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La Création
C’est Dieu qui a créé le monde.
Pour créer le monde Dieu ne s’est servi de rien, il a tiré le monde du
néant par sa toute-puissance.
Les ouvrages de Dieu les plus parfaits sont les anges et les hommes.
Les anges sont de purs esprits ornés d’une grande perfection que Dieu
a créés pour lui être fidèles et pour être éternellement heureux avec lui.
Les uns sont restés fidèles à Dieu, ce sont les bons anges, les autres se
sont révoltés contre lui, ce sont les démons que Dieu a punis en les chas-
sant du ciel et en les condamnant aux supplices éternels de l’enfer. Les
démons ont le pouvoir de tenter les hommes, ils n’ont pas celui de nous
faire pécher malgré nous. Les bons anges s’occupent de nous. Nous
avons même chacun un ange qui nous garde et qu’on appelle pour cela
ange gardien.
L’homme est une créature raisonnable composée d’une âme et d’un
corps. L’âme est un esprit créé à l’image de Dieu pour animer le corps.
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MYSTÈRE DE L’INCARNATION
Le mystère de l’Incarnation est le mystère du Fils de Dieu fait homme.
Le Fils de Dieu fait homme s’appelle Jésus-Christ.
Le nom de Jésus signifie Sauveur ; le nom de Christ signifie oint ou sacré.
Jésus-Christ a été conçu par la vertu du Saint-Esprit, c’est-à-dire par
un miracle de la puissance de Dieu.
Jésus-Christ est la seconde personne de la Sainte Trinité, le Fils de
Dieu fait homme.
Le Fils de Dieu s’est fait homme pour nous délivrer du péché et nous
mériter la vie éternelle.
1
Catéchisme du Cardinal Gasparri, question 72
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Vie de Jésus-Christ
L’Église fête l’Incarnation du Fils de Dieu le 25 mars, fête de l’Annon-
ciation.
Il est né le jour de Noël, 25 décembre, à minuit, à Bethléem, dans une
étable.
Il reçut du Ciel le nom de Jésus qui signifie Sauveur.
L’Évangile nous apprend que Jésus a mené jusqu’à l’âge d’environ
trente ans une vie obscure et cachée à Nazareth.
Il travaillait, obéissant en tout, à la Sainte Vierge et à Saint Joseph.
Pendant les trois dernières années de sa vie, Jésus-Christ s’est fait
connaître comme le Messie annoncé par les prophètes.
Il a prêché sa doctrine, fondé son Église et prouvé sa divinité par ses
miracles.
Il a institué au soir du Jeudi Saint la sainte Messe et conféré à ses Apô-
tres son sacerdoce.
MYSTÈRE DE LA RÉDEMPTION
Le mystère de la Rédemption est le mystère de Jésus-Christ mort sur la
Croix pour nous sauver.
Jésus-Christ est mort pour tous les hommes en général et pour chaque
homme en particulier.
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L’Église
L’Église est la société des fidèles qui font profession de la foi en Jésus-
Christ sous la conduite des pasteurs légitimes qui sont le Pape et les
Évêques.
Il n’y a qu’une véritable Église sur la terre, comme il n’y a qu’un seul
Dieu.
Les marques auxquelles on peut reconnaître la vraie Église sont qu’el-
le doit être une, sainte, catholique et apostolique. Ces marques ne convien-
nent qu’à l’Église Romaine, hors de laquelle il n’y a pas de salut2.
Le chef de l’Église sur la terre est le Saint Père, le Pape, Vicaire de Jé-
sus-Christ, appelé aussi le Souverain Pontife.
Dans l’Église le pouvoir d’enseigner appartient au Pontife Romain et
aux Évêques en communion avec lui.
L’Église ne peut périr, Jésus a promis de l’assister « jusqu’à la fin du
monde »
2
« Ceux qui sont hors de l’Église par leur propre faute ne peuvent être sauvés ; mais
ceux qui sont hors de l’Église sans faute de leur part, [par ignorance invincible] peu-
vent être sauvés à condition qu’ils croient au moins en un Dieu Créateur et rémunéra-
teur, et qu’ils meurent sans péché mortel » Catéchisme du Cardinal Gasparri, question
57.
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Fins dernières
La mort est la séparation de l’âme et du corps.
Aussitôt après notre mort, notre âme paraîtra devant Dieu pour être
jugée.
