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SOMMAIRE

INTRODUCTION.................................................................................................2
I. Les fondements de la philosophie du moyen age...........................................2
1. La Patristique..................................................................................................2
2. La Synthèse entre Foi et Raison......................................................................2
3. Translatio Studiorum.......................................................................................3
4. Le Développement de la Métaphysique..........................................................3
II. Les sous périodes du moyens age................................................................4
1. Le patristique (IIe-VIIIe siècles).....................................................................4
2. Le Moyen Âge central (XIe-XIIIe siècles).....................................................4
3. La fin du Moyen Âge (XIVe-XVe siècles).....................................................6
III. Les philosophes marquants du moyen age...................................................7
1. Boèce (480-524) :............................................................................................7
2. Augustin d'Hippone (354-430) :.....................................................................7
3. Pierre Abélard (1079-1142) :..........................................................................8
4. Anselme de Cantorbéry (1033-1109) :............................................................9
CONCLUSION.....................................................................................................9

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INTRODUCTION
La philosophie du Moyen Âge, souvent désignée comme la philosophie
médiévale, se réfère à la période de l'histoire de la philosophie qui s'étend
approximativement de la chute de l'Empire romain d'Occident au 5e siècle
jusqu'à la Renaissance du 15e siècle. Cette période est souvent subdivisée en
différentes phases, chacune caractérisée par des thèmes, des penseurs et des
mouvements philosophiques distincts.

I. Les fondements de la philosophie du moyen age


La philosophie du Moyen Âge est une période fascinante de l'histoire de la
pensée occidentale, marquée par une fusion complexe entre la philosophie
classique de l'Antiquité, principalement la philosophie grecque, et les
enseignements du christianisme.

1. La Patristique
La patristique désigne l'ensemble des écrits des
Pères de l'Église, les premiers théologiens
chrétiens. Ces penseurs ont cherché à combiner les
enseignements de la foi chrétienne naissante avec
les concepts philosophiques hérités de l'Antiquité,
en particulier la philosophie platonicienne et
aristotélicienne.

2. La Synthèse entre Foi et Raison


La foi et la raison, bien que distinctes, ne s'excluent pas nécessairement.
La foi peut être définie comme une adhésion profonde à des vérités religieuses
ou spirituelles, tandis que la raison désigne la faculté de penser et de discerner.
Certains affirment que ces deux approches de la connaissance peuvent coexister
et se compléter mutuellement.
La foi offre une connaissance intuitive et spirituelle, tandis que la raison procure
une connaissance analytique et objective. La foi peut guider la vie morale et
spirituelle, tandis que la raison éclaire le monde matériel et intellectuel. De
nombreuses figures historiques, comme Saint Thomas d'Aquin, ont démontré la
possibilité de concilier foi et raison dans leurs travaux.
Malgré les défis, il est possible de rechercher une synthèse entre foi et raison.
Cela implique de reconnaître la légitimité de chaque domaine et de dialoguer
pour identifier des points d'accord. La raison peut être utilisée pour analyser les
dogmes religieux et clarifier les concepts théologiques, tandis que la foi peut
inspirer la recherche de la vérité et orienter la réflexion rationnelle.

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En conclusion, la foi et la raison ne doivent pas être considérées comme des
forces antagonistes. En reconnaissant la valeur de chaque approche et en
cherchant des points de convergence, il est possible de parvenir à une
compréhension plus profonde du monde et de notre place dans celui-ci. La
synthèse entre foi et raison est un processus continu qui exige un dialogue
ouvert et respectueux entre les différentes perspectives.

