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Chapitre1 : La technologie RFID

Chapitre 1 : La technologie RFID

1. Introduction
Le système RFID est une technologie d'identification automatique qui exploite le rayonnement
radiofréquence pour identifier les objets porteurs d'étiquettes lorsqu'ils passent à proximité
d'un interrogateur.

Les première, applications à grande échelle de la technologie RFID (radio Frequency


identification) ont vu le jour durant les années 90 pour l’identification des animaux, dans les
systèmes de contrôle d’accès, dans les immeubles ou les autobus, la logistique, ou encore
pour la protection contre le vol. Les études de marché annoncent une utilisation accrue de
cette technologie dans les années à venir et ce dans divers domaines de la vie courante.

Le principe de base du fonctionnement de la RFID est simple, il s’agit d’échanger des


informations numériques à moyenne distance par radiofréquence. Ces informations devront
être contenues dans un support de très petite taille et de très faible coût.

Le marché de la technologie RFID est en pleine expansion : 126 puces RFID sont vendues
chaque seconde, soit 3,98 milliards d'étiquettes RFID par année. La bande de fréquence des
tags RFID passifs la plus demandé sur le marché est de 860-960MHz. Cette bande comprend
sous-bande UHF (902 à 928 MHz).

2. Définition
Le terme « RFID », acronyme de l'expression anglo-saxonne «Radio frequency Identification»
Identification (à l'aide d'ondes) Radiofréquences, elle fait partie des technologies
d'identification automatique (AIDC, Automatic Identification and Data Captur), au même titre
que le code à barres, la reconnaissance de caractères, la reconnaissance de formes, ou les
cartes à pistes magnétiques.

C'est un terme générique qui désigne un vaste ensemble d'applications pour l'identification
«d’objets» au sens large, d'en suivre le cheminement et de tirer des informations sur l'objet
en question à distance grâce à une étiquette à radiofréquence, au moyen d'une
communication par ondes radio, c'est-à-dire « sans- fil ».

Tout (personnes, objets, végétaux, etc.) est a priori identifiable et le terme « RF » couvre tous
les types de liaisons « sans fil » ou « sans contact » réalisées à l'aide d'ondes
électromagnétiques, des très basses fréquences (TBF) aux infrarouges et jusqu'à la lumière
visible.

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La technique d'identification la plus courante est le stockage d'un numéro de série dans une
puce à laquelle est attachée une antenne d'émission/réception. L'ensemble puce-antenne est
généralement appelé « étiquette RFID », Donc l'identification par radiofréquence (RFID) est
une méthode pour stocker et récupérer des données à distance.

3. Principe de fonctionnement de la RFID


De manière générale, la RFID utilise des ondes électromagnétiques pour transmettre et
recevoir des informations stockées dans un tag (également appelé étiquette ou transpondeur)
vers ou depuis un lecteur (appelé aussi hôte) dont la fonctionnalité est non seulement de lire
mais aussi d’émettre.

Figure 1.1 principe de fonctionnement RFID.

Un système RFID est toujours constitué de trois composants (voir Figure 1.1)
• L'élément déporté, situé sur l'objet à identifier, appelé communément en français
étiquette ou transpondeur. En anglais : tag, label ou inlay.

• L'élément fixe, qui, selon la conception et la technologie utilisée, peut être un dispositif
de lecture ou d'écriture/lecture. Cet élément est appelé interrogateur, lecteur RFID,
modem ou station de base.

• Et d'un ordinateur, dit hôte, permettant d’avoir plus d‟informations sur l’objet scanné
à l’aide d’un logiciel (ou une application) dédié.

La figure.1.2 donne une représentation schématique du principe de fonctionnement décrit


faisant aussi apparaître les deux liens radio : émetteur vers récepteur dit liaison montante,
et récepteur vers émetteur dit liaison descendante.

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Figure 1. 2 Représentation schématique d'un système RFID.

3.1. Emetteur
L’émetteur ou lecteur est constitué des trois éléments suivants : une antenne, une station de
base et un système hôte, (figure 1.3).

