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COURS DE MATHÉMATIQUES
SEMESTRE 1
Jean-Marie De Conto
Université Grenoble Alpes
IUT1 – Département Mesures Physiques
2
Cours à l’IUT1
Maths S1, mécanique S2, métrologie S3 , chaîne de mesure S4
Autres activités
• Calcul, conception, construction et mise au points d’accélérateurs de
particules: théorie, simulation, calcul numérique, instrumentation,
expérimentation.
• D’autres cours hors IUT, direction de thèses, comités scientifiques…
• Chargé de mission AHN à la COMUE (INP, Sciences-Po, ENSAG, UGA)
3
Conseils
• Prenez des notes en cours et arrêtez moi si je vais trop vite
• Posez des questions y compris en amphi
• Demandez au prof , pas aux voisin(e)s
• Pas de rappels de cours en TD
• Venez avec le cours, et en l’ayant regardé au préalable
• Revoyez le cours et/ou le TD avant d’y assister
• Cours et TD sont obligatoires
• Sortir de cours en n’ayant guère compris n’est pas grave: c’est
la répétition qui permet d’assimiler
(cours+relecture+TD+questions au prof…)
• Sachez les “formules à connaître” que je vous indique
• Demandez de l’aide si besoin (“soutien” si besoin, rattrapage
pour absence etc)
4
Plan du cours
• Rappels: formules usuelles de dérivation, logarithmes et
exponentielle
• Fonctions et équations trigonométriques
• Nombres complexes
• introduction aux fonctions de plusieurs variables, formes
différentielles
• Intégration
• Equations différentielles
• Vecteurs, équations linéaires
• Coordonnées polaires, cylindriques et sphériques
6
Rappels
Continuité
Dérivation
Extrema
7
Continuité
• Une fonction peut être continue ou
non, selon que sa courbe
représentative l’est ou non.
• Exemples
• f(x)=1/x est discontinue en 0 car
non définie.
• La courbe qui à x associe 0 pour
x<0 et 1 sinon est définie partout
et non continue en 0.
• Les fonctions polynômiales sont
continues
• La fonction sin(x)/x est non définie
en 0. On peut néanmoins la
prolonger par continuité en lui
donnant la valeur 1 en zéro.
8
Limite à droite
• On dit que +∞est la
limite de f quand x f ( x) A si x x0
tend vers x0 si pour
tout A, on peut
trouver η tel que
A
9
Limites finies
• Définitions générales et f ( x ) aussi proche de L à fixé que
rigoureuses: cf cours l' on veut dès que x x0 assez petit
• L’infini a un signe!!!
11
Exemples
• Limites en + ∞ de
2𝑥 − 𝑒 𝑥
𝑥 3 +2 𝑥 3 +2
et
3−𝑥 4 3+𝑥 3
𝑒𝑥
𝑥3 + 1
ln(𝑥 2 )
𝑥3
𝑒 −𝑥 ∙ cos(𝑥) et 𝑒 𝑥 ∙ cos(𝑥)
cos(2𝑥 + 1)
𝑥3
13
• Notation: 𝑔 ∘ 𝑓 𝑥 = 𝑔(𝑓(𝑥))
14
Dérivation et limites
• Définition : Si la limite L existe, la fonction
qui associe à x le nombre dérivé de f en x
est la fonction dérivée de f par rapport à x. L lim f ( x0 x ) f ( x0 ) lim f
x 0 x x 0 x
• Théorème : La dérivée en un point est la
pente de la courbe en ce point.
df
• Propriété 1: Une fonction dérivable en un
point y est continue dx x x0
• Propriété 2 : Une fonction impaire a pour
dérivée une fonction paire et vice-versa.
Preuve?
• Non dérivabilité si
• Non continuité OU
• Point anguleux Δf
• Devinette. Existe-t-il
• Des fonctions jamais continues
• Continues mais jamais dérivables
• Dérivables mais jamais continues Δx
sin(nx n )
Un exemple amusant f ( x) n 1 n 2
• Pour x<=1:
• continue
• dérivable
• Pour x>1
• continue
• Pas dérivable
16
Exemple: dériver
𝑥
𝑥+1
cos 3𝑥 + 2
ln 2𝑥 − 1
ln(2𝑥)
𝑥
𝑒 1/𝑥
𝑒 2𝑥−3
3𝑥 + 1
19
5
6 x 5 x6
5
6 x 6
20
F ( x ) f g ( x ) g ( x )
1 1
F réciproque de F si F ( x) y x F ( y )
1
F F ( x ) x
1 1 1
F ( F ( x )) F ( x ) 1 F ( F ( x ))
F ( x )
1 1
F ( y ) 1
F ( F ( y ))
22
𝑦 = 𝑓 𝑥 = 𝑥2
𝑥 = 𝑦2 → 𝑦 = 𝑥
x
23
1 1
F ( y )
exemple 1
F ( F ( y ))
𝑒 𝑥 −𝑒 −𝑥
• 𝐹 𝑥 = est croissante sur R (F’ >0)
2
• 𝐹 𝑥 = 𝑦 ⟺ 𝑥 = 𝐹 −1 (𝑦)
𝑒 𝑥 +𝑒 −𝑥
• 𝐹′ 𝑥 = =𝐺 𝑥 = 𝐺 𝐹 −1 (𝑦)
2
• 𝐺 2 𝑥 − 𝐹2 𝑥 = 1
• 𝐺 2 𝑥 = 1 + 𝐹2 𝑥 = 1 + 𝑦2
• 𝐺 𝑥 = 1 + 𝑦 2 = F′(𝐹 −1 𝑦 ) car F’>0
−𝟏
𝟏
⇢ 𝑭 ′ 𝒚 =
𝟏 + 𝒚𝟐
Nota: 𝐹 −1 𝑦 ≝ 𝑎𝑟𝑔𝑠ℎ 𝑦 = 𝑙𝑛 𝑦 + 1 + 𝑦 2
24
Théorème de Rolle
• Théorème de Rolle : Soit f une fonction dérivable sur un
intervalle [a,b]. Si f(a)=f(b) alors il existe tel que la dérivée de f en
c soit nulle (f’(c)=0).
• Démonstration: Faites Belmont – Uriage – Belmont en vélo
25
Règle de l’Hopital
• Pour résoudre les indéterminations « 0/0 »
f ( x)
lim quand f (a ) g (a ) 0
x a g ( x )
f ( x) 0
f (a ) g (a ) 0 lim
x a g ( x ) 0
sin x cos x
lim lim 1
x 0 x x 0 1
f ( x ) f ( x ) f (a ) f ( x ) f (a ) xa
g ( x ) g ( x ) g (a ) xa g ( x ) g (a )
f ( x) f ( x ) f (a ) xa f ( x )
lim lim lim
x a g ( x ) x a xa g ( x ) g ( a ) x a g ( x )
Propriétés élémentaires
• Domaine de définition: ℝ∗+
• Fonction strictement
croissante
• lim ln 𝑥 = +∞
𝑥→+∞
• lim+ ln 𝑥 = −∞
𝑥→0
• ln 1 = 0
• ln 𝑥𝑦 = ln 𝑥 + ln 𝑦
𝑥 ln(𝑥) = 0
• ln = ln 𝑥 − ln(𝑦) lim
𝑦 𝑥→+∞ 𝑥 𝑛
𝑑 𝑓′(𝑥)
ln 𝑓(𝑥) =
𝑑𝑥 𝑓(𝑥)
30
Théorème
𝑓′ (𝑥)
• Les primitives de sont 𝑙𝑛 𝑓(𝑥) + 𝐶 avec C une constante
𝑓(𝑥)
réelle quelconque
• Exemple:
−1
3𝑥 2 𝑑𝑥 −1
1
න 3 𝑑𝑥 = 𝑙𝑛 𝑥 3 + 2 −2 = ln 1 − ln 6 = − ln 6 = ln( )
𝑥 +2 6
−2
1
• Les primitives de sont 𝑙𝑛 𝑥 + 𝐶 avec C une constante réelle
𝑥
quelconque
−1 𝑑𝑥 1
• Exemple: −2 𝑥 = ln 1 − ln 2 = − ln 2 = ln( )
2
31
La fonction exponentielle
x ln(a )
x y ln(a ) ln(b) ln(ab) exp( x y ) exp(ln( ab)) ab exp( x ) exp( y )
y ln(b)
exp( x y ) e x e y
ln(a ) ln(b) ln(ab)
• exp 1 = 𝑒 car ln 𝑒 = 1 par définition
Donc exp 𝑛 = 𝑒 ∙ 𝑒 ∙ 𝑒 ⋯ 𝑒 ∙ 𝑒 = 𝑒 𝑛
Autres propriétés
• L’exponentielle est définie sur ℝ tout entier
• Sa courbe représentative s’obtient par
symétrie de la courbe de ln par rapport à la
diagonale
𝑑 𝑥 𝑥 𝑑 𝑓(𝑥)
𝑒 = 𝑒 et 𝑒 = 𝑓′(𝑥)𝑒 𝑓(𝑥)
𝑑𝑥 𝑑𝑥
𝑑 𝑎𝑥
𝑒 = 𝑎𝑒 𝑎𝑥
𝑑𝑥
En rouge: fonction exponentielle.
lim exp( x ) En vert: fonction ln
x
lim exp( x ) 0
x
exp( x ) e ln(a ) a
lim
x n
x
lim x exp( x ) 0
x
n exp( ab) e ab
e a b
33
Un exemple: 𝑒 𝑥 + 𝑒−𝑥 = 3
• On pose 𝑒𝑥 = 𝑋
1 3± 5
•𝑋 + =3⟹ 𝑋2 − 3𝑋 + 1 = 0 ⟹ 𝑋 =
𝑋 2
• Les deux valeurs trouvées pour X sont positives et correspondent à
3+ 5 3− 5
𝑥1 = 𝑙𝑛 et 𝑥2 = 𝑙𝑛
2 2
• Si X solution, 1/X aussi. Si x solution, -x aussi
3+ 5 3− 5 9−5
• On a bien ∙ = = 1 donc les solutions en X sont
2 2 4
inverses l’une de l’autre et les solutions en x opposées
3+ 5
• 𝑥1 = 𝑙𝑛 et 𝑥2 = −𝑥1
2
34
𝑓′ 𝑥 = 𝑎 ∙ 𝑓 𝑥 , 𝑎 ∈ ℝ
• Est
𝑓 𝑥 = 𝐶 ∙ 𝑒 𝑎𝑥 , 𝐶 ∈ ℝ
ln(𝑥)
• On dit que 𝛼 est le logarithme à base b de x et on le note 𝑙𝑜𝑔𝑏 (𝑥) =
ln(𝑏)
exp( x) e x
Pot pourri
ln( xy ) ln( x ) ln( y )
exp( x y ) e x e y G( x) ln f ( x)
x 0, y 0
ex
x
ln ln( x ) ln( y )
exp( x y ) y f ( x )
y e G ( x )
f ( x)
lim ln( x ) lim exp( x )
xe
x x ln( x )
lim ln( x ) lim exp( x ) 0
x 0 x
ln( x )
lim n 0
x x
exp( x )
lim
xb logb ( x )
x n
x
lim x n ln( x ) 0
x 0
lim x n exp( x ) 0
x
log ( x )
ln( x )
n0 b
ln(b)
e( a b) e a eb
ln(1 x ) x
exp( x ) 1 x e ab
e a b df
dx
f ( x ) af ( x ) f ( x ) Ce ax
37
trigonométrique (rayon 1) M
angles
• Formules trigo simples 𝜃
3 , , , 2 ,0,2 ,
x
• Un angle est défini modulo 2
Q O
0 [ , ]
ou
0 2k
0 [0,2 ]
180
deg rés radians
𝑄𝑀 𝑃𝑀 𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑄𝑀
sin θ = cos θ = tan θ = =
𝑂𝑀 𝑂𝑀 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑃𝑀
38
La fonction tangente
• Domaine de définition:
𝜋
ℝ\ (2𝑛 + 1)
2
• Périodique de période 𝜋
• Infinité d’asymptotes verticales
• Dérivée:
𝑑𝑡𝑎𝑛(𝑥) 1
• = = 1 + 𝑡𝑎𝑛2 (𝑥)
𝑑𝑥 𝑐𝑜𝑠 2 (𝑥)
39
2
1 3 2
cos ?
