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Si les écarts de langage peuvent faire l’objet, dans le champ politique, de sanctions ou de rappels à
l’ordre, il en est ainsi également, au-delà des seuls mots, des gestes (Ambroise-Rendu et al., 2006), des
postures, des attitudes ou même des silences (Barbet et Honoré, 2013) lorsque ceux-ci sont jugés
inappropriés. Au-delà des règles prescriptives, du « code normatif », fournies par l’étiquette ou par le
protocole, des règles plus pragmatiques1, le « code opérationnel » du jeu politique imposent aux acteurs
politiques de savoir réagir de manière adéquate face à des situations incertaines pour déjouer toute
« fausse note » et « faire bonne figure » en toute circonstance (Goffman, 1973 et 1974). En l’absence
d’un tel « sens pratique », l’homme ou la femme politique peut se trouver fortement déprécié voire
disqualifié. Toutefois, comme l’a montré de longue date la sociologie de la déviance (Becker, 1985), ce
n’est pas seulement la conduite de l’individu qui importe mais aussi, et même surtout, la manière dont
les autres réagissent face à un propos ou un acte qu’ils estiment déplacé. Le fait crucial n’est donc pas
tant le comportement considéré comme non conforme que la réception ou la réaction sociale qui en est
faite par ceux qui l’observent et l’interprètent. C’est à travers le lot des commentaires, des jugements ou
des sentences qu’une parole ou un geste se trouve ainsi transformé en gaffe, en faute, en infraction voire
en scandale. « Le verdict d’erreur est en la matière largement performatif, il fait exister comme telle la
faute qu’il dénonce » (Le Bart et Teillet, 2004). Un fait apparemment anodin voire inventé peut ainsi
susciter une forte indignation, comme l’illustre un épisode ancien, aujourd’hui oublié2, qui met en scène
le prétendu rire (ou sourire) de Jules Ferry à la Chambre des Députés en 1885.
Si cette histoire peut apparaître a priori datée, elle permet cependant de mettre en lumière les processus
de construction sociale de la transgression en politique et de ses modes de sanction dans un moment crucial
où s’installe véritablement la démocratie représentative en France et où les « médias » de masse, à travers
la presse, prennent une place centrale. Dans cette nouvelle donne, l’habilité langagière et la maîtrise de soi
et de ses représentations revêtent un caractère déterminant dans la vie publique et peuvent garantir ou
compromettre des carrières politiques. En l’occurrence, le « rire » de Ferry se trouve happé par un flot de
gloses et un tourbillon d’images qui ne partent pas de rien mais réactivent des haines anciennes pour
construire l’homme politique en figure repoussoir, en véritable paria. C’est cette mise en récit, et la
rhétorique de l’intolérable qui l’accompagne, que nous nous proposons d’étudier.
La scène prend place lors d’une séance mémorable à la Chambre des députés le 30 mars 1885 au sujet
de la politique coloniale de la France au Tonkin. Rappelons quelques éléments de contexte (voir Gaillard,
1989, p. 589-598). En 1883, après dix années de luttes, le Tonkin est placé sous protectorat français mais
la guerre se poursuit entre les Chinois et les Français. Jules Ferry est alors président du Conseil et ministre
des Affaires étrangères. Dès la fin de 1884, les difficultés commencent pour le gouvernement auquel les
crédits et les hommes sont de plus en plus difficilement consentis à mesure que la situation sur le terrain
s’enlise. La politique coloniale de Ferry suscite alors de très vives oppositions aussi bien chez les
conservateurs que chez les radicaux. Mais les attaques redoublent avec l’évacuation de la ville de Lang
Son annoncée à Paris le 29 mars 1885. En pleine nuit du 29 mars, une dépêche de Hanoï, signée du général
Brière de l’Isle, le commandant des forces françaises en Indochine, annonce en effet que les Français ont
dû évacuer Lang Son et demande des renforts. Dès le lendemain matin, la rumeur du « désastre » de Lang
Son circule et des affiches sont placardées contre les murs à Paris : on fait état de 1800 tués, blessés ou
prisonniers, la situation est comparée par les journaux à un « Sedan d’outre-mer ». Tandis qu’à la
Chambre des députés, Clemenceau prononce un sévère réquisitoire contre Ferry qu’il accuse de haute
trahison, une grande manifestation a lieu devant le Palais Bourbon aux cris de « Ferry assassin ! », « A
1 Frederick G. Bailey (1971) définit celles-ci par rapport aux règles normatives en ces termes : « Les règles normatives sont
des lignes très générales de conduite. On s’en sert pour juger des actions particulières selon les critères moraux du bien et du
mal […] Les directives nouvelles qui viennent combler les intervalles entre les normes constituent les règles pragmatiques […]
Les règles pragmatiques sont des constatations, qui ne visent pas à juger telle ligne particulière de conduite en termes de juste
ou d’injuste : elles indiquent si celle-ci sera ou non efficace. D’un point de vue normatif, elles sont neutres. Elles peuvent
fonctionner dans les limites définies par les règles du jeu, tout comme elles peuvent ne pas en tenir compte ».