Figure 1. 3 Schéma fonctionnel du récepteur RFID

3.1.1. Antenne
Les antennes sont les conduits de communication de données entre l'étiquette et le lecteur.
La conception et le placement de l'antenne jouent un rôle important dans la détermination
de la zone de couverture, de la portée et de la précision de la communication.

L'antenne d'étiquette est généralement fabriquée avec la puce d'étiquette sur la même
surface et conditionnée en une seule unité. La figure 1.4 montre plusieurs configurations
courantes d'étiquettes passives et d'antennes. Étant donné que la puce de l'étiquette peut

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être très petite, inférieure à 1 millimètre carré, la dimension de l'ensemble de l'emballage de


l'étiquette est généralement déterminée par la taille de l'antenne.

Les caractéristiques d'emballage de l'antenne du lecteur varient également considérablement


en fonction des exigences de l'application. Dans certains cas comme les lecteurs portables,
l'antenne est fabriquée directement sur le lecteur. Dans d'autres cas, plusieurs antennes
peuvent être montées à distance d'un lecteur et positionnées stratégiquement pour améliorer
la qualité et la portée des signaux radio.

3.1.2. Station de Base


La station de base (SB) est le cœur du lecteur RFID. Elle transfère, traite, traduit les
commandes et les informations reçues pour le système hôte. Les fonctions de base de la SB
sont :
• Envoyer et fournir l’énergie RF pour réveiller le tag.
• Lire les informations stockées et/ou écrire de nouvelles informations dans le tag.
• Transmettre les informations reçues au système hôte et les commandes de celui-ci au
tag.

L’architecture de la SB peut être divisée en deux blocs principaux : l’unité de contrôle


numérique (UCN) et le bloc RF (figure 1.3). Le bloc RF contient la chaîne d’émission et la chaîne
de réception des signaux RF. L’UCN est responsable du traitement les signaux numérisés.

3.1.3. Système terminal


Le système hôte est le système de contrôle responsable de la gestion de l’application à
laquelle le système RFID est appliqué. Il s’agit du cerveau du système, l’endroit où les
informations acquises par la SB seront intégrées dans la base de données. Le système hôte est
aussi responsable du contrôle du réseau de toutes les SB qui lui sont connectées pour les
applications pour lesquelles plusieurs lecteurs sont utilisés. Ce système peut se présenter sous
la forme d’un logiciel intégré dans l’ensemble du lecteur ou d’une interface ordinatrice
extérieure à la station de base et à l’antenne.

3.2. Récepteur
Le tag RFID est la « cible » du système et contient la clé, c’est-à-dire le code unique, qui
permettra au lecteur d’identifier l’objet (ou la personne) auquel le tag est attaché. Le tag, dans
sa configuration la plus classique, est composé d’une antenne et d’une puce électronique
assemblées dans un même packaging semblable à une étiquette plastique avec un côté
adhésif comme illustré à la figure 1.4.

L’antenne est responsable à la récupération de l’énergie RF qui sera transmise vers la puce
lors de la liaison montante, et du renvoi d’une partie de cette énergie incluant les informations
du tag lors de la liaison descendante.
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Le tag réalise trois fonctions principales.


• Récupérer l’énergie pour alimenter la puce.
• Acquérir les données envoyées par le lecteur.
• Renvoyer les informations demandées au lecteur.

Figure 1. 4 Structure d'un tag RFID

3.3. La puce
La technologie RFID repose sur l’utilisation d’une puce qui est reliée à une antenne miniature.
Cet ensemble constitue l’étiquette ou tag RFID.

La puce RFID contient des informations sur le produit où l’étiquette est collée ou implantée.
Elle sert donc à stocker ces données et à les transmettre au lecteur RFID via des ondes radio.

3.4. Les liaisons - Transfert de données


Comme présenté dans la figure 1.2 et déjà évoqué, la communication de données dans l’air
entre lecteur et tag est de type bidirectionnel. Le transfert de données se réalise dans les deux
sens : du lecteur vers le tag – liaison montante et du tag vers le lecteur – liaison descendante.
La communication, dans la majorité des cas, est initiée par le lecteur – « Reader Talk First »
(RTF).

