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Licence Physique
1
CHAPITRE 1
RAPPELS ET COMPLÉMENTS DE
MATHÉMATIQUE
2
Chapitre 1. 1.2 Fonction d’une variable complexe
w = f (z) réalise l’application des points du plan complexe des z sur les points correspon-
dants du plan complexe des w. Si z = x + iy et w = u + iv ; alors la dépendance w = f (z)
entre w et z peut être décrite à l’aide de deux fonctions réels u et v de variables réelles
x et y à savoir u = u(x, y) et v = v(x, y).
Fonctions exponentielles
ez = 1 + 21 z 2 + · · · + n!1 z n qui converge absolument dans tout le plan complexe.
Propriétés
— ez1 +z2 = ez1 ez2 ;
— ez+2kπi = ez , k ∈ Z ce qui veut dire que la fonction ez est une fonction périodique
de périodes 2kπi.
Fonctions logarithmiques
C’est la fonction ln(z) avec z ∈ C∗ qui est définie comme étant la fonction réciproque
de la fonction exponentielle. De plus
ln(z) = ln|z| + i arg(z) = ln|z| + i arg(z) + 2kπi
— arctan(z) = − 2i ln 1+iz
1−iz
;
— arccotg(z) = − 2i ln z+i
z−i
.
∂u ∂v ∂v ∂u ∂u ∂u ∂v ∂v
f 0 (z) = +i = −i = −i = +i . (1.1)
∂x ∂y ∂x ∂y ∂x ∂y ∂y ∂x
1.2.5 Théorème
Si une fonction f (z) est analytique dans le domaine D et sur sa frontière C ; pour
tout nombre naturel n est valable la formule :
n! I f (z)
f (n) (z0 ) = dz (z0 ∈ D). (1.3)
2πi C (z − z0 )n+1
au point z0 .
Exemples
sin(z)
f (z) = z3 +z 2 −z − 1 ;la fonction f (z) possède deux points singuliers z = 1 et z = −1.
sin z
z−1
Mettons la fonction f (z) sous la forme : f (z) = (z+1) 2.
sin z
ϕ(z) = z−1 est une fonction analytique dans le voisinage du point z = −1. De plus
ϕ(−1) = sin(−1)
−2
6= 0. Il s’ensuit que le point z = −1 est un pôle d’ordre 2 de la fonction
sin z
(z+1)2
f (z). De façon analogue, en écrivant f (z) sous la forme f (z) = z−1
, on arrive à la
conclusion aue le point z = 1 est un pôle simple de cette fonction.
•Un point z0 est un point singulier essentiel d’une fonction f (z), si cette fonction
n’admet pas aucune limite ni finie ni infinie.
Si r < R la série obtenue par addition des séries (1.7) et (1.8) aura comme do-
maine de convergence la couronne r < |z − a| < R bornée par les deux circonférences
concentriques de centre a et de rayons r et R. (Voir figure (1.1) ci-dessus).
Soit f (z) une fonction uniforme analytique dans une couronner < |z − a| < R. Dans
cette couronne, la fonction f (z) peut être représenté par la somme de la série suivante :
A−3 A−2 A−1
f (z) = · · · + + + + A0 + A1 (z − a) + A2 (z − a)2 + . . . (1.9)
(z − a)3 (z − a) 2 z−a
La série (1.9) est appelé série de Laurent de la fonction f (z). Les coefficients de la série
de Laurent peuvent être calculées par la formule :
1 I f (z)
An = dz (n ∈ Z). (1.10)
2πi C (z − z0 )n+1
La série (1.7) est appelé partie principale de la série de Laurent et la série (1.8) est
là partie régulière. Si la série de Laurent comporte une partie principale, a est un point
singulier isolé.
Dans le cas où la partie principale de Laurent contient un nombre fini de termes, le
point singulier isolé, a est appelé pôle d’ordre n de la fonction f (z). On dit alors que le
coefficient A−1 est le résidu de la fonction f (z) relatif au point a.
Exemple : Développer en série de Laurent la fonction f (z) = z 4 /(z − 2)2 suivant
les puissances de z − 2.
Solution
z4 (t+2)4
Posons t = z − 2 alors f (z) = (Z−2)2
= (t)2
1
f (z) = (t4 + 8t3 + 24t2 + 32t + 16)
t2
16 32
= + + 24 + 8t + t2
t2 t
16 32
= + + 24 + 8(z − 2) + (z − 2)2 .
(z − 2)2 z − 2
La partie principale comporte deux termes alors que la partie régulière en possède trois.
Puisque le développement est constitué par un nombre fini de termes, il sera valable pour
tout point du plan excepté le point z = 2. Ce point est un pôle d’ordre 2 de la fonction
f (z). Le résidu de cette fonction relatif au pôle z = 2 est représenté par le coefficient de
(z − 2)−1 c’est-à-dire égale à 32.
Où
1 I f (z)
dz = f (a) est la fonction de Cauchy. (1.17)
2πi γ z − a
Remarque :
Si f (z) est une fonction analytique dans le demi-plan supérieur y compris l’axe
réel, possède un nombre fini de pôles ak (k = 1, 2, . . . , n) situées au dessus de l’axe réel.
Supposons en outre que le produit z 2 f (z) pour |z| 7→ ∞ ait une limite finie. Dans ce
+∞
R
cas pour calculer l’intégrale f (x)dx de la fonction de la variable réelle, on utilise la
−∞
formule :
Z +∞ n
X
f (x)dx = 2πi rk . (1.18)
−∞ k=1
fonction du paramètre réel x converge si x > −1. La fonction f est donc définie dans
l’intervalle ]−1; +∞[]. On montre aisément que f (x) est continue et dérivable dans cet
intervalle. Pour x > 0 on a en intégrant par partie :
Z ∞ Z ∞ h i+∞ Z ∞
f (x) = tx e−t dt = f (x) = − tx d(e−t ) = − tx e−t + xtx−1 e−t dt. (1.20)
0 0 0 0
Z ∞
f (x) = xtx−1 e−t dt = xf (x − 1). (1.21)
0
D’après (1.19) :
Z +∞ h i+∞
f (0) = e−tdt = −e−t = 1. (1.25)
0 0
La relation (1.24) conduit à identifier f (µ) = µ!. Ce qui nous permet de nommer f (x)
fonction factorielle et à noter :
Z ∞
x! = tx e−t dt si x > −1 . (1.26)
0
Si z = x + iy alors tz = exp [(x +R iy) ln t] = exp [ln tx + ln tiy ] = tx exp [iy ln t].
tz = tx exp [iy ln t] ce qui donne |f0 (z)| < 0∞ tx e−t dt = f (x).
Par conséquent, l’intégrale f0 (z) existe si Re(z) > −1.
La fonction f0 (z) est donc définie dans le demi-plan complexe, elle est analytique
et régulière parce qu’elle possède une dérivée en tout point.
Nous pouvons d’après le théorème du prolongement analytique montrer qu’il existe
une fonction analytiquefp (z)qui s’identifie à f0 (z) dans tout le complexe.