6 2 2 2 cos ? 3
cos ?
2 2
sin ?
2
4 2 2
2 sin ? 3
sin
?
1 2
3
3 2 2
1 0
2
40
Formules utiles
Propriétés
• En rouge: fonction arcsin
• En vert: fonction arccos
cos(arcsin x ) 1 x 2 sin(arccos x )
x
tan(arcsin x )
1 x2
1 x2
tan(arccos x )
x
arccos x arcsin x / 2
d 1
arccos x
dx 1 x2
d 1
arcsin x
dx 1 x2
d 1
arctan x
dx 1 x2
43
Equations angulaires
• Un exemple simple
• Une solution fausse
5 ??????
2 10
5 2 k
• La solution juste 2
2
k
10 5
2 4 6 8
• Il y a en fait (ici) 5 solutions , , , ,
10 10 5 10 5 10 5 10 5
• Nota: 10
2
10 5 10 10
• Cas général: n solutions
n 2k
n 2
k
n n
45
1
nx Arc cos( y ) 2k x Arc cos( y ) 2 k
n n
cos nx y ou ou
nx Arc cos( y ) 2k x 1 Arc cos( y ) 2k
n n
1
nx Arc sin( y ) 2k x Arc sin( y ) 2 k
n n
sin nx y ou ou
nx Arc sin( y ) 2k x 1 Arc sin( y ) 2k
n n n
46
a cos x b sin x c
Equations trigonométriques générales
x y z 2 k
• Objectif: écrire cos( x y ) cos( z )
x y z 2 k
• Problème: a et b ne sont
ou
pas forcément des sinus
x y z 2 k
ou cosinus sin( x y ) sin( z )
x y z 2 k
a b c 2 2
a 2 b2
cos x
a 2 b2
sin x
a 2 b2 A2 B 2
a
b
1 C 1
a b a b
2 2 2 2
Procédure
• On écrit sous la forme qui nous arrange
• On s’assure qu’il y a des solutions
• On déduit y (unique) de ses sinus et cosinus A et B (pas
de 2k) (je recommande arctan)
• On passe aux angles en faisant apparaître le 2k
• On résoud
• Cas où l’équation est en x: deux familles de solutions
(deux points sur le cercle)
• Cas où l’équation est en nx: 2n familles de solutions (2n
points sur le cercle) et du 2k/n
48
4 cos(3 ) 3sin(3 ) 2
• Equation normalisée: 42 32 25 52
4 3 2
• Je décide de travailler avec cos(3 ) sin(3 )
le sinus 5 5 5
4
sin( )
5 sin( ) cos(3 ) cos( ) sin(3 ) sin( 3 ) 2
3
cos( ) 5
5
2 k
arcsin( 2 / 5)
1
3 arcsin( 2 / 5) 2k 3 3
3 arcsin( 2 / 5) 2k 1 arcsin( 2 / 5) 2k
Pas de valeurs décimales!!!
3 3
49
•
51
Nombres complexes
• Rotations dans le plan: la rotation d’un vecteur quelconque est
déterminée par la rotation des vecteurs de base (système rigide)
ℛ𝜃 𝑖Ԧ = 𝑐𝑜𝑠𝜃 ∙ 𝑖Ԧ + 𝑠𝑖𝑛𝜃 ∙ 𝑗Ԧ
ℛ𝜃 𝑗Ԧ = −𝑠𝑖𝑛𝜃 ∙ 𝑖Ԧ + 𝑐𝑜𝑠𝜃 ∙ 𝑗Ԧ
ℛ𝜃 𝑥Ԧ𝑖 + 𝑦Ԧ𝑗 = 𝑥 ∙ ℛ𝜃 𝑖Ԧ + 𝑦 ∙ ℛ𝜃 𝑗Ԧ
ℛ𝜃 𝑥Ԧ𝑖 + 𝑦Ԧ𝑗
= 𝑥 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑦 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃 ∙ 𝑖Ԧ + 𝑥 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑦 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃 ∙ 𝑗Ԧ
𝜌𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑎
• Le vecteur ≡ caractérise la similitude
𝜌𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑏
𝑥 𝑥 𝑎 𝑎 𝑥
𝑆𝜌,𝜃 : 𝑦 ↦ 𝑦 ⨂ = ⨂ 𝑦
𝑏 𝑏
52
Nombres complexes
• Au point M de coordonnées (x,y) on associe le nombre
complexe 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦. M est appelé affixe de z
• La multiplication par “i” correspond à une rotation de 𝜋/2 (cf
transparent précédent)
• On a ainsi défini une opération de multiplication
• 𝑥 + 𝑖𝑦 ∙ 𝑎 + 𝑖𝑏 = 𝑥𝑎 − 𝑦𝑏 + 𝑖(𝑥𝑏 + 𝑦𝑎)
• En particulier 𝑖 2 = −1, ce qui signifie simplement que deux
quarts de tours de 90 degrés donnent un demi-tour
• On définit une addition: 𝑥 + 𝑖𝑦 + 𝑎 + 𝑖𝑏 = 𝑥 + 𝑎 + 𝑖(𝑦 + 𝑏)
• On a étendu au plan la notion de produit
• La multiplication par un nombre complexe est une rotation
combinée à une homothétie
53
Définitions et propriétés
• Soit 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦
y
• 𝑥 = 𝑅𝑒 𝑧 est la partie réelle z
• 𝑦 = 𝐼𝑚(𝑧) est la partie imaginaire
• 𝑧 = 𝑥2
+ 𝑦 2 est
le module de z
• 𝜃 est son argument O x
𝐼𝑚(𝑧)
• 𝑡𝑎𝑛𝜃 = →
𝑅𝑒(𝑧)
𝐼𝑚 𝑧 𝑧ҧ
𝜃 = arctan 𝑅𝑒 𝑧
𝑠𝑖 𝑅𝑒 𝑧 >0
ቐ 𝐼𝑚 𝑧
𝜃 = arctan + 𝜋 𝑠𝑖 𝑅𝑒 𝑧 <0
𝑅𝑒 𝑧
Le point symétrique à l’affixe
de z, par rapport à l’axe
• arg −𝑧 = arg 𝑧 + 𝜋
horizontal, définit le conjugué
𝜋 de z
• arg 𝑖 = et 𝑖 = 1
2
𝜋
• arg −𝑖 = −
2
et 𝑖 = 1 𝑧ҧ = 𝑥 − 𝑖𝑦
54
Module Argument
• 𝑧 = 𝑥2 + 𝑦2 • Si 𝛼𝜖ℝ+ , arg 𝛼 = 0
• Si 𝛼𝜖ℝ− , arg 𝛼 = 𝜋
• 𝑧1 ∙ 𝑧2 = 𝑧1 ∙ 𝑧2 • arg 𝑧ҧ = −arg(𝑧)
• 𝑧1 +𝑧2 ≠ 𝑧1 + 𝑧2
• Multiplier par 𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃
2 correspond à une rotation d’angle 𝜃
• 𝑧 ∙ 𝑧ҧ = 𝑧
• Multiplier par 𝑐𝑜𝑠𝜃1 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃1 ∙
1 𝑧ҧ 𝑐𝑜𝑠𝜃2 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃2 correspond donc à
• =
𝑧 𝑧2 une rotation d’angle 𝜃1 + 𝜃2
1 • Si 𝛼𝜖ℝ+ , arg 𝛼𝑧 = arg(𝑧)
• Remarque: =−𝑖
𝑖
• arg 𝑧1 ∙ 𝑧2 = arg 𝑧1 + arg 𝑧2
• arg 𝑧1 /𝑧2 = arg 𝑧1 − arg 𝑧2
55
1+𝑖 3
Exemple: 𝑧 =
1+𝑖 3
𝜋
• 1+𝑖 = 2 et arg 1 + 𝑖 =
4
𝜋
• 1 + 𝑖 3 = 2 et arg 1 + 𝑖 3 =
3
1+𝑖 3
• 𝑧 = = 2 𝟓𝝅 𝟓𝝅
1+𝑖 3
→ 𝒛 = 𝟐 ∙ 𝒄𝒐𝒔 + 𝒊𝒔𝒊𝒏
𝜋 𝜋 5𝜋 𝟏𝟐 𝟏𝟐
• arg 𝑧 = 3 ∙ − =
4 3 12
Formule de Moivre
• Soit 𝑧 = 𝜌 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃 avec 𝜌 = 𝑧 et 𝜃 = arg 𝑧
𝑛
𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃 = cos(𝑛𝜃) + 𝑖𝑠𝑖𝑛(𝑛𝜃)
• Corollaire:
cos 𝑛𝜃 = 𝑅𝑒 𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑛
𝑛
sin 𝑛𝜃 = 𝐼𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖𝑠𝑖𝑛𝜃
57
Module et argument de zn
n
z z
n
arg z n n arg( z )
• Exemple
1 i 3 24
224
58
Application: expression de
cos 3𝜃 𝑒𝑡 𝑑𝑒 sin 3𝜃 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑠𝜃
• On développe 𝑎 + 𝑏 𝑛 à l’aide
du triangle de Pascal.
2
3
4
5
exp(i ) 1 i i i
2 3! 4! 5!
La fonction exponentielle complexe peut donc être vue comme l’extension à tous
le plan complexe de la fonction exponentielle, compte tenu de ses relations avec
les fonctions trigonométriques circulaires.
60
i
exp( i ) e cos( ) i sin( )
• Module ei 1
• Tout nombre complexe z de
module et d’argument θ z ei
peut s’écrire sous la forme
• Autre version de la formule
de Moivre z n n ein
i 1 1
1 z e
i
e e i
z
61
Formules d’Euler
𝑒 𝑖𝜃 = 𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑖 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃
𝑒 −𝑖𝜃 = 𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑖 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃
𝑒 𝑖𝜃 + 𝑒 −𝑖𝜃
𝑐𝑜𝑠𝜃 =
⟹ 2
𝑒 𝑖𝜃 − 𝑒 −𝑖𝜃
𝑠𝑖𝑛𝜃 =
2𝑖
Linéarisation de 𝑐𝑜𝑠3𝜃
• On développe 𝑎 + 𝑏 𝑛 à l’aide du
triangle de Pascal.
𝑒 𝑖𝜃 + 𝑒 −𝑖𝜃
𝑐𝑜𝑠𝜃 =
2
1
𝑐𝑜𝑠 3 𝜃 = ∙ 𝑒 3𝑖𝜃 + 3𝑒 2𝑖𝜃 𝑒 −𝑖𝜃 + 3𝑒 𝑖𝜃 𝑒 −2𝑖𝜃 + 𝑒 −3𝑖𝜃
8
1
𝑐𝑜𝑠 𝜃 = ∙ 𝑒 3𝑖𝜃 + 3𝑒 𝑖𝜃 + 3𝑒 −𝑖𝜃 + 𝑒 −3𝑖𝜃
3
8
1 cos 3𝜃 + 3𝑐𝑜𝑠𝜃
𝑐𝑜𝑠 3 𝜃 = ∙ 2 cos 3𝜃 + 6𝑐𝑜𝑠𝜃 =
8 4
63
• Racines carrées
• Racines cubiques
• Racines huitièmes
64
Un exemple: 𝑧3 = 1
• Dans ℝ il y a une seule solution z=1
• Dans ℂ il y a 3 solutions.