Dans le protocole RTF, le transfert de données est basé sur la procédure de communication
appelé half-duplex (HDX). Dans cette procédure, le transfert de données pendant la liaison
descendante est alterné avec le transfert de données de la liaison montante.
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3.4.1. Liaison montante


Le flux de données d’un système RFID démarre du système d’hôte qui définit quelles
informations et quelles commandes doivent être transmises au tag. L’information numérique
est traitée par l’UNC, où un type de système de codage défini par le lecteur est appliqué. Le
type de codage généralement utilisé par le lecteur est le PIE (Pulse Interval Encoding). Dans la
liaison montante le lecteur envoie au tag à la fois de l’énergie et des commandes. L’énergie
est fournie par la transmission d’un signal continu RF à une fréquence ou à une bande de
fréquences donnée. Le lecteur envoie des commandes au tag en modulant le signal continu
RF. Les exemples de modulations souvent utilisées par les lecteurs sont : DSB-ASK (Double
Side Band - Amplitude Shift Keying), SSB-ASK (Single Side Band - Amplitude Shift Keying) et PR-
ASK (Phase Reversal - Amplitude Shift Keying).

3.4.2. Liaison descendante


Le tag communique ses informations à travers la technique de modulation de charge. Cette
technique consiste à moduler le signal continu envoyé par le lecteur en modifiant l’impédance
d’entrée de l’antenne du tag entre deux états. La modulation généralement utilisé par les
puces du commerce peut être du type ASK (Amplitude-Shift Keying) ou PSK (Phase Shift
Keying). Le choix du type de modulation est défini par le fabricant de la puce, tandis que le
codage et le débit de données est établi par la station de base à partir de la commande Query.

4. Classifications RRFID
Les étiquettes RFID peuvent être classées en plusieurs types selon la source d'énergie, la
mémoire, les gammes de fréquences radio et la façon dont elles communiquent avec le
lecteur.

4.1. Mécanisme de communication


Basés sur un mécanisme de communication entre le lecteur et les étiquettes, les systèmes
RFID sont classés en deux types.

Figure I.5: Approches de communication utilisées dans les systèmes RFID.


(a) Communication par induction. (b) Communication par propagation
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• Induction ou communication en champ proche : Le lecteur lit les données stockées


dans l'étiquette RFID en utilisant le couplage inductif comme le montre la Figure 1.5(a).
Cela nécessite que le lecteur soit à proximité immédiate des tags.

• Propagation ou communication en champ lointain : Le lecteur communique avec les


tags en propageant des ondes électromagnétiques, comme le montre la Figure 1.5(b).
Par conséquent, le lecteur peut communiquer avec des étiquettes plus éloignées que
les étiquettes par induction.

4.2. Mémoire
En fonction de la mémoire, les étiquettes RFID peuvent être classées en deux catégories
principales :

• Les étiquettes à mémoire morte : Ces étiquettes permettent uniquement des


opérations de lecture pour récupérer les données stockées.

• Les étiquettes à mémoire de lecture/écriture : Ces étiquettes permettent à la fois des


opérations de lecture et d'écriture, ce qui signifie que les données stockées peuvent
être modifiées si nécessaire, contrairement aux étiquettes en lecture seule.

4.3. Fréquence de fonctionnement


Les étiquettes RFID existantes fonctionnent généralement dans quatre gammes de fréquences

• Basse fréquence (LF, 30 - 500KHZ) : les portées de communication de ces étiquettes


sont d'environ un demi-mètre et sont principalement utilisées pour les lectures à
courte distance. Ces étiquettes à basse fréquence sont moins affectées lorsqu'elles
sont appliquées sur des surfaces humides et près de surfaces métalliques.

• Haute fréquence (HF, 10 - 15 MHZ) : ces étiquettes ont des taux de transfert de
données plus élevés que les étiquettes LF, et pourtant elles sont encore peu coûteuses.
Elles sont généralement utilisées pour le contrôle d'accès, l'identification d'articles ou
de produits, etc.

