S'Aventurer Au Pays Des Mathématiques - Niveau 6e

6e
S'aventurer
au pays des
Mathématiques
6e
S'aventurer
au pays des
Mathématiques
Matthieu Chiaramonte
Professeur de mathématiques au collège Denis Diderot (Massy)
ISBN 9782340-075740
© Ellipses Édition Marketing S.A., 2023
8/10 rue la Quintinie 75015 Paris
SOMMAIRE
Sommaire
PRÉAMBULE
Préambule 5
L’aventure intellectuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Comment travailler avec ce livre ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
I Une
UNEhistoire
HISTOIREde périmètre
DE PÉRIMÈTRE 9
A. Les nombres entiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
a) Le système décimal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
b) Comparaison de nombres entiers . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
c) Addition de nombres entiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
d) Soustraction de deux nombres entiers . . . . . . . . . . . . . . 14
B. La géométrie plane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
a) Les objets géométriques élémentaires . . . . . . . . . . . . . . . 15
b) Les polygones . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
c) La notion de longueur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
d) La demi-droite graduée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
e) Le cercle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
f) Tracer à la règle et au compas . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Des interrogations à chronométrer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
D’autres problèmes à explorer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Les corrections pour progresser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
II
II Le
LE triangle
TRIANGLEde Sierpinski
DE SIERPINSKI 37
A. Aire d’une figure fermée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
B. Multiplication et division entières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
a) Multiplication de deux nombres entiers . . . . . . . . . . . . . 40
b) La division euclidienne (ou division entière) . . . . . . . . . . . 41
C. Les fractions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
a) Les fractions pour représenter un partage . . . . . . . . . . . . 44
b) Les fractions comme nombre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
III
III Vers
VERSun
UNnouvel ensemble
NOUVEL denombres
ENSEMBLE ?
DE NOMBRES ? 63
A. Les nombres décimaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
a) Qu’est-ce qu’un nombre décimal ? . . . . . . . . . . . . . . . . 66
11
Sommaire
b) L’écriture décimale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
c) Comparaison et encadrements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
d) Addition de nombres décimaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
e) Soustraction de deux nombres décimaux . . . . . . . . . . . . . 70
B. Représentations de données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
a) Les tableaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
b) Les diagrammes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
c) Les graphiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
IV Andromeda
ANDROMEDA from Scratch
FROM SCRATCH 85
A. Les angles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
a) Notion d’angle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
b) Les différents types d’angles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
c) Mesure d’angles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
B. Premiers pas sur Scratch . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
V
V La
LAvie
VIEsecrète
SECRÈTEdes DES
arbres
ARBRES 103
A. La multiplication décimale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
B. La mesure de longueurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
C. Périmètre d’un cercle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
VI
VI ««Démontrer
DÉMONTRERcen’estpasmesurer »
CE N’EST PAS MESURER » 117
A. Droites sécantes, perpendiculaires et parallèles . . . . . . . . . . . . . 120
B. Distance d’un point à une droite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122
C. Triangles et quadrilatères particuliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
a) Triangles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
b) Quadrilatères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125
D. Premiers pas sur GeoGebra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126
VII Prêt
VII PRÊT ? Pavez
? PAVEZ! ! 139
A. La division décimale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
B. La mesure d’aires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144
a) Conversion d’unités d’aire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144
b) Aire des polygones usuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
22
Sommaire

VIII
VIII En
ENavant
AVANTtoute !
TOUTE ! 161
A. Notion de durée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164
B. La proportionnalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
a) Le coefficient de proportionnalité . . . . . . . . . . . . . . . . . 166
b) Propriétés de linéarité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166
c) Le passage par l’unité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166
C. Problèmes de proportionnalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
a) Les pourcentages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
b) Les vitesses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
c) Les échelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168
IX Ô miroir,
MIROIR, quiQUI
est laplusbellefigure
EST LA PLUS BELLE ? FIGURE ? 181
A. La symétrie axiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184
a) Tracer une symétrie axiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184
b) Propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186
B. Aire d’un disque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187
X Des
DES cubes
CUBESpourrécupérerdeslitres
POUR RÉCUPÉRER DES LITRES 201
A. Géométrie dans l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204
B. Notion de volume . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205
C. La mesure de volumes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205
a) Conversion d’unités de volume et de contenance . . . . . . . . 205
b) Volume d’un pavé droit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207
3
AvEntuRE
PRÉAMBuLE
Préambule
L’aventure intellectuelle
L’aventure intellectuelle est un savant mélange entre lecture, réflexion et écriture : on
lit pour découvrir de nouvelles choses ; puis on réfléchit pour essayer de les comprendre
ou pour en trouver à son tour ; puis on écrit pour les faire siennes, pour continuer de
réfléchir ou pour transmettre à son tour ; puis on lit autre chose ; etc.
C’est une roue qui doit tourner sur elle-même :
Pour qu’elle puisse tourner convenablement, il faut y mettre de l’envie et de la per-

sévérance car il y a toujours des moments plus difficiles, mais dites-vous que cela
signifie qu’il y a des choses à comprendre ! Il faut alors rester patient et continuer à
faire tourner la roue, même si cela demande souvent beaucoup de temps.
Ce livre a été écrit pour vous aider à faire tourner cette roue dans le domaine des
mathématiques : lisez bien jusqu’à la fin du préambule afin de comprendre comment
l’utiliser et travailler avec !
Comment travailler avec ce livre ?

Ce livre a pour but de recentrer l’apprentissage des mathématiques sur la résolu-
tion de problèmes intéressants et consistants (que ce soit des problèmes internes aux
mathématiques ou appliqués aux sciences et à la vie courante) sans négliger la rigueur
des leçons ni la maîtrise technique à acquérir.
Il est composé de 10 Aventures : elles doivent être faites de préférence dans l’ordre car
elles suivent une progression réfléchie des notions et les problèmes réutilisent souvent
des connaissances et savoir-faire des Aventures précédentes.
5
Préambule
Chaque Aventure démarre par un problème original à chercher dont la résolution né-
cessite la maîtrise des connaissances et savoir-faire qui seront travaillés tout au long
de l’Aventure en question : c’est donc tout à fait normal de ne pas réussir à le résoudre
dès la première recherche ! Il devra être cherché à nouveau à la fin de l’Aventure, ce
qui vous permettra de mesurer vos progrès.
Les deux premières Aventures sont plus longues que les autres car elles mettent en
place les bases du calcul (nombres entiers et fractions) et de la géométrie.
Enfin, chaque aventure possède une feuille de route à suivre afin de rythmer votre
travail.
Ainsi, pour travailler avec ce livre, il vous suffit de vous laisser guider par
cette feuille de route en cochant les cases au fur et à mesure et en com-
plétant la date du travail effectué. Voici, suivant les cases de la feuille de
route, ce qu’il vous faudra fournir comme travail personnel pour réussir :
• Pour chercher un problème :
1. Le chercher seul pendant au moins 2 jours (pour la première recherche du
problème de l’Aventure, s’arrêter à cette étape et passer à la case suivante).
2. Si on ne trouve pas, écrire ses questions au crayon puis regarder la leçon
et/ou en discuter avec sa famille et/ou ses amis et/ou ses professeurs.
3. Si on ne trouve toujours pas, commencer à comparer sa recherche au brouil-
lon avec la correction et s’arrêter dès qu’on pense avoir compris là où on
bloquait : patienter au minimum quelques heures et essayer de rédiger la
solution tout seul.
4. Comparer sa solution avec la correction en l’écrivant entièrement.
• Pour lire/recopier et apprendre une partie de la leçon :
1. Lire attentivement plusieurs fois en essayant de tout comprendre.
2. Recopier les parties demandées en regardant le moins possible : essayer de
mémoriser ce qu’on est en train d’écrire.
3. Fermer le cahier et essayer de se résumer de tête ou d’expliquer à quelqu’un
ce qu’on vient de comprendre et apprendre.
4. Si des points ne sont pas compris, bien les relire puis mettre une croix au
crayon à papier à côté et écrire sa question à poser à sa famille, ses amis
et/ou ses professeurs.
5. Le soir même avant de s’endormir puis au réveil, essayer à nouveau de se
résumer de tête ce qu’on a compris et appris.
6. Répéter les points précédents jusqu’à tout comprendre.
7. (Aller regarder les quelques démonstrations de propriétés.)
• Pour chercher un exercice :
1. Le chercher seul pendant au moins 1 jour sans regarder la leçon.
2. Si on ne trouve pas, écrire ses questions au crayon puis regarder la leçon
et/ou en discuter avec sa famille, ses amis et/ou ses professeurs.
6
6
Préambule
3. Si on ne trouve toujours pas, commencer à comparer sa recherche au brouil-

lon avec la correction et s’arrêter dès qu’on pense avoir compris là où on
bloquait : patienter au minimum quelques heures et essayer de rédiger la
solution tout seul.
• Pour
pour réviser une interrogation :
1. Revoir la leçon (savoir réécrire les propriétés importantes), les exemples
(pouvoir les expliquer à quelqu’un) et les exercices (savoir refaire les exer-
cices sans regarder la correction).
2. Patienter au minimum quelques heures et essayer de faire l’interrogation
dans la limite de temps indiquée (mettre un minuteur).
3. Si on n’y arrive pas c’est qu’on n’est pas assez entraîné : refaire les deux
étapes précédentes jusqu’à réussir l’interrogation dans la limite de temps
indiquée (remettre un minuteur).
Pour chacun de ces points, il faut autant que possible ne pas utiliser la calculatrice
(au moins jusqu’à l’Aventure VIII) : l’utiliser uniquement lorsque les calculs de tête
deviennent trop difficiles ou que le calcul posé n’est pas demandé et trop long.
Pour tout votre travail écrit, vous pouvez suivre ce code couleur :
• En rouge : tous les titres et tous les mots/formules en gras.
• En noir : toutes les remarques et tous les panneaux ATTENTION.
• En vert : tous les exemples et toutes les corrections.
• Au crayon : toutes les figures/schémas et toutes vos questions à poser.
• En bleu : tout le reste.
Je vous souhaite une belle aventure au pays des mathématiques de niveau 6e !

« Que fais-tu de ton existence ? N’est-elle pas assez inouïe ? »
7
7
AvEntuRE
I
AVENTURE I
—
Une histoire
Une histoire de
de périmètre
périmètre
« Vous prenez une question puis vous partez faire un tour à pied et vous y réfléchissez
de tête : "Comment diable est-ce que je pourrais démontrer ça ?" »
Alain Connes, mathématicien (né en 1947)
1. Sur une feuille blanche, choisir une unité de longueur puis tracer
une demi-droite graduée.
2. Existe-t-il un triangle et un quadrilatère, chacun de longueurs

de côtés entières toutes différentes, qui ont le même périmètre ?
Justifier.
3. Si oui, en prenant pour unité de longueur celle choisie à la

première question, tracer à la règle et au compas (sans mesurer donc)
votre solution sur la feuille blanche.
 Correction page 30.
9
À maîtriser à la fin de cette aventure
• Comparer deux nombres entiers.
• Calculer la somme et la différence de deux nombres entiers.
• Calculer une somme d’entiers en rédigeant les calculs en ligne.
• Tracer et nommer une droite, un segment, une demi-droite.
• Graduer une demi-droite.
• Connaître la définition d’un polygone.
• Connaître la définition du périmètre d’une figure.
• Calculer le périmètre d’un polygone.
• Connaître la définition d’un cercle.
• Tracer et nommer un triangle donné à la règle et au compas.
• Tracer et nommer un quadrilatère donné à la règle et au compas.
10
10
Feuille de route
Feuille de route
 .../... Chercher le problème d’introduction de l’Aventure I.
 . . . / . . . Lire la partie A. a) Le système décimal puis chercher l’exercice I.1

puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Recopier la partie A. b) Comparaison de nombres entiers puis cher-

cher l’exercice I.2 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Recopier la partie A. c) Addition de nombres entiers puis chercher

l’exercice I.3 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Recopier la partie A. d) Soustraction de deux nombres entiers puis

chercher l’exercice I.4 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Réviser toute la partie A. Les nombres entiers puis se tester avec

l’interrogation I.1.
 . . . / . . . Lire la partie B. a) Les objets géométriques élémentaires puis chercher

 . . . / . . . Recopier la partie B. b) Les polygones et apprendre par cœur la

définition I.4 puis chercher l’exercice I.6 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Recopier la partie B. c) La notion de longueur et apprendre par

cœur la définition I.6 puis chercher l’exercice I.7 puis comparer avec la
correction.
 . . . / . . . Recopier la partie B. d) La demi-droite graduée puis chercher l’exer-

cice I.8 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Recopier la partie B. e) Le cercle et apprendre par cœur la définition

I.9 puis chercher l’exercice I.9 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Lire la partie B. f) Tracer à la règle et au compas puis chercher

 . . . / . . . Réviser toute la partie B. La géométrie plane puis se tester avec

l’interrogation I.2.
 . . . / . . . Chercher à nouveau le problème de l’Aventure I puis comparer

avec sa première recherche puis avec la correction.
 . . . / . . . Chercher les trois autres problèmes à explorer à la fin de l’Aventure I

11
11
AvEntuRE I
A. Les nombres entiers

Les nombres entiers sont souvent utilisés pour compter/dénombrer des quantités (par
exemple des objets ou des personnes).
Il existe plusieurs systèmes d’écriture pour écrire ces nombres entiers. Nous utilisons
le système décimal qui est basé sur le nombre 10 (ce qui permet de facilement compter
avec ses doigts).
a) Le système décimal
Dans le système décimal, on écrit les nombres à l’aide de 10 chiffres :
0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 et 9.
Dans un nombre, chaque rang correspond à une puissance de 10 (c’est-à-dire 1 ; 10
; 100 ; 1 000 ; etc.). Ainsi, chaque chiffre nous indique le nombre de puissance de 10
qui correspond à son rang.
Exemple : Considérons le nombre 50 749 :
milliards millions milliers unités

nes
nes
nes
nes
es
es
es
es
s
s
ité
ité
ité
ité
ain
ain
ain
ain
tai
tai
tai
tai
un
un
un
un
diz
diz
diz
diz
cen
cen
cen
cen
5 0 7 4 9
Nous pouvons alors écrire sa décomposition par rang :
50 749 = 50 000 + 700 + 40 + 9 = 5 × 10 000 + 0 × 1 000 + 7 × 100 + 4 × 10 + 9 × 1
Exercice I.1.
1. Écrire la décomposition par rang des nombres entiers suivants :
a) 53 b) 7 094 c) 2 080 060

ATTENTION :
• Les chiffres permettent d’écrire les nombres de la même manière que les lettres
de l’alphabet permettent d’écrire les mots. 7 est un nombre à un seul chiffre
(c’est donc à la fois un chiffre et un nombre). 23 est un nombre à deux chiffres.
• Dans le nombre 50 749 ci-dessus, le chiffre des unités de milliers est 0 mais le
nombre d’unités de milliers est 50 (c’est-à-dire qu’il y a au maximum 50 unités
de milliers dans ce nombre).
12
12
Une histoire de périmètre
b) Comparaison de nombres entiers

On utilise directement cette écriture décimale (qui est une écriture de position car la
position de chaque chiffre a une importance) pour comparer deux nombres entiers :
Propriété I.1.
Comparer deux nombres signifie trouver lequel est le plus grand.
Pour cela, on part du rang le plus grand et on regarde lequel de ces deux nombres
a le plus grand chiffre à ce rang :
• celui qui a le plus grand chiffre à ce rang est le plus grand nombre ;
• si les deux chiffres sont égaux, on passe au rang suivant. Et ainsi de suite.
Démonstration : À chercher !
Exemple : Comparer les nombres 704 000 et 703 879 :
En partant du rang le plus grand, les deux nombres ont les mêmes chiffres jusqu’au rang
des unités de milliers où 4 > 3 donc 704 000 > 703 879.
Le symbole > signifie "plus grand que" et < signifie "plus petit que".
Exercice I.2.
Comparer les nombres 83 057 et 83 105. Justifier.
c) Addition de nombres entiers

Une addition est une opération qui permet de calculer la somme de deux ou de
plusieurs nombres. Ces nombres sont appelés les termes de la somme.
Exemple : Calculer la somme 64 + 189.
64 + 189 est la somme de 64 et de 189, qui sont les termes de cette somme.
Pour calculer cette somme, on utilise l’opération de l’addition :
1 1 On additionne rang par rang en partant de celui des unités.
64 On obtient 4 + 9 = 13 unités. Or 13 = 10 + 3 : on a une dizaine
+
189 en trop. On place donc le chiffre 3 au rang des unités et on met le
253 nombre 1 en retenue au rang des dizaines. Et ainsi de suite.
Conclusion : 64 + 189 = 253.
Propriété I.2.
Dans une somme, on peut modifier l’ordre des termes et les regrouper (pour les
additionner séparément) sans que cela ne change sa valeur.
Démonstration : Admise.
13
13
AvEntuRE I
Exemple : Calculer la somme A = 1125 + 71 + 875 + 29.
A = 1125 + 71 + 875 + 29
On a modifié l’ordre des termes pour regrouper ceux qui
A = 1125 + 875 + 71 + 29 s’additionnent plus facilement mais la valeur de cette
somme est toujours égale à A.
On a additionné séparément les regroupements mais la
A = 2000 + 100
valeur de cette somme est toujours égale à A.
A = 2100
La somme A est égale à 2 100.

Exercice I.3.
Calculer la somme suivante :
N = 703 + 88 + 321 + 207 + 79 + 12
d) Soustraction de deux nombres entiers

Une soustraction est une opération qui permet de calculer la différence entre
deux nombres. Ces deux nombres sont appelés les termes de la différence.
Exemple : Calculer la différence 151 − 83.
151 − 83 est la différence entre 151 et 83, qui sont les termes de cette différence.
Pour calculer cette différence, on utilise l’opération de soustraction :
On soustrait rang par rang en partant de celui des unités.
Au rang des unités, 1 est plus petit que 3. Pour pouvoir effectuer
la soustraction on ajoute 10 unités au premier terme : on a donc
1 15 11
− maintenant 1 + 10 = 11 unités. Mais il nous faut aussi ajouter
10 18 3
10 unités au deuxième terme car sinon ce ne serait plus la même
0 6 8
différence à calculer ! Or 10 unités est égal à 1 dizaine, on ajoute
alors 1 dizaine au deuxième terme, qui a donc maintenant 8 + 1 = 9
au rang des dizaines. Et ainsi de suite.
Conclusion : 151 − 83 = 68.

ATTENTION :
• On ne peut pas modifier l’ordre des termes d’une différence, le premier terme
doit être plus grand que le deuxième !
• Les retenues n’ont pas toutes le même sens : celles au premier terme signifient
« +10 » alors que celles au deuxième signifient « +1 ».
14
14
Exercice I.4.
Calculer les sommes et différences suivantes en posant la opération :
a) 13 + 89 b) 74 − 29 c) 3605 + 30506 d) 4404 − 909
B. La géométrie plane
En mathématiques, un plan est un modèle idéal d’un plan de notre monde physique :
on peut l’imaginer comme une feuille infinie, sans bord ni épaisseur.
La géométrie plane est donc la géométrie qui étudie les objets géométriques dans le
plan, c’est-à-dire ceux que l’on peut dessiner sur une feuille.
a) Les objets géométriques élémentaires


ATTENTION : Dès qu’on trace un objet géométrique pour le visualiser, ce
n’est qu’une représentation (imparfaite donc) de cet objet.
Le point
Un point de l’espace est un lieu qui n’a ni longueur ni épaisseur : on peut
l’imaginer comme étant la pointe du compas.
Exemple : Un point se réprésente généralement par une croix (qui représente en fait
l’intersection de deux droites !) et se nomme par une lettre capitale.
Voici donc un point A :
La droite
Si on prend deux points de l’espace, on peut tracer autant de lignes que l’on veut qui
passent par ces deux points. Une droite est une ligne particulière, c’est celle que l’on
peut tracer à l’aide d’une règle : on peut l’imaginer comme une corde tendue, infinie
et sans épaisseur. Cette droite est unique.
Exemple : Une droite se note avec des parenthèses : la droite (d) passe par les points
M et N , elle peut donc également se noter (M N ).
15
15
AvEntuRE I
Le segment
Définition I.3.
Un segment est une portion de droite délimitée par deux points.
On appelle ces deux points les extrémités du segment.
Exemple : Un segment se note avec des crochets : le segment ci-dessous a pour extrémités
les points R et S , il se note donc [ RS ].

ATTENTION : En géométrie les notations sont très importantes : il
n’est pas nécessaire de voir l’objet pour en parler !
Dans l’exemple ci-dessus, si on écrit (RS ) avec des parenthèses on parle alors de la
droite passant par les points R et S : elle n’est pas tracée mais on peut l’imaginer et
donc réfléchir et travailler dessus.
Exercice I.5.
1. Tracer quatre points A ; B ; C et D non alignés (c’est-à-dire qu’il ne faut pas
que trois de ces points soient sur une même droite).
2. Tracer la droite passant par les points B et D .
3. Tracer le segment d’extrémités A et C .
4. Tracer les objets géométriques suivants : a) (CB ) b) [DC ] c) (DA)
b) Les polygones
Définition I.4.
• Un polygone est une figure fermée composée uniquement de segments con-
sécutifs. Ces segments sont appelés les côtés du polygone et les extrémités
de ces côtés sont appelés les sommets du polygone.
• Un triangle est un polygône qui possède trois côtés.
• Un quadrilatère est un polygone qui possède quatre côtés.
16
16
Exemple : Les trois figures ci-dessous sont des polygones.
On nomme un polygone en écrivant successivement le nom des sommets qui sont reliés
entre eux par les côtés : on a ici le triangle ABC (3 côtés) et le quadrilatère DEF G (4
côtés). Le triangle aurait aussi pu se noter BAC et le quadrilatère F EDG.
Exercice I.6.
1. Citer toutes les notations possibles du polygone HIJKLM ci-dessus.
2. Combien de côtés possède ce polygone ? Essayer d’en déduire son nom.
c) La notion de longueur
En mathématiques, une grandeur d’un objet est une de ses caractéristiques : la
longueur est une grandeur.
Généralement les grandeurs sont mesurables, c’est-à-dire qu’on peut leur associer un
nombre : c’est le concept de la mesure. Mesurer une longueur c’est choisir une unité
de longueur (par exemple un petit carreau) puis compter le nombre de fois qu’elle
y est contenue. (Nous y reviendrons lors de l’Aventure V avec le système métrique).
Définition I.5.
La longueur d’un segment est la mesure de la distance entre ses deux extrémités.
Exemple : La longueur du segment [RS ] de l’exemple précédent se note RS : c’est la

mesure de la distance entre le point R et le point S . Donc RS est un nombre.
Définition I.6.
Le périmètre d’une figure est la longueur de son contour.
Exemple : Calculer le périmètre du triangle ABC tel que la longueur AB est égale à 6
unités de longueur, BC à 30 unités et AC à 14 unités.
Le périmètre du triangle ABC , que l’on note PABC (P pour P érimètre et ABC en
petit en bas à droite pour préciser qu’il s’agit du triangle ABC ), est égal à la somme des
longueurs de ses côtés. On a donc :
PABC = AB + BC + AC
PABC = 6 + 30 + 14
PABC = 50
Le périmètre du triangle ABC est égal à 50 unités de longueur.
17
17
AvEntuRE I
Exercice I.7.
Considérons le quadrilatère PQRS tel que la longueur P Q est égale à 13 unités de
longueur, QR à 50 unités, RS à 17 unités et P S à 20 unités.
Question : Calculer le périmètre du quadrilatère P QRS .
d) La demi-droite graduée
Définition I.7.
Une demi-droite est une partie de droite limitée d’un seul côté par un point.
Ce point est appelé son origine.
Exemple : Une demi-droite se note avec un crochet à gauche pour son origine (comme
pour la notation d’un segment) et une parenthèse à droite (comme pour la notation
d’une droite). La demi-droite ci-dessous se note [AB ) car son origine est le point A et
elle passe par le point B .

ATTENTION : Une demi-droite n’est pas la moitié d’une droite : une droite
ne peut pas avoir de moitié puisqu’elle est infinie !
Exercice I.8.
1. Tracer quatre points P ; Q ; R et S alignés comme ci-dessous :
2. a) Tracer en pointillés la demi-droite d’origine Q et passant par S .

b) Tracer [ RP ).
3. Est-ce que le point S appartient à la demi-droite [RP ) ? Justifier.
Définition I.8.
Une demi-droite graduée est une demi-droite sur laquelle on a reporté succes-
sivement, à partir de son origine, une unité de longueur préalablement choisie.
Exemple : Voici les étapes à suivre pour tracer une demi-droite graduée :
1. Tracer une demi-droite en notant son origine (par exemple O pour Origine).
2. Choisir un écartement du compas : ce sera l’unité de longueur.
18
18
3. Partir de l’origine et, avec le compas, reporter successivement cette unité de longueur.
4. Associer dessous chaque graduation le nombre entier correspondant : 0 pour l’origine,
1 pour la première graduation, et ainsi de suite.
e) Le cercle
Définition I.9.
Le cercle de centre O et de rayon R est l’ensemble de tous les points du plan
qui sont situés à la même distance R du point O .

ATTENTION : Suivant le contexte dans lequel elle est utilisée, une lettre
capitale peut désigner aussi bien un point qu’un nombre : ici O est un point (le centre
du cercle) alors que R est un nombre (le rayon du cercle).
Exemple : À droite un cercle de centre O et de rayon R :
• UN rayon est un segment dont les extrémités

sont le centre du cercle et un point du cercle.
Il y en a une infinité. Ici les seuls rayons tracés
sont les segments [OM ] ; [OA] et [ OB].
• LE rayon du cercle est la longueur commune

de tous ses rayons : c’est un nombre. Ici nous
avons R = OM = OA = OB.
• Une corde est un segment dont les extrémités

sont deux points du cercle. Ici les seules cordes
tracées sont les segments [AB ] et [ AM ].
• UN diamètre est une corde passant par le cen-
tre du cercle. Ici le seul diamètre tracé est le
segment [AB ].
• LE diamètre du cercle est la longueur com-
mune de tous ses diamètres, il est égal au dou-
ble du rayon : c’est un nombre. Ici nous avons
D = AB = 2 × OA = 2 × R.
• Un arc de cercle est une portion de cercle
sous-tendue par une corde.
19
19
AvEntuRE I
f) Tracer à la règle et au compas

La règle sert à tracer des lignes droites (droite, segment, demi-droite) et le compas
sert soit à tracer des cercles ou arcs de cercle, soit à reporter des longueurs avec
l’écartement du compas.
Dans tous les cas, la première chose à faire avant de tracer quoique ce soit en vraie
grandeur est de toujours dessiner une figure à main levée avec les données du
problème : cela permet de vérifier où tracer la figure pour qu’elle ne déborde pas de
la feuille, mais surtout cela permet de réfléchir à l’ordre des étapes de construction à
faire avec la règle et le compas.
Il faut ensuite faire des traits de construction fins et les laisser sur la figure pour
montrer les étapes effectuées.
Exemple : Tracer sur une feuille blanche, en utilisant la demi-droite graduée de l’exemple
précédent, un triangle T U V tel que T U = 13 unités ; T V = 9 unités et U V = 7 unités.
On commence par le plus grand côté : on trace un point T (étape ) puis, à l’aide
du compas, on reporte la longueur du côté [T U ] et on place un point U (étape ). On
peut alors tracer à la règle ce plus grand côté [T U] (étape ).
Ensuite, à l’aide du compas, on reporte la longueur du côté [T V ] à partir du point T

(étape ), puis celle de [U V ] à partir du point U (étape ), ce qui nous permet alors de
trouver où placer le point V et de tracer le triangle demandé (étape ).
20
20
 
 
 
Exercice I.9.
Tracer, en utilisant la demi-droite graduée de l’exemple précédent, le quadrilatère
HIJK tel que HI = 2 unités ; IJ = 3 unités ; JK = 4 unités et HK = 5 unités.
21
21
AvEntuRE I
Des interrogations à chronométrer
Interrogation I.1. (15 minutes — Sans calculatrice.)

1. Écrire la décomposition par rang des nombres entiers suivants :
a) 47 b) 91 305
2. Comparer les nombres suivants en justifiant :
a) 709 et 907 b) 100000 et 99999
3. Calculer les sommes suivantes en posant l’opération :
a) 852 + 124 b) 945 + 2189
4. Calculer les différences suivantes en posant l’opération :
a) 86 − 53 b) 403 − 195
5. Calculer la somme suivante en rédigeant les calculs en ligne :
S = 128 + 1650 + 210 + 72 + 790 + 350
Interrogation I.2. (20 minutes — Sans calculatrice.)

Exercice 1.
1. Reproduire la figure ci-dessus puis tracer les objets géométriques suivants :

a) [CB ] b) (CA) c) [BD )
2. Écrire la définition d’un polygone.
3. a) Nommer le seul polygone que l’on peut tracer en reliant tous les points A,
B , C et D de la figure ci-dessus.
b) Combien de côtés possède ce polygone ? En déduire le nom de ce polygone.
Exercice 2.
1. a) Tracer une demi-droite graduée.
b) Tracer le triangle XY Z tel que XY = 11 unités ; Y Z = 6 unités et XZ = 9
unités.
2. a) Écrire la définition du périmètre d’une figure.
b) Calculer le périmètre du triangle XY Z .
22
22
D’autres problèmes à explorer
Problème I.10. « L’union fait la force. »

D’après l’office statistique de l’Union européenne Eurostat, les quatre pays les
plus peuplés de l’Union européenne à la fin de l’année 2021 (mise à jour du
11/07/2022) sont l’Allemagne, l’Espagne, la France et l’Italie : ils ont respective-
ment 83 196 078 ; 47 415 750 ; 67 749 632 et 59 109 668 habitants.
Il est également indiqué que l’Union européenne, qui compte 27 pays membres, a
une population totale de 446 914 676 habitants.
1. Classer ces pays dans l’ordre décroissant (du verbe décroître donc du
plus grand au plus petit) de leur nombre d’habitants.
2. Est-ce que ces quatre pays à eux seuls réunis ont plus d’habitants que
le reste de l’Union européenne ? Justifier.
Problème I.11. Le triangle d’été.

Le triangle d’été est un triangle formé par trois des plus brillantes étoiles du ciel
nocturne lors des nuits d’été : Altaïr, Deneb et Vega. Elles permettent alors
de se repérer dans le ciel afin de trouver des constellations ou d’autres objets
astronomiques à observer.
Nous imaginons que nous sommes à une époque dans le futur où les voyages inter-
stellaires sont devenus possibles : nous souhaitons partir pour aller visiter chacune
de ces trois étoiles avant de rentrer sur Terre.
Pour estimer les distances à parcourir nous allons utiliser l’année-lumière (notée
a.l.) : 1 année-lumière correspond à la distance que parcourt la lumière en une
année, c’est-à-dire environ 300 000 km chaque seconde et cela pendant toute une
année !
D’après le logiciel Celestia, on obtient les distances suivantes :
• Altaïr, Deneb et Vega sont respectivement à environ 17 ; 1 412 et 25 années-
lumière de notre planète Terre.
• Vega est à environ 15 années-lumière d’Altaïr.
• Deneb est à environ 1 398 années-lumière d’Atlaïr.
• Vega est à environ 1 389 années-lumière de Deneb.
1. Faire un schéma pour représenter la situation.
2. Quel est le plus court trajet ? Justifier.
23
23
AvEntuRE I
Problème I.12. Le mythique pentagramme.

Le pentagramme est une étoile à cinq branches, il est connu des Hommes depuis
plus de 5 000 ans et a souvent été utilisé comme symbole : par exemple, à l’époque
de la Grèce Antique, il était le symbole de reconnaissance parmi les membres de
la secte des pythagoriciens (fondée par le philosophe et mathématicien Pythagore
dont vous entendrez reparler en classe de quatrième).
Voici un exemple de pentagramme entouré d’un pentagone :
1. a) Combien y a-t-il de triangles dessinés sur la figure ci-dessus ?

b) Expliciter la solution trouvée à la question précédente en décalquant/colo-
riant la figure ci-dessus autant de fois que nécessaire.
c) Lequel de ces triangles a le plus grand périmètre ?
2. a) Combien y a-t-il de quadrilatères dessinés sur la figure ci-dessus ?

b) Expliciter la solution trouvée à la question précédente en décalquant/colo-
riant la figure ci-dessus autant de fois que nécessaire.
c) Lequel de ces quadrilatères a le plus grand périmètre ?
24
24
Les corrections pour progresser
Démonstrations
Propriété I.1.
D’une part, par construction du système décimal, les rangs correspondent à des puis-
sances de 10 de plus en plus grandes (1 < 10 < 100 < 1000 < . . . etc.) et d’autre
part, par définition des chiffres, on a : 0 < 1 < 2 < 3 < 4 < 5 < 6 < 7 < 8 < 9.
D’où la propriété : on compare les chiffres rang par rang en partant du plus grand.