Après le jugement notre âme ira en Paradis, ou en Purgatoire, ou en
Enfer.
Le Paradis est un lieu de délices où les saints sont avec Dieu et jouis-
sent d’un bonheur parfait.
Le bonheur du ciel durera éternellement.
Ceux qui vont en Paradis sont les justes qui meurent en état de grâce.
Le Purgatoire est un lieu où les âmes des justes souffrent pour achever
d’expier leurs péchés avant d’entrer au Paradis.
L’Enfer est un lieu d’affreux tourments où Dieu exerce sa justice sur
les démons et sur les réprouvés.
Les tourments des damnés dureront éternellement.
Il ne faut qu’un seul péché mortel pour aller en enfer, si on meurt sans
avoir obtenu le pardon.
2. MOYENS DE SALUT
GÉNÉRALITÉS
• La grâce
Nous ne pouvons pas par nos propres forces acquérir la vie éternelle ;
il nous faut la grâce de Dieu.
La grâce est un don surnaturel et gratuit que Dieu nous accorde, à
cause des mérites de Jésus-Christ, pour notre salut.
– La grâce habituelle ou sanctifiante est celle qui demeure en nous, et
qui nous rend justes et saints aux yeux de Dieu, capables de produire
des actes qui méritent la vie éternelle. Elle nous est conférée par le bap-
tême.
Dieu habite en nous par sa grâce et nous anime de sa vie.
On appelle état de grâce ou vie surnaturelle l’état de l’âme qui possède
la grâce sanctifiante ou habituelle.
On perd la grâce en commettant le péché mortel.
La grâce habituelle est absolument nécessaire à tous les hommes,
même aux petits enfants pour obtenir la vie éternelle, d’où la nécessité
du baptême des petits enfants, le plus tôt possible.
On recouvre l’état de grâce par le sacrement de pénitence ou par la
contrition parfaite jointe à la volonté de se confesser.
– La grâce actuelle est un secours surnaturel et passager que Dieu nous
accorde pour éviter de faire le mal et faire le bien.
La grâce actuelle nous est absolument nécessaire pour faire le bien et
éviter de faire le mal, en vue de la vie éternelle.
« Sans moi, vous ne pouvez rien faire », a dit Notre-Seigneur.
Nous obtenons la grâce par les prières et les sacrements.
• La prière
La prière est une pieuse élévation de notre âme vers Dieu pour l’ado-
rer, le remercier, lui demander pardon et lui demander des grâces.
Nous devons toujours prier, mais plus particulièrement : 1° Le matin
et le soir. 2° Les dimanches et les fêtes. 3° Dans les tentations et les pei-
nes. Il faut prier avec attention, foi, humilité, confiance et persévérance.
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« Celui qui prie se sauve, celui qui ne prie pas se damne », a dit saint Al-
phonse de Liguori.
LES SACREMENTS
Un sacrement est un signe sensible institué par Notre-Seigneur Jésus-
Christ pour produire ou augmenter la grâce, la conférer à ceux qui re-
çoivent dignement ce sacrement.
Il y a sept sacrements, à savoir : le Baptême, la Confession, l’Eucharis-
tie, la Pénitence, l’Extrême-Onction, l’Ordre et le Mariage.
Il y a deux sacrements qu’on peut recevoir sans être en état de grâce,
ce sont le Baptême et la Pénitence, et cinq qu’on ne peut pas recevoir, si
l’on n’est pas en état de grâce.
Il y a trois sacrements qu’on ne peut recevoir qu’une seule fois, parce
qu’ils impriment dans l’âme un caractère ineffaçable : ce sont le Bap-
tême, la Confirmation et l’Ordre.
• Le Baptême
C’est le sacrement qui nous fait chrétiens, enfants de Dieu et de l’Égli-
se. Il nous confère la grâce sanctifiante.
Le baptême efface le péché originel, et de plus, pour les adultes, tous
les péchés actuels commis avant de le recevoir ainsi que la peine qui leur
est due.
Le baptême est nécessaire pour être sauvé, et les enfants qui meurent
sans le recevoir ne verront jamais Dieu. Le ministre habituel de ce sacre-
ment est le prêtre. En cas de nécessité toute personne peut conférer le bap-
tême non solennel. La personne qui baptise verse un peu d’eau naturelle
sur la tête de celui qu’elle baptise et prononce en même temps les paroles
suivantes : « Je te baptise au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. »
ge des enfants, s’ils les laissaient mourir par leur faute sans baptême,
ou s’ils différaient longuement, sans raison grave, de les faire baptiser.
