Vous êtes sur la page 1sur 12

« L’orangeraie »

de Larry Tremblay

Dramaturge et écrivain québécois né le 17 avril 1954 à Chicoutimi.

Nom : Nicolas Jean-De Almeida

Date de l’examen : 26 avril 2021


Dès le début, nous plongeons d’aplomb dans la guerre. Une guerre sans nom, qui se
passe on ne sait où, probablement quelque part au Moyen-Orient. Dès le début, c’est
de l’intérieur que nous vivons les choses, aux côtés de deux enfants qui viennent de
perdre leurs grands-parents.

Amed et Aziz, neuf ans, de vrais jumeaux liés l’un à l’autre par des liens très forts,
vivaient jusque-là en paix au milieu du décor enchanteur de l’orangeraie familiale.
Cependant, leur père, pour venger la mémoire de ses parents, se laisse convaincre par
un chef terroriste du coin, qu’il respecte et craint en même temps, de sacrifier au nom
de Dieu l’un de ses fils.

Au-delà du bien et du mal

L’orangeraie pourrait être un roman sur la guerre parmi d’autres. Ses qualités littéraires,
sa fluidité en même temps que sa poésie, sa concision en même temps que sa densité
en font un livre exceptionnel. Tout en nuances, en contrastes, rude mais aussi sensuelle,
parsemée de dialogues puissants mais jamais bavards, l’écriture prend aux tripes.

Entre autres points soulevés par L’orangeraie : la transmission de la haine, déjà abordée
par l’auteur dans sa pièce Cantate guerrière, créée au Théâtre d’Aujourd’hui en 2011.
Aussi : l’emprise de la religion et la question obsédante du mal, thèmes déjà présents
dans son roman précédent, Le Christ obèse (Alto), pourtant si différent dans le style.

C’est sobrement que Larry Tremblay parle d’atrocités, de violence. C’est d’abord et avant
tout aux répercussions de la guerre qu’il s’intéresse, en particulier chez les enfants. Et
c’est par le biais de ses personnages, de leurs déchirements intérieurs, qu’il nous atteint.

Qu’aurions-nous fait à leur place ? Cette question revient constamment. Autant en ce qui
concerne les deux frères que leurs parents. Et, vers la fin, quand un professeur de théâtre
québécois aussi auteur (alter ego de Tremblay ?) apparaît dans le décor, même
phénomène, encore une fois.
Choix impossible

Le roman, séparé en trois parties, s’apparente à une tragédie. Dans la première section,
la plus longue, nous sommes au coeur de l’action, au coeur de la guerre. Nous sommes
au coeur de la catastrophe humaine, une fois le chef terroriste parti, une fois les
arguments de poids avancés par lui, tels : « La vengeance est le nom de ton deuil. » Puis
: « Nos ennemis veulent s’emparer de notre terre. » Pire : « Ils tueront nos femmes. Ils
feront de nos enfants des esclaves. Et ce sera la fin de notre pays. » Enfin : « Crois-tu
que Dieu va permettre ce sacrilège ? »

Une fois cela dit, c’est le ciel qui tombe sur la tête des membres de cette famille en deuil.
Le père d’Aziz et Amed doit faire un choix : lequel de ses fils va-t-il envoyé à la mort ?
L’affaire se complique du fait que la mère, elle, conteste le choix de son mari. Pas
ouvertement.

Pour des raisons qu’il est préférable de ne pas exposer ici - aux lecteurs de les découvrir
-, les deux frères vont se faire complices et échanger leurs rôles. Pas question non plus
de dévoiler lequel va survivre sous le nom d’emprunt du mort. Mais dire quand même
que celui qui devait y passer sera rongé par la culpabilité.

Réalité contre fiction

La deuxième partie du roman nous propulse une dizaine d’années plus tard, au Québec.
On retrouve le frère qui a survécu, lors d’une répétition, dans un cours de théâtre. La
pièce jouée, écrite par le professeur, porte sur la guerre. Amed/Aziz se rebiffe : il refuse
de jouer le rôle d’un enfant qui, après avoir vu ses parents assassinés devant ses yeux
par un soldat ennemi, est lui-même condamné à être tué à son tour par lui. Pourquoi cet
enfant devrait-il mourir ? plaide-t-il.