Exercices
Exercice I.1.
1. a) 53 = 50 + 3 = 5 × 10 + 3 × 1.
b) 7 094 = 7 000 + 90 + 4 = 7 × 1 000 + 9 × 10 + 4 × 1.
c) 2 080 060 = 2 000 000 + 80 000 + 60 = 2 × 1 000 000 + 8 × 10 000 + 6 × 10.
Exercice I.2.
En partant du rang le plus grand, les deux nombres ont les mêmes chiffres jusqu’au
rang des centaines où 0 < 1 donc 83 057 < 83 105.
Exercice I.3.
Calculons astucieusement la somme N :
N = 703 + 88 + 321 + 97 + 79 + 12
N = 703 + 97 + 88 + 12 + 321 + 79
N = 800 + 100 + 400
N = 1300
La somme N est égale à 1 300.
25
25
AvEntuRE I
Exercice I.4.
a) Posons l’addition de 13 et 89 : b) Posons la différence entre 74 et 29 :
1
7 14
13 −
+ 12 9
89
4 5
102
La différence 74 − 29 est donc égale à
La somme 13 + 89 est donc égale à 102.
45.
d) Posons la différence entre 4404

c) Posons l’addition de 3605 et 30506 :
et 909 :
1 1
4 14 10 14
30506 −
+ 10 19 10 9
3605
3 4 9 5
34111
La somme 3605 + 30506 est donc égale La différence 4404 − 909 est donc égale
à 34 111. à 3 495.
Exercice I.5.
Exercice I.6.
1. Pour trouver tous les noms possibles, il suffit de partir de chacun des 6 sommets
et d’aller dans les deux sens. Il y a donc 6 × 2 = 12 noms possibles :
HIJKLM HMLKJI
IJKLMH IHM LKJ
JKLM HI JIHMLK
KLMHIJ KJI HM L
LMHIJK LKJIHM
M HIJ KL MLKJIH
26
26
2. Ce polygone possède 6 côtés. Il s’agit d’un hexagone (cela vient du grec : « hexa »
pour « six » et « gone » pour « angle »).
Les noms des polygones (« plusieurs angles ») se construisent tous avec le préfixe lié
au nombre d’angles ou de côtés : les mots triangle (« trois angles ») et quadrilatère
(« quatre côtés ») proviennent du latin mais à partir de cinq côtés (le pentagone), ils
proviennent tous du grec.
Exercice I.7.
Le périmètre d’un quadrilatère est égal à la somme des longueurs de ses quatre côtés :
PP QRS = P Q + QR + RS + P S
PP QRS = 13 + 50 + 17 + 20
PP QRS = 13 + 17 + 50 + 20
PP QRS = 30 + 70
PP QRS = 100
Le périmètre du quadrilatère P QRS est égal à 100 unités.
Exercice I.8.
Corrigés
1. 2. a) b)
3. La demi-droite [RP ) a pour origine R et elle passe par le point P , or le point S

est à l’opposé de cette trajectoire : le point S n’appartient donc pas à la demi-droite
[RP ). Ce qui se note S ∈ / [RP ) (le symbole ∈ signifie « appartient à » et le même
symbole barré ∈ / signifie « n’appartient pas à »).
Exercice I.9.
• Commençons par le plus grand côté [HK ] : on place le point H puis, avec le
compas, on reporte la longueur de 5 unités afin de placer le point K .
• Poursuivons avec le deuxième plus grand côté [KJ ] mais, à la différence du triangle,
on se rend vite compte qu’il n’y a pas qu’une seule possibilité. En effet, le point J
peut se trouver à différents endroits, cependant il doit être ni trop proche ni trop
éloigné (voir le trait de compas en pointillés sur les figures) du point H afin de
pouvoir « fermer » le quadrilatère. (Ceci sera vu en classe de cinquième : en fait
on doit avoir HJ < HI + IJ donc HJ < 5 unités et HJ > IJ − IH donc HJ > 1
unité, ce qui donne l’encadrement 1 < HJ < 5).
• Il suffit maintenant de terminer comme pour le triangle : on reporte les longueurs

des côtés [HI ] et [IJ ] afin de trouver la position du point I .
27
27
AvEntuRE I
• On peut maintenant tracer notre quadrilatère HIJK .

Voici quatre possibilités (la première et la dernière figure se rapprochent des cas
limites de position du point J) :
Interrogations
Interrogation I.1.
1. a) 47 = 40 + 7 = 4 × 10 + 7 × 1.
b) 91 305 = 90 000 + 1 000 + 300 + 5 = 9 × 10 000 + 1 × 1 000 + 3 × 100 + 5 × 1.
2. a) Le plus grand rang de ces deux nombres est celui des centaines et à ce rang
7 < 9 donc 709 < 907.
b) Le plus grand rang de 100 000 est le rang des centaines de milliers alors que
celui de 99 999 n’est que le rang des dizaines de milliers donc 100 000 > 99 999.
28
28
3. a) Posons l’addition de 852 et 124 : 4. a) Posons la différence entre 86 et

3. a) Posons l’addition de 852 et 124 :
53 :
852 8 6
+ −
124 5 3
976 3 3
La somme 852 + 124 est donc égale à La différence 86 − 53 est donc égale à
976. 33.
b) Posons la différence entre 403

b) Posons l’addition de 945 et 2189 :
et 195 :
1 1 1
4 10 13
218 9 −
+ 11 19 5
94 5
2 0 8
313 4
La somme 945 + 2189 est donc égale à La différence 403 − 195 est donc égale à
3 134. 208.
5. Calculons astucieusement la somme S :
S = 128 + 1650 + 210 + 72 + 790 + 350

S = 128 + 72 + 1650 + 350 + 210 + 790
S = 200 + 2000 + 1000
Corrigés
S = 3200
La somme S est égale à 3 200.
Interrogation I.2.
Exercice 1.
1.
2. Un polygone est une figure fermée composée uniquement de segments consécutifs.
3. a) En reliant tous les points A ; B ; C et D on obtient le polygone ABDC .

b) Le polygone ABDC a 4 côtés : c’est donc un quadrilatère.
29
29
AvEntuRE I
Exercice 2.
1. a) b)
2. a) Le périmètre d’une figure est la longueur de son contour.

b) Le périmètre d’un triangle est égal à la somme des longueurs de ses trois côtés :
PABC = XY + Y Z + XZ
PABC = 11 + 6 + 9
PABC = 26
Le périmètre du triangle ABC est égal à 26 unités.
Problème de l’Aventure I
1. Traçons une demi-droite graduée :
2. Nommons le triangle ABC et le quadrilatère EF GH .

• Testons une première piste :
Le plus simple quadrilatère avec des côtés de longueurs entières toutes différentes
est : EF = 1 unités ; F G = 2 unités ; GH = 3 unités et EH = 4 unités. Il aurait
30
30
donc un périmètre égal à PEF GH = 1 + 2 + 3 + 4 = 10 unités.

Cependant, si on essaye de tracer un triangle avec des côtés de longueurs entières
toutes différentes ayant ce même périmètre, on se rend vite compte que c’est
impossible : pour que l’on puisse « fermer » le triangle il faut que le plus grand
côté ait une longueur entière inférieure à la moitié du périmètre, donc il faut que
sa longueur soit au plus égale à 4 unités. Or ce n’est pas suffisant pour réussir
atteindre un périmètre de 10 : au maximum nous aurions un périmètre égale à
PABC = 4 + 3 + 2 = 9 unités).
• Testons une deuxième piste :

Choisissons un autre quadrilatère simple avec des longueurs de côtés successives :
EF = 2 unités ; F G = 3 unités ; GH = 4 unités et EH = 5 unités. Il aurait donc
un périmètre égal à PEF GH = 2 + 3 + 4 + 5 = 14 unités.
La longueur du plus grand côté du triangle doit être inférieure à la moitié de ce
périmètre, donc il doit faire au plus 6 unités. Or cela suffit puisque si nous prenons
AB = 6 unités ; BC = 5 unités et AC = 3 unités nous obtenons un triangle avec
des côtés de longueurs entières toutes différentes et tel que P ABC = PEF GH :
PABC = AB + BC + AC
PABC = 6 + 5 + 3
PABC = 14 unités = PEF GH
Corrigés
Nous avons donc trouvé une solution : le quadrilatère EF GH (tel que EF = 2
unités ; F G = 3 unités ; GH = 4 unités et EH = 5 unités) et le triangle ABC
(tel que AB = 6 unités ; BC = 5 unités et AC = 3 unités) ont chacun leurs côtés
de longueurs entières différentes et ils ont le même périmètre.
3. Traçons EF GH puis ABC (voir Correction f) Exercice I.9 si besoin) :
Conclusion : Nous avons résolu ce problème par essai/erreur et le deuxième essai

était le bon. Nous aurions pu aller jusqu’à un troisième essai mais, si cela ne mar-
chait toujours pas, il aurait sans doute fallu commencer à réfléchir différemment au
problème (par exemple en étudiant de plus près ce qui bloquait : les conditions néces-
saires pour réussir à « fermer » le quadrilatère et le triangle).
31
31
AvEntuRE I
On imagine que cette solution n’est pas unique et qu’il y en aurait même une in-
finité : ceci s’appelle une conjecture, c’est une hypothèse qui émerge du problème et
qui semble vraie. Ce n’est donc qu’une supposition qu’il faudrait ensuite essayer de
démontrer.
Autres problèmes
Problème I.10.
1. On a 83 196 078 > 67 749 632 > 59 109 668 > 47 415 750 donc voici ces quatre
pays dans l’ordre décroissant de leur nombre d’habitants (du plus peuplé au moins
peuplé) : Allemagne ; France ; Italie ; Espagne.
2.
• Commençons par calculer combien d’habitants représentent ces cinq pays en ad-
ditionnant leur nombre d’habitants respectif (en posant l’addition au brouillon) :
83 196 078 + 67 749 632 + 59 109 668 + 47 415 750 = 257 471 128
Les cinq pays les plus peuplés de l’Union européenne représentent donc 257 471 128
habitants.
• Calculons maintenant combien d’habitants représente le reste de l’Union européenne
en calculant la différence :
4 14 16 9 11 4 6 7 16
−
12 15 7 14 7 1 1 12 8
1 8 9 4 4 3 5 4 8
Le reste des pays membres représente donc 189 443 548 habitants.
• On a 257 446 621 > 189 443 548 donc ces quatre pays les plus peuplés ont bien à
eux seuls plus d’habitants que le reste de l’Union européenne : 4 pays représentent
plus d’habitants que les 27 − 4 = 23 autres pays !
Problème I.11.
1. Notons sur le schéma les points A pour Altaïr, D pour Deneb, T pour Terre et V
pour Vega.
32
32
2. Étant donné que nous partons de la Terre et qu’on y revient, les différentes
possibilités de trajets se déterminent suivant l’ordre des trois étoiles. Les trajets
possibles sont donc (pour être sûr de tous les lister, on fixe une lettre en première
position puis on écrit toutes les possibilités avec cette lettre, et ainsi de suite) :
T −A−D−V −T
T −A−V −D−T
T −D−A−V −T
T −D−V −A−T
T −V −A−D−T
T −V −D−A−T
On remarque parmi ces 6 trajets que certains sont l’inverse d’un autre, ils ont donc
la même distance :
Trajets possibles Calcul de la distance parcourue

T −A−D−V −T
17 + 1398 + 1389 + 25 = 2829 a.l.
ou T − V − D − A − T
T −A−V −D−T
Corrigés
17 + 15 + 1389 + 1412 = 2833 a.l.
ou T − D − V − A − T
T −D−A−V −T
1412 + 1398 + 15 + 25 = 2850 a.l.
ou T − V − A − D − T
En comparant les distances on a 2 829 < 2 833 < 2 850 donc les deux plus courts
trajets sont T − A − D − V − T et T − V − D − A − T : Deneb doit être l’étoile visitée
entre Altaïr et Vega, bien que ces dernières soient très proches !
Problème I.12.
1. a) Il y a 35 triangles dessinés différents (cinq triangles pour chaque triangle colorié
à la question suivante : pour les trouver, il suffit de partir d’un sommet et d’essayer
toutes les trajectoires possibles pour qu’elle fasse trois côtés).
b) Uniquement après avoir suffisamment cherché les 35 triangles : voir la solution
page 35.
c) En comparant une à une les longueurs des côtés des triangles, on trouve rapide-
ment que le triangle qui a le plus grand périmètre est celui de la figure  : c’est le seul
à posséder deux branches du pentagrame (qui est le plus long côté) et son troisième
côté est un côté du pentagone.
2. a) Il y a 25 quadrilatères dessinés différents (cinq quadrilatères pour chaque

quadrilatère colorié à la question suivante : pour les trouver, il suffit de partir d’un
sommet et d’essayer toutes les trajectoires possibles pour qu’elle fasse quatre côtés).
b) Uniquement après avoir suffisamment cherché les 25 quadrilatères : voir la
solution page 36.
33
33
AvEntuRE I
c) En comparant une à une les longueurs des côtés des quadrilatères de chaque
figure, on élimine rapidement les quadrilatères des figures ,  et .
Regardons de plus près les périmètres des quadrilatères des figures  et  : ils ont
une branche du pentagramme en commun, mais le raisonnement pour comparer de
manière certaine les longueurs restantes n’est pas facile à trouver. Utilisons donc le
compas, en reportant bout-à-bout ces longueurs restantes sur une demi-droite :
En pointillés pour le quadrilatère de la figure  (trois fois la longueur du côté du

pentagone) et en trait plein pour le quadrilatère de la figure  (deux fois la longueur
d’un côté du petit triangle et une fois la longueur d’une branche du pentagramme).
Conclusion : le quadrilatère qui a le plus grand périmètre est celui de la figure .
34
34
Solution de la question 1. b) du problème I.12 :
 
Corrigés
 
 
35
35
AvEntuRE I
Solution de la question 2. b) du problème I.12 :
 
 
36
36
AvEntuRE
II
AVENTURE II
—
Le triangle
Le triangle de Sierpinski
de Sierpinski
« Dieu a créé les nombres entiers, le reste est l’œuvre de l’Homme. »
Leopold Kronecker, mathématicien (1823-1891)
   
Pour « obtenir » le triangle de Sierpinski, il faut partir d’un triangle
de longueurs de côté égales et d’intérieur entièrement noir (le ), puis
répéter le même procédé à chaque nouvelle étape : enlever l’intérieur des
triangles que l’on construit à partir des milieux des côtés des triangles
qui étaient d’intérieur noir à l’étape précédente.
Sur la figure ci-dessus, les quatre premiers triangles ont été dessinés.
Il est impossible de dessiner le triangle de Sierpinski puisqu’il faudrait
répéter ce procédé « jusqu’à l’infini » ! Cependant nous pouvons quand
même l’imaginer et l’étudier grâce au raisonnement mathématique :
Pour effectuer les calculs d’aire, nous devons choisir une unité d’aire :
l’aire de chacun des quatre petits triangles du triangle  vaut une unité
d’aire.
1. Calculer l’aire noire de chacun des triangles  ;  ;  et .
2. a) Comparer les valeurs obtenues de ces aires noires.
b) Placer ces valeurs sur une demi-droite graduée.
3. a) Par quel nombre multiplier l’aire noire du triangle  pour obtenir
celle du triangle  ?
b) De même, par quel nombre multiplier l’aire noire du triangle 
pour obtenir celle du triangle  ?
4. Quelle conjecture peut-on émettre en ce qui concerne l’aire noire du
triange de Sierpinski qu’on « obtiendrait à l’infini » ?
(Une conjecture est une hypothèse qui émerge du problème et qui semble vraie.)
37
• Calculer le produit de deux nombres entiers.
• Déterminer le quotient et le reste d’une division euclidienne.
• Écrire l’égalité de la division euclidienne.
• Connaître les critères de divisibilité par 2 ; 3 ; 5 ; 9 et 10.
• Connaître l’égalité qui définit une fraction.
• Écrire des égalités de fractions.
• Simplifier des fractions simples.
• Placer des fractions sur une demi-droite graduée adaptée.
• Encadrer une fraction par deux nombres entiers consécutifs.
• Écrire une fraction comme la somme d’un entier et d’une fraction inférieure à 1.
• Calculer le produit d’un nombre entier par une fraction.
38
38
Feuille de route
Feuille de route
 . . . / . . . Chercher le problème d’introduction de l’Aventure II.
 . . . / . . . Lire la partie A. a) Le système décimal.
 . . . / . . . Recopier la partie B. a) Multiplication de deux nombres entiers puis

chercher l’exercice II.1 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Recopier la partie B. b) La division euclidienne (ou division entière)

et apprendre par cœur la propriété II.4 puis chercher les exercices II.2 et
II.3 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Recopier la partie B. b) Cas particulier : le reste de la division

euclidienne est nul (égal à 0) et apprendre par cœur la propriété II.5 puis
 . . . / . . . Réviser toute la partie B. Multiplication et division entières puis

se tester avec l’interrogation II.1.
 . . . / . . . Lire la partie C. a) Les fractions pour représenter un partage puis

 . . . / . . . Recopier la partie C. b) Les fractions comme nombre puis chercher

l’exercice II.6 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Recopier la partie C. b) Égalité de fractions et apprendre par cœur

la propriété II.7 puis chercher l’exercice II.7 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Recopier la partie C. b) Simplification de fractions puis chercher

l’exercice II.8 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Recopier la partie C. b) Comparaison et encadrement de fractions

puis chercher les exercices II.9 et II.10 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Recopier la partie C. b) Produit d’un nombre entier par une fraction

puis chercher l’exercice II.11 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Réviser toute la partie C. Les fractions puis se tester avec

l’interrogation II.2.
 . . . / . . . Chercher à nouveau le problème de l’Aventure II puis comparer

 . . . / . . . Chercher les trois autres problèmes à explorer à la fin de l’Aventure II

3939
AvEntuRE II
A. Aire d’une figure fermée

Tout comme la longueur, l’aire est également une grandeur : c’est une caractéristique
mesurable de certaines figures.
Définition II.1.
L’aire d’une figure fermée est la mesure de la surface qui se trouve à l’intérieur de
son contour.
Définition II.2.
Le disque de centre O et de rayon R est la surface délimitée par le cercle de
même centre et de même rayon.
Exemples :
L’aire du disque ci-dessus est la

L’aire du triangle ABC ci-dessus est la mesure
mesure de la surface grise qui se
de la surface grise qui se trouve à l’intérieur de
trouve à l’intérieur de son contour
son contour tracé en pointillés noirs.
tracé en pointillés noirs.
On la note AABC.
On la note Adisque .

ATTENTION : On parle du périmètre d’un cercle et de l’aire d’un disque (que
nous verrons comment calculer lors des Aventures V et IX).
B. Multiplication et division entières

a) Multiplication de deux nombres entiers
Définition II.3.
Considérons deux nombres entiers b et q .
Additionner q fois le même nombre b, revient à multiplier ce nombre b par

le nombre q : c’est le produit de b par q , que l’on note b × q .
La multiplication est une opération qui permet de calculer le produit

de deux nombres : elle permet donc de trouver le nombre a tel que b × q = a.
40
40
Exemples :
• Si vous achetez 13 livres à 9 e alors vous devrez payer 13 × 9 e .
• Au lieu d’additionner 27 fois le nombre 816 on calcule le produit de 27 par 816,
que l’on note 27×816.
Les nombres 27 et 816 sont appelés les facteurs du produit et, comme pour les
termes d’une somme, on peut modifier l’ordre des facteurs d’un produit : 27 × 816 =
816 × 27.
Pour calculer ce produit, on utilise l’opération de la multiplication :
Prendre 27 fois 816 revient à le prendre 20 fois puis 7 fois,

donc : 816 × 27 = 816 × (20 + 7) = 816 × 20 + 816 × 7.
816
× C’est pour cela que nous calculons séparément 7 × 816 et
27
20 × 816.
5712
On décale le résultat d’un rang pour 20 × 816 tout simplement
1632 ·
car nous calculons 2 × 816 au lieu de 20 × 816 = 10×2 × 816.
22032
Il ne reste alors plus qu’à additionner les résultats de 7 × 816 et
20 × 816, ce qui donne : 27 × 816 = 5 712+ 16 320 = 22 032.

ATTENTION : L’opération de la multiplication repose sur la connaissance des
tables de multiplication : c’est pour cela qu’il faut les apprendre par cœur !
Pour s’entraîner en ligne : https://scratch.mit.edu/projects/125363307
Exercice II.1.
Calculer les produits suivants en posant l’opération :
a) 59 × 6 b) 78 × 403 c) 947 × 80615
b) La division euclidienne (ou division entière)

Lorsqu’on souhaite trouver le plus grand nombre de fois qu’une quantité entière
en contient une autre, on effectue une division euclidienne.
Propriété II.4.
Considérons deux nombres entiers : le dividende et le diviseur.
En cherchant le plus grand nombre de fois que le dividende contient le diviseur,
on obtient deux autres nombres entiers, le quotient et le reste, tels que :
Dividende = ( diviseur × quotient ) + reste avec reste < diviseur
En utilisant qu’une seule lettre pour désigner chaque nombre cela s’écrit :
D=d×q+r avec r < d
Cette égalité est appelée l’égalité de la division euclidienne.
41
41
AvEntuRE II
L’opération de la division euclidienne se pose avec la méthode de la potence :
Dividende diviseur
quotient
reste
Exemple : Calculer le quotient et le reste de la division euclidienne de 47 par 3.
Explication de la technique :
On commence par diviser le rang le plus grand : ce qui reste sera
3 ajouté au rang suivant, et ainsi de suite jusqu’au dernier rang.
47 Combien, au maximum, y a-t-il de fois 3 dans 4 ? 1 fois et il reste
− 15
3 alors 1 dizaine, soit 10 unités, que nous ajoutons au rang suivant (ici
17 le rang des unités) : 10 + 7 = 17.
−
15 Combien, au maximum, y a-t-il de fois 3 dans 17 ? 5 fois et il reste
2 alors 2 unités.
La division euclidienne est terminée car nous avons divisé tous les
rangs du dividende et que le reste obtenu est inférieur au diviseur.
Cette division signifie que le nombre 47 contient au plus 15 fois le nombre 3 : on peut
faire 15 paquets de 3 unités et il restera 2 unités.
D’où l’égalité de la division euclidienne : 47 = 3 × 15 + 2 avec 2 < 3.
Exercice II.2.
1. Poser la division euclidienne de 193 par 7.
2. a) Quel est le dividende ? le diviseur ? le quotient ? le reste ?
b) En déduire l’égalité de cette division euclidienne.
Exercice II.3.
Dans une division euclidienne, le diviseur est égal à 13, le quotient est égal à 25 et
le reste est égal à 4. Quel est le dividende ?
Cas particulier : le reste de la division euclidienne est nul (égal à 0)

Exemple : 54 = 9 × 6 + 0 donc le reste de la division euclidienne de 54 par 6 est nul.
On dit alors de manière équivalente que :
• 54 est divisible par 6.
• 54 est un multiple de 6.
• 6 est un diviseur de 54.
42
42
Il est souvent utile de connaître les diviseurs d’un nombre entier mais on souhaite
pouvoir éviter de poser la division euclidienne à chaque fois !
Ainsi, pour savoir si un nombre est divisible par 2 ; par 5 ; par 10 ; par 3 ou par 9, il
existe des critères de divisibilité :
Propriété II.5.
• Un nombre entier est divisible par 2 si et seulement si son chiffre des
unités est égal à 0 ; 2 ; 4 ; 6 ou 8.
unités est égal à 0 ou 5.

unités est égal à 0.
• Un nombre entier est divisible par 3 si et seulement si la somme de ses

chiffres est un multiple de 3.
• Un nombre entier est divisible par 9 si et seulement si la somme de ses

chiffres est un multiple de 9.
Exemple : Est-ce que 564 est divisible :
• par 2 ? Oui car son chiffre des unités est égal 4.
• par 5 ? Non car son chiffre des unités n’est pas égal à 0 ni à 5.
• par 10 ? Non car son chiffre des unités n’est pas égal à 0.
• par 3 ? Oui car 5 + 6 + 4 = 15 = 3×5 donc la somme de ses chiffres est un multiple
de 3.
• par 9 ? Non car 5 + 6 + 4 = 15 donc la somme de ses chiffres n’est pas un multiple
de 9.
Exercice II.4.
1. D’après vos réponses à l’exercice II.2, est-ce que 193 est divisible par 7 ?
2. Est-ce que 193 est divisible :
a) par 2 ? b) par 3 ? c) par 5 ? d) par 9 ?
43
43
AvEntuRE II
C. Les fractions
a) Les fractions pour représenter un partage
Une fraction d’un objet ou d’une quantité implique un partage en parts égales.
Lors d’un tel partage, il est souvent pratique de trouver la fraction que représente la
plus petite de ces parts égales : pour cela, il suffit de repérer la partie qui correspond à
une unité (au nombre 1), puis de compter en combien de parts égales elle est partagée.
Exemple : Considérons une tablette de chocolat à partager. Cette tablette correspond à

une unité et elle comporte 4 × 6 = 24 petits carreaux d’aires égales, ainsi chaque petit
1
carreau représente de la tablette.
24
La surface grise comporte 6 petits carreaux, ainsi elle

6
représente de la tablette.
24
Mais on s’aperçoit qu’on aurait pu considérer un autre

partage : si on partage en quatre parts égales, on peut
1
également dire que la surface grise représente de la
4
tablette.
Exercice II.5.
1. Quelle fraction de chaque disque représente la surface grise ?
   
2. Quelle fraction de chaque bandelette représente la surface grise ?
 
 
44
44
b) Les fractions comme nombre

Comme nous venons de le voir, les fractions peuvent être utilisées pour réprésenter
un partage, mais elles peuvent aussi être utilisées comme des nombres : c’est-à-dire
qu’on va maintenant pouvoir les comparer, les encadrer et faire des calculs avec.
Commençons par définir ce qu’est une fraction, c’est-à-dire par expliquer de quel
nombre il s’agit exactement :
Définition II.6.
Considérons deux nombres entiers a et b, avec b = 0 (b différent de 0).
a
La fraction est le résultat du partage du nombre entier a en b parts égales :
b
c’est donc le nombre tel que si on le multiplie par le nombre b, on obtient le nombre
a. Ce qui se traduit par l’égalité suivante :
a
b × =a
b
Autrement dit, dans la multiplication à trou b × . . . = a le nombre manquant est
a
. Il s’agit de l’écriture fractionnaire de ce nombre manquant.
b
Dans cette écriture, le nombre a est appelé le numérateur et le nombre b le
dénominateur.
Exemple : Lorsqu’on partage le nombre 10 en 4 parts égales, on obtient des parts égales
10
à . C’est le nombre dont la multiplication par 4 donne pour résultat 10, c’est-à-dire :
4
10
4× = 10. Le numérateur est 10 et le dénominateur est 4.
4
Exercice II.6.
Recopier et compléter les pointillés pour que les égalités soient vraies :
3 17
a) 9 × . . . = 13 b) × ... = 3 c) 8 × = ... d) 11 × . . . = 2
7 8
45
45
AvEntuRE II
Égalité de fractions
Propriété II.7.
Considérons trois nombres entiers a, b et k , avec b = 0 et k = 0.
a
On ne modifie pas la valeur d’une fraction lorsqu’on multiplie son numérateur
b
ET son dénominateur par un même nombre entier non nul.
On a alors l’égalité de fractions suivante :
a a×k
=
b b×k
a a×k
Cela signifie que les nombres et sont égaux.
b b×k
Indication : Utiliser la définition II.6 d’une fraction.
5 5×3 15 15 3×5 5
Exemple : On a = = et donc, inversement, = = .
8 8×3 24 24 3×8 8
Exercice II.7.
Recopier et compléter les pointillés pour que les égalités soient vraies :
20 5 × ... ... 48 . . . × . . . 3 12 4 ... 27
a) = = b) = = c) = d) =
15 ...× 3 ... 32 . . . × . . . 2 21 ... 6 54
Simplification de fractions
Définition II.8.
Simplifier une fraction signifie trouver une fraction égale avec un numérateur
et un dénominateur plus petits.
Pour simplifier une fraction, on cherche un diviseur commun au numérateur et au

dénominateur : pour trouver ce diviseur commun, on utilise les tables de multipli-
cation ou les critères de divisibilité.
Exemples :
Utilisation des tables de multiplication :
42
• Si le numérateur est un multiple du dénominateur : =7 (car 6 × 7 = 42 or
6
42
on a aussi par définition 6 × = 42).
6
56 7×8 8 56
• Sinon : = = . On dit qu’on a simplifié par 7.
21 7×3 3 21
46
46
Utilisation des critères de divisibilité :

45 9×5 5
• = = (car 1 + 5 + 3 = 9 donc 153 est un multiple 9). On dit qu’on
153 9×17 17
45
a simplifié par 9.
153

ATTENTION :
42 42
• L’égalité = 7 signifie que les nombres et 7 sont égaux : il s’agit donc du
6 6
même nombre mais écrit dans deux écritures différentes (en écriture fraction-
naire d’une part et en écriture décimale d’autre part).
56 8 56 8
• L’égalité = signifie que les nombres et sont égaux : un même
21 3 21 3
nombre possède une infinité d’écritures fractionnaires différentes. Par exemple
8 16 32
on a aussi = = = . . . etc.
3 6 12
Exercice II.8.
Simplifier les fractions suivantes :
35 24 117 55 222
a) b) c) d) e)
10 56 72 125 42
Comparaison et encadrement de fractions
Propriété II.9.
• Si deux fractions ont le même dénominateur alors il suffit de comparer leurs
numérateurs : la plus grande fraction est celle qui possède le plus grand
numérateur.
• Une fraction est plus grande que 1 si et seulement si son numérateur est
plus grand que son dénominateur.
Exemples :
9 11
• < car les dénominateurs sont égaux et au numérateur on a 9 < 11.
23 23
13
• > 1 car le numérateur est plus grand que le dénominateur (en effet, on sait
4
4 13 4
maintenant que < or = 1).
4 4 4
47
47
AvEntuRE II
Exercice II.9.
Recopier et comparer les fractions suivantes avec les symboles < ; > ou = :
3 5 11 1 13 8 2 9
a) ... b) ... c) ... d) 1 . . . e) ... 1
4 4 3 3 8 8 9 7
Définition II.10.
Encadrer un nombre signifie trouver deux nombres : un nombre qui lui est plus
petit et un nombre qui lui est plus grand.
7
Exemple : Encadrer la fraction par deux entiers consécutifs puis l’écrire comme la
3
somme d’un nombre entier et d’une fraction inférieure à 1.
• Première méthode, commencer par encadrer le numérateur avec les deux plus proches
multiples du dénominateur (utiliser la division euclidienne si besoin) :
6 et 9 sont les multiples de 3 les plus proches du nombre 7, on a donc :
6 7 9 7 7 6 1 1
< < donc 2< <3 et donc = + =2+ .
3 3 3 3 3 3 3 3
• Deuxième méthode, placer la fraction sur une demi-droite graduée :

1
On commence par placer (qui correspond au point A) en partageant l’unité en
3
3 parts égales, puis on prend 7 parts : on obtient le point D . On remarque alors
7 7 1
qu’on a bien 2 < < 3 et =2+ .
3 3 3
Exercice II.10.
1. En utilisant la première méthode de l’exemple ci-dessus, encadrer les fractions
suivantes par deux entiers consécutifs :
13 7 11 3 22
a) b) c) d) e)
6 4 10 5 7
2. a) Pour chaque fraction, tracer une demi-droite graduée adaptée puis la placer
dessus.
b) Vérifier les encadrements trouvés à la question 1. précédente.
48
48
Produit d’un nombre entier par une fraction
Propriété II.11.
Prendre une fraction d’une quantité revient à multiplier cette quantité par
cette fraction.
3 3
Exemple : Pour calculer de 20, il faut calculer × 20.
4 4
Propriété II.12.
Soient a, b et c trois nombres entiers avec b = 0. On a les égalités suivantes :
a a×c c
×c = = a×
b b b
  
Cela signifie que ces trois calculs donnent le même résultat.
Indication : Utiliser la définition II.6 d’une fraction.
Exemple (suite) :
Lorsque la fraction dans les calculs  et  est égale à un nombre entier, ils sont les plus
rapides à faire de tête :
3
Dans , n’est pas égale à un nombre entier donc on essaye le calcul  :
4
20 20
= 5 (car 4 × 5 = 20) donc 3 × = 3 × 5 = 15
4 4
Lorsqu’on n’a pas pu faire rapidement les calculs  et , on procède au calcul  qui lui
fonctionne toujours (en fait le calcul est déjà écrit sous forme de fraction, il n’y a que le
calcul au numérateur à effectuer) :
3 3 × 20 60
× 20 = = = 15 (car 4 × 15 = 60)
4 4 4

ATTENTION : Dans ces calculs le partage reste identique donc, lorsqu’on passe
de l’un à l’autre, le dénominateur doit rester le même.
Exercice II.11.
Calculer les produits suivants :
3 21 11 5
a) 2 × b) ×4 c) 45 × d) ×6
7 7 9 3
49
49
AvEntuRE II
Interrogation II.1. (15 minutes — Sans calculatrice.)

1. Poser la multiplication de 392 par 67.
2. a) Poser la division euclidienne de 642 par 8.
b) En déduire l’égalité de la division euclidienne de 642 par 8.
c) Est-ce que 642 est divisible :
• par 2 ? • par 3 ? • par 5 ? • par 8 ? • par 9 ?
Justifier chaque réponse.
Interrogation II.2. (30 minutes — Sans calculatrice.)

1. Recopier et compléter les pointillés suivants pour que les égalités soient vraies :
2 11
a) 3 × . . . = 7 b) × . . . = 2 c) 4 × = ...
5 4
2. Recopier puis encadrer les fractions suivantes par deux nombres entiers
consécutifs :
15 7 2
a) . . . < < ... b) . . . < < . . . c) . . . < < . . .
6 2 3
3. Reproduire la demi-droite graduée ci-dessous puis placer les fractions de la
15 7 2
question précédente ; et :
6 2 3
4. À l’aide de la question 2. ou 3., déterminer l’écriture sous forme de somme

15 7 2
d’un nombre entier et d’une fraction inférieure à 1 des fractions ; et .
6 2 3
5. Compléter les pointillés suivants pour que les égalités soient vraies :
3 ... 7 35 4 12
a) = b) = c) =
5 20 2 ... ... 9
6. Simplifier les fractions suivantes en détaillant les calculs :

25 21 34
a) b) c)
10 49 20
7. Effectuer les calculs suivants en choisissant le plus simple :
4 8 13
a) × 15 b) ×5 c) 42 ×
3 11 7
50
50
Problème II.12. Des nutriments en bonne proportion.