2𝜋 4𝜋 2𝜋
1, exp 𝑖 , exp 𝑖 = exp −𝑖
3 3 3
1 1
1, −1 + 𝑖 3 , −1 − 𝑖 3
2 2
Donc:
1 1
𝑥3 − 1 = 𝑥 − 1 𝑥 − −1 + 𝑖 3 𝑥 − −1 − 𝑖 3
2 2
𝑥3 − 1 = 𝑥 − 1 𝑥2 + 𝑥 + 1
65
−𝑏± ∆
• Si ∆> 0 alors il y a deux solutions réelles 𝑧1,2 =
2𝑎
−𝑏±𝑖∙ ∆
• Si ∆< 0 alors il y a deux solutions conjuguées 𝑧1,2 =
2𝑎
Pourquoi pas i ?
i / 2
i
Nous décidons que e
i / 4
On a =1 et =-/2 donc i e
Une autre
• Un nombre réel n’admet pas forcément de racine carrée réelle
• 1= 1= −1 ∙ −1 = −1 ∙ −1 = 𝑖 ∙ 𝑖 = −1
Polynômes dans R et C
• Monôme de degré n (x et a
réels ou complexes)
ax n
• Polynôme: somme de
monômes
n
P( x ) a 0 a1 x a 2 x a n x
2 n
i 0
ai x i
n m max( m,n )
P( x ) Q ( x )
i 0
pi x i
i 0
qi x i i 0
( p i qi ) x i
73
n m n m
P( x )Q( x )
i 0
pi x i
i 0
qi x i
i 0 j 0
pi q j x i j
i, j
pi q j x i j
74
Un exemple:
• Une primitive de :
x 2x 1
2
x 1
2
• est
x ln( x 2 1) C
76
Remarque
• Allure à l’infini des polynômes réels.
• Théorème : Un polynôme de variable réelle et à coefficients réels
se comporte à l’infini comme son monôme de plus haut degré.
9 2 123
4 x 9 x 2 x 123 4 x 1
6 4 6
4x
6
4x 4x 4x
2 5 6
78
3𝑥 2 + 𝑥 + 1 3𝑥 2
lim = lim =0
𝑥→+∞ 4𝑥 3 + 2 𝑥→+∞ 4𝑥 3
3𝑥 3 + 𝑥 + 1 3𝑥 3 3𝑥
lim = lim = lim = −∞
𝑥→−∞ 4𝑥 2 + 2 𝑥→−∞ 4𝑥 2 𝑥→−∞ 4
79
Zéros de polynômes
• Soit un polynôme P(z), de variable complexe et à coefficients
complexes.
• Définition: on appelle “zéro” ou “” racine” de P tout nombre
complexe z0 vérifiant
• 𝑃 𝑧0 = 0
• Théorème: Si P est un polynôme de degré n, alors𝑃 𝑧0 = 0 ⟺
𝑃 𝑧 = 𝑧 − 𝑧0 ∙ 𝑄(𝑧) où Q est un polynôme de degré (n-1).
• Ceci permet de factoriser un polynôme
• Exemple: 𝑃 𝑋 = 𝑋 3 + 𝑋 2 − 5𝑋 − 2 vérifie 𝑃 2 = 0
• On procède par division. Le reste doit être NUL
• Théorème de Dalembert (forme simplifiée) : tout polynôme admet
des zéros dans ℂ
80
Illustration
3 3
P( x ) := 3 x 2 x4 Q( x ) := 5 x 2 x4
82
Questions:
• Quelles sont les isovaleurs?
• Où sont les extrema?
• Quelles sont les lignes de plus
grande pente?
• Comment caractériser une
trajectoire qui s’inscrit sur la
surface (problème de la
fourmi)?
84
Isovaleurs: 𝑓 𝑥, 𝑦 = 𝑐𝑡𝑒
• Il suffit d’écrire 𝑓 𝑥, 𝑦 = 3𝑥 2 + 𝑥𝑦 + 2𝑦 2 + 𝑥 + 2𝑦 = C
• Les isovaleurs sont des ellipses non centrées
• (ici) on a un minimum pour
x~-0.1 et y~-0.4
𝜕 𝜕𝑓 𝜕2𝑓
≡
𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦𝜕𝑥
𝜕 𝜕𝑓 𝜕 2 𝑓
≡
𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑦 2
𝜕 𝜕𝑓 𝜕2𝑓
≡
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑥𝜕𝑦
• Théorème de Schwartz:
𝝏𝟐 𝒇 𝝏𝟐 𝒇 A connaître
=
𝝏𝒙𝝏𝒚 𝝏𝒚𝝏𝒙
88
Le problème de la fourmi
• Une fourmi se déplace sur la surface de tout à l’heure. Sa position (x,y) est
de la forme
𝑥 = 𝐴𝑐𝑜𝑠 𝜔1 𝑡 𝑒𝑡 𝑦 = 𝐵𝑠𝑖𝑛(𝜔2 𝑡)
son altitude est 𝑓 𝑥, 𝑦 = 3𝑥 2 + 𝑥𝑦 + 2𝑦 2 + 𝑥 + 2𝑦
Courbes: w1=2 et w2=7, 7,5 et 7.56789 avec A=B=5
• Questions: quelle est sa vitesse ascentionnelle? Quelle est la vitesse
ascentionnelle d’un papillon qui l’accompagne, en étant à une altitude relative
notée 𝐻 𝑡 = 𝛼 ∙ exp cos t ????
89
90
Différentielle logarithmique
• Calcul de petites variation d’un produit ou d’un rapport
Si f ( x) u( x)v( x) alors :
df u dv v du
df df du dv
f uv u v
u( x )
Si f ( x ) alors :
v( x )
v du u dv
df
v2
df v du dv
df
f u u v
df du
f a u
f u
92
df du dv f u v
f uv
f u v f u v
u df du dv f u v
f
v f u v f u v
df
du f u
f a u
f u f u
a et constantes
réelles
93
exemple
• Exemple: variation du df du
f a u
volume d’une sphère f u
quand le rayon varie peu
• Si le rayon varie de 2%, le
4 3
volume varie d’environ 6% V R
• Ne sert à rien dans le cas
3
de sommes (ne convient dV dR V R
3 3
que pour les produits, V R V R
puissances et rapports)
94
𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝑓 𝑥0 + ℎ1 , 𝑦0 + ℎ2 ~𝑓 𝑥0 , 𝑦0 + ℎ1 ∙ + ℎ2 ∙
𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕𝑓 𝜕𝑓
∆𝑓~ ∙ ∆𝑥 + ∙ ∆𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦
• On définit la différentielle de f
𝜕𝑓 𝜕𝑓
d𝑓 = ∙ 𝑑𝑥 + ∙ 𝑑𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦
95
f f
df dx dy
x y
dx
x x (t ) dx dt
dt
y y ( t ) dy dy
dt
dt
f dx f dy f dx f dy df
df dt dt dt dt
x dt y dt x dt y dt dt
𝒅𝒇 𝝏𝒇 𝒅𝒙 𝝏𝒇 𝒅𝒚
= ∙ + ∙
𝒅𝒕 𝝏𝒙 𝒅𝒕 𝝏𝒚 𝒅𝒕
96
𝝏𝒇 𝝏𝒇 𝝏𝒙 𝝏𝒇 𝝏𝒚 𝝏𝒇 𝝏𝒇 𝝏𝒙 𝝏𝒇 𝝏𝒚
= ∙ + ∙ = ∙ + ∙
𝝏𝒖 𝝏𝒙 𝝏𝒖 𝝏𝒚 𝝏𝒖 𝝏𝒗 𝝏𝒙 𝝏𝒗 𝝏𝒚 𝝏𝒗
f f ( x, y , t )
x x(t )
y y (t )
𝒅𝒇 𝝏𝒇 𝒅𝒙 𝝏𝒇 𝒅𝒚 𝝏𝒇
= ∙ + ∙ +
𝒅𝒕 𝝏𝒙 𝒅𝒕 𝝏𝒚 𝒅𝒕 𝝏𝒕
Le problème de la fourmi
• Une fourmi se déplace sur la surface de tout à l’heure. Sa position (x,y) est
de la forme
𝑥 = 𝐴𝑐𝑜𝑠 𝜔1 𝑡 𝑒𝑡 𝑦 = 𝐵𝑠𝑖𝑛(𝜔2 𝑡)
son altitude est 𝑓 𝑥, 𝑦 = 3𝑥 2 + 𝑥𝑦 + 2𝑦 2 + 𝑥 + 2𝑦
Courbes: w1=2 et w2=7, 7,5 et 7.56789 avec A=B=5
• Questions: quelle est sa vitesse ascentionnelle? Quelle est la vitesse
ascentionnelle d’un papillon qui l’accompagne, en étant à une altitude relative
notée 𝐻 𝑡 = 𝛼 ∙ exp cos t ????
99
𝝏𝒇 𝝏𝒇
𝒅𝒇 = ∙ 𝒅𝒙 + ∙ 𝒅𝒚
𝝏𝒙 𝝏𝒚
𝜕𝑓 𝜕𝑓
∆𝑓~ ∙ ∆𝑥 + ∙ ∆𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦
• Si z=f(x,y)
𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝑧 − 𝑧0 = ∙ 𝑥 − 𝑥0 + ∙ (𝑦 − 𝑦0 )
𝜕𝑥 𝜕𝑦
Est le plan tangent
101
𝑓 𝑥, 𝑦 = 3𝑥 2 + 𝑥𝑦 + 2𝑦 2 + 𝑥 + 2𝑦
𝜕𝑓
= 6𝑥 + 𝑦 + 1
𝜕𝑥
𝜕𝑓
= 𝑥 + 4𝑦 + 2
𝜕𝑦
• Plan tangent
𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝑧 − 𝑧0 = ∙ 𝑥 − 𝑥0 + ∙ (𝑦 − 𝑦0 )
𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
∙𝑥+ ∙ 𝑦 − 𝑧 = 𝑥0 + ∙ 𝑦0 = 𝑐𝑡𝑒
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦
𝜕𝑓 𝜕𝑓
• Vecteur normal: , , −1
𝜕𝑥 𝜕𝑦
102
103
𝐹
𝐹 = 𝑃𝑆 → 𝛿𝑊 = 𝐹𝑑𝑥 = 𝑆 ∙ 𝑑𝑥 = 𝑃. 𝑑𝑉
𝑆
Variation d’énergie interne:
𝑛𝑅𝑇
𝛿𝑄 = −𝑃 ∙ 𝑑𝑉 = ∙ 𝑑𝑃 − 𝑛𝑅 ∙ 𝑑𝑇
𝑃
Formes différentielles
• Exemples:
𝜔 = 𝑦𝑑𝑥 + 𝑥𝑑𝑦
𝑛𝑅𝑇
𝛿𝑄 = ∙ 𝑑𝑃 − 𝑛𝑅 ∙ 𝑑𝑇
𝑃
105
Différentielle exacte
• Une forme différentielle sera dite exacte si elle est la différentielle d’une
fonction autrement dit si:
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
𝜔 = 𝑃 ∙ 𝑑𝑥 + 𝑄 ∙ 𝑑𝑦 + 𝑅 ∙ 𝑑𝑧 = ∙ 𝑑𝑥 + ∙ 𝑑𝑦 + ∙ 𝑑𝑧
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
• U ne condition nécessaire (mais pas suffisante) est de vérifier le
théorème de Schwartz:
𝝏𝑸 𝝏𝑷 𝝏𝑹 𝝏𝑷 𝝏𝑸 𝝏𝑹
= , = , =
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒙 𝝏𝒛 𝝏𝒛 𝝏𝒚
• Dans le cas de deux variables x et y, on a seulement, bien sûr:
𝝏𝑸 𝝏𝑷
=
𝝏𝒙 𝝏𝒚
• Une forme qui vérifie le théorème de Schwartz est dite fermée
• Toute forme exacte est donc fermée
Autres exemples
𝑦 𝑥
• 𝜔=− 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 est non exacte
𝑥 2 +𝑦 2 𝑥 2 +𝑦 2
𝑦
Les dérivées sont celles de arctan
𝑥
𝑦 𝑥
• 𝜔= 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 est exacte
1+𝑥 2 𝑦 2 1+𝑥 2 𝑦 2
Les dérivées sont celles de arctan 𝑥𝑦
108
Le problème inverse
• On suppose que 𝜔 est exacte. De quelle fonction est-elle
la différentielle?
