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fr/sti/si-ens-paris-saclay
ENSEIGNE
L'ILMTROTEC||NIQUI
ET
L'ELECTROI}IIOUE
I IRIELLE
@ eté des Electriciens et des E
see Cerple Thématique 1 3.O1
{)
zv)
v)
.|3.0.|
Cercle Thémotique Lo Revue 3El
@
see
Relotionsenseignementou seindu club l3
48 rue de lo Procession75724
Poriscedex 15
Lo Revue3El Sommoire
dela publication:
Responsables
Alain Cunière(Meaux)
GérardDelavier(Nogent/Mame)
Equipederédaction: p II Sommaire
Liste provisoiredesconférences:
Société AIIXILEC
Machinessynchronesdansl'aéronautique.
SociétéUGIMAG
Aimants permanents.
Inscriptions:
i
.l
APPEL A ARTICLE
Thèmesdestrois premiersnuméros:
LesnumérossuivantsDorterontsur :
1 :La
l machineasynchrone........ .......décembre
1994
2 Associationconvertisseur
statique-machine
asynchrone..... ...........mars r995
3 La machinesynchrone.......... juin
....... t995
Propositionsd'articles :
Lesnuméros1, 2, 3 sont"bouclés".Pourlesnuméros4,5,6, quelquesarticlessupplémentaires
serontlesbienvenus.
Les articlesdoivent êtreenvoyésauplus tard deuxmois précédentla parutionà I'Ldressesuivante:
lycéePierre de Coubertin
la Revue3E.I
chaussée de Paris
77109Meaux
Premièrepartie : Présentationgénérale.
Ilcoser
Vl
Il rirrl,
o Mo M.,
I. DIMENSIONNEMf,NT DU STATOR
Tableau1
I et B", sont les deux paramètresfondamentaux. Plus ils sont grandsplus le moteur est
"poussé", petit,économique,
c'est-à-dire difficile à refroidiret .....àcalculer.
I.2. Déterminstionde D et L.
N. LE BOBINAGE STATORIOUE.
4
. Valeurapproximatiye du flux; nombrede conducteurs en sériepar phasenr, V, estlié à
<Dpar la relation : V,:K,n,fv,$. ConnaissantB", et <Don en déduit n,. v, est le coeflicient
d'Hopkinson primaire.On peutprendreprovisoirement v,:l ,03.
Si a est le nombrede voiesen parallèlepar phase,n, doit être un multiple de 2pmr/a.Ayant
nt pourremplircettecondition,on peutalorscalculerdesvaleursplusexactesde $ et B"r.
aJusté
IL2. Realisation,
T.l
t l
LJ
ry a) 7777
b)
figure2 figure3
tension(kV) 2 4 8 l0 16
9; ( lrfil ) t ' t 2 3 4.5 5.5 7
l, (mm) 20 20 30 50 60 80
Tableau2
5
. Les conducteurs.Pourles faiblesintensitéson utilisedesfils cylindriqueset pour les fortes
des fils méplats,La densité de courant admissibledépend de l'intensité,de I'isolementdes
conducteurs,de l'isolementd'encoche, desintervallesde ventilationet de la longueuidu stator.Elle
va de 5A./mm2 pourles fils de faiblesectionà 2A,/mm2pourlesbarres.
Aprèsavoir disposéles conducteurs dansl'encocheen prévoyantdu jeu il est nécessaire de
vérifierquela tensionentreconducteurs voisinsestcompatibleavecleur isolement.
e:(D+0,2).10-3
IV.2. Réalisation.
V.2. L'entrefer.
ele I l { 2 ) 5 3 4 5 6 7 8 9 l0
l-
l! 0 .l 5 0.21 0.27 f) ?t 0.37 0.41 0.45 0.48 0 . 5 1 0.56 0.60 0.64 0.67 0.69
Tableau3
On calcule alors I'inductionmaximale :B"y : <D/9So, purs les ampères-tours par pôle
nécessaires pour installerle flux : AT.M = B"yFe / pg. lrO= 4rl0-7 est la perméabilitédu vide
donc,pratiquement, celle Ce I'air. F est un coefficientqui tient comptedesencochesstatoriqueset
rotoriques.Il estde la formeF= kr + k2 - I où k, et k, sontles coefficientsd'Amoldrespectivement
pour le statoret le rotor. On les détermineséparément dansI'hypothèse d'uneseulesurfaceencochée
parI'expression =
: klou2 t I d + ae. t et d représentent respectivement le pasde la dentureet la largeur
de dentau niveaude I'entrefer.X estun coefficientexÉrimentaldépendant de (t-d/e et dont la valeur
peutêtreprisedansle tableau4.
(t-d)/e 2 3 /l
5 ô 7 8 a l0
x 0,44 0,82 t , 3 8 1 , 7 7 2,06 ) ) o 2,49 2,66 ) * , t sl 3,04
Tableau4
V.3. Les denturesstâtorioueset rotorioues.
Surtout si le diamètre D de I'alésageest petit, la largeur des dents varie d'une façon
relativementimportantede la baseà leur sommet.Il en estde mêmede I'induction.
oAuxniveauxou le fer n'estpassaturé,on peutsupposer que le flux s'établittotalementdanslesdents
et confondrel'inductionapparenteavecl'inductionréelle.Au statorcommeau rotor,doncsansmettre
d'indice,on peutécrirequeI'inductionmaximale,en notantZ le nombrede dentspar pôle,est :
r -d )L]
v O , p = Z [ B 4 yL u d+ p e H d N( 4
z l r * z t i * - P*' n , r * $ , 1
L srnY t)
où P" est le pasde la section,r le rayonminimunde la boucle(4 à 6mm) et h. la hauteurradialedu
faisceau.
. Dans le cas d'un bobinageen bobines, certaineslignes de champ sont propresà chaquebobine
élémentaire (régionA de la figure.6). On réduitdoncx, en faisantintervenirle coeflicient0,90.
. Dans Ie cas d'un bobinageen sections,I'importancedes lignesde champpropresest augmentée
(figure7). Le coefficientde réductionest0,8.
Pourle bobinage d'unephaseon aura:xt =p ou 2px.10,9 ou 0,8)/a.
figure 6 figure7
10
VI.3. Calcul du courant orimaire à rotor caléet du coelficientde disnersion.
dont on déduit l'impedancede fuites par phaser.ue du primaire : ?1= rl + nlr.l2 Le courant
primaireparphaseà rotor calévautalors: 11"= V1/ ?1.