La nourriture apporte de l’énergie à un individu, énergie que l’on mesure souvent
en kilo-calories, noté kcal.
Les besoins en calories d’un individu varient suivant son poids et son activité
physique : pour un enfant de 10 ans, le besoin journalier est d’environ 2 000 kcal.
Les macronutriments présents dans la nourriture, que sont les protéines, les lipides
et les glucides, apportent ces kilo-calories nécessaires (1 g de protéine apporte
4 kcal, 1 g de lipide apporte 9 kcal et 1 g de glucide apporte 4 kcal) mais ils
doivent être pris dans une certaine proportion pour conserver une bonne santé :
15
les protéines doivent représenter environ du besoin journalier, les lipides
100
30 55
environ et les glucides environ .
100 100
1. Vérifier qu’avec ce partage, les protéines, les lipides et les glucides représentent
bien la totalité du besoin journalier.
2. À combien de kilo-calories va correspondre l’apport en protéines ? en

lipides ? et en glucides ?
3. a) 200 g de lentilles vertes cuites apportent environ 18 g de protéines,

1 g de lipides et 40 g de glucides : calculer combien de kilo-calories vous apportera
cette portion de lentilles.
b) Estimer la fraction du besoin journalier que représente cette portion de
lentilles vertes cuites.
Problème II.13. Quotient ou diviseur ?

Considérons l’égalité suivante :
456 = 7 × 59 + 43
1. Sans poser de division euclidienne, déterminer le quotient de la division

euclidienne de 456 par 59. Justifier.
2. De même, sans poser de division euclidienne, déterminer le quotient de

la division euclidienne de 456 par 7. Justifier.
51
51
AvEntuRE II
Problème II.14. La gamme de Pythagore.

Une gamme de musique est un ensemble de notes qui, utilisées ensemble, per-
mettent de produire une musique cohérente et donc agréable à écouter. Pour
établir une telle gamme, des rapports précis entre ces notes ont été découverts par
Pythagore : l’octave, la quinte et la quarte.
Détaillons ces rapports à l’aide de l’exemple d’une corde tendue à gratter :
• lorsqu’on joue la corde à vide, elle produit un son qu’on appelle son fonda-
mental : nous supposerons qu’il s’agit ici d’un Do ;
• en pinçant la corde à sa moitié, la corde produit un son similaire au son
fondamental mais plus aigu (qu’on appellera donc Do) : l’écart, appelé in-
 est appelé une octave ;
tervalle, entre le Do initial et ce nouveau Do
• en pinçant la corde initiale aux trois quarts, la corde produit un son conso-

nant avec les deux premiers (qu’on appellera le Sol) : l’intervalle entre le Do
et le Sol est appelé une quinte ;
• en pinçant la corde initiale aux deux tiers, la corde produit un nouveau son
consonant avec les trois autres (qu’on appellera le F a) : l’intervalle entre le
 et le F a est appelé une quarte.
Do
Nous allons représenter la corde par un segment comme celui ci-dessous :
1. En utilisant les carreaux de votre cahier, dessiner ce segment avec une longueur
 F a et Sol à l’endroit où pincer la
bien choisie pour réussir à placer les notes Do,
corde pour les obtenir.
 F a et Sol à l’endroit où pincer la corde pour les

2. Placer les notes Do,
obtenir.
3. Indiquer où se trouvent les intervalles de l’octave, de la quinte et de la

quarte.
52
52
Démonstrations
Propriété II.7
a
D’après la définition II.6, on a pour tout nombre a et b = 0 : × b = a.
b
En multipliant les deux membres de l’égalité par k = 0, l’égalité reste vraie et on a
a
alors × b × k = a × k.
b
a×k
Or, toujours d’après la définition II.6, on a : × (b × k) = (a × k ).
b×k
a a×k
Ainsi, par identification entre les deux dernières égalités obtenues, on a = .
b b×k

Propriété II.9
• Si deux fractions ont le même dénominateur alors c’est qu’elles représentent le
même partage de l’unité : il suffit donc de comparer le nombre de parts prises,
ce qui correspond aux numérateurs.
a
• Considérons la fraction .
b
Lorsque le numérateur est égal au dénominateur, cela signifie qu’on a pris toutes
les parts de l’unité qui a été partagée donc la fraction correspond à l’unité entière
b
donc la fraction est égale à 1. Donc = 1.
b
Il suffit maintenant d’appliquer le point précédent :
a b
– Si le numérateur est plus grand que le dénominateur alors > donc
b b
a
> 1.
b
a a b
– Inversement : si > 1 alors > donc a > b.
b b b

Propriété II.12
a
D’après la définition II.6, on a pour tout nombre a et b = 0 : × b = a.
b
En multipliant les deux membres
a de l’égalité par c , l’égalité reste vraie et on a alors
a
× b × c = a × c et donc ×c ×b= a×c
b b
a×c
Or, toujours d’après la définition II.6, on a : × b = (a × c).
b
a a×c
Ainsi, par identification entre les deux dernières égalités obtenues, on a ×c = .
b b

53
53
AvEntuRE II
Exercices
Exercice II.1.
a) Posons la multiplication de 59 par 6 :
59
×
6
354
donc 59 × 6 = 354.
b) On a 78 × 403 = 403 × 78 donc posons plutôt la multiplication de 403 par 78

pour alléger les calculs :
403
×
78
3224
2821 ·
31434
donc 403 × 78 = 31 434.
c) On a 947 × 80615 = 80615 × 947 donc posons plutôt la multiplication de 80615 par
947 pour alléger les calculs :
80615
×
947
564305
322460 ·
725535 · ·
76342405
donc 947 × 80615 = 76 342 405.
Exercice II.2
1. Posons la division euclidienne de 193 par 7 :
193 7
− 27
14
53
−
49
4
2. a) Par identification dans l’opération posée, le dividende est 193, le diviseur est 7,
le quotient est 27 et le reste est 4.
b) Ainsi on a l’égalité 193 = 27 × 7 + 4 avec 4 < 7.
54
54
Exercice II.3.
On sait que D = q × d + r . Or ici q = 25, d = 13 et r = 4 donc D = 25 × 13 + 4 =
325 + 4 = 329.
Le dividende est donc égal à 329.
Exercice II.4.
1. D’après l’exercice II.2, la division euclidienne de 193 par 7 donne un reste non nul
(non égal à zéro) donc 193 n’est pas divisible par 7.
2. a) Le chiffre des unités de 193 est 3, il n’est donc pas égal à 0 ; 2 ; 4 ; 6 ou 8 donc
193 n’est pas divisible par 2.
b) La somme des chiffres de 193 est égale à 1 + 9 + 3 = 13 or 13 n’est pas divisible
par 3 donc 193 ne l’est pas non plus.
c) Le chiffre des unités de 193 est 3, il n’est donc pas égal à 0 ni 5 donc 193 n’est
pas divisible par 5.
d) La somme des chiffres de 193 est égale à 1 + 9 + 3 = 13 or 13 n’est pas divisible
Exercice II.5.
1.
Corrigés
1
• Disque  : Le disque est partagé en 8 parts égales donc une part représente
8
4
du disque. Il y a 4 parts grises donc les parts grises représentent du disque.
8
En faisant du découpage/collage, on pourrait déplacer les parts grises pour
s’apercevoir qu’elles correspondent en fait à la moitié du disque et donc qu’elles
1 4 1
représentent également du disque (donc = ).
2 8 2
• Disque  : Le disque est toujours partagé en 8 parts égales mais on peut égale-
ment le partager en 4 parts égales avec une seule part grise. Ainsi les parts
1
grises représentent du disque.
4
• Disque  : Les parts visibles ici ne sont pas égales, il faut donc compléter le
partage pour qu’elles soient toutes égales :
Le disque est toujours partagé en 8 parts égales et il y a 3 parts grises donc les
3
parts grises représentent du disque.
8
55
55
AvEntuRE II
• Disque  : De même, les parts visibles ici ne sont pas égales, mais ici au lieu de
compléter le partage, nous allons le simplifier :
Le disque est maintenant partagé en 4 parts égales et il y a 2 parts grises donc

2
les parts grises représentent du disque.
4
En faisant du découpage/collage, on pourrait mettre côte à côte les deux parts
grises pour s’apercevoir qu’elles correspondent en fait à la moitié du disque et
1 2 1
donc qu’elles représentent également du disque (donc = ).
2 4 2
2.
• Bandelette  : La bandelette est partagée en 9 carreaux égaux donc un carreau
1
représente de la bandelette. Il y a 3 carreaux gris donc les carreaux gris
9
3
représentent de la bandelette.
9
On pourrait aussi partager en 3 parts égales la bandelette : les carreaux gris
1
correspondent alors au tiers de la bandelette, donc ils représentent également
3
3 1
de la bandelette (donc = ).
9 3
• Bandelette  : Les parts visibles ici ne sont pas égales, il faut donc compléter le
partage pour qu’elles soient toutes égales : la bandelette est toujours partagée
en 9 carreaux égaux et il y a 6 carreaux gris. Ainsi les carreaux gris représentent
6
du disque.
9
On pourrait à nouveau partager en 3 parts égales la bandelette : les carreaux
gris correspondraient alors au deux tiers de la bandelette, donc ils représentent
2 6 2
également de la bandelette (donc = ).
3 9 3
• Bandelette  : Les parts visibles ici ne sont pas égales, il faut donc compléter le
partage pour qu’elles soient toutes égales : la bandelette est toujours partagée
en 9 carreaux égaux et il y a 3 carreaux gris. Ainsi les carreaux gris représentent
3
du disque.
9
En faisant du découpage/collage, on peut se ramener à la bandelette  donc ils
1
représentent aussi de la bandelette.
3
• Bandelette  : La bandelette est entièrement grise donc les 9 carreaux sont gris
9
et donc les carreaux gris correspondent à de la bandelette.
9
56
56
Ici la bandelette correspond à une unité donc la surface grise également (donc
9
= 1 ).
9
Exercice II.6.
En utilisant la définition II.6 d’une fraction, on a :
13 3 17 2
a) 9 × = 13 b) ×7=3 c) 8 × = 17 d) 11 × =2
9 7 8 11
Exercice II.7.
En utilisant la propriété II.7 on obtient :
20 5×4 4 48 3 × 16 3 12 4 3 27
a) = = b) = = c) = d) =
15 5×3 3 32 2 × 16 2 21 7 6 54
Exercice II.8.
En utilisant la propriété II.7 simplifions chacune de ces fractions :
35 5×7 7
a) = =
10 5×2 2
Corrigés
24 3×8 3
b) = =
56 7×8 7
117 9 × 13 13
c) = =
72 9×8 8
55 5 × 11 11
d) = =
125 5 × 15 15
222 2 × 111 111 3 × 37 37
e) = = = =
42 2 × 21 21 3×7 7
Exercice II.9.
3 5 11 1 13 8 2 9
a) < b) > c) > d) 1 > car 1 = .
4 4 3 3 8 8 9 9
9 7
e) > 1 car 1 = .
7 7
Exercice II.10.
Encadrons chacune de ces fractions par deux entiers consécutifs :
13 12 1 1 13
1. a) = + = 2 + donc 2 < < 3.
6 6 6 6 6
7 4 3 3 7
b) = + = 1 + donc 1 < < 2.
4 4 4 4 4
57
57
AvEntuRE II
11 10 1 1 11
c) = + =1+ donc 1 < < 2.
10 10 10 10 10
3 3 3
d) = 0 + donc 0 < < 1.
5 5 5
22 21 1 1 22
e) = + = 3 + donc 3 < < 4.
7 7 7 7 7
2. a) Il suffit de partager l’unité en nombre de parts correspondant au dénomi-
nateur de la fraction puis de compter le nombre de parts à prendre indiqué par le
numérateur :
b) On retombe bien sur les encadrements de la question 1. précédente.
Exercice II.11.
Calculons les produits suivants en utilisant le calcul le plus simple de la propriété
II.12 :
3 2×3 6
a) Calcul  : 2 × = =
7 7 7
21
b) Calcul  : × 4 = 3 × 4 = 12
7
11 45
c) Calcul  : 45 × = × 11 = 5 × 11 = 55
9 9
5 6
d) Calcul  : × 6 = 5 × = 5 × 2 = 10
3 3
58
58
Interrogations
Interrogation II.1.
1. On a : 2. a) On a :
392 642 8
× − 80
67 64
2744 02
2352 · −
0
26264 2
On a donc 392 × 67 = 26 264. b) On a donc 642 = 80 × 8 + 2 avec 2 < 8.
c)
• Le chiffre des unités de 642 est 2, il est donc égal à 0 ; 2 ; 4 ; 6 ou 8 donc 642
n’est pas divisible par 2.
• La somme des chiffres de 642 est égale à 6 + 4 + 2 = 12 or 12 est divisible par 3
donc 642 est aussi divisible par 3.
• Le chiffre des unités de 642 est 2, il n’est donc pas égal à 0 ni 5 donc 642 n’est
pas divisible par 5.
Corrigés
• Le reste de la division euclidienne de 642 par 8 n’est pas égal à 0 donc 642 n’est
pas divisible par 8 (il n’y a pas de critère pour la divisibilité par 8 !).
• La somme des chiffres de 642 est égale à 6 + 4 + 2 = 12 or 12 n’est pas divisible
Interrogation II.2.
7 2 11
1. a) 3 × =7 b) ×5=2 c) 4 × = 11
3 5 4
12 15 18 15
2. a) < < donc 2 < <3
6 6 6 6
6 7 8 7
b) < < donc 3 < < 4
2 2 2 2
0 2 3 2
c) < < donc 0 < < 1
3 3 3 3
15 1 7 1 2 1
3. a) = 15 × b) = 7 × c) = 2 ×
6 6 2 2 3 3
Donc :
59
59
AvEntuRE II
15 12 3 3 7 6 1 1 2 0 2 2
4. a) = + = 2+ b) = + = 3+ c) = + = 0+
6 6 6 6 2 2 2 2 3 3 3 9
3 12
5. a) 5 × 4 = 20 donc =
5 20
7 35
b) 7 × 5 = 35 donc =
2 10
4 12
c) 4 × 3 = 12 donc =
3 9
25 5×5 2 21 3×7 3 34 2 × 17 17
6. a) = = b) = = c) = =
10 2×5 5 49 7×7 7 20 2 × 10 10
4 15
7. a) × 15 = 4 × = 4 × 5 = 20
3 3
8 8×5 40
b) ×5= =
11 11 11
13 42
c) 42 × = × 13 = 6 × 13 = 78
7 7
Problème de l’Aventure II
1. • Le deuxième triangle est composé de trois triangles noirs d’aire égale à une
unité, donc l’aire noire du deuxième triangle A2 est égale à 3 unités d’aire.
• Le premier triangle est composé de quatre triangles noirs d’aire égale à une
unité, donc l’aire noire du premier triangle A1 est égale à 4 unités d’aire.
1
• Chaque petit triangle noir du troisième triangle représente du triangle noir
4
d’une unité d’aire et il y en a 9 en tout, donc l’aire noire du troisième triangle
9
A3 est égale à unités d’aire.
4
1
• Chaque petit triangle noir du quatrième triangle représente du triangle noir
9
d’une unité d’aire et il y en a 27 en tout, donc l’aire noire du quatrième triangle
27
A4 est égale à unités d’aire.
16
9 1 9
2. a) D’une part = 2 + donc 2 < < 3.
4 4 4
27 11 27
Et d’autre part =1+ donc 1 < < 2.
16 16 16
9 27
Donc 4 > 3 > > et donc A1 > A2 > A3 > A4 . (Ce qui se vérifie visuellement !)
4 16
b)
60
60
3 3
3. a) Par définition, 4 × = 3 donc A 1 × = A 2.
4 4
c a×c 3
3×3 9 3
b) On sait que a × = donc 3 × = = donc A 2 × = A3 .
b b 4 4 4 4
4. Pour les quatre premiers triangles, d’après les questions précédentes, l’aire noire
diminue strictement à chaque nouveau triangle : elle est multipliée à chaque fois par
3
(qui est un nombre plus petit que 1).
4
On peut ainsi conjecturer que ce sera toujours le cas et donc que l’aire noire du tri-
angle sera de plus en plus petite et tendra vers 0 : le triangle de Sierpinski, « obtenu
à l’infini », aurait alors une aire égale à 0.
Autres problèmes
Problème II.12.
15 30 55 100
1. On a + + = , ce qui représente bien à la totalité.
100 100 100 100
2.
15 2000
• L’apport en protéines correspondra à × 2000 = 15 × = 15 × 20 =
100 100
300 kcal.
Corrigés
15
• L’apport en lipides correspondra au double de celui des protéines (car 2× =
100
2 × 15 30
= ) donc à 2 × 300 = 600 kcal.
100 100
• L’apport en glucides correspondra au reste soit 2000 − (300+600) = 2000 − 900 =
1 100 kcal.
3. a) Sachant que 1 g de protéine apporte 4 kcal, 1 g de lipide apporte 9 kcal et 1 g

de glucide apporte 4 kcal, calculons l’apport énergétique E en kilo-calories de cette
portion de lentilles vertes cuites :
E = 4 × 18 + 9 × 1 + 4 × 40
E = 72 + 9 + 160
E = 241
Cette portion de lentilles vertes cuites apportera environ 240 kcal.

b) Cette portion apporte donc environ 240 des 2 000 kcal journaliers nécessaires
240 24 12
ce qui correspond à environ = = du besoin journalier.
2000 200 100
(Ce qui peut se lire « douze pour cent » et se noter 12%.)
61
61
AvEntuRE II
Problème II.13.
1. Dans la division de 456 par 59, le diviseur est 59 et l’égalité indique que 7 paquets
de 59 unités ont été faits et qu’il reste 43 unités.
Or 43 < 59 donc il est impossible de poursuivre le partage : ainsi cette égalité cor-
respond bien à l’égalité de la division euclidienne de 456 par 59, donc le quotient est 7.
2. Dans la division de 456 par 7, le diviseur est 7 et l’égalité indique que 59 pa-
quets de 7 unités ont été faits et qu’il reste 43 unités. Or 43 > 7 donc il est possible
de poursuivre le partage ! En effet, 43 = 6×7+1, donc on peut faire 6 paquets supplé-
mentaires de 7 unités, ce qui nous permet d’écrire l’égalité de la division euclidienne
de 456 par 7 :
456 = 7 × (59 + 6) + 1 donc 456 = 7 × 65 + 1
On en déduit donc que le quotient de la division euclidienne de 456 par 7 est 65.
Problème II.14.
1. Nous allons devoir partager la corde en deux (pour pincer à la moitié), en trois
(pour pincer aux deux tiers) et en quatre (pour pincer aux trois quarts).
Or le plus petit nombre qui est divisible par 2, par 3 et par 4 est le nombre 12 :
dessinons donc un segment de 12 carreaux de longueur.
2.
3.
62
62
AvEntuRE
III
AVENTURE III
—
Vers
Vers un
un nouvel
nouvelensemble
ensemble
de nombres
de nombres ??
« L’essence des mathématiques, c’est la liberté. »
Georg Cantor, mathématicien (1845-1918)
1. a) Parmi les nombres ci-dessus, lesquels sont des nombres entiers et

lesquels sont des nombres décimaux ? Justifier.
b) Résumer les résultats trouvés à la question précédente à l’aide
d’un tableau.
2. Est-ce que tous les nombres entiers sont des nombres déci-
maux ?
3. Est-ce que toutes les fractions sont des nombres décimaux ?
63
• Connaître la définition d’une fraction décimale.
• Connaître la définition d’un nombre décimal.
• Déterminer l’écriture décimale d’une fraction décimale.
• Écrire un nombre décimal sous forme de fraction décimale.
• Comparer et ranger des nombres décimaux.
• Repérer et placer des nombres décimaux sur une demi-droite graduée adaptée.
• Écrire un nombre décimal comme somme de sa partie entière et de sa partie

décimale.
• Encadrer un nombre décimal par deux nombres (à l’unité, au dixième, au cen-

tième).
• Calculer la somme et la différence de deux nombres décimaux.
• Construire, lire et exploiter un tableau de données ou un diagramme.
• Lire et exploiter un graphique.
64
64
Feuille de route
Feuille de route
 . . . / . . . Chercher le problème d’introduction de l’Aventure III.
 . . . / . . . Recopier la partie A. a) Qu’est-ce qu’un nombre décimal ? et ap-

prendre par cœur la définition III.2 puis chercher l’exercice III.1 puis com-
parer avec la correction.
 . . . / . . . Lire la sous-partie Décomposition d’une fraction décimale de la partie

A. b) L’écriture décimale puis chercher l’exercice III.2 puis comparer avec la
correction.
 . . . / . . . Lire la sous-partie Le système décimal de la partie A. b) L’écriture

décimale puis chercher l’exercice III.3 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Lire la sous-partie Les différentes écritures de la partie A. b) L’écriture

décimale puis chercher l’exercice III.4 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Lire la partie A. c) Comparaison et encadrements puis chercher les

exercices III.5 et III.6 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Lire la partie A. d) Addition de nombres décimaux et e) Soustraction

de deux nombres décimaux puis chercher l’exercice III.7 puis comparer avec
la correction.
 . . . / . . . Réviser toute la partie A. Les nombres décimaux puis se tester

avec l’interrogation III.1.
 . . . / . . . Lire toute la partie B. Représentations de données.
 . . . / . . . Chercher à nouveau le problème de l’Aventure III puis comparer

 . . . / . . . Chercher les trois autres problèmes à explorer à la fin de l’Aventure III

65
65
AvEntuRE III
A. Les nombres décimaux

a) Qu’est-ce qu’un nombre décimal ?
La définition d’un nombre décimal repose sur celle d’une fraction décimale :
Définition III.1.
Une fraction décimale est une fraction dont le dénominateur est une puissance
de 10 (c’est-à-dire 1 ; 10 ; 100 ; 1000 ; etc.).
24
Exemple : est une fraction décimale car son dénominateur est une puissance de 10.
100
Nous pouvons alors définir ce qu’est un nombre décimal :
Définition III.2.
Un nombre décimal est un nombre qui peut s’écrire sous forme de fraction
décimale.
Ainsi comment savoir si une fraction est un nombre décimal ?
1. Si le numérateur est un multiple du dénominateur alors la fraction est égale à

un nombre entier et donc à un nombre décimal (car tout nombre entier peut
s’écrire sous la forme d’une fraction décimale).
42 7 42 7
Exemple : = 7 (car 6 × 7 = 30) or 7 = (car 1 × 7 = 7) donc = qui
6 1 6 1
42
est une fraction décimale donc est un nombre décimal (mais écrit en écriture
6
fractionnaire).
2. Si la fraction est simplifiée au maximum et que le dénominateur est un diviseur
d’une puissance de 10 alors elle peut s’écrire sous forme de fraction décimale.
21 7×3 7 5×7 35 21
Exemple : = = = = qui est une fraction décimale donc
6 2×3 2 5×2 10 6
est un nombre décimal (mais écrit en écriture fractionnaire).
Exercice III.1.
Est-ce que ces nombres sont des nombres décimaux ?
1 21 8 7 45
a) b) 5 c) d) e) f)
2 3 3 4 500
b) L’écriture décimale
L’écriture décimale est l’écriture avec laquelle on est le plus à l’aise : tout d’abord
parce que c’est la première écriture des nombres que nous découvrons avec les nom-
bres entiers mais aussi parce qu’elle facilite la comparaison des nombres ainsi que les
calculs effectués lors des opérations d’addition, de soustraction, de multiplication et
de division.
66
66
Vers un nouvel ensemble de nombres ?
Nous allons donc chercher à écrire les fractions, lorsque cela est possible, en écriture
décimale.
Décomposition d’une fraction décimale

Il est possible de décomposer une fraction décimale par rang, c’est-à-dire en somme
de puissances de 10 et de dixièmes, de centièmes, de millièmes, etc.
Exemples :
75 70 5 7 5 1 1
• = + = + = 7× +5 ×
100 100 100 10 100 10 100
361 300 60 1 1 1
• = + + = 30 + 6 + = 3 ×10 +6 ×1 +1×
10 10 10 10 10 10
4982 4000 900 80 2 8 2
• = + + + = 40 + 9 + +
100 100 100 100 100 10 100
1 1
= 4 ×10 +9 ×1 +8 × +2×
10 100
Exercice III.2.
Écrire la décomposition par rang des fractions décimales suivantes :
43 796 808 5015
a) b) c) d)
100 10 100 1000
Le système décimal
Pour les nombres entiers, chaque rang du système décimal correspondait à une puis-
sance de 10 (unités, dizaines, centaines, etc.).
Ainsi, pour pouvoir écrire dans le système décimal les nombres décimaux qui ne sont
pas des entiers, nous devons ajouter des rangs plus petits : ceux des dixièmes, cen-
tièmes, millièmes, etc.
On utilise une virgule pour séparer les anciens rangs de ces nouveaux rangs plus
petits : elle se place donc à droite du rang des unités.
Ainsi, les nombres décimaux qui ne sont pas des entiers admettent maintenant une
écriture décimale en plus de leur écriture fractionnaire initiale.
Exemple (suite) : La décomposition précédente nous donne
4982 1 1
= 4 ×10 +9 ×1 +8 × +2×
100 10 100
4982
donc voici l’écriture décimale du nombre :
100
67
67
AvEntuRE III
1 1 1
×10 000 ×1 000 ×100 ×10 ×1 × × ×
rs de 10 100 1000
rs e
s
nes
s
es
llie s d
es
me
me
le
s
llie s
ièm
ité
miizaine
ain
gu
tai
minité
tiè
lliè
un
vir
diz
cen
dix
cen
mi
u
d
4 9 , 8 2
4982
Ainsi on a = 49, 82.
100
Exercice III.3.
Déduire l’écriture décimale des fractions de l’Exercice III.2 précédent.
Les différentes écritures

Regardons cela à travers un exemple :
4982
Exemple : Voici les différentes écritures du nombre décimal :
100
4982 49820 2491
• Écriture fractionnaire : ou encore ou de manière simplifiée .
100 1000 50
• Écriture décimale : 49, 82
• Décomposition sous forme de somme de sa partie entière et de sa partie décimale :
82
49 + ou 49 + 0, 82.
100
La partie entière est un nombre entier et la partie décimale est un nombre inférieur à 1.
• Décomposition par rang :
1 1
4 ×10 +9 ×1 +8 × +2× ou 4 ×10 +9 ×1 +8 ×0, 1 +2×0, 01
10 100
Exercice III.4.
Pour chaque nombre suivant, donner sa décomposition sous forme de somme de sa
partie entière et de sa partie décimale, puis sa décomposition par rang en écriture
décimale :
a) 60, 53 b) 13 c) 0, 2 d) 801, 902 e) 0, 074
68
68
c) Comparaison et encadrements
Comparaison de nombres décimaux
Propriété III.3.
Pour comparer deux nombres décimaux à partir de leur écriture décimale, on
procède de la même manière que pour les nombres entiers : on part du
rang le plus grand et on compare rang par rang les chiffres de ces deux nombres.
Démonstration : (Même raisonnement que pour les nombres entiers page 25).
Exemple : En partant du rang le plus grand, les deux nombres ont les mêmes chiffres
jusqu’au rang des centièmes où on a 5 < 8 donc 0, 753 < 0, 78
Exercice III.5.
Comparer les nombres décimaux suivants :
a) 5, 6 et 5, 9 b) 0, 075 et 0, 08 c) 0, 40 et 0, 345
Encadrements d’un nombre décimal

Nous avons vu lors de l’Aventure précédente comment encadrer une fraction par deux
entiers consécutifs (encadrement à l’unité). L’écriture décimale permet de faire facile-
ment des encadrements de plus en plus précis :
• l’encadrement à l’unité : il s’agit d’encadrer le nombre par deux entiers con-
sécutifs pour que la différence entre le plus grand nombre et le plus petit soit
égale à une unité.
• l’encadrement au dixième : il s’agit d’encadrer le nombre par deux nombres
qui se terminent au rang des dixièmes et dont la différence entre le plus grand
nombre et le plus petit est égale à un dixième.
• l’encadrement au centième : il s’agit d’encadrer le nombre par deux nombres
qui se terminent au rang des centièmes et dont la différence entre le plus grand
nombre et le plus petit est égale à un centième.
Exemples : Donner un encadrement des nombres décimaux 49, 82 ; 0, 753 et 0, 78
respectivement à l’unité, au dixième et au centième :
• 49 < 49, 82 < 50 est un encadrement à l’unité de 49, 82 car 50 − 49 = 1.
• 0, 7 < 0, 78 < 0, 8 est un encadrement au dixième de 0, 78 car 0, 8 − 0, 7 = 0, 1.
• 0, 75 < 0, 753 < 0, 76 est un encadrement au centième de 0, 753 car 0, 76 −
0, 75 = 0, 01.
Définition III.4.
Intercaler un nombre entre deux autres nombres signifie trouver un nombre qui
soit encadré par ces deux nombres.
69
69
AvEntuRE III
Exemple : Intercaler un nombre entre 7, 3 et 7, 4.

Par exemple 7, 36 car 7, 30 < 7, 36 < 7, 40. On dit aussi que 7, 36 est compris entre 7, 3
et 7, 4.
Exercice III.6.
1. Encadrer le nombre 70, 318 :
a) à l’unité ; b) au dixième ; c) au centième.
2. Intercaler trois nombres différents entre 1, 99 et 2.
d) Addition de nombres décimaux

Cela fonctionne de la même manière que pour les nombres entiers.
On additionne les chiffres rang par rang en partant du plus petit rang.
Lorsque la somme des chiffres d’un rang est supérieure à 9, on place la retenue
correspondante au rang supérieur suivant.
Attention à bien aligner chaque rang et donc les virgules.
Exemple : Calculer la somme 45, 78 + 21, 6 :
On additionne rang par rang en partant du plus petit : ici celui des
1
centièmes.
4 5,7 8 Au rang des dixièmes, on obtient 7 + 6 = 13 dixièmes, c’est-à-dire
+ 13 13 3
2 1,6 0 . Or = 1+ : on a une unité en trop. On place donc le
6 7,3 8 10 10 10
chiffre 3 au rang des dixièmes et on met le nombre 1 en retenue au
rang des unités.
e) Soustraction de deux nombres décimaux

Cela fonctionne de la même manière que pour les nombres entiers.
On soustrait les chiffres rang par rang en partant du plus petit rang.
Lorsqu’on soustrait un chiffre plus grand, on ajoute 10 au chiffre du premier terme et
on ajoute 1 au chiffre du rang supérieur suivant du deuxième terme.
Attention à bien aligner chaque rang et donc les virgules.
Exemple : Calculer la différence 38, 29 − 16, 7 :
On soustrait rang par rang en partant du plus petit : ici celui des
centièmes.
Au rang des dixièmes, 2 est plus petit que 7. Pour pouvoir effectuer
3 8 ,12 9 la soustraction on ajoute 10 dixièmes au premier terme : on a donc
−
1 16 , 7 0 maintenant 2 + 10 = 12 dixièmes. Mais il nous faut aussi ajouter
2 1,5 9 10 dixièmes au deuxième terme car sinon ce ne serait plus la même
différence à calculer ! Or 10 dixièmes est égal à 1 unité, on ajoute
alors 1 unité au deuxième terme, qui a donc maintenant 6 + 1 = 7
au rang des unités. Et ainsi de suite.
70
70
Exercice III.7.
Calculer les sommes et différences suivantes en posant l’opération :
a) 87, 9 + 10, 65 b) 30, 4 − 18, 7 c) 0, 402 + 0, 039 d) 0, 509 − 0, 06
B. Représentations de données
a) Les tableaux
Un tableau de données sert à regrouper des données (des nombres par exemple) sous
forme de tableau avec des lignes et des colonnes afin de rendre la lecture de ces données
plus directe et facile. Il existe des tableaux à simple entrée et à double entrées :
Exemples :
• Tableau à simple entrée. Reprenons le problème I.10 de l’Aventure I et utilisons un
tableau à simple entrée pour représenter les données de l’énoncé :
Nombre d’habitants en 2021

Pays
(mise à jour du 11/07/2022)
Allemagne 83 196 078
Espagne 47 415 750
France 67 749 632
Italie 59 109 668
Chaque colonne correspond à un type de données et on associe ensuite ces données

en les lisant ligne par ligne. (On peut aussi faire l’inverse.)
• Tableau à double entrée. Prenons l’exemple des moyens de transports des élèves
pour aller au collège :
Classe
Sixième Cinquième Quatrième Troisième
Transport
À pied 64 73 85 91
En trottinette 14 21 17 9
En vélo 11 23 21 10
En bus 35 40 45 50
En TER/RER 3 5 9 12
En voiture 41 20 13 8
71
71
AvEntuRE III
La première ligne et la première colonne correspondent à deux types de données

différents.
L’intersection d’une ligne et d’une colonne correspond donc à une donnée partic-
ulière : ici le nombre 21 indique que 21 élèves de cinquième viennent au collège en
trottinette.
Dans cet exemple on peut faire la somme d’une ligne : 35+40+45+50 = 80+90 =
170 élèves viennent au collège en bus.
Ou faire la somme d’une colonne : 91 + 9 +10 + 50 + 12 + 8 = 100+ 60 + 20 = 180
élèves sont en classe de troisième.
b) Les diagrammes
Les diagrammes servent à représenter des données sous forme visuelle afin d’en faciliter
la lecture.
Le diagramme en barres
On utilise la forme rectangulaire : chaque barre correspond à une donnée et chaque
hauteur de barre indique, en proportion, la valeur de cette donnée.
Exemple (suite) : Reprenons l’exemple précédent des moyens de transport en représentant
le nombre d’élèves par moyen de transport :
72
72
Le diagramme circulaire
On utilise la forme circulaire : chaque secteur du disque correspond à une donnée et
la grandeur du secteur indique, en proportion, la valeur de cette donnée.
Exemple (suite) : Poursuivons l’exemple des moyens de transport en représentant, en
proportion, la répartition des moyens de transport utilisés :
Le secteur "À pied" représente presque la moitié du disque donc cela signifie que presque
la moitié des élèves viennent à pied.
Le secteur "Bus" représente presque le quart du disque donc cela signifie que presque un
quart des élèves viennent en bus.
c) Les graphiques
Un graphique sert à représenter le lien entre deux grandeurs à l’aide d’une courbe.
L’axe horizontal (l’axe des abscisses ) correspond à la première grandeur et l’axe ver-
tical (l’axe des ordonnées ) correspond à la deuxième grandeur, qui dépend alors de
la première : on dit que la courbe représente la deuxième grandeur en fonction de la
première.
Exemple : Prenons l’exemple de l’évolution de la mortalité infantile (nombre de décés
d’enfants de moins de 1 an pour 1 000 naissances) en France depuis 1901 jusqu’en 2016
(données de l’INSEE).
73
73
AvEntuRE III
On observe que la courbe a une tendance globale décroissante : la mortalité infantile est
en baisse depuis un siècle, et est en forte baisse de manière stable depuis les années 1950
jusqu’à tendre vers 0 après les années 2000. On est passé d’environ 150 décès pour 1 000
naissances en 1901, à moins de 5 décès pour 1 000 naissances en 2016 : cela correspond
150
à environ = 30 fois moins de décès.
5
On observe aussi des portions où la courbe est irrégulière et avec des pics où elle croît de
nouveau : ces épisodes correspondent à des événements historiques bien particuliers où la
mortalité infantile est repartie à la hausse (guerres, épidémies, etc.).
74
74
Interrogation III.1. (15 minutes — Sans calculatrice.)

