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« Waldesnacht » de Johannes Brahms, opus 62 n°3

3.Waldesnacht Nuit de la forêt


1. Waldesnacht, du wunderkühle, die ich tausend Nuit de la forêt, toi merveilleusement fraîche,
Male grüβ ; que je salue mille fois ;
nach dem lauten Weltgewühle, o, wie ist dein après la bruyante cohue du monde, oh,
Rauschen süβ ! comme ton bruissement est doux !
Traümerisch die müden Glieder berg ich weich ins En rêvant, je cache mes membres fatigués
Moos, mollement dans la mousse,
und mir ist als würd ich wieder all der irren Qualen et pour moi c’est comme si j’étais à nouveau détaché de tous les
los tourments trompeurs.

2. Fernes Flötenlied, vertöne, das ein weites Sehnen


rührt,
die Gedanken in die schöne, ach, mißgönnte Ferne Lointain chant de flûte, résonne,
führt. toi qu’une vaste nostalgie anime
Laβ die Waldesnacht mich wiegen, stillen jeden Pein, et mène mes pensées dans le beau et – hélas – envié lointain.
Que la nuit de la forêt me berce, apaise toute peine,
und ein seliges Genügen saug ich mit den Düften ein. et que j’aspire à une bienheureuse plénitude avec les parfums.

3. In den heimlich engen Kreisen, wird dir wohl, du


wildes Herz, Dans ce refuge secret et étroit,
und ein Friede schwebt mit leisen Flügelschlägen tu te sentiras bien, toi le cœur fougueux,
niederwärts, et une paix descend en planant avec de légers battements d’ailes,
Singet, holde Vögellieder, mich in Schlummer sacht ! Chantez-moi, gracieux chants d’oiseaux, dans le sommeil doucement !
Ihre Quallen, löst euch wieder; wildes Herz, Vous les tourments, dissipez-vous de nouveau ; cœur fougueux,
nun gute Nacht ! maintenant bonne nuit !

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