𝜕𝑓 𝜕𝑓
• Ex: 𝑑𝑓 = 2𝑥𝑦 ∙ 𝑑𝑥 + 𝑥 2 + 3𝑦 2 ∙ 𝑑𝑦 ≡ 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦
𝜕𝑥 𝜕𝑦
• On intègre les dérivées partielles en considérant l’autre
variable comme constante
𝜕𝑓
• 2𝑥𝑦 = → 𝑓 = 2𝑥𝑦 ∙ 𝑑𝑥 = 𝑥 2 𝑦 + 𝜑(𝑦)
𝜕𝑥
𝜕𝑓
• 𝑥 2 + 3𝑦 2 = →𝑓 = 𝑥 2 + 3𝑦 2 ∙ 𝑑𝑦 = 𝑥 2 𝑦 + 𝑦 3 + 𝜓(𝑥)
𝜕𝑦
• 𝒇 = 𝒙𝟐 𝒚 + 𝒚𝟑 + 𝐂 où C est une constante
109
𝑑𝑓 𝜕𝑓 𝑑𝑥 𝜕𝑓 𝑑𝑦 𝜕𝑓 𝜕𝑓
= ∙ + ∙ = ∙𝑣 + ∙𝑣 =0
𝑑𝑡 𝜕𝑥 𝑑𝑡 𝜕𝑦 𝑑𝑡 𝜕𝑥 𝑥 𝜕𝑦 𝑦
𝜕𝑓
𝜕𝑥
• Le vecteur 𝜕𝑓 noté 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑓 est perpendiculaire aux lignes de niveau. On l’appelle
𝜕𝑦
le gradient de f.
𝜕𝑓
𝜕𝑥
𝜕𝑓
• En dimension 3 on a 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑓 =
𝜕𝑦
𝜕𝑓
𝜕𝑧
110
Propriété
• Le gradient définit la direction de plus grande pente.
• Quand f(x,y)=C est une courbe, gradf est orthogonal à cette courbe et
pointe vers le sens des f croissants
• Quand f(x,y,y )=C est une surface, gradf est orthogonal à cette surface et
pointe vers le sens des f croissants
111
Extrema
• Une variable:
𝑓 ′ 𝑥0 = 0 𝑒𝑡 𝑓 ′′ 𝑥0 > 0 → 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑚𝑢𝑚
𝑓 ′ 𝑥0 = 0 𝑒𝑡 𝑓 ′′ 𝑥0 < 0 → 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑢𝑚
• Deux variables
𝝏𝒇 𝝏𝒇
𝒙𝟎 , 𝒚𝟎 = 𝒙𝟎 , 𝒚𝟎 = 𝟎
𝝏𝒙 𝝏𝒚
𝜕2 𝑓 𝜕2 𝑓 𝜕2 𝑓
•𝑟= 𝑥0 , 𝑦0 , 𝑠 = 𝑥0 , 𝑦0 , 𝑡 = 𝑥0 , 𝑦0
𝜕𝑥 2 𝜕𝑦 2 𝜕𝑥𝜕𝑦
• ∆= 𝑟𝑠 − 𝑡 2
∆> 𝟎 𝒆𝒕 𝒓 > 𝟎 → 𝒎𝒊𝒏𝒊𝒎𝒖𝒎
Exemples
𝜕2 𝑓
• 𝑟= 𝑥0 , 𝑦0 , 𝑠 =
𝜕𝑥 2
𝜕2 𝑓 𝜕2 𝑓
𝑥0 , 𝑦0 , 𝑡 = 𝑥0 , 𝑦0
𝜕𝑦 2 𝜕𝑥𝜕𝑦
• ∆= 𝑟𝑠 − 𝑡 2
• De haut en bas:
• ∆> 0 𝑒𝑡 𝑟 > 0 → 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑚𝑢𝑚
• ∆> 0 𝑒𝑡 𝑟 < 0 → 𝑚𝑎𝑥𝑖𝑚𝑢𝑚
• ∆< 0 → 𝑝𝑎𝑠 𝑑 ′ 𝑒𝑥𝑡𝑟𝑒𝑚𝑢𝑚
1
• 𝑓 = 𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑥𝑦
2
1
• 𝑓 = −𝑥 2 − 𝑦 2 + 𝑥𝑦
2
• 𝑓 = 𝑥 2 + 𝑦 2 + 10𝑥𝑦
113
Intégration
primitives
intégration par parties
intégration par changement de variables
intégrales généralisées
114
f ( x)dx
Les variables
I f ( x)dx f (t )dt f
a a a
d’intégration sont
a muettes
Propriétés élémentaires
• La surface sous un point est a
nulle f ( x)dx 0
a
b c c
• Relation de Chasles
f ( x)dx f ( x)dx f (t )dt
a b a
b a
• Corollaire :
f ( x)dx f ( x)dx
a b
Remarques et contre-remarques
b
• Si A est constant
A savoir!!! Adx A(b a)
a
• Attention
b a a
Autres propriétés
b b
f ( x)dx g ( x)dx
• Si f(x)<g(x) pour tout x
appartenant à l’intervalle [a,b],
a a
• Inégalité triangulaire
A B A B
b b b
• Conséquence
f ( x) g( x) dx f ( x) dx g( x) dx
a a a
119
Primitives et intégrales
• Définition : Une fonction F(x) dont la dérivée par rapport
à x est f(x) est appelée primitive de f.
Relation primitive/intégrale
x
• Théorème : La fonction F définie par F ( x )
une primitive de f.
f (t )dt
a
x h
F ( x h) F ( x) f (t )dt
x
f ( x h) f ( x)
F ( x h ) F ( x ) hf ( x ) h
2 f(x+h)
f ( x h) f ( x)
F ( x h) F ( x) h
2
F ( x h ) F ( x ) hf ( x ) f(x)
h
F ( x h ) F ( x ) hf ( x ) x+h
x
b
Corollaire : Si F est une primitive
quelconque de f, donc est définie à f (t )dt F (b) F (a)
une constante près, on a : a
121
Calcul d’intégrales
• Ce peut être le calcul de primitives (on ne met pas de bornes)
𝑥2
= 𝑥𝑑 ∙ 𝑥 + 𝐶
2
les primitives étant à une constante additive près
3
3 𝑥2 5
• 2 𝑥 ∙ 𝑑𝑥 = =
2 2 2
3 3
• 2 𝑥 ∙ 𝑑𝑡 = 𝑥𝑡 2 = 3𝑥 − 2𝑥 = 𝑥 (on intègre selon t)
𝑥
• 1 𝑥 ∙ 𝑑𝑥 ne veut rien dire car x est, ici, à la fois variable
et constante
• 2𝑥𝑑𝑥 = 𝑥 2 + 𝐶 ne pose pas de problème
123
Méthodes d’intégration
• Intégration à l’aide de fonctions connues
Tableaux de primitives, dérivée logarithmique etc..
Linéarisation des fontions trigonométriques (Euler)
• Intégration par parties
b b
(uv ) u v uv u(t )v (t )dt u(t )v(t )ba u (t )v(t )dt
a a
• Changement de variables
t b g (b)
t a
f ( g (t )) g (t )dt f ( )d
g (a)
124
Un premier exemple
2𝑥 2 +2𝑥+3 2𝑥+1 2𝑥 1
•𝑓 𝑥 = =2 + 2 =2+ + 2
𝑥 2 +1 𝑥 +1 𝑥 2 +1 𝑥 +1
• = 𝑥𝑑 𝑥 𝑓 2𝑥 + 𝑙𝑛 𝑥 2 + 1 + arctan(𝑥)
Par linéarisation
𝑒 𝑖𝜃 +𝑒 −𝑖𝜃
• 𝑐𝑜𝑠𝜃 =
2
1
• 𝑐𝑜𝑠 3 𝜃 = ∙ 𝑒 3𝑖𝜃 + 3𝑒 2𝑖𝜃 𝑒 −𝑖𝜃 + 3𝑒 𝑖𝜃 𝑒 −2𝑖𝜃 + 𝑒 −3𝑖𝜃
8
1
• 𝑐𝑜𝑠 3 𝜃 = ∙ 𝑒 3𝑖𝜃 + 3𝑒 𝑖𝜃 + 3𝑒 −𝑖𝜃 + 𝑒 −3𝑖𝜃
8
1 cos 3𝜃 +3𝑐𝑜𝑠𝜃
• 𝑐𝑜𝑠 3 𝜃 = ∙ 2 cos 3𝜃 + 6𝑐𝑜𝑠𝜃 =
8 4
1 1
න 𝑐𝑜𝑠 3 𝜃 ∙ 𝑑𝜃 = sin(3𝜃) + 3𝑠𝑖𝑛𝜃
4 3
126
1
න ln 𝑥 𝑑𝑥 = න 1 ∙ ln(𝑥) ∙ 𝑑𝑥 = 𝑥 ∙ ln 𝑥 − න 𝑥 ∙ ∙ 𝑑𝑥
𝑥
1
𝑢 = ln 𝑥 ′
ቊ ′ → ቐ𝑢 = 𝑥
𝑣 =1 𝑣=𝑥
⟹ න ln 𝑥 𝑑𝑥 = 𝑥𝑙𝑛 𝑥 − 𝑥
127
b b
(uv ) u v uv u(t )v (t )dt u(t )v(t )ba u (t )v(t )dt
Exemples a a
𝑢=𝑥 𝑢′ = 1
൜ ′ →ቊ
𝑣 = 𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑣 = 𝑠𝑖𝑛𝑥
𝑢=𝑥 𝑢′ = 1
൜ ′ →ቊ
𝑣 = 𝑒𝑥 𝑣 = 𝑒𝑥
t a
f ( g (t )) g (t )dt
g (a)
f ( )d
2
Un exemple simple (si l’on ne reconnaît pas la dérivée de 𝑒 𝑥 )
𝑏 𝑏 𝑏2
2 2 2 2
න 𝑒 𝑥 ∙ 2𝑥 ∙ 𝑑𝑥 = න 𝑒 𝑥 ∙ 𝑑𝑥 2 = න 𝑒 𝑢 𝑑𝑢 = 𝑒 𝑏 − 𝑒 𝑎
𝑎 𝑎 𝑎2
Exemple
b
• Calculer
I t 1 t 2 dt
a
1
• On reconnaît que 𝑡 ∙ 𝑑𝑡 = 𝑑𝑡 2 x t2
2
b b x b2
I t 1 t 2 dt 12 1 t 2 dt 2 1
2 1 x dx
a a x a 2
x b2
b
b2
t 1 t dt
2 1
1 x dx
12
1 x 3 / 2 a2
1
(1 b 2 ) 3 / 2 (1 a 2 ) 3 / 2
2 23 3
a x a 2
130
x b2
b
b2
t 1 t dt
2 1
1 x dx
12
1 x 3 / 2 a2
1
(1 b 2 ) 3 / 2 (1 a 2 ) 3 / 2
2 23 3
a x a 2
132
(2) 𝑑𝑡 = 1 + 𝑡𝑎𝑛2 𝜃 ∙ 𝑑𝜃 = 1 + 𝑡 2 ∙ 𝑑𝜃
1
𝑑𝜃 = ∙ 𝑑𝑡
1 + 𝑡2
1 1
4 𝑑𝜃 = 1 + 𝑡 2 2
∙ 2 ∙ 𝑑𝑡 = 1 + 𝑡 2 ∙ 𝑑𝑡
𝑐𝑜𝑠 𝜃 1+𝑡
𝑡𝑎𝑛𝜃2 𝑡𝑎𝑛𝜃2
𝑡3
𝐼= න 1 + 𝑡2 ∙ 𝑑𝑡 = 𝑡 +
3 𝑡𝑎𝑛𝜃1
𝑡𝑎𝑛𝜃1
133
f (t )dt
1
f
ba
a
2 2
1 cos( 2t )
1 1 1
cos 2 (t )dt dt
2 2 2 2 2
0 0
Tension efficace
V 2 (t ) V02
dE dt cos 2 (t )dt
R R
T
V02
E cos 2 (t )dt
0
R
1 V 1 2 T
V 2
Veff2
P E
0 2 0
cos ( t ) dt
T R T 0 2R R
V0
Veff
2
135
• On calcule la longueur
infinitésimale d’une portion de
ds
courbe
dy
dy df f ( x 0dx
( ds ) 2 ( dx ) 2 ( dy ) 2
dx
2
dy
ds ( dx ) ( dy ) 1 dx 1 f 2 ( x ) dx
2 2
dx
b
L
a
1 f 2 ( x ) dx
136
y
Application : surface d’un demi cercle
𝑦= 𝑅2 − 𝑥 2 = 𝑅 1 − 𝑥/𝑅 2
𝑅 𝑅 x
𝑆 = න 𝑦 𝑥 𝑑𝑥 = 𝑅 න 1 − 𝑥/𝑅 2 𝑑𝑥
−𝑅 −𝑅
𝑥 2
𝑅
= 𝑐𝑜𝑠𝜃 → 1 − 𝑥/𝑅 = 𝑠𝑖𝑛𝜃 et 𝑑𝑥 = −𝑅𝑠𝑖𝑛𝜃 ∙ 𝑑𝜃
𝑆 = −𝑅 2 න 𝑠𝑖𝑛2 𝜃𝑑𝜃
𝝅
0
1 − cos(2𝜃)
𝑠𝑖𝑛2 𝜃 = → න 𝑠𝑖𝑛2 𝜃𝑑𝜃 = −𝜋/2
2
𝜋
𝝅 𝟐
𝑺 = .𝑹
𝟐
137
• Discrétisation :
f i f i 1
hi=(xi+1-xi) et fi=f(xi) Ai hi
2
xN
f i f i 1
N
A f ( x )dx
i 0
2
hi
x0
8
x 2 dx 2.667
N
fi fi 1 f0 fN
A h
3
h f1 f 2 f N 1 0
Intégrales généralisées
• Intégrales où la fonction
1
à intégrer possède une
x
dx
dx
singularité 2
0
x 1
• Le truc: peut on passer à
la limite?