En filigrane, nous est racontée par sa bouche la suite des événements vécus dans le
premier bloc romanesque. On découvre alors l’ampleur des mensonges à l’oeuvre autour
de l’opération kamikaze. Et c’est loin d’être beau à voir.
De son côté, le professeur-artiste est amené à se remettre en question. Ce qui nous
conduit à une réflexion sur l’art. Quelqu’un qui n’a jamais vécu la guerre peut-il écrire sur
la guerre, et de quel droit ? Le témoignage direct de quelqu’un qui a vécu la guerre ne
vaut-il pas 100 fois plus qu’une fiction sur la guerre, même la mieux intentionnée ?

La troisième partie du roman, la plus courte, fait justement intervenir un témoignage réel
dans un contexte de création, alors que le jeune acteur, Amed/Aziz, met des mots sur les
voix intérieures qu’il porte en lui. Des voix d’enfants.

Par-dessus tout, l’aspect le plus poignant, le plus terrible du livre concerne justement les
enfants dans la guerre. Les enfants qui cessent d’être des enfants dans la guerre. Puisque
la guerre «efface les frontières entre le monde des adultes et celui des enfants».

L’orangeraie : fiction sur la guerre, fiction nécessaire sur la guerre. Et sans doute le roman
québécois le plus fort de l’automne jusqu’ici.
(Quelques extraits d’un article tiré de Le Devoir)
Mikaël :

*Nalan / Naliffa : fille de l’hôpital

Première partie : AMED


1- Pourquoi ce titre de « L’orangeraie » ? À quoi fait-on référence?

L’orangeraie représente la maison et l’histoire complète de la famille des jumeaux


depuis des générations. Les grands parents de ces jumeaux ont fondés
l’orangeraie, mais ils se sont malheureusement
It fait bombarder dans leur domicile.
Le père des jumeaux a enterré ses parents près de cet orangeraie.
Orangeraie: serre où l’on abrite des orangers cultivés en serre.

2- La visite de Soulayed n’est pas nécessairement positive. Pour qui ? Pourquoi peut-on en

arriver à cette conclusion?

La visite de Soulayed n’est pas nécessairement positive pour la mère (Tamara)


et le père (Zahed) des jumeaux, car Soulayed leur demande de choisir qui il
veulent sacrifier entre Aziz et Amed afin de pouvoir venger la mort des parents
de Zahed.

3- Selon vous, quel est le rôle de la prière pour la mère des jumeaux ?
Selon moi, le rôle de la prière pour la mère des jumeaux est une façon de pouvoir
protéger ses deux fils.
4- Tamara (la mère) dit à la p.27 (ou p.25) : « Ne me prends pas les deux. » À qui fait-elle sa

demande ? À quoi fait-elle référence ?


Elle fait sa demande à dieu. Elle fait référence à ses deux enfants. Elle dit qu’un
est la main et l’autre est le poing; les deux se complète.

5- En quoi la 2e visite de Soulayed a-t-elle directement un impact sur les jumeaux ? Devant

quelle réalité les place-t-il ?


p 40à45
La deuxième visite de Soulayed a directement un impact sur les deux jumeaux,
car Soulayed leur montre l’endroit où un des deux jumeaux va devoir se
sacrifier pour venger leur grand parents. Il l’es place dans la réalité ou un des
deux jumeaux sera élu pour se faire exploser et qu’ils ont été choisi par Dieu.

p44,45
6- Pourquoi eux ? De quel argument Soulayed se sert-il ?
Puisque c’est eux qui connaissent le mieux les passages pour se rendre de
l’autre côté de la montagne (vers la ville). De plus il utilise l’argument que ils
ont marché dans un endroit où il y a avait des mines, mais elles n’ont pas
explosé. Il dit que Dieu les a choisis et bénis...

7- Quelle est leur réaction au début face à cette nouvelle? Les jumeaux, ont-ils la même

réaction ? Maintiennent-ils cette position ? Pourquoi ?