(Catéchisme catholique, Cod. can. 770).
2° En cas de nécessité, toute personne peut et doit baptiser. Voilà pour-
quoi aussi nous devons tous savoir baptiser.
• La Confirmation
C’est le sacrement qui nous donne le Saint-Esprit et nous rend parfaits
chrétiens.
Le Saint-Esprit est la troisième personne de la Sainte Trinité. Le Saint-
Esprit est Dieu. C’est Lui qui donne à nos intelligences la lumière divine,
à nos volontés la force d’être fidèles à Jésus-Christ et met en nos cœurs
la générosité de l’amour divin.
La confirmation nous rend parfaits chrétiens en ce qu’elle augmente et
fortifie la vie de la grâce que nous avons reçue au baptême et nous donne
la force de confesser la foi de Jésus-Christ, même au péril de nos vies.
• La Pénitence
C’est le sacrement qui efface les péchés commis après le baptême.
La contrition est la douleur d’avoir offensé Dieu, avec un ferme propos
de ne plus l’offenser à l’avenir.
Acte de contrition
Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé parce que vous êtes
infiniment bon et infiniment aimable, et que le péché vous déplaît. Je prends la
ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce, de ne plus vous offenser
et de faire pénitence.
• L’Eucharistie
C’est le sacrement qui contient réellement et substantiellement le
corps, le sang, l’âme et la divinité de Notre Seigneur Jésus-Christ, sous
les espèces, c’est-à-dire sous les apparences du pain et du vin.
Après la consécration, il n’y a plus dans l’Eucharistie ni pain ni vin ; il
n’en reste que les espèces ou apparences.
En divisant l’hostie on ne divise pas Jésus-Christ. Il demeure tout en-
tier dans chaque partie de l’hostie divisée.
La Messe est le sacrifice du Corps et du Sang de Jésus-Christ offerts à
Dieu sous les apparences du pain et du vin, par le ministère du prêtre.
Le sacrifice de la Messe est le même que celui de la Croix, puisqu’est
offerte à la Messe la même victime qui fut offerte sur la Croix.
Communier c’est recevoir Notre Seigneur Jésus-Christ dans le sacre-
ment de l’Eucharistie.
Nous sommes obligés de communier sous peine de péché mortel,
tous les ans au temps pascal et quand nous sommes en danger de mort.
Mais nous avons évidemment besoin de communier plus souvent. Saint
Pie X invite tous les fidèles à la communion fréquente.
Les dispositions nécessaires pour bien communier sont de deux sor-
tes : les unes regardent l’âme, les autres le corps.
La principale disposition de l’âme c’est d’être en état de grâce, c’est-à-dire,
exempt de tout péché mortel. Recevoir la sainte Communion sans être
en état de grâce, c’est le crime de Judas, le plus horrible des sacrilèges ;
c’est manger et boire sa propre condamnation3. Avant de communier ce-
lui qui se sent coupable d’un péché mortel, doit faire une bonne confes-
sion et recevoir l’absolution. Il ne peut pas faire simplement un acte de
contrition. Il doit se confesser d’abord.
Les dispositions du corps pour communier sont : être à jeûn (au minimum
1 heure avant la communion, mais nous recommandons les 3 heures de
jeûne avant la communion), et avoir un extérieur modeste et recueilli.
3
I Cor., 11, 29.
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• L’Extrême-Onction
C’est le sacrement institué pour le soulagement spirituel et corporel
des malades ou mourants.
1° L’Extrême-onction nous donne la grâce de souffrir la maladie avec
patience.
2° Elle nous fortifie contre la tentation.
3° Elle efface les restes de nos péchés.
Le devoir des parents et des amis est d’avertir le malade et de ne pas
attendre qu’il soit sans connaissance pour lui procurer la grâce de l’Ex-
trême-Onction.
• L’Ordre
C’est le sacrement qui donne le pouvoir de remplir les fonctions sacer-
dotales et la grâce de les exercer saintement.
Le Christ l’a institué au soir du Jeudi-Saint en disant à ses Apôtres :
« Faites ceci en mémoire de moi. »
Prions pour que nous ayons toujours de saints prêtres et le saint Sacri-
fice de la Messe.
