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"Ptoje, comment se fait-il que j'aie oublié tant de choses sur nous et le temps jadis ?

− Il faut
parfois un peu de temps après une réincarnation pour que resurgisse tout notre passif. − Je ne
me rappelle pas le visage de mes frères, pour certains leur nom m'est inconnu, de quoi avions-
nous l'air ? − Nous étions plus hauts que les arbres qui t'entourent, des enchevêtrement d'une
matière fibreuse (la 'no' − la 'no' ? − oui, la 'no'!) constituaient notre enveloppe. − Les autres
ne me contactent pas comme tu le fais, comment se fait-il que je ne puisse pas moi-même les
joindre ? − Il faut que tu croies davantage en ta capacité télépathique. Il se peut que tes
problèmes de mémoires l'altèrent quelque peu. − Existes-tu vraiment ? − Si tu doutes de cela,
dis-toi que j'existe au moins à travers ta volonté de vouloir avoir cette discussion. − Ptoje,
après toutes ces années, il faut que je le sache, existes-tu vraiment ? − cela te ferait-il mal que
je te dise non ? − Dis-moi seulement ce qui est vrai, comme tu l'as toujours fait. − Bon, eh
bien non, Duqel... non je n'existe pas. − ... Alors... je ne m'appelle pas Duqel... − non... − ...
Peut-être fallait-il que cela s'arrête − Sans doute... courage frère... enfin non je veux dire...
Adieu. - Adieu... merci...".

Sans raison apparente le jeune garçon s'arrêta au milieu d'un chemin de campagne qu'il avait
l'habitude de prendre chaque jour en quittant l'école. Il regardait les pointes des arbres.

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