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La réalité sur la vie d'un jeune du 21ème siècle

Surnommé

ALLAHAM THOMAS

né le 03 juillet 1998

à KERE Canton BEDOGO

Fils de:

NEASMBAYE VINCENT né à KÉRÉ et qui est le fils de GUELMIAN

Et de: LODENNE JEANNE né à DOBARA qui est la fille de DILA ERNEST( né à TILO) et de
DENENAIGOGO(né à MBALLA BANYO)

Allaham Thomas issue d'une famille polygamique dont mon père avait à l'époque deux femmes, la
première était ma mère et la seconde était YOHOM PAULINE la généreuse mère de mes demis-frères.

Toutes ces deux mamans nous faisaient 13 enfants, dont 07 pour la première et 06 pour la seconde.

Né dans un village KÉRÉ Canton BEDOGO dans le département de lac wey u Région logone occidentale
( Moundou)

Vu la vie du village, mon père qui avait deux femmes et 13 enfants, était un cultivateur, il avait laissé
ses études à l'époque au niveau de la classe de CM2 par le manque de soutien et de la pression puisqu'il
n'avait pas officiellement vu son père GUELMIAN, avec qui si celui-ci va lui soutenir dans ses études à
l'époque mais malheureusement...

Par le manque d'une étude approfondie de mon père, mais celui-ci était un stratège de son temps. Car
avec le peu de ses connaissances qu'il a acquis , celui-ci avait la chance d'être à la tête des organisations
et associations (COPEC,) qui était un organisme international des paysans des pays africains et dans le
monde entier, ce qui lui avait aidé de participer dans les conférences des paysans dans des différents
pays comme: le MALI, Le BURKINA FASO, et la Côte d'Ivoire, puis il était le président des cultivateurs à
l'époque.

Vu que mon père n'avait pas trop approfondie ses études, il n'avait pas cessé de nous inscrire à l'école
nous ses progénitures. Ses quotidiens conseils qu'il nous donnait c'est de réussir à l'école , c'est qui fait
de lui le plus respecté au village entier, car, il ne nous laissait jamais absenter à l'école même ci au
moment du début de la saison pluvieuse dont les autres partirent au champ, nous, nous étions d'abord à
l'école ce qui avait poussé les autres voisins de dire que mon père nous apprenait à être des fainéants.
Puisque ceux-ci n'ont pas compris ses idéologies par ce qu'il avait déjà échoué à l'école et il ne voulait
jamais que l'un de ses progénitures n'échoue de la sorte.

Car , pour la majorité des parents africains, pour réussir ta vie il faut bien apprendre tes leçons de
l'école et n'absente jamais pendant que tes camarades sont à l'école et trouves des bonnes notes à
l'école et tu auras un bon emploi bien rémunérés. Or par contre, pour réussir et être indépendant
financièrement il ne suffit pas seulement d'aller à l'école et poursuivre ses études jusqu'au bout. Mais
c'est simplement savoir lire et écrire pour mieux commencer à être autonome en lisant les livres pour
savoir se chercher et d'être heureux. Sinon l'école occidentale nous apprend à perdre nos temps pour
avoir des gros diplômes mais pas à nous entreprendre pour être riche avant 30 ans , voilà la réalité qui
est aujourd'hui. Plus des diplômés, plus des chomeurs.C'est pourquoi la majorité des jeunes africains
d'aujourd'hui nous ne savons pas créer des petites entreprises qui nous feront d'être millionnaire dans
05 ans si l'on se concentre dans ça.

I -LA SITUATION GÉOGRAPHIQUE DE MON VILLAGE

Mon village s'appelle KÉRÉ CANTON BEDOGO. Cet village est situé au SUD EST de la ville de Moundou, ce
village n'a pas de forêt, mais quand même il y'a un fleuve qui regroupait tous les troupaux à l'époque.

Arrivé en 1998 mon père décida qu'on se déménage dans un autre village appelé localement (Bara
betien), là où on pouvait facilement trouver de l'eau et des terres à cultiver.

Arrivé à notre nouveau demeure, Pour puiser de l'eau, il nous faut 1 kilomètres pour y arriver du puit ,
pour faire sortir l'eau du puit, il nous faut 40 mettre de la corde ce qui n'était pas facile aux enfants
d'aller puiser , la situation commençait à être un peu complexe mais après un petit temps, on s'est
adapté.

II- PARCOURS DE L'ÉCOLE PRIMAIRE ET AU COLLÈGE

J'y entrais à l'école communautaire de Riguemi à l'époque dont j'avais commencé mon CPE1 et terminé
en CE2, arrivé en CM1 et CM2 dont j'avais obtenu mon concours d'entrée en classe de sixième (6ème) à
Gaïlouroum village voisin 2009.