Pour construire le prolongement analytique f0 (z) défini par (1.27), on peut utiliser
la relation fondamentale (1.21) qui reste valable dans le domaine complexe.
f0 (z) = zf (z − 1) . (1.28)
Après intégration on obtient : f0 (z − 1) = (z − 1)f (z − 2) et pour un nombre entier p ≥ 0
on obtiendra :
f0 (z) = z(z − 1)(z − 2) × · · · × (z − p + 1)f (z − p); Re(z) > p − 1. (1.29)
On définit ainsi une fonction fp (z) par :
fp (z) = f0 (z) si Re(z) > −1. (1.30)
fp (z) réalise donc le prolongement analytique de f0 (z) dans la bande verticale.
−p − 1 < Re(z) < −1 à condition de prendre p suffisamment grand ; tout point z
du plan peut être atteint par ce mécanisme de définition du prolongement analytique de
f0 (z). On obtient ainsi au concept très important de la fonction z! :
Z +∞
z! = tz e−t dt si Re(z) > −1 . (1.31)
0
C’est une fonction analytique, uniforme, régulière dans tout le plan complexe saut au
point défini par −µ(µ ∈ N∗ ) qui sont des pôles simples. Nous pouvons donc écrire :
z! = z(z − 1)! (∀z ∈ C) . (1.32)
Z +∞
Γ(µ + 1) = tµ e−t dt = µ! . (1.34)
0
Γ(1) = 1 .
Lorsque deux fonctions analytiques coı̈ncident sur une ligne, elles le sont partout.
La formule (1.35) est donc établi pour toute valeur de z.
Soit µ un entier positif, en appliquant plusieurs fois la relation (1.35) on obtient une
égalité plus générale :
Γ(z) = (z − 1)Γ(z − 1)
Γ(z + 1) = zΓ(z)
..
.
Γ(z + µ) = (z + µ − 1)Γ(z + µ − 1)
De la formule (1.36) on a :
Γ(z + µ)
Γ(z) = . (1.37)
z(z + 1)(z + 2) × · · · × (z + µ − 1)
En posant z + µ = α ⇒ z = α − µ on peut récrire (1.37).
(−1)µ Γ(α)
Γ(α − µ) = . (1.38)
(1 − α)(2 − α) × · · · × (µ − α)
L’intégrale du second membre peut être interprétée comme une intégrale double dans le
plan (x; y) le domaine d’intégration étant de 1e cadran le demi-plan.
Introduisons les coordonnées polaires x = r cos ϕ et y = r sin ϕ. On peut réécrire
(1.42) sous la forme :
Z +∞ Z π
2 2
Γ(z)(1 − z) = 4 e−r (cotanϕ)2z−1 rdrdϕ. (1.43)
0 0
π
L’intégrale sur r devant être effectuée de 0 à +∞ et sur ϕ, de 0 à 2
; on a :
"Z π
#
−r2 1
Z +∞
2 2 2z−1
Γ(z)(1 − z) = 4 e d(r ) (cotanϕ) dϕ (1.44)
0 2 0
+∞ π
"Z #
1 2
2 2z−1
= 4 − e−r × (cotanϕ) dϕ (1.45)
2 0 0
π
"Z #
2 2z−1
= 2 (cotanϕ) dϕ (1.46)
0
Z π
2
Γ(z)(1 − z) = 2 (cotanϕ)2z−1 dϕ. (1.47)
0
√ ds
En faisant un nouveau changement de variable : ϕ = arccotan( s) ; dϕ = − 2√s(1+s) ,
on obtient :
Z +∞
sz−1
Γ(z)(1 − z) = ds (1.48)
0 1+s
L’intégrale du second membre se calcule aisément en utilisant la méthode des
résidus, ce qui nous conduit à la formule fondamentale appelée formule des compléments
qui est :
π
Γ(z)(1 − z) = ( ! à chercher ). (1.49)
sin(πz)
La formule (1.49) permet de ramener le calcul de Γ(z) pour z réel aux valeurs de
Γ(z)
h isur le segment [0; 1]. Elle donne la possibilité de réduire le segment [0; 1] au segment
1
0; 2 .
1
Posons dans (1.49) z = 2
on a donc :
2
1 1 π 1
Γ Γ = ⇒ Γ =π
2 2 sin π2 2
1 √
⇒ Γ = π.
2
D’où
1
Z +∞
1 √
Γ = t− 2 e−t dt = π . (1.50)
2 0
Application
R +∞ −αx2 u
Posons Iu = 0 e x dx. En faisant le changement de variable t = ax2 , on obtient :
u 1
Z +∞
−t t 2 t− 2
Iu = e 1 dt
0 α 2α 2
1 Z +∞
u−1
Iu = u+1 e−t t 2 .
2α 2 0
est dite fonction ou intégrale Eulérienne de première espèce, comme dans le cas de
l’intégrale (1.51), nous supposons que les parties réelles de u et v sont supérieures à
zéro.
NB : B(u, v) = B(v, u).
On appelle aussi cette fonction, la fonction Beta. Introduisons au lieu de t, la variable
x = 1 − t, on a alors :
Z 1
B(u, v) = (1 − x)u−1 xv−1 . (1.53)
0
Établissons une propriété fondamentale de la fonction B(u, v). Pour cela calculons
par intégration par partie B(u + 1, v)
Z 1
B(u + 1, v) = (1 − x)u xv−1
0
1
1 uZ 1 v
= (1 − x)u xv + x (1 − x)u−1 dx
v 0 v 0
u
= B(u, v + 1).
v
c Dr (MC) V. MONWANOU, IMSP/UAC
page 12 Méthodes Théoriques de la Physique
Chapitre 1. 1.4 Fonction factorielle
D’où :
u
B(u + 1, v) = B(u, v + 1) . (1.54)
v
z
Remarque : on montre par changement de variable x = z+1
que
Z +∞
z p−1
B(p, q) = dz.
0 (1 + z)p+q
√
Introduisons au lieu de de r une variable t,telle que r = t. Nous obtenons :
Z +∞
2 1 Z +∞ −t u+v−1 1
e−r r2(u+v)−1 dr = e t dt = Γ(u + v). (1.57)
0 2 0 2
D’après (1.56) :
Z π
2
Γ(u)Γ(v) = 2Γ(u + v) (cos ϕ)2u−1 (sin ϕ)2v−1 dϕ. (1.58)
0
Γ(u)Γ(v)
B(u, v) = . (1.65)
Γ(u + v)
√
1 π(2z)!
⇒ z− != . (1.71)
2 22z z!
Remarque :Les formules (1.69) et (1.71) sont vraies quel que soit z.
1.4.6 Application
La formule (1.69) permet les calculs rapides des factorielles semi-entières.
√
1 π(2n + 1)!
∗ n+ != . (1.72)
2 22n+1 z!
(2u u!)2
Z π
2
∗ (cos ϕ)2u+1 dϕ = . (1.74)
0 (2u + 1)!
π
Z
2 (2u)!
∗ (cos ϕ)2u dϕ = . (1.75)
0 (2u u!)2
Z 1
∗J = xp−1 (1 − xm )q−1 dx
0
D’où
p
Z 1
p−1 m q−1 1 Γ m Γ(q)
J= x (1 − x ) dx = . (1.76)
0 m Γ p +q
m
Z π
2
∗K = sinp−1 ϕ cosq−1 ϕdϕ (1.77)
0
Donc d’après J on a :
p q
1Γ Γ
Z π
2 p−1 q−1 2 2
K= sin ϕ cos ϕdϕ =
p+q
(1.78)
0 2 Γ 2
Z 1
1
∗M = lnp dx.