• Ultra Haute fréquence (UHF, 850 - 950 MHZ) : les étiquettes UHF ont une portée
beaucoup plus élevée que les étiquettes LF et HF. Leur portée typique pour les
étiquettes passives est d'environ 3 à 6 m, alors que pour les étiquettes actives, des
portées de plus de 30 m peuvent être atteintes. Ces tags ont des taux de transfert de
données élevés qui permettent de lire une seule balise dans un délai très court.

Ces tags sont comparativement très coûteux. Les fluides et les métaux affectent les
performances de ces tags.

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• Super Haute fréquence ou Micro-ondes (SHF, 2.4 - 2.5 GHZ et 5.8 GHZ) : le taux de
lecture des micro-ondes est élevé et même supérieur à celui des étiquettes UHF. À ces
fréquences micro-ondes, les taux de lecture ne sont pas les mêmes sur les zones
humides et à proximité des métaux. Ces fréquences offrent de meilleurs résultats dans
des applications telles que le suivi de véhicules, dans une portée de lecture d'une
étiquette de 1m.

Le Tableau 1.1 compare les différents systèmes RFID en fonction de leurs fréquences de
fonctionnement.

Tableau 1.1 : Fréquences et distances de lecture

4.4. Source d'énergie


Les étiquettes RFID sont classées en trois catégories selon leur source d'énergie intégrée : les
tags actifs, les tags semi-passifs et les tags passifs, comme le montre la Figure 1.6.

❖ Tags actifs
Dans les tags actifs, un émetteur-récepteur de signaux radio est intégré avec une source
d'énergie, généralement sous la forme d'une petite batterie pour l'alimenter (Figure 1.6a).
Grâce à la batterie embarquée, les étiquettes RFID actives peuvent lancer la communication
et s'activer d'elles-mêmes, indépendamment de la présence d'un lecteur à proximité.
Cependant, les tags actives restent généralement à faible puissance jusqu'à ce qu'elles
détectent la présence d'un champ RF envoyé par un lecteur afin de préserver la batterie.
Chaque fois que l'étiquette quitte le voisinage d'un lecteur, elle revient à l'état de faible
puissance.

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Figure 1.6 : Différents types d'étiquettes RFID.


(a) Tag active. (b) Tag semi-passive. (c)Tag passive.

❖ Tags semi-passifs
Les tags semi-passifs ont leur propre alimentation électrique qui ne supporte que la micro
puce intégrée. Lorsque la batterie est déchargée, ces étiquettes ne peuvent plus transmettre
de signaux. Contrairement aux étiquettes actives, les étiquettes semi-passives n'ont pas
d'émetteur actif et communiquent avec le lecteur en utilisant la technique de rétrodiffusion
(Figure 1.6b).

Dans cette technique, l'énergie des radiofréquences transférée par le lecteur est recueillie et
modifiée pour transmettre des données. Par conséquent, ils ne peuvent pas initier la
communication.

❖ Tags passifs
Les tags passifs n'ont pas de source d'énergie interne. Elles tirent leur énergie du champ
électromagnétique généré par le lecteur RFID (Figure 1.6c). Elles sont également dotées d'un
émetteur actif et ne dépendent que de l'énergie provenant du signal du lecteur. Les tags
passifs sont inactifs à moins qu'un lecteur ne les active. Par rapport à d'autres types de tags,
les tags passifs sont moins chers et plus petits, et leur portée est plus courte. Comme les tags

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passifs ne nécessitent pas de batterie pour supporter leur calcul et leur communication, elles
peuvent rester utilisables pendant de très longues périodes.

En raison de la nature des étiquettes RFID, les concepteurs doivent faire face à de nombreuses
limitations techniques, telles que :

✓ Consommation d'énergie limitée


✓ Surface limitée
✓ Temps d'exécution limité
✓ Canal de retour limité
✓ Accès limité à la mémoire

Le Tableau 1.2 résume les principales différences entre les tags passifs, semi-passifs et actifs.

Tableau 1.2 : principale différence entre les étiquettes passifs, semi-passifs et actifs

5. Comment fonctionnent les étiquettes RFID passives


En raison de l'étendue des tags passifs et de leur caractéristique unique de fonctionnement
sans pile, la section suivante explique plus en détail leur mécanisme de fonctionnement.