1
1 1
?
dx dx
lim 2
x 0 x
0
X
1
dx dx
lim lim 1 1
x 2 X
x 2 X X
1 1
139
• La propriété « physique » à
vérifier, de manière générale, est
que l’aire comprise sous la courbe
soit une quantité finie.
140
Convergence absolue.
B B
A A
A
1 A
• Or x s dx x s 1 Converge si s>1
1 s
X
X
•
• Donc, si x>1
f ( x) dx converge f ( x)dx
X
converge
X
141
e x lim e x 1 1 convergent e
x
0
x2
e parfaitement intégrable sur [0,1]
x2
Si x 1 e 1/ x2
1
e
x
dx dx convergente
2
2
1 1
x
e
x2
dx
0
2
142
T
2t
1
ai f (t ) cos i dt
T
0
T
T
2
1
bi f (t ) sini t dt (i 0)
T
0
T
2 2
~ a
f (t ) 0 ai cos i t bi sini t
2 i T T
~
?????? f (t ) f (t ) ??????
ça dépend .......
143
-1 1
144
( 1N~ ) N~
• Que vaut la limite quand 2 ( -1 ) sin
N tend vers l’infini? 2 2
146
cos( 7t )
• N=10..100..1000, ω0=7
•
148
Equations différentielles
• Relation entre une fonction et ses dérivées
• Equations du premier ou du second ordre
• Equations d’ordre supérieur
• Equa. Diff. = Equation + conditions aux limites (ou conditions initiales)
• Equations du premier ordre
• Zoologie (à variable separables etc…)
• Méthodes de résolution
• Equations du second ordre
• Linéaires avec ou sans second membre
• Méthode de variation des constantes
• Applications
• Systèmes dynamiques (oscillateur, mécanique du point …)
• Thermique, vibrations, électromagnétisme (EDP)
• Hypothèse: une solution unique une fois les conditions initiales données
• 1 C.I. pour le premier ordre
• N C.I.pour l’ordre N
• Remarque: équation du mouvement = du second ordre (force versus
position
149
• Solution x (t ) at b
mx 0
• Trajectoire parabolique 1 2
m y mg y ( t ) gt ct d
Devinette: un satellite suit une ellipse. 2
Où est la différence?
x ( t ) v x 0 t x0
Une autre: la Lune ne tombe pas,
1 2
mais le stylo tombe. Qu’est ce qui
y (t ) 2 gt v y 0t y0
cloche?
150
di 1
v g (t ) L i (t )dt Ri (t )
dt C
d 2i i (t ) di
v g (t ) L 2 R
dt C dt
d 2i R di 1 v g (t )
2
i (t )
dt L dt LC L
d 2i R di
2
0 i (t ) (t )
2 Excitation
dt L dt (extérieure)
e1 (t ) s1 (t )
e1 (t ) e2 (t ) s1 (t ) s2 (t )
e2 (t ) s2 (t )
• Systèmes régis par une équation différentielle du type (à coefficients
constants réels)
ds(t )
A Bs (t ) e(t )
dt
d 2 s (t ) ds(t )
A 2
B Cs(t ) e(t )
dt dt
• Séparation de x et y
→intégration séparée
• Equation de départ dy
f ( x) y f ( x)
dx
• Résolution
dy f ( x )dx y ( x ) f ( )d
x
• Cas particulier
y ( 0) y 0 y ( x ) y 0 f ( )d
0
• Equation type
y g( y)
1
dy dy dy
g( y) dx x G( y ) y G( x )
dx g( y) g( y)
dy
y 1 y
dx
dy dy
dx x c 2 1 y c G( y )
1 y 1 y
C. limites
2
x c
y 1 On vérifie?
2 2
154
• Equation type f ( x)
y
g( y)
f ( x)dx g ( y)dy c
f ( x ) dy
y f ( x )dx g ( y )dy
g ( y ) dx
1
F ( x ) G ( y ) c y GF ( x ) c
x3 y3 x4
y 2 y y x y dy x dx
2 3 2 3
c y (0) y0 d y03
y 3 4
1/ 3 3T 4
3x 4 y (T ) yT d yT3
y d 4
4
Exemples
Conditions initiales
155
y
dx dt
F (t ) F
La solution x f (t ) t x
y
ln( x ) C F
x
1
y x F ln( x ) C
156
x 2
y 2 y 2 xy 0
Un exemple
• On divise tout par x y2 y 2y x y
1 y 2 0 y f
2
x 1 y x
2 2
x
x
y dt dx dt
t( x) f (t ) t x
x dx x f (t ) t
dx dt 1 t2 1 2t
3 dt 2
dt
x f (t ) t t t t 1 t
xy
ln x ln t ln 1 t c ln
2 t
c x k x 2
y 2
Cy 0
1 t 2 x y
2 2
t y/x yx
1 t2 1 y2 / x2 x2 y2
157
𝐴𝑦′ + 𝐵𝑦 = 0
• Il suffit d’écrire
𝑦′ 𝐵
= − = 𝛼 → 𝑙𝑛 𝑦 = 𝛼𝑥 + 𝐾1
𝑦 𝐴
𝑦 = ±𝑒 𝐾1 ∙ 𝑒 𝛼𝑥 = 𝐾 ∙ 𝑒 𝛼𝑥 , 𝐾 ∈ ℝ
• Formellement, K est non nul, mais on voit que K=0 donne également
une solution.
• Par identification, K=y(0), correspondant à une condition initiale
𝐴(𝑥)𝑦′ + 𝐵(𝑥)𝑦 = 0
• Il suffit d’écrire
𝑦′ 𝐵 𝑥
=− = 𝛼(𝑥) → 𝑙𝑛 𝑦 = න 𝛼 𝑡 𝑑𝑡 + 𝐾1
𝑦 𝐴 𝑥
𝑦 = ±𝑒 𝐾1 ∙ 𝑒 𝛼 𝑡 𝑑𝑡
= 𝐾 ∙ 𝑒𝛼 𝑡 𝑑𝑡
,𝐾 ∈ ℝ
• Formellement, K est non nul, mais on voit que K=0 donne également
une solution.
• Par identification, K=y(0), correspondant à une condition initiale
K ( x ) F ( x ) G ( x )
K ( x ) F ( x ) G ( x )
• .
AK BK ( AF BF ) ( AG BG ) 0
162
𝐴𝑦 ′ + 𝐵𝑦 = 𝐶, 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑠
𝑩𝒙
−𝑨
𝒚 𝒙 =𝑲∙ 𝒆 + 𝑪/𝑩
𝐶
Condition initiale: 𝑦 0 = 𝐾 + → 𝐾 = 𝑦 0 − 𝐶/𝐵
𝐵
163
𝝋(𝒕)
𝒚𝒑 (𝒙) = 𝒚𝑮 (𝒙) ∙ න ∙ 𝒅𝒕
𝑨(𝒕) ∙ 𝒚𝑮 (𝒕)
164
𝝋(𝒕)
𝒚𝒑 (𝒙) = 𝒚𝑮 (𝒙) ∙ න ∙ 𝒅𝒕
𝑨(𝒕) ∙ 𝒚𝑮 (𝒕)
𝝋(𝒕) 𝝋(𝒙)
𝒚′𝒑 (𝒙) = 𝒚′𝑮 (𝒙) ∙ න ∙ 𝒅𝒕 +𝒚𝑮 (𝒙) ∙
𝑨(𝒕) ∙ 𝒚𝑮 (𝒕) 𝑨(𝒙) ∙ 𝒚𝑮 (𝒙)
𝜑(𝑡)
𝐴 𝑥 ∙ 𝑦 ′ 𝑝 + 𝐵 𝑥 ∙ 𝑦𝑝 = 𝐴 𝑥 ∙ 𝑦 ′ 𝐺 + 𝐵 𝑥 ∙ 𝑦𝐺 ∙ ∙ 𝑑𝑡 +𝜑 𝑥
𝐴(𝑡)∙𝑦𝐺 (𝑡)
𝐴 𝑥 ∙ 𝑦 ′ 𝐺 + 𝐵 𝑥 ∙ 𝑦𝐺 = 0 (définition de yg)
𝑨 𝒙 ∙ 𝒚′ 𝒑 + 𝑩 𝒙 ∙ 𝒚𝒑 = 𝝋 𝒙
165
Un exemple
𝑦 ′ + 2𝑦 = 𝑥
𝑦𝐺 = 𝑒 −2𝑥
𝜑(𝑡)
𝑦𝑝 (𝑥) = 𝑦𝐺 (𝑥) ∙ න ∙ 𝑑𝑡
𝐴(𝑡) ∙ 𝑦𝐺 (𝑡)
𝑦𝑝 𝑥 = 𝑒 −2𝑥 ∙ න 𝑡 ∙ 𝑒 2𝑡 ∙ 𝑑𝑡
′ 2𝑡 ′
1 2𝑡
𝑢 = 𝑡, 𝑣 = 𝑒 → 𝑢 = 1, 𝑣 = 𝑒
2
2𝑡 2𝑥
1 2𝑡 2𝑥
1
න 𝑡 ∙ 𝑒 ∙ 𝑑𝑡 = 𝑥/2 ∙ 𝑒 − න 𝑒 𝑑𝑡 = 𝑒 ∙ 𝑥/2 −
2 4
𝟏
𝒚𝒑 = 𝒙/𝟐 −
𝟒
166
1
Ri idt v g (t )
C
i
Ri v g
C
1
e v g ( )d
t
RC
i0 De t
i p e t
0
R
e v g ( )d
t
Circuit RC fermé
i De t e t
0
R
sans générateur
D i (0)
167
a ( x ) F b( x ) F c( x ) F 0
a ( x )G b( x )G c( x )G 0
_______________________
a ( x )( F G ) b( x )( F G ) c( x )( F G ) 0
170
y( x) y0C( x) y0 S ( x)
y 2 y 0
C (0) 1
C ( x ) cos(x ) C ( x ) sin(x )
C (0) 0
1 S ( 0) 0
S ( x ) sin(x ) S ( x ) cos(x )
S (0) 1
y y0C ( x ) y0 S ( x )
172
a b c 0
2 Equation caractéristique
173
Théorème :
• Si les zéros de l’équation
caractéristique sont tous
1x 2 x
deux réels, distincts, on a y C1e C2 e
des solutions en
y ex C1 x C2
égaux,donc réels on a
des solutions en
x 2x
e et e solutions élémentair es 1 1
indépendan tes (e x /e2 x cte ) 1 2
y C1e C2e CI
x 2x
176
y C1e x C2e 2 x
y C1e x 2C2e2 x
y (0) y0 C1 C2 y0 C1 2 y0 y
y (0) y0 C1 2C2 y0 C2 y0 y0
177
Conclusion1:
• Si les zéros de l’équation
caractéristique sont tous deux y C1e1x C2e2 x
réels, distincts, on a des
solutions en y 1C1e1x 2C2e2 x
y (0) y0 C1 C2 y0
C1 , C2
y(0) y0 1C1 2C2 y0
178
y Ae Bxe C1e x C2 CI
x x x
179
Conditions initiales
y C1e x C2
x
y C1 (1 x )e C1C2e
x x
y0 C1C2
y0 C1 C1C2 C1 1 C2
180
Conclusion2
• Si les zéros sont égaux,donc réels on a des solutions
en
ye x
C1 x C2
y0 C1C2
y0 C1 C1C2 C1 1 C2
181
ay by cy 0
y 9 y 0
a 2 b c 0
90
2
On vérifie?
