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Objectifs :
- Connaitre les caractéristiques d’une résistance
- Choisir une résistance pratique
- Savoir calculer la puissance dissipée par une résistance
- Choisir en fonction de la puissance dissipée le bon type de résistance.
Un résistor linéaire (ou « résistance ») est caractérisé par : Valeur nominale, sa tolérance, son coefficient de
température et la puissance nominale maximale qu’elle peut dissiper.
La résistance nominale (en ohms) : valeur indiquée par le constructeur sur le composant soit par un
code de couleurs, soit par un marquage en clair.
Le plus souvent on pratique le marquage par le code des couleurs que nous allons décrire et qu’il convient de
connaitre sans la moindre hésitation.
La tolérance (en %) : Elle est indiquée en pourcentage sur le composant, soit par un marquage en
clair, soit par un anneau de couleurs. La tolérance permet de déterminer.
Nul constructeur ne peut assurer que la valeur qu’il inscrit sur un élément résistif est exactement égale à sa
valeur réelle. Il est toutefois légalement tenu d’indiquer une fourchette de valeurs extrêmes entre lesquelles doit
se trouver la valeur réelle de son composant. Cette fourchette est indiquée sous forme d’un pourcentage nommé
tolérance de fabrication.
Cela signifie que l’écart maximum par rapport à 10k doit être :
.........
E=.......×.........× =...........Ω
.........
C'est-à-dire que la valeur réelle de l’élément peut être comprise entre 10 000 - E et 10 000 + E donc entre
……….. et ………..
La tolérance fixe donc l’écart maximal entre la résistance nominale et la résistance effective du composant. Il
existe des séries de valeurs normalisées associées à des tolérances données (voir page 2).
II – Séries de valeurs normalisées
Exemples :
dans la série E12, les valeurs normalisées vont de 10 à 82 ; 2 chiffres suffisent donc pour écrire cette
valeur.
dans la série E48, les valeurs normalisées vont de 105 à 953 ; il faudra alors 3 chiffres pour indiquer ces
valeurs.
Le nombre d’anneaux de couleurs (4 ou 5 anneaux) dépend de la série à laquelle appartient la résistance, donc de
la précision de la valeur normalisée de la résistance.
Exercices :
Une résistance est marquée par les couleurs suivantes, indiquez sa valeur nominale et précisez
l’intervalle de tolérance.
Une résistance est marquée par les couleurs suivantes, indiquez sa valeur nominale et précisez
l’intervalle de tolérance.
Une résistance est marquée par les couleurs suivantes, indiquez sa valeur nominale et précisez
l’intervalle de tolérance.
Une résistance est marquée par les couleurs suivantes, indiquez sa valeur nominale et précisez
l’intervalle de tolérance.
Une résistance est marquée par les couleurs suivantes, indiquez sa valeur nominale et précisez
l’intervalle de tolérance.
Réponse :
Solution :
330 k 5% ……………………………………..
2,2 k 5% …………………………………….
3,9 k 5% ……………………………………..
10 k 5% ……………………………………..
180 5% ………………………………………
1M 5% ………………………………………
22 5% ……………………………………….
5,6 k 5% ………………………………………
3,32 1% ……………………………………….
100 5% ………………………………………..
18 k 5% ……………………………………….
47 k 5% ……………………………………….
1100 1% ………………………………………
a défini la sensibilité de la résistance par rapport à la température. Une résistance dont la valeur ne varie pas en
fonction de la température aura un coefficient de température nul.
La température influe sur la valeur réelle d’une résistance. Des courbes fournies par le fabriquant permettent
d’en prévoir les variations. Cependant, dans les projets courants, il est préférable d’éviter que la température ne
Soit brûler
Soit, plus insidieusement, changer fortement de valeur sans modification de son aspect externe.
Il est donc important de savoir calculer la puissance dissipée par une résistance dans un montage, et de
choisir en fonction de ce calcul le bon type de résistance.
Pour chaque résistance, le constructeur indique la puissance nominale. Il s'agit de la puissance maximale qu'une
résistance peut dissiper sans risquer d'être détériorée ou de voir ses caractéristiques modifiées.
Dans le cas du marquage par codes de couleurs, la puissance n'est pas marquée sur le composant et c'est son
volume qui nous renseigne approximativement.
Voici quelques indications sans garantie aucune pour des résistances au carbone aggloméré :
Exercice n° 1
Quelle puissance dissipe une résistance de 560 soumis à une tension de 30V ?
………………………………………………………………………………………………………………………
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Exercice n° 2
Quelle puissance dissipe une résistance de 4,7 k dans laquelle passe un courant de 10 mA ?
………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
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Exercice n° 3
A quelle tension peut-on soumettre sans danger une résistance de 3,3 k prévue pour dissiper une
puissance maximale de 0,5 W ?
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Exercice n° 4
Quelle intensité maximale peut-on faire passer dans une résistance de 1M - 1 W sans risque de
l’endommager ?
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………………………………………………………………………………………………………………………
Avantage :
- plus de trous dans les circuits imprimés (un trou coûte environ 1 F, il y a en général un millier de
- trous sur un circuit imprimé de 100 x 160 mm !),
- plus besoin de plier fils,
- plus de déchet de fil (un déchet d'environ 3 cm par résistance !),
- moins de soudure (les surfaces à souder sont plus petites).
- grande densité de composants possible
Résistances variables
Potentiomètres au graphite :