Les deux jumeaux comprenaient, ils s’amusaient dans l’orangeraie a se faire


exploser, mais après Amed commençait à devenir inquiet. Il a vu dans un rêve
que son père allait le choisir.
Amed

8- Le père doit choisir lequel des fils il enverra. Pourquoi Zohal (Zahed) et Tamara ne

s’entendent pas ?
Zahed et Tamara ne s’entendent pas, car Tamara dit que Aziz devrait être
envoyer de l’autre coter de la montagne puisqu’il est malade et est sur le point
de mourir (Aziz), tandis que Zahed veut que ce soit Amed, car il dit que Aziz est
trop faible et n’aura pas encore assez d’énergie pour se rendre de l’autre coter
de cette montagne.

9- Quelle action posera la mère face à Amed ? Comment réagit-il ? Y voit-on un impact

aussi psychologique ?
Tamara réveille Amed durant la nuit et lui annonce que son père la choisi.
Elle dit à Amed qu’il doit convaincre son frère pour qu’il porte la ceinture.
Tamara a fait ça par peur de perdre ses deux fils. Amed ne l’a croyait pas au
début, il est choqué que la vie de son frère vaut moin que la sienne (son
frère est malade). Amed veut porter la ceinture (il est brave et courageux
selon sa mère) et il dit que c’est un honneur...

10- À la p.68 ou p.64, au moment où le père fait essayer la ceinture à Amed, il y est écrit :

« Il y a eu un long silence pendant lequel le père n’osait plus regarder le fils. » Dites

pourquoi ?

Quelle est la réaction d’Amed, ici, après coup ?

Il y a eu un long moment de silence, car Zahed venait de dire à son fils (Amed)
qu’il est très courageux et qu’il est fier de lui. Amed était sans mot sur le coup et
après son père lui a donné les clés de la remise afin qu’il puisse venir quand il
veut essayer la ceinture d’explosifs et s’adapter à sa taille et son poids.
11- Que l’auteur veut-il dire quand il dit ceci des frères qui sont dans la remise avec la

ceinture? « Ils n’étaient déjà plus des enfants. » p69


L’auteur veut dire que déjà à leur âge, ils se battent pour savoir qui va se faire
exploser, tandis que normalement, à leur âge ils sont sensé ce battre pour un
jouet.

12- Les deux frères s’entendent pour l’échange. Pourquoi ? Précisez les motifs de l’un et

de l’autre.
Ils se mettent en accord, car Zahed a choisi Amed qui est en très bonne santé.
La mère des jumeaux a dit à Amed de convaincre son frère de prendre sa place
en disant qu’il a peur de mourir, car elle ne veut pas perde ses deux fils. Aziz,
en étant malade décide donc de prendre la place de son frère Amed (échange),
car Amed a insister sur le fait qu’il avait peur de la mort.

13- Quels sont les défis que les frères devront relever afin que les gens ne s’aperçoivent

pas de l’échange ?
Il fait que Amed mange beaucoup moin, car à cause de la maladie de son frère,
Aziz a beaucoup maigri. De plus, Amed doit marcher comme Aziz et Aziz doit
marcher comme Amed.
14- Aziz ment à Soulayed quant à son identité quand il les prend cachés dans la remise.

À la fin de ce chapitre, Amed quitte Aziz en courant, sans raison.

Il y a une raison : son état psychologique. Dans quel état est-il à la fin de cette scène ?
Amed quitte Aziz en courant sans raison, car il s’inquiète et a peur juste en
p8348L
pensant à ce qui arrivera à Aziz très bientôt.

15- Quel stratagème Amed a-t-il utilisé pour ne pas avoir à quitter définitivement avec

Soulayed ? p91492
Le stratagème que Amed a utilisé pour ne pas avoir à quitter définitivement
avec Soulayed est l’échange entre les deux jumeaux. En effet, Aziz s’est
approché de son frère et a laissé tomber du jus d’orange sur lui, par la suite ils
sont tous les deux monter à l’étage pour se changer. Aziz et Amed ont effectué
l’échange des rôles. Ensuite, Amed s’est couper à la main gauche puisque Aziz
avant de faire l’échange avait mit du sans de mouton sur sa main pour faire
croire qu’il était blesser; tout était planifié!

16- Soulayed l’avait forcé à prendre une photo avant de quitter. Pourquoi ?
Soulayed avait forcé Amed a prendre une photo, car c’était pour avoir un
souvenir pour la famille.

