Mesdames et Monsieurs, chers Toastmasters, ami(e)s et invités, bonsoir.

C’est
beaucoup de courage que je prends la parole pour me présenter à vous en ce jour
car prendre la parole en public surtout devant des leaders n’est pas une chose aisée.
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Cette célèbre maxime de
Lavoisier me décrit parfaitement. Je suis Charles MEDAH, né le 01/01/1997 à
ADJAM, benjamin d’une fratrie de 2 garçons et une fille. J’hérite d’un père burkinabé,
courageux et sévère et également d’une mère que je qualifierai de courageuse,
battante et résiliente. J’ai grandi dans la commune de Cocody précisément à la
riviera2 avec mes 2 parents et ma sœur ainée, les deux autres grands frères étant
au Burkina Faso. J’ai bénéficié d’une enfance parfois calme et parfois mouvementé
tout en recevant une éducation saine de la part des parents. Je suis un enfant
respectueux, calme et beaucoup réserver.
J’ai fait mes études primaires et secondaires en Côte d’ivoire. J’ai été un élève
travailleur qui faisait tout pour avoir de bon résultat scolaire non seulement pour mon
bonheur et surtout pour apporter de la joie à mes parents pour tous les efforts qu’ils
consentissent jour et nuit pour me permettre d’être scolarisé comme les autres
enfants. En classe de 4ème, mon père fut frappé par une maladie qui a failli lui prendre
la vie mais qui lui laissa des séquelles telles que la paralysie de son bras gauche et
affaiblissement des os des pieds qui lui empêche de marcher convenablement.
Après, des soins intensifs et surtout les prières, il recouvre peu à peu l’usage de ses
membres. En 2016, malgré le manque de moyens financiers, ils décident de
concrétiser leur amour en se mariant devant Dieu et les hommes après plusieurs
années de vie commune. Ils décident en cette même année de rentré au Burkina
Faso vu l’état de santé de papa et le poids de l’âge, en nous laissant ma sœur ainée
et moi avec notre Tante la sœur ainée de ma mère. En 2018, malgré les nuits
blanches (les 2kπ), un travail acharné, j’échoue au baccalauréat série C au collège
Jean-Piaget. L’année suivante, en 2019, je tente pour une fois encore le
baccalauréat cette fois la série D étant dans la maison des prêtres, une
congrégation, vu que la maison dans laquelle j’habitais avec a tante a pris feu.
J’obtiens mon baccalauréat avec la mention.
On obtenant mon bac, je ne savais pas que c’est de là que je verrai ce que la vie me
réserve et que je devrais m’armer de courage pour affronter les défis de la vie.
J’avais le rêve de devenir plus tard un architecte où un ingénieur en travaux publics
mais on sait tous que les études en architecture et d’ingénieur coûtent chère. Pour
ce fait je me suis mis à la recherche de bourses d’étude sachant que mes parents
n’avaient pas les moyens de payer mes études en architecture et d’ingénieur. J’ai
bénéficié de deux bourses d’étude au canada et en côte d’ivoire mais là encore, il
faut dire je suis dans l’incapacité de pouvoir réaliser ce rêve à cause du manque
d’argent. Pendant que moi je cherchais un moyens de rester ici faire mes études
même si il faille aller taper des portes, mon père lui il décide que je rentre au pays
pour faire mes études universitaire, sachant que lui il ne travaille plus, donc il ne
pourra pas payer mes études au Burkina Faso. Il a tenté par tous les moyens lui et
mes frères de me convaincre de rentrer qu’ils allaient trouver l’argent pour payer c
que je voulais faire à l’université. J’avais une voix à l’intérieur de moi qui me disait
que ce n’est pas là-bas tu vas réaliser tes rêves mais plutôt c’est là-bas tu vas
aller profiter de tous les efforts que tu as fourni pour atteindre tes rêves. Malgré
moi, j’y suis allé. À mon arrivé au Burkina, j’étais content parce que mes parents,
mes frères et ma sœur étaient là j’allais les revoir et cette fois nous serons à
nouveau réunir mais j’étais inquiet parce que je ne sais pas si je vais m’inscrire à
l’université et surtout faire ce que je veux faire. Finalement, je vais être orienté à
l’université publique Nazi Boni de bobo-dioulasso en mathématique - physique
chimie - informatique (MPI).Je devrais vivre avec ma sœur ainée pour aller au cours,
tous deux étant des étudiants. Il faut dire j’aimais aussi les mathématiques, les
sciences en gros donc j’étais enthousiasme de faire mes premiers pas dans cette
université et de me jouer au neveu de Pythagore et Thalès. Mon séjour au Burkina
Faso n’a pas été facile car confronté à plusieurs difficultés telles que mon
n’inadaptation à l’environnement, la non avancé des cours, le manque de moyens
pour se nourrit et se déplacer pour aller au cours, la maladie. Tous ces maux m’ont
fait entrée dans une période de dépression et de réflexion sur ma situation. J’ai
même voulu tout laisser et rentré au séminaire pour devenir prêtre. En informant mon
père de mon désir de rentrer au séminaire, il a opposé un refus catégorique en
disant « charles, tu sais que vous êtes si nombreux et tes ainé(e)s n’ont pas
encore eu des enfants. Je veux que tu essaies de passer un concours de la
fonction publique, avoir un petit travail pour nous aider parce qu’on n’a plus la
force de travailler ta mère et moi. Stp laisse affaire de prêtre là.»
