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Mardi 16 octobre et mercredi (1492)

Ici, les poissons sont si différents des nôtres que c'est merveille. Il y en a qui
sont, comme les coqs, parés des plus fines couleurs du monde :
bleus, jaunes, rouges, et toutes les couleurs. D'autres sont bariolés de mille
manières et leurs couleurs sont si belles qu'il n'est homme qui ne s'émerveille
et ne s'extasie à les regarder. Il y a aussi des baleines. À terre, je n'ai vu
aucun animal d'aucune sorte, hormis les perroquets et les lézards. Un garçon
m'a dit qu'il avait vu une grande couleuvre. Je n'ai vu ni brebis, ni chèvre, ni
aucune autre bête. Il est vrai que je suis resté ici très peu de temps - une
seule demi-journée -, mais s'il yen avait eu, je n’aurais pu manquer d'en voir
quelques-unes.

Christophe Colomb, La découverte de l’Amérique, Journal de bord et autres récits


(1492-1493), 2006.

1. Qui est l’auteur de cet extrait?


2. De quel livre est-il issu?
3. En quelle année ce livre a-t-il été publié?
4. A quel genre littéraire appartient ce livre? Quels éléments du document vous
ont permis de répondre?
5. Que découvre Christophe Colomb en matière de faune? Citez les découvertes
ainsi que le numéro de la ligne.
6. Où se trouve-t-il?
7. Quelles comparaisons Colomb utilise-t-il pour décrire les poissons? Relevez
les en précisant le numéro des lignes.
8. A quel sens fait-il appel afin de décrire les poissons?
9. Par quel(s) procédés Christophe Colomb exprime-t-il l’émerveillement ?
10. Comment Colomb s’y prend-il pour décrire l’inconnu?

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