0 x
1
Le changement de variable ln x
= t, M devient : M = Γ(p + 1)
D’où
Z 1
1
M= lnp dx = Γ(p + 1) . (1.79)
0 x
* Intégrale de Raabe :
Z 1 √
. R0 = ln(Γ(t)) = ln 2π (1.80)
0
La fonction f (x) est appelé originale ou fonction objet. La fonction image F (p) est
aussi notée F (p) = L(f ) ou F (p) = T (f ) ou F (p) → f (x).
1
L [H(x)] = . (1.82)
p
Z +∞
∗L [sin(x)] = sin(x)e−px dx
0
Z +∞
= − e−px d(cos(x))
0
h i+∞ Z +∞
−px
= −e cos(x) + −pe−px cos(x)dx
0 0
h i+∞ Z +∞
−px
= −e cos(x) − pe−px d(sin(x))
0 0
h i+∞ Z +∞
−px −px
= −e cos(x) − pe sin(x) −p 2
e−px sin(x)dx
0 0
Z +∞
= 1 − p2 e−px sin(x)dx
0
= 1 − p2 L [sin(x)]
1
L [sin(x)] = . (1.83)
p2 + 1
1 p
L [f (ax)] = F . (1.86)
a a
1 1 a
L [sin(ax)] = 2 = 2 . (1.87)
a p +1 p + a2
a
N
X
L [f (x)] = Ci Fi (p) avec L [fi (x)] = Fi (p). (1.89)
i=1
Démonstration
En multipliant tous les membres par e−px et en intégrant en x entre 0 +∞ ( sortant les
facteurs Ci sous le signe des intégrations) on obtient l’égalité (1.89) .
Exemple1 : Trouver l’image de f (x) = 3 sin(4x) − 2 cos(5x).
Solution1
12 2p
F (p) = − 2 .
p2 + 16 p + 25
5 20p
Exemple2 : Trouver l’original de la fonction : F (p) = p2 +4
− p2 +9
.
Solution2
5 2 p 5
F (p) = 2 2
− 20 2 2
⇒ f (x) = sin(2x) + 20 cos(3x) .
2p +2 p +3 2
1.5.6 Image de e−αx , sinh αx, cosh αx, e−αx sin ax, e−αx cos ax
Il découle de (1.90) et (1.82) que :
h i 1
L e−αx = . (1.91)
p+α
1
L [eαx ] = . (1.92)
p−α
De (1.91) et (1.92) on a :
!
1 1 1 1 α
L (eαx − e−αx ) = − ⇒ L [sinh(αx)] = . (1.93)
2 2 p−α p+α p2 − α 2
De même :
p
L [cosh(αx)] = . (1.94)
p2 − α2
De (1.87) et (1.90) on a :
h i p+α
L e−αx cos(ax) = . (1.95)
(p + α)2 + a2
h i a
L e−αx sin(ax) = . (1.96)
(p + α)2 + a2
dn
L [xn f (x)] = (−1)n F (p) . (1.97)
dpn
D’après (1.82) :
n!
L [xn ] = . (1.98)
P n+1
D’après (1.87) :
Z +∞
a
L [sin(ax)] = sin(ax)e−px dx = .
0 p2 + a2
En décrivant les premier et second membre par rapport au paramètre p, on obtient :
−2pa Z +∞
−2pa
2 2 2
= −x sin(ax)e−px dx ⇒ = −L [x sin(ax)]
(p + a ) 0 (p + a2 )2
2
2pa
⇒ L [x sin(ax)] = 2 .
(p + a2 )2
2pa
L [x sin(ax)] = . (1.99)
(p2 + a2 )2
p 2 − a2
L [x cos(ax)] = . (1.100)
(p2 + a2 )2
Preuve
Z +∞
L [f 0 (x)] = f 0 (x)e−px dx
0
h i+∞ Z +∞
= f (x)e−px − −pf 0 (x)e−px dx
0 0
= −f (0) + pF (p).
De même :
d
L [xf 0 (x)] = − [pF (p)] . (1.102)
dp
dn x dn−1 x dx
a0 n + a1 n−1 + · · · + an−1 + an x(t) = f (t). (1.107)
dt dt dt
La solution de l’équation (1.107) vérifiant les conditions initiales
(n−1)
x0 = x00 = · · · = x0 =0
est de la forme :
F (p)
X(p) = . (1.108)
a0 pn + a1 pn−1 + · · · + an−1 p + an
(
L [x(t)] = X(p)
Avec .
L [f (t)] = F (p)
dx
Exemple : Trouver la solution de l’E.D dt
+ x = 0 avec x(0) = 0
Solution
1
p 1
L’équation auxiliaire est de la forme :X(p) = p+1 = p(p+1)
En décomposant la fraction du 2nd membre en élément simple on obtient :
1 1
X(p) = −
p p+1
.
En utilisant les formules (1.82) et (1.91) des images on obtient :
x(t) = 1 − e−t
Permet de trouver l’original f (t) en partant de l’image f¯(p) ; τ étant arbitraire qui vérifie
τ > δ0 .
Si |f¯(p)| < CRk où p = Reiθ (−π < Rθ < π ;R > R0 ).
R0 ,C et k des constantes positives ; ε epx f¯(p)dp où ε est une circonférence centrée
sur l’origine des coordonnées contient à son intérieur tous les pôles de la fonction
F (p) = epx f¯(p)dp.
Par conséquent :
1 Z px ¯
f (t) = e f (p)dp . (1.111)
2πi ε
En appliquant le théorème fondamental des résidus on obtient :
1
f (t) = 2πi(r1 + r2 + · · · + rn ).
2πi
où r1 ; r2 ; . . . ; rn sont les résidus de la fonction F (p) par rapport aux pôles.
Application
1
Trouver l’originale de la fonction f (p) = (p−1)3
Solution
ept
Trouvons le résidu de la fonction F (p) = (p−1)3
. p = 1 est un pôle d’ordre 3.
1 d2 h i 1 ept 1
Resf (p) = lim (p − 1)3
F (p) = lim = lim t2 ept .
1 p7→1 2! dp2 p7→1 2 dp2 2 p7→1
Donc :
t2 et
f (t) .
2
1
(p2 + βp + ω02 )X(p) = F (p). (1.114)
m
Donc :
F (p)
X(p) = (1.115)
m(p2 + βp + ω02 )
Cas particuliers
•Si f (t) = mAδ(t) donc une percussions ( force très grande pendant un temps très
court) alors x(t) devient d’après (1.118) :
mA Z t β
x(t) = δ(t − y)e− 2 y sin(αy)dy (1.119)
αm 0
AZ t β
x(t) = δ(t − y)e− 2 y sin(αy)dy (1.120)
α 0
En utilisant la propriété bien connu de la fonction de Dirac δ(t) :
δ(a − x)f (x)dx = f (a) on obtient :
R
A −βt
x(t) = e 2 sin(αt) . (1.121)
α
B Z t −βy
x(t) = e 2 sin(αy)dy (1.122)
α 0
En utilisant la formule d’Euler ona :
B Z t p1 y
x(t) = (e − ep1 y )dy
2αi 0
L’intégrale est immédiate et donne :
" #
B p1 − p2 1
x(t) = + (p2 ep1 t − p1 ep1 t )
2αi p1 p2 p1 p2
B B
x(t) = 2
+ 2
(p2 ep1 t − p1 ep1 t ) .