11
. Echauffementdu rotor. S'agissant d'unepartiemobilela temperaturede fonctionnement 0,
est obtenue à partir de la relation0r:çrp2ltr( 1+0,1v.).
- p, représentelespertesJouleau rotor.
-8, estla surfacede refroidissement. On peutconsidérerles surfaceslatéralesdu rotor et, en partie,la
surfacedestêtesdebobinesou de sections.
- ç, va de0,04à 0,05.
Remarqae: Si la machineesl à ventilationàxiâle on peut égalementcompterdansp, la surface
latéraledestrousde ventilation.
DL CALCULS MECANIOUI,S.
plusparticulièrement
Cescalculsconcernent l'arbreet lespaliers.
IX,1, L'arbre.
12
n'excèdepas e/15.Pour la détermineron additionne,dansle cas d'unetransmissionpar poulie, la
flêchef,dueà F et la flêchel, dueà I'actionde la courroiesurla poulie:f],{,
Dansle casle plusdéfavorable lr Ftrr4SFJoù E estle moduled'élasticitéde l'acierutilisépour
réaliserI'arbre.Comptetenude I'expression qui donne! il vient(figure8): l,-4F9l3nEda.
Si dp est le diamètrede la poulie,I'effort utile transmispar Ia courroieest Fu=Pr/î(N. On
admetqueI'effortF'qui tendà rapprocher les arbresdu moteuret du récepteurestégatà 3 fois'l'effort
utileFu: F'=3Fu.on en déduit,danslesconditionslesplusdéfavorables,l,=F\q'1168& oul, 4F H'lnÛdt.
I' estla distancede la poulieau palierB (figure9).
-, -t
-+ --, -t
1* . t...
.ll:::.1'1.'L 1
-t
F"
,a Ra
I
.aa'a::::,:.t)a
I Ja ..,.
zÀRc
,ta:t..
ou
t
In J-,
tt2 ltz U 2 U 2 |
r. +- r )
Figure11
Figure12
IJ
. Si les palierssontdescoussinets il faut déterminerd, et la longueurl, destourillons.Pour
celail faut quela pressionspecifiquesur le rectangled'appuiqueconstituele tourillon soit inférieure
à Ia limitep.:5 à 10.105N/mz.
Parexemple pow le palierA, RA / ltAdtA < pr, d'ou: 16 > R4 / prdte.
Le momentfléchissanten A, en considérant le tourillon commeencastrédansle corpsde I'arbre,est
"tr,o: RAIrA/2 Si Rr est le taux de travail admissible à la flexion (4 à 5.l01rl/mr) on doit doncavoir
-frûx{<R, ou x-d*/2 estla distance à I'axede la fibre la pluséloignéeet.f -- æd,ao / 64, le moment
d'inertiede la sectionde I'arbreà ce niveaupar rapportà un diamètre.L'inégalitéprécédente s'ecrit
l6RÂ1,Â
encore: $ < R1. La relationdonnantl* à la limite (égalité)conduità :
ndi,c,
dtA > 2(Rl / nprRs)l/4
Ensuiteon prend114> R4 / prd6.
PourIe palierB le calculestsemblableen considérant.ff,o:r,Ie momentcomposéqui tient comptede
la torsionde I'arbre.
Remarque.'Pourles machinesà trois paliers,figure 12,les tourillonsen A et C secalculentcomme
Ie tourillonA de Ia machineà deuxpaliers(figure 1l ). Que la machinesoit à deuxou trois paliers,la
règlede calculdu tourillonenB estla même.
1X.3,Les Dertesmécaniquesp*
14
r Intensitédanslesconducteursou barres rotoriques. On suppose le coefficient de
bobinagerotoriqueégalà 1. En égalantles ampères-tours primaireet secondaire: 3K,n,l,-NrIr, on
déduitIr. Commeon I'adéjàexpliquécettevaleurde I, estsurestimée.
o Réactancede fuites vue pâr phase du stator. Pour une bane et ses deux segments
d'extrémité,la réactance de fuitesparbaneest:
. . pour lesbarresrondes(figwe 13)
l[ h, N' ..2 I
x2=:l Lr(1.2511 : :s1. 9 0 ) + 0 . 0 5 d -. l o l 0 - 6
4l' a4 P
4 étantla distance polaire à mi-hauteur des anneaux (figure l4).
. . pourlesbarresrectangulaires (figure 15)
lf.--. .hr ha ^^-N,. I
x 2 = - l 1 . 2 5 L ç ( ; '+' : : r y a 0 . 0 5 'z d " l r o l 06
.+L 5at a4 p l
La réactancede fuites ramenéepar phasedu statorest :
l r o = 3 ( K 1 n)1z x 2 / N 2 et f,1co= llru+ lrrrr
a4 a4
IJ
BIBLIOGRAPHIE.
Ouvragesgénéraux-
16
MODELISATIOND'LINEMACHINE ASYNCHRONE
GillesFELD
IUFM CRETEIL
Le but de cetteétudeest:
d'établfufe schémabloc d'unemachineasynchrone
de simulerle fonctiorurementde celleci
de validerle modèlepar desessais
1) MODELE DE LA MACHINE
1.1)Equations
de la machine
Hypothèsessimplif caftices
On supposeque le circuit magnétiquen'est pas saturé (les flux sont
proportionnels
aux courantsqui lesproduisent)
On négligelespertesautresquelespertespar effetJoule
On suppose que les résistancessont constantes,(indépendantesde la
température
et de la fréquence)
avec
17
1.2)Etablissement
du schémabloc
^ 3 M.
c" =;.p. (v6,.i0,- vo,.ia") avec ryn,= 0
Lr
V6r=L'i6r+M.i4,.
