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2) On suppose que [ An < 1, montrer que lim sup (An ) lim sup(An ) :
n 0 n!+1 n!+1
P
3) On suppose que (An ) < 1. Montrer que lim sup(An ) = 0:
n 0 n!+1
Exercice 20. Soit ( n )n2N une suite de mesures positives dé…nies sur une
même tribu T de parties d’un ensemble E. On suppose que, pour tout n 2 N,
on a n (E) = 1. On dé…nit une application de T dans [0; +1] par
X
+1
n (A)
8A 2 T , (A) = :
n=0
2n+1
1
Solution
lim (Bn ) = sup (Bn ) sup inf (Ak ) = lim inf (An ) : (2)
n!+1 n2N n2N k n n!+1
2
3) Soit maintenant (Ai )i2N T une suite croissante. Posons A = [ Ai .
i2N
Montrons que (A) = sup (Ai ) : En e¤et, Ai A, 8i 2 N ) (Ai ) (A),
i2N
8i 2 N. D’où sup (Ai ) (A). Inversement, soit < (A). Comme
i2N
P
+1
n (A) P
N
n (A)
(A) = = lim < 1. On en déduit qu’il existe N 2 N
n=0 2n+1 N !+1n=0 2n+1
tel que
X
N
n (A)
< : (1)
n=0
2n+1
Ensuite soit " > 0, pour n = 0; :::; N , comme n est une mesure, on a
n (A) = sup n (Ai ). En utilisant la caractérisation de la borne supérieure,
i2N
il existe in 2 N; n (A) " < n (Ain ). En notant k = max (i0 ; :::; iN ), alors
n (A) < n (Ain ) + " < n (Ak ) + " (car la suite (Ai )i2N est croissante). De
la relation (1), donc on en déduit
X
N
(Ak )
n
< n+1
+" (Ak ) + " sup (Ai ) + ":
n=0
2 i2N
D’où < sup (Ai ) + ", 8" > 0, ceci implique sup (Ai ) : Alors
i2N i2N
(A) sup (Ai ) grâce au résultat suivant:
i2N
(8 2 R) ( < a ) b) ) (a b) :
Conclusion:
[ Ai = sup (Ai ) :
i2N i2N
4) On remarque puisque (An )n2N est une suite croissante, alors sup (Ai ) =
i2N
lim (An ). Donc est une mesure d’après le résultat suivant:
n!+1
(A [ B) = (A) + (B) :
3
ii) Si (An )n2N T est une suite croissante, alors
[ An = lim (An ) :
n2N n!+1
Exercice 21. 1) R est une relation d’équivalence sur [0; 1[ (c’est évident). 2-
i) (A + p)\(A + q) = ;. En e¤et, soit x 2 (A + p)\(A + q) ; alors 9y; z 2 A,
y 6= z tels que x = y + p = z + q, d’où y z = q p 2 Q, ceci implique y = z
donc absurde. 2-ii) q 2 Q \ [ 1; 1] ) (A + q) [ 1; 2] donc la deuxième
inégalité est prouvée. Pour la première inégalité: soit x 2 [0; 1[, il su¢ t de
montrer qu’il existe q 2 Q \ [ 1; 1] tel que x q 2 A: Soit y 2 A tel que
x = y, alors q = x y 2 Q \ [ 1; 1] convient. 3) Si A est Lebesgue intégrable
P
alors Aq aussi et (Aq ) = (A). D’où [ Aq = (Aq ) =
q2Q\[ 1;1] q2Q\[ 1;1]
P 0 si (A) = 0;
(A) = : D’autre part on a [0; 1] [ Aq
q2Q\[ 1;1] +1 si (A) > 0: q2Q\[ 1;1]
(A) = (A + t) , 8A 2 B (R) :
Par ailleurs, R = [ [ n; n] où 8n 2 N, [ n; n] 2 C.
n2N
4
2) Si k > 0, considérons l’application : B (R) ! R+ dé…nie par
(kA)
8A 2 B (R) , (A) = :
k
Même preuve que pour 1) on montre que est une mesure et que = :
D’où (kA) = k (A)
3) Si k < 0, comme à la question 2) on considère l’application : B (R) !
R+ dé…nie par
(kA)
8A 2 B (R) , (A) = :
k
On montre que = , et donc (kA) = k (A) = jkj (A) :