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FR 10ème année
CONTRÔLE – UNITÉ 5
Texte 1
2. Associez chaque début de phrase de la colonne A à l’unique fin de phrase de la colonne B qui
lui correspond.
Écrivez chaque alinéa suivi du numéro correct.
COLONNE A COLONNE B
https://i2.wp.com
1.2 Choisissez l’alinéa (A, B, C ou D) qui présente les mots corrects pour compléter ce
texte.
Grâce au soutien financier du Conseil Régional et du Fonds Social Européen, les Plans
Égalité proposent de travailler conjointement avec les équipes éducatives afin de …
permettre de se saisir des thématiques de l’égalité filles/garçons et de la mixité des filières
et des métiers, pour ensuite concevoir et mettre en œuvre des projets … des élèves.
www.fete-bourgogne.org
Terminés les étalages2 roses pour les filles et bleus pour les garçons. Le gouvernement a
signé une Charte3 pour la mixité pour faire ______a)_______ les stéréotypes de genre
dans l'univers des jouets.
Avant, le vendeur de jouets vous ______b)_______ : « C’est pour un garçon ou
pour une fille ? » Aujourd’hui, il devra dire : « A quoi aime ______c)_______ votre enfant
? » C’est en tout cas ce que préconise la charte pour la mixité́, ______d)_______ en
septembre dernier par le gouvernement et la Fédération française des industries jouet-
puériculture (FJP).
www.femina.fr
1
genrés – qui sont associés à un genre : masculin ou féminin.
2
étalages – expositions.
2
Charte – document officiel de compromis.
a) b) c) d)
1. améliorer 1. demandait 1. jouet 1. vendue
2. progresser 2. répondait 2. jouer 2. achetée
3. avancer 3. déclarait 3. joueur 3. signée
4. reculer 4. annonçait 4. jeux 4. détruite
COLONNE A COLONNE B
10 Pourquoi une si forte divergence selon le sexe? «Il est plus difficile pour un garçon de
se lancer dans un métier féminin que pour une fille dans un métier masculin,
indique Dominique Joye, professeur en sciences sociales à l’Université de Lausanne et
coauteur de l’étude. Tout d’’abord parce que les professions traditionnellement féminines sont
souvent perçues comme moins prestigieuses.
15 La faute est aux stéréotypes qui restent associés à certains métiers. « L’enquête
menée avec des adolescents et leurs parents nous a appris que ces clichés jouent encore un
rôle très important lorsqu’il s’agit de choisir un métier, et quelle que soit la classe sociale à
laquelle on appartient, poursuit le professeur. Tout comme ils font également pencher une
majorité de filles vers des métiers où il sera plus facile de travailler à temps partiel. Avec tous
20 les désavantages que cela comporte en terme de carrière… »
Le risque est encore plus grand lorsque le choix d’un métier s’effectue de manière
précoce. Comme c’est tout particulièrement le cas en Suisse pour les jeunes qui optent au
terme de leur scolarité obligatoire pour la filière apprentissage. «A cet âge, l’identité est
encore en construction, indique Corinne Giroud, responsable de projets à l’Office cantonal
25 vaudois d’orientation scolaire et professionnelle. Pour assumer un choix professionnel
atypique, ces adolescents ont besoin de la reconnaissance de leur famille et de leurs pairs.
Mais il y a également une autre explication, économique celle-ci. «Les métiers exercés
en majorité par des femmes connaissent en moyenne des salaires peu attractifs, poursuit la
conseillère en orientation. Ce sont également des emplois qui souvent ne permettent pas une
30 réelle évolution professionnelle. A l’image d’une assistante en pharmacie qui, si elle désire
exercer un autre poste, n’aura d’autres solutions que de changer de métier!»
Reste à déterminer quelles mesures prendre. Celles qui permettront une situation
idéale, où chacun pourrait choisir en toute liberté le métier de ses rêves… « Une première
solution serait de mener davantage de débats à l’école sur le thème de l’égalité, propose
35 Dominique Joye. L’orientation professionnelle se décide très tôt et les jeunes doivent se rendre
compte dès leur sortie de l’école obligatoire des enjeux sur le marché professionnel. »
5. Complétez les phrases suivantes avec des mots du texte (dernier paragraphe).
Écrivez chaque alinéa suivi du(des) mot(s) adéquat(s).
Dans certains secteurs, il est très difficile de ______a)______ des professionnels. Il faut
oublier les stéréotypes, car un homme peut très bien exercer un métier lié aux soins
médicaux, et une femme peut s’engager dans la _______b)_______. Ce n’est pas pour
bientôt ! Pour ______c)________ les mentalités, cela prendra du _________d)________
6. Indiquez les mots du texte remplacés par les pronoms soulignés ou les mots auxquels ils
renvoient.
Sur votre feuille d’épreuve, écrivez chaque alinéa suivi des mots soulignés.
a) « (…) ils font également pencher une majorité de filles.» (lignes 18-19) ;
b) « (…) si elle désire exercer un autre poste (…) » (lignes 30-31) ;
c) « Celles qui permettront une situation idéale (…) » (lignes 32-33).