Yor=Lr.ior+M.in,
,rdr -- Y------;-
ar-M'ia,
L1
Y--M.i _
,' L,
M'
On obtient: avec : o = I- Coefficientde Blondel
L.'L,
V 4 .= R r . 1 6+,o . L . . S . I o- .t o , . o . L . . I' o*,$ L S Y
t
* -Lt o r . t$ . Y 0 ,
M M
V o ,= R r . I o+. o . L r . S .'I o+.< oL' o . L . .r1 6
+ ,; -
S . \ , .L+ t o r .tf : . Y *
v*1r+!.s; = M.lo,
+|.or,.Yn
R, R,
\.(r+f .sl=MIq,-* ,, **
^ 3 M. -
C. =
i.n.;(va.io, vq,.ia")
J.S.O=C"-C,
p.C)=co.-ro,
18
Le schémabloc traduisantles équations
précédentes
estle suivant:
I
a v e c: r R
__r
Fhilu'1
L J I
ffi"+
Schéma
avecinductance
defuiteaval
Lesessaisà réaliserpourdéteminerlesélémentssont:
. essaien courantcontinu:détermination de Rs
. entraînement à la vitessede synchronisme
:détermination
de Ls et Rpf (fonctionde
la fréquence)
. essaià vide :déterminationdespertesmécaniques
19
. essaien chargeavecmesureprécisedu glissement:
lt \2 /r \2
| 5a]e . o . L-, e t l 5 l . n ^"
détermination
\M/ \M/
. évolutionde la tensionde déclenchement
La décroissance
de la tensionauxbomesdu statorlors d'unecoupureréseaupermetde
déterminer de tempsrotorique "* = F
la constante
r\R
1.4)Résultatsde mesure
Machineutilisée:Moteurà baguesLeroySommer4 ch 380V
20
2) PRESENTATION DU LOGICIEL DE SIMULATION MATLAB SIMULINK
m-'
Block typc: Sln. Wwc
Amp'slnlFr"q'Tlmc+Phrscl
rm,
Silr.l'taga
Ivl
rI v m ,
Sih.ll.vel
l
2'pi'l
SinaW.e.z
80
Lp..xxt
Dlâlo0 ôlrlngs BÊprrrlcd by I :
lnll|lllzltlon comm.nds:
v=O1J=62:x=O3
D r a w l n gc o m m a n d s :
lrlphâ3é dl..d
Hclpstrlng:
mcsc!gG d'.1d.
21
BlocTriphasé Masqueobtenupar I'utilisateuren
"cliquant"surle bloc précédent
2.2)Créationd'un bloctransformation
de PARK
La matricede passage
s'écrit:
cos(o)
co(e-?) cos(e-+)
f*"
["] 2 t -
sin(o)sin(o-?) sinte-f) 'l*o
l*ol=i
L*o
I 1 1 1 Lx"
2 2 2
Xa
Xb
Xc
22
2.3)Créationdu blocmachineasynchrone
B l o c k n a m cM
: AS
Blocktypc: MAS[Mar
Toutesles induclances
sontdcs induclanccs
Ydr
t)s
Yqt
rycllques. SystêmeSl
Cr
Ce I n d u c i a n c er o t o r : L t =
23e-3
Sigma*Ls: ls =
I 4e-3
CslÊdÊtempsrotor:
I 40e-3
Résistanceslator : Rs
0.85
Momentd'inertie:J=
50e-3
Ia
Ib
| ùrAs
plcoupterésirtanr
0s
Irnegraratrrnodulo2:,i
z5
( à vide )
Evolutionde la vitesseet du couoledurantla ohasede démarraee
;
(Radts)
l@{m) i
150 ----------- ---
t ViËsé-
100
150
Ce
(N*)
100
.2
La caractéristique
couplevitesseestoe, Cfi.l.*. dela caractéristique
obtenue
en
régimepermanent
24
3) STMULATION
Le but de cettesimulationestd'étudierl'évolutionde la vitesse,du coupleet du
courantlors de la misesoustensiond'unemachineasynchrone alimentéepar le réseau,
ce qui permetûade valider le modèlede la machineen enregistrantla vitesseet le
courantau démarrage
3.1)Schéma de simulation
MAS
Coupl€aéJirtâht
Irtegr.têwrnodulo2)i
3.2)Résultats
desimulation
( à vide )
Evolutionde la vitesseet du courantlors d'undémarraee
ffi
a Ia
@ad/s) (A)
150
I Vitessq
100
i ;
50
i Couraht
25
4) RESULTATS EXPERIMENTAUX
( à vide )
Evolutionde la vitesseet du courantlors d'undémarrage
s)coNclusroN
Les courbesde la vitesseen fonctiondu tempsobtenuesexpérimentalement et
par simulationsontsemblables
Les courbesdu couranten fonctiondu tempsobtenuesexpérimentalement et par
simulationsont différentesen amplitude.(100 A max expérimentalet 80 A max en
simulation)
Ceffedifférencepeut provenirde la saturationdu circuit magnétiquequi n'a pas été
priseen comptedansle modèle
6) BIBLIOGRAPHIE
J.CHATELAIN : Machines
électriques
.Tomel.DUNOD
G.PIERRON : Moteursasynchrones
et commandes .Polycopiéde
associées
SUPELEC
zo
MACHIM ASYNCHRONE:
DETERMINATIONDESELtrMENTSDU SCIItrMA EOT]IVALENT.
I . I : Mesurede l'inductanceproored'unephasestator:
Il faut annulerles coura s Ibs et lcs ainsi que les courantsrotoriques,rmeseulephasestatoralimenté€,le
rotor étântouvert,de plus on doit seplacerdansles conditionsoù I'influencede Rs et celle de Rf
(ésistanc€fer )sontnégligeâbles: véf,ifierâu wattmètrequeP<< Q(critàe retenuP< 0,14 S ).
[æ schémade mesureest le suivant I
27
Dbù l-as = VaV(Iasrrl)et Mas = Vb{aso) ; remarquerquesi Vas et vb6 sont€rrPhasealorsMas>O, en
oppositionde phaseMas<0
Exeryle: machineasynchronep 4, 2201380V,2,3 KW.
, = 7 4 , 8 V A , V b s #V c s = 2 8 , 8 V .
V a s = 7 4 , 8 V , I s s =1 A , P = 1 0 W S
d'où I ^s = 238mHet Mas = -92mH .
1,3 : Mesureen triohasé: l'alimentationdu strtor sefait en triphaé, le rotor étantouv€f,ton mÊsurcles
trois courantset les trois t€'nsims(€n vâifiant leur égalité)d'où
Is = Vas/(tohs) .
Vas Var
# -------------+
{
uaur
I
lbs Vcs
+
2 Sch&naséouivalents:
28
j<o!Lr Rr/g
Jt,)Or
Vs Rr/g(m)2 joôr
29
jtotl (LslM)
Résnltat:l-s=332mH,Lr=20mH,M=78rnHdbùts/M=4,25,o=1-(M)zlI-tl-s=0,00837
N = otr(I-s/M)2 = 30,34mll, R = Rr/(M/ts)Z = 2,355A:
I-a bonneconnaissancede N et do R exige unemesurepÉcise de M. Ls. LJ.