En bon enfant qui écoute ses parents, j’ai passé le concours pour devenir un
professeur de collège et lycée en mathématiques mais qui était sans succès. Après
cette période, je suis encore retourné voir mon père pour lui exprimer mon désir de
ne plus rester au Burkina Faso, que je voudrais aller me chercher ailleurs peu
importe le pays mais pas au Burkina Faso.
En Septembre 2021, je fais mon retour dans la capitale économique de la Côte
d’ivoire, ma ville natale, sans parent. À mon arriver, je descends chez mon
responsable d’enfant de chœur qui m’a pris comme son petit et a bien voulu
m’héberger chez lui en famille. Les questions qui trottinaient dans ma tête étaient :
Charles, est-ce que tu vas y arriver ? Si tu échoues, quel sera la réaction de tes
parents et tes frères ? Dans le mois de Mai 2022, je rencontrais une dame par le
biais d’un grand frère de l’église, qui cherchait un répétiteur en français pour une
période de un mois pour sa fille et ce dernier a bien voulu lui proposer mes services
car c’est cela que je faisais depuis mon arrivé. Je ne pouvais pas imaginer que cette
rencontre avec cette Maman allait créer un choc dans ma vie. L’entreprise de cette
maman cherchait a recruté des assistants pour les aider dans la préparation du
lancement officiel de la leur marque et le même grand frère qui avait établi le premier
contact avec la maman, a encore fait pour le deuxième parce que lui aussi était un
employé dans l’entreprise de la maman. Après le lancement officiel de la marqué qui
a été un grand succès, l’entreprise décide de me garder parmi les trois assistants
recrutés. Un lien fort s’est installé entre moi et la promotrice de la marque Authentik
Afrika a-t-elle point ou les gens se demandent si je suis pas son fils. Aujourd’hui cela
fait 1 an que je suis employé d’AUTHENTIK AFRIKA et je suis le responsable
financier et administratif après avoir bénéficier d’une formation en comptabilité.
Travailler dans un environnement ou patronne et supérieur hiérarchique sont des
toastmaster, comment ne pas être bercer et séduire par ces beaux mots et belles
expressions ? Les voir parler avec joie et plein d’amour de l’organisation
toastmasters m’a fait me poser beaucoup de question comme quoi : on fait quoi à
toastmasters ? De plus en plus je découvre toastmasters par nos différentes
expositions que nous faisons lors des sessions et des concours. La goutte de trop fut
la conférence de Lomé en Mai 2023 ou je découvre une vaste et grande famille, je
dirai même une école, sans distinction de personnes, remplir de leaders, de
personnes qui ont soiffent d’apprendre. Je fus séduire par la prise de parole devant
tout une assemblée en étant élogieux, évoquant, la clarté des tout ce qu’on dit. C’est
en ce moment que je décide d’intégrer toastmasters à mon retour de Lomé.

Mon fils charles, tu travailles bien j’aime ton sens d’innovation, ton courage, ta
détermination, tu as de belles idées mais tu dois apprendre à mieux t’exprimer pour
bien faire tes rapports quand je te demande et pour te faire entendre. Tu dois
intégrer un club toastmasters c’est pour devenir plus performant dans tes prises de
paroles. Ce sont ces paroles auxquelles je suis confronté chaque fois que je fais mes
rapports à ma patronne. Par mon désir de l’excellence, de la perfection, être une
meilleure version de soi-même, être un leader je décide d’intégrer un club et ma
patronne me proposa le club des entrepreneurs, la CGECI TM/CLUB pour apprendre
de tous ses leaders entrepreneurs qui excellent grâce à la méthode Toastmasters
qui mettent en application.