ω0 2αiω0
où les coefficients aik sont des coefficients constantes données et fi (t) les fonctions données.
Pour résoudre le système (1.123) désignons par (Xi ; Fi ) les images de (xi , fi ). Si l’on
cherche
h i la solution telle que pour t = 0 les xi (t) prennent les valeurs xi (0) finies alors
L dx
dt
i
= pXi − xi (0). On a donc :
n
X
pXi − aik Xk = Fi (p) + xi (0). (1.124)
k=1
Ainsi donc pour calculer les Xi on doit résoudre un système algébrique de n équations
linéaires à n inconnues. On obtient ainsi les images des solutions du système correspon-
dant à des conditions initiales finies. Finalement à l’aide d’un dictionnaire d’image ou en
déduit les solutions xi (t).
La transformation de Laplace s’applique de la même façon aux systèmes linéaires à
coefficient constant qui contiennent explicitement des dérivés d’ordre supérieur à 1.
Exemple : (
dxi
dt
= ay(t) + f (t)
Trouver la solution du système : dyi avec x(0) = y(0) = 0.
dt
= −ax(t) + g(t)
Solution
Soient X, Y, F et G les images respectives x, y, f et g.
( On a donc :
pX − aY = F (p)
⇒ X = pF +aG
p2 +a2
et X = −aF +pG
p2 +a2
.
aX + pY = G(p)
Si f et g étaient données explicitement on aurait recourt directement ou après
réduction à un dictionnaire d’image pour trouver les expressions x(t) et y(t).
Si f et g sont deux fonctions non spécifiées ; on procédera de la manière suivante :
aG
p2 +a2
est le produit de deux fonctions ayant pour originaux g(t) et sin(at) donc l’origine
aG
p2 +a2
est la convolution de ces deux fonctions.
Soit : 0t sin(a(t − s))g(s)ds.
R
Où les aik sont de Constantes. La fonction d’équilibre est définie par xi = 0. On
cherche la solution qui pour t = 0 passe par le point ζi avec une vitesse nulle. En utilisant
la transformation L[xi ] = Xi . On a :
" #
dxi
L = pXi − ζi
dt
" #
d 2 xi
L = p2 Xi − pζi .
dt2
k=1
Si les valeurs propres de la matrice aik sont distinctes ; Xi admet une décomposition
de la forme :
n n
!
X 2p X 1 1
Xi = Cik 2 = Cik 2 √ + √ .
k=1 p − λk k=1 p − λk p − λk
D’où
n √ √
Cik e−t λk
+ et λk
X
xi (t) = .
k=1
1 Z +∞
fˆ(k) = √ f (x)e−ikx dx = T F [f (x)] . (1.126)
2π −∞
1 Z +∞ ˆ
f (x) = √ f (k)eikx dk . (1.127)
2π −∞
1
fˆ(k) = δ(k); f (x) = √ .
2π
1 Z +∞ −ikx
δ(k) = √ e dx . (1.128)
2π −∞
Ce résultat établi ici d’une manière purement formelle est très utilisé en mécanique
quantique.
Si f (x)
√ est une fonction finie à l’infini telle que : f (+∞) = f (−∞) = A alors
T F [f ] = A 2πδ(k) + .......
Donc :
1 Z +∞ Z +∞ −ik(ξ+u)
ĥ(k) = √ e f (ξ)g(u)dξdu.
2π −∞ −∞
√
ĥ(k) = 2π fˆ(k)ĝ(k) . (1.129)
Propriétés
On peut montrer que :
Z +∞ Z +∞
f ∗ (x)g(x)dx = fˆ∗ (k)ĝ(k)dk. (1.131)
−∞ −∞
En particulier :
Z +∞ Z +∞
2
|f (x)| dx = |fˆ(k)|2 dk. (1.132)
−∞ −∞
Exemples caractéristiques
T F [f (x)] = fˆ(k)
fˆ∗ (x) = fˆ(−k) si f est réelle.
1 x 1
f0 (x) = , f1 (x) = , et f2 (x) = .
x2 +1 (x2 + 1)2 1 + (x − 2)2
s
2
T F [f (x)] = Re(F (p = ik)) . (1.134)
π
1 ZZZ ~
F (~k) = 3/2
f (~x)e−ik.~x d3~x l’intégrale est étendu à tout espace . (1.135)
(2π)
Inversement on a :
1 ZZZ ~
f (~x) = 3/2
F (~k)eik.~x d3~k . (1.136)
(2π)
sin(ax) on obtient :
s
e−λr
" #
2 1
F (~k) = T F = . (1.138)
r π λ + k2
2
s
1 2 1 1
Si λ → 0 T F = f (r) = potentiel colombien . (1.139)
r π k2 r
∂C ∂ 2C
=D 2 . (1.140)
∂t ∂x
D est une constante positive appelée coefficient de diffusion.
Désignons par Cˆ la transforme de Fourier de C par rapport à la variable x, t prenant
le rôle d’un paramètre, on a :
∂C ∂ 2C ∂ Cˆ
=D 2 ⇒ = −Dk 2 Cˆ
∂t ∂x ∂t
1 ∂ Cˆ
⇒ = −Dk 2
Cˆ ∂t
dCˆ
⇒ = −Dk 2 dt
Cˆ
⇒ ln(C)ˆ = −Dk 2 t + ϕ(k).
On obtient donc :
ˆ t) = C(k,
C(k, ˆ 0) exp(−Dk 2 t). (1.141)
1 Z +∞
(x−y)
C(x, t) = √ C(y, 0)e− 4Dt dy . (1.142)
4πDt −∞
En particulier, si C(x, O) = δ(x) condition qui explique que les particules diffusantes
sont à l’instant initial t = 0 concentrée à l’origine, alors :
1 x2
C(x, t) = √ e− 4Dt dy . (1.143)
4πDt
1
5. On considère les séries numériques de termes généraux Un = (2n+1)2
et
1
Vn = (2n+1)4
Exercice 3
Soit la fonction analytique f écrite sous la forme
f (z) = u(r, ϕ)+iv(r, ϕ) faisant apparaı̂tre les coordonnées polaires (r, ϕ) de z = r exp(iϕ).
1. Écrire les conditions de Cauchy-Rieman en fonction de r et ϕ qui expriment
l’analycité de f
2. En déduire les fonctions analytiques dont la partie réelle ne dépend que de |z|.
Exercice 4
√
z ln z
1. Soit la fonction de la variable complexe f (z) = (1+z) 2
Exercice 5
On considère l’intégrale : K = 0∞ xα (1 + x)β dx avec α et β réels.
R
|F
√(k)|
2. Calculer le module de l’amplitude |A(k)| = 2π
du train d’ondes défini par
cos(k
0 x) pour |x| ≤ a = nπ/k0
f (x) = .