17- Que remet Aziz à son frère avant de le quitter ?


Aziz remet une lettre à Amed avant de le quitter et lui dit de l’ouvrir seulement
après sa mort.
Deuxième partie : AZIZ (Amed réellement)
(11 ans plus tard)

1- Dès le premier chapitre, qu’affirme Aziz à Mikaël ?


Il affirme à Mikaël qu’il ne s’appelle pas réellement Aziz, mais il s’appelle Amed.

2- Où se passe cette 2e partie ?


La deuxième partie se déroule au en Amérique (plus précisément au Québec)
lors d’une répétition d’un cours de théâtre.

3- Quel est le principal objet de mésentente entre Mikaël et Aziz ? Précisez. 96,994100
p
Le principal objet de mésentente entre Mikael et Aziz est la fin de la pièce de
théâtre. En effet, Mikaël insiste sur le fait que Sony meurt à la fin de la pièce
afin de vouloir montrer toute la cruauté et les choses cruelles de la guerre,
mais Aziz n’est pas d’accord avec cela; il ne veut pas que Sony meurt à la fin
de la pièce.

4- Qu’apprend Aziz (Amed) par le biais de cette lettre remise par Aziz avant de se

quitter ?
plob
Amed apprend par le biais de la lettre remise par Aziz avant de le quitter que
Aziz était très malade (cancer des os) il qu’il avait très peu de chance, voire
aucune chance de guérir.
5- Les thèmes de la bravoure, du courage reviennent souvent, et ce, en lien avec les

jumeaux. Que peut-on en déduire ?


Amed et Aziz font preuve de bravoure et de courage, car même malgré que Aziz
devait aller se faire exploser de l’autre coter de la montagne, lui et son frère sont
rester forts et malgré la mort de Aziz, Amed est resté fort.

6- À quel moment le père a-t-il l’impression qu’un miracle s’est opéré en ce qui concerne
Zahedjoie
Aziz ? f115 Tamariangoisse
Le moment où le père a l’impression qu’un miracle s’est opéré en ce qui
concerne Aziz est quand le médecin n’avait trouvé aucune trace de cancer.

7- Pourquoi Aziz se retrouve-t-il en Amérique ? Grâce à qui ?


ptn
Aziz se retrouve en Amérique grâce à sa mère avec l’aide de sa tante qui avaient
tout planifié pour qu’il quitte le pays par bateau avec d’autres réfugiés. Il a habite
avec sa tante Dalimah et son oncle Mani.

8- Aziz comprend beaucoup de choses maintenant qu’il partage à Mikaël. Soulayed est

un menteur et un manipulateur. Dites pourquoi.


pthp.isB4
Soulayed est un menteur et un manipulateur, car premièrement, il avait dit que la
montagne était minée, mais c’était faux. Deuxièmement, il avait dit que leur cerf-
volant c’était cassé, car Dieu la voulu (dieu les avait choisi), mais ce n’était que
le vent. Troisièmement, les baraquements de militaires de l’autre côté de la
montagne n’était que des camps de réfugiés. Finalement, Aziz n’est pas mort
de l’autre côté de la montagne, mais il s’est fait exploser, au Sud, au milieu
d’une centaine d’enfants de son âge durant un spectacle de marionnettes.
9- Comment ressent-on qu’Aziz est perturbé psychologiquement ? Il le partage à son

oncle. D133,134
Il entent constamment des voix dans sa tête. Il porte le deuil de tout ces
enfants morts durant l’explosion.

SONY : dernière partie

Je vous laisse ressortir l’essentiel : état psychologique, événements importants,

progression.
p.MY145,146

Aziz ne vient plus au répétition. Aziz est apparu sur scène. Il raconte son histoire
avec un regard remplis de tristesse comme s’il parlait a chacun des spectateurs.
Plus il parlait, plus son histoire avait un impact. Il a enlevé son manteau pour
montrer à son public que son histoire venait de commencer et qu’elle est loin
d’être finie. Au début il ne voulait pas raconter son histoire. Il parle pour tout son
pays. D’habitude il s’excuse à rien et ne veut pas affronter ce qu’il ressent, mais
maintenant, il le fait.

Vous aimerez peut-être aussi