JoLsl,
j( 1-o)tsro /g)(M/Lr)Z
td
30
GE'I4- LR2EP
LABORATOIREDE RECHERCHE ET
d'ELÊCTROTECHNIQUE
d'ELECTRONIQUE DE PUISSANCE
- t.U.T.
t.R.E.S.T.E.
31
fonctionva integrerla miseau parking(décollement
des baleisau repos)le lave glace,la pompeet le
gicleur.
I Efude d'un ensemble machine asynchrone convertisseur piloé par un€ commende
numériquedirecb et dédié à la fonction ventaletionpour I'automobih
JZ
l-l Equationslocalespour la résolution des courants induits.
JJ
figure 2 Schémaélecûique du convertbseur de puissance
,r.:v:,1 ['"I
r.:L:l fl": |1'"
I
f*l
L."l
Avecces hypothèses,
le flux slatoriqueest :
=1,[t"
rç1, i.Jv]*u*8,, v"l*u,"F[|l]u,
."t"]
etlefluxrotorique, fe|,:2".p(0). [^] +ttt",{4+ lpf + l} ["]
6os(0) -sin(O
)'l
P(o) =
lpinto) *rfr ll
Dansces âluationsla matriceP(0)esl la transformation
de Part
r'F8::;:l][]
v"t+
Nouspouvonschangerde repereà l'aidede cÆtte '
transformation
lp,*
b"l:P.@")&,,"1
"u"'
F"l=P"(0,)t.-l
e,
*o"r=[@")iu
i v-t=l:;,"
et pourle rolor
'îl:ffif;r
"u""
vs:v:l
En utilisantles convenlionsclassiques,nous pouvonsécrire les équationsde tensiondu
moteur:
p,g na)F*l+h@"
)v*l:R, )k*ll
p@ ,8)v*l+va)b*l
)vÀ:n,
En multiptiantles deux membresde I'equationde tensionpar P. ( -{, )pour le statorer par
P( --d, ) pourte rotor,noustrcuvons:
*1.,",çi: ; :]]n-,
b*f=,^v*f*'^frorï'o'll
b*l=t"E*f+u.frQ" + +.\rp"-t +,)lE
*l
"' -rrnps]b*l*b'*l
o
lpîtz) I' r
l*'"[[
v*l=^,F*:
E*lx ',[rÇ1z)]p
V*l=^, *,1*b,
*1
Le coupleélectromagnétique
est donnépar:
JC
lll2 Simulationde la variationde viæsse
Pourréduirel'écriture
deséquations,nousles pésentons sousformed'étatet nousincluons
l'âluationmécanhue. Nousavonschoisile éférentielslatorique
et unrotorencouftcircuit.
d0
o = -4 , e r
E , , " F 8[ ]o. : ooù -= : (t)
,
cll
Avecceshypothèses,
nousobtenons
lesâIuationssuivantes:
fkl:^"[*].F*l
=n.p*lre',lr|'.p)lk*l*b'*7
llot
l d a
:gte iv" -9v,.ir* lgr*.irn" --vr*.i,o"-Tr
lJi
ld0 - '
ldt
peutêtreécritsousuneformepluscondensée:
Cesystème
[A].X:É
0 Mps 0 Msr 0 0 0 ir*
It+' Lps 0 Mps 0 Msr 0 0 lt*
l0
O Lps 0 Msr 0 0 0 ir^
l'o' Mps0 Lps 0 Msr 0 0 l rnn
lAl: It O Msr 0 Lpr 0 0 0
x-
lMu
lo Msr 0 Msr 0 Lpr 0 0 I
t,
L0
0
0
0
0
0
0
0
0
o
0
Jlp
0
0
1
ul
g
9,
JO
urt.Lr:EP.
EEIGX II
L.
cordê ol€.ÙomâlnêùqF
2
t8
t6
1 2
1
a2 04 06 08
tsrps {s) lgrps{s)
5t
courant
iqsl
100
80
60
40
20
-20
-40
-ô0
-80
-100
02 04 06 08 1
temps(s)
Figure5 Simulationdu courantlQSl démanageavecunefréquencede 50hz
courantids1
150
0 0.2 04 06 0B 1
temps(s)
Figure6 Simulationdu courantlDSi démanageavecunefréquencede 50hz
Jd
Conclusion
Bibliographie
JU
LESPROBLEMES LIESAUX MOTEURSA VITESSEVARIq,BLE
LE POINTDE VUED'UNCONSTRUCTEUR DEMOTEURS
J. ENON,tt. StMONet
Soci.léCEGELECMotcutr
Résumé Summatt
I. INTRODUCTION
Dans un motcur élcctriquc,cqrlâincspcrtcs augnrcntcDt [: préscncc d'unchâmptransvcrsal variablcsurla hâutcur
avcc Ia fréqucnccd'alimcntation. l: richcsscharmoniquc descncochcscst à I'origincd'uncrépartitiondc la dcnsité
dcs ondcssynthétiqucs dc courantct dc tcnsiondélivrécs ds courantnonhomogènc surIa hautèurdcsconductcurs.
par lcs convcnisscurs stâtiqucsdc fréqucncctcnd dorc à L: figurc 1 donnepar cxemplcl'allurc dc la dcnsitéds
augmcnlcrccsPsncs. couranldansun cnroulcmcnt avcc2 barrcsparGncochc.
Uéchauffcmcntsupplémcntaircdc la machinc qui cn
résultcjustific cc qu'onappcllcun déclasscmcnr (< l) ou Cc phénomènc sc manifcstccxtéricurcmcnt
commcunc
un surdimcnsionncmcnt (> l). augnlcntation
dc la résistanccdu conductcur,donc unc
augncntationdcspcrtcsJoulc.
Lc déclasscmcnt
(dcraaing
cn anglais)s'cxprimantpar :
K=1-tr
Pz
avcc Pl = puissanccdélivréc cn alirncntationnon
sinusoilCalc
Pl ct P2 étantdéfinis à nêmc classcd'échauffcmcnt Rélmrtition de lo deasilé .le courcnr J sur h houtcur d'unc
dcs bobilagcs. arcoche rcmplic dc Z conrluctcurs.