3. Translatio Studiorum
Imaginez un flambeau passant de main en main, éclairant les siècles et les
civilisations : c'est l'image de la Translatio Studiorum, le long voyage du savoir
de l'Antiquité à la Renaissance.
Née dans la Grèce antique, où des penseurs comme Platon et Aristote ont jeté les
bases de la philosophie et des sciences, la flamme du savoir s'est propagée vers
l'est, éclairant l'Empire perse et le monde arabe. Là, des savants ont traduit,
commenté et enrichi les écrits grecs, contribuant à un immense corpus de
connaissances.
À partir du XIIe siècle, ce savoir a voyagé vers l'ouest, traduit en latin et diffusé
dans les universités d'Europe occidentale. Ce fut la Renaissance, une
redécouverte et une assimilation du patrimoine intellectuel grec et arabe qui a
stimulé la révolution scientifique et transformé le monde.
La Translatio Studiorum n'était pas une simple transmission de connaissances,
mais un voyage d'idées, de méthodes et de débats intellectuels. Ce long périple a
façonné la pensée occidentale et continue d'influencer notre compréhension du
monde.
Le flambeau du savoir continue de briller, éclairant le chemin vers de nouvelles
découvertes et de nouveaux horizons. La Translatio Studiorum nous rappelle
que la connaissance est un voyage sans fin, une quête collective qui traverse les
époques et les cultures.

4. Le Développement de la Métaphysique
Depuis les profondeurs de la Grèce antique jusqu'aux rivages de la pensée
moderne, la métaphysique a tracé un chemin sinueux, une quête incessante pour
percer les secrets de la réalité.
Née des réflexions d'Aristote et de Platon sur l'être, le temps et l'espace, la
métaphysique s'est épanouie au Moyen Âge sous l'influence de la théologie,
cherchant à concilier la raison et la foi. Saint Thomas d'Aquin a joué un rôle
crucial dans ce dialogue, intégrant des concepts théologiques dans la
métaphysique et influençant durablement la pensée occidentale.

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La Renaissance a marqué un tournant, avec l'émergence du rationalisme et du
naturalisme. Descartes et Spinoza ont remis en question les dogmes établis,
proposant de nouvelles visions de la réalité fondées sur la raison et l'observation
scientifique.
Le XXe siècle a vu la métaphysique confrontée à de nouveaux défis, le
positivisme et le postmodernisme remettant en cause sa pertinence. Mais la
flamme de la recherche ne s'est jamais éteinte. De nouvelles perspectives,
comme la métaphysique analytique et expérimentale, explorent des voies
inédites pour explorer les questions fondamentales de l'existence.
La métaphysique, loin d'être un dogme statique, est une aventure intellectuelle
en constante évolution. Un dialogue entre la raison, la foi et l'expérience, qui
nous incite à réfléchir sur la nature du monde et notre place dans l'immensité du
cosmos.

II. Les sous périodes du moyens age


1. Le patristique (IIe-VIIIe siècles)
La patristique est la discipline qui traite de la vie, de l'œuvre et de la doctrine
des Pères de l'Église dans le christianisme primitif. Elle s'intéresse à
l'ensemble de leurs écrits en matière de théologie, y compris leurs controverses
avec les hérétiques ou encore leurs textes liturgiques. La littérature patristique
englobe divers genres littéraires tels que les commentaires, les homélies, les
scolies, les catenae, etc. Ces écrits se fondent essentiellement sur la Bible,
considérée comme l'« autorité suprême », étudiée à la fois dans son sens littéral
et historique, mais surtout dans son sens spirituel, appelé allégorique. L'analyse
linguistique et l'histoire du christianisme et de ses dogmes sont également des
éléments clés de la patristique.
Il est important de distinguer la patristique de la patrologie. Alors que la
patristique traite de l'ensemble des écrits des Pères de l'Église, y compris leurs
controverses et textes liturgiques, la patrologie se concentre uniquement sur les
Pères de l'Église dans le domaine de la foi.
En somme, la patristique est une discipline essentielle pour comprendre la
pensée et la théologie des premiers chrétiens, ainsi que pour explorer les débats
et les développements doctrinaux de cette période.