1. Donner la définition d’un nombre décimal.
2. Déterminer l’écriture décimale des fractions décimales suivantes :
835 702 6
a) b) c)
10 100 1000
3. Écrire les nombres décimaux suivants sous forme de fraction décimale :
a) 7, 5 b) 0, 0306 c) 9, 08
4. Ranger dans l’ordre croissant (du verbre croître donc du plus petit au plus
grand) les nombres décimaux suivants :
05, 0 ; 5, 050 ; 50, 50 ; 05, 5 ; 0, 505 ; 50, 05
5. Encadrer le nombre décimal 87, 163 :

a) à l’unité ; b) au dixième ; c) au centième.
Problème III.8. Le changement climatique.

Sur le site du ministère de la Transition écologique, on peut trouver différentes
représentations de données mettant en lumière l’impact du changement climatique :
1.
a) De quel type de représentation de données s’agit-il ?

b) Que représente chaque barre ?
c) Quelle conséquence du changement climatique met-elle en évidence ?
75
75
AvEntuRE III
d) De combien a augmenté cette température moyenne entre la période de

1951-1980 et celle de 1991-2020 ?
e) En quelle année pourra-t-on ajouter une nouvelle moyenne à cette représen-
tation de données ?
2.
a) De quel type de représentation de données s’agit-il ?

b) Que représente ce graphique ?
c) Quelle conséquence du changement climatique met-elle en évidence ?
d) De combien de centimètres (à 1 centimètre près) le niveau moyen des mers
a-t-il augmenté entre 2000 et 2020 ?
Problème III.9. Voyages dans le système solaire.

Les huit planètes du système solaire se sont formées par agglomération de la matière
qui tournait autour du Soleil. Cette formation a été inégale que ce soit en taille,
en masse mais aussi en distance ! Voici les distances moyennes au soleil de chacune
de ces huit planètes en millions de kilomètres :
Planète Rayon (en km) Distance au Soleil (en millions de km)

Mercure 2 439, 7 57, 9
Vénus 6 051, 8 108, 2
Terre 6 378, 1 149, 6
Mars 3 396, 2 227, 9
Jupiter 71 492 778, 3
Saturne 60 268 1 426, 7
Uranus 25 559 2 870, 7
Neptune 24 764 4 498, 4
76
76
1. En supposant que les planètes sont toutes alignées :

a) Quelle distance y a-t-il entre la Terre et la planète la plus proche du Soleil ?
b) Quelle distance y a-t-il entre la Terre et la planète la plus lointaine du Soleil ?
c) Quelle distance y a-t-il entre la Terre et la plus grosse planète ?
2. Ranger ces planètes dans l’ordre croissant de leur rayon.
Problème III.10. PM plutôt que BM.

Vous partez entre amis pour un weekend de trois jours début août à bord d’un
voilier depuis le port de Paimpol en Bretagne. Vous consultez les cartes marines,
les prévisions météorologiques ainsi que les tables de prévisions des marées. En
effet, suivant l’heure de la journée, la hauteur d’eau varie ! Il faut donc ajouter
la hauteur d’eau indiquée sur les tables des marées à celle indiquée sur les cartes
marines (car sur les cartes la hauteur indiquée correspond au minimum possible
de la mer) pour s’assurer que la coque du bâteau ne touche pas le fond.
Voici ci-dessous un tableau issu du SHOM (Service Hydrographique et
Océanographique de la Marine) qui détaille les hauteurs d’eau (en mètre) pour
les maximums appelés « Pleine Mer » (noté PM ) et les minimums appelés « Basse
Mer » (noté BM ) :
1. a) Quel jour et à quelle heure la mer sera la plus haute ?

b) Quel jour et à quelle heure la mer sera la plus basse ?
2. Vous n’avez pas envie de prendre de risque pour entrer/sortir du port de Paimpol
donc vous prévoyez de partir/revenir à une heure pleine mer :
a) À quelle heure vous faut-il sortir du port le samedi ?
b) À quelle heure vous faut-il rentrer au port le lundi ?
77
77
Exercices
Exercice III.1.
1 1×5 5 1
a) On a = = . Ainsi peut s’écrire sous forme de fraction décimale donc
2 2×5 10 2
c’est un nombre décimal.
5 50
b) On a 5 = (car 1 × 5 = 5) ou encore 5 = (car 10 × 5 = 50) qui sont
1 10
des fractions décimales donc 5 est un nombre décimal.
21 7 21 7
c) 21 est un multiple de 3, on a 21 = 3 × 7 donc = 7, et 7 = donc = qui
3 1 3 1
21
est une fraction décimale donc est un nombre décimal.
3
8
d) D’une part 8 n’est pas un multiple de 3 donc n’est pas égal à un nombre
3
8
entier. D’autre part est simplifié au maximum or aucune puissance de 10 est un
3
multiple de 3 (en effet, la somme des chiffres d’une puissance de 10 est toujours égale
8
à 1) ainsi ne peut pas s’écrire sous forme d’une fraction décimale donc ce n’est pas
3
un nombre décimal.
7 7 × 25 175 7
e) On a = = . Ainsi peut s’écrire sous forme de fraction déci-
4 4 × 25 100 4
male donc c’est un nombre décimal.
45 45 × 2 90 45 (5 × 9 9 7
f) On a = = (ou = = ). Ainsi peut s’écrire
500 500 × 2 1000 500 5 × 100 100 4
sous forme de fraction décimale donc c’est un nombre décimal.
Exercice III.2.
43 40 3 4 3 1 1
a) = + = + = 4× +3× .
100 100 100 10 100 10 100
796 700 90 6 6 1
b) = + + = 70 + 9 + = 7 × 10 + 9 × 1 + 6 × .
10 10 10 10 10 10
808 800 8 8 1
c) = + =8+ = 8×1+8× .
100 100 100 100 100
5015 5000 10 5 1 5 1 1
d) = + + =5+ + = 5×1+1× +5× .
1000 1000 1000 1000 100 1000 100 1000
Exercice III.3.
D’après l’exercice précédent on a :
78
78
43 1 1
a) = 4× +3× = 0, 43.
100 10 100
796 1
b) = 7 × 10 + 9 × 1 + 6 × = 79, 6.
10 10
808 1
c) = 8×1+8× = 8, 08.
100 100
5015 1 1
d) = 5×1+1× +5× = 5, 015.
1000 100 1000
Exercice III.4.
a)
• 60, 53 = 60 + 0, 53 : sa partie entière est 60 et sa partie décimale est 0, 53.
• 60, 53 = 60 + 0, 5 + 0, 03 = 6 × 10 + 5 × 0, 1 + 3 × 0, 01
b)
• 13 = 13, 0 = 13 + 0, 0 : sa partie entière est 13 et sa partie décimale est nulle
(c’est un nombre qui est égal à sa partie entière).
• 13 = 10 + 3 = 1 × 10 + 3 × 1
Corrigés
c)
• 0, 2 = 0 + 0, 2 : sa partie entière est nulle et sa partie décimale est 0, 2 (c’est un

nombre qui est égal à sa partie décimale).
• 0, 2 = 2 × 0, 1
d)
• 801, 902 = 801+0, 902 : sa partie entière est 801 et sa partie décimale est 0, 902.
• 801, 902 = 800 + 1 + 0, 9 + 0, 002 = 8 × 100 + 1 × 1 + 9 × 0, 1 + 2 × 0, 001
e)
• 0, 074 = 0 + 0, 074 : sa partie entière est nulle et sa partie décimale est 0, 074
(c’est un nombre qui est égal à sa partie décimale).
• 0, 074 = 0 + 0, 07 + 0, 004 = 7 × 0, 01 + 4 × 0, 001
Exercice III.5.
a) En partant du rang le plus grand, les deux nombres ont les mêmes chiffres jusqu’au
rang des dixièmes où 6 < 9 donc 5, 6 < 5, 9.
b) En partant du rang le plus grand, les deux nombres ont les mêmes chiffres jusqu’au
rang des centièmes où 7 < 8 donc 0, 075 < 0, 08.
c) En partant du rang le plus grand, les deux nombres ont les mêmes chiffres jusqu’au
rang des dixièmes où 4 > 3 donc 0, 40 > 0, 345.
79
79
AvEntuRE III
Exercice III.6.
1. a) À l’unité : 70 < 70, 318 < 71 (on a bien une différence d’une unité entre 70 et
71).
b) Au dixième : 70, 3 < 70, 318 < 70, 4 (on a bien une différence d’un dixième
entre 70, 3 et 70, 4).
c) Au centième : 70, 31 < 70, 318 < 70, 32 (on a bien une différence d’un centième
entre 70, 31 et 70, 32).
2. Par exemple, entre 1, 99 et 2, on peut intercaler les nombres 1, 995 ; 1, 999 et
1, 9901 car :
1, 99 < 1, 9901 < 1, 995 < 1, 999 < 2
Exercice III.7.
b) Posons la différence entre 30, 4 et
a) Posons l’addition de 87, 9 et 10, 65 :
18, 7 :
1
3 10 ,14
8 7,9 0 −
+ 11 18 , 7
1 0,6 5
1 1,7
9 8,5 5
La somme 87, 9 + 10, 65 est donc égale La différence 30, 4 − 18, 7 est donc égale
à 98, 55. à 11, 7.
d) Posons la différence entre 0, 509 et

c) Posons l’addition de 0, 402 et 0, 039 :
0, 06 :
1
0 , 5 10 9
0,4 0 2 −
+ 0 ,10 6 0
0,0 3 9
0,4 4 9
0,4 4 1
La somme 0, 402 + 0, 039 est donc égale La différence 0, 509− 0, 06 est donc égale
à 0, 441. à 0, 449.
Interrogations
Interrogation III.1.
1. Un nombre décimal est un nombre qui peut s’écrire sous forme de fraction décimale.
835 702 6
2. a) = 83, 5 b) = 7, 02 c) = 0, 006
10 100 1000
75 306 908
3. a) 7, 5 = b) 0, 0306 = c) 9, 08 =
10 10 000 100
4.
0, 505 < 05, 0 < 5, 050 < 05, 5 < 50, 05 < 50, 50
5. a) 87 < 87, 163 < 88 b) 87, 1 < 87, 163 < 87, 2 c) 87, 16 < 87, 163 < 87, 17
80
80
Problème de l’Aventure III

1. a)
•  On a 41 = 4 × 10 + 1 × 1 donc 41 est un nombre entier.
41
 On a 41 = qui est une fraction décimale donc 41 est aussi un nombre
1
décimal.
2
•  2 n’est pas un multiple de 5 donc n’est pas un nombre entier (ou encore
5
2
0 < < 1 !).
5
2 2×2 4 2
 On a = = qui est une fraction décimale donc est un nombre
5 2×5 10 5
décimal.
20
•  20 n’est pas un multiple de 6 donc n’est pas un nombre entier.
6
20 10 × 2 10
 On a = = qui n’est plus simplifiable. Or aucune puissance
6 3×2 3
de 10 est divisible par 3 (en effet la somme des chiffres d’une puissance
10
de 10 est toujours égale à 1) donc ne peut pas s’écrire sous la forme
3
20
Corrigés
d’une fraction décimale donc non plus et donc ce n’est pas un nombre
6
décimal.
•  On a 9 < 9, 6 < 10 donc 9, 6 n’est pas un nombre entier.
96
 On a 9, 6 = qui est une fraction décimale donc 9, 6 est aussi un nombre
10
décimal.
•  On a 33, 0 = 33 = 3 × 10 + 3 × 1 donc 33, 0 est un nombre entier.
33
 On a 33, 0 = 33 = qui est une fraction décimale donc 33, 0 est aussi un
1
nombre décimal.
56
•  56 est un multiple de 7 : 56 = 8 × 7 donc
= 8 qui est un nombre entier.
7
56 8 56
 On a =8= qui est une fraction décimale donc est un nombre
7 1 7
décimal.
81
81
AvEntuRE III
b)
Est-ce un
nombre entier ? nombre décimal ?
Nombre
41  
2
5
× 
20
6
× ×
9, 6 × 
33, 0  
56
7
 
2. Idée : généraliser le résultat à tous les nombres entiers en utilisant une lettre.
nn
Soit
Soit nn un
un nombre
nombreentier.
entier.On
Ona a: :nn== quiqui estest
uneune
fraction
fraction
décimale.
décimale.
CeciCeci
est est
val-able
val-
11
able
quel quel
que que
soit soit
le nombre
le nombre
entier
entiern choisi
n choisi
donc,
donc,
parpar
définition
définition
définitiond’un
d’unnombre
nombre
décimal,
décimal,
décimal,
tous les nombres entiers sont des nombres décimaux.
3. Idée : chercher un contre-exemple.

20
Grâce à la question 1. a), on a un contre-exemple : est une fraction mais ce
6
n’est pas un nombre décimal donc toutes les fractions ne sont pas des nombres
décimaux.
Conclusion : Il existe des nombres qui ne sont ni des entiers ni des nombres déci-
maux. L’écriture fractionnaire a donc été inventée afin de pouvoir écrire ces nouveaux
nombres. Ainsi, à partir de la classe de cinquième, il existera un nouvel ensemble de
nombres appelé rationnels (c’est-à-dire qui peuvent s’écrire comme des fractions) et
qui englobera alors ces nouveaux nombres ainsi que les nombres entiers et les nombres
décimaux déjà connus :
82
82
Autres problèmes
Problème III.8.
Corrigés
1. a) Cette représentation de données est un diagramme en barres.
b) Chaque barre représente la température annuelle moyenne sur une durée de 29
années.
c) Les barres sont de plus en plus hautes donc ce diagramme met en évidence
l’augmentation de ces températures moyennes annuelles.
d) Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle est de 12, 9 °C et
pour la période 1951-1980 elle est de 11, 6 °C. Ainsi la température annuelle moyenne
a augmenté de 12, 9 − 11, 6 = 1, 3 °C.
e) Chaque période sur laquelle est calculé la température moyenne annuelle dé-
marre tous les 10 ans et dure 29 ans : la prochaine sera donc entre 2001 et 2001+29 =
2030. La prochaine barre ne pourra être ajoutée qu’en 2030 !
2. a) Cette représentation de données est un graphique.

b) Ce graphique représente l’évolution du niveau moyen des mers en centimètres
entre 1993 et 2020.
c) La courbe a une tendance globale croissante donc ce graphique met en évidence
l’augmentation du niveau moyen des mers.
d) En 2020 l’augmentation du niveau moyen est d’environ 9 cm et en 2000 elle est
d’environ 2 cm donc en 20 ans le niveau moyen des mers a augmenté de 9 − 2 = 7 cm.
Problème III.9.
1. a) La Terre est à environ 149, 6 millions de kilomètres du Soleil et Mercure, la
planète la plus proche du Soleil, est à environ 57, 9 millions de kilomètres. Calculons
la différence :
83
83
AvEntuRE III
1 14 9 ,16
−
10 5 17 , 9
0 9 1,7
Lorsqu’elles sont alignées avec le soleil, la distance entre la Terre et Mercure est env-
iron de 91, 7 millions de kilomètres.
b) La Terre est à environ 149, 6 millions de kilomètres du Soleil et Neptune, la
planète la plus lointaine du Soleil, est à environ 4 498, 4 millions de kilomètres. Cal-
culons la différence :
4 4 9 18 ,14
−
0 1 14 19 , 6
4 3 4 8,8
Lorsqu’elles sont alignées avec le soleil, la distance entre la Terre et Neptune est env-
iron de 4 348, 8 millions de kilomètres.
c) La Terre est à environ 149, 6 millions de kilomètres du Soleil et Jupiter, la
planète la plus grosse, est à environ 778, 3 millions de kilomètres. Calculons la dif-
férence :
7 7 18 ,13
−
1 14 19 , 6
6 2 8,7
Lorsqu’elles sont alignées avec le soleil, la distance entre la Terre et Jupiter est environ
de 628, 7 millions de kilomètres.
2. Commençons par ranger dans l’ordre croissant les rayons :
2 429, 7 < 3 396, 2 < 6 051, 8 < 6 378, 1 < 24 764 < 25 559 < 60 268 < 71 492
Voici donc la liste de la plus petite planète à la plus grosse :

Mercure ; Mars ; Vénus ; Terre ; Neptune ; Uranus ; Saturne ; Jupiter
Problème III.10.
1. a) La hauteur maximum dans le tableau est de 8, 84 m : il s’agit de la pleine mer
du samedi 6 août 2022 à 00h54.
b) La hauteur minimum dans le tableau est 3, 44 m : il s’agit de la basse mer du
samedi 6 août 2022 à 07h32.
2. a) La pleine mer durant la journée du samedi a lieu à 13h29 donc il vous faut
partir du port vers 12h30.
b) La pleine mer durant la journée du lundi a lieu à 16h16 donc il vous faut rentrer
au port vers 15h15.
84
84
AvEntuRE
IV
AVENTURE IV
—
Andromeda from
Andromeda from Scratch
Scratch
« If you wish to make an apple pie from scratch, you must first invent the universe. »
Carl Sagan, astronome (1934-1996)
Cassiopée est une constellation du ciel visible dans l’hémisphère Nord :

elle est en forme de W sur cette portion de carte du ciel du logiciel Sky-
chart. Elle permet de repérer la galaxie d’Andromède, nommée M31
dans le catalague de Messier : il s’agit de la forme ovale en bas en
droite. La galaxie d’Andromède est la plus proche galaxie de nous mais
elle se situe tout de même à environ 2,5 millions d’années-lumière !
1. a) À l’aide de la règle (sans mesurer), du compas et du rapporteur,
reproduire à l’identique la constellation de Cassiopée ci-dessus.
b) Puis, de même, positionner la galaxie d’Andromède.
2. Écrire sur Scratch un programme qui dessine la constellation de Cas-
siopée puis qui positionne le Sprite là où se situe la galaxie d’Andromède
(voir la correction de la question 1. pour choisir les nombres de pas).
85
• Déterminer le sommet et les côtés d’un angle.
• Déterminer la notation d’un angle.
• Déterminer le type d’un angle.
• Mesurer un angle donné en degré à l’aide d’un rapporteur.
• Tracer un angle donné en degré à l’aide d’un rapporteur.
• Programmer des déplacements et des dessins avec Scratch.
86
86
Feuille de route
Feuille de route
 . . . / . . . Chercher le problème d’introduction de l’Aventure IV.
 . . . / . . . Recopier les parties A. a) Notion d’angle et b) Les différents types

d’angles puis chercher l’exercice IV.1 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Recopier la partie A. c) Mesure d’angles puis chercher les exercices

IV.2 et IV.3 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Réviser toute la partie A. Les angles puis se tester avec l’interro-

gation IV.1.
 . . . / . . . Lire toute la partie B. Premiers pas sur Scratch puis reproduire le

programme de l’exemple sur Scratch.
 . . . / . . . Chercher à nouveau le problème de l’Aventure IV puis comparer

 . . . / . . . Chercher les trois autres problèmes à explorer à la fin de l’Aventure IV

8787
AvEntuRE IV
A. Les angles
a) Notion d’angle
Définition IV.1.
Un angle est une portion du plan délimitée par deux demi-droites de même origine.
Ces deux demi-droites sont les côtés de l’angle.
L’origine des deux demi-droites est le sommet de l’angle.
Exemple : L’angle a pour sommet le point Q et pour côtés les demi-droites [QP ) et [ QR).
 
On note alors cet angle P QR ou RP Q.
On aurait pu également considérer la demi-droite [QS ) au lieu de [QR) : on peut donc

 
aussi noter cet angle P QS ou SQP .
Définition IV.2.
Lorsque deux droites partagent le plan en quatre angles égaux, chacun de ces quatre
angles est appelé un angle droit.
Exemple : Les droites (d) et (d ) se coupent en O et forment quatre mêmes angles :
chaque angle est un angle droit, ce que l’on note avec un petit carré. On utilise l’équerre
pour tracer un angle droit.
88
88
b) Les différents types d’angles


Ci-dessous, les différents type d’angles pour un angle P QR de sommet Q :
Angle nul Angle aigu
Angle droit Angle obtus
Angle plat

ATTENTION : Il faut bien faire la différence entre un angle nul et un angle
plat :
Exemple : Considérons trois points A, B et C alignés (c’est-à-dire qui appartiennent à la
même droite).

Si on trace l’angle ABC on obtient un angle plat.
  
Alors que si on trace les angles BAC ou CBC ou ACB, on obtient des angles nuls.
89
89
AvEntuRE IV
Exercice IV.1.
1. Quel est le sommet de cet angle ?

2. Quels sont les côtés de cet angle ?
3. Quelle est la notation de cet angle ?
4. De quel type d’angle s’agit-il ?
c) Mesure d’angles
L’unité utilisée afin de mesurer un angle est le degré.
Un degré correspond au partage d’un angle plat en 180 parties égales : un angle plat
mesure ainsi 180°. On peut alors déduire que :
• un angle nul mesure 0° ;
• un angle aigu mesure entre 0° et 90° ;
• un angle droit mesure 90° ;
• un angle obtus mesure entre 90° et 180°.
Dans la pratique, pour mesurer un angle, on utilise un rapporteur :
1. On place le centre du rapporteur sur le sommet de l’angle.
2. On place le 0° du rapporteur sur un des côtés de l’angle de telle sorte qu’on
puisse ensuite lire la graduation du rapporteur qui se trouve sur le deuxième
côté (le prolonger si nécessaire) : ce nombre est la mesure en degré de cet angle.

Exemple : Mesurer l’angle EF H.
Reprenons les deux étapes à effectuer :


1. On place le centre du rapporteur sur le point F (qui est le sommet de l’angle EF H).

2. On place le 0° du rapporteur sur le côté [F E) de l’angle EF H et on mesure

la graduation du rapporteur sur le côté [F H) : on trouve EF H ≈ 70° (ce qui
correspond bien à un angle aigu !).
90
90

ATTENTION : Il faut toujours avoir en tête le type d’angle (aigu ou obtus) qu’on
mesure afin de ne pas se tromper à la lecture de la graduation sur le rapporteur : dans
l’exemple ci-dessus, le rapporteur indique également 110°, mais il s’agit de la mesure

de l’angle obtus HFG ! Leur somme est bien égale à un angle plat : 70+110=180°.
Exercice IV.2.
Mesurer tous les angles de la section b) Les différents types d’angles ainsi que l’angle
de l’exercice IV.1 précédent.
Exercice IV.3.
 
1. Tracer un triangle ABC tel que AB = 10 carreaux ; ABC = 35° ; BAC = 55°.

2. Mesurer l’angle ACB.
B. Premiers pas sur Scratch

Un programme informatique est une suite d’instructions, appelée algorithme, écrite
dans un langage de programmation adapté pour qu’un appareil électronique (ordina-
teur, smartphone, serveurs, satellites, etc.) puisse le comprendre et l’exécuter.
On écrit un programme informatique à l’aide d’un logiciel de programmation.
Scratch est à la fois le nom d’un logiciel de programmation et d’un langage de program-
mation : on utilise donc le logiciel Scratch pour écrire des programmes informatiques
en langage Scratch.
Il a été développé par la célèbre université américaine du MIT (Massachusetts Institute
of Technology) à Boston pour débuter en programmation : les différentes instructions
sont des pièces de puzzle, appelés blocs, qu’il faut associer dans un ordre logique. Il
n’y a donc rien à écrire !
Voici l’adresse du site internet pour accéder au logiciel en ligne :
https://scratch.mit.edu/projects/editor
Voici maintenant la liste des premiers blocs à connaître :
91
91
AvEntuRE IV
Type de
Image du bloc Utilité du bloc
bloc
Démarrer un programme.
Se placer à un endroit précis de la

feuille (ici au centre de la feuille).
S’orienter dans une direction (ici

vers la droite).
Avancer d’un certain nombre de pas

(ici 10)
Tourner dans le sens horaire (ici de

15°).
Tourner dans le sens anti-horaire (ici

de 15°).
Faire une pause dans le programme :

cela permet d’avoir le temps de voir
les étapes du programme se réaliser
au fur et à mesure.
Arrêter le programme.
Redémarrer sur une feuille blanche.
Poser le stylo sur la feuille pour

tracer/dessiner.
Enlever le stylo de la feuille pour ne

plus tracer/dessiner.

ATTENTION :
• Comme vous allez vous en apercevoir dans l’exemple ci-dessous, il faut souvent
faire très attention à la direction dans laquelle on se trouve, surtout lorsqu’on
souhaite tourner d’un certain angle et dans le bon sens !
• Pour accéder aux blocs du type "Stylo" il faut les ajouter en cliquant tout en bas
à gauche de l’écran sur le "+" puis sur l’extension "Stylo".
92
92
Exemple : Voici un exemple de programme de dessin (d’abord écrit et dessiné à la main,

puis écrit et dessiné avec Scratch) :
Algorithme écrit à la main : Dessin à la règle, au compas et au rapporteur :

• Début du programme
• Effacer toute la feuille
• Se placer en haut à gauche de la
feuille
• Se diriger vers la droite
• Poser le stylo sur la feuille  
• Avancer de 100 pas (étape 1 )
• S’orienter dans
  le sens horaire de
100° (étape 2 )  
• S’orienter dans le sens anti-
horaire de 70° (étape 4 )  
• Relever le stylo
• Fin du programme
Algorithme codé en Scratch :
Dessin du programme sur Scratch :
À vous maintenant d’essayer de créer des petits programmes avec ces blocs et d’en
découvrir de nouveaux !
93
93
AvEntuRE IV
Interrogation IV.1. (10 minutes — Sans calculatrice.)

Pour chaque angle ci-dessous, déterminer son sommet, ses côtés, son nom, son
type ainsi que sa mesure en degrés.
Problème IV.4. Partager le plat.

En combien de partages entiers différents peut-on partager un angle plat ?
Problème IV.5. « Pentascratch ».

Reproduire sur Scratch le pentagramme ci-dessous (déjà présenté au problème
I.12), en prenant :
• 300 pas pour chaque côté du pentagramme ;
• un angle de 36° pour chaque sommet du pentagramme.
94
94
Problème IV.6. Géométrie moléculaire.

Les molécules constituent la matière. Elles sont le résultat d’association d’atomes
élémentaires.
La plupart des molécules ont une géométrie spatiale mais certaines ont une
géomètrie planaire et peuvent donc se dessiner dans le plan :
• La molécule d’eau est constituée d’un atome d’oxygène auquel se sont associés
deux atomes d’hydrogène : on la note H 2 O.
• La molécule d’éthylène est constituée de deux atomes de carbone auxquels

se sont associés quatre atomes d’hydrogène : on la note C 2 H4.
• La molécule de méthanal est constituée d’un atome de carbone auquel s’est

associé un atome d’oxygène et deux atomes d’hydrogène : on la note CH 2O.
95
95
AvEntuRE IV
Question : Dessiner chacune de ces molécules en prenant une même distance de

7 cm entre les centres des atomes et un rayon d’atome de 1, 5 cm pour l’hydrogène,
3 cm pour l’oxygène et 3, 5 cm pour le carbone.
(Vous pouvez ensuite colorier en noir les atomes de carbone, en rouge les atomes
d’oxygène et laisser en blanc ceux d’hydrogène.)
96
96
Exercices
Exercice IV.1.
1. Le sommet de cet angle est le point K .

2. Les côtés de cet angle sont les demi-droites
[KP ) et [KZ ).

3. Cet angle se nomme P KZ.
4. En utilisant l’équerre, on remarque que cet
angle est plus grand qu’un angle droit et plus
petit qu’un angle plat, donc c’est un angle obtus.
Exercice IV.2.
 
P QR = 0° P QR ≈ 50°
 
P QR = 90° P QR ≈ 134°
 
P QR = 180° P KZ ≈ 100°
97
97
AvEntuRE IV
Exercice IV.3.
1.
 
 

2. En mesurant avec le rapporteur on trouve que ACB ≈ 90°. Il semble donc que

l’angle ACB soit un angle droit, il faudrait maintenant essayer de le démontrer : ce
que vous serez en mesure de faire dès l’année prochaine en classe de cinquième !
Interrogations
Interrogation IV.1.
Sommet Côtés Nom Type Mesure


X [XA) et [XR) AXR Aigu 80°

E [EN ) et [EY ) NEY Plat 180°

C [CO ) et [CT ) OCT Droit 90°

J [JV ) et [JD) V JD Obtus 115°
98
98
Problème de l’Aventure IV
1. a) b)
Corrigés
2. Prendre les nombres de pas qui sont indiqués sur la figure ci-dessus pour faire cette
question 2. avec Scratch puis regarder la correction page 101.
Autres problèmes
Problème IV.4.
Un angle plat mesure 180°. Il faut donc trouver tous les nombres qui divisent 180 :
• 180 = 1 × 180 : on peut le partager en 180 parts de 1° (et en 1 "part" de 180°).
• 180 = 2 × 90 : on peut le partager en 90 parts de 2° et en 2 parts de 90°.
• 7 ne divise pas 180 : la division euclidienne de 180 par 7 a un reste non nul.
99
99
AvEntuRE IV
• On a fait tous les nombres entiers jusqu’à 13 or 14 × 14 = 196 > 180 donc cela
ne sert plus à rien de continuer.
Conclusion : L’angle plat peut être partagé en parts entières de 17 façons différentes !
Problème IV.5.
Algorithme codé en Scratch :
Problème IV.6.
(Il faut reproduire sur une feuille les trois figures présentes dans l’énoncé.)
100
100
Correction de la question 2. du problème de l’Aventure IV.