y C1 cos(3x) C2 sin(3x) CI
182
Conditions initiales
y C1 cos(3x ) C2 sin(3x )
y 3C1 sin(3x ) 3C2 cos(3x )
y 0 C1
y 0 3C2
183
e ( 2 3i ) x
e e
2 x 3ix
2 3i
( 2 3i ) x 2 x 3ix
e e e
Amortissement oscillation
Conclusion 3
• Si les zéros sont complexes, donc conjugués, les
solutions sont alors :
ye x
C1 cos x C2 sin x
i
• Les solutions sont réelles car les CI le sont
185
a( x ) y b( x ) y c( x ) y ( x )
deux conditions limites
a( x ) y b( x ) y c( x ) y ( x )
deux conditions limites
x b(t )
w( x ) exp dt
0 a (t )
x x
( )C ( ) ( ) S ( )
y p ( x) S ( x)
0
w( )
d C ( x )
w( )
0
d
x x
( )C ( ) ( ) S ( )
y ( x ) y 0 C ( x ) y 0 S ( x ) S ( x )
0
w( )
d C ( x )
0
w( )
d
187
R C 4LC
2 2
0R2
L
C
oscillations
<0 0 >0
190
𝑦𝑝 = 𝑎 ∙ 𝑐𝑜𝑠 4𝑡 + 𝑏 ∙ 𝑠𝑖𝑛(4𝑡)
𝑦′𝑝 = −4𝑎 ∙ 𝑠𝑖𝑛 4𝑡 + 4𝑏 ∙ 𝑐𝑜𝑠(4𝑡)
𝑦′′𝑝 = −16𝑎 ∙ 𝑐𝑜𝑠 4𝑡 − 16𝑏 ∙ 𝑠𝑖𝑛(4𝑡)
𝑦′′𝑝 +𝑦′𝑝 +𝑦𝑝 = −15𝑎 + 4𝑏 ∙ 𝑐𝑜𝑠 4𝑡 − 4𝑎 + 15𝑏 ∙ 𝑠𝑖𝑛 4𝑡 = 𝑐𝑜𝑠 4𝑡
−𝟏𝟓𝒂 + 𝟒𝒃 = 𝟏 𝒂 = −𝟏𝟓/𝟐𝟒𝟏
൝ →ቊ
𝟒𝒂 + 𝟏𝟓𝒃 = 𝟎 𝒃 = 𝟒/𝟐𝟒𝟏
192
3 3 15 4
𝑦 = 𝑒−𝑥/2 ∙ 𝐴 ∙ 𝑐𝑜𝑠 ∙ 𝑥 + 𝐵 ∙ 𝑠𝑖𝑛 ∙𝑥 − ∙ 𝑐𝑜𝑠 4𝑡 + ∙ 𝑠𝑖𝑛(4𝑡)
2 2 241 241
Calcul vectoriel
• Notion générale de vecteur, bases, norme
• Produit scalaire
• Droites et plans, vectoriels et affines
• Produit vectoriel
• Equation d’une droite, d’un plan
• Normale à une droite ou à un plan
• Applications: distance d’un point à une droite, à un plan
• Systèmes d’équations linéaires
194
Définitions générales
• Un vecteur permet de définir une direction, un sens et une intensité.
Exemple: une force de 5N dirigée verticalement vers le bas
• On peut multiplier un vecteur par un réel: trois personnes exerçant
une force de 5N de même direction et de même sens exercent au
total 15 N
• On peut ajouter des vecteurs: deux personnes qui exercent chacun
une force exercent au total une force résultante qui dépend des sens
et des intensités de deux force initiale
195
X Y
Y X avec 0
X
X Y
X Y X Y
X avec 0
X X
198
• 𝑨𝑩 + 𝑩𝑪 = 𝑨𝑪 (𝑪𝒉𝒂𝒔𝒍𝒆𝒔) D
• Deux droites affines parallèles ont le même vecteur directeur.
• Deux droites vectorielles parallèles sont…identiques
199
Définitions/propriétés
• Combinaison linéaire (2 vecteurs ou plus)
• Définition : Deux vecteurs sont indépendants s’ils ne
sont pas colinéaires. X Y
• n vecteurs forment un système libre, par opposition à
un système lié) si aucun de ses vecteurs ne peut 1 X 1 N X N
s’écrire comme combinaison linéaire des autres.
• La dimension d’un espace vectoriel est le plus grand
nombre de vecteurs qui puissent former un système
libre. k
• On appelle base tout système libre de n vecteurs, n
étant ici la dimension de l’espace considéré.
• Théorème : Tout espace vectoriel admet des bases. M
• Corolaire: tout vecteur de l’espace vectoriel peut
s’écrire comme combinaison linéaire des vecteurs de
O
i , j, k
base
j
• Les coefficients sont les coordonnées (ou
composantes) du vecteur i
• Repère dans un espace affine: Une base + un point
• Pas forcément orthonormé
OM ai bj ck
• Nous noterons les vecteurs sous forme
colonne sauf quand il n’y a pas d’ambiguité.
200
Divers
𝑥𝐴 𝑥𝐵 𝜆𝑥𝐴 +𝜇𝑥𝐵
Si 𝐴Ԧ = 𝑦𝐴
𝑒𝑡 𝐵 = 𝑦𝐵
alors λ𝐴Ԧ + 𝜇𝐵 = 𝜆𝑦𝐴 +𝜇𝑦𝐵
𝑥𝑀 𝑥𝑁 𝑥𝑁 −𝑥𝑀
𝑀= 𝑦𝑀
𝑒𝑡 𝑁 = 𝑦𝑁
alors 𝑀𝑁 = 𝑦𝑁 −𝑦𝑀
1 1
𝑂𝐴 + 𝐴Ω = ∙ 𝜆𝑖 ∙ 𝑂𝐴 + 𝐴𝑋𝑖 = 𝑂𝐴 + ∙ 𝜆𝑖 ∙ 𝐴𝑋𝑖
𝜆1 + ⋯ 𝜆𝑛 𝜆1 + ⋯ 𝜆𝑛
202
Produit scalaire
• Par définition, le produit scalaire de deux vecteurs est le nombre réel
𝑋Ԧ ∙ 𝑌 = 𝑋Ԧ ∙ 𝑌 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃
où 𝜃 est l’angle entre les deux vecteurs
2
• En particulier 𝑋Ԧ ∙ 𝑋Ԧ = 𝑋Ԧ
O H
• 𝑖Ԧ = 𝑗Ԧ = 𝑘 = 1
• 𝑖Ԧ ∙ 𝑗Ԧ = 𝑗Ԧ ∙ 𝑘 = 𝑘 ∙ 𝑖Ԧ = 0
𝑥𝐴
• Théorème: Si la base est orthonormée et si 𝐴Ԧ = 𝑦𝐴 et 𝐵 =
𝑧𝐴
𝑥𝐵
𝑦𝐵 alors 𝐴Ԧ ∙ 𝐵 = 𝑥𝐴 ∙ 𝑥𝐵 + 𝑦𝐴 ∙ 𝑦𝐵 + 𝑧𝐴 ∙ 𝑧𝐵
𝑧𝐵
• Si la base n’est pas orthonormée, la formule est plus
compliquée
205
Démonstration
𝐴Ԧ = 𝑥𝐴 ∙ 𝑖Ԧ + 𝑦𝐴 ∙ 𝑗Ԧ + 𝑧𝐴 ∙ 𝑘
𝐵 = 𝑥𝐵 ∙ 𝑖Ԧ + 𝑦𝐵 ∙ 𝑗Ԧ + 𝑧𝐵 ∙ 𝑘
𝐴Ԧ ∙ 𝐵 = 𝑥𝐴 ∙ 𝑥𝐵 ∙ 𝑖Ԧ ∙ 𝑖Ԧ + 𝑥𝐴 ∙ 𝑦𝐵 ∙ 𝑖Ԧ ∙ 𝑗Ԧ + ⋯
• Si la base est orthonormée, les carrés scalaires valent 1
et les produits croisés sont nuls, et alors
→ 𝐴Ԧ ∙ 𝐵 = 𝑥𝐴 ∙ 𝑥𝐵 + 𝑦𝐴 ∙ 𝑦𝐵 + 𝑧𝐴 ∙ 𝑧𝐵
• Sinon, le produit scalaire dépend des produits scalaires
des vecteurs de base entre eux.
• On n’a pas toujours une base orthonormée
206
𝑋∙𝑌
𝑐𝑜𝑠𝜃 =
𝑋 ∙ 𝑌
𝑋∙𝑌
𝜃 = 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 ∈ [0, 𝜋]
𝑋 ∙ 𝑌
Angle interne
𝑎 𝑥 − 𝑥𝐴 + 𝑏 𝑦 − 𝑦𝐴 + 𝑐 𝑧 − 𝑧𝐴 = 0
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 = 𝑐𝑡𝑒
est l’équation d’un plan affine dont 𝑛 = (𝑎, 𝑏, 𝑐) est un vecteur normal
208
𝐴𝑀 = 𝐴𝐻 + 𝐻𝑀
𝑛 ∙ 𝐴𝑀 = 𝑛 ∙ 𝐻𝑀 = ± 𝑛 ∙ 𝐻𝑀 = ± 𝑛 ∙ 𝐷
𝑛∙𝐴𝑀 3
±𝐷 = = ,
𝑛 14
positif, donc M est du côté du plan donné par le sens de 𝑛
Bis: prendre A (0,0,7)….
209
Produit vectoriel
• un système de trois vecteurs est dit
direct si l’orientation des vecteurs,
dans l’ordre indiqué, correspond à X
l’orientation des trois premiers doigts
de la main droite, dans l’ordre
Y
(pouce, index, majeur).