J'avais commencé le collège dans ce village ( BARA BETIEN) dont j'avais quasiment terminé le cycle
collègial là-bas.

Vu par des difficultés que j'avais rencontré à cet temps étant avec mes parents, pendant que j'avais fait
mon entrée en classe de 5èm, mon père et ma mère ne s'attendaient pas et ce qui a poussé ma mère de
se rendre chez ses parents.

Là où ma situation du village commençait à être ci trop atroce , nous vivons avec une marâtre , cette
dernière était la troisième femme de mon père , elle s'appelle NAGMBYAE THÉRÈSE.

Cette femme , mon père l'avait épousé dans un autre Canton dont avoir de l'eau chez eux c'etait très
facile. Pendant qu'elle s'est rendit dans notre village, elle ne supportait surtout pas ce qui a fait qu'elle
ne me laisse jamais puiser de l'eau dans son genre pour me laver et aller à l'école avec.

Ce pendant, j'y rentrais de l'école c'est à ce moment précis où je vais prendre une grosse tasse appelée
localement ( Mouraa) par les femmes de notre village, cette tasse dépassait ma capacité pour aller
puiser et transporter de l'eau entre deux (2) ou trois (3) tours chaque jour pour se laver moi et mes
deux cadets et sans oublier nos moutons. Nous élevions une minorité des moutons qui nous aidait à
payer nos habits et chaussures de fête.

À l'époque, la majorité des jeunes campagnards achètèrent des habits même en septembre, ceux-ci
devaient attendre jusqu'à le jour de la fête Noël qu'on porte. Puisqu'au village on achète une fois les
habits par an ,ce moment est plus précisément la période des récoltes.

1- L'AGE DE L'ADOLESCENCE ET DE LA MATURITÉ

Nous vivions une ère un peu aisée à notre vision moi et mes reufs ainsi que les certains camarades dont
je leur rend hommage d'ailleurs. Nous ne buvions pas d'alcool , nous ne nous contentons pas à la
cigarette ni des stupéfiants, à l'époque nos parents nous faisaient comprendre que alcoolisme et le
tabagisme sont réservés qu'aux personnes âgées uniquement donc on y intéressémait jamais.

Par contre, ce qui nous intéressait beaucoup plus à l'époque, c'est d'aller à la chasse . Chasser les
animaux sauvages ( ras, lièvres, érisions, les singes, ...) Puis on faisait un peu des kilomètres pour
pouvoir aller pêcher dans un village voisin dont il y avait le un fleuve.

Cette vie était la meilleure et merveilleuse pour nous, on mangeait gratuitement, on a pas de compte à
rendre,on avait pas l'idée qu'un jour nous pourrons nous rendre dans un autre endroit où dans une ville
quelque part mais c'est le contraire.

2 - À LA MATURITÉ

Pendant dont je fréquentais le collège avec la période de la puberté ça fait que moi et mon père
cultivateur nous n'avions pas à se comprendre l'un et l'autre.

Pour lui, il me souhaitait et priait toujours jours et nuits pour que je m'en sorte à l'école et non me
marier à mon jeune âge, celà doit-être un regret et un handicap mental pour moi et je ne devrais plus
me rattraper.

Il voulu que je suivais mes aînés avec qui eux ils s'intéressaient uniquement sur leurs études ils
n'aimaient guerre autres Vies.

les années étaient passées trop vite, du coup ,à la sortie de l'initiation en 2010 mon père n'arrivait pas à
me maîtriser , puisque je me croyais mature, homme et d'ailleurs capable ce qui m'avait poussé de
suivre les certains amis dont on était ensemble à l'initiation. Or Ceux-ci et moi n'avions pas reçu les
mêmes éducations dont mon père m'avait donné.

Je commençais à boire de l'alcool (bilbil) avec mes amis, mais en étant trop prudent ,et en buvant je
commençais à goûter la vie du dehors, du coup , à mon avis cru , j'ai trouvé cette nouvelle vie que c'est
un hyper vie à mes yeux . Nous buvons et après la nuit nous faisions la cours aux filles de nos catégories
ce qui n'avait pas trop apprécié par mon père puisque les amis avec qui ils m'ont poussé à boire de
l'alcool ne s'intéressaient pas à l'école donc pour mon père il croyait que je vais devenir un alcoolisé et je
vais peut-être enceinter une fille et cela va mettre fin à mes études , Or ce qui n'était pas du tout ma
vision. Du coup j'ai pris conscience de tous ce que je faisais et j'ai abandonné l'alcoole à un moment très
peu et je m'y concentrais pour mes études puis j'ai eu mon diplôme collègial .