40
Ainsi la-minimisation dc cc rypcdc pcncssupplémcnraircs
csr possiblcIo$ dc Ia définiriondu bobinazè. à condition
-quant
qu'uncccrtainclibcnésoit rcnducpos.siblc au choix
Lonquc dans unc cncochcil y a dcs condudcurscn ou nomDrcoc sDlrEs.
parallèlcdisposés lcs unsau dcssusdcsaurrcs,il sc prcduir Cc dcarÉ dc liUerrépcut d'unc manièrc asscz grossièrc
cn plus le l'cffct pclliculaircdanschaqucconductèurdcs s'cxprimcrpar la fig. 2.
courantsdc compcnsation cntrclcs conductcus.
Vu dc I'cxtéricur,l'inllucncc Gst idcntiqucà ccllc oui ks motcurs bassctcnsion fabriquéscn sétic mcttcnt cn
dérivc du pur cffct pcllidlairc ou d'uneiugmenrarionbc oçuvrÊdcs bobinag6constirùésdc fils rondsdc pctirc
Fncs par courants dc Foucsult, c'cst-à-dire ûnc scclion,doncbicn slbdiviscsct s€ tmuvcntdansla zone
augmcntation âpparÊDlcdc la résistancc cn couÊnt favonblcdc la fi8.2. Parconrrc,lc problèmcsc poscpour
conlm||. dc grostrrolcursmc[antcn ocuvlEdcsbobincspréformécs
râlisées à partir dc conduclcursrcctangulaircs.
Lc tablcauI montrc I'imponanccdc cc scul paramèrc
bobinagcdanslc bilanthcrmiqucdc tclsmotcurs.
5. PERTESFER
Irs pcncsfcr résultcnt
dc 2 phénomèncs
:
- dc-spcncs par hystércsisqui rcpréscntcnt
l'éncrlic,
lranslorméc cn chalcur,néccssairc
à l,airnanlation
cycli-quc
allcrnativcdu fcr.
- dcs pcrtcspar courântsdc Foucault,rcsultant
dcsFEM
induitcs dans le fcr sous l,cffct dc ccnc "irn"ntatlon
cycliqucaltcrnativc.
onrrrlissan d! (ouranttL
I - -
l:J
U A--r-
V
cormrtisssJrdr hnsionJL
_,r=tËl_
onvertissalr 1,1.L.1.
u
frtquan(r 0ltl
t"EH'@ A. I
Fig. 4
Fig. 5
Coeficicnt d'augmentation de résista^ce dcs conductaurs
en fonction de la fréquencc. Typesdc convertisseurs
Lcs voleurs tumériqucs correspondcnt au cas du tobleau I
moteur B.
42
- Ccpcndanlparmi lcs convcnisscursdc tcnsion, lcs - IJ nombrcdc polcsqui constitucpour lcs moteursà
convcltisscursMLI sont susccDtiblcsdc préscntcrdes fréqucncc variablc un pæamèirc intcmc dc
dc tcnsionàscz variabics.
spcctrcsharmoniqucs dimcnsionncm-cnt pcut êtrc optimisé.L'excmplcmontrc
qu'cn8 polcs,l'échauffcmcnt du sratorcstplusiaiblcqu'cn
On nolc quc pour lcs grandcspuissanccs,lcs nouvcllcs 6 polcs.I.c gainpcutdoncêrremis à profii pourréduiicla
gamnrcs dc convcrtisscursMLI moycnnc tcnsion taillcdu motsur.
s'accompagrcnt (cf réf [al).
dcspcctrcsfavorablcs.
9. CONCLUSTON
t. ATTTRES
ASPECTSDU DIMENSIONNENIENT
Cct cxposéavaitpour objcctifd'évoqucrquclqucspoinrs
En plus du problèmcdcs pcncssupplémcntaircs, d'autrcs imponânts sur lc dimcnsionncmcntdcs motcurs
panicularitésdc coneption sont à considércrdans lc cas à vitcsscvariablc,cn paniculicrpour dcs
as),nchroncs
d'cntrainsmcnl sur une largc plagc dc vitessc puissanccs
élcvécs.
paniculièrcment à puissancc
constantc.
l,cs principales
Éflcxionsqu'il convicntdc rctcnirsontlcs
- ks motcursnc sont plus auto-vcntilésmais moto- sutvanlgs :
vcntiléspouressurcrlc rcfroidisscment
à basscvitcssc.
- læ déclasscmcntlié à I'alimcntation
Darconvcnisscur
- Par ailleurs,la connaissanccdcs différcnrsrégimcsdc tcnd à lugmcntsr avcc la taille dcs Ëachincsct ocst
fonoionnemcntcn fonctiondc la vitcssccst nZccssairc ancindre30 , si lc rnorcurn'a pu fairc l'objcr â,un
pour r'caliscrI'optimisationéconomiqucdc I'cnscmblc dimcnsionncmcnt
adapté.
convcnrsssut-moacur.
- L'csscnticldcs
Fnes supplémcntâircs
résulrcdcspcncs
[æ tablcaull par cxcmplc cst rclatif à 3 vâriântcsdc Joulcstatorct rotor.
dimcnsionnemcnt d'un motcur d'cntraincmcnt
d'cnroulcusc. - Au statorlc ùobinagcpcurêrrcoptimiséà conditionquc
lc Ëpporttcnsiodpuissanccnc soitpastrop faiblc.
l, moicurcst alimcntéà basscvircsscà llux constânt(U/f
constant)puis au delàd'uncccrtaincvitcsscditc "virèssc - Au.rotor la préscnccd'cncochcsprofondcsn'cst pas
dc basc" à tcnsion constanlc, c'cst-à-dirc à tlux favorablê-
décrcissant.
- Pourprévoirlcs pcrfonnanccs cn paniculicrthcrmiqucs
l, tablcaufait apparâitrc
lespointssuivants: d'unmotcur,la connaissancc d'untauxslobalde distoriion
nc suffit çras. L: bonnc adaptatio-ndu motcur au
- Lc bon choix dc la vitcsscdc bascpcrmcrdc réduircla convcrtisscurnéccssilcla connaissanccdu typc ds
puissancc dc dimcnsionncmcnt'du convcdisscur. convcrtisscur
ct lc spcctrcharmoniqucassocié.