COLONNE A COLONNE B
1. Votre ami Pierre veut être éducateur de l’enfance. Toutefois, il hésite car il est conscient des
préjugés qui existent autour de certains métiers genrés, comme celui-ci, qui est
normalement associé aux filles. Vous lui envoyez un mail pour l’encourager à ne pas
abandonner ses rêves.
2. Décrivez votre métier de rêve, tout en mentionnant les raisons de votre choix et les qualités
exigées pour l’exercer.
2. a) 2 ; b) 1 ; c) 4
Seleciona as 3 respostas corretas. 5
2. a) 4 ; b) 1 ; c) 2 ; d) 3 Seleciona as 4 opções 7
Seleciona 2 ou 3 opções 4
5. a) recruter ; b) police ; c) modifier ; Apresenta a(s) palavra(s) adequada(s) nas quatro alíneas. Não acrescenta
d) temps elementos irrelevantes. Pode apresentar incorreções de transcrição não 7
impeditivas da compreensão.
Apresenta a(s) palavra(s) adequada(s) em duas ou três das alíneas. Não acrescenta
elementos irrelevantes. Pode apresentar incorreções de transcrição não 4
impeditivas da compreensão.
6. a) les stéréotypes ; b) une assistante de Apresenta as palavras adequadas nas três alíneas. Pode apresentar incorreções de
6
pharmacie ; c) les mesures transcrição não impeditivas da compreensão.
total 200*
*No caso de o docente não pretender incluir a parte D (interação e produção orais), poderá multiplicar os 160 pontos por 1,25 para obter
uma classificação sobre 200.
Texte 1
Journaliste : Hervé Aubert, 36 ans, fait partie des 2% d’hommes qui exercent le métier de
fleuriste.
Mais l’histoire ne commence pas là… Hervé Aubert se dirige d’abord vers un apprentissage en
horticulture à la fin de sa scolarité obligatoire. Un métier qui compte, lui, environ deux tiers
d’hommes pour un tiers de femmes.
C’est au cours de cette formation, en donnant un coup de main à ses collègues du magasin de
fleurs coupées, qu’Hervé prend conscience de sa passion pour les compositions florales. Le
jeune homme réalise donc un complément d’études de deux ans pour devenir fleuriste.
En 2005, il ouvre sa propre boutique à Bulle, puis un deuxième point de vente à Neuchâtel. S’il
reconnaît que les hommes sont encore très peu nombreux à exercer cette profession, il
affirme que le fait d’être un homme ne lui a jamais posé problème.
Hervé Aubert : Je n’ai jamais entendu de remarques négatives. Ni de la part de mes proches ni
de mes collègues. En général, les hommes n’abordent pas le sujet. Les femmes font, elles, plus
souvent part de leur simple étonnement. J’avoue qu’être un homme, lorsqu’on est fleuriste,
c’est aussi un avantage marketing…
Journaliste : A l’opposé des gros clichés qui peuvent coller à l’image de l’homme fleuriste,
Hervé a consacré également cinq années de sa vie à l’armée pour accéder au grade de
capitaine. Et encore une fois, son métier s’est révélé un avantage.
Hervé Aubert : Je n’ai jamais entendu de remarques agressives de la part d’autres militaires.
Au contraire, cela a souvent amorcé des sujets de conversations passionnants!
www.migrosmagazine.ch
Texte 2
Journaliste : Nous allons connaitre Emmanuel qui, après avoir fait des études en marketing
international et alors qu’il était co-gérant d’une société de communication digitale, a choisi de
se diriger vers un métier manuel qui lui permettrait de voyager. Le voilà à présent chef
cuisinier à Montréal, sur le point de partir sur l’île de Saint-Martin pour un nouveau défi.
Quelle formation initiale avez-vous suivie ?
Emmanuel : J’ai d’abord fait un BTS Management des unités commerciales. Après j’ai travaillé
un moment, j’étais responsable d’une partie d’un magasin. Puis j’ai voulu stimuler davantage
mon cerveau et j’ai continué mes études, avec l’envie d’avoir une ouverture sur l’international.
Donc j’ai obtenu une licence en marketing international dans une école de commerce à
Strasbourg. À l’époque, mon objectif était juste de trouver un boulot à l’étranger, je n’avais
rien de précis en tête. L’idée c’était de voyager.
Emmanuel : J’ai été chargé d’études dans un cabinet de conseil en marketing. Ensuite, j’ai
travaillé en tant que chef de produits dans une société industrielle qui fabriquait des fenêtres,
portes et volets.
Emmanuel : Ce que j’aimais le moins, c’était de passer trop de temps derrière mon ordinateur,
de passer trop de temps en réunions, des réunions pour ne rien dire et juste écouter, ça me
semblait inutile et superficiel.
Journaliste : Que vous a apporté votre première expérience professionnelle, qui vous sert
maintenant ou vous servira par la suite ?
Emmanuel : Dans les cuisines, pour donner des directives à quelqu’un, j’utilise la diplomatie
que mes premières études et mon premier métier m’ont enseignée. Si demain j’ouvre un
restaurant, je saurais communiquer dessus, gérer des campagnes sponsorisées sur les réseaux
sociaux, faire mon propre marketing, mon propre site internet. En tant que gérant, j’ai aussi
appris à faire de la gestion, de la comptabilité, plein de choses qui m’aideront pour la suite.
www.monjobideal.com (adapté)