• Le Mariage
C’est le sacrement institué pour sanctifier l’union légitime de l’homme
et de la femme. Il confère aux époux la grâce d’accomplir leurs devoirs
à l’égard l’un de l’autre et envers leurs enfants.
Les caractères essentiels du mariage sont l’unité et l’indissolubilité.
Le but premier et essentiel du mariage est la procréation et l’éduca-
tion chrétienne des enfants, autrement dit, peupler le Ciel d’élus. Quelle
grande et noble mission!
3. DEVOIRS À PRATIQUER
Il ne suffit pas, pour être sauvé, d’être baptisé et d’avoir la foi. Il faut
encore observer les commandements de Dieu et de l’Église.
COMMANDEMENTS DE DIEU
1. Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.
2. Dieu en vain tu ne jureras ni autre chose pareillement.
3. Les dimanches tu garderas en servant Dieu dévotement.
4. Tes père et mère honoreras afin de vivre longuement
5. Homicide point ne seras de fait ni volontairement.
6. Luxurieux point ne seras de corps ni de consentement.
7. Le bien d’autrui tu ne prendras ni retiendras en le sachant.
8. Faux témoignage ne diras ni mentiras aucunement.
9. L’oeuvre de chair ne désireras qu’en mariage seulement.
10. Biens d’autrui ne convoiteras pour les avoir injustement.
I
Le premier commandement de Dieu nous ordonne :
1° de croire en Dieu ;
2° d’espérer en Lui ;
3° de l’aimer par-dessus toutes choses ;
4° de n’adorer que Lui seul.
Le premier commandement de Dieu nous défend : l’irréligion, le res-
pect humain, le sacrilège, la superstition, l’idolâtrie et généralement
tous les péchés opposés à la foi, à l’espérance et à la charité.
II
Par le deuxième commandement Dieu nous défend de jurer en vain,
de blasphémer, de faire des imprécations, de manquer à des vœux.
III
Le troisième commandement de Dieu nous ordonne de sanctifier le
jour du Seigneur, c’est-à-dire le dimanche, et les fêtes d’obligation.
17
IV
Pour observer le quatrième commandement de Dieu, les enfants doi-
vent à leurs pères et à leurs mères l’amour, le respect, l’obéissance et
l’assistance dans leurs besoins spirituels et corporels.
Les parents doivent :
1° aimer leurs enfants ;
2° pourvoir à leur entretien ;
3° leur donner une éducation chrétienne.
Nous devons à tous nos supérieurs en général le respect et l’obéis-
sance, et, de plus, les employés doivent à leurs employeurs fidélité à
leurs engagements.
Les supérieurs doivent veiller sur leurs inférieurs, les protéger, corps
et âmes, leur donner le bon exemple et, de plus, les employeurs doivent
remplir vis-à-vis de leurs employés tous leurs devoirs de justice (com-
mutative et sociale) et leurs devoirs de charité.
V
Par le cinquième commandement, Dieu nous défend de tuer, de sou-
haiter la mort et de nuire au prochain dans son corps et dans son âme.
VI
Le sixième commandement nous défend les regards, les paroles et ac-
tions déshonnêtes et, en général, tous les péchés contre la pureté.
VII
Le septième commandement nous défend de prendre et de retenir le
bien d’autrui.
VIII
Le huitième commandement nous défend les médisances, les juge-
ments téméraires et les calomnies.
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IX et X
Le neuvième et le dixième commandements nous défendent de dési-
rer ce que les sixième et septième commandements nous défendent de
faire.
LE PÉCHÉ
Le péché est une désobéissance à la loi de Dieu.
On peut pécher par pensées, par désirs, en paroles, par actions et par
omissions.
Le péché est le plus grand et le plus à craindre de tous les maux.
Le péché originel est celui que nous héritons en naissant et qui a été
causé par la désobéissance d’Adam, de qui nous tenons notre origine.
Le péché mortel est celui qui donne la mort à l’âme en la privant de la
grâce, qui est sa vie spirituelle.
Le péché véniel est celui qui, sans donner la mort à l’âme, affaiblit en
elle la vie de la grâce et la dispose à commettre le péché mortel.
Il y a sept vices ou péchés capitaux qui sont : l’orgueil, l’avarice, la luxu-
re, l’envie, la gourmandise, la colère et la paresse.
VERTUS THÉOLOGALES
Il y a trois vertus théologales : la foi, l’espérance et la charité.