Ucxcmplcmontrcqu'un dcfluxagcdébutantà 700 trlmn
plutôr qu'à 1000 rrlmn pcrmcr dc réduirc lc - Enfin, danslc cas de grandcvariationdc vilcssc,la
dimcnsionnemcnt du convcnisscursânsaffcctcrla loi dc connaissancc dcs différcntsrégimcscn fonction dc la
couplc. vitcsscsst néccssairc
pouroptimiscrlc dimcnsionncmcnt
dc I'cnscmblcconvcnisscur-motcur-
Ttn3ion
Vit.rt. (lr/tnnl
Rédtnes RI R2 RI R3
Puist ncc (tw) 200 2æ 2û 2m 2û 2@ 2m 2m 2m
Vit..s. (trlnn) 400 1000 1600 4m ?m l6æ 4m ?m 1600
T.nsion(V) 2U 660 660 3n 660 6@ 3n 660
Coupl€mrximumdu rnotcurRpponé
.u coupl. nomin.lru ré8imêconsidéÉ 6.6 4,9 I,E 2,9 t,E
'C
Echà!ff€mlrt stàlor 65 l8 a0 34 45 13 35 50
Cour.nr|bsorbc(A) 540 2'to 3El 2t1 3El 261
Puhs.ncc dc dimcnsionncmcnt
du @nvc(tisrcut 6l? tvA a36lvA 436 tVA
S=U*xlo,rf
Tableou II
43
D'T]NBMACIIINE ASYNCIIRONETRJPIIASBEA
BTI.,'DE
BAGUESALIMENTEEPÀRT]NRESEAUA UIF=CTE
Cet essaiûoussembleinteressântporrr la bonnecomprehensiondu fonctionnementd'uneM.A.S.associee
à un convertissetude fréquence: ALïVAR par exemple.
læ réseautriphaséseracréeà I'aided\rn altemateur entraînépar une rnchine à courantcontinu , la
machineasynchron€seraaccouplé€à unegénératricebalance.
Schéma:
M.S.5KUfl M.R.S.3KII'
220/3AStt 229/ 3AOD
rÇK M.C.C.
5 Kll,
reseaua
rOl
u et fs réglables
| 588t/mn
HJrpothèses simplificatrices: on négligerales pertesstatoriqueset les pertesmécaniques.
I Préoaration
]=L Ecrirc la relation entrefs et Os (s poru s1'nchronisme) ?
Érrire la relation de Boucherotentie V ei @rnpar pôle?
6rire la relation entrePa , V et Icos$ ?
Écrire la relation entreTe(couple), Pe , O s ?
En dédure queTe estproportionnelà Om et Icos$ ?
correrction : fs = pCV2II ; V = lçf.{5f5Ogl ; Pa= 3VIco$ ; Te= PdO s = 3Vlcos4rzOs =
3lcos$pkNs$nrl2ll
l*]:t e schémasimplifié de la machineasynchronepar phaseest le suivant :
l1t
R2(1/g)
Lm
L2
L2
44
dans la résistanceR2( l/g- l) on rctrouve la puissancemécaniqueTaO = Pu+pertesmécaniques;dans la
résistance R2 les pertesjoules rotoriques gTeO s = Teôf,)
!.1 Ecrire la relation entre Io et V/o s ?
Écrire la relation entre Ilt , V/os et ^f,) ?
correction: Io = V/[-urcc s = (V/o s) l/tfl
(IlD2= (v)2((RzO vÂc);2+1t2pci s;2.1= ry/o t2 (p^())2 /((nzy2+1L2pÂOy2y
-LL I: machineasynchroneétrmtalimenteeàV/fs = cte
m o n t r e r q u e d a n s c e s c o n d i t i o n s p o w t o u t, ûQJm
s=cteetIo=cte,TeetlltnedépendentquedeAf)?
correction: V = kNsfs@m , V/fs = cte entraîneque Om = cte ;
b = V/(2I fslm): V/fs = cte entraineque Io = cte :
(l lt )2= (VpA0/2IIt"l2(tnZ.l2 <f-Zplô 12;; V/f's = cte entraîneque I lt n'est fonction que de Â() ;
-+(40
Te= 3(Vp/2n fs)- (R2Af,))/(R2) i2p)- ); V/fs = cte entraîneque Te n'estfonction que de AC) ;
= =
Nota : Âf) 96 s/p 6 r/p avec !ùr pulsâtion des courants rotc'riques
ou Â,ç)= 2II filp avec Ii fiâluence des cou.rantsrotoriques .
Simplification : si de plus on restedans la partie lineaire (stable)d€ la Çaractéristique de couple à AC)
faible de façon à ce que R2o:JpÂf) >> L2 os ou R2 >> pl2Âf,) ou ô.fl <<R2i/p[2 alors Te #
-ÂC)
3(V12II fs) /R2 = 3(Vp/o s)'^C)1R2et Ilt # (pv12II fs)Â.0/R2 ouTe # 3(pV/2IIfs)llt.
2 Expédmetrtation
'l
!!:-Sur quelles grandeurs faut-il agir pour régler fs , V
-En fâisant une approximation 'grossiere 'expliquer comment on peut maintenir
V/tos = cte ?(action sur n ? sur Ie ?)
-Proposer une méthode de démffrage souple et simultanee des deux bancs (machine
frein non excité€ , non chargée )
- Donner le schémadu montage .
correction: -en réglant n vitesse de la machine à courant continu on règle fs = pn
-en réglant n et Ie on règle V ou plutôt Ev = KnÔ m de la machine synchrone
-€n ûaintenant Ie = cte on obtient V/t:s f cte aux chutesde tensiondans les inductancescycliques
synchrones près pour une vitesse quelconque .
-procédé de démarrage : disposer entre la machine synchrone et la machine asynchrone un interrupteur
triphase ( avec appareils de mesure voltmètre , ampèremètre , double wattmètre ) ; l'intemrpteru étant
ouvert , entraîner la machine syncbrone par la rnchine à courant continu à ns, régler Ie tel que V/fs =
220150= 4,4, aîêter la machine à courant continu , fermer I'interrupteur , démarrer progressivement
M.C.C. (en jouant sur sa tension d'induit ) à la valeù de Ie reglê precédemment , la M.AS. démarrera
ainsi progressivement et V/fs = cte = 4,4 .
NgA: En fait si l'on chargela M.A.S. à l'aide de la G.B. ,V et fs vont varier (chute de vitessede la
M.C.C. , réactancesynchronede la M.S.) , oû rectifiera la vitessede la M.C.C. par sa tensiond'induit
pour que n reste constatrte ( donc fs ) et Ie tel que V/fs reste constante.
exemple : à ns = l500t/mn il faudra rectifier Ie pour conserver U = 38Ov quelle que soit la charge.
