ahhh ! Il serait TROP Chou ! [Elle ressent maintenant l’émotion

« Trop chou ». Elle est entrée dans son jeu. Remarquez comme les
sentiments positifs la rendent plus disposée à entrer dans son jeu : plus de
TAG égale plus de conformité]
Lovedrop : Si je le tenais maintenant dans mes gros bras musclés [à
déclamer avec une voix de petit garçon fier de ses muscles], il aurait l’air si
petit… je pourrais le PROTEGER… et le caresser… et le garder au chaud…
[Ici Lovedrop utilise des DHV intégrés pour faire passer les messages
suivants : gros bras = force ; protecteur du petit chien = programmation
émotionnelle saine]

Cible : oooooh c’est trop chou !

Lovedrop : Et il serait tout PROPRE… il sentirait tellement bon… Je

prendrais soin de lui comme s’il était une PRINCESSE. TROP…
CHOUUUUU ! et nous pourrions jouer avec lui là MAINTENANT…
[Lovedrop utilise des DHV intégrés pour la partie « je suis l’homme qui
prend soin de sa famille ». En plus, Lovedrop stimule des émotions telles
que « caresses », « trop chou », « tout propre, sentirait trop bon ». Tous ces
sentiments distincts sont stimulants pour une femme, ils la mettent dans
de bonnes dispositions émotionnelles.]

Cible : Oh, J’ADORE faire des bisous aux chiots tellement mignons !

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Lovedrop : [qui va rebondir et passer à un autre sujet de conversation] : ça
me rappelle l’été dernier. J’étais en Australie, et il s’est passé un truc
vraiment bizarre…

La  comparaison  et  l’exagération  

Entraînez-vous à créer en incorporant en permanence des comparaisons et

des exagérations

Cible : Burp
Matador : Oh mon Dieu mais toi tu sais ROTER… et tu sais aussi JURER…
Autrefois je connaissais un mec… c’était un marin… et il était couvert de
tatouages… et il savait ROTER… Il avait cette faculté de produire des rots
horribles, vraiment profonds… exactement comme TOI ! Tu as été dans la
marine ?

Dans ce cas, la cible de Matador ne rote pas vraiment comme un marin.

Matador a exagéré son rot pour le comparer à celui du marin, et c’est de
cette comparaison exagérée que provient l’humour qu’il a créé.

Le  jeu  de  «  la  question  à  l’affirmation  »  

 

Vous arrive-t-il parfois de perdre toute concentration quand vous êtes dans
un groupe ? Quand votre cerveau s’éteint alors que vous êtes au sein d’un
groupe, la seule chose qui vous arrive bien souvent est de repasser en
mode interview.
L’horrible interview, comme un entretien d’embauche que vous feriez
passer à la fille, une salve de questions telles que « Alors qu’est-ce que tu
fais dans la vie ? », « et tu viens d’où ? », « tu aimes plutôt quel genre de
musique ? » La fille prendra ces questions pour ce qu’elles sont, à savoir
des IOI flagrants, alors évitez de les poser.

Plutôt que de vous laisser manipuler par ces questions, apprenez à les
manipuler, vous ! Quand la question « tu viens d’où ? » traverse votre
esprit, transformez-la en affirmation. Utilisez cette question et transformez-
la en une affirmation qui vous permettra de faire preuve de valeur et de
montrer votre potentiel créatif.

Au lieu de demander « D’où viens-tu ? », vous pourriez peut-être lui dire

quelque chose comme : « Vous, vous ressemblez à des filles de la côte Est…
[calibration]… peut-être à cause de ces grosses bottes de cowgirls… ou ce
regard dans vos yeux… comme si vous cherchiez la bagarre… »

Plutôt que de lui demander « Comment tu t’appelles ? », vous pourriez

peut-être lui dire « Oh, à mon avis, toi tu as une tête à t’appeler…
Georgette… » Vous comprenez comment on ajoute de la valeur ?
Remarquez aussi l’utilisation des pauses.

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