Figure 1.7 : Un Tag passive typique


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La communication entre un tag passif et un lecteur se fait par le transfert d'énergie et de


données. L'énergie, fournie par le lecteur, est transférée vers le tag par couplage au moyen
de champs électromagnétiques. Pour recevoir de l'énergie, les tag RFID peuvent utiliser à la
fois le champ électrique et le champ magnétique ou l'un des deux. Les tag RFID passifs n'ont
pas d'énergie pour communiquer tant qu'elles n'entrent pas dans l'un de ces champs.

En fonction du champ fourni, il existe différentes méthodes pour transférer les données du
tag au lecteur. L'une des techniques contemporaines est la rétrodiffusion, décrite
précédemment. Dans cette méthode, le lecteur transmet une onde continue de signal de
radiofréquence dans l'environnement. Lorsqu'une étiquette pénètre dans cette zone, elle
reçoit le signal du lecteur et le démodule. L'onde transmise consiste en des commandes pour
informer le Tag des opérations à effectuer.

En réponse, le tag module sa réponse et la renvoie au lecteur. Le couplage inductif est une
autre méthode courante pour transférer de l'énergie aux tags passifs (Figure 1.8). Cette
méthode est basée sur le fait que lorsqu'un conducteur apparaît dans un champ magnétique,
le champ magnétique produit un flux de courant dans le conducteur. Dans cette méthode,
l'antenne du lecteur fournit le champ magnétique et le tag se comporte comme un
conducteur. Lorsque le tag entre dans le champ magnétique, son antenne génère un courant
dans le tag pour l'alimenter.

Figure 1.8 : Le couplage inductif

La méthode de couplage électromagnétique est similaire à la méthode de couplage inductif,


à la différence qu'au lieu d'utiliser un champ magnétique, on utilise un champ
électromagnétique qui couvre une plus grande distance pour transférer l'énergie aux
étiquettes. Les étiquettes à ultra-haute fréquence (UHF) et à micro-ondes utilisent cette
méthode.

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6. Les systèmes RFID à couplage inductif


Ce type des systèmes est utilisé dans les courte distance il contient les systèmes LF et HF, leurs
transpondeurs utilisent des antennes magnétiques, ils sont composés d'une bobine inductive
d'inductance L qui joue le rôle d'une antenne, une puce contenant l'identification du tag qui
permet de faire les opérations de communication, et d'une capacité C qui permet de faire
résonner le circuit LC à la fréquence du travail.

Figure 1. 9 Schéma explicatif d'un couplage Inductif

❖ Les systèmes LF
L'avantage principale de ces systèmes vient de l'aptitude des ondes LF à se propager à travers
les tissus biologiques donc ils sont utilisés généralement pour des applications médicales ou
vétérinaire

Figure 1. 10 Tag RFID LF

❖ Les systèmes HF
Les systèmes HF sont les plus utilisées, et présentent l'avantage de fonctionnement à des
distances de l'ordre du mètre, et la bonne pénétration du signal à travers les obstacles grâce
à la bande de fréquence utilisé.

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Figure 1. 11 Tag RFID HF

7. Architecture du Tag RFID UHF passif


Un tag RFID UHF passif est constitué d'une antenne et d’une puce électronique. Cette dernière
comprend une partie radiofréquence et une partie numérique. Un schéma représentatif d'un
tag UHF est illustré dans la figure 1.12.

Figure 1.12 Schéma fonctionnel d'un tag UHF RFID

❖ Architecture de la puce d'un Tag RFID

Comme le montrait la figure 1.13, la puce est constituée d'une partie numérique et d'une
partie radiofréquence.

Figure 1. 13 Schéma bloc front-end d'un tag UHF passif

La fonction de récupération du signal requête transmis par le lecteur est généralement


assurée par une chaine de réception classique comprenant un démodulateur, un filtre en
bande de base et un convertisseur analogique/numérique. Les fonctions de décodage et de

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traitement de l'information sont réalisées en numérique, le plus souvent à l'aide d'un système
logique simple. Le type de démodulation utilisé est l'ASK - Amplitude Shift Keying.