Programme en Scratch :
Corrigés
101
101
AvEntuRE IV

ATTENTION : En plus du sens de rotation, il fallait faire attention aux angles
choisis pour tourner ! En effet, il s’agit à chaque fois de l’angle complémentaire pour
former un angle plat avec celui dessiné à la question 1. donc il fallait respectivement
choisir 180-121=59° ; 180-114=66° ; 180-80=100° et 180-41=139° comme indiqué
ci-dessous :
102
102
AvEntuRE
V
AVENTURE V
—
La vie
La vie secrète
secrète des
des arbres
arbres
« Montre-moi ton écorce, je te dirai ton âge. »
Peter Wohlleben, forestier (né en 1964)
Coefficient Essences d’arbre

1, 5 Le peuplier ; l’érable argenté ; l’orme ; le saule.
Le bouleau ; les fruitiers ; les pins ; le tilleul ; le mélèze ;
2
l’érable rouge.
2, 5 Le sapin ; le frêne ; le hêtre ; le pruche ; l’épicea.
3 Le noyer ; le chêne ; le châtaignier ; le platane ; le charme.
Vous faites un stage avec un garde forestier. Il vous explique une tech-
nique facile et rapide pour faire une première estimation de l’âge d’un
arbre : il faut multiplier le diamètre du tronc en centimètres (celui à
1,40 m du sol) par le coefficient de croissance de l’arbre.
Il vous donne ensuite le tableau ci-dessus listant les coefficients de crois-
sance suivant les différentes essences d’arbre.
1. Il vous demande alors, après avoir détaillé vos calculs, de compléter
le tableau ci-dessous concernant certains arbres de sa forêt :
Diamètre du Circonfèrence
Nom et numéro tronc en cm du tronc en cm Âge
de l’arbre (celui à 1,40 m (celle à 1,40 m (en années)
du sol) du sol)
Le chêne n°129 33
L’orme n°21 17
Le hêtre n°43 51,5
2. Il vous demande enfin de justifier si cette affirmation est vraie ou
fausse : « Plus le coefficient de croissance est grand, plus le tronc de
l’arbre grossit vite. » ?
103
• Calculer le produit de deux nombres décimaux.
• Multiplier un nombre décimal par une puissance de 10.
• Diviser un nombre décimal par une puissance de 10.
• Convertir des unités de longueur.
• Calculer le périmètre d’un cercle.
104
104
Feuille de route
Feuille de route
 . . . / . . . Chercher le problème d’introduction de l’Aventure V.
 . . . / . . . Recopier la partie A. La multiplication décimale puis chercher l’exer-

cice V.1 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Recopier la partie B. La mesure de longueurs et apprendre par cœur

le tableau des unités de longueur puis chercher l’exercice V.2 puis comparer
avec la correction.
 . . . / . . . Recopier la partie C. Périmètre d’un cercle et apprendre par cœur

la propriété V.2 puis chercher l’exercice V.3 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Réviser toutes les parties A. La multiplication décimale, B. La

mesure de longueurs et C. Périmètre d’un cercle puis se tester avec l’interro-
gation V.1.
 . . . / . . . Chercher à nouveau le problème de l’Aventure V puis comparer

 . . . / . . . Chercher les trois autres problèmes à explorer à la fin de l’Aventure V

105
105
AvEntuRE V
A. La multiplication décimale
Nous élargissons la multiplication aux nombres décimaux :
Définition V.1.
Considérons deux nombres décimaux b et q .
Multiplier le nombre b par le nombre q c’est trouver le nombre a qui est

égal au produit b × q , donc tel que b × q = a.
On effectue pour cela l’opération de la multiplication décimale de b par q .
Exemple : Si vous achetez 5 livres à 12, 5 e alors vous devrez payer 5 × 12, 5 e.
Voici les trois étapes pour effectuer la multiplication de deux nombres décimaux :
1. On effectue la multiplication sans tenir compte des virgules, comme pour les
nombres entiers (revoir la section B. a) Multiplication de deux nombres entiers
de l’Aventure II).
2. On compte le nombre total de chiffres après la virgule des facteurs de la multi-
plication.
3. Ce nombre total correspond au nombre de chiffres après la virgule du résultat :
on place alors la virgule dans le résultat.
Exemple : Calculer le produit de 37, 8 par 2, 46 en posant la multiplication décimale.
• Explication de la méthode à travers cet exemple :
On remarque que 37, 8 × 10 = 378 et 2, 46 × 100 = 246 et donc que :
378 × 246 = 37, 8 × 10 × 2, 46 × 100

= 37, 8 × 2, 46 × 10 × 100
= 37, 8 × 2, 46 × 1000
Le produit de 378 par 246 est donc 1000 fois supérieur à celui de 37, 8 par 2, 46,
378 × 246
on a donc 37, 8 × 2, 46 = .
1000
D’où la méthode en trois étapes énoncée ci-dessus.
• Réponse à l’exemple :
3 7 8
×
2 4 6
2 2 6 8
15 1 2 ·
75 6 · ·
92 9 8 8 donc 37, 8 × 2, 46 = 92, 988.
106
106
La vie secrète des arbres
Exercice V.1.
Calculer les produits suivants en posant à chaque fois l’opération :
1. a) 4 × 7, 2 b) 3 × 0, 16 c) 63, 8 × 5, 4 d) 0, 12 × 0, 09
2. a) 34, 85 × 10 b) 100, 06 × 100 c) 0, 0709 × 1000 d) Que remarque-t-on ?
3. a) 654 × 0, 1 b) 0, 75 × 0, 01 c) 0, 008 × 0, 001 d) Que remarque-t-on ?
B. La mesure de longueurs
L’unité de longueur légale est le mètre (noté m).
Lorsqu’on partage 1 mètre en 100 parties égales on obtient un centième de mètre :

le centimètre (noté cm). On a donc 1 cm = 100
1
m = 0, 01 m.
Lorsqu’on prend 1 000 fois 1 mètre on obtient un millier de mètres : le kilomètre

(noté km). On a donc 1 km = 1 × 1 000 m = 1 000 m.
On a ainsi le tableau suivant des unités du système métrique lié au système décimal :
kilomètre hectomètre déca mètre mètre décimètre centimètre millimètre

km hm da m m dm cm mm
Pour passer d’une unité à une autre il suffit de multiplier ou diviser par 10 autant
de fois que nécessaire pour arriver à l’unité désirée dans le tableau :
• On divise si on convertit dans une unité plus grande (donc lorsqu’on va vers la
gauche dans le tableau).
• On multiplie si on convertit dans une unité plus petite (donc lorsqu’on va vers
la droite dans le tableau).
Exemples :
• Pour convertir des centimètres en décimètres, on ne « remonte » que d’1 seule
colonne vers la gauche donc on divise par 10 :
47
47 cm = dm = 4, 7 dm
10
• Pour convertir des centimètres en kilomètres, on « remonte » de 5 colonnes vers

la gauche donc on divise par 100 000 :
47
47 cm = km = 0, 00047 km
100 000
107
107
AvEntuRE V
• Pour convertir des mètres en décimètres, on ne « descend » que d’1 seule colonne
vers la droite donc on multiplie par 10 :
29 m = 29 ×10 dm = 290 dm
• Pour convertir des mètres en millimètres, on « descend » de 3 colonnes vers la

droite donc on multiplie par 1 000 :
29 m = 29 ×1 000 mm = 29 000 mm
Exercice V.2.
Recopier et compléter :
a) 76 m = . . . cm b) 0, 5 dm = . . . cm c) 9, 1 km = . . . m
d) 0, 9 mm = . . . cm e) 904, 7 cm = . . . m f) 0, 023 hm = . . . dm
g) 0, 04 dam = . . . mm h) 8 m = . . . dam i) 601, 4 m = . . . km
C. Périmètre d’un cercle

Propriété V.2.
Le périmètre P d’un cercle de rayon R est égal à :
P = 2×R×π

ATTENTION :
• Le diamètre D du cercle est égal à 2 × R donc on a aussi P = D × π .
• π est un nombre : on l’appelle le nombre pi. C’est un nombre particulier (sa
valeur exacte ne peut s’écrire ni sous forme décimale ni sous forme fractionnaire)
dont la valeur approchée au centième en écriture décimale est 3, 14.
Exemple : Calculer le périmètre d’un cercle de rayon 5 cm.
On sait que P = 2 × R × π et R = 5 cm.
Donc P cercle = 2 × 5 × π
Donc P cercle = 10 × π
Donc P cercle = 10π (Valeur exacte)
Donc P cercle ≈ 10 × 3, 14
Donc P cercle ≈ 31, 4 (Valeur approchée)
Le périmètre d’un cercle de rayon 5 cm est environ égal à 31, 4 cm.
108
108
Exercice V.3.
Calculer le périmètre d’un cercle : a) de rayon 1, 6 km ; b) de diamètre 23 mm.
Interrogation V.1. (20 minutes — Sans calculatrice.)

1. Calculer les produits suivants en posant l’opération :
a) 8 × 52, 7 b) 4, 06 × 10, 3
2. Recopier puis compléter les pointillés suivants :

a) 2, 09 dm = . . . mm b) 3 cm = . . . m c) 48, 1 dam = . . . cm
d) 79, 6 mm = . . . cm e) 0, 004 km = . . . m f) 0, 8 m = . . . cm
3. Calculer le périmètre d’un cercle de rayon 7, 5 cm (la valeur exacte puis

la valeur approchée).
Problème V.4. Latitude zéro.

En 1999, l’aventurier Mike Horn a entrepris une grande expédition : faire le tour
de la Terre en suivant l’équateur (l’équateur est la ligne de latitude 0°). Il réussit
à boucler le tour en 17 mois !
Dans les modèles terrestres, le rayon de l’équateur est environ égal à 6 378 137 m.
Question : Combien de kilomètres Mike Horn a-t-il environ parcouru lors de cette
expédition ? Arrondir le résultat à l’unité près.
Problème V.5. L’astrophotographie ça pèse !

L’astrophotographie consiste à photographier des objets du ciel étoilé la nuit
(comme par exemple la galaxie d’Andromède vue à l’Aventure IV).
Afin d’obtenir une belle photo de l’objet céleste que l’on souhaite photographier,
il faut réaliser de nombreuses et différentes photos, qui seront ensuite empilées sur
l’ordinateur pour en faire qu’une seule photo :
• les Light : photos de l’objet céleste avec un long temps de pose afin de capter
un maximum de lumière ;
• les Dark : photos avec le capuchon sur l’objectif de l’appareil photo et avec
le même temps de pose que les Light ;
109
109
AvEntuRE V
• les Offset : photos avec le capuchon sur l’objectif de l’appareil photo mais
avec un temps de pose très court ;
• les Flat : photos avec de la lumière blanche posée sur l’objectif de l’appareil
photo et avec un temps de pose très court.
Les Light sont celles qui correspondent à la photo de l’objet céleste que l’on souhaite
obtenir et les Dark, les Offset et les Flat sont des photos qui permettront, après
traitement sur ordinateur, d’obtenir une belle photo finale.
1. Vous faites 80 Light qui pèsent chacune 33, 9 Mo ; 40 Dark qui pèsent chacune
25, 7 Mo ; 30 Offset qui pèsent chacune 25, 2 Mo et 30 Flat qui pèsent chacune
35, 2 Mo.
Combien, en Go, pèseront l’ensemble de ces photos à stocker ?
2. Si vous faites 20 séances d’astrophotographie comme celle-ci, combien pèseront
l’ensemble de ces photos ? Arrondir le résultat à l’unité.
3. a) Toutes ces photos sont très lourdes et prennent alors beaucoup de place sur
votre ordinateur : vous souhaitez donc les stocker sur un disque dur externe de
1 To uniquement dédié à l’astrophotographie.
Combien vous restera-t-il d’espace de stockage sur votre disque dur externe après
ces 20 séances ?
b) Quelle fraction de l’espace total du disque dur externe représenteront ces 20
séances ?
c) Sachant qu’un tour complet équivaut à un angle de 360°, construire un
diagramme circulaire représentant la part prise par ces 20 séances sur le disque
dur externe.
Aide : L’unité de mesure de données informatiques légale est l’octet (noté o).
Teraoctet Gigaoctet Megaoctet kilooctet octet

To Go Mo ko o
On a : 1 ko = 1 000 o ; 1 Mo = 1 000 ko ; 1 Go = 1 000 Mo et 1 To = 1 000 Go.
Problème V.6. Des roues pour avancer.

Votre VTT a des roues de 27, 5 pouces (la longueur de leur diamètre).
1. Sachant que 1 pouce = 2, 54 cm, calculer la longueur que parcourt une roue
lorsqu’elle effectue un tour complet.
2. En faisant tourner les pédales de votre VTT à vide avec le plus gros plateau et
l’avant dernière vitesse, vous vous apercevez que votre roue arrière effectue trois
tours pour un coup de pédales complet.
Quelle distance allez-vous parcourir :
a) en 10 coups de pédales ? b) 100 coups ? c) 1 000 coups ?
110
110
Exercices
Exercice V.1.
1. a) Posons le produit entre 4 et 72 : b) Posons le produit entre 3 et 16 :

72 16
× ×
4 3
288 48
Donc 4 × 7, 2 = 28, 8. Donc 3 × 0, 16 = 0, 48.
c) Posons le produit entre 638 et 54 : d) Posons le produit entre 12 et 9 :
638
×
54 12
×
2552 9
3190 · 108
34452
Donc 63, 8 × 5, 4 = 344, 52. Donc 0, 12 × 0, 09 = 0, 0108.
b) Posons le produit entre 10006 et
2. a) Posons le produit entre 3485 et 10 :
100 :
3485 10006
× ×
10 100
3485 · 10006 · ·
34850 1000600
Donc 100, 06 × 100 = 10006, 00 =
Donc 34, 85 × 10 = 348, 50 = 348, 5.
10006.
c) Posons le produit entre 709 et 1000 : d) On remarque que :
Multiplier par 10 revient à décaler 1
7 0 9 fois la virgule vers la droite.
×
10 0 0 Multiplier par 100 revient à décaler 2
709 · · · fois la virgule vers la droite.
7090 0 0 Multiplier par 1000 revient à décaler
3 fois la virgule vers la droite.
Donc 0, 0709 × 1000 = 70, 9000 = 70, 9. Et ainsi de suite.
111
111
AvEntuRE V
3. a) On a b) On a
654 × 1 = 654 75 × 1 = 75
donc 654 × 0, 1 = 65, 4. donc 0, 75 × 0, 01 = 0, 0075.
c) On a d) On remarque que :
8×1=8 Multiplier par 0, 1 revient à décaler 1
fois la virgule vers la gauche.
donc 0, 008 × 0, 001 = 0, 000008.
Multiplier par 0, 01 revient à décaler 2
fois la virgule vers la gauche.
Multiplier par 0, 001 revient à décaler
3 fois la virgule vers la gauche.
Et ainsi de suite.
Exercice V.2.
a) 76 m = 76 × 100 cm = 7 600 cm b) 0, 5 dm = 0, 5 × 10 cm = 5 cm
0, 9
c) 9, 1 km = 9, 1 × 1 000 m = 9 100 m d) 0, 9 mm = cm = 0, 09 cm
10
904, 7
e) 904, 7 cm = m = 9, 047 m f) 0, 023 hm = 0, 023 × 1 000 dm = 23 dm
100
8
g) 0, 04 dam = 0, 04 × 10 000 mm = 400 mm h) 8 m = dam = 0, 8 dam
10
601, 4
i) 601, 4 m = km = 0, 6014 km
1 000
Exercice V.3.
a) On sait que Pcercle = 2 × R × π et R = 1, 6 km.
Donc P cercle = 2 × 1, 6 × π
Donc P cercle = 3, 2 × π
Donc P cercle = 3, 2π (Valeur exacte)
Donc P cercle ≈ 3, 2 × 3, 14
Donc P cercle ≈ 10, 048 (Valeur approchée)
Le périmètre d’un cercle de rayon 1, 6 km est environ égal à 10, 048 km.
112
112
b) On sait que Pcercle = 2 × R × π = D × π et D = 23 mm.
Donc Pcercle = 23 × π
Donc Pcercle = 23π (Valeur exacte)
Donc Pcercle ≈ 23 × 3, 14
Donc Pcercle ≈ 72, 22 (Valeur approchée)
Le périmètre d’un cercle de diamètre 23 mm est environ égal à 72, 22 mm.
Interrogations
Interrogation V.1.
1. a) Posons le produit entre 8 et 527 : b) Posons le produit entre 406 et 103 :

406
×
527 103
×
8 1218
4216 406 · ·
41818
Donc 8 × 52, 7 = 412, 6. Donc 4, 06 × 10, 3 = 41, 818.
Corrigés
3
2. a) 2, 09 dm = 2, 09 × 100 mm = 209 mm b) 3 cm =m = 0, 03 m
100
79, 6
c) 48, 1 dam = 48, 1 × 1 000 cm = 48 100 cm d) 79, 6 mm = cm = 7, 96 cm
10
e) 0, 004 km = 0, 004 × 1 000 m = 4 m f) 0, 8 m = 0, 8 × 100 cm = 80 cm
3. On sait que P = 2 × R × π et R = 7, 5 cm.
Donc P = 2 × 7, 5 × π
Donc P = 15 × π
Donc P = 15π (Valeur exacte)
Donc P ≈ 15 × 3, 14
Donc P ≈ 47, 1 (Valeur approchée)
Le périmètre d’un cercle de rayon 7, 5 cm est environ égal à 47, 1 cm.
Problème de l’Aventure V
1. Calculons les circonférences de chaque arbre à 1, 40 m du sol à l’aide de la formule
du périmètre d’un cercle :
• Pchêne = Dchêne × π = 33 × π ≈ 33 × 3, 14 ≈ 104 cm.
113
113
AvEntuRE V
• Porme = Dorme × π = 17 × π ≈ 17 × 3, 14 ≈ 53 cm.

• Phêtre = Dhêtre × π = 51, 5 × π ≈ 51, 5 × 3, 14 ≈ 162 cm.
Calculons maintenant leur âge en multipliant leur diamètre à 1, 40 m du sol par leur
coefficient de croissance correspondant :
• 3 × 33 = 99 donc le chêne n°129 a environ 100 ans.
• 1, 5 × 17 = 25, 5 donc le chêne n°129 a environ 25 ans.
• 2, 5 × 51, 5 = 128, 75 donc le chêne n°129 a environ 130 ans.
Ce qui nous permet de compléter le tableau demandé :
Diamètre du
Circonfèrence du
Nom et numéro de tronc en cm Âge
tronc en cm (celle
l’arbre (celui à 1,40 m (en années)
à 1,40 m du sol)
du sol)
Le chêne n°129 33 ≈ 104 ≈ 100
L’orme n°21 17 ≈ 53 ≈ 25
Le hêtre n°43 51,5 ≈ 162 ≈ 130
2. Puisque pour calculer l’âge d’un arbre on multiplie le diamètre du tronc par son
coefficient de croissance cela signifie que, pour un même diamètre, plus le coefficient
de croissance est grand, plus l’âge de l’arbre sera grand. Cela signifie alors qu’il a
atteint ce grand âge sans que son tronc ne grossisse trop : l’affirmation est donc
fausse.
C’est le contraire : plus le coefficient de croissance est grand, plus le tronc de l’arbre
ne grossit pas vite.
Autres problèmes
Problème V.4.
• Calculons le périmètre de la Terre au niveau de l’équateur :
Péquateur = 2 × RTerre × π
Donc Péquateur = 2 × 6 378 137 × π
Donc Péquateur = 12 756 274 × π
Donc Péquateur ≈ 12 756 274 × 3, 14
Donc Péquateur ≈ 40 054 700
Le périmètre de la Terre au niveau de l’équateur est environ égal à 40 054 700 m.
• Convertissons en kilomètres :
40 054 700
40 054 700 m = km = 40 054, 7 km
1 000
• Mike Horn a donc parcouru environ 40 055 km lors de cette expédition.
114
114
Problème V.5.
1. En posant les multiplications au brouillon on obtient :
80 × 33, 9 + 40 × 25, 7 + 30 × 25, 2 + 30 × 35, 2

= 2712 + 1028 + 756 + 1056
= 5552
5 552
L’ensemble de ces photos pèsent 5 552 Mo = Go = 5, 552 Go.
1 000
2. Multiplions le résultat trouvé à la question précédente par 20 :
5552
×
20
11104 ·
111040 donc 5, 552 × 20 = 111, 040
Ainsi, ces 20 séances pèseront environ 111 Go.
3. a) Le disque dur externe a une capacité de 1 To = 1 × 1 000 Go = 1 000 Go

donc il restera environ 1000 − 111 = 889 Go d’espace libre.
b) Les 20 séances occupent environ 111 Go parmi les 1 000 Go du disque dur
Corrigés
111
externe donc elles représentent environ de l’espace total.
1000
c) Le diagramme circulaire représente un angle de 360° donc les 20 séances corre-
111
spondent à un angle de × 360 = 0, 111 × 360 ≈ 40°. D’où le diagramme circulaire
1000
suivant :
115
115
AvEntuRE V
Problème V.6.
1.
• Commençons par convertir le diamètre de 27, 5 pouces en centimètres :
275
×
254
1100
1375 ·
550 · ·
69850 donc 27, 5 × 2, 54 = 69, 850
Le diamètre de la roue est égal à 69, 85 cm.

• Calculons le périmètre de la roue :
Proue = Droue × π
Proue = 69, 85 × π
Proue ≈ 69, 85 × 3, 14
Proue ≈ 219
Le périmètre de la roue est environ égal à 219 cm.

Donc lorsque la roue effectue un tour complet, le vélo parcourt environ 219 cm =
2, 19 m.
2. On sait que 1 coup de pédale complet correspond à 3 tours de roue donc 10

coups de pédales correspondent à 3 × 10 = 30 tours de roue, 100 coups à 10 fois plus
donc 30 × 10 = 300 tours de roue et 1000 coups à 100 fois plus donc 30 × 100 = 3 000
tours de roue. Ainsi on a :
a) 30 × 2, 19 = 65, 7 m donc le vélo parcourera environ 65, 7 m en 10 coups de
pédales.
b) 65, 7 × 10 = 657 m donc le vélo parcourera environ 657 m en 100 coups de
pédales.
c) 65, 7 × 100 = 6 570 m = 6, 57 km donc le vélo parcourera environ 6, 57 km en
1 000 coups de pédales !
116
116
AvEntuRE
VI
AVENTURE VI
—
« Démontrer
« Démontrer ce n’est pas
ce n’est pas mesurer
mesurer » »
« La découverte de l’erreur est un des moments cruciaux, un moment créateur entre
tous, dans tout travail de découverte, qu’il s’agisse d’un travail mathématique, ou
d’un travail de découverte de soi. C’est un moment où notre connaissance de la chose
sondée soudain se renouvelle.
Craindre l’erreur et craindre la vérité est une seule et même chose. Celui qui craint de
se tromper est impuissant à découvrir. C’est quand nous craignons de nous tromper
que l’erreur qui est en nous se fait immuable comme un roc. »
Alexander Grothendieck, mathématicien (1928-2014)
1. Démontrer que le quadrilatère ci-dessus est un rectangle.
2. À faire sur le logiciel GeoGebra :

a) Construire le quadrilatère ci-dessus.
b) Vérifier le résultat de la question 1.
117
• Reconnaître des droites sécantes, perpendiculaires et parallèles.
• Tracer avec l’équerre la droite perpendiculaire à une droite donnée passant par
un point donné.
• Tracer avec la règle et l’équerre la droite parallèle à une droite donnée passant
par un point donné.
• Démontrer que deux droites sont parallèles.
• Démontrer que deux droites sont perpendiculaires.
• Rédiger correctement un raisonnement géométrique (raisonnement déductif).
• Tracer la distance entre un point et une droite.
• Connaître les définitions des triangles et quadrilatères particuliers.
• Construire une figure à l’aide de GeoGebra.
118
118
Feuille de route
Feuille de route
 . . . / . . . Chercher le problème d’introduction de l’Aventure VI.
 . . . / . . . Recopier la sous-partie Définitions de la partie A. Droites sécantes,

perpendiculaires et parallèles et apprendre par cœur les trois définitions.
 . . . / . . . Recopier la sous-partie Propriétés de la partie A. Droites sécantes,

perpendiculaires et parallèles et apprendre par cœur les deux propriétés puis
chercher l’exercice VI.1 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Recopier la partie B. Distance d’un point à une droite puis chercher

l’exercice VI.2 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Lire la partie C. Triangles et quadrilatères particuliers et apprendre

par cœur toutes les définitions.
 . . . / . . . Réviser toutes les parties A. Droites sécantes, perpendiculaires et

parallèles, B. Distance d’un point à une droite et C. Triangles et quadrilatères
particuliers puis se tester avec l’interrogation VI.1.
 . . . / . . . Lire la partie D. Premiers pas sur GeoGebra et reproduire l’exemple

avec le logiciel GeoGebra.
 . . . / . . . Chercher à nouveau le problème de l’Aventure VI puis comparer

 . . . / . . . Chercher les trois autres problèmes à explorer à la fin de l’Aventure VI

119
119
AvEntuRE VI
A. Droites sécantes, perpendiculaires et parallèles

Définitions
Deux droites peuvent avoir des configurations géométriques différentes que nous définis-
sons ici :
Définition VI.1.
Deux droites sécantes sont des droites qui ont un seul point commun : le point
d’intersection des deux droites.
Exemple :
Les droites (d) et (d ) sont sé-
cantes au point F . Le point F est
le point d’intersection des droites
(d) et (d  ).
Définition VI.2.
Deux droites perpendiculaires sont des droites sécantes qui se coupent en formant
quatre angles droits.
Exemple :
Les droites (∆1 ) et (∆2 ) sont per-

pendiculaires.
On note : (∆1 ) ⊥ (∆2 ).
Définition VI.3.
Deux droites parallèles sont des droites qui ne sont pas sécantes.
Exemple :
Les droites (d 1 ) et (d2 ) sont

parallèles.
On note : (d1 )  (d 2).

ATTENTION : Deux droites confondues (l’une sur l’autre) ont une infinité de
points en commun, elles ne sont donc pas sécantes : elles sont parallèles.
120
120
« Démontrer ce n’est pas mesurer »
Propriétés
Pour démontrer une configuration géométrique (par exemple que des droites sont
parallèles ou perpendiculaires) on ne peut pas mesurer car il y a plusieurs imprécisions
qui se cumulent lorsqu’on mesure :
• le dessin sur lequel on souhaite mesurer une grandeur n’est qu’une représentation
(un trait n’a normalement pas d’épaisseur) ;
• le geste avec ses mains pour placer l’outil de mesure n’est jamais parfait ;
• le dessin et l’outil de mesure comportent des imprécisions aussi minimes soient-

elles ;
• la lecture de la mesure reste subjective.

C’est pour cela que des propriétés sont démontrées afin de pouvoir ensuite les utiliser
pour démontrer des propriétés géométriques d’une figure.
Voici ci-dessous deux propriétés : la première permet de démontrer que deux droites
sont parallèles et la seconde que deux droites sont perpendiculaires.
Propriété VI.4.
Si deux droites sont perpendiculaires à une même droite alors elles sont parallèles.
Cette propriété sert également de méthode pour tracer deux droites parallèles : tracer
deux droites parallèles revient à tracer deux droites qui sont perpendiculaires à une
même troisième droite.
Exemple : Démontrer que les droites (d1 ) et (d 2) sont parallèles.
On sait que : (d1 ) ⊥ (d3 ) et

(d2 ) ⊥ (d3) d’après le codage de
la figure.
Or : si deux droites sont perpen-
diculaires à une même droite alors
elles sont parallèles.
Donc : (d1 )  (d2 ).
Propriété VI.5.
Si deux droites sont parallèles et si une troisième droite est perpendiculaire à
l’une, alors elle est perpendiculaire à l’autre.
121
121
AvEntuRE VI
Exemple : Démontrer que les droites (∆2 ) et (∆3 ) sont perpendiculaires.
On sait que : (∆ 1) ⊥ (∆ 3)
d’après le codage de la figure et
(∆1 )  (∆2) d’après l’énoncé.
Or : si deux droites sont parallèles
et si une troisième droite est per-
pendiculaire à l’une, alors elle est
perpendiculaire à l’autre.
Donc : (∆2 ) ⊥ (∆ 3).
Exercice VI.1.
1. Démontrer que les droites (d3 ) et (d4 ) sont parallèles.

2. Démontrer que les droites (d2 ) et (d5 ) sont perpendiculaires.
3. Sans le démontrer, citer les autres parallélismes de droites présents dans cette
figure géométrique.
B. Distance d’un point à une droite
Définition VI.6.
Considérons un point A et une droite (d).
Considérons également la droite (∆), perpendiculaire à la droite (d) passant par le
point A : elle coupe la droite (d) au point H .
La distance du point A à la droite (d) est la longueur AH .
122
122
Exemple :
Exercice VI.2.
1. Reproduire la figure ci-dessus.

2. a) Tracer la distance du point K à la droite (LM ).
b) Tracer la distance du point L à la droite (KM ).
c) Tracer la distance du point M à la droite (KL).
C. Triangles et quadrilatères particuliers

a) Triangles
Triangle isocèle
Définition VI.7.
Un triangle isocèle est un triangle qui possède deux côtés de même longueur.
123
123
AvEntuRE VI
Exemple :
D’après le codage, on a l’égalité de
longueurs suivante : CA = CB .
On peut ainsi dire que le triangle ABC
est un triangle isocèle en C .
Triangle équilatéral
Définition VI.8.
Un triangle équilatéral est un triangle qui possède trois côtés de même
longueur.
Exemple :
D’après le codage, on a l’égalité de

longueurs suivante : EF = F G = EG.
On peut ainsi dire que le triangle EF G
est un triangle équilatéral.
Triangle rectangle
Définition VI.9.
Un triangle rectangle est un triangle qui possède un angle droit.
Le côté opposé à l’angle droit est appelé l’hypoténuse du triangle.
Exemple : 
D’après le codage, l’angle HIJ est un an-
gle droit. On peut ainsi dire que le trian-
gle HIJ est un triangle rectangle en I .
Le côté opposé à l’angle droit, ici [HJ ],
est appelé l’hypoténuse.
124
124
b) Quadrilatères
Parallélogramme
Définition VI.10.
Un parallélogramme est un quadrilatère dont les côtés opposés sont paral-
lèles.
Exemple :
Le quadrilatère ABCD est un parallélo-

gramme : on a donc (AB )  (DC ) et
(AD )  (BC ).
Losange
Définition VI.11.
Un losange est un quadrilatère dont les quatre côtés sont de même longueur.
Le losange est un parallélogramme particulier.

Exemple :
D’après le codage, le quadrilatère EF GH

possède quatre côtés de même longueur :
c’est donc un losange.
Rectangle
Définition VI.12.
Un rectangle est un quadrilatère dont les quatre angles sont droits.
Le rectangle est un parallélogramme particulier.

Exemple :
D’après le codage, le quadrilatère IJ KL
possède quatre angles droits : c’est donc
un rectangle.
Un rectangle a ses côtés opposés de même
longueur : qu’on appelle la Longueur
(noté L) et la largeur (noté l ).
125
125
AvEntuRE VI
Carré
Définition VI.13.
Un carré est un quadrilatère dont les quatre angles sont droits et les quatre
côtés sont de même longueur.
Un carré est donc à la fois un rectangle et un losange.

Exemple :
D’après le codage, le quadrilatère

M N OP possède quatre angles droits et
quatre côtés de même longueur : c’est
donc un carré.
D. Premiers pas sur GeoGebra

GeoGebra est un logiciel de géométrie dynamique qui permet de tracer des figures
géométriques planes.
Voici l’adresse du site internet pour accéder au logiciel en ligne :
https://www.geogebra.org/geometry
À travers un exemple, voici les fonctionnalités élémentaires à connaître (vous pouvez

facilement découvrir la plupart des autres fonctionnalités par vous-même) :
126
126
Exemple : Tracer un carré ABCD de longueurs de côtés égales à 5 unités.
Boutons
Étapes de construction à Apercu du dessin sur GeoGebra
utiliser
Placer le premier sommet A.
Construire un segment [AB ] de

longueur 5 unités.
Construire la perpendiculaire à
[AB ] passant par B .
127
127
AvEntuRE VI
Placer le point C à 5 unités de

longueur du point B .
Construire la perpendiculaire à
[AB ] passant par A et la perpen-
diculaire à [BC ] passant par C et
placer le point D à l’intersection
des deux perpendiculaires.
Tracer le polygone ABCD.
Coder la figure (normalement à

faire au fur et à mesure).
Et mettre les traits de construction
en pointillés à l’aide de la barre
d’outils (en haut en droite) :
128
128
Interrogation VI.1. (20 minutes — Sans calculatrice.)

1. Donner la définition de deux droites parallèles.
2. Considérons la figure ci-dessous :
Montrer que les droites (AP ) et (KF ) sont parallèles.
3. Sur la partie visible de la figure ci-dessus, combien y a-t-il de points

d’intersection ?
4. Sur la figure ci-dessus, quelle est la distance du point K :

a) à la droite (F Z) ? b) à la droite (V Z) ?
5. a) Sur la figure ci-dessous, quel est le nom du polygone AV Z ?

b) Donner la définition d’un rectangle.
129
129
AvEntuRE VI
Problème VI.3. L’inclinaison des saisons.

La Terre est si loin du Soleil que nous pouvons supposer que les rayons de soleil
arrivent parallèlement. Voici ci-dessous une représentation de la Terre avec, en
pointillés, son équateur et son axe de rotation incliné par rapport à son orbite,
ainsi qu’un rayon de soleil arrivant à sa surface :
1. Reproduire le schéma ci-dessus.

2. Tracer deux autres rayons de soleil : un arrivant sur l’équateur et un arrivant
à Paris.
3. Calculer l’angle qui sépare Paris de la perpendiculaire à l’orbite terrestre.
4. Quelle saison de l’année pour Paris représente ce schéma ?
Problème VI.4. Les flocons de Koch.

Les fractales sont des objets mathématiques dont le motif se répète à l’infini : que
l’on zoome ou dézoome sur la figure, on retrouve toujours la même structure.
Les flocons de Koch sont une fractale. Regardons comment en construire un :
1. Construire un triangle équilatéral au compas.
2. Diviser chaque segment en trois parties égales et, à partir de chaque partie
centrale, construire un nouveau triangle équilatéral (plus petit donc). Puis
gommer ces parties centrales.
3. Et ainsi de suite.
Question : Dessiner, en mesurant à la règle et avec le compas, au moins les trois
premières étapes de la construction d’un flocon de Koch comme ci-dessous :
130
130
Problème VI.5. Intersections maximales.