0 pour |x| > a
Exercice 9(Transformée de Laplace)
1. Trouver l’image des fonctions suivantes :
(a) f (t) = at
(b) g(t) = cos3 t
(c) h(t) = sinh bt
(d) i(t) = t cosh bt
(e) k(t) = sinh(at) sin(bt)
2. Trouver l’original des fonctions suivantes :
p
(a) F (p) = p2 −2p+5
1
(b) F (p) = p3 −8
p
(c) F (p) = (p−1)3 (p+2)2
p+1
(d) F (p) = p(p−1)(p−2)(p−3)
3. En utilisant le théorème de convolution, trouver l’original des fonctions sui-
vantes :
p
(a) F (p) = p4 −1
p2
(b) F (p) = (p2 +1)2
∂u ∂ 2u
= a2 2 . (2.2)
∂t ∂x
On est conduit à l’étude de (2.2) lorsqu’on est en présence de problème posé par les
processus de diffusion de la chaleur ; de filtration de liquide ou des gaz dans un milieu
poreux (par exemple la filtration du pétrole et des gaz dans les grès sous couvertures),
de certains problèmes de la théorie de probabilité. C’est l’équation du type parabolique.
∂ 2u ∂ 2u ∂ 2u
+ + = 0 ou ∆u = 0 . (2.3)
∂x2 ∂y 2 ∂z 2
37
Chapitre 2. 2.2 Résolution par la méthode de séparation des variables
Elle est utilisée lorsqu’on aborde les problèmes posés par les champs électriques et
magnétiques ; l’état stationnaire de la chaleur, l’hydrodynamique ; la diffusion etc... C’est
l’équation du type elliptique la plus simple.
u(0, t) = 0 (2.4)
u(l, t) = 0 (2.5)
u(x, 0) = f (x) (2.6)
∂u
|t=0 = ϕ(x) (2.7)
∂t
Soit u(x, t) = X(x)T (t). (2.8)
T 00 X 00
= = −λ ⇒
a2 T X
T 00 + a2 λT = 0. (2.10)
X 00 + λX = 0. (2.11)
Choisissons les constantes A et B de sorte que soient vérifiées les conditions (2.4)
et (2.5) donc X(0) = 0 et X(l) = 0.
De (2.12) on a :
√ √ √ nπ
0 = A + 0 ⇒ A = 0 ⇒ B sin λl = 0 ⇒ λl = nπ ⇒ λ = ; n = 1, 2, · · · (2.15)
l
Nous obtenons ainsi :
nπ
X = B sin x. (2.16)
l
Les valeurs trouvées de λ sont appelées valeurs propres pour le problème aux limites
données.
Les fonctions X(x) correspondantes sont appelées propres.
Remarque
Si λ < 0 au lieu de −λ, nous prenons −λ = k 2 alors l’équation (2.11) serait X 00 −
k X = 0 qui aurait pour solution X(x) = Aekx + Be−kx .
2
Une solution non nulle dans le cas d’une équation de cette forme ne peut vérifier
les conditions aux frontières (2.4) et (2.5).
Connaissant racine de λ nous pouvons écrire les solutions de l’équation (2.10) qui
est (2.13) donc :
nπa nπa
T (t) = C cos t + D sin t. (2.17)
l l
Pour chaque valeur de n et par conséquent pour chaque λ en portant les expressions
(2.16) et (2.17) dans (2.8), nous obtenons la solution de (2.1) vérifiant les conditions aux
frontières (2.4) et (2.5) soit :
nπ nπa nπa
un (x, t) = sin x Cn cos t + Dn sin t . (2.18)
l l l
Ainsi ∞
X
u(x, t) = un (x, t)
n=1
d’où
∞
nπa nπa nπ
X
u(x, t) = Cn cos t + Dn sin t sin x. (2.19)
n=1 l l l
La solution (2.19) doit encore satisfait aux conditions initiales (2.6) et (2.7).
Si t = 0,
∞
X nπ
f (x) = Cn sin x. (2.20)
n=1 l
Si f (x) est telle qu’on peut la développer en série de Fourier dans l’intervalle [0, 1], la
condition (2.20) sera vérifiée si
2Z l nπ
Cn = f (x) sin xdx . (2.21)
l 0 l
2 Rl
avec Dn nπa
l
= l 0
ϕ(x) sin nπ
l
xdx
D’où
2 Zl nπ
Dn = ϕ(x) sin xdx . (2.22)
nπa 0 l
Conclusion
Nous avons ainsi démontré que la série (2.19) dont les coefficients Cn et Dn sont
déterminés par les formules (2.21) et (2.22). Si elle est doublement dérivable terme à
terme, la fonction u qui est la solution de (2.1) vérifie les conditions aux frontières et
initiales (2.4) et (2.7).
∂2 2
2∂ u ∂u
= a avec |t=0 = ψ(x) et u |t=0 = ϕ(x). (2.23)
∂t2 ∂x2 ∂t
En
réduisant cette équation à la forme canonique c’est-à-dire en prenant
ζ = x − at ∂2u
η = x + at
on obtient ∂ζ∂η = 0.
Les solutions générales de l’équation s’écrivent : u = θ1 (ζ) + θ2 (η) où θ1 et θ2 sont des
fonctions arbitraires. De cette façon, la solution générale de l’équation différentielle des
vibrations libres d’une corde a la forme : u = θ1 (x − at) + θ2 (x + at).
∂u ∂ 2u
= a2 2 (2.24)
∂t ∂x
Supposons que la fonction ϕ(x) est telle qu’elle peut être représentée par une
intégrale de Fourier c’est-à-dire
1Z∞
Z +∞
ϕ(x) = ϕ(α) cos λ(α − x)dα dλ
π 0 −∞
Z ∞ Z +∞
1
Z +∞
ϕ(x) = ϕ(α) cos λαdα cos λx + ϕ(α) sin λαdα sin λx
(2.33)
dλ.
π 0 −∞ −∞
Posons
√
z = aλ t
β = α−x
. (2.36)
√
a t
On a donc
Z ∞
−a2 λ2 t 1 Z ∞ −z2
e cos λ(α − x)dλ = √ e cos βzdz. (2.37)
0 a t 0
Introduisons la notation
Z ∞
2
K(β) = e−z cos βzdz. (2.38)
0
D’après (2.36).
Portons (2.41) dans (2.35) nous obtenons une solution définitive :
1 Z +∞ (α−x)2
u(x, t) = √ ϕ(α)e− 4a2 t dα. (2.42)
2a πt −∞
C’est l’équation du poisson qui est la solution du problème posé sur la propaga-
tion de la chaleur dans une barre infinie.
La fonction u(x, t) définie par (2.42) est la solution de (2.24) qui satisfait à la
condition (2.25) si la fonctionϕ(x) est bornée dans l’intervalle ]−∞; +∞[
NB :Lorsque la barre est de longueur finie x = 0 et x = l
Dans ce cas le problème de Cauchy consiste à trouver la solution de l’équation
(2.24) de façon à satisfaire la condition initiale u(x, t)|t=0 = f (x) et deux condi-
tions aux limites, par exemple
∂u ∂u
u|x=0 = u|x=l = 0 ou |x=0 = |x=l = 0.
∂x ∂x
Dans ce cas la solution est donnée par la série :
∞
u(x, t) =
X
bk e−( l ) sin kπ x.
kπa 2
t
k=1 l
∂u ∂u
|x=0 = |x=l = 0.