Figure 1. 14 Schéma bloc de l'architecture d'un Tag RFID UHF

8. Réglementation et Normalisation
Le développement des normes en cours (notamment au niveau du test) sous l’impulsion des
industriels et des utilisateurs, est nécessaire pour la maîtrise de cette technologie et le
développement de son marché. Ce développement vise à certifier le fonctionnement,
l’interopérabilité et l’interchangeabilité des systèmes RFID et de ses composants. Le
Tableau.1.3 présente les principales normes développées par l’ISO qui réglementent les
paramètres de communication, comme la fréquence de fonctionnement, la bande passante,
la puissance d’émission maximale, le type de modulation, le codage, le débit, le protocole de
Communication et bien d’autres paramètres.

D’autre part le groupement EPC global a produit un standard pour encourager le large
déploiement de la RFID. Ce standard, dénommé EPC Class-1 Génération-2 définit l’interface
entre le lecteur et les tags. EPC global, créé par l’organisme GS1 réunissant l’EAN (European
Article Numbering) et l’UCC (Uniform Code Council), développe des standards uniquement
pour les applications de traçabilité. Il vise à terme la création d’un internet des objets.

Ces normes gèrent, en plus des spécifications techniques, l’allocation des numéros
d’identification spécifiques à chaque tag. En effet, c’est ce dernier point qui fait la force de
l’initiative de l’EPC global car elle est portée par les organismes qui gèrent déjà les normes
d’utilisation du code-barres. En plus de ces organismes et de grands acteurs industriels,
plusieurs laboratoires de recherche se sont associés afin d’appuyer L’EPC global. Notons qu’il
y a eu une convergence entre les normes EPC global et ISO pour l’identification d’objet à l’aide
de systèmes fonctionnant en UHF.

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Tableau 1.3 : Normes ISO 18000 pour la standardisation des systèmes RFID

9. Domaines d’application de la technologie RFID

Figure 1. 15 Domaines d'applications de la technologie RFID

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9.1. RFID dans l’Industrie automobile


Les avantages que la RFID offre à l'industrie automobile, tant pour le processus de production
que pour les utilisateurs finaux, sont la visibilité, la traçabilité, la flexibilité et une sécurité
accrue.

Figure 1. 16 RFID dans l'Industrie automobile

9.2. RFID dans le domaine médical


Le contrôle et la surveillance des patients peuvent également s’effectuer par le biais de puces
RFID attachées ou implantées dans le corps humain de manière sous cutanée. C’est ce qui a
proposé la société Verichip, qui implante chez des patients volontaires des puces en vue
d’assurer leur suivi médical ou lors de leur hospitalisation.

Figure 1. 17 RFID dans le soin de santé

9.3. RFID dans la Marine


La RFID est considérée comme une technologie indispensable dans le « port du futur ». La
force de cette technologie réside dans la visibilité en temps réel qu'elle procure. Les terminaux
maritimes ont toujours été à la recherche d'une technologie pour résoudre le problème
classique du suivi des conteneurs et des engins. La RFID peut aider à les localiser et fournir des
données précises qui aident à coordonner leur déploiement. La technologie est également
considérée comme un moyen de se conformer à diverses réglementations de sécurité.
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Figure 1. 18 la RFID dans la Marine

9.4. RFID et les documents d’identité


L’identification des individus passe aussi par l’authentification des papiers d‟identité comme
dans la figure 1.19. La RFID est alors un moyen de s’assurer de la validité des documents et
que les informations contenues dans le passeport sont également sous forme de données
numériques.

Figure 1. 19 RFID dans les documents d’identité

9.5. RFID dans l’armée


Les applications de la RFID dans l'armée et la défense peuvent être divisées en deux domaines
principaux : liés à la logistique et liés au combat. L'application de la RFID dans les chaînes
d'approvisionnement logistiques aide à ajouter de la visibilité aux données des articles à
chaque nœud du réseau d'approvisionnement, permettant aux commandants de visualiser le
mouvement des matériaux. Cela a été un problème difficile à résoudre avec les systèmes de
suivi traditionnels comme le code-barres.