1. Combien d’intersections de droites pouvez-vous faire au maximum avec :
a) deux droites ?
b) trois droites ?
c) quatre droites ?
d) cinq droites ?
2. Quelle conjecture peut-on émettre ?
131
131
Exercices
Exercice VI.1.
1. On sait que : (d3) ⊥ (d 1) et (d4 ) ⊥ (d1 ) d’après le codage de la figure.
Or : si deux droites sont perpendiculaires à une même droite alors elles sont parallèles.
Donc : (d3 )  (d4).
2. On sait que : (d6) ⊥ (d 2) d’après le codage de la figure et (d5 )  (d6 ) d’après les
données de la figure.
Or : si deux droites sont parallèles et si une troisième droite est perpendiculaire à
l’une, alors elle est perpendiculaire à l’autre.
Donc : (d5 ) ⊥ (d2 ).
3. Il y a également ces deux parallélismes :
• (d6 )  (d7 ) (car elles sont perpendiculaires à une même droite).
• (d5 )  (d7 ) (car elles sont parallèles à une même droite).
Exercice VI.2.
1.
2. a) La distance du point K à la droite (LM ) est la longueur KP .

b) La distance du point L à la droite (KM ) est la longueur LO .
c) La distance du point M à la droite (KL) est la longueur M N .
132
132
Interrogations
Interrogation VI.1.
1. Deux droites parallèles sont deux droites qui ne sont pas sécantes.
2. D’après le codage de la figure on a : (KF ) ⊥ (P F ) et (AP ) ⊥ (P F ).
Or si deux droites sont perpendiculaires à une même droite, alors elles sont parallèles.
Donc on a (KF )  (AP ).
3. Sur la partie visible de cette figure, il y a 10 points d’intersection.
4. a) D’après le codage (KF ) ⊥ (F Z) donc la distance du point K à la droite (F Z)
est la longueur KF .
b) D’après le codage (KV ) ⊥ (V Z) donc la distance du point K à la droite (V Z)
est la longueur KV .
5. a) Le polygone AV Z est un triangle rectangle en V : en effet, (KV ) ⊥ (V Z) or
A ∈ (KV ) donc (AV ) ⊥ (V Z).
b) Un rectangle est un quadrilatère qui possède quatre angles droits.
Problème de l’Aventure VI
1.
• Nommons ce quadrilatère ABCD :
• D’après le codage de la figure on a : (AD ) ⊥ (AB ) et (BC ) ⊥ (AB ). Corrigés

Or si deux droites sont perpendiculaires à une même droite, alors elles sont
parallèles.
Donc on a (AD )  (BC ).
• D’après le point précédent on a (AD )  (BC ) et d’après le codage de la figure
on a (DC ) ⊥ (AD).
Or si deux droites sont parallèles et si une troisième droite est perpendiculaire
à l’une, alors elle est aussi perpendiculaire à l’autre.
Donc on a (DC ) ⊥ (BC ).
• Conclusion : les droites (DC ) et (BC ) sont perpendiculaires en C donc l’angle

BCD est droit donc le quadrilatère ABCD possède quatre angles droits donc,
par définition, il s’agit d’un rectangle.
133
133
AvEntuRE VI
Nous venons de faire une démonstration, nous avons donc prouvé une propriété de
géométrie qui aurait pu figurer dans la leçon :
Propriété VI.14.
Si un quadrilatère possède trois angles droits alors c’est un rectangle.
Démonstration : Voir ci-dessus !
2. a)
Boutons
Étapes de construction à Apercu du dessin sur GeoGebra
utiliser
Construire un segment [AB ]

de longueur quelconque.
Construire la perpendiculaire
à la droite (AB ) passant par
A puis celle passant par B .
Placer un point D sur la per-

pendiculaire à (AB ) passant
par A puis tracer le segment
[AD ].
134
134
Tracer la perpendiculaire à
(AD ) passant par D .
Nommer C le point
d’intersection de la per-
pendiculaire à (AB ) passant
par B et de la perpendicu-
laire à (AD ) passant par D ,
puis tracer les segments [BC ]
et [DC ].
Corrigés
Coder les trois angles droits
formés par les trois perpen-
diculaires tracées.
b) Après avoir construit le quadrilatère sur GeoGebra comme ci-dessus, il suffit

d’utiliser à nouveau la fonctionnalité pour tracer un angle afin de pouvoir lire la

mesure de l’angle BCD indiquée par le logiciel GeoGebra. On obtient :

D’après le logiciel GeoGebra, BCD = 90°, ce qui correspond à un angle droit : cela
vérifie (mais ne démontre pas) que ABCD est un rectangle comme démontré à la
question 1. précédente.
135
135
AvEntuRE VI
Autres problèmes
Problème VI.3.
1. 2.
3. D’après le codage, l’angle entre l’équateur et l’axe de rotation de la Terre est un

angle droit, donc égal à 90°, et est composé de :
• l’angle entre l’équateur et Paris, égal à 48, 85° ;
• l’angle entre la perpendiculaire à l’orbite et l’axe de rotation, égal à 23, 45° ;
• l’angle entre Paris et la perpendiculaire à l’orbite, dont on cherche la mesure.
Ainsi, l’angle entre Paris et la perpendiculaire à l’orbite terrestre est égal à 90 −

(48, 85 + 23, 45) = 90 − 72, 3 = 17, 7°.
4. Pour Paris, ce schéma représente l’hiver car c’est le moment où Paris se retrouve
être le plus éloigné de l’orbite terrestre en étant côté Soleil : les rayons de soleil arrivent
alors avec moins d’incidence, ce qui réchauffe moins, contrairement à l’hémisphère sud
où il s’agit ici de l’été !
136
136
Problème VI.4.
 
Corrigés
 
137
137
AvEntuRE VI
Problème VI.5.
1.
Deux droites : Trois droites :
1 point d’intersection 3 points d’intersection

Quatre droites : Cinq droites :
6 points d’intersection 10 points d’intersection
2. Dans ce genre de problèmes, réfléchir sur les premiers cas permet de compren-
dre et visualiser le problème et d’avoir des idées pour éventuellement trouver une
généralisation et/ou une formule.
Ici, il semblerait qu’à chaque fois qu’on ajoute une droite, on puisse couper toutes les
droites de l’étape précédente. Cela signifierait qu’à chaque étape il suffirait d’ajouter
le nombre de droites de l’étape précédente au nombre de points d’intersection : par
exemple à la troisième étape il y a 4 droites qui forment 6 points d’intersection, et à
l’étape suivante il y a 4 + 1 = 5 droites qui forment 6 + 4 = 10 points d’intersection.
Il faudrait vérifier qu’il serait toujours possible de faire cela : il faudrait donc main-
tenant essayer de démontrer cette conjecture.
138
138
AvEntuRE
VII
AVENTURE VII
—
Prêt ?
Prêt ? Pavez
Pavez! !
« Dans mon esprit, sans doute, l’idée s’était formée que l’étude des pentagones n’est
pas une perte de temps, qu’il y a encore des choses à faire avec. »
Roger Penrose, mathématicien (né en 1931)
Vous souhaitez carreler le sol de votre maison avec des carreaux comme
le grand carreau ci-dessus, dont le motif intérieur est un pavage. Ce
pavage est constitué de carrés et de triangles où chaque triangle peut
se découper en deux triangles rectangles identiques dont les dimensions
des côtés sont respectivement 3 cm, 4 cm et 5 cm.
1. Construisez sur toute une page, en centimètres, le pavage ci-

dessus. Vous pouvez ensuite le colorier en choisissant trois couleurs :
une pour les carrés et deux pour les triangles (à alterner).
2. Calculer de deux manières différentes l’aire de ce carreau.
3. Le sol de la pièce de votre maison que vous souhaitez carreler

fait exactement 25,3575 m2 . Combien de carreaux minimum vous
faudra-t-il ?
139
• Déterminer le quotient d’un nombre décimal par un nombre entier.
• Arrondir un nombre décimal.
• Convertir des unités d’aires.
• Calculer l’aire d’un rectangle.
• Calculer l’aire d’un carré.
• Calculer l’aire d’un triangle.
140
140
Feuille de route
Feuille de route
 . . . / . . . Chercher le problème d’introduction de l’Aventure VII.
 . . . / . . . Recopier la partie A. La division décimale puis chercher l’exercice

VII.1 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Réviser toute la partie A. La division décimale puis se tester

avec l’interrogation VII.1.
 . . . / . . . Lire la partie B. a) Conversion d’unités d’aire puis chercher l’exercice

VII.2 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Recopier la partie B. b) Aire des polygones usuels puis chercher

l’exercice VII.3 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Réviser toute la partie B. La mesure d’aires puis se tester avec

l’interrogation VII.2.
 . . . / . . . Chercher à nouveau le problème de l’Aventure VII puis comparer

 . . . / . . . Chercher les trois autres problèmes à explorer à la fin de l’Aventure VII

141
141
AvEntuRE VII
A. La division décimale
Définition VII.1.
Considérons un nombre décimal a et un nombre entier b, avec b = 0.
La division est l’opération inverse de la multiplication : diviser un nombre

décimal a par un nombre entier b non nul c’est trouver le nombre q, appelé
quotient, tel que b × q = a.
Le quotient de a par b est donc le nombre tel que si on le multiplie par

b, on obtient le nombre a.
a
Ce quotient q est alors noté a ÷ b ou . On a donc :
b
a
b × ( a ÷ b) = a ou b × =a
b

ATTENTION : La notion de quotient généralise celle de fraction vue lors de
l’Aventure II : une fraction est un quotient de deux nombres entiers.
Exemples :
7, 4
• Le quotient de 7, 4 par 3 est . C’est le nombre qui multiplié par 3 donne 7, 4.
3
On a :
7, 4
3× = 7, 4
3
• Si vous achetez 5 livres au même prix et que cela vous coûte 62, 5 e, alors trouver le
prix d’un seul livre c’est trouver le nombre q , appelé quotient, tel que 5 ×q = 62, 5 :
pour le trouver, on dit qu’il faut diviser 62, 5 par 5.
62, 5
D’après la définition ci-dessus, ce quotient q cherché est égal à (c’est son
5
écriture fractionnaire) : on peut alors directement conclure, sans poser d’opération,
62, 5
en disant qu’un livre coûte e.
5
Un quotient peut donc, par définition, toujours s’écrire en écriture fractionnaire mais,
comme dans l’exemple ci-dessus pour le prix d’un livre, il y a beaucoup de situations
où nous préférons avoir l’écriture décimale du quotient (notamment car c’est l’écriture
avec laquelle nous sommes le plus à l’aise).
a
Ainsi, pour tenter de déterminer l’écriture décimale d’un quotient , on effectue
b
l’opération de la division décimale de a par b :
142
142
Prêt ? Pavez !
Propriété VII.2.
a
• Le quotient est un nombre décimal (et donc admet une écriture décimale)
b
si et seulement si le reste de la division décimale de a par b parvient à être nul.
• Si le reste n’est jamais nul c’est qu’il y a une boucle infinie et que la division
décimale ne se termine jamais : l’opération de la division décimale permet alors
seulement de déterminer une valeur approchée en écriture décimale de ce
quotient.
Exemples :
• 7,4 5 Au bout de trois étapes de calcul on obtient un reste
− 1,4 8 7, 4
5 nul donc la division est terminée : le quotient
24 5
− admet une écriture décimale qui est 1, 48. On a :
20
40 7, 4 148 7, 4
− = 1, 48 = donc est un nombre décimal.
40 5 100 5
0
• 7,4 3 À partir de la troisième étape de calcul, tous les

− 2,4 6 6 6 rangs du dividende ont été divisés et on retombe
6
14 sur le même reste non nul 2. On est donc dans
− une boucle infinie, ce qui signifie que la division
12
7, 4
20 ne se terminera jamais : le quotient n’admet
− 3
18 pas d’écriture décimale. Ce n’est donc pas un nom-
20 bre décimal mais on peut avoir des valeurs ap-
−
18 prochées en écriture décimale :
20
−
18 7, 4
≈2 valeur approchée à l’unité.
2 3
7, 4
≈ 2, 5 valeur approchée au dixième.
3
7, 4
≈ 2, 47 valeur approchée au centième.
3
7, 4
≈ 2, 467 valeur approchée au millième.
3
Exercice VII.1.
Déterminer, en posant à chaque fois la division, si les quotients suivants sont des
nombres décimaux (arrondir le résultat au millième près si ce n’est pas le cas) :
15 29, 12
1. a) 7 ÷ 2 b) c) 8 ÷ 3 d) e) 0, 03 ÷ 7
4 5
143
143
AvEntuRE VII
0, 4 90, 01
2. a) 36 ÷ 10 b) c) 2 ÷ 1000 d) e) 847, 3 ÷ 100
100 10
3. Que remarque-t-on à la question 2. ?
B. La mesure d’aires
a) Conversion d’unités d’aire
L’unité d’aire légale est le mètre carré (noté m2 ) : 1 m 2 correspond à l’aire d’un
carré dont les côtés mesurent 1 m. On a ainsi le tableau des unités d’aire suivant :
km 2 hm2 dam2 m2 dm2 cm2 mm2
On peut partager un grand carré de 1 m2 en plusieurs petits carrés de 1 cm 2 (dont

les côtés mesurent 1 cm) : sachant que 1 m = 100 cm, on peut alors le partager en
100 × 100 = 10 000 petits carrés de 1 cm2. On a donc 1 m 2 = 10 000 cm2 .
De même, un grand carré d’aire égale à 1 km2 peut-être partagé en 1 000 × 1 000 =
1 000 000 petits carrés d’aire égale à 1 m 2 : on a donc 1 km 2 = 1 000 000 m2 .
Ainsi, pour passer d’une unité d’aire à une autre il suffit de multiplier ou diviser
par 100 autant de fois que nécessaire pour arriver à l’unité désirée dans le tableau :
• On divise si on convertit dans une unité plus grande (donc lorsqu’on va vers la
gauche dans le tableau).
• On multiplie si on convertit dans une unité plus petite (donc lorsqu’on va vers
la droite dans le tableau).
Exemples : Voici quelques exemples de conversion d’unités d’aire :
9 2 2
• 9 cm2 = dm = 0, 09 dm
1 00
On « remonte » d’1 seule colonne vers la gauche donc on divise par 1 00.
430 2 2
• 430 m2 = km = 0, 00043 km
1 00 00 00
On « remonte » de 3 colonnes vers la gauche donc on divise par 1 00 00 00.
• 1, 5 dam 2 = 1, 5 × 1 00 m2 = 150 m 2
On « descend » d’1 seule colonne vers la droite donc on multiplie par 1 00.
• 7, 6 dm 2 = 7, 6 × 1 00 00 mm2 = 76 000 mm 2
On « descend » de 2 colonnes vers la droite donc on multiplie par 1 00 00.
144
144
Prêt ? Pavez !
Exercice VII.2.
a) 0, 54 m2 = . . . cm 2 b) 8 dm2 = . . . cm2 c) 7, 01 km 2 = . . . m2
d) 3 m2 = . . . dam 2 e) 900 m2 = . . . km2 f) 0, 9 mm 2 = . . . cm2
b) Aire des polygones usuels

Aire d’un rectangle et d’un carré
L’unité d’aire étant un petit carré de surface,

calculer l’aire d’un rectangle ou d’un carré revient à
compter le nombre de petits carrés nécessaires pour
« remplir » ce rectangle/carré : il faut donc multi-
plier le nombre de petits carrés sur la longueur par
le nombre de petits carrés sur la largeur.
Nous avons donc les deux formules suivantes :
Propriété VII.3.
A rectangle = Longueur × largeur = L × l
A carré = côté × côté = c × c
Démonstration : Admise (mais l’idée est dans l’explication ci-dessus).
Exemple : Considérons le rectangle ABCD ci-dessus de longueur 5 cm et de largeur 3 cm.

Calculer son aire.
On a d’après la formule de l’aire d’un rectangle :
AABCD = L × l = 5 × 3 = 15
L’aire du rectangle ABCD est égale à 15 cm2 .
À partir de la formule de l’aire d’un rectangle, on peut déduire (en raisonnant par
découpage/collage de surfaces) celle d’un triangle :
145
145
AvEntuRE VII
Hauteurs d’un triangle
Un triangle possède trois hauteurs : ce sont

les droites qui passent par chaque sommet et
coupent perpendiculairement le côté opposé à
ce sommet : sur la figure ci-contre, la droite
(EH ) est une des trois hauteurs du triangle.
On dit que c’est la hauteur issue de E ou rel-
ative au côté [BC ].
Lorsqu’on effectue des calculs, la hauteur désigne alors la distance entre le sommet et
le côté opposé à ce sommet (appelé la base). Sur la figure ci-dessus la hauteur est la
longueur EH et la base est le côté [BC ].
(Revoir la partie B. Distance d’un point à une droite de l’Aventure VI page 122 si
besoin.)
Aire d’un triangle

Sur la figure ci-contre, on remarque qu’à par-
tir de n’importe quel triangle BCE , on peut
construire un rectangle BCDA. On s’aperçoit
alors que l’aire d’un triangle est égale à la
moitié de celle de son rectangle associé (où la
longueur de la base est égale à la longueur du
rectangle et la hauteur du triangle égale à la
largeur du rectangle). On a donc la formule
suivante :
Propriété VII.4.
longueur de la base × hauteur b×h

Atriangle = =
2 2
Démonstration : Admise (mais l’idée est dans l’explication ci-dessus).
Exemple : Considérons le triangle BCE ci-dessus de longueur de base 5 cm et de hauteur

3 cm. Calculer son aire.
On a d’après la formule de l’aire d’un triangle :
b × h BC × EH 5×3 15
A BCE = = = = = 7, 5
2 2 2 2
L’aire du triangle BCE est égale à 7, 5 cm 2.

ATTENTION : Lors d’un calcul d’aire, toutes les longueurs doivent être
exprimées dans la même unité de longueur !
146
146
Prêt ? Pavez !
Exercice VII.3.
Pour chaque question, faire une figure à main levée avant d’effectuer les calculs.
1. Calculer l’aire d’un carré ABCD tel que AD = 11 cm.
2. Calculer l’aire d’un rectangle EF GH tel que EF = 7, 5 km et F G = 3 km.
3. Calculer l’aire d’un triangle IJK rectangle en K tel que IJ = 10 m ; JK = 6 m
et IK = 8 m.
147
147
AvEntuRE VII
Interrogation VII.1. (10 minutes — Sans calculatrice.)

1. a) Poser et effectuer la division décimale de 73 par 4.
73
b) Est-ce que le quotient admet une écriture décimale ? Justifier.
4
c) Si oui la donner, sinon donner une valeur approchée au centième de ce
quotient.
2. a) Poser et effectuer la division décimale de 234 par 11.

234
b) Est-ce que le quotient admet une écriture décimale ? Justifier.
11
c) Si oui la donner, sinon donner une valeur approchée au centième de ce
quotient.
Interrogation VII.2. (15 minutes — Sans calculatrice.)

1. Recopier et compléter les pointillés :
a) 30, 472 m2 = . . . cm2 b) 1 dm 2 = . . . cm 2 c) 0, 02 m 2 = . . . dam 2
d) 703, 8 m 2 = . . . km 2 e) 0, 05 km2 = . . . m2 f) 96 mm 2 = . . . cm 2
2. Sur la figure ci-dessous, on sait que ZS = 3 cm et ZY = 6 cm.
Calculer de la manière la plus simple l’aire du polygone ZX V U T .

148
148
Prêt ? Pavez !
Problème VII.4. Ho Hisse !

Ce qui fait avancer un voilier ce sont ses voiles : elles récupèrent l’énergie du vent
pour la transmettre au bateau afin d’avancer sur l’eau. La plus grande d’entre elles
s’appelle la grand-voile, elle est attachée au mât du bateau et à la bôme comme
sur la figure ci-dessous :
Dans la documentation du bateau il est indiqué que votre mât fait 9 m de haut,
que la bôme a une longueur de 2, 70 m et qu’elle se situe à une hauteur de 70 cm
du pied du mât.
Question : Calculer l’aire de cette grand-voile.

Problème VII.5. De la ficelle facile au polygone inscrit.

1. a) Sur un carton, dessiner puis découper trois cercles de diamètres respectifs
5 cm ; 10 cm et 20 cm.
b) À l’aide d’une ficelle ou d’un mètre ruban, mesurer le périmètre de chaque
cercle.
c) Diviser, en posant l’opération, chaque périmètre par le diamètre correspon-
dant.
d) Que peut-on conjecturer ?
2. a) Tous les angles d’un triangle équilatéral sont égaux : ils valent 60°.
Combien faut-il coller de triangles équilatéraux identiques côte à côte pour faire
un tour complet ?
b) Produire cette figure avec des triangles équilatéraux de longueur de côtés
5 cm.
149
149
AvEntuRE VII
c) Quel polygone obtient-on ?

d) Calculer son périmètre.
e) Tous les sommets du polygone sont à égale distance du sommet commun
à tous les triangles équilatéraux : tracer le cercle passant par les sommets de ce
polygone.
f) Comparer le périmètre de ce cercle avec celui du polygone.
g) Que faudrait-il faire pour réussir à approximer précisément le périmètre de
ce cercle ?
Problème VII.6. Voyage autour du Soleil.

La trajectoire de la Terre autour du Soleil forme une ellipse mais nous supposerons
ici qu’il s’agit d’un cercle. La Terre se trouve à environ 150 millions de kilomètres
du Soleil et elle effectue une révolution autour du Soleil (un tour complet) en une
année.
1. Quelle distance parcourt-elle en :

a) une année ?
b) un mois ?
c) un jour ?
2. Au problème V.6, on avait trouvé qu’en un coup de pédales complet,

notre VTT avançait d’environ 2, 19 m. En arrondissant ce résultat à 2 m, combien
de coups de pédales seraient nécessaires pour parcourir la distance que parcourt
la Terre en un jour ?
150
150
Exercices
Exercice VII.1.
1. a) Posons la division de 7 par 2 : b) Posons la division de 15 par 4 :
15 4
− 3,7 5
7 2 12
− 3,5 30
6 −
10 28
− 20
10 −
0 20
0
15
On obtient un reste nul donc est un
On obtient un reste nul donc 7 ÷ 2 est 4
un nombre décimal : on a 7 ÷ 2 = 3, 5. 15
nombre décimal : on a = 3, 75.
4
c) Posons la division de 8 par 3 : d) Posons la division de 29, 12 par 5 :
8 3
− 2,6 6 6 6 2 9,1 2 5
6 −
25 5,8 2 4
20
− 41
18 −
20 40
− 12
18 −
20 10
− 20
18 −
20 20
− 0
18
2
29, 12
On obtient un reste nul donc est
5
On retombe sur le même reste 2 donc un nombre décimal :
la division ne s’arrête jamais donc 8 ÷ 3
n’est pas un nombre décimal. Arrondis- 29, 12
on a = 5, 824.
sons au millième : on a 8 ÷ 3 ≈ 2, 667. 5
151
151
AvEntuRE VII
e) Posons la division de 0, 03 par 7 : 0,0 3 7

− 0,0 0 4 2 8 5 7 1 4
0
30
−
28
20
−
14
60
−
56
40
−
35
50
−
49
10
−
7
30
−
28
2
0, 03
On retombe sur le même reste 3 donc la division ne s’arrête jamais donc n’est
7
pas un nombre décimal. Arrondissons au millième : on a 0, 03 ÷ 7 ≈ 0, 004.
2. a) Posons la division de 36 par 10 : b) Posons la division de 0, 4 par 10 :
0,4 100
10 − 0,0 0 4
36 0
− 3,6
30 40
−
60 0
−
60 400
−
0 400
0
On obtient un reste nul donc c’est un On obtient un reste nul donc c’est un
0, 4
nombre décimal : on a 36 ÷ 10=3, 6. nombre décimal : on a = 0, 004.
100
c) Posons la division de 2 par 1000 : d) Posons la division de 90, 01 par 10 :
2 1000 9 0,0 1 10
− 0,0 0 2 − 9,0 0 1
0 90
20 00
− −
0 0
200 01
− −
0 0
2000 10
− −
2000 10
0 0
On obtient un reste nul donc c’est un On obtient un reste nul donc c’est un
90, 01
nombre décimal : on a 2 ÷ 1000 = 0, 002. nombre décimal : on a = 9, 001.
10
152
152
Prêt ? Pavez !
e) Posons la division de 847, 3 par 100 :
8 4 7,3 100
− 8,4 7 3
800
473
−
400
73 0
−
70 0
3 00
−
3 00
0
On obtient un reste nul donc c’est un nombre décimal : on a 847, 3 ÷ 100 = 8, 473.
3. On remarque que :
• Diviser par 10 revient à décaler 1 fois la virgule vers la gauche.
• Diviser par 100 revient à décaler 2 fois la virgule vers la gauche.

• Diviser par 1 000 revient à décaler 3 fois la virgule vers la gauche.
• Et ainsi de suite.
Corrigés
Exercice VII.2.
a) 0, 54 m2 = 0, 54 × 1 00 00 cm2 = 5 400 cm 2
b) 8 dm2 = 8 × 1 00 cm2 = 800 cm 2
c) 7, 01 km 2 = 7, 01 × 1 00 00 00 m2 = 7 010 000 m2
3
d) 3 m2 = dam2 = 0, 03 dam 2
1 00
900
e) 900 m2 = km2 = 0, 0009 km2
1 00 00 00
0, 9
f) 0, 9 mm 2 = cm2 = 0, 009 cm2
1 00
Exercice VII.3.
1.
On a d’après la formule de l’aire d’un carré :
AABCD = c × c = AD × AB = 11 × 11 = 121
L’aire du carré ABCD est égale à 121 cm2
153
153
AvEntuRE VII
2.
On a d’après la formule de l’aire d’un rectangle :
AEF GH = L × l = EF × F G = 7, 5 × 3 = 22, 5
L’aire du rectangle EF GH est égale à 22, 5 km2
3.
On a d’après la formule de l’aire d’un triangle :
b×h KJ × KI 8×6 48
AIJK = = = = = 24
2 2 2 2
L’aire du triangle IJK est égale à 24 m2
Interrogations
Interrogation VII.1.
1. a) Posons la division de 73 par 4 : b) Oui car le reste est nul.

73
73 4 c) On a donc = 18, 25.
− 1 8,2 5 4
4
33
−
32
10
−
8
20
−
20
0
2. a) Posons la division de 234 par 11 : b) Non car on retombe sur le même

reste 3 donc la division ne s’arrête ja-
mais.
234
234 11 c) On a donc ≈ 21, 27.
− 2 1,2 7 2 11
22
14
−
11
30
−
22
80
−
77
30
−
22
8
154
154
Prêt ? Pavez !
Interrogation VII.2.
1. a) 30, 472 m2 = 30, 472 × 1 00 00 cm2 = 304 720 cm 2
b) 1 dm 2 = 1 × 1 00 cm2 = 100 cm2
0, 02
c) 0, 02 m 2 = dam 2 = 0, 0002 dam2
1 00
703, 8
d) 703, 8 m2 = km2 = 0, 0007038 km2
1 00 00 00
e) 0, 05 km 2 = 0, 05 × 1 00 00 00 m 2 = 50 000 m 2
96
f) 96 mm 2 = cm 2 = 0, 96 cm2
1 00
2. Le quadrilatère ZXV T possède quatre angles droits donc c’est un rectangle et

le triangle T V U a pour hauteur relative à la base [ T V ] la longueur QU .
Ainsi on a :
AZXV UT = AZXV T + A T V U
b×h
Donc AZXV UT = L × l +
2
TV × UQ
Donc AZXV UT = ZX × XV +
Corrigés
2
Or ZX = 2 × 6 = 12 cm ; XV = 2 × 3 = 6 cm ; T V = 2 × 6 = 12 cm et U Q = 6 cm.
12 × 6
Donc AZXV UT = 12 × 6 +
2
72
Donc AZXV UT = 72 +
2
Donc AZXV UT = 72 + 36
Donc AZXV UT = 108
L’aire du polygone ZXV U T est égale à 108 cm2 .
155
155
AvEntuRE VII
Problème de l’Aventure VII

1. Pour dessiner ce pavage sur une feuille, le plus simple est de partir en haut à gauche
et de dessiner uniquement les côtés de 4 cm et de 3 cm des triangles rectangles :
Attention à bien vérifier que les angles des carrés obtenus sont bien des angles droits !
Les côtés du carré doivent eux être égaux à 5 cm. Si ce n’est pas le cas c’est qu’il y
a une erreur ou des imprécisions.
2. • Première méthode : calculer la longueur des côtés du grand carreau et utiliser
la formule de l’aire d’un rectangle ou d’un carré.
La longueur du côté gauche du grand carreau : 3 + 2 × 4 + 2 × 3 + 2 × 4 + 3 =
3 + 8 + 6 + 8 + 3 = 28 cm.
La longueur du côté bas du grand carreau : 4 + 2 × 3 + 2 × 4 + 2 × 3 + 4 =
4 + 6 + 8 + 6 + 4 = 28 cm.
Ce grand carreau est donc un carré de longueur de côté 28 cm donc d’aire égale
à Acarreau = c × c = 28 × 28 = 784 cm 2.
• Deuxième méthode : compter le nombre de petits triangles rectangles et de
petits carrés à l’intérieur du grand carreau puis multiplier respectivement par
l’aire d’un petit triangle rectangle et d’un petit carré.
Il y a 4 × 4 = 16 petits carrés d’aire égale à Acarré = c × c = 5 × 5 = 25 cm 2 .
b×h 3×4
Il y a 64 petits triangles rectangles d’aire égale à Atriangle = = =
2 2
12
= 6 cm 2 .
2
L’aire du grand carreau est donc égale à la somme Acarreau = 16 × 25 + 64 × 6 =
400 + 384 = 784 cm2 .
On trouve bien le même résultat avec les deux méthodes différentes.
156
156
Prêt ? Pavez !
3. Pour trouver le nombre de carreaux, il faut diviser l’aire du sol de la pièce par
l’aire d’un seul carreau.
Pour pouvoir effectuer cette division il faut que les deux aires soient dans la même
unité, convertissons donc l’aire du sol de la pièce en cm2 :
Asol = 25, 3575 m 2 = 25, 3575 × 1 00 00 cm2 = 253 575 cm 2
Posons alors la division de 253 575 par 784 :
253575 784
− 3 2 3,4 3
2352
1837
−
1568
2695
−
2352
3430
−
3136
2940
−
2352
588
Ainsi la surface à carreler correspond à presque 323, 5 carreaux donc il faudra acheter
au minimum 324 carreaux. (Mais il faudra prévoir un surplus car il y a toujours des
Corrigés
pertes entre les éventuelles découpes de carreaux suivant la forme du sol ou encore
ceux qui cassent par accident.)
Autres problèmes
Problème VII.4.
Cette grand-voile peut être modélisée par un triangle rectangle dont la base serait la
bôme et la hauteur une partie du mât (celle entre la bôme et le haut du mât).
On a donc b = 2, 70 m et h = 9 − 0, 70 = 8, 30 m. Ainsi :
b×h
Agrand-voile =
2
2, 70 × 8, 30
Agrand-voile =
2
2, 70 × 8, 30
Agrand-voile =
2
22, 41
Agrand-voile =
2
Agrand-voile = 11, 205
Cette grand-voile a donc une aire environ égale à 11, 2 m2.
157
157
AvEntuRE VII
Problème VII.5.
1. a) (Faire des marques sur les disques de diamètres 10 cm et 20 cm pour mesurer
en plusieurs fois si nécessaire.)
b) On mesure environ : P1 ≈ 16, 2 cm ; P2 ≈ 31, 9 cm et P 3 ≈ 63, 1 cm.
(Ces valeurs sont approximatives car elles sont fortement impactées par la découpe du
carton et la mesure instable via la ficelle ou le mètre-ruban : c’est donc fort possible
que vous ayez des valeurs différentes de quelques millimètres.)
c) Posons la division du périmètre mesuré de chaque cercle par leur diamètre
respectif :
6 3,1 20
5 − 3,1 5 5
1 6,2 60
− 3,2 4
15 31
−
12 31, 9 20
− = 3, 19
10 10 110
−
20 100
−
20 100
−
0 100
0
P1 P2 P3
On a donc ≈ 3, 24. On a donc ≈ 3, 19. On a donc ≈ 3, 155.
D1 D2 D3
d) Il semble que le rapport entre le périmètre et le diamètre d’un cercle soit tou-
jours égal à un même nombre k . Si c’est le cas, on aurait alors P cercle = D cercle × k.
Il se trouve que ceci a été démontré et ce nombre est bien toujours le même mais au
lieu de l’appeler k il a été appelé π (qui est la lettre p en grec pour périmètre !).
D’où la formule à connaître par cœur : Pcercle = Dcercle × π = 2 × Rcercle × π.
2. a) Un tour complet vaut 360° et l’angle d’un triangle équilatéral vaut 60° donc il
360
faut = 6 triangles équilatéraux identiques côte à côte pour faire un tour complet.
60
158
158
Prêt ? Pavez !
b)
c) On obtient un polygone à 6 côtés donc un hexagone.

d) La longueur des côtés des triangles équilatéraux est égale à 5 cm donc le
périmètre de l’hexagone est égal à P hexagone = 6 × 5 = 30 cm.
e)
Corrigés
159
159
AvEntuRE VII
f) On a :
P cercle = 2 × R × π
P cercle = 2 × 5 × π
P cercle = 10 × π
P cercle ≈ 10 × 3, 14
P cercle ≈ 31, 4
Le périmètre du cercle est d’environ 31, 4 cm alors que celui de l’hexagone est de
30 cm. On a donc : Phexagone < Pcercle .
g) Le perimètre de tout polygone inscrit au cercle (à l’intérieur et dont les sommets
sont sur le cercle) sera toujours inférieur au périmètre du cercle mais on peut s’en
rapprocher de plus en plus en prenant de plus en plus de côtés !
En faisant de même avec un polygone exinscrit au cercle (à l’extérieur et dont les
sommets sont sur le cercle) qui aura alors toujours un périmètre plus grand que celui
du cercle, on pourrait avoir un encadrement de plus en plus précis du périmètre du
cercle (au dixième, au centième, etc.) :
P polygone inscrit < Pcercle < Ppolygone exinscrit
Connaissant le diamètre du cercle, il suffirait de diviser les périmètres de ces polygones

par ce diamètre pour approximer de plus en plus précisément le nombre π !
Problème VII.6.
1. a) On suppose que l’orbite terrestre est circulaire. Ainsi, sachant qu’en une année
la Terre fait une révolution autour du Soleil, elle parcourera la distance du périmètre
du cercle de centre le Soleil et de rayon la distance Soleil-Terre. Or ce rayon est
environ égal à 150 millions de kilomètres donc :
Pcercle = 2 × R × π
Pcercle = 2 × 150 000 000 × π
Pcercle = 300 000 000 × π
Pcercle ≈ 300 000 000 × 3, 14
Pcercle ≈ 942 000 000

En une année, la Terre parcourt environ 942 millions de kilomètres.
942 000 000
b) Il y a 12 mois dans une année donc en un mois elle parcourt environ =
12
78 500 000 km soit 78, 5 millions de kilomètres.
c) Il y a 365 jours dans une année (non-bissextile) donc en un jour elle parcourt
942 000 000
environ ≈ 2 580 822 km soit 2, 58 millions de kilomètres... chaque jour !
365
2 580 822
2. Il faudrait faire environ = 1 290 410 coups de pédales en un jour !
2
160
160
AvEntuRE
VIII
AVENTURE VIII
—
En avant
En avant toute
toute !!
« Pourquoi partir si l’on a envie de rester encore un peu, et pourquoi rester quand le
besoin se fait sentir de changer de quartier ? »
Bernard Moitessier, navigateur (1925-1994)
Vous rentrez en Corse en voilier depuis la Sardaigne et vous décidez,

avec votre chef de bord, de vous arrêter pour visiter les îles Lavezzi.
Il vous trace alors la route qu’il faudra précisément suivre car la pro-
fondeur de fond est très variable à cet endroit !
1. Que devrez-vous dire à votre chef de bord, qui sera à la barre, pour
qu’il suive précisément la route tracée ? (On suppose que le voilier est
initialement dans la bonne direction au point de départ.)
2. Vous êtes à 19h52 au point de départ et votre voilier avance à 5,4
nœuds. Sachant que 1 nœud correspond à 1 mille marin par heure, soit
1,852 km/h, à quelle heure mouillerez-vous le voilier au point d’arrivée ?
161
• Calculer la durée écoulée entre deux instants donnés.
• Déterminer un instant à partir de la connaissance d’un instant et d’une durée.
• Convertir des unités de durée.
• Dans une situation de proportionnalité, utiliser le coefficient de proportionnalité.
• Dans une situation de proportionnalité, utiliser les propriétés de linéarité.
• Dans une situation de proportionnalité, utiliser le passage à l’unité.
• Résoudre un problème de proportionnalité (pourcentage, vitesse, échelle).
162
162
Feuille de route
Feuille de route
 . . . / . . . Chercher le problème d’introduction de l’Aventure VIII.
 . . . / . . . Recopier la partie A. Notion de durée puis chercher les exercices

VIII.1 et VIII.2 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Réviser la partie A. Notion de durée puis se tester avec l’interro-

gation VIII.1.
 . . . / . . . Recopier toute la partie B. La proportionnalité puis chercher l’exer-

cice VIII.3 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Lire la partie C. a) Les pourcentages puis chercher l’exercice VIII.4

 . . . / . . . Lire la partie C. b) Les vitesses puis chercher l’exercice VIII.5 puis

comparer avec la correction.
 . . . / . . . Lire la partie C. c) Les échelles puis chercher l’exercice VIII.6 puis

 . . . / . . . Réviser les parties B. La proportionnalité et C. Problèmes de pro-

portionnalité puis se tester avec l’interrogation VIII.2.
 . . . / . . . Chercher à nouveau le problème de l’Aventure VIII puis comparer

 . . . / . . . Chercher les trois autres problèmes à explorer à la fin de l’Aventure VIII

163
163
AvEntuRE VIII
A. Notion de durée
La mesure entre deux instants s’appelle une durée. L’unité de durée légale est la
seconde (noté s). Voici les autres unités de durée utilisées :
dixième centième millième

jour heure minute seconde de de de
seconde seconde seconde
j h min s ds cs ms

ATTENTION :
• Rappel : quand on convertit vers une unité plus petite on multiplie et quand on
convertit vers une unité plus grande on divise.
• Les unités de durée n’ont pas toutes été construites en correspondance avec le
système décimal. C’est seulement le cas à partir de la seconde : en effet il y
a les dixièmes de seconde, les centièmes de seconde, etc. mais il n’y a pas les
décasecondes, hectosecondes ou kilosecondes !
On ne peut donc déplacer la virgule (multiplication/division par 10) pour con-
vertir d’une unité à une autre uniquement lorsque celles-ci sont plus petites que
la seconde.
On a 1 min = 60 s donc pour convertir des minutes en secondes il faut multiplier par
60 et pour convertir des secondes en minutes il faut diviser par 60.
On a 1 h = 60 min donc pour convertir des heures en minutes il faut multiplier

par 60 et pour convertir des minutes en heures il faut diviser par 60.
On a 1 j = 24 h donc pour convertir des jours en heures il faut multiplier par 24

et pour convertir des heures en jours il faut diviser par 24.
Exemples : Voici quelques exemples de conversions de durées :

• 3 h = 3 × 60 min = 180 min
• 1, 5 h = 1, 5 × 60 min = 90 min
138
• 138 s = min = 2, 3 min
60
164
164
En avant toute !
Exercice VIII.1.
Recopier et relier les points qui correspondent en écrivant les justifications à
côté de chaque ligne :
0, 75 h • • Une demi-heure
0, 5 s • • 25 min
0, 25 h • • 75 s
1 500 s • • 50 min
1
0, 5 h • • min
120
5
h • • 15 min
6
75 000 ms • • Trois quarts d’heure
Exercice VIII.2.
1. Un train part à 06h35 et arrive à 09h07. Quelle est la durée de ce trajet ?
2. Dans un cinéma, la séance d’un film d’une durée de 138 min est indiquée à
20h30. Sachant que le film ne débutera que 15 min après cette heure, à quelle
heure se terminera le film ?
B. La proportionnalité
Une situation de proportionnalité correspond à une situation particulière : il y a deux
quantités et on passe d’une quantité à l’autre en multipliant par un même nom-
bre.
Ce nombre s’appelle le coefficient de proportionnalité.
On représente souvent une situation de proportionnalité à l’aide d’un tableau à deux
lignes : une ligne pour chaque quantité. On appelle ce tableau un tableau de pro-
portionnalité.
Exemple : 1, 5 kg de pommes coûtent 6 e . Le prix est proportionnel à la masse.

