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1. Les maisons troglodytes de Cappadoce.

Je m'appelle Erin et je vis dans une ville creusée dans la roche, au


centre de la Turquie.
Cet endroit ne ressemble à aucun autre !

Il y a des millions d'années, des volcans en éruption ont libéré de la


cendre qui s'est transformée en roche, formant des grottes, des
cheminées et des pitons.
Il y a plusieurs siècles, les habitants ont creusé la roche et ont
ajouté de la pierre pour créer des habitations.

Je vis à Göreme. De nombreuses maisons sont bâties dans la roche,


parfois sous terre. On y trouve des foyers de cheminée où les gens
cuisinaient et des niches creusées dans les murs où étaient fixés des
métiers à tisser. Les grottes restent fraîches en été, lorsqu’il fait
très chaud, et nous protègent du froid et de la neige en hiver.

Tous les bâtiments ne sont pas creusés dans la roche. Mon école est
un bâtiment ordinaire.
Cette région est peuplée depuis des milliers d'années. Non loin d'ici,
il existe des villes entièrement souterraines, comportant jusqu'à 11
étages ! Mais elles sont aujourd'hui inhabitées.

Les constructions les plus étonnantes de Göreme sont des églises


chrétiennes creusées dans la roche il y a plus d'un millénaire. Il y en
a plus de 30 et leurs murs sont ornés de magnifiques fresques.
Aujourd'hui, elles font partie d'un musée de plein air, et certaines
portent de drôles de noms : église de la Pomme, église du Serpent,
église de la Sandale et même église Sans Nom

Des touristes viennent visiter la ville et ses églises.


Certains explorent même la région en montgolfière.
2. Les sundarbans.

Je m'appelle Nasima et j'habite un village du


Bangladesh, dans les Sundarbans, au cœur d'une
forêt de mangrove. Dans ce lieu où se côtoient la
jungle et la mer, la marée monte et descend au
milieu des arbres de mangrove, des dunes, des
vasières et des criques.

J'habite avec ma famille : mes frères Arian et Debnath, mon père et ma


mère. L'école se trouve dans la ville voisine et mon père m'y emmène tous
les jours en bateau.

La jungle et la mer nous offrent tout ce dont nous avons besoin : nous
ramassons du bois dans la forêt, nous récoltons du miel dans les ruches et
nous pêchons des poissons et des crabes. Mais de nombreux dangers nous
guettent.

Dans la jungle, des tigres féroces rôdent. Nos ancêtres portaient un


masque dans le dos pour les tromper s'ils attaquaient par-derrière, mais
ce n'est pas efficace. Les tigres font des victimes chaque année.
On y trouve également d'énormes crocodiles et des serpents mortels.
Se faire attaquer ou tomber malade dans les Sundarbans est dangereux,
car les hôpitaux sont éloignés et les soins coûteux. Et la population n'est
pas riche.

Nous vénérons la déesse Bonbibi et la prions afin qu'elle nous protège.


Nous lui promettons de ne pas prendre à la forêt plus que ce qu'elle peut
nous donner.
3. Vanuatu, Pacifique Sud

Je m'appelle Monique et je vis au Vanuatu, un archipel de l'océan


Pacifique composé de volcans et de récifs coralliens. Mon île, Espiritu
Santo, est couverte de forêts et environnée d'une eau turquoise.

Les membres de ma famille sont fermiers. Nous produisons de la noix de


coco, de la vanille et du cacao, et nous élevons des cochons. Dans les cocoteraies,
on croise parfois des crabes de cocotier, qui parviennent à casser les noix avec
leurs puissantes pinces.

La journée, les adultes travaillent dans les plantations à l'extérieur du village et


les enfants vont à l'école.
Avec ma grande sœur nous gardons nos trois jeunes frères.

Après l'école, nous partons nager dans l'océan, les lagons et les rivières. Nous
apercevons parfois des tortues de mer et des dugongs. Ici, la faune marine est
très riche, mais elle est en danger. Les grandes sociétés d'aquariophilie ont été
autorisées à prélever des poissons au large d'Efate, et elles ont endommagé le
récif et décimé les poissons. Les tortues imbriquées sont en voie de disparition,
mais certains se battent pour les sauver. Il existe même un sanctuaire pour les
tortues près de Port Vila, la capitale.

Plus tard, je voudrais être biologiste marin et aider à sauver toutes les
créatures marines.
Les hommes aussi sont en danger ici. Au Vanuatu, certains volcans sont en
activité et les tremblements de terre sont courants. Mais le plus dangereux, ce
sont les tempêtes qui frappent les îles entre novembre et avril.
4. Supai, village d’Arizona

Je m'appelle Leo et je vis à Supai, un village reculé, cerné


par les célèbres parois rouges du Grand Canyon, en Arizona,
aux États-Unis.

On ne peut se rendre à Supai qu'à pied, à cheval ou en


hélicoptère ! La route est à 13 km et tout ce dont nous avons
besoin (nourriture, vêtements, matériaux...) doit être
acheminé ainsi.

Supai se situe dans une réserve : un territoire contrôlé par les Amérindiens, un
peu comme un très petit pays. MaIs les habitants sont aussi des citoyens
américains.

Nous faisons partie de la tribu amérindienne des Havasupai, un nom qui signifie «
peuple de l'eau bleu-vert » (près du village se trouve une rivière ponctuée de
chutes et de piscines naturelles à l’eau bleu-vert).
Escalader les parois du canyon jusqu'en haut des chutes est dangereux ! Ça
glisse.

Le Grand Canyon a été classé parc naturel il y a un siècle, mais les Amérindiens y
vivent depuis des milliers d'années.