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Figure 1. 20 la RFID dans l’armée

9.6. RFID dans les systèmes d'entreposage et de distribution


La technologie RFID peut faciliter l'automatisation de tous les processus manuels. L'utilisation
de la RFID peut accélérer le processus de traitement. De plus, étant donné que les
informations peuvent être programmées dans les étiquettes ou extraites des étiquettes à
n'importe quel point de traitement tout au long de la chaîne d'approvisionnement, un
processus de prise de décision plus dynamique est autorisé même sans un système central
d'information de contrôle.

Figure 1. 21 la RFID dans les systèmes d'entreposage et de distribution

❖ Avantages de la RFID dans les systèmes d'entreposage et de distribution

✓ Minimiser le coût de déplacement des marchandises dans l'entrepôt.


✓ Gardez une trace de tous les articles dans l'entrepôt correctement.
✓ Maximisez l'utilisation efficace de l'espace, de l'équipement et de la main-d’œuvre.
✓ Répondre aux demandes des clients en temps opportun.

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10. Avantages et inconvénients de la technologie RFID


Les avantages et les inconvénients d’un système RFID sont généralement discutés par
comparaison aux autres moyens d’identification sans contact comme le code-barres ou le
code QR.

10.1. Les avantages de la RFID


Les systèmes RFID vont remplacer les systèmes de codes à barres et autres systèmes
d'identification traditionnels. Les points suivants résument les principaux avantages des
systèmes RFID qui soutiennent une telle affirmation.
• Le système RFID ne nécessite pas la participation d'êtres humains dans le processus
d'identification. Cela réduit le nombre d'employés, et par conséquent, élimine l'erreur
humaine et réduit le coût total.

• Le système RFID peut fonctionner même en l'absence de communication en visibilité


directe entre les étiquettes et le lecteur. Par conséquent, l'emplacement des
étiquettes RFID est moins contraignant que celui des systèmes de codes à barres et
autres systèmes d'identification automatique.

• Les lecteurs RFID sont capables de lire simultanément plusieurs étiquettes.

• Les systèmes RFID ont des portées de lecture beaucoup plus longues que les systèmes
de codes à barres et les autres systèmes d'identification traditionnels.

• Les systèmes RFID sont plus fiables que les systèmes d'identification traditionnels tels
que les systèmes de codes à barres.

• Contrairement aux systèmes d'identification automatique traditionnels, les étiquettes


RFID ont la capacité de stocker des informations supplémentaires en plus de
l'identification de l'étiquette.

• Les systèmes RFID permettent d'ajouter une capacité de détection à l'étiquette afin de
détecter les conditions ambiantes (par exemple, la température, l'humidité, etc.) et de
stocker les informations détectées dans les étiquettes. Une telle capacité n'existe ni
dans les systèmes à code à barres ni dans les autres systèmes d'identification
automatique.

10.2. Les inconvénients de la RFID


Les systèmes RFID doivent toutefois relever plusieurs défis pour garantir la fiabilité du
système, la qualité du service ou le coût du système. Les défis les plus importants pour les
systèmes RFID sont :
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Chapitre1 : La technologie RFID

• Coût des composants : l'un des avantages des systèmes RFID est qu'ils contribuent à
réduire le coût global du système. Toutefois, cela pose un problème en ce qui concerne
le coût des étiquettes et des lecteurs RFID eux-mêmes. Par exemple, le coût des
étiquettes RFID ne devrait être que de l'ordre de quelques centimes de dollars.

• Collision : l'un des avantages des systèmes RFID est que les lecteurs peuvent lire
plusieurs étiquettes en même temps. Par conséquent, les paquets des différentes
étiquettes peuvent entrer en collision avec les paquets d'autres étiquettes. Les
lecteurs doivent donc appliquer des techniques anticollisions pour résoudre ces
collisions et pour diminuer la latence du système.

• Sécurité du système : l'un des plus grands défis auxquels est confronté tout système
RF est sa sécurité. Comme les systèmes RFID utilisent des moyens de communication
sans fil entre l'émetteur et les étiquettes, ils peuvent être confrontés à des menaces
d'écoute, de contrefaçon, de lecture et de suivi, ce qui soulève des problèmes de
sécurité des communications, en particulier des fuites de données personnelles.

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