∂x ∂x
— Cas d’une barre de longueur semi-infinie
= f (x) u(x, 0)
La solution de l’équation (2.24) satisfaisant aux conditions
u(0, t) = ϕ(t)
est donnée par :
1 Z +∞ (α−x)2 (α+x)2 1 Z l
2 (t−x)
u(x, t) = √ f (α) e− 4a2 t − e− 4a2 t dα + √ ϕ(η)e4a (t − η)3/2 dη .
2a πt −∞ 2a πt 0
la façon suivante :
L’équation de Laplace s’écrit :
∂ 2u ∂ 2u
+ = 0; (2.43)
∂x2 ∂y 2
avec
∂ 2 u 1 ∂u 1 ∂ 2u
+ + = 0.
∂r2 r ∂r r2 ∂ϕ2
Soit
∂ 2u ∂u ∂ 2 u
r2+ r + = 0. (2.45)
∂r2 ∂r ∂ϕ2
Cherchons la solution par la méthode de séparation des variables en posant :
u = φ(ϕ)R(r). (2.46)
La solution doit être une fonction périodique de ϕ car pour une même valeur de r cor-
respondant à ϕ + 2π nous devons avoir la même solution, c’est pourquoi B0 = 0.
Au centre du cercle, pour r = 0, la solution doit être finie, c’est pourquoi de (2.52) nous
avons D0 = 0 et de (2.51) on a Dk = 0
Ainsi donc de (2.52) on a :u0 = A0 C0 que nous désignons par A20 .
On peut mettre la solution de (2.45) sous la forme :
∞
A0 X
u(r, ϕ) = + (An cos nϕ + Bn sin nϕ)rn . (2.53)
2 k=1
Pour que l’égalité (2.54) ait lieu,il faut que f (ϕ) admette un développement en série de
Fourier dans l’intervalle [−π, π] et que An Rn et Bn Rn soient ses coefficients de Fourier.
Par conséquent :
Rπ
1
A
n= πRn −π f (t) cos ntdt
1 Rπ . (2.55)
Bn =
πRn −π f (t) sin ntdt
1 Zπ R2 − r 2
=⇒ u(r, ϕ) = f (t) 2 dt intǵrale de poisson. (2.56)
2π −π R − 2rR cos(t − ϕ) + r2
Supposons que p(x) et q(x) puissent être représentées sous forme de séries suivant les
puissances entières positives de x c’est-à-dire réécrivons (??0 sous la forme :
y 00 + a0 + a1 x + a2 x2 + · · · y 0 + b0 + b1 x + b2 x2 y = 0 (2.58)
y 00 + an x n y 0 + bn xn y = 0.
X X
n=1 n=1
En multipliant les séries entières, en regroupant les termes semblables et en annulant les
coefficients de toutes les puissances de x au 1er membre de (2.60), on obtient une série
d’équations
x0 : 2 × 1C2 + a0 C1 + b0 C0 = 0
1 : 3 × 2C3 + 2a0 C2 + a1 C1 + b0 C1 + b1 C0 = 0
x
. (2.61)
x2 : 4 × 3C4 + 3a0 C3 + 2a1 C2 + a2 C1 + b0 C2 + b1 C1 + b2 C0 = 0
... ..
.
Cherchons deux solutions y1 (x) et y2 (x) pour l’équation (2.57) avec pour y( x),
C0 = 1 et C1 = 0 ⇐⇒ y1 (0) = 1 y10 (0) = 0 et pour y2 (x) C0 = 0 et C1 = 1 ⇐⇒ y1 (x) = 0
y20 (0) = 1.
Toute solution de (2.57) sera une combinaison linéaire des solutions y1 (x) et y2 (x) ;
si les conditions initiales sont de la forme y(0) = A et y 0 (0) = B ; il est évident que
y = Ay1 (x) + By2 (x).
Théorème
Si les séries p(x) = ∞ k P∞ k
k=0 bk x convergent et si |x| < R alors la
P
k=0 ak x et q(x) =
série (2.59) constituera une solution de (2.57)
En particulier si p(x) et q(x) sont des polynômes de x, la série (2.59) sera convergente
pour toute valeur de x.
∗ Autre méthode
Soit une équation différentielle
∗ Définition
Une fonction ϕ(x) est dite holomorphe dans un certain voisinage |x − x0 | < ϕ
du point x = x0 , si dans ce voisinage elle peut être représentée par une série entière
ϕ(x) = ∞ k
k=0 Ck (x − x0 ) et converge dans le domaine |x − x0 | < ϕ.
P
Théorème
Si le second membre de l’équation (2.62) est donc holomorphe par rapport à tous
ces arguments (x, y, y 0 , . . . , y (n−1) ) alors l’équation (2.62) possède l’unique solution :
[n−1] ∞
y 00 y
y00 (x − x0 ) + 0 (x − x0 )2 + ........... + 0 (x − x0 )(n−1) = ak (x − x0 )k
X
y(x) = y0 +
2! (n − 1)! k=0
yk
avec ak = k!0 qui satisfait aux conditions initiales (2.63) et est holomorphe dans un certain
voisinage du point x = x0 .
Exemple
Trouver les quatre premiers termes du développement en série de Taylor de la so-
lution y(x) de l’équation y 00 = exy qui satisfait aux conditions initiales y|x=0 = 1 et
y 0 |x=0 = 0.
Solution
En introduisant dans la série (2.64) les valeurs trouvées de y(0); y 00 (0); y (3) (0), y (4) (0), on
obtient le développement cherché de la solution :
x 2 x3 x4
y =1+ + + + ...
2 3! 4!
Cas 3 Si l’équation (2.67) possède une racine multiple (ρ1 = ρ2 ) ; On peut construire
seulement une série qui est solution de (2.65)
Remarque
Les solutions y1 (x) et y2 (x) construits dans le cas 1 sont linéairement indépendantes.
Dans le cas 2 et cas 3, l’équation (2.65) aura en plus de la solution (2.69) une autre solution
de la forme
∞
y2 (x) = Ay1 (x) ln x + xρ2 Ak xk
X
(2.70)
k=0
Dans ce cas y2 (x) contient donc un terme supplémentaire de la forme Ay1 (x) ln x
où y1 (x) est donné sous la forme (2.69)
Si A = 0 dans (2.70) on obtient pour y2 (x) une expression sous la forme d’une série
entière généralisée.
1 = p
ρ
L’équation déterminante est ρ(ρ − 1) + ρ − p2 = 0 =⇒ . Une première
ρ2 = −p
solution particulière de l’équation de Bessel sous la forme de série entière généralisée sera
∞
y = xρ C k xk
X
k=0
k=0 k=0
De (2.72) on a
C0
6 0
=
C =0
1
−C0 −C0 −C0
C2 = (2+p) 2 −p2 = 4p+4
= 22 (1+p)
C3 =0
C0
C4 = 24 (1+p)(2+p)1·2
(−1) C0 k
Donc il est clair que C2k+1 = 0 et C2k = 22k (p+1)(p+2)(p+3)×···×(p+k)k! k = 1, 2, 3, · · ·
Pour simplifier les calculs ultérieurs, posons
1
C0 = (2.73)
2p Γ(p + 1)
avec Γ(p) la fonction d’Euler dont les propriétés sont connues. En utilisant (2.73) et les
propriétés de la fonction Γ on peut écrire :
(−1)k
C2k =
22k (p + 1)(p + 2)(p + 3) × · · · × (p + k)k! × 2p Γ(p + 1)
(−1)k
C2k = 2k+p
2 k!Γ(p + k + 1)
C’est pourquoi la 1ère solution particulière de l’équation de Bessel que nous désignons
par Jp prend la forme :
∞
(−1)k
2k+p
X x
Jp (x) = (2.74)
k=0 k!Γ(p + k + 1) 2
k=0
: c’est la fonction de Bessel de 2ème espèce d’ordre p ou la fonction de Neumann. Elle est
finie pour p entier et contient un terme en ln x.