2. Le Moyen Âge central (XIe-XIIIe siècles)


Le Moyen Âge central, s'étendant du XIe au XIIIe siècle, constitue une période
de renouveau intellectuel en Europe. La redécouverte des écrits d'Aristote et la
création d'universités stimulent la réflexion philosophique et théologique. La

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question centrale de cette époque est de concilier la foi chrétienne et la raison
antique.
La scolastique, courant dominant de cette
époque, s'efforce de systématiser la théologie
chrétienne en utilisant les outils de la logique et
de la philosophie aristotéliciennes. Des figures
comme Pierre Abélard, Thomas d'Aquin et
Duns Scot en sont les principaux représentants.
Ils s'attaquent à des questions fondamentales
sur la nature de Dieu, de l'âme, de la
connaissance et du monde. Abélard est connu
pour sa méthode scolastique et ses
contributions à la logique et à la théologie.
Thomas d'Aquin, dans sa Somme théologique,
propose une synthèse magistrale de la théologie
chrétienne et de la philosophie aristotélicienne. Duns Scot, quant à lui, critique
la scolastique thomiste et met l'accent sur la volonté divine.
Le mysticisme, autre courant important, met l'accent sur l'expérience directe de
Dieu et la contemplation intérieure. Des figures comme Bernard de Clairvaux et
Hildegarde de Bingen illustrent ce courant. Ils prônent une spiritualité intense et
une relation personnelle avec le divin. Bernard de Clairvaux, moine cistercien
influent, est connu pour ses sermons et ses écrits mystiques. Hildegarde de
Bingen, abbesse bénédictine, est une figure importante du mysticisme rhénan et
a laissé une œuvre riche en visions et en réflexions théologiques.
La philosophie juive contribue également à la richesse de la pensée médiévale.
Des penseurs comme Maïmonide et Averroès s'inspirent d'Aristote pour explorer
des questions philosophiques et religieuses. Maïmonide, dans son Guide des
égarés, tente de concilier la religion juive et la philosophie aristotélicienne.
Averroès, commentateur d'Aristote, influence la pensée scolastique par ses
réflexions sur la nature de l'intellect et l'âme.
En conclusion, la philosophie du Moyen Âge central est une période de
synthèse et de dialogue entre la foi chrétienne et la raison antique. La
scolastique, le mysticisme et la philosophie juive nourrissent la réflexion
philosophique et contribuent à la formation de la pensée occidentale moderne.
Cette époque pose des questions fondamentales sur la nature de la connaissance,
de la réalité et de Dieu, questions qui continuent à résonner aujourd'hui.

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3. La fin du Moyen Âge (XIVe-XVe siècles)
La philosophie à la fin du Moyen Âge (XIVe-XVe siècles) : Une époque de
mutations et de diversitéLe XIVe et le XVe siècles, marquant la fin du Moyen
Âge, constituent une période fascinante de transformations profondes dans le
domaine de la philosophie. Cette époque est marquée par des bouleversements
majeurs tels que la peste noire, la guerre de Cent Ans et le Grand Schisme
d'Occident qui ébranlent les fondements de la société et remettent en question
les certitudes établies. Face à ces changements, de nouveaux courants de pensée
émergent, offrant une variété d'approches et de perspectives sur la nature
humaine, la société et la place de l'individu dans le
monde.
La scolastique tardive, dominante au XIVe siècle,
s'inspire des écrits d'Aristote et se caractérise par une
approche rationnelle et logique de la théologie et de la
philosophie. Des figures comme Guillaume d'Ockham
et Jean Buridan contribuent à son développement en
s'attaquant à des questions métaphysiques et
épistémologiques fondamentales. Le nominalisme,
initié par Guillaume d'Ockham, propose une vision
novatrice de la réalité en niant l'existence des
universaux et en insistant sur l'individualité des êtres et
des concepts. Cette approche aura une influence
considérable sur la logique et la métaphysique des siècles à venir.
En réaction au rationalisme scolastique, le mysticisme gagne en importance,
soulignant l'importance de l'expérience directe de Dieu et de la contemplation
intérieure. Des figures comme Maître Eckhart et Jean Tauler illustrent ce
courant en prônant une spiritualité intense et une relation personnelle avec le
divin.
Parallèlement à ces courants, l'humanisme se développe en Italie à partir du
XIVe siècle. Ce mouvement met l'accent sur la centralité de l'humain et prône
un retour aux valeurs antiques. Pétrarque et d'autres humanistes contribuent à la
redécouverte des textes grecs et latins, nourrissant une réflexion nouvelle sur la
morale, la politique et la place de l'homme dans l'univers.
En conclusion, la philosophie à la fin du Moyen Âge est une époque de
mutations et de diversité. Les bouleversements de l'époque et l'émergence de
nouveaux courants de pensée annoncent les changements profonds qui
marqueront la Renaissance et l'ère moderne. La scolastique tardive, le
nominalisme, le mysticisme et l'humanisme constituent les principales forces

