Vous êtes sur la page 1sur 2

3e – Déterminants et pronoms – Exercices de révision

I. Les déterminants
1. Quelle est la catégorie grammaticale des articles soulignés ?

- Elle a eu du courage en jetant du pont pour le sauver.


- Il trouva des coquillages au milieu des rochers.
- Veux-tu encore des épinards ?

2. Souligne les déterminants puis précise à quelle catégorie ils appartiennent.

- Il engloutit une énorme tarte, plusieurs choux à la crème et deux macarons.


- La voisine lui a emprunté sa tondeuse, mais elle ne la lui a toujours pas rendue.
- Chaque fois que je pars en voyage, j’ai une certaine inquiétude.

3. Complète ces phrases par le déterminant démonstratif qui convient.

- …………………. hibou a été blessé par un chasseur.


- …………………. aimable personne nous a renseignés.
- J’aime beaucoup …………………. baskets.

4. Le mot souligné est-il un déterminant indéfini ou un adjectif qualificatif ?

- Il se posa diverses questions.


- Elle était autre à son retour.
- Nul doute qu’elle réussira.
- C’est un homme quelconque.

5. Relevez les déterminants dans l’extrait suivant de Carmen de Prosper Mérimée (1847), et classez-les
selon leur nature

J’avais loué à Cordoue un guide et deux chevaux, et m’étais mis en campagne avec les Commentaires de César
et quelques chemises pour tout bagage. Certain jour, errant dans la partie élevée de la plaine de Cachena, harassé
de fatigue, mourant de soif, brûlé par un soleil de plomb, je donnais au diable de bon cœur César et les fils de
Pompée, lorsque j’aperçus, assez loin du sentier que je suivais, une petite pelouse verte parsemée de joncs et de
roseaux. Cela m’annonçait le voisinage d’une source. En effet, en m’approchant, je vis que la prétendue pelouse
était un marécage où se perdait un ruisseau, sortant, comme il semblait, d’une gorge étroite entre deux hauts con-
treforts de la sierra de Cabra. Je conclus qu’en remontant je trouverais de l’eau plus fraîche, moins de sangsues et
de grenouilles, et peut-être un peu d’ombre au milieu des rochers. À l’entrée de la gorge, mon cheval hennit, et un
autre cheval, que je ne voyais pas, lui répondit aussitôt.
II. Les pronoms
1. Souligne les pronoms puis précise à quelle catégorie ils appartiennent.

- Qui a vu mon trousseau de clefs ? ………………………………………………


- Certains n’aiment pas les clowns. ………………………………………………
- Marius a invité quelques-uns de ses meilleurs amis. ………………………………………………
- Que diable allait faire Léandre dans cette galère ? ………………………………………………
- Londres, la ville où tout a commencé. ………………………………………………

2. Souligne les pronoms, puis entoure le GN auquel ils renvoient, s’ils en ont.

- Nous avons acheté des protège-cahiers ; le mien est vert.


- Le téléphone que ma mère a acheté est génial.
- Ces cerises sont très bonnes car elles ont poussé au soleil.

3. Surligne en jaune les pronoms possessifs et en bleu les pronoms démonstratifs.

- J’ai deux exercices à faire et j’ai terminé celui de Français.


- Ton livre est plus difficile à lire que le mien.
- J’ai retrouvé nos cartes de cantine. Celle-ci est la tienne.
4. Complétez les phrases avec le pronom indéfini qui convient et justifiez votre réponse.
quelques-unes – certains – autrui – quiconque – la plupart – chacun – aucune – personne – aucun

- Parmi tous ces modèles de téléviseur, …………………. ne séduit Sophie.


- Ces formules sont compliquées, néanmoins tu en as retenu ……………………
- Les enfants de la famille Sanchez ont …………………. leur chambre.
- Les agriculteurs ont un métier difficile et …………………. abandonnent le travail de la terre.
- Les participantes de ce jeu télévisé restent muettes : …………………. n’a la bonne réponse.
- …………………. prétendent qu’ils ont déjà vu des sirènes.
- …………………. présentera l’appareil dans son emballage d’origine sera remboursé.
- Ne faites pas à …………………. ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse.
- Comme les tuiles étaient mal fixées, …………………. ne résista à la tempête.

5. Relevez les pronoms dans l’extrait suivant de l’Amphitryon de Molière (1669, vv. 1064-1075) et clas-
sez-les selon leur nature.
Le déshonneur est sûr, mon malheur m'est visible,
Et mon amour en vain voudrait me l'obscurcir ;
Mais le détail encore ne m'en est pas sensible,
Et mon juste courroux prétend s'en éclaircir.
Votre frère déjà peut hautement répondre
Que jusqu'à ce matin je ne l'ai point quitté :
Je m'en vais le chercher, afin de vous confondre
Sur ce retour qui m'est faussement imputé.
Après, nous percerons jusqu'au fond d'un mystère
Jusques à présent inouï ;
Et dans les mouvements d'une juste colère,
Malheur à qui m'aura trahi !

Vous aimerez peut-être aussi