X , Y, Z
• Pas forcément orthogonalité
• Correspond au sens trigonométrique
dans le plan, qui n’a plus de sens en Z
3 dimensions ou plus
• Dans un espace, quelle que soit la
dimension, il n’y a que deux
orientations possibles
210
• Règle du tire-bouchon
• Si l’on tourne de i vers j,
alors k est orienté dans le
sens où avance le tire-
bouchon
• Règle de la main droite
• La main tendue donne le
sens de i
• Une balle dans la paume
donne le sens de j
• Le pouce donne le sens de
k X
• Règle des trois doigts de la Y
main droite
Z
211
• Propriétés
• Le produit vectoriel de deux vecteurs colinéaires est nul
• Le produit vectoriel est anticommutatif
X Y - Y X
• Plus généralement
X Y X Y X Y
X Y A B X A X B Y A Y B
Le produit vectoriel
est un VECTEUR
X X Z X Z X 0
X Y Z Z X Y Y Z X
212
• Conséquence: Si 𝑋 = 𝑥Ԧ𝑖 + 𝑦Ԧ
𝑗 + 𝑧𝑘 et 𝑌 = 𝑎Ԧ𝑖 + 𝑏Ԧ𝑗 + 𝑐𝑘
𝑋 ∧ 𝑌 = 𝑥𝑎Ԧ𝑖 ∧ 𝑖Ԧ + 𝑥𝑏Ԧ𝑖 ∧ 𝑗Ԧ + ⋯ + 𝑦𝑎Ԧ𝑗 ∧ 𝑖Ԧ + ⋯
𝑋 ∧ 𝑌 = 0 + 𝑥𝑏𝑘 + ⋯ − 𝑦𝑎𝑘 + ⋯
𝑿 ∧ 𝒀 = 𝒚𝒄 − 𝒛𝒃 ∙ 𝒊Ԧ + 𝒛𝒂 − 𝒙𝒄 ∙ 𝒋Ԧ + 𝒙𝒃 − 𝒚𝒂 ∙ 𝒌
213
x a yc zb
y b za xc
z c xb ya
x a yc zb
y b za xc
z c xb ya
214
Z 1 25 9 35
X 14
Y 6
X Y X Y sin X , Y Z
sin
X Y
35
14 6
35
84
X Y X Y cos X , Y
X Y 7 X Y cos cos
7
49
14 6 84
35 49
1
84 84
24.6 deg
215
𝑛∧𝑂𝐴
• 𝑛 ∧ 𝑂𝐴 = 𝐴𝐻 ∙ 𝑛 → 𝐴𝐻 =
𝑛
A
O H
Problèmes de magnétisme
F q E v B • Force électrique et force
magnétique
𝜇0 ∙ 𝐼
𝑑𝐵 = 3
∙ 𝑑 𝑙Ԧ ∧ 𝑟Ԧ • Champ crée par un courant (loi de
4𝜋𝑟 Biot et Savart)
Champ élémentaire
Fil rectiligne infini Solénoïde (inductance)
217
Un peu de géométrie
• Vecteur directeur de la droite formant l’intersection de
deux plans
• 𝑥 + 2𝑦 + 3𝑧 = 6
• 𝑥−𝑦+𝑧 =3
• Vecteurs normaux: (1,2,3) et (1,-1,1)
1 1 5
• 2 ∧ −1 = 2 convient…..
3 1 −3
C’est pas
bioutiful??
219
X
Y sin X , Y h
X Y 2 * aire du triangle aire du paralélogr amme
220
Applications
• Moment d’un vecteur par
rapport à un point M A X AB X
• vecteur
i
O M
222
• ω: vitesse angulaire
(radians/seconde)
• Comment décrire quelque chose
qui change tout le temps?
v v OX v
X R OX OX 2
O 1
2 OX v
R
• On peut ainsi éliminer une inconnue de toutes les équations sauf une et
réitérer le processus. On peut pour cela
• échanger deux lignes.
• multiplier une ligne par un nombre non nul.
• ajouter dun multiple d'une ligne à une autre ligne.
𝑥 + 2𝑦 + 3𝑧 = 1
• ቐ 2𝑥 + 3𝑦 + 𝑧 = 2
3𝑥 + 5𝑦 + 4𝑧 = 4
• L’équation 3 est la somme des deux premières à gauche mais pas à droite. Il
n’y a pas de solutions, les équations étant incompatibles.
226
• On élimine x de chaque
ligne, puis y etc
• On résout le système
triangulaire obtenu de
proche en proche
• ex: -10z=-5, -y+z=0 etc
227
Théorème fondamental
• Il existe np nombres, notés Mik tels que si
x1 y1
X et Y avec Y f ( X )
xn y p
• Alors y1 M 11x1 M 12 x2 M 1n xn
y p 1 M p1 x1 M p 2 x2 M pn xn
Démonstration succinte
• Si ei est un vecteur de base de l’espace de départ et si E1…Ep sont
les vecteurs de base de l’espace d’arrivée, on peut toujours
décomposer f(ei) sous la forme:
f (ei ) M i1E1 M ip E p
• Dans ces conditions, la colonne de rang i de la matrice M est
constituée des coordonnées de l’image du ième vecteur de la base
de départ dans la base d’arrivée.
• La linéarité de f fait le reste
• Remarque importante: La matrice dépend des bases de départ et
d’arrivée
231
cos sin
R
sin cos
• Démonstration: que sont les images des vecteurs de base?
X x cos y sin
Y x sin y cos
• L’identité f(x)=x a pour matrice un tableau où la diagonale vaut 1 et où
les autres termes sont nuls, la matrice Identité
232
aM ij aM ij
• Si f et g sont deux applications linéaires de matrices M et N, la
matrice de l’application f+g est égale à la somme M+N des deux
matrices, calculée en faisant la somme termes à termes
M N ij M ij Nij
Composition
• Si f g sont deux applications linéaires de matrices respectives M et N
• Théorème: L’application f(g) est linéaire et est caractérisée par une
matrice notée MN (produit)
• Nota: le produit de matrices n’est pas commutatif. Attention aux
dimensions
N11 N1 j N1 p
Pij M ik N kj
k 1..n
i 1..n N kj
j 1.. p
N n1 N nj N np
M 11 M 1n P11 P1 p
M i1 M ik M in Pij
M m1 M mn Pm1 Pmp
234
What is it?
Was ist das?
Deux rotations successives de 90 0 1
degrés: R / 2 Kecose?
1 0
Matrice identité I 1 0
R / 2 * R / 2 I
0 1
235
• Un exemple suffit
1 2
3 4
2 1 5 8
4 3 13 20
2 1
4 3
1 2 10 7
3 4 22 15
236
1 1
MM M M I
Alors la matrice M-1 est appelée MATRICE INVERSE de M
• L’inverse de M-1 est M
237
1 2 D=4*1-3*2=-2 est le
DETERMINANT de la
3 4 matrice 2*2
Une matrice est inversible si et seulement si son déterminant est non nul
Se généralise en dimension quelconque
238
Mtik = Mki
(permutation des termes, sauf la diagonale évidemment)
239
2 x 3 y 4 2 3 x 4 4
3 1 y 2 MX 2
3 x y 2
1 1 / 7 3 / 7 4 2 / 7
MX Y X M Y
3 / 7 2 / 7 2 8 / 7
240
Exemples
2𝜋 3 3 3
• 𝑟 = 3 𝑒𝑡 𝜃 = → 𝑥 = − 𝑒𝑡 𝑦 =
3 2 2
4
• 𝑥 = 3 𝑒𝑡 𝑦 = 4 → 𝑟 = 25 = 5 𝑒𝑡 𝜃 = arctan
3
• Attention
𝑥
• Il est correct d’écrire 𝑀
𝑦 en coordonnées cartésiennes
𝑟
• Il n’est pas correct d’écrire 𝑀 (exemple suit)
𝜃
242
• Le vecteur orthoradial:𝑢𝜃
Il est perpendiculaire à 𝑢𝑟 et obtenu en O
tournant dans le sens trigonométrique
𝒖𝒓 = 𝒄𝒐𝒔𝜽 ∙ 𝒊Ԧ + 𝒔𝒊𝒏𝜽 ∙ 𝒋Ԧ
𝜋
𝑢𝜃 = 𝑐𝑜𝑠 𝜃 + 𝜋/2 ∙ 𝑖Ԧ + 𝑠𝑖𝑛 𝜃 + ∙ 𝑗Ԧ
2
𝒖𝜽 = −𝒔𝒊𝒏𝜽 ∙ 𝒊Ԧ + 𝒄𝒐𝒔𝜽 ∙ 𝒋Ԧ
(𝑢𝑟 , 𝑢𝜃 ) est direct
243
• 𝑢𝑟 = 𝑐𝑜𝑠𝜃 ∙ 𝑖Ԧ + 𝑠𝑖𝑛𝜃 ∙ 𝑗Ԧ
• 𝑢𝜃 = −𝑠𝑖𝑛𝜃 ∙ 𝑖Ԧ + 𝑐𝑜𝑠𝜃 ∙ 𝑗Ԧ
𝑑𝑢𝑟
= 𝑢𝜃
𝑑𝜃
𝑑𝑢𝜃
= −𝑢𝑟
𝑑𝜃
• 𝑑 𝑀1, 𝑀3 = 𝑑𝑟 2 + 𝑟 ∙ 𝑑𝜃 2
M3
• 𝑀1 𝑀3 = 𝑀1 𝑀4 + 𝑀4 𝑀3 = 𝑑𝑟 ∙ 𝑢𝑟 + 𝑟 ∙ 𝑑𝜃 ∙ 𝑢𝜃 M2
(en lisant sur le dessin)
M4
M3
Elément de surface M2
• 𝑑 2 𝑆 = 𝑟 ∙ 𝑑𝑟 ∙ 𝑑𝜃 M4
M1
• Cas d’un cercle don’t le dr
rayon varie de dr: il faut d𝜃
intégrer sur un tour
complet et dans ce cas
• 𝑑𝑆 = 2𝜋𝑟 ∙ 𝑑𝑟
• La surface d’un disque
est donc, par intégration
𝑅
•𝑆= 0 2𝜋𝑟 ∙ 𝑑𝑟 = 𝜋𝑅2
246
• 𝑟Ԧ = 𝑟 = 𝑐𝑡𝑒
• 𝑟Ԧ ∙ 𝑟Ԧ = 𝑟 2 = 𝑐𝑡𝑒
𝑑 𝑑 𝑟Ԧ 𝑑 𝑟Ԧ 𝑑 𝑟Ԧ
• 𝑟Ԧ ∙ 𝑟Ԧ = ∙ 𝑟Ԧ + 𝑟Ԧ ∙ = 2 ∙ 𝑟Ԧ ∙ =0
𝑑𝜃 𝑑𝜃 𝑑𝜃 𝑑𝜃
• Vecteur position
• Attention: les vecteurs radiaux sont OM xi yj zk rur zk r zk
dans le plan (Ԧ𝑖, 𝑗Ԧ)
• 𝑥 = 𝑟 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃
• 𝑦 = 𝑟 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃 z
• 𝑧=𝑧
• 𝑟= 𝑥2 + 𝑦2
𝑦
• 𝜃 = arctan 𝑠𝑖 𝑥 > 0 M
𝑥
𝑦 z
• 𝜃 = arctan + 𝜋 𝑠𝑖 𝑥 < 0
𝑥
r u
𝜋
• 𝜃= 𝑠𝑖 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑦 > 0
2
𝜋 P
• 𝜃= −2 𝑠𝑖 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑦 < 0 ur
x
248
Vecteurs unitaires
• Vecteur position OM xi yj zk rur zk r zk
1
• Vecteur radial 𝑢𝑟 = ∙ 𝑂𝑃 z
𝑂𝑃
• (𝑢𝑟 , 𝑢𝜃 , 𝑘) orthonomé
direct
M
• Vecteur orthoradial u k ur z
r
• 𝑢𝑟 ∧ 𝑢𝜃 = 𝑘
u
P
• 𝑢𝜃 ∧ 𝑘 = 𝑢 𝑟 ur
x
𝒖𝒓 = 𝒄𝒐𝒔𝜽 ∙ 𝒊Ԧ + 𝒔𝒊𝒏𝜽 ∙ 𝒋Ԧ
• 𝑘 ∧ 𝑢𝑟 = 𝑢 𝜃
𝒖𝜽 = −𝒔𝒊𝒏𝜽 ∙ 𝒊Ԧ + 𝒄𝒐𝒔𝜽 ∙ 𝒋Ԧ
249
• 𝑢𝑟 = 𝑐𝑜𝑠𝜃 ∙ 𝑖Ԧ + 𝑠𝑖𝑛𝜃 ∙ 𝑗Ԧ
• 𝑢𝜃 = −𝑠𝑖𝑛𝜃 ∙ 𝑖Ԧ + 𝑐𝑜𝑠𝜃 ∙ 𝑗Ԧ
• 𝑘=𝑘
𝑑𝑢𝑟
= 𝑢𝜃
𝑑𝜃
𝑑𝑢𝜃
= −𝑢𝑟
𝑑𝜃
𝑑𝑘
=0
𝑑𝜃
250
• 𝑑 𝑀1, 𝑀5 = 𝑑𝑟 2 + 𝑟 ∙ 𝑑𝜃 2 + 𝑑𝑧 2
M3
• 𝑀1 𝑀5 = 𝑀1 𝑀4 + 𝑀4 𝑀3 + 𝑀3 𝑀5 = 𝑑𝑟 ∙ 𝑢𝑟 + 𝑟 ∙ 𝑑𝜃 ∙ 𝑢𝜃 + dz ∙ 𝑘
(en lisant sur le dessin) M2
M4
• De façon plus rigoureuse, on calcule une différentielle
• 𝑂𝑀1 = 𝑟 ∙ 𝑢𝑟 + 𝑧 ∙ 𝑘 = 𝑓 𝑟, 𝜃 M1
dr
𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓 d𝜃
• 𝑑(𝑂𝑀1 ) = 𝑑𝑟 + 𝑑𝜃 + 𝑑𝑧
𝜕𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧
• 𝑑(𝑂𝑀1 ) = 𝑢𝑟 ∙ 𝑑𝑟 + 𝑟 ∙ 𝑢𝜃 ∙ 𝑑𝜃 + 𝑘 ∙ dz
251
Elément de volume
M5
M3
M2
• 𝑑(𝑂𝑀1 ) = 𝑢𝑟 ∙ 𝑑𝑟 + 𝑟 ∙ 𝑢𝜃 ∙ 𝑑𝜃 + 𝑘 ∙ dz
M4
• 𝑑 3 𝑉 = 𝑟 ∙ 𝑑𝑟 ∙ 𝑑𝜃 ∙ 𝑑𝑧
Gradient
𝜕𝑓
𝜕𝑥
𝜕𝑓
• Le vecteur gradient
𝜕𝑦
noté 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑓 est perpendiculaire
𝜕𝑓
𝜕𝑧
aux lignes de niveau.