La foi est une vertu surnaturelle infuse par laquelle nous croyons fer-
mement tout ce que Dieu nous enseigne par son Église. Sans la foi, dit
l’Apôtre saint Paul, il est impossible de plaire à Dieu.
L’espérance est une vertu surnaturelle infuse par laquelle nous atten-
dons avec confiance le ciel et les moyens nécessaires pour y arriver.
La charité est une vertu surnaturelle infuse par laquelle nous aimons
Dieu par-dessus toutes choses et notre prochain comme nous-mêmes
pour l’amour de Dieu.
Acte de foi
Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées, et
que vous nous enseignez par votre Église, parce que vous ne pouvez ni vous
tromper ni nous tromper.
Acte d’espérance
Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que vous me donnerez, par les
mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde et, si j’observe vos commande-
ments, le bonheur éternel dans l’autre, parce que vous l’avez promis et que vous
êtes fidèle dans vos promesses.
Acte de Charité
Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur et par dessus toutes choses, parce
que vous êtes infiniment bon et infiniment aimable ; et j’aime mon prochain
comme moi-même pour l’amour de vous.
L’Angelus
V L’Ange du Seigneur a annoncé à Marie.
R Et elle a conçu du Saint-Esprit.
Je vous salue Marie ...
V Voici la servante du Seigneur.
R Qu’il me soit fait selon votre sainte parole.
Je vous salue Marie ...
V Et le Verbe s’est fait chair.
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pas le droit de vous opposer à la volonté de Dieu. Vous n’y avez non
plus aucun avantage, car si Dieu a résolu de guérir votre malade, ce ne
sont pas ces frayeurs saintes qui empêcheront votre malade de guérir ;
et si Dieu a résolu de l’appeler à lui, ce ne sont pas vos précautions pué-
riles qui l’empêcheront de mourir. Ces prétendues frayeurs n’ont jamais
fait mourir personne ; mais la visite du prêtre et les secours religieux en
ont consolé un grand nombre et même guéri plusieurs en leur procurant
le calme de la résignation, les douceurs de l’espérance et la grâce cura-
tive des sacrements.
Quand faut-il administrer le saint Viatique et l’Extrême-Onction ?
Dès qu’un malade se trouve, non pas à l’extrémité, mais simplement
en danger de mort, il est dans le cas non seulement d’être confessé, mais
de recevoir le saint Viatique, non seulement le Viatique, mais l’Extrême-
Onction.
Pour le Viatique, il n’y a pas de doute que le malade ne doive le rece-
voir en pleine connaissance ; et c’est pour lui une obligation grave de
le recevoir avant de mourir. Combien pourtant meurent sans Viatique,
parce qu’ils tombent dans le délire tandis que leurs parents délibèrent !
Mais c’est une erreur de croire que, pour recevoir l’Extrême-Onction,
le malade doit être dans un état plus grave que pour recevoir le saint
Viatique. Quand il y a motif suffisant pour administrer le saint Viatique,
il y a lieu d’administrer l’Extrême-Onction.
Dans tous les cas, il faut que ce sacrement soit administré, autant que
possible, alors que le malade jouit encore pleinement de ses facultés ; on
ne doit donc pas différer jusqu’à l’heure de son agonie.
Les préparatifs
Avant l’arrivée du prêtre qui doit administrer le Saint Viatique et l’Ex-
trême-onction à votre cher malade, préparez, autant que possible, sa
chambre et les abords de la maison.
Faites, si vous le pouvez, les préparatifs suivants : sur une table re-
couverte d’une nappe blanche, placez un crucifix, deux cierges allumés,
un verre d’eau bénite, avec une branche de buis, un verre d’eau et deux
assiettes. Dans l’une, vous mettrez six ou sept boules de coton, grosses
comme un petit œuf, qui serviront pour les onctions ; dans l’autre, vous
mettrez une tranche de mie de pain qui servira au prêtre pour se purifier
les doigts.
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Invocations
Jésus, Marie, Joseph, je vous donne mon cœur, mon esprit et ma vie.
Jésus, Marie, Joseph, assistez-moi dans ma dernière agonie.
Jésus, Marie, Joseph, faites que je meure paisiblement en votre sainte
compagnie.
Table des matières
Quelques prières
Le Symbole d’Athanase...................................................................... 20
L’Angélus............................................................................................. 20
Le Souvenez-vous de saint Bernard.................................................... 21
Prières à saint Joseph.......................................................................... 21