Le Grand Canyon a besoin de notre protection. J'ai écrit une lettre au président
des États-Unis pour lui demander d'imposer la fermeture de la mine d'uranium
proche de Supai qui pollue l'eau et nuit aux hommes et aux animaux, comme les
pumas et les condors de Californie.
5. Village flottant du Cambodge.

Je m'appelle Now et j’habite le village de Kampong Phluk, sur le lac


Tonlé Sap, au Cambodge. Le village est construit sur pilotis, car il
est inondé une partie de l'année.

Tonlé Sap est un immense lac mais, à la saison des pluies, il est
beaucoup plus étendu qu'à la saison sèche. Pendant la saison des pluies, les pilotis
sont cachés sous l'eau, ce qui donne l'impression que les maisons flottent. On se
déplace partout en bateau : à l'école, au temple, chez nos amis…

A la saison sèche, le niveau du lac baisse de 8 mètres ! Nous devons emprunter


des échelles pour rentrer chez nous. La route remplace l'eau et je peux alors
faire du vélo.

Le lac nous fournit l'eau dont nous avons besoin, mais aussi de quoi travailler.
J'accompagne mon père pêcher, réparer les filets et stocker le poisson dans de
la glace pour le vendre au marché. Une fois au milieu du lac, il est impossible
d'apercevoir la rive. L'eau scintille à perte de vue.

A la fin de la saison des pluies, on célèbre la fête des eaux partout au Cambodge.
On y organise des courses de bateaux et les remporter porte bonheur toute
l'année !

Quand on est petit, tout peut faire office de bateau.

De plus en plus de touristes viennent chaque année visiter notre village flottant
et la forêt de mangrove. Certains villageois pilotent des bateaux-taxis pour eux
ou tiennent des restaurants flottants.
6. L’ouest Mongol.

Je m'appelle Akbola et je vis en Mongolie, ou pied


des montagnes de l'Altaï.
Le vent et le froid empêchent la végétation de
pousser, alors la plupart d'entre nous sont éleveurs
et chasseurs.

Je vis avec ma famille et nos chèvres, nos moutons et


nos chameaux. Nous dormons dans des gers des tentes que nous emportons
au fil de nos déplacements. Au printemps, nous conduisons les bêtes dans
de nouveaux pâturages à 100 km de là.

Je vais à l'école et, plus tard, j'aimerais être enseignante. Mon père est
chasseur, un des rares qui pratiquent encore la chasse à l'aigle royal dans
le monde, et il va me montrer comment faire. Dans la tradition, seuls les
hommes peuvent chasser à l'aigle, mais j'ai entendu parler d'une fille,
Aisholpan, qui le fait et je voudrais l'imiter. Il faut être bon cavalier et
avoir beaucoup de force car les aigles sont assez puissants pour attraper
des renards !

Les chasseurs capturent un aiglon dans son nid (seulement des femelles,
car elles sont plus grandes et féroces). Ils le dressent pour la chasse et le
gardent quelques années, puis le relâchent pour qu'il puisse profiter de sa
liberté et faire des petits. C'est toujours triste lorsqu'un aigle nous
quitte, mais c'est la meilleure chose à faire.

La plupart d'entre nous, comme mes grands frères, partent vivre en ville
pour faire leurs études et trouver du travail. Mais moi, j'espère pouvoir
rester ici pour enseigner et pratiquer la chasse à l'aigle.
7. Le désert du Sahara.

Je m'appelle Bachir et je vis avec ma famille dans le Sahara. Nous


nous déplaçons dans le désert avec nos chameaux, nos vaches et
nos chèvres, à la recherche d'eau et d'herbe pour les animaux.
Selon le proverbe, le désert n'a aucun secret pour les Touaregs.
Nous vivons dans le désert depuis plus de mille ans, en faisant le
commerce de l'or, des épices, du sel, de la nourriture et des
vêtements, sans jamais rester au même endroit. Notre terre a été
divisée en différents pays, et c'est pour cette raison que notre
peuple se bat depuis longtemps.

Quand je serai grand, je porterai un turban et un voile bleu qui me couvrira


le visage, comme tous les hommes touaregs. On nous appelle parfois les
hommes bleus, parce que le tissu était autrefois teint à l’indigo et qu’il
déteignait sur la peau de notre visage.
Une fois par an se tient un festival de danse, musique et poésie
touarègues. Mon groupe touareg préféré s'appelle Tinariwen, ce qui
signifie « les déserts » car le Sahara se compose d'une multitude de
déserts.

Le désert devient de plus en plus sec, et de nombreux animaux ont disparu.


Notre mode de vie traditionnel est en train de changer.
Ma famille va finalement s'installer dans un village, où je pourrai aller à
l'école avec mes quatre frères et sœurs. L'école est située près d'un
puits, où beaucoup de gens mènent leurs animaux pour boire et paître. La
vie sera plus facile, mais ma famille est triste d'abandonner son ancienne
vie.
Fiche d’identié :

Lieu New York

Habitat

Où ?
(Pays, île, océan)

Langues parlées

Nombres
d’habitants

Le fonctionnement
de l’école

Que font-ils
après l’école ?

Loisirs ?
Fiche d’identié :

Lieu Les îles Shetland

Habitat

Où ?
(Pays, île, océan)

Langues parlées

Nombres
d’habitants

Le fonctionnement
de l’école

Que font-ils
après l’école ?

Loisirs ?
Fiche d’identié :

Lieu La fôret amazonienne

Habitat

Où ?
(Pays, île, océan)

Langues parlées

Nombres
d’habitants

Le fonctionnement
de l’école

Que font-ils
après l’école ?

Loisirs ?

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