𝝏𝒇 𝝏𝒇 𝝏𝒇
𝒈𝒓𝒂𝒅𝒇 = ∙ 𝒊Ԧ + ∙ 𝒋Ԧ + ∙𝒌
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛
• En coordonnées cylindriques
𝝏𝒇 𝟏 𝝏𝒇 𝝏𝒇
𝒈𝒓𝒂𝒅𝒇 = ∙ 𝒖𝒓 + ∙ 𝒖𝜽 + ∙𝒌
𝝏𝒓 𝒓 𝝏𝜽 𝝏𝒛
253
𝝏𝒇 𝝏𝒇 𝝏𝒇
𝒈𝒓𝒂𝒅𝒇 = ∙ 𝒊Ԧ + ∙ 𝒋Ԧ + ∙𝒌
𝝏𝒙 𝝏𝒚 𝝏𝒛
• 𝑑(𝑂𝑀1 ) = 𝑢𝑟 ∙ 𝑑𝑟 + 𝑢𝜃 ∙ 𝑟 ∙ 𝑑𝜃 + 𝑘 ∙ dz
𝝏𝒇 𝟏 𝝏𝒇 𝝏𝒇
• 𝒅𝒇 = ∙ 𝒅𝒓 + ∙ ∙𝒓∙ 𝒅𝜽 + ∙ 𝒅𝒛
𝝏𝒓 𝒓 𝝏𝜽 𝝏𝒛
𝝏𝒇 𝟏 𝝏𝒇 𝝏𝒇
𝒈𝒓𝒂𝒅𝒇 = ∙𝒖 + ∙𝒖 + ∙𝒌
𝝏𝒓 𝒓 𝒓 𝝏𝜽 𝜽 𝝏𝒛
254
Coordonnées sphériques
• 𝑂𝑀 = 𝑟, 𝜑 = 𝑖Ԧ, 𝑂𝑃 ∈ 0,2𝜋 , 𝜃 = 𝑘 𝑂𝑀 ∈ 0, 𝜋
• 𝑂𝑃 = 𝑟 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃
• 𝑂𝐻 = 𝑟 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 𝑧
• 𝑥 = 𝑂𝑃 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜑
• 𝑦 = 𝑂𝑃 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜑
𝑥 = 𝑟 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜑
• ቐ 𝑦 = 𝑟 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜑
𝑧 = 𝑟 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃
Illustration: http://res-nlp.univ-lemans.fr/NLP_C_M01_G01/co/contenu_26.html
255
Relations réciproques
• 𝑂𝑀 = 𝑟, 𝜑 = 𝑖Ԧ, 𝑂𝑃 ∈ 0,2𝜋 , 𝜃 = 𝑘 𝑂𝑃 ∈ 0, 𝜋
𝑥 = 𝑟 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜑
• ቐ 𝑦 = 𝑟 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜑
𝑧 = 𝑟 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃
• 𝑟= 𝑥2 + 𝑦2 + 𝑧2
𝑧
• 𝜃 = 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 ∈ 0, 𝜋
𝑟
𝑦
• 𝑡𝑎𝑛𝜑 =
𝑥
𝑦
• 𝜑 = arctan 𝑠𝑖 𝑥 > 0
𝑥
𝑦
• 𝜑 = arctan + 𝜋 𝑠𝑖 𝑥 < 0
𝑥
𝜋
• 𝜑= 𝑠𝑖 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑦 > 0
2
𝜋
• 𝜑=− 𝑠𝑖 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑦 < 0
2
Illustration: http://res-nlp.univ-lemans.fr/NLP_C_M01_G01/co/contenu_26.html
256
Un exemple
5𝜋 𝜋
• 𝑟 = 2, 𝜃 = ,𝜑 = (emprunt G. Laget)
6 3
1 1 1
𝑥 = 𝑟 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜑 = 2 ∙ ∙ =
2 2 2
1 3 3
𝑦 = 𝑟 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜃 ∙ 𝑠𝑖𝑛𝜑 = 2 ∙ ∙ =
2 2 2
− 3
𝑧 = 𝑟 ∙ 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 2 ∙ =− 3
2
• 𝑥 = −1, 𝑦 = 2, 𝑧 = 3
𝑟 = 14
𝑧 3
𝜃 = 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 = arccos
𝑟 14
𝜑 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 −2 + 𝜋 = − arctan 2 + 𝜋
257
1 1
• 𝑢𝑟 = ∙ 𝑂𝑀 = ∙ 𝑂𝑀
𝑂𝑀 𝑟
1
• 𝑢𝜑 = ∙ 𝑘 ∧ 𝑢𝑟
𝑘∧𝑢𝑟
• 𝑢𝜃 = 𝑢𝜑 ∧ 𝑢𝑟
258
+∞ −𝑥2
Complément: calcul de I= −∞ 𝑒 𝑑𝑥
• 𝑂𝑀1 = 𝑟 ∙ 𝑢𝑟 = 𝑓 𝑟, 𝜃
• 𝑑(𝑂𝑀1 ) = 𝑢𝑟 ∙ 𝑑𝑟 + 𝑟 ∙ 𝑢𝜃 ∙ 𝑑𝜃
𝜃
•𝑆= ∙ 𝑟2
2
• 𝑑S 𝑟 = 𝑟𝜃 ∙ 𝑑𝑟
• 𝑑𝑆 = 𝑟 ∙ 𝑑𝜃 ∙ 𝑑𝑟
262
𝑋 = 𝑥, 𝑦
𝑉 = ඵ 𝑓(𝑋) ∙ 𝑑𝑆 = ඵ 𝑓(𝑥, 𝑦) ∙ 𝑑𝑥 ∙ 𝑑𝑦
𝐷 𝐷
2 −𝑦 2
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑓 𝑥, 𝑦 = 𝑒 −𝑥
263
Calcul
2 2 2
• 𝑓 𝑥, 𝑦 = 𝑒 −𝑥 −𝑦 = 𝑒 −𝑟
2 2
• 𝑓 𝑥, 𝑦 ∙ 𝑑𝑥 ∙ 𝑑𝑦 = 𝑒 −𝑥 ∙ 𝑑𝑥 ∙ 𝑒 −𝑦 ∙ 𝑑𝑦
+∞ 2 +∞ 2
• 𝑥(𝑓 𝑛𝑎𝑙𝑝, 𝑦) ∙ 𝑑𝑥 ∙ 𝑑𝑦 = −∞ 𝑒 −𝑥 ∙ 𝑑𝑥 ∙ −∞ 𝑒 −𝑦 ∙ 𝑑𝑦 = 𝐼 2
𝑑𝑆 = 𝑑𝑥 ∙ 𝑑𝑦 = 𝑟 ∙ 𝑑𝜃 ∙ 𝑑𝑟
2
• 𝑓 𝑥, 𝑦 ∙ 𝑑𝑥 ∙ 𝑑𝑦 = 𝑒 −𝑟 ∙ 𝑟 ∙ 𝑑𝜃 ∙ 𝑑𝑟
2𝜋 +∞ 2
• 𝑥(𝑓 𝑛𝑎𝑙𝑝, 𝑦) ∙ 𝑑𝑥 ∙ 𝑑𝑦 = 0 𝑑𝜃 ∙ 0 𝑟𝑒 −𝑟 ∙ 𝑑𝑟 = 𝜋
+∞
2
I=න 𝑒 −𝑥 𝑑𝑥 = 𝜋
−∞
264
Compléments
• Question: un objet est en orbite autour de la Terre. A
l’altitude H0=10000 km sa vitesse est de 200 m/s. Quelle
est sa vitesse à H1=200 km ?
• De quoi a-t-on besoin?
3.982 ∙ 108
𝐴=
ℎ + 6370 2
265
f dx f dy f dx f dy df
df dt dt dt dt
x dt y dt
Intégrale curviligne x dt y dt dt
𝒅𝒇 𝝏𝒇 𝒅𝒙 𝝏𝒇 𝒅𝒚
• Soit 𝛾 une courbe du plan paramétrée par t = ∙ + ∙
𝒅𝒕 𝝏𝒙 𝒅𝒕 𝝏𝒚 𝒅𝒕
𝛾 𝑡 = 𝑥 𝑡 , 𝑦(𝑡)
Soit 𝜔 = 𝑃 𝑥, 𝑦 ∙ 𝑑𝑥 + 𝑄 𝑥, 𝑦 ∙ 𝑑𝑦
𝑑𝑓
Démonstration: Si 𝜔 = 𝑑𝑓 alors 𝑃 𝑥, 𝑦 ∙ 𝑥′(𝑡) + 𝑄 𝑥, 𝑦 ∙ 𝑦′(t)=
𝑑𝑡
𝐵
Et: 𝐵 𝑓 = 𝜔 𝐴ׯ− 𝑓(𝐴)
266
𝛿𝑊 = 𝐹𝑥 ∙ 𝑑𝑥 + 𝐹𝑦 ∙ 𝑑𝑦
𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣é𝑒
∆𝑊 = න 𝛿𝑊
𝑑é𝑝𝑎𝑟𝑡
• Si 𝛿𝑊 est une différentielle exacte, alors le travail ne dépend que des points
de départ et d’arrivée
On note alors 𝛿𝑊 = −𝑑𝐸𝑝 (énergie potentielle).
𝐹𝑥
Ԧ
• Cela signifie que 𝐹 =
𝐹𝑦 = −𝑔𝑟𝑎𝑑(𝐸𝑝 )
• Une force est dite conservative quand son travail ne dépend que des points
de départ d’arrivée. Dans ce cas, la variation d’énergie cinétique est égale à
la l’opposé de la variation d’énergie potentielle et l’énergie totale 𝐸𝑐 + 𝐸𝑝 est
constante
267