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intellectuelles de cette période, jetant les bases d'une nouvelle vision du monde
et de l'humain.

III. Les philosophes marquants du moyen age

1. Boèce (480-524) :
Anicius Manlius Severinus Boethius, communément appelé
Boèce, était un philosophe et homme politique romain de la
fin de l'Antiquité. Il est né vers 480 à Rome et est mort en 524
à Pavie, en Italie. Boèce est considéré comme l'un des derniers
grands philosophes romains et sa consolation. de la
philosophie est l'une des œuvres les plus influentes de la
philosophie occidentale.
La Consolation de la Philosophie est l'une des œuvres les plus populaires et
influentes de la philosophie occidentale. Il a été traduit dans de nombreuses
langues et a été lu par des philosophes, des théologiens et des érudits de tous
horizons. La Consolation est une œuvre de grande beauté littéraire et de
profondeur philosophique. Il offre un aperçu de la vision du monde de Boèce et
de sa compréhension de la nature humaine.
L'œuvre de Boèce a eu un impact profond sur la philosophie occidentale. Sa
Consolation de la Philosophie a été une source d'inspiration pour des
philosophes et des théologiens pendant des siècles. Ses écrits sur la logique et la
musique ont également été influents. Boèce est considéré comme l'un des
derniers grands philosophes romains et son travail continue d'être étudié et
admiré aujourd'hui.

2. Augustin d'Hippone (354-430) :


Né à Thagaste (Algérie) en 354, Augustin d'Hippone est
issu d'une famille modeste. Sa mère, Monique, était une
fervente chrétienne qui eut une grande influence sur son
éducation religieuse. Augustin, quant à lui, se montre
intellectuellement brillant dès son jeune âge et s'intéresse à
la philosophie et à la religion.
Après une jeunesse marquée par le manichéisme, une
doctrine dualiste qui oppose le bien et le mal, Augustin se
convertit au christianisme à l'âge de 31 ans. Cette

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conversion, qu'il raconte dans ses Confessions, est un événement majeur de sa
vie et marque le début d'une nouvelle trajectoire.
Devenu évêque d'Hippone en 396, Augustin consacre sa vie à la défense et à
l'explication de la foi chrétienne. Il devient un auteur prolifique, rédigeant des
traités philosophiques, des sermons, des commentaires bibliques et des lettres.
Parmi ses écrits les plus importants, on peut citer :
 Les Confessions: une autobiographie spirituelle dans laquelle il raconte
sa conversion au christianisme.
 La Cité de Dieu: une réflexion sur la nature de la cité terrestre et de la
cité céleste.
 De Trinitate: un traité sur la Trinité divine.
 Le Sermon sur la montagne: un commentaire du Sermon sur la
montagne de Jésus-Christ.
Augustin d'Hippone est considéré comme l'un des Pères de l'Église latine et son
influence sur la pensée chrétienne est immense. Ses écrits ont contribué à la
formulation de la doctrine chrétienne sur des points fondamentaux comme la
nature de Dieu, la Trinité, le péché originel, la grâce et le libre arbitre. Sa pensée
a également eu un impact important sur la philosophie occidentale, en particulier
sur la métaphysique, la morale et la politique.