Conclusion
La solution générale de l’équation de Bessel peut être représentée sous la forme
y = AJp (x) + BYp (x) si p est entier ou nul., A et B sont des constantes arbitraires.
Dans le cas où p n’est pas un entier la solution générale de l’équation de Bessel peut être
représentée sous la forme y = CJp (x) + DJ−p (x).
L’équation que l’on rencontre souvent est sous la forme :
x2 y 00 + xy 0 + (k 2 x2 − p2 )y = 0 k 6= 0 (2.76)
d2 y dy
ζ2 2
+ζ + (ζ 2 − p2 )y = 0 (2.77)
dζ dζ
La solution générale de (2.77) pour p non entier sera y(x) = C1 Jp (ζ) + C2 J−p (ζ) et la
solution générale de (2.76) prendra la forme y(c) = C1 Jp (kx) + C2 J−p (kx)
Pour p entier la solution générale de (2.76) est y = AJp (kx) + BYp (kx).
Une large classe d’équation de la forme
d2 y dy
x2 2
+ ax + (b + cxm )y = 0 (2.78)
dx dx
où a, b, c et m sont des constantes (c > 0, m 6= 0) se ramène par introduction d’une
α/β 1/β
t t
nouvelle variable t et d’une fonction u à l’aide des formules y = γ
u; x = γ
à
l’équation de Bessel :
d2 u du
t2 2
+ t + (t2 − p2 )u = 0
dt dt
√
2 c (a−1)2 −4b
où α = a−1
2
;β = m
2
;γ = m
; p2 = m2
Exercice
1. Trouver les solutions générales des équations de Bessel suivantes :
1
x2 y 00 + xy 0 + x2 − y=0
4
1
x2 y 00 + xy 0 + 4x2 − y=0
9
Remarque
Lorsque n est un entier (p entier) on peut considérer deux fonctions :
v=0 v!Γ(n + v + 1) 2
1 n−1
−n+2k
x (n − k − 1) x
n+1
(−1)k
X
Kn (x) = (−1) In (x) Ln +c + +
2 2 k=0 k! 2
∞
(−1)n X
n+2k
1 x
[φ(k) + φ(n + k)]
2 k=0 k!(n + k + 1)! 2
d
• dx
(xn Jn (x)) = xn Jn−1 (x)
• d
dx
(x−n Jn (x)) = −x−n Jn+1 (x) en particulier on a : J00 (x) = −J1 (x)
n
2( x2 ) 2n−1
(1 − t2 )( 2 ) cos(xt)dt
Rx
• Jn (x) = Γ( 1
n+ 12 0
)Γ( ) 2
cos(xt)
en particulier on a J0 (x) = π2 0x (1−t
R
2 )1/2 dt
1 R1
• J2n (x) = π 0 cos(x sin t) cos(2nt)dt
1 R1
• J2n+1 (x) = π 0 sin(x sin t) sin[(2n + 1)t]dt
• 2 dIdx
n (x)
= In−1 (x) + In+1 (x)
• 2 dKdx
n (x)
= −Kn−1 (x) − Kn+1 (x)
d
• dx
(xn In (x)) = xn In−1 (x)
d
• dx
(xn Kn (x)) = −xn Kn−1 (x)
• d
dx
(x−n In (x)) = x−n In+1
• d
dx
(x−n Kn (x))= −x−n Kn+1 (x)
En particulier on a : I00 (x) = I1 (x); K00 (x) = −K1 (x)
Exercice 2
On considère une corde vibrante fixée à ses extrémités x = 0 et x = l dont l’équation
2 2
peut se mettre sous la forme ∂∂tU2 = a2 ∂∂xU2
En supposant qu’initialement la corde occupe la position représentée sur la figure (2.1)
par la ligne brisée OAB, trouver la forme de la corde à tout instant t si les vitesses
initiales sont nulles. Écrire jusqu’à sept termes de la série obtenue.
Exercice 3
1. Trouver les solutions générales des équations de Bessel suivantes :
(a) x2 y 00 + xy 0 + (x2 − 1/4)y = 0
(b) x2 y 00 + xy + (4x2 − 1/9)y = 0
2. Ramener les équations suivantes à l’équation de Bessel et trouver leurs solutions
(a) x2 y 00 − 3xy 0 + (x4 − 12)y = 0
(b) x2 y 00 − 2xy 0 + 4(x4 − 1)y = 0
Exercice 4
La fonction de Bessel du premier type d’ordre n est définie par :
∞
(−1)k
2k+n
X x
Jn (x) =
k=0 k!(n + k)! 2
On dit que G(x, t) est la fonction génératrice des fonctions φn (x) si les fonctions φn (x)
sont des polynômes de degré n, Pn (x) on a :
∞
Pn (x)tn .
X
G(x, t) = (3.1)
n=0
Théorème
La condition nécessaire et suffisante pour que les polynômes Pn (x) définis par (3.1)
soient orthogonaux sur un intervalle [a, b] relativement au poids ρ(x) est que l’intégrale
Z b
I= G(x, t)G(x0 , t0 )ρ(x)dx
a
55
Chapitre 3. 3.2 Les polynômes de Legendre
Car
1 · 2 · 3 · 4 · 5 · · · (2h − 1)2h (2h)!
1 · 3 · 5 · · · (2h − 1) = = h
2 · 4 · 6 · · · 2h 2 h!
Mais
h
h!
(2x − r)h = (2x)h−k (−r)k
X
Donc
∞ h
1 (2h)! X h!
(1 − 2xr + r2 )− 2 = (−1)k (2x)h−k rh+k
X
(3.3)
h=0 22h (h!)2
k=0 k!(h − k)!
Où [l/2] désigne la partie entière de (l/2) c’est-à-dire (l/2) si l est pair et (l − l/2) si l
est impair.
Les polynômes Pl (x) sont les polynômes de Legendre. Notons que Pl (x) a la parité
de l.
Il est plus commode de donner une autre expression de Pl (x) équivalente à (3.5)
puisque
d l xp p!
l
= xp−1
dx (p − l)!
Finalement :
1 dl 2
Pl (x) = (x − 1)l (3.7)
2l ! dxl
1 P∞
D’après (3.4) on a pour r ≺ 1, 1−r = l=0 Pl (1)rl ce qui montre que :
Pl (1) = 1 (3.8)
1 (2l)!