La première quantité correspond à la masse des pommes et la deuxième au prix payé.
Voici donc le tableau de proportionnalité correspondant :
Masse (en kg) 1, 5 0, 5 3 3, 5 1 15, 2

Prix (en e) 6 2 12 x 4 60, 8
Calculer une quatrième proportionnelle c’est déterminer la valeur manquante

dans un tableau de proportionnalité lorsqu’on connaît au moins les trois autres valeurs.
165
165
AvEntuRE VIII
Exemple (suite) : Dans l’exemple, il s’agirait de calculer la valeur du nombre x.
Voici trois méthodes qui permettent de calculer une quatrième proportionnelle :
a) Le coefficient de proportionnalité
Le coefficient de proportionnalité étant le nombre par lequel il faut multiplier les
valeurs de la première ligne pour obtenir ceux de la deuxième, pour le calculer il suffit
de choisir une colonne pour laquelle on connaît les deux valeurs et de diviser la valeur
de la deuxième ligne par celle de la première.
6
Exemple (suite) : Dans l’exemple, le coefficient de proportionnalité est égal à =4
1, 5
On peut alors déterminer la valeur de x en multipliant 3, 5 par le coefficient de propor-
tionnalité : x = 3, 5 × 4 = 14. Donc x = 3, 5 kg de pommes coûtent 14 e.
b) Propriétés de linéarité
• Linéarité par rapport à la multiplication : on peut multiplier (ou diviser) une
colonne par un même nombre.
Exemple (suite) : Dans l’exemple, en divisant la première colonne par 3, on trouve
que 0, 5 kg de pommes coûte 2 e .
Et en multipliant la première colonne par 2, on trouve que 3 kg de pommes coûtent
12 e.
• Linéarité par rapport à l’addition : on peut additionner (ou soustraire) deux
colonnes entre elles.
Exemple (suite) : Dans l’exemple, en additionnant la deuxième et la troisième
colonne, on trouve que 0, 5 + 3 = 3, 5 kg de pommes coûtent 2 + 12 = 14 e.
c) Le passage par l’unité

Le but du passage par l’unité est de calculer la valeur de la deuxième quantité lorsque
la première vaut 1 (une unité).
Pour cela il suffit de diviser une des colonnes par la valeur de la première quantité
correspondante.
Exemple (suite) : Dans l’exemple, si on divise la quatrième colonne par 3, 5, on trouve
14
que 1 kg (une unité de masse de pommes) coûte = 4 e. Il s’agit du « prix au kilo ».
3, 5
On peut alors facilement calculer le prix de n’importe quelle masse de pommes : par
exemple le prix de 15, 2 kg de pommes est de 15, 2 × 4 = 60, 8 e.
Exercice VIII.3.
Un pot de peinture de 10 L coûte 169 e .
1. Quel est le prix au litre ?
2. Vous devez acheter trois pots de peinture. Quel sera le montant de la facture ?
166
En avant toute !
C. Problèmes de proportionnalité
a) Les pourcentages
Un pourcentage est une fraction sur 100. Ainsi, prendre p% d’une quantité revient
p
à multiplier cette quantité par .
100
Mais on peut aussi utiliser la proportionnalité :
Exemple : Dans un gâteau, il y a 25% de chocolat. Le gâteau a une masse de 290 g.
Quelle est la masse de chocolat correspondante ?
25% signifie que si le gâteau pesait 100 g, il y aurait 25 g de chocolat.
La masse de chocolat est proportionnelle à la masse du gâteau, nous pouvons donc
construire le tableau de proportionnalité suivant :
Masse du gâteau (en g) 100 1 290
Masse de chocolat (en g) 25 0, 25 72, 5
On applique le passage par l’unité pour trouver la masse de chocolat pour 1 g de gâteau,
25
il faut diviser par 100 : = 0, 25 donc 1 g de gâteau contient 0, 25 g de chocolat.
100
On multiplie ensuite par 290 pour trouver la masse de chocolat pour 290 g de gâteau :
0, 25 × 290 = 72, 5. Le gâteau contient donc 72, 5 g de chocolat.
Voici la méthode plus directe qui utilise l’écriture fractionnaire du pourcentage :

25
Calculer 25% de 290 g revient à calculer × 290 = 0, 25 × 290 = 72, 5 g. D’où les
100
72, 5 g de chocolat.
Exercice VIII.4.
Vous lisez dans une brochure que dans un collège de 720 élèves, 45% des élèves y
vont à pied. Combien d’élèves viennent au collège à pied ?
b) Les vitesses
Une vitesse moyenne exprime une distance parcourue pendant une unité de durée
donnée :
• 5 km/h signifie que 5 kilomètres sont parcourus chaque heure.
• 17 m/s signifie que 17 mètres sont parcourus chaque seconde.
Exemple : Si vous courez à une allure de 16 km/h quel sera votre temps en minutes à
votre prochaine course de 10 km ?
Courir à 16 km/h signifie que l’on parcourt 16 kilomètres chaque heure donc toutes les
60 min.
Voici le tableau de proportionnalité dans lequel on va d’abord calculer le temps pour
parcourir 1 km :
167
167
AvEntuRE VIII
Distance (en km) 16 1 10

Temps (en min) 60 x y
60
On passe de la première colonne à la deuxième en divisant par 16 donc x = = 3, 75.
16
On mettrait donc 3, 75 min = 3 min 45 s pour parcourir 1 km.
On passe de la deuxième colonne à la troisième en multipliant par 10 donc y = 3, 75 × 10 =
37, 5. On ferait alors un temps de 37, 5 min = 37 min 30 s à cette course de 10 km.
Exercice VIII.5.
Vous observez un escargot avancer d’environ 5 mm chaque seconde.
Au bout de combien de temps aura-t-il traversé le chemin d’une largeur de 1m20 ?
c) Les échelles
Les problèmes d’échelles sont des problèmes d’agrandissement ou de réduction. L’échelle
indique le rapport qu’il y a entre la mesure avant agrandissement/réduction et celle
a
après : soit sous forme de quotient (a : b ou ) soit sous forme d’étalon de mesure
b
(qui peut être une barre ou un segment d’une longueur donnée).
Exemple : Sur une carte, la barre étalon indique que 1 cm mesuré sur la carte correspon-
dent 500 m.
Sachant que 500 m = 50 000 cm, cela signifie que la carte est à l’échelle 1 : 50 000
(« un cinquante millième »).
Ainsi, 3 cm sur la carte correspondent 3 × 500 = 1 500 m = 1, 5 km dans la réalité.
1 5
Et 5 km dans la réalité correspondent à × 5 km = km = 0, 0001 km =
50 000 50 000
10 cm sur la carte.
Ceci peut se résumer à l’aide du tableau de proportionnalité suivant :
Distance sur la carte (en cm) 1 3 10

Distance réelle (en m) 500 1 500 5 000
Exercice VIII.6.
Vous souhaitez faire un plan de votre chambre à l’échelle 1 : 20.
Une distance de un mètre mesurée dans votre chambre correspondra à combien de
centimètres sur votre plan ?
168
168
En avant toute !
Interrogation VIII.1. (10 minutes — Avec calculatrice.)

1. Calculer la durée entre 21h52 et 06h10 le lendemain.
2. Convertir cette durée :
a) en heures. b) en minutes. c) en secondes.
Interrogation VIII.2. (10 minutes — Avec calculatrice.)

Exercice 1.
Dans un magasin, chaque chaise est vendue au même prix. Un client achète 7
chaises pour 171, 50 e.
Question : Calculer le prix de 12 chaises. Justifier .
Exercice 2.
Un billet de train coûte 90 e. Vous bénéficiez d’une réduction de 15%.
1. Quelle réduction obtenez-vous en euros ? Justifier.
2. Combien payez-vous votre billet de train ? Justifier.
Problème VIII.7. Délai de transmission.

La Terre se situe en moyenne à 150 millions de kilomètres du Soleil et à environ
300 000 km de la Lune.
La vitesse de la lumière est d’environ 300 000 kilomètres par seconde.
1. Si le soleil venait subitement à s’éteindre, au bout de combien de temps s’en
apercevrait-on sur Terre ?
2. Combien de temps met la lumière réfléchie sur la Lune pour nous parvenir ?
Problème VIII.8. Mini-problèmes du quotidien.

1. Vous achetez 2 kg de tomates pour un prix total de 8 e .
a) 1 kilogramme de tomates correspond à combien d’euros ?
b) 1 euro correspond à combien de grammes de tomates ?
2. Vous achetez une paire de chaussures pour courir soldée à 20%. Son
prix initial était de 120 e.
a) De combien est la réduction en euros ?
b) Quel est le prix soldé de cette paire de chaussures ?
169
169
AvEntuRE VIII
3. Vous achetez un terrain constructible de 730 m2 pour un prix total de

113 880 e.
a) 1 m2 correspond à combien d’euros ?
b) 1 euro correspond à combien de mètres carré ?
4. Votre trajet en train va durer 3 h pour une distance de 759 km. Quelle
va être, en km/h, la vitesse moyenne du train ?
5. Votre carte de randonnée indique que 1 cm sur la carte correspond à

250 m dans la réalité.
a) Vous mesurez sur la carte que le trajet jusqu’au prochain point d’eau se
trouve à 14 cm. Combien de kilomètres vous faut-il encore marcher ?
b) Vous marchez à environ 4 km/h. Combien de temps va-t-il vous falloir pour
arriver jusqu’à ce point d’eau ?
6. Vous devez faire une prise de sang le matin en étant à jeun de 12 h

minimum. Vous avez fini votre repas la veille au soir à 19h45. À partir de quelle
heure pouvez-vous faire votre prise de sang ?
Problème VIII.9. Segments historiques.

Nous souhaitons visualiser la position de plusieurs événements historiques depuis
le Big Bang et ainsi mieux saisir les différentes échelles de temps.
Vous allez devoir tracer sur la longueur d’une grande page trois différents segments
(l’un sous l’autre) :
1. a) Le Big Bang a eu lieu il y a de ça environ 13, 8 milliards d’années. Si on
choisissait 1 cm pour 1 million d’années, quelle serait sur le segment la distance
entre le Big Bang et aujourd’hui ?
b) Prendre 1 cm pour 500 millions d’années et tracer le segment gradué avec
pour extrémités le Big Bang à gauche et aujourd’hui à droite.
c) À combien d’années correspondra 1 mm ?
d) Placer les événements suivants :
• Formation des premières étoiles : environ 200 millions d’années après le Big
Bang.
• Formation des premières galaxies : environ 500 millions d’années après le Big
Bang.
• Formation de notre galaxie le Voie Lactée : il y a environ 13 milliards
d’années.
• Formation du Soleil : il y a environ 4, 6 milliards d’années.
• Formation de la Terre : il y a environ 4, 5 milliards d’années.
• Formation des océans : il y a environ 4 milliards d’années.
170
170
En avant toute !
• Apparition des premiers organismes unicellulaires dans les océans : il y a

environ 3, 5 milliards d’années.
• Apparition des premières plantes : il y a environ 500 millions d’années.
• Apparition des premiers poissons : il y a environ 450 millions d’années.
• Apparition des premiers animaux qui respirent : il y a environ 350 millions
d’années.
• Apparition des premiers dinosaures : il y a environ 250 millions d’années.
• Apparition des premiers mammifères : il y a environ 200 millions d’années.
• Extinction des dinosaures : il y a environ 65 millions d’années.
• Apparition des premiers humains de l’espèce Homo Habilis : il y a environ
2, 5 millions d’années.
2. a) Comme cité ci-dessus, l’apparition des premiers humains Homo Habilis fut
il y a de ça environ 2, 5 millions d’années : si on choisissait 1 cm pour 1 000 ans,
quelle serait sur le segment la distance entre l’apparition de la lignée Homo et
aujourd’hui ?
b) Prendre 1 cm pour 100 000 ans et tracer le segment gradué avec pour ex-
trémités l’apparition des premiers humains Homo Habilis à gauche et aujourd’hui
à droite.
• Apparition des premiers humains de l’espèce Homo Erectus : il y a environ
1, 8 millions d’années.
• Apparition des premiers humains de l’espèce Homo Neanderthalensis : il y a
environ 400 000 ans.
• Apparition des premiers humains de l’espèce Homo Sapiens : il y a environ
300 000 ans.
• Extinction de l’espèce Homo Erectus : il y a environ 100 000 ans.
• Extinction de l’espèce Homo Neanderthalensis : il y a environ 50 000 ans.
• Apparition de l’agriculture : il y a environ 10 000 ans.
• Apparition de l’écriture : il y a environ 5 000 ans.
3. a) Comme cité ci-dessus, l’apparition de l’écriture fut il y a de ça environ 5 000
ans : si on choisissait 1 cm pour 10 ans, quelle serait sur le segment la distance
entre l’apparition de la lignée Homo et aujourd’hui ?
b) Prendre 1 cm pour 200 ans et tracer le segment gradué avec pour extrémités
l’apparition de l’écriture à gauche et aujourd’hui à droite.
171
171
AvEntuRE VIII
• Apparition du première système de numération : il y a environ 4 000 ans.

• Première synthèse des connaissances en géométrie par Euclide : il y a environ
2 300 ans.
• Nicolas Copernic développe son modèle héliocentrique (les planètes tournent
autour du Soleil) : en 1543.
• Invention de la première pile électrique par Volta : en 1800.
• Découverte des premières autres galaxies que la Voie lactée : en 1924
• Neil Armstrong est le premier homme à marcher sur la Lune : en 1969.
• Création de l’Internet pour tous : en 1995.
172
172
Exercices
Exercice VIII.1.
• 0, 75 h ←→ Trois quarts d’heure

75 3 × 25 3
car 0, 75 = = =
100 4 × 25 4
1
• 0, 5 s ←→ min
120
0, 5 2 × 0, 5 1
car 0, 5 s = min = min = min
60 2 × 60 120
• 0, 25 h ←→ 15 min
1 1 60
car 0, 25 h = h = × 60 min = min = 15 min
4 4 4
• 1 500 s ←→ 25 min
1 500
car 1 500 s = min = 25 min
60
• 0, 5 h ←→ Une demi-heure
5 1×5 1
car 0, 5 = = =
10 2×5 2
5
• h ←→ 50 min
6
5 5 60
car h = × 60 min = 5 × min = 5 × 10 min = 50 min
6 6 6
• 75 000 ms ←→ 75 s
75 000
car 75 000 ms = s = 75 s
1 000
Exercice VIII.2.
1. Le plus simple est de procéder par addition en partant de l’heure de départ jusqu’à
l’heure d’arrivée et en utilisant des paliers pour faciliter le calcul : pour aller de 06h35
à 07h00 il faut 25 min, pour aller de 07h00 à 09h00 il faut 2 h et pour aller de 09h00 à
09h07 il faut 7 min. Ainsi la durée de ce trajet sera de 25 min+2 h+7 min = 2 h 32 min.
2. Le film ne débutera réellement que 15 min après 20h30, donc à 20h45.

Or 138 min = 2 × 60 min + 18 min = 2 h 18 min.
En ajoutant 2 h à 20h45 il sera 22h45 et en ajoutant les 15 + 3 min restantes il sera
23h03.
173
173
AvEntuRE VIII
Exercice VIII.3.
169
1. 10 L coûte 169 e donc 1 L coûte 10 fois moins donc 1 L coûte = 16, 9 e. Le
10
prix au litre est de 16, 9 e .
2. Acheter trois pots de peinture reviendra 3 fois plus cher donc coûtera 3 × 169 =
507 e. Le montant de la facture sera de 507 e .
Exercice VIII.4.
45
45% des 720 élèves vont au collège à pied. Calculons donc × 720 :
100
45
× 720 = 0, 42 × 720 = 324
100
Dans ce collège, 324 élèves parmi les 720 y vont à pied.
Exercice VIII.5.
Il avance de 5 mm chaque seconde et 1m20 = 1, 2 m = 1 200 mm donc on cherche la
valeur x du tableau de proportionnalité suivant :
Distance parcourue (en mm) 5 1 200

Durée (en s) 1 x
1 200
Il faut multiplier la première colonne par = 240 pour obtenir la deuxième donc
5
x = 1 × 240 = 240.
240
L’escargot mettra donc 240 s pour traverser le chemin, soit 240 s = min = 4 min.
60
Vous décidez alors de l’aider pour éviter qu’il ne se fasse écraser pendant ces quatre
longues minutes !
Exercice VIII.6.
1 1
Chaque mètre mesuré dans votre chambre correspondra à ×1 m = × 100 cm =
20 20
100
cm = 5 cm.
20
Interrogations
Interrogation VIII.1.
1.
• De 21h52 à 22h00 : 8 minutes.
• De 22h00 à 00h00 : 2 heures.
• De 00h00 à 06h00 : 6 heures.
174
174
En avant toute !
• De 06h00 à 06h10 : 10 minutes.

La durée entre 21h52 et 06h10 est donc de 2 + 6 h 10 + 8 min = 8 h 18 min.
18
2. a) 18 min = h = 0, 3 h donc 8 h 18 min = 8 h + 0, 3 h = 8, 3 h.
60
b) 8 h 18 min = 8 × 60 min + 18 min = 480 min + 18 min = 498 min.
c) 8 h 18 min = 498 min = 498 × 60 s = 29 880 s.
Interrogation VIII.2.
Exercice 1.
171, 50
7 chaises coûtent 171, 50 e donc 1 chaise coûte = 24, 5 e donc 12 chaises
7
coûtent 12 × 24, 5 = 294 e.
Exercice 2.
15
1. La réduction est de 15% de 90 e donc de × 90 = 0, 15 × 90 = 13, 5 e.
100
2. Le billet de train coûtera donc 90 − 13, 5 = 76, 5 e.
Problème de l’Aventure VIII
Corrigés
1. L’échelle est indiquée ici par une barre étalon : 1 cm sur la carte correspond à
500 m en mer.
Pour connaître les distances à parcourir en mer, il suffit donc de mesurer les distances
en centimètres sur la carte et de les multiplier par 500 :
• Le premier segment mesure environ 6, 4 cm donc cela correspond à 6, 4 × 500 =
3 200 m.
• Le deuxième segment mesure environ 2, 7 cm donc cela correspond à 2, 7 × 500 =
1 350 m.
• Le troisième segment mesure 0, 8 cm donc cela correspond à 0, 8 × 500 = 400 m.
175
175
AvEntuRE VIII
Vous mesurez ensuite les bons angles pour les virements de bord :
Ainsi, voici ce que vous allez précisément dire à votre chef de bord pour qu’il suive la
route tracée :
1. Naviguer 3 200 m dans la même direction.
2. Virer à tribord (vers la droite) de 120°.
3. Naviguer 1 350 m dans la même direction.
4. Virer à babord (vers la gauche) de 35°.
5. Naviguer encore 400 m dans la même direction pour arriver au lieu de mouillage.
2. Le voilier avance à une vitesse de 5, 4 nœuds or 1 nœud = 1, 852 km/h donc il
avance à une vitesse de 5, 4 × 1, 852 km/h ≈ 10 km/h.
Or la distance à parcourir est de 3 200 + 1 350 + 400 = 4 950 m = 4, 95 km ≈ 5 km.
Sachant que vous parcourez en moyenne 10 km en une heure, pour parcourir la moitié
(5 km) il vous faudra la moitié d’une heure, soit 30 minutes.
Or 19h52 + 30 min = 19h52 + 8 min + 22 min = 20h00 + 22 min =20h22.
Vous mouillerez donc le voilier un peu avant 20h30 : vous pourrez alors apprécier le
coucher du soleil !
176
176
En avant toute !
Autres problèmes
Problème VIII.7.
150 000 000
1. 150 millions de kilomètres est = 500 fois plus grand que 300 000 km.
300 000
Donc pour parcourir 150 millions de kilomètres, la lumière va mettre 500 fois plus de
temps que pour parcourir 300 000 km : elle mettra donc environ 1 × 500 = 500 s soit
environ 8 min et 20 s !
Ainsi, on s’apercevrait que le Soleil s’est éteint seulement après 8 min 20 s.
2. La lumière parcourt 300 000 km en une seconde, ce qui correspond à la distance

qui sépare la Lune de la Terre donc la lumière réfléchie sur la Lune met une seconde
pour nous parvenir : quand nous observons la Lune, nous la voyons telle qu’elle était
il y a une seconde.
Problème VIII.8.
8
1. a) 2 kg de tomates coûtent 8 e donc 1 kg de tomates coûte = 4 e : il s’agit
2
du prix au kilo affiché sur les étiquettes !
2 1
b) Avec 8 e on achète 2 kg de tomates donc avec 1 e on achète = = 0, 25 kg =
8 4
250 g de tomates (ce qui correspond environ à une tomate).
Corrigés
20
2. a) La réduction est de 20% de 120 e donc de × 120 = 0, 2 × 120 = 24 e.
100
b) Le prix soldé de cette paire de chaussure sera de 120 − 24 = 96 e.
113 880
3. a) 730 m 2 coûtent 113 880 e donc 1 m2 coûte = 156 e.
730
730
b) Avec 113 880 e on achète 730 m2 de terrain donc 1 e correspond à ≈
113 880
0, 0064 m 2 ≈ 64 cm2 donc cela correspond à la surface d’un carré de 8 cm de côté.
4. Pour trouver la vitesse moyenne du train en km/h il faut trouver la distance

d en km que le train parcourt en une heure. Le train va mettre 3 h pour parcourir
759
759 km donc en 1 h il va parcourir d = = 253 km.
3
Le train parcourt donc 253 km chaque heure, ce qui correspond à une vitesse moyenne
de 253 km/h.
5. a) 1 cm correspond à 250 m donc 14 cm correspondent à 14 × 250 m = 3 500 m =

3, 5 km.
b) Marcher à 4 km/h signifie qu’on parcourt 4 km en 1 h = 60 min. On cherche
la durée t pour parcourir 3, 5 km :
Distance parcourue (en km) 4 3, 5

Durée (en min) 60 t
177
177
AvEntuRE VIII
4 60
En divisant par 8 on obtient que = 0, 5 km correspondent à = 7, 5 min.
8 8
Donc 7 × 0, 5 = 3, 5 km correspondent à t = 7 × 7, 5 = 52, 5 min.
Il va donc vous falloir environ 52 min 30 s pour arriver jusqu’à ce point d’eau.
6. Il faut ajouter 12 h à 19h45.

De 19h45 à minuit, il y a 4 h 15 min.
Or il faut ajouter 7 h 45 min à 4 h 15 min pour obtenir les 12 h.
Il manque donc 7 h 45 min à partir de minuit : vous pourrez faire votre prise de sang
à partir de 07h45.
Problème VIII.9.
1. a) 1 milliard est égal 1 000 millions donc 13, 8 millards est égal à 13, 8 × 1000 =
13 800 millions.
Ainsi, si 1 million d’années correspondaient à 1 cm alors 13, 8 millards d’années cor-
respondraient à 1 × 13 800 = 13 800 cm = 138 m : ce serait beaucoup trop grand !
b) Le segment doit avoir une longueur de 27, 6 cm.
1
c) 1 cm correspond à 500 millions d’années donc 1 mm = cm correspondra à
10
500
= 50 millions d’années.
10
d) Avant de placer les événements, voici le détail :
Longueur sur la
Nom de l’événement Date de l’événement
demi-droite
≈ 200 millions d’années après
B : Premières étoiles 4 mm après le Big Bang
le Big Bang
C : Premières ≈ 500 millions d’années après
1 cm après le Big Bang
galaxies le Big Bang
D : Formation Voie
Il y a ≈ 13 milliards d’années 26 cm avant aujourd’hui
lactée
E : Formation Soleil Il y a ≈ 4, 6 milliards d’années 9, 2 cm avant aujourd’hui
F : Formation Terre Il y a ≈ 4, 5 milliards d’années 9, 1 cm avant aujourd’hui
G : Formation océans Il y a ≈ 4 milliards d’années 8 cm avant aujourd’hui
H : Premiers
Il y a ≈ 3, 5 milliards d’années 7 cm avant aujourd’hui
organismes
I : Premières plantes Il y a ≈ 500 millions d’années 1 cm avant aujourd’hui
J : Premiers poissons Il y a ≈ 450 millions d’années 9 mm avant aujourd’hui
K : Premiers
Il y a ≈ 350 millions d’années 7 mm avant aujourd’hui
animaux
178
178
En avant toute !
L : Premiers
dinosaures
M : Premiers
mammifères
N : Disparition des ≈ 1 mm avant au-
Il y a ≈ 65 millions d’années
dinosaures jourd’hui
O : Premiers C’est beaucoup trop
Il y a ≈ 2, 5 millions d’années
humains proche d’aujourd’hui !
Voici le segment avec le point A pour le Big Bang et le point Z pour aujourd’hui, et
toutes les autres lettres du tableau :
2. a) 1 million est égal 1 000 milliers donc 2, 5 millions est égal à 2, 5 × 1000 = 2 500
milliers. Ainsi, si 1 millier d’années correspondaient à 1 cm alors 2, 5 millions d’années
correspondraient à 1 × 2 500 = 2 500 cm = 25 m : ce serait beaucoup trop grand !
b) Le segment doit avoir une longueur de 25 cm.
1 100 000
c) 1 cm correspond à 100 000 ans donc 1 mm = cm correspondra à =
10 10
10 000 ans.
Corrigés
Longueur sur la
Nom de l’événement Date de l’événement
demi-droite
Il y a ≈ 1, 8 millions
P : Premiers Homo Erectus 18 cm avant aujourd’hui
d’années
Q : Premiers Homo Nean-
Il y a ≈ 400 000 ans 4 cm avant aujourd’hui
derthalensis
R : Premiers Homo Sapiens Il y a ≈ 300 000 ans 3 cm avant aujourd’hui
S : Extinction des
Homo Erectus
T : Extinction des
Il y a ≈ 50 000 ans 5 mm avant aujourd’hui
Homo Neanderthalensis
U : Apparition agriculture Il y a ≈ 10 000 ans 1 mm avant aujourd’hui
C’est beaucoup trop
V : Apparition écriture Il y a ≈ 5 000 ans
proche d’aujourd’hui !
Voici le segment avec le point O pour l’apparition des premiers Homo Habilis et le
point Z pour aujourd’hui, et toutes les autres lettres du tableau :
179
179
AvEntuRE VIII
3. a) On a 5 000 = 10 × 500 donc si 10 ans correspondaient à 1 cm alors 5 000 ans

correspondraient à 1 × 500 = 500 cm = 5 m : ce serait beaucoup trop grand !
b) Le segment doit avoir une longueur de 25 cm.
1 200
c) 1 cm correspond à 200 ans donc 1 mm = cm correspondra à = 20 ans.
10 10
Date de
Nom de l’événement Longueur sur la demi-droite
l’événement
W : Premier système de
numération
X : Écriture du livre Les
Il y a ≈ 2 300 ans 11, 5 cm avant aujourd’hui
Éléments d’Euclide
Y : Modèle héliocentrique
En 1543 ≈ 2, 4 cm avant aujourd’hui
de Copernic
Z1 : Invention de la pile
En 1800 ≈ 1, 1 cm avant aujourd’hui
électrique par Volta
Z2 : Découverte des autres
En 1924 ≈ 5 mm avant aujourd’hui
galaxies
Z3 : Armstrong marche sur
la Lune
Z4 : Création de l’internet
pour tous
Voici le segment avec le point V pour l’apparition de l’écriture et le point Z pour

aujourd’hui, et toutes les autres lettres du tableau :
Conclusion : Pour chaque segment, les durées sont tellement grandes qu’il devenait
très difficile de placer les derniers événements : on s’aperçoit que tout ce que les êtres
humains ont pu produire depuis l’apparition de l’écriture est vraiment qu’une infime
partie de l’histoire de l’Univers !
180
180
AvEntuRE
IX
AVENTURE IX
—
Ô miroir,
Ô miroir,
qui est la plus belle figure ?
qui est la plus belle figure ?
« La géométrie recèle deux grands trésors : l’un est le théorème de Pythagore, l’autre
la division d’une ligne en moyenne et extrême raison. Le premier est comparable à
une mesure d’or ; et la seconde, un précieux joyau. »
Johannes Kepler, astronome (1571-1630)
Chacune de ces deux figures sont constituées de disques concentriques

empilés : un blanc, un gris et un quadrillé de rayons respectifs 3 cm,
2 cm et 1 cm.
1. Est-ce que ces deux figures sont superposables par pliage suivant la
droite (∆) ? Justifier.
2. Calculer l’aire grise totale visible (arrondir au centième de cen-

timètre carré près).
181
• Connaître la définition de la médiatrice d’un segment.
• Tracer à l’aide de l’équerre et du compas le symétrique d’un point, d’un segment,

d’une droite par rapport à un axe donné.
• Tracer à l’aide de l’équerre et du compas la symétrie axiale d’une figure com-

plexe.
• Utiliser les propriétés de conservation de la symétrie axiale pour démontrer des

propriétés géométriques.
• Calculer l’aire d’un disque.
182
182
Feuille de route
Feuille de route
 . . . / . . . Chercher le problème d’introduction de l’Aventure IX.
 . . . / . . . Recopier la partie A. a) Tracer une symétrie axiale et apprendre

par cœur la définition IX.2 puis chercher l’exercice IX.1 puis comparer avec
la correction.
 . . . / . . . Recopier la partie A. b) Propriétés puis chercher l’exercice IX.1 puis

 . . . / . . . Réviser toute la partie A. La symétrie axiale puis se tester avec

l’interrogation IX.1.
 . . . / . . . Recopier la partie B. Aire d’un disque et apprendre par cœur la

propriété IX.6 puis chercher l’exercice IX.3 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Réviser la partie B. Aire d’un disque puis se tester avec l’interro-

gation IX.2.
 . . . / . . . Chercher à nouveau le problème de l’Aventure IX puis comparer

 . . . / . . . Chercher les trois autres problèmes à explorer à la fin de l’Aventure IX

183
183
AvEntuRE IX
A. La symétrie axiale
a) Tracer une symétrie axiale
Définition IX.1.
Le symétrique d’une figure par rapport à une droite est une figure qui lui
est superposable lorsqu’on plie suivant cette droite.
Cette droite est l’axe de la symétrie, d’où le nom de symétrie axiale.
Une figure géométrique étant composée de points, il suffit de savoir tracer le

symétrique d’un point pour tracer le symétrique de n’importe quelle figure.
Pour cela, nous avons besoin de la notion de médiatrice d’un segment :
Définition IX.2.
La médiatrice d’un segment est la droite qui coupe perpendiculairement ce
segment en son milieu.
Exemple : Tracer la médiatrice du segment [AB ] :
L’angle droit indique que les quatre parties du plan

délimitées par les droites (AB ) et (∆) se superposent.
Or comme les points A et B sont à la même distance
de la droite (∆), on en déduit qu’ils se superposent par
pliage suivant cette droite : ils sont donc symétriques
par rapport à la droite (∆).
La médiatrice d’un segment caractérise donc la situation élémentaire où deux points

sont symétriques par rapport à une droite, ce qui donne la propriété suivante :
Propriété IX.3.
Considérons un point M et une droite (∆).
Notons M  le symétrique du point M par rapport à la droite (∆).
• Si M ∈/ (∆) alors : le point M est tel que la droite (∆) soit la médiatrice
du segment [M M  ].
• Si M ∈ (∆) alors : le point M  est confondu avec le point M (ils sont au
même endroit).
184
184
Ô miroir, qui est la plus belle figure ?
Méthode pour tracer le symétrique d’un point par rapport à une droite :
Exemple : Tracer le symétrique du point M par rapport à la droite (∆) :
 Tracer avec l’équerre en trait fin et en

pointillés la perpendiculaire à la droite (∆)
passant par le point M .
 Placer le point M  à la même dis-

tance de la droite (∆) que le point M en
reportant la longueur à l’aide du compas.
On a placé le point M  afin que la droite (∆) soit la médiatrice du segment [M M ].
Exercice IX.1.
Reproduire à l’aide des carreaux la figure ci-dessous puis tracer le symétrique
A B C  du triangle ABC par rapport à la droite (DE ).
185
185
AvEntuRE IX
b) Propriétés
Sachant que deux figures symétriques par rapport à une droite sont superposables,
elles ont donc la même forme et les mêmes grandeurs :
Propriété IX.4.
La symétrie axiale conserve les longueurs, les angles et les aires.
On a donc les propriétés suivantes :
Propriété IX.5.
• Le symétrique d’une droite par rapport à une droite est une droite.
• Le symétrique d’un segment par rapport à une droite est un segment de

même longueur.
• Le symétrique d’un angle par rapport à une droite est un angle de même
mesure.
• Le symétrique d’un polygone par rapport à une droite est un polygone
de même mesure et donc de même périmètre et aire.
• Le symétrique d’un cercle par rapport à une droite est un cercle de même
rayon et donc de même périmètre.
• Le symétrique d’un disque par rapport à une droite est un disque de
même rayon et donc de même aire.
Démonstration : Cette propriété est une conséquence directe de la précédente IX.4.
Exercice IX.2.
Dans l’exercice IX.1 précédent, justifier que :
1. Les segments [AB ] et [A B ] sont de même longueur.
2. Les triangles ABC et AB C  ont la même aire.
186
186
B. Aire d’un disque
Propriété IX.6.
L’aire d’un disque de rayon R est égale à :
Adisque = R × R × π

ATTENTION : π est un nombre, on l’appelle le nombre « pi » (c’est la lettre
« p » en grec pour « périmètre »). C’est un nombre particulier car sa valeur exacte ne
peut s’écrire ni sous forme décimale ni sous forme fractionnaire. On utilise souvent
sa valeur approchée au centième en écriture décimale qui est 3, 14.
Exemple : Calculer l’aire d’un disque de rayon 3 cm.