2 Dans sa biographie de référence, Jean-Michel Gaillard n’y consacre ainsi qu’une phrase (1989, p. 596).
l’eau, Ferry ! ». A l’issue de la séance qui ne dure qu’une quarantaine de minutes, le cabinet Ferry est
renversé. Ironie de l’histoire, une autre dépêche qui n’arrive que le lendemain relativise beaucoup le
« désastre » - en substance, « pas de pertes sensibles, situation non compromise » - et le rapport ultérieur
de la commission d’enquête chargée de faire la lumière sur les événements révèle que les Français avaient
eu en réalité 5 morts et 37 blessés.
Mais le 30 mars, la séance parlementaire est très houleuse et le moindre faux-pas du président du
Conseil est traqué par ses adversaires. C’est à la fin du discours de Clemenceau que survient l’incident
qui va prendre ensuite une dimension hyperbolique, notamment dans les récits de presse. Un député, le
comte de Mun, accuse Ferry d’avoir ri :
« M. le comte de Mun : On ne rit pas au Tonkin, monsieur le Président du Conseil ! Il faut que la
France sache que vous venez de rire ! (Bruit)
M. Raoul Duval prononce quelques mots au milieu du bruit.
M. le Président : Gardez le silence, je vous en prie, messieurs, monsieur Raoul Duval, vous êtes
inscrit, attendez votre tour.
M. Raoul Duval : Il y a des indignations qui ne se contiennent pas. M. le Président du Conseil riait
tout à l’heure, et nous le constatons ! (Applaudissements à droite).
A droite : Il n’y a pas de quoi rire !
M. Clemenceau : Ce sont des accusés de haute trahison… (Rumeurs au centre – Oui ! Oui ! à droite
et à l’extrême gauche) sur lesquels, s’il subsiste en France un principe de responsabilité et de justice, la
main de la loi ne tardera pas à s’abattre. (Applaudissements à droite et à l’extrême gauche).
M. Gaillard désignant M. le Président du Conseil : Il a ri encore ! (Exclamations à gauche)3 ».
Si le « rire » de Ferry fait ainsi immédiatement l’objet d’un rappel à l’ordre par les députés, c’est surtout
au cours des jours suivants que les commentaires violents s’accumulent et s’emballent, en particulier
dans la presse, pour blâmer ce prétendu rire. Alors que les journaux les plus favorables à Ferry n’en font
guère état, les autres conspuent cette réaction supposée de Ferry. Il n’est pourtant pas évident que Ferry
ait vraiment ri. Certains journaux, comme La Justice (le journal fondé par Clemenceau), n’évoquent
qu’un « cynique sourire » pour lequel « il a fallu rappeler M. Ferry à la pudeur4 ». L’éditorialiste du
Figaro met même en doute ce sourire : « Je ne suis pas certain que M. Ferry ait souri, comme on le lui
a reproché. Quant à M. Raynal, il a fait seulement une grimace qui doit être son tic dans les moments
douloureux. M. Raoul Duval a, sans le savoir, reproché le rire à "l’Homme qui rit" de Victor Hugo !
Mais ces cris : "le ministre rit, c’est infâme, etc." n’indiquent-ils point l’étrangeté de cette séance ? Oui,
ils étaient condamnés à "la mort sans phrases", eux, des avocats ! On ne voulait leur permettre que des
larmes5 ».
Bien que le rire, voire le sourire, de Ferry ne semble donc pas complétement accrédité, il n’empêche
que s’enclenche, à la suite de cette séance parlementaire, une véritable liturgie de l’indignation autour
du « rire » de Ferry. Une fois stigmatisés, les faits s’agencent dans une trame narrative, une forme de
scénarisation qui devient