P2l+1 (0) = 0; P2l (0) = (−1)l (3.9)
22l (l!)2
3.2.1 Orthogonalité
Théorème
Les polynômes
Pl (x) constituent une famille de polynômes orthogonaux par rapport
1 si |x| < 1
au poids ρ(x) =
0 si |x| >
Les relations d’orthogonalité s’écrivent :
Z 1
2
Pl (x)Pm (x)dx = δl,m (3.10)
−1 2l + 1
Si l = m :
Z 1
2
[Pl (x)]2 dx = (3.11)
−1 2l + 1
0 0
d) Pl+1 (x) − Pl−1 (x) = (2l + 1)Pl (x)
En dérivant les deux membres de (b) on a :
[2l + 1](x2 − 1)Pl00 (x) + (2l + 1)2xPl0 (x) = (l + 1)l[Pl+1
0 0
(x) − Pl−1 (x)]
Et compte tenu de (d),on obtient l’équation de Legendre.
Équation différentielle pour les polynômes de Legendre
(x2 − 1)Pl00 (x) + 2xPl0 (x) − (l + 1)lPl (x) = 0 (3.12)
qui est l’équation différentielle du second ordre à laquelle satisfait Pl (x).
Notons que Pl0 (1) = l(l + 1)/2 et Pl0 (−1) = (−1)l−1 l(l + 1)/2
Z 1
(l0 + m)! 2
Plm Plm
0 dx = δll0 . (3.16)
−1 (l − m) 2l + 1
3. Équation différentielle
" #
d2 d m2
(1 − x ) 2 Plm − 2x Plm + l(l + 1) −
2
P m = 0. (3.17)
dx dx 1 − x2 l
4. Relations de récurrences
1 m+1 m+1
(c) (x2 − 1)1/2 Plm (x) = 1l+1
[Pl+1 (x) − Pl−1 (x)].
1 m−1 m−1
(d) (x2 −1)1/2 Plm (x) = 2l+1
[(l+m)(l+m−1)Pl−1 (x)−(l−m+1)(l−m−2)Pl+1 ].
(l−m)! m
D’après la relation Pl−m (x) = (−1)m (l+m)! Pl (x) on peut écrire (3.25) sous la
forme
F (θ, ϕ) = αeimϕ Plm (cos θ) + βe−imϕ Pl−m (cos θ)
Avec α = A; β = (−1)m (l−m)!
(l+m)!
B
Les fonctions Ylm (θ, ϕ) = (Ceimϕ )Plm (cos θ) obtenues à partir des deux jeux de
fonctions orthogonales {eimϕ , 0 < ϕ < 2π} et {Plm (cos θ); 0 ≤ θ ≤ π} sont des
fonctions orthogonales sur la sphère unitée appelées harmoniques sphériques. Le
coefficient C réel est choisi de manière à ce que les fonctions Ylm (θ, ϕ) constituent
un système orthonormé de fonctions :
Z 2π Z π
0
dϕ sin θYlm (θ, ϕ) Ylm
0 (θ, ϕ) dθ = δll0 δmm0 (3.27)
0 0
C(r sin θeiϕ )m rl−m Plm (cos θ); Ylm (π − θ, ϕ + π) = (−1)l Ylm (θ, ϕ)
Si f (θ, ϕ) a ses deux dérivées premières continues la série (3.33) converge absolument et
uniformément sur la sphère de rayon unité.
Pl (cos γ) est donc une fonction de θ0 , φ0 , θ1 , φ1 développable en série des Ylm (θ1 , φ1 )
et solution de l’équation (3.26)
On peut écrire :
l
alm Ylm (θ1 , φ1 )
X
Pl (cos γ) =
m=−l
Pl
Mais f (u~1 ) = Ylm (θ1 , φ1 ) = k=−l blk Yl
k
(γ, Ψ) ; pour u~1 = u~0 , γ = 0 alors
1
2l+1
Ylm (θ0 , φ0 ) = b10 Y10 (θ, Ψ) = b10 4π
2
car Ylk (0, Ψ) = 0 si k 6= 0
1
4π
b10 = Ylm (θ1 , φ1 )Ylm (γ, Ψ)dΩγΨ = Ylm (θ1 , φ1 )Yl0 (γ, Ψ)dΩ1 = 2
Ylm (θ0 , φ0 )
RR RR
2l+1
4π
Alors alm = 2l+1 Ylm (θ0 , φ0 )
On obtient finalement
l
4π X
Pl (cos γ) = Y m (θ0 , φ0 )Ylm (θ1 , φ1 )
2l + 1 m=−l l
Soit en posant r + 2k = n ;
n/2
tn n!
(−1)k (2x)n−2k
X X
G(x, t) = Hn (x) avec Hn (x) = (3.38)
n! k=0 k!(n − 2k)!
Hn (x) est un polynôme de degré n appelé polynôme d’Hermite : c’est une famille ortho-
2
gonale sur [−∞, +∞], la fonction poids :ρ(x) = e−x
3.4.3 Propriétés
Les premiers polynômes d’Hermite sont :
H0 (x) = 1, H1 (x) = 2x; H2 (x) = 4x2 −2; H3 (x) = 8x3 −12x; H4 (x) = 16x4 −48x2 +12
2 dn −x2
Hn (x) = (−1)n ex e (3.40)
dxn
d2 Ψ 2m 1 2
+ E − Cx Ψ = 0 (3.43)
dx2 ~2 2
Où la fonction d’onde Ψ(x) est la fonction inconnue qui doit s’annuler lorsque : x −→
h
(±∞), E l’énergie de la particule est une constante ~ = 2π
Effectuons le changement de variablex = aQ, on a :
d2 2m 1
2
Ψ(Q) + 2 Ea2 − Ca4 Q2 Ψ(Q) (3.44)
dQ ~ 2
L’équation (3.44) s’identifie à (3.42) en choisissant :
- le coefficient de Q2 égal à 1 ce qui entraı̂ne a2 = √~
mC
= ~
mω
~2 1
2 2
2mEa /~ = 2n + 1 =⇒ En = 2
n+ (3.45)
ma 2
finalement
- Le paramètre E de sorte que
1
En = n + ~ω (3.46)
2
La relation (3.46) nous donne les niveaux d’énergie du système et les fonctions d’onde
associées Ψn (Q)
sont
les solutions un (Q). En définitive la solution Ψn (x) associée à une
1
valeur En = n + 2 ~ω de E s’écrit sous forme
!
x2 x
Ψn (x) = Cun (Q) = An exp − 2 Hn (3.47)
2a a
+∞
|Ψn (x)|2 dx = 1
R
An est telle que −∞
La fonction Ψ(x) associée au niveau fondamental E0 = ~ω
2
s’écrit par exemple :
√ −1
Ψ0 (x) = (a π) exp(−x2 /2a)
Lkn (x) est un polynôme de degré n appelé polynôme de Laguerre généralisé donné par :
∞
(−1)m (n + k)!
Lkn (x) xm
X
= (3.51)
m=0 m!(m + k)!(n − m)!
dn (exp(−x2 ))
En déduire l’expression générale de Hn (x) avec Hn (x) = g(n, x) dxn
, où
l’on précisera g(n, x).
Exercice 2
L’étude des oscillations libres pour une membrane circulaire de rayon R conduit
à la résolution de l’équation
1 ∂ 2u ∂ 2 u 1 ∂u 1 ∂ 2u
= 2 + + (3.60)
a2 ∂t2 ∂r r ∂r r2 ∂ϕ2
u|r=R = 0 (3.61)
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BIBLIOGRAPHIE
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