On sait que A = R × R × π et R = 3 cm.
Donc Adisque = 3 × 3 × π
Donc Adisque = 9 × π
Donc Adisque = 9π (Valeur exacte)
Donc Adisque ≈ 9 × 3, 14
Donc Adisque ≈ 28, 26 (Valeur approchée)
L’aire de ce disque de rayon 3 cm est environ égale à 50, 24 cm2 .

Exercice IX.3.
Calculer l’aire d’un disque : a) de rayon 11 m ; b) de diamètre 7 mm.
187
187
AvEntuRE IX
Interrogation IX.1. (30 minutes — Sans calculatrice.)

1. Dans quels cas ci-dessous les points E et F sont-ils symétriques par rapport à
la droite (U V ) ? Justifier.
 
 
2. a) Reproduire à l’aide des carreaux la figure ci-dessous puis tracer le symétrique
G  H I J du quadrilatère GHIJ par rapport à la droite (KL).

b) Montrer que l’angle G H  I  est un angle droit.
188
188
Interrogation IX.2. (5 minutes — Avec calculatrice.)

Calculer l’aire de la figure suivante tel que AB = 4 cm.
Problème IX.4. Cours le chemin le plus court.

Vous êtes au bord d’une rivière avec un ami et vous vous lancez le défi de celui qui
réussira à faire le plus vite ce trajet : partir d’un premier arbre (A sur la figure),
aller toucher l’eau de la rivière, puis arriver à un deuxième arbre (B sur la figure).
Vous voulez mettre toutes les chances de votre côté alors vous décidez de réfléchir
avant afin de parcourir la distance la plus courte possible.
Question : Que devez-vous faire pour savoir exactement où aller toucher l’eau de
la rivière ?
189
189
AvEntuRE IX
Problème IX.5. Pavage symétrique.

1. a) Reproduire, en centimètres, la figure ci-dessous :
b) Calculer l’aire de cette figure.
2. a) Construire la symétrie axiale de cette figure par rapport à (∆).

b) Construire la symétrie axiale de la figure obtenue suite à la question
précédente par rapport à (d).
c) Calculer l’aire de la figure finale.
3. Paver toute votre feuille en reproduisant indéfiniment ces symétries axiales.

190
190
Problème IX.6. Transformations invariantes.

On dit qu’une figure possède un axe de symétrie lorsque le symétrique de cette
figure par rapport à cet axe est la figure elle-même : elle se superpose donc sur
elle-même en pliant suivant cet axe.
Question : Combien d’axes de symétrie possède :
 un triangle équilatéral ?
 un carré ?
 un pentagramme ?
 un triangle isocèle ?
 un rectangle ?
 un cercle ?
191
191
Exercices
Exercice IX.1.
On trace les perpendiculaires à la droite (DE ) passant par chaque sommet du triangle
puis on reporte les longueurs à l’aide du compas :
Exercice IX.2.
1. Les points A et B sont les symétriques respectifs par rapport à la droite (DE )
des points A et B donc les segments [AB ] et [A  B ] sont symétriques par rapport à
la droite (DE ).
Or le symétrique d’un segment est un segment de même longueur.
Donc les segments [ AB ] et [AB  ] ont la même longueur, on a : AB = A B .
2. Les points A , B et C  sont les symétriques respectifs par rapport à la droite (DE )
des points A, B et C donc les triangles ABC et A B  C  sont symétriques par rapport
à la droite (DE ).
Or la symétrie axiale conserve les aires donc les triangles ABC et A B C  ont la même
aire, on a : AABC = AA  B C .
192
192
Exercice IX.3.
a) On sait que A disque = R × R × π et R = 11 m.
Donc Adisque = 11 × 11 × π
Donc Adisque = 121 × π
Donc Adisque = 121π (Valeur exacte)
Donc Adisque ≈ 121 × 3, 14
L’aire de ce disque de rayon 11 m est environ égale à 379, 94 m2 .

D 7
b) On sait que Adisque = R × R × π et D = 7 mm, donc R = = = 3, 5 mm.
2 2
Donc Adisque = 3, 5 × 3, 5 × π
Donc Adisque = 12, 25 × π
Donc Adisque = 12, 25π (Valeur exacte)
Donc Adisque ≈ 12, 25 × 3, 14
Corrigés
L’aire de ce disque de diamètre 7 mm est environ égale à 38, 465 mm2 .
Interrogations
Interrogation IX.1.
1.
• Figure  : Ils ne sont pas symétriques par rapport à (U V ) car il ne sont pas à
la même distance de la droite (U V ).
• Figure  : Ils ne sont pas symétriques par rapport à (U V ) car (EF ) n’est pas
perpendiculaire à (U V ).
• Figure  : Ils ne sont pas symétriques par rapport à (U V ) car ils ne sont pas à
la même distance de (U V ) et (EF ) n’est pas perpendiculaire à (U V ).
• Figure  : Ils sont symétriques par rapport à (U V ) car d’après le codage ils
sont à la même distance de (U V ) et (EF ) ⊥ (U V ).
193
193
AvEntuRE IX
2. a)
b) Les points G  ; H  et I  sont respectivement les symétriques par rapport à (KL)

des points G ; H et I .
 
Ainsi l’angle G  H  I est le symétrique par rapport à (KL) de l’angle GHI.

Or la symétrie axiale conserve la mesure des angles, ainsi sachant que GHI est un

angle droit, on peut conclure que GH  I  également.
Interrogation IX.2.
L’égalité de longueurs des deux segments indique qu’il s’agit d’une portion de disque
de rayon R = AB = 4 cm. Et l’angle droit indique qu’il s’agit d’un quart de disque.
Ainsi :
R×R×π
A quart de disque =
4
AB × AB × π
A quart de disque =
4
4×4×π
A quart de disque =
4
A quart de disque = 4 × π = 4π (Valeur exacte.)
A quart de disque ≈ 4 × 3, 14
A quart de disque ≈ 12, 56 (Valeur approchée.)
Ce quart de disque de rayon 4 cm a donc une aire environ égale à 12, 56 cm2 .
Problème de l’Aventure IX
1. D’après le codage de la figure, la droite (∆) est la médiatrice du segment reliant
les deux centres des disques donc les deux centres sont symétriques par rapport à la
droite (∆).
De plus, les disques ont deux à deux le même rayon.
194
194
Ainsi ces disques sont deux à deux symétriques par rapport à la droite (∆) : ils sont
donc superposables par pliage suivant la droite (∆).
2. L’aire grise totale visible est égale à deux fois la différence entre l’aire du disque
gris et celle du disque quadrillé :
A grise = 2 × (Adisque gris − A disque quadrillé)
A grise = 2 × (Rdisque gris × Rdisque gris × π − Rdisque quadrillé × R disque quadrillé × π)
A grise = 2 × (2 × 2 × π − 1 × 1 × π)
A grise = 2 × (4 × π − 1 × π)
A grise = 2 × (4π − π)
A grise ≈ 2 × (4 × 3, 14 − 3, 14)
A grise ≈ 2 × (12, 56 − 3, 14)
A grise ≈ 2 × 9, 42
A grise ≈ 18, 84
L’aire grise totale visible sur cette figure est environ égale à 18, 84 cm2 .
Corrigés
Autres problèmes
Problème IX.4.
Afin de réfléchir, plaçons un point quelconque T où nous irons toucher l’eau :
195
195
AvEntuRE IX
En traçant le point B  symétrique du point B par rapport au premier bord de la

rivière, les segments [T B] et [T B ] sont symétriques et donc de même longueur.
Ainsi la longueur AT +T B est égale à AT +T B  donc trouver le chemin le plus rapide
pour aller de A à B revient à trouver le chemin le plus rapide pour aller de A à B :
Or entre deux points, lorsque le terrain est plat, le chemin le plus rapide est le chemin
le plus court et c’est celui en ligne droite. Traçons donc le segment [AB  ] :
196
196
Il faut donc aller toucher l’eau au point V pour la victoire !
Corrigés
Pour réussir il vous faut donc placer un objet au point B  tel que (BB  ) soit perpen-
diculaire au bord de la rivière à toucher et tel que B et B soient à la même distance
de ce bord : il vous suffira de courir en direction de cette objet lors de votre course !
Problème IX.5.
1. a) (Voir la figure de l’énoncé.)
b) Cette figure contient deux triangles rectangles identiques de base égale à 5 cm
et de hauteur égale à 12 cm. Ainsi :
b×h
A figure = 2 × ( )
2
5 × 12
A figure = 2 × ( )
2
60
A figure = 2 ×
2
A figure = 2 × 30
A figure = 60
Cette figure a une aire de 60 cm2 .
197
197
AvEntuRE IX
2. a)
b)
c) L’aire de la figure finale obtenue est égale à quatre fois celle de départ donc elle a
une aire de 4 × 60 = 240 cm 2.
198
198
3.
Corrigés
Problème IX.6.
 Triangle équilatéral  Carré  Pentagramme
3 axes de symétrie 4 axes de symétrie 5 axes de symétrie

 Triangle isocèle  Rectangle  Cercle
1 axe de symétrie 2 axes de symétrie Une infinité d’axes !
199
199
AvEntuRE
X
AVENTURE X
—
Despour
Des cubes cubesrécupérer
pour récupérer des
des litres litres
« L’appréhension intellectuelle [...] de ce monde extérieur à notre propre personne
m’apparaissait plus ou moins consciemment comme le but suprême à atteindre. »
Albert Einstein, physicien (1879-1955)
Vous souhaitez récupérer l’eau de pluie dans votre jardin en perma-

culture. Vous construisez pour cela un récupérateur d’eau sur le côté
de votre cabane afin d’utiliser la plus grande partie du toit muni d’un
système de gouttière pour récupérer un maximum d’eau.
1. En prenant pour échelle 5 cm pour 1 m, dessinez le patron de votre
récupérateur d’eau, puis découpez-le et construisez-le.
2. Combien de litres d’eau de pluie, au maximum, pourrez-vous
récupérer avec ce récupérateur d’eau ?
3. a) La météo annonce qu’il pleuvra 15 mm d’eau pendant la nuit.
Combien de litres d’eau allez-vous récupérer ?
b) Combien de nuits comme celle-ci permettrait de remplir entière-
ment votre récupérateur d’eau ?
201
• Construire le patron d’un pavé droit.
• Convertir des unités de volume.
• Convertir des unités de contenance.
• Calculer le volume d’un pavé droit.
202
202
Feuille de route
Feuille de route
 . . . / . . . Chercher le problème d’introduction de l’Aventure X.
 . . . / . . . Recopier la partie A. Géométrie dans l’espace a) Tracer une symétrie

axiale puis faire l’exercice X.1.
 . . . / . . . Lire la partie B. Notion de volume.
 . . . / . . . Lire la sous-partie Unités de volume de la partie C. a) Conversion

d’unités de volume et de contenance et apprendre par cœur le tableau des
unités puis chercher l’exercice X.2 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Lire la sous-partie Unités de contenance de la partie C. a) Conversion

d’unités de volume et de contenance et apprendre par cœur la formule de
conversion et le tableau des unités puis chercher l’exercice X.3 puis comparer
avec la correction.
 . . . / . . . Lire la partie C. b) Volume d’un pavé droit et apprendre par cœur la

propriété X.4 puis chercher l’exercice X.4 puis comparer avec la correction.
 . . . / . . . Réviser toute la partie C. La mesure de volumes puis se tester

avec l’interrogation X.1.
 . . . / . . . Chercher à nouveau le problème de l’Aventure X puis comparer

 . . . / . . . Chercher les trois autres problèmes à explorer à la fin de l’Aventure X

203
203
AvEntuRE X
A. Géométrie dans l’espace

La géométrie dans l’espace est la géométrie qui étudie les objets dans l’espace (appelés
solides) qui nous entoure : l’espace à trois dimensions.
Définition X.1.
• Un polyèdre est un solide de l’espace composé de faces planes polygonales
qui se rencontrent en des segments appelés arêtes.
• Un pavé droit (ou parallélépipède rectangle) est un polyèdre à 6 faces
rectangulaires.
• Un cube est un parallélépipède rectangle particulier : ses 6 faces sont des
carrés.
Exemple : ABCDEF GH est un pavé droit. Les rectangles blancs sont ses faces latérales
et les rectangles gris sont ses deux bases.
Définition X.2.
Le patron d’un solide est un dessin en un seul morceau qui permet de le construire.
Exemple : Voici le patron du parallélépipède rectangle de l’exemple ci-dessus :
204
204
Des cubes pour récupérer des litres

ATTENTION : Certains côtés sur le patron sont en fait les mêmes ! Ils doivent
donc être de même longueur !
Exercice X.1.
Reproduire le patron de l’exemple ci-dessus avec les dimensions de votre choix puis
construire le pavé droit correspondant (penser à faire des languettes supplémen-
taires pour pouvoir coller les faces entre elles !).
B. Notion de volume
Définition X.3.
Le volume d’un solide correspond à l’espace qu’occupe ce solide : c’est tout l’espace
qui se trouve à l’intérieur de ce solide.
Exemple : Le volume d’un cube est tout l’espace délimité par ses 6 faces :
C. La mesure de volumes
a) Conversion d’unités de volume et de contenance
Unités de volume
L’unité de volume légale est le mètre cube (noté m 3 ) : 1 m3 correspond au volume
d’un cube dont les arêtes mesurent toutes 1 m. Voici le tableau des unités de volume :
km 3 hm3 dam3 m3 dm3 cm3 mm3
On peut partager ce grand cube de 1 m3 en plusieurs petits cubes de 1 cm 3 : sachant

que 1 m = 100 cm, on peut alors le partager en 100 × 100 × 100 = 1 000 000 petits
cubes de 1 cm 3 . On a donc 1 m3 = 1 000 000 cm3 .
Ainsi, pour passer d’une unité de volume à une autre il faut multiplier ou diviser
par 1 000 autant de fois que nécessaire pour arriver dans le tableau à l’unité désirée :
on divise lorsqu’on convertit dans une plus grande unité et on multiplie lorsqu’on
convertit dans une plus petite unité.
205
205
AvEntuRE X
Exemples : Voici quelques exemples de conversion d’unités de volume :

9 3 3
• 9 cm3 = dm = 0, 009 dm
1 000
On « remonte » d’1 seule colonne vers la gauche donc on divise par 1 000.
430
• 430 m3 = hm3 = 0, 00043 hm 3
1 000 000
On « remonte » de 2 colonnes vers la gauche donc on divise par 1 000 000.
• 1, 5 dam 3 = 1, 5 × 1 000 m3 = 1 500 m3

On « descend » d’1 seule colonne vers la droite donc on multiplie par 1 000.
• 7, 6 dm 3 = 7, 6 × 1 000 000 mm3 = 7 600 000 mm 3
On « descend » de 2 colonnes vers la droite donc on multiplie par 1 000 000.
Exercice X.2.
a) 3 m3 = . . . dm3 b) 0, 007 km 3 = . . . m 3 c) 9, 014 m3 = . . . cm 3
d) 806 dm3 = . . . m3 e) 2 mm 3 = . . . cm 3 f) 0, 01 mm3 = . . . m3
Unités de contenance
L’unité de contenance légale est le litre (noté L) : 1 L correspond à la contenance
d’un cube dont les arêtes mesurent toutes 1 dm. On a donc :
 
1 L = 1 dm 3

Voici le tableau des unités de contenance :
kL hL daL L dL cL mL
Pour passer d’une unité de contenance à une autre il faut multiplier ou diviser
par 10 autant de fois que nécessaire pour arriver dans le tableau à l’unité désirée
: on divise lorsqu’on convertit dans une plus grande unité et on multiplie lorsqu’on
convertit dans une plus petite unité.
Exemples : Voici quelques exemples de conversion d’unités de contenance :

6
• 6L= kL = 0, 006 kL
1 000
On « remonte » de 3 colonnes vers la gauche donc on divise par 1 000.
• 52 cL = 52 × 10 mL = 520 mL
On « descend » d’1 seule colonne vers la droite donc on multiplie par 10.
• 0, 05 m 3 = 50 dm3 = 50 L = 5 000 cL car on a 1 dm3 = 1 L.
206
206
Exercice X.3.
a) 0, 63 L = . . . cL b) 1, 05 dL = . . . mL c) 19, 04 L = . . . dL
d) 7 L = . . . hL e) 33 cL = . . . L f) 0, 08 mL = . . . L
b) Volume d’un pavé droit
Propriété X.4.
Le volume V d’un pavé droit est :
Vpavé droit = Longueur × largeur × hauteur = L × l × h
Exemple : Calculer le volume d’un pavé droit de longueur 30 cm, de largeur 12 cm et de
hauteur 5 cm :
Vpavé droit = L × l × h
Vpavé droit = 30 × 12 × 5
Vpavé droit = 30 × 60
Vpavé droit = 1 800
Ce pavé droit a un volume de 1 800 m3.

Exercice X.4.
Un grand hangar d’escalade a pour longueur 70 m, pour largeur 25 m et pour
hauteur 12 m.
Question : Calculer le volume de ce hangar d’escalade.
207
207
AvEntuRE X
Interrogation X.1. (10 minutes — Avec calculatrice.)

Une piscine olympique doit mesurer 50 m de longueur, posséder 10 couloirs de
nage de 2, 5 m de largeur et avoir une profondeur de 3 m dans tout le bassin.
1. Quel est le volume d’une piscine olympique ?
2. Combien de millions de litres d’eau sont nécessaires pour la remplir ?

Problème X.5. L’hydratation du sportif.

En plus de la nourriture (comme cela a été vu lors du problème II.12), le corps
a un besoin en eau pour fonctionner correctement. La soif est un moyen pour le
corps d’alerter le cerveau et lui signifier qu’il est en manque d’eau : ce qu’il faut
donc éviter.
Il en utilise aussi beaucoup lors d’exercices physiques : ce qu’il faut donc prévoir
en buvant davantage pour compenser.
D’autres facteurs entrent en compte comme la saison de l’année ou encore le poids
de la personne.
De manière générale, il faut boire au minimum 1, 5 L d’eau par jour sans compter
les efforts physiques.
Un litre d’eau pèse un kilogramme : on peut donc savoir combien de litres d’eau
notre corps a utilisé pendant un effort physique et ainsi boire suffisamment.
1. Vous vous pesez avant et après un long footing d’une heure et vous vous
apercevez que vous avez perdu 0, 9 kg. Combien de litres d’eau votre corps a-t-il
utilisé ?
2. Combien de litres d’eau devrez-vous boire au minimum ce jour-là ?
3. Sachant qu’un verre d’eau contient en moyenne 250 mL d’eau, combien

de verres d’eau devrez-vous boire au minimum ?
208
208
Problème X.6. Des briques crues.

Les briques crues, utilisées depuis des millénaires, sont des briques écologiques
pour construire des murs. Les dimensions d’une brique sont : L = 22 cm ;
l = 11 cm et h = 5 cm. Chaque mètre cube de brique a une masse de 1 900 kg.
1. Combien de briques avez-vous besoin au minimum pour construire un

muret de 5 m de longueur et de 1 m de hauteur ?
2. Quel sera la masse de briques à acheter ?

Problème X.7. Apnée en poids constant.

En ville, un apnéiste s’entraîne soit en piscine (en faisant des longueurs sous l’eau
en palmes ou en brasse) ou en fosse (pour descendre en profondeur).
Pour descendre en profondeur, il faut penser à décompresser régulièrement avec le
nez pour équilibrer la pression au niveau des tympans des oreilles. En effet, l’eau
a un poids et exerce donc une pression de plus en plus grande au fur et à mesure
qu’on descend en profondeur.
Considérons une fosse qui a une forme de parallélépipède rectangle : la surface de
la fosse est en forme de carré de longueur de côté 12 m et la profondeur de la fosse
est de 20 m.
Sachant qu’un litre d’eau pèse un kilogramme, quelle sera la masse totale d’eau de
la fosse au-dessus de votre position à :
a) 5 m de profondeur ?
b) 10 m de profondeur ?
c) tout au fond de la fosse ?
209
209
Exercices
Exercice X.1.
(Voir l’exemple page 204.)
Exercice X.2.
a) 3 m 3 = 3 × 1 000 dm 3 = 3 000 dm3
b) 0, 007 km 3 = 0, 007 × 1 000 000 000 m 3 = 7 000 000 m3
c) 9, 014 m3 = 9, 014 × 1 000 000 cm 3 = 9 014 000 cm 3

806
d) 806 dm 3 = m 3 = 0, 806 m3
1 000
2
e) 2 mm3 = cm3 = 0, 002 cm3
1 000
0, 01
f) 0, 01 mm3 = m 3 = 0, 000 000 000 01 m3
1 000 000 000
Exercice X.3.
a) 0, 63 L = 0, 63 × 100 cL = 63 cL
b) 1, 05 dL = 1, 05 × 100 mL = 105 mL
c) 19, 04 L = 19, 04 × 10 dL = 190, 4 dL

7
d) 7 L = hL = 0, 07 hL
100
33
e) 33 cL = L = 0, 33 L
100
0, 08
f) 0, 08 mL = L = 0, 00008 L
1 000
Exercice X.4.
Le hangar a une forme de pavé droit donc :
Vhangar = L × l × h
Vhangar = 70 × 25 × 12
Vhangar = 1750 × 12
Vhangar = 21 000
210
210
Ce hangar d’escalade a un volume de 21 000 m3 : cela signifie qu’on pourrait y ranger

21 000 cubes de 1 m de côté !
Interrogations
Interrogation X.1.
1. La piscine a une forme de pavé droit donc :
V piscine = L × l × h
V piscine = 50 × (10 × 2, 5) × 3
V piscine = 50 × 25 × 3
V piscine = 1250 × 3
V piscine = 3750
Le volume d’une piscine olympique est de 3 750 m 3.
2. Pour calculer le nombre de litres d’eau nécessaires pour la remplir, il suffit de

convertir le résultat précédent en litres. On sait que 1 dm3 = 1 L donc :
3 750 m 3 = 3 750 × 1 000 dm3 = 3 750 000 dm3 = 3 750 000 L
Corrigés
Une piscine olympique nécessite 3, 75 millions de litres d’eau pour être remplie !
Problème de l’Aventure X
1. (Voir l’exemple page 204.)
2. Calculons le volume de ce récupérateur d’eau :
Vrecuperateur = L × l × h
Vrecuperateur = 1, 5 × 1 × 2
Vrecuperateur = 3
Ce récupérateur d’eau a un volume de 3 m3 .
3. a) L’eau de pluie récupérée provient de la plus grande partie du toit qui a pour
longueur 3, 40 m et pour largeur 1, 5 m. Ainsi pour une hauteur d’eau de pluie de
15 mm = 0, 015 m, le volume d’eau de pluie récupéré sera :
Vpluie = L × l × h
Vpluie = 3, 4 × 1, 5 × 0, 015
Vpluie = 0, 0765
Cette nuit de pluie permettra de récupérer 0, 0765 m 3 = 76, 5 dm3 = 76, 5 L d’eau.
211
211
AvEntuRE X
b) Le récupérateur a un volume de 3 m3 donc il peut contenir 3 m3 = 3 000 dm 3 =

3 000 L d’eau.
Divisons cette contenance par la quantité d’eau récupérée en une nuit :
3000 7 6,5
− 3 9,2
2295
7050
−
6885
1650
−
1530
120
Il faudra donc plus de 39 nuits de pluie comme celle-ci pour remplir entièrement le
récupérateur d’eau qui était vide au départ.
Autres problèmes
Problème X.5.
1. D’après l’énoncé, un litre d’eau pèse un kilogramme. Vous avez perdu 0, 9 kg d’eau
lors du footing donc vous avez perdu 0, 9 L d’eau.
2. Le minimum d’eau à boire par jour est de 1, 5 L auxquels il faut ajouter les 0, 9 L
d’eau perdu : il vous faudra donc boire au minimum 1, 5+0, 9 = 2, 4 L d’eau ce jour là.
3. Convertissons en mL : 2, 4 L = 2, 4 × 1 000 mL = 2 400 mL. Or un verre a

une contenance de 250 mL. Posons donc la division de 2 400 par 250 afin de déter-
miner le nombre minimum de verres à boire :
2400 250
− 9,6
2250
1500
−
1500
0
Vous devrez donc boire 10 verres d’eau minimum ce jour là pour être sûr de ne pas
être en manque d’eau.
Problème X.6.
1.
• La largeur du muret est égale à la largeur de la brique donc calculons le volume
du muret en cm3 :
Vmuret = L × l × h
Vmuret = 500 × 11 × 100
Vmuret = 50 000 × 11
Vmuret = 550 000
212
212
Le volume du muret est de 550 000 cm3.

• Calcul du volume d’une brique :
Vbrique = L × l × h
Vbrique = 22 × 11 × 5
Vbrique = 242 × 11
Vbrique = 1 210
Le volume d’une brique est de 1 210 cm3 .

• Divisons le volume du muret par le volume d’une seule brique afin de trouver le
nombre de briques nécessaires :
550000 1210
− 4 5 4,5
4840
6600
−
6050
5500
−
4840
6600
Corrigés
−
6050
550
Il faudra donc acheter au minimum 455 briques crues.
2. 455 briques ont un volume de 455 × 1 210 = 550 550 cm 3 = 0, 55055 m 3.
Or 1 m3 de brique a une masse de 1 900 kg.
Donc la quantité de briques crues à acheter aura une masse de 0, 55055 × 1900 ≈
1 046 kg soit environ une tonne de briques.
Problème X.7.
a) Calcul du volume d’eau à 5 m de profondeur :
V5m = côté × côté × profondeur

V5m = 12 × 12 × 5
V5m = 144 × 5
V5m = 720
À 5 mètres de profondeur il y a donc 720 m3 = 720 000 dm3 = 720 000 L d’eau donc
une masse de 720 000 kg = 720 tonnes ! Soit l’équivalent de 720 voitures !
b) À 10 m on double la profondeur donc on double le volume et donc on double la
masse d’eau qui est alors de 720 × 2 = 1 440 tonnes.
c) Tout au fond de la fosse, à 20 m on double encore la profondeur donc on double le
volume et donc on double la masse d’eau qui est alors de 1440 × 2 = 2 880 tonnes !
213
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D’autres problèmes à explorer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149

Pour qu’elle puisse tourner convenablement, il faut y mettre de l’envie et de la per-

Comment travailler avec ce livre ?

3. Si on ne trouve toujours pas, commencer à comparer sa recherche au brouil-

Je vous souhaite une belle aventure au pays des mathématiques de niveau 6e !

2. Existe-t-il un triangle et un quadrilatère, chacun de longueurs

3. Si oui, en prenant pour unité de longueur celle choisie à la

• Calculer la somme et la diﬀérence de deux nombres entiers.

• Calculer une somme d’entiers en rédigeant les calculs en ligne.

• Tracer et nommer une droite, un segment, une demi-droite.

• Graduer une demi-droite.

• Connaître la déﬁnition d’un polygone.

• Connaître la déﬁnition du périmètre d’une ﬁgure.

• Calculer le périmètre d’un polygone.

• Connaître la déﬁnition d’un cercle.

• Tracer et nommer un triangle donné à la règle et au compas.

• Tracer et nommer un quadrilatère donné à la règle et au compas.

 . . . / . . . Lire la partie A. a) Le système décimal puis chercher l’exercice I.1

 . . . / . . . Recopier la partie A. b) Comparaison de nombres entiers puis cher-

 . . . / . . . Recopier la partie A. c) Addition de nombres entiers puis chercher

 . . . / . . . Recopier la partie A. d) Soustraction de deux nombres entiers puis

 . . . / . . . Réviser toute la partie A. Les nombres entiers puis se tester avec

 . . . / . . . Lire la partie B. a) Les objets géométriques élémentaires puis chercher

 . . . / . . . Recopier la partie B. b) Les polygones et apprendre par cœur la

 . . . / . . . Recopier la partie B. c) La notion de longueur et apprendre par

 . . . / . . . Recopier la partie B. d) La demi-droite graduée puis chercher l’exer-

 . . . / . . . Recopier la partie B. e) Le cercle et apprendre par cœur la déﬁnition

 . . . / . . . Lire la partie B. f) Tracer à la règle et au compas puis chercher

 . . . / . . . Réviser toute la partie B. La géométrie plane puis se tester avec

 . . . / . . . Chercher à nouveau le problème de l’Aventure I puis comparer

 . . . / . . . Chercher les trois autres problèmes à explorer à la ﬁn de l’Aventure I

A. Les nombres entiers

milliards millions milliers unités

Nous pouvons alors écrire sa décomposition par rang :

50 749 = 50 000 + 700 + 40 + 9 = 5 × 10 000 + 0 × 1 000 + 7 × 100 + 4 × 10 + 9 × 1

b) Comparaison de nombres entiers

c) Addition de nombres entiers

Exemple : Calculer la somme A = 1125 + 71 + 875 + 29.

La somme A est égale à 2 100.

N = 703 + 88 + 321 + 207 + 79 + 12

 Correction page 25.

d) Soustraction de deux nombres entiers

a) Les objets géométriques élémentaires

Exemple : Les trois ﬁgures ci-dessous sont des polygones.

 Correction page 26.

Exemple : La longueur du segment [RS ] de l’exemple précédent se note RS : c’est la

Le périmètre du triangle ABC est égal à 50 unités de longueur.

2. a) Tracer en pointillés la demi-droite d’origine Q et passant par S .

• UN rayon est un segment dont les extrémités

• LE rayon du cercle est la longueur commune

• Une corde est un segment dont les extrémités

f) Tracer à la règle et au compas

Ensuite, à l’aide du compas, on reporte la longueur du côté [T V ] à partir du point T

Des interrogations à chronométrer

Interrogation I.1. (15 minutes — Sans calculatrice.)

 Correction page 28.

Interrogation I.2. (20 minutes — Sans calculatrice.)

1. Reproduire la ﬁgure ci-dessus puis tracer les objets géométriques suivants :

 Correction page 29.

D’autres problèmes à explorer

Problème I.10. « L’union fait la force. »

Problème I.11. Le triangle d’été.

2. Quel est le plus court trajet ? Justiﬁer.

S'Aventurer Au Pays Des Mathématiques - Niveau 6e

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