\@@: on pourrait aussidémarrerla M.C.C. , l' intemrpteur étsnt fermé , [e = 0 et exciter très
progressivementla M.S., alors la M.A.S. va démârrerbrutalementavec un appel de courant importa[t (
attention aux appareils de mesure .,.).
aà Pour trois valerus de fs : 20H2, 40H2, 60Hz et V/fs = cte predéterminer Te = f(O ),
ll = f(f)) , Pa = f(O) en tenantcompte des hypothèsessimpliticatrices,puis relcver les courbesrécllcs ,
çomparer , concture .
conection:voir les courbessur la pagc suivanle .
l-es relevésont été faits à lhide d'uu tachymètrcmesulr|Iltnl de M.C.C.(d'où Os),
n2 de M.A.S. ( d'où O), en rectifiant à l'aide de Ic de façon à ce que V/fs = 4,4 ; Il à l'ampèremètrc,Pa au
double wattmètre,Tu à I'aide de la C.B.
4t3
en utilisantles) résultatsdu l 4
Te=3(pVlo:s)-(ÂO/R2)
| ^On
avec lo=V/Lmws=cte
et l lt=(V/ws)(pAO/R2)
r=V(lfiP+{-t-z-
62,8 125,6 188,4
Pa Pa=Pe=TeOs=A(AQ)Os la pentedépend
de Os ainsioue Pannxi
Pn=A(ÀOn)Osn avecQsn=l57 radls
que
on rappelle Pe=3V11 t et que
A=(3/pR2)(V/os) '
];[: Relever T= f(0) pour Il = Iln, fs variant de lOHzà50Hzen maintenantV/fs =4,4, puis pour 75Hz
> fs > 50Hz ave,cV = 22Ov. Que représertc cette courbe ? Justifier son allure ; estimer ôf,) pour fs =
75Hz-
corrè.tior: l0<fs<50H2si Il =ctcalors^f)= cte alorsTe = cte ,si fs >50H2et V = cte Io diminue
quamlli augmente; en negligeantIo devant IltlI = cte alors Ilt = cte alors Â.CllOs= cte, alors Te Os =
-AfyOS
cte=3/pR2(V) d'tù Pe-te ct p jrotoF ctc =pjrotom; allure hyperbolique, fonctionnement dit à
pulssanccconstante.
Te
influence
de R1
{--------\ \---...-
I
I
1OHz 50Hz fs
zto
MACHINE ASYNCHRONE
COMMANDEEN COURANT;AUTOPILOTAGEFREQT]ENTIEL
I Commandeen courant
Dars un premiert€mpson peutproposerpour confôler le coupleune commandeen
oourant, o'cstÀ dirc quc lon imposoles couranlsdc lignesinusoi'daux
triphasésdevaleur
efficaceI et de fréquencef constantes.
1 l E r
t-
Rappel : Rs est la résistance statoique par phase . I est I'inductance defuites et vaut aL, ,L
est l'inductance magnéîisante et vottt (l-o)Ls; R est la résistance rotorique ramenée au stator.
a, est la pulsation des grandeurs rotofiques. La contante de temps rotorique est , et
tr:L/R=L1Rr; o est le ateficient de Blondel ; Ls=inductance cyclique statorique ;
L, =inductance cyclique rotorique;Rr est la résktance rotorique par phase,
49
a)caraclérlsdque
de couplece=f(o)à I e[ fconsranE
f. = :nJLf
En exprimantla puissanceélecEomagnétique l sachantquePg=C.oip
( p étantle nombrede pairesde pôles), on trouw :
Otot-
C' = :PI2L2 - -
Rr+Lroj
Traçonsdeuxcourb€scorespondant à I=50A F100Hz et I=50A F50[lz avec
p=2,L=7.916nÉl,l= l99trll , R3=ll.35mO , R=l1.28mO et <o=ot+pQ
lesvalenrssuivantes:
ce=f(rt )
tr=50Af=100H2u 50Hz
60
4,i.
-
z.
c
o, c[j
o'
-24
-60
10e+02 2.0e+02 3 Ce+02 4.Oe+42
lfl en rdls
50
C)nconstatcquc lc couplone prenddcsvaloursnon négligcablcsquc lorsquoIa ct I,
exislsntsimultanémentc'està dire dansun intervalledevitesseriduit. Ce tlTe de commande
imposeI maislaisseevoluerlibrementI^ et I, . I separtageenIa et I, suivantlesvaleun cles
deuximpédances Lro et Ro:/to,dont la valeurdépendde o1 , doncde Q .
ll Contrôle du couple
a) miseen â;idencedesgrandeursde contrôle
D'aprèsce qui précede,pour imposerle coupled'unemachineasynchroneen régime
permanentil faut imposcrlesvaleursde Or ct I, et il estéquivalentde dire : il tàut imposer
lesvaleursde I- et I, Représentonsle diaEammevectorielde la machinecorrespondant au
schémaequivalentchoisi;
h
I
F,*
A partir de là deuxpresentations sont possibles,rigoureusement équivalentes:
l) On raisonnesru les expressions descourantsI. et I, et sur la
prcmièrecxprcssiondu couplc:
lâ,
I*=I . ' r * , l r' = r - - # l L ' = 3plll2 ; Rt'; ;
R' + liroi
t'R' + f<oi 1'R2
+ L2r,r2
læs valeurs de C", 16 et I, ne dépendentque de I et o..
51
b) explicæions
du oouple.En exprimant[apuissanoe
Rwenonsà I'expression électromagnétique
sous
i_-
du oouplc:C. = 3p-1,
unËaute tbrmc Pr=3QI1on obticntunc nouvcllccxprcssion .
(r)
Noussavonsd'aukepartquTexisteunerelatonente & etle flux resultant roûorique
estlié à I. parla relationô, =L!r,
@r , &=j<oQr, et d'autrepartque oeflux résultant
cequi donneunenouvelleexpression du couple:
C6=3pO1I1 = 3pLI6I1
&, courants Im et Ir
I=50A f=100H2
00
z (le=f(.cr)
t, flc
20 I=50A f=100FIz
4A
-60
2 9er02
cz
Si l'on choisitla valeurde or=llrr=1,42 rdls conduisantau couranlminimal la valeurde la
tensionV estfop élevéede l'ordrede 600V .Si l'on souhaiteuneteruion de 220V, on sera
conduità choisirunevaleur o.de 12.9rdls
V et I ne sont pasminimales pour la même valeur de o"
Un COIIIDTOIIUS SerA nerCeSsalre
1.0
080
!
o
c 0.60
!