3. Pierre Abélard (1079-1142) :


Né en 1079 près de Nantes, Pierre Abélard est un
philosophe et théologien français du XIIe siècle.
Figure majeure de la scolastique, il s'est illustré par
son intelligence, sa maîtrise de la logique et son
ambition de concilier la foi chrétienne et la raison
antique.
Dès son jeune âge, Abélard se distingue par son
intellect brillant. Il devient rapidement un professeur
renommé à Paris, attirant des étudiants de toute
l'Europe grâce à sa méthode scolastique novatrice. Sa
passion pour la logique et le raisonnement lui permet
d'analyser les questions théologiques avec une rigueur
inédite, contribuant à la systématisation de la doctrine
chrétienne.

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L'œuvre d'Abélard est vaste et touche à divers domaines. En logique, il
développe de nouveaux concepts et techniques qui enrichissent la scolastique.
En théologie, il s'attaque à des questions fondamentales sur la nature de Dieu, la
Trinité et le péché originel, nourrissant le débat intellectuel de son époque. Son
influence se fait également sentir dans le domaine de l'éthique, où il explore les
notions de bien et de mal et le rôle de la volonté humaine.
Mais Abélard n'est pas qu'un intellectuel austère. Son histoire d'amour avec
Héloïse d'Argenteuil, une femme brillante et cultivée, a marqué l'histoire et
contribué à l'émergence de l'amour courtois. Cette passion tumultueuse, teintée
de tragédie, a inspiré de nombreux écrivains et artistes à travers les siècles.
Malgré son succès, Abélard s'est attiré les critiques de certains théologiens. Ses
positions sur la Trinité et le péché originel ont été jugées hérétiques, le
contraignant à se rétracter et à vivre une vie errante.

4. Anselme de Cantorbéry (1033-1109) :


Moine bénédictin, théologien et philosophe, Anselme de
Cantorbéry (1033-1109) est une figure majeure de la pensée
médiévale. Sa conversion au christianisme le propulse vers
une brillante carrière, devenant abbé du Bec puis archevêque
de Cantorbéry.
Son influence sur la théologie chrétienne est immense. Sa
"preuve ontologique" de l'existence de Dieu, utilisant la
logique pour démontrer l'existence d'un être suprême,
continue d'être étudiée et discutée aujourd'hui. Sa réflexion sur la Trinité et
l'expiation a également marqué durablement la doctrine chrétienne.
Anselme ne se limite pas à la théologie. Sa philosophie, nourrie de sa foi et de sa
raison, explore des questions fondamentales sur la nature du bien et du mal, la
liberté humaine et le rôle de la volonté.

CONCLUSION
La philosophie du Moyen Âge, bien que souvent vue comme une période
d'obscurantisme entre l'Antiquité et la Renaissance, a en réalité été une époque
d'une richesse intellectuelle profonde et diverse. Les philosophes médiévaux ont
joué un rôle crucial dans le développement de la pensée occidentale, préservant
et transmettant l'héritage de l'Antiquité tout en intégrant des idées nouvelles et
chrétiennes.
En somme, la philosophie du Moyen Âge témoigne d'une période de
questionnement intense et de recherche de vérité, où la foi religieuse et la raison

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philosophique se sont souvent entremêlées pour former des systèmes de pensée
complexes et nuancés. Bien que parfois méconnus, ces philosophes médiévaux
continuent d'influencer notre compréhension du monde et de notre place en son
sein, soulignant ainsi l'importance continue de leur héritage intellectuel dans
l'histoire de la philosophie occidentale.

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