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Christophe CATALANO1, 2
, Gerald LEDRU1, 4
, GEORGES ZISSIS1, 3
, HIDEKI MOTOMURA2,
MASAFUMI JINNO2
1 Université de Toulouse, LAPLACE, UMR 5213 (CNRS, INPT, UPS); 118 route de Narbonne; 31062 Toulouse, France
2 Ehime University, Department of Electric and Electronic Engineering; 10-13 Dogohimata; 790-8577 Matsuyama, Ehime, Japon
3 Encadrant de thèse, LAPLACE, UMR 5213 (CNRS, INPT, UPS); 118 route de Narbonne; 31062 Toulouse, France
4 Co-encadrant de thèse, LAPLACE, UMR 5213 (CNRS, INPT, UPS); 118 route de Narbonne; 31062 Toulouse, France
Résumé . Cette recherche vise à optimiser la répartition de bleu en sortie d'un luminophore couplé
optiquement à une diode laser. Une modélisation des caractéristiques physique du matériau a permis
de prédire l'influence de deux degrés de liberté de fabrication ce ces éléments. L'amélioration en
termes de puissance optique par rapport à la situation de référence sera présentée. La prochaine étape
consistera à réaliser des luminophores correspondants aux échantillons modélisés et à valider les
résultats prédits.
Abstract: The purpose of this research is to make a numerical simulation of laser diode beam
going through a phosphor in order to, through changing the characteristics of the phosphor, solve the
problem of harming blue light while providing light stability. This model will be done using
LightTools software in which we take an existing blue laser diode that we associate with a phosphor
created on LightTools. Then we will focus on only the blue light output from the phosphor so for each
phosphor we will put a filter after it in order to have only blue light at the receptor (Fig. 1). Finally,
our goal will be to harmonize this light distribution over the surface of the phosphor.
4. Analyse
Plusieurs difficultés de réalisation sont absentes de
ce modèle. Le luminophore de référence est
relativement simple à réaliser. Certaines formes
pourraient se révéler plus complexes à réaliser si le seul
Figure 5 : Taille des particules pour chaque couche du critère pris en compte est l’épaisseur.
luminophore.
Chaque luminophore nécessitera la réalisation d’un
nouveau moule. Ceux-ci n’étant pas modifiables, cela
aura un impact direct au niveau financier et logistique.
Dans le cas du contrôle de la densité, un trop grand
écart entre les densités minimales et maximales
impacterait négativement l’uniformité sur la lumière
blanche obtenue en sortie.
Dans le cas du contrôle de la taille des particules il
résulte du procédé de fabrication des difficultés à
homogénéiser la répartition des particules au sein du
luminophore.
5. Conclusions et perspectives
Il a été établi par simulation qu’il est possible d’obtenir
une meilleure distribution de la lumière bleue en
changeant les caractéristiques du luminophore.
Fig. 6. Luminophore cible. La prochaine étape sera donc de réaliser un
luminophore capable de produire des résultats
3. Résultats similaires à ceux présentés ici. Les écarts par rapport à
la simulation permettront d’affiner le modèle actuel.
1. Pour le luminophore « cône », une meilleure Les degrés de liberté de cette étude pourront être
harmonisation de la lumière bleue peut être observée augmentés ; il serait aussi possible de travailler sur la
(Figure 7 page suivante). Par contre celle-ci est plus focalisation de la diode laser.
marquée verticalement. Cela peut venir du fait que la Il est également possible de réaliser un gradient dans le
diode laser n’est pas encapsulée, donc non focalisée, spectre d’absorption du luminophore afin d’obtenir un
l’impact de l’effet laser marque donc cette différence. meilleur rapport émission/absorption sur le pourtour
Pour ce modèle la création du luminophore toujours dans le but de diminuer la focalisation de
correspondant demande un moule conforme à la forme lumière bleue en sortie.
simulée et il faudra l’ajuster en tenant compte de la
puissance du laser. L’amélioration de la répartition de la lumière bleue
permettra à terme de réaliser un dispositif
industrialisable à finalité domestique avec un
2. La modification de la taille des particules
rendement de conversion lumineuse supérieur à celui
(Figure 8 page suivante) a permis un meilleur contrôle
des LEDs
Figure 7 : Comparaison de la puissance optique de référence (à gauche) avec celle du luminophore « cône » [W/mm2].
Figure 8 : Comparaison de la puissance optique de référence (à gauche) avec celle du dispositif à gradient de densité [W/mm2].
Figure 9 : Comparaison de la puissance optique de référence (à gauche) avec celle du dispositif à gradient de taille des particules
[W/mm2].