0.40
020
00
00 41,3 20 40 60
u) r en ro,/s
Âe
a2).La valeur de V
l: valeurde V, valeureffcace d\me tensionsimple,d'fuÊnddes valeursde I , o, et de
la vitesseC). On déteminela valeurde V en calculantla valcw dc l'impédancedu schéma
équivalent; on houve :
R2 + L2ro2
a v e c ô = o r +p Q
Tragonslesgraphcsde V(ror) et l(or) pour unc valeurde couplcCo= 563Nrnet pow
unevitesse Q=351 rdls
0m
4 ..\ 41J
U), eî '.1,/s
I60e+03
140e+03
I2Oe+0J
I0Oe+03
54
b) réalisation
C)ndoit doncpour imposerle couple,imposerlesvaleursde I et o, . l: pulsationdes
grandcursstatoriqucsn'estplusunegrandourde commandc.maisestélaboræà partir des
grandeusro, et o (vitesseengulâirede rotationqui doit êre captee).Etablissons
une relation
çntrçccsgrandcurs t
,, _..,
or= lgl (ù aveclg = $ pour un fonctionnernentmoteur(g >0)
, = o - o . pourunfbnctionnement
génératrice
(g<0)
t*. -.
eto=pc)s
on obtent : <o: ôr+ pO pow rm foncti,orurement moteur
o= - or+ pQ pour un fonctionneinentgénerahice
On réaliseainsiun autopilotacefréquentiel.Il sefait grâceà un convertisseur
qui estun
onduleurde courant.læ schémaestreprésentéen suivant:
c) stratégiede commande
Pour unc valcur de couplesouhaiæà unc valcur de Q imposéepar Ia charge.il existe
pluieurs couplesde valeursI ,al, . Examinorules difiérentesgrandeursqui permettont
d'élaborcrunc statégic pour fairc ce choix.
cl) La valeur de I
En reprenantla relationCe=3pll2sin29, on constatequepour un coupledonné, I est
minimallorsquesin2g, estmaximalc'està dirc lorsquo gr=r/4 alorstan gr:l et o.:l/t,
Er
On pounait égalernenténoncet ceci en disant : pour rme valeur de I , le couple est ma<imal
lonque rr:r=l/rr.
55
De mêmequepourv ,uncompromis la valeurde ot=l2,9rd/sconduirà une
estnécessafuet
c4)La.fréquence .f
Elle estégaleà ro/2net clependde o, et de Q . A unevaleurde O donnée,le choix d'unevalern
élévéede o, conduità unefréquenceélevée.
w- Conclusion
Y Bibliographie
Problèmed'agrégationintemede physiqueappliquéeSept94
56
ETUDED'UNSEMICONDUCTEUR
DE PUISSANCE
: L'IGBT
0 - Introduction
L'évolutiondesconvertisseurs
d'energiepour la commendedesmachinesélectriquesestliée
pour beaucoupaux progrèsréalisesdansle domainedessemiconducteurs de puissance.
. On demande descomposants "rapides",
capablespar exeryle de commuterplusieurs
dizainesd'ampèresà 25 kHz
. On chercheà réduireau maximumlespertesdanscescoryosants.
. On cherchedescomposants façilesI esmmender (la comrnendç
entensionestpréferable).
. On veut descomposantsrobustesadmettantdespointesde courantet rendantpossiblela
protectionrapprochéecontreles courtscircuits.
. La densitéde
/
I ft
_r.t_
,
4i\
J " courantpermisedansun
IGBT est courammert
supérieureà celled'un
lr_{__] bipolaireet toujours
srpérieureà oelled'un
\ I F MOS pour unemême
chutede tensiondilecte.
. La tenueentensionde I'IGBT est semblableà celled'un transistorbfolaire baseen l'air.
I - Obiectifs
57
2- Evaluationdespertespar conduction.
a- Dans la diode
Câbler le montage
de la figure I et
relever VF Pour
Ip:5 A puis 15
A dans la diode 1 2 0V
de roue libre.
Fioure1
b- Dans I'IGBT
Câbler le montage de la figure 2 et relier V1q à V66 de façon à saturer en permanenceIIGBT.
Mesurer la tension entre CH- et FIT-. En déduire Vçg*t (Le ùunt vaut 0.1 O).
15à20V
Fiqure2
3- Commande
de IIGBT.
58
5- Diminution de la résistancede erille
Placer sr la nurquette le cavalier qui permet d'avoir une résistancede grille de 100O en série
avec la grille.
Visualiser à nouveau les commutations de IIGBT et commenter les modifications observées.
On pourra par exemple coqarer: - I-es temps de retard à la commutation (tdon, tdoff).
- La rapidité de commutation (tr, tf)
- I-es pertes par commutation.
- I-es contraintes srr les composants.
- Les perturbations sur I'environnement (rayonnement).
COMMANDE
1R2121
! T---------t -l
'F. r- T+i l:. I
,'"PrI I
i +
59
8- Repéragedesborneset points de mesurezur la maouetted'étudede I'IGBT.
E I ' L , ]D f Df LÊ COI.l|1UTÊT I ON D L ]N ] C B T
JP THÊUV IN
o
BJ-T3@P
+@là
S Ê I-]N T
e ' r O
2@U
CONOÊNsETEUR
ÊOLYÈROFYLENE
+CHÊREf
t f
0 o Q
ÊL I.'I HT
\3
E8cË'E
I V CC I
l\---ll
Fiqure4
60
ETTIDED'UN SEMICOI\DUCTET]RDE P{IISSAI\ICE.
Elémentsde corrieé.
2-a-Tensiondirectediode.
2-b-Tensiondesaturation
IGBT.
3- Cormande de I'IGBT.
(ù'z-.ey@,?o,o!
,
{oe ^rc*
4- Commutationde I'IGBT.
Lyée R spail ol
a- ,5 rt
'I'
S A1',I R AT;o NJ €, L'îeBT (R3= roooJt)
50.ov -1.07
oz
sb.ov I 200
I
T tn .l -c @ r@
t : :
t-:=- t : :
.l
: : /<t- '$..
t . l . t . l t . t . t . l t . l . t . l j . r . r . r ' r . i . t / . r . r t -. t . t . t . t . t . t . l ,i.,.,.,
I BLoc'qoç
I
I Ko5t4tuv
I c, =. .grf ...Àç @ I
I
/
.l
V ! ((FFl ) = O ..ooo
OOOVz VZ(FI) = 362
362.5 Ve ôVe(F l) =
i
! :
>E LI':fêr,rI
I :
60^
?
^5A
+-
SERVICELECTEURS
64