Mes géniteurs étaient trop content du fait que j'aie reçu à mon examen . Particulièrement il était trop
émouvant ( mon père) , pour lui ,il voulut toujours que je me rende en ville pour mes études et le milieu
doit me transformer. ( le moment est arrivé pour moi d'aller en ville, une histoire émouvante qui
arrivera...👇)

III- PARCOURS DE L'ÉCOLE SECONDAIRE

C'était en Octobre 2012 à 2013 j'eus rendu à Moundou pour pouvoir commencer et terminer mes
études secondaires là-bas. Las ou c'est n'était vraiment pas facile pour moi de m'adapter avec ce milieu,
je me sentis seul et pensif qu'au début puisque je m'habituais au campagne. Car au campagne tu vas
manger chez qui comme tu voulais, tu vas boire de l'eau chez importe qui tu souhaites. La cohabitation
était humblement hyper bien, on mangeait deux à trois grosses boules de calebasses par jour et ce qui
n'était plus le cas qu'en ville et cela a fait que mon camarade de classe et il était un cousin pour moi
depuis le village d'ailleurs, il s'appelle MBAILASSEM AZOR lui et moi étions ensemble , mais
soudainement, celui-ci n'avait certainement pas à supporter cette vie qu'on mange seulement une seule
fois par jour et sans toute fois d'être rassasié , il s'est retourné au village lorsque l'année académique a
été achevée et il n'était plus revenu . chez ma grande sœur notre aînée LARDOUM SOPHIE on l'appelle
partout ( maman de Legrand) que moi j'avais commencé mes études secondaires.

Du coup l'année scolaire est achevée et je m'y retournais au village pour pouvoir faire mes champs afin
que cela m'aide à payer mes frais et fournitures scolaires comme d'habitude à l'époque pendant que
j'avais fait mon rentrée en classe de cinquième (5ème) je m'en chargeais moi même de mes fornitures
ainsi que les frais.

un extrait de mon père, pour lui si tu es déjà en collège,sait que tu es déjà mature donc tu vas payer toi
même tes études mais tu n'as pas droit à abandonner ni absenter . On l'appelait le dictateur. (Rire...)

1- UNE TRISTE HISTOIRE MAIS RÉELLE

Voilà une fois finir mes champs. J'avais décidé de me rendre au Nigeria c'était en 2013 lorsque je faisais
la seconde à Moundou. J'y étais au Nigeria dans le but de me chercher comme d'habitude mes aînés
étaient et faisaient à l'époque mais pour moi c'était devenu une autre tragédie et c'était devenu un choc
aux cœurs de la famille entière et des certains de mes ami(es).

On avait quitté le village à un mardi pour le Nigeria avec 04 de mes cousins, une fois être à Banki
frontière Nigeria- Cameroun, les trois de mes cousins dont on était ensemble ils en manquaient
d'argent pour qu'on puisse continuer le trajet pour la destination à Koukareta province Damatourou.
Alors, on décida de nous rendre au champ pour travailler et trouver un peu de sous avant de continuer
mais hélas (...)! On y était au champ avec un gars de Banki ,donc on était 5 et on a commencé à travailler
deux jours après les deux cousins ils nous ont réveillé en plein sommeil et on a courru sans savoir la
vraie cause mais à un (1) kilomètres après ,nous les trois n'avions pas remarqué ni constaté de quoi on
courrait, alors, nous décidâmes de nous arrêter puisqu'il fait trop nuit.

Alors les deux continuaient jusqu'à repartir à Banki puis aller jusqu'à rentrer au village. Là où la situation
devient insupportable et inquiétante à nos parents, étant donné qu'on avait quitté ensemble donc on
devrait rentrer aussi ensemble l'idée de nos parents mais ceux-ci ils étaient des tafs. La motif de leur
retour inattendu au village c'est que ces derniers ont dit à nos parents que: nous dormîmes ensemble
mais les terroristes appelé (BOKOHARAM) étaient arrivés donc ils nous ont tous tué nous les trois
restant mais eux ils avaient simplement la chance de s'en sortir par ce qu'il étaient trop rapide en
courant. Alors, la rumeur a prise le canton entier et les gens étaient impatient d'attendre et vérifier. Du
coup ils ont commencé à organiser des funérailles et les gens ont mangé et bu , bref cette histoire avait
pris fin avant que nous soyons au courant. Alors pendant que j'avais appris cette nouvelle j'ai pris une
décision de rentrer et poursuivre mes cours puisque ce que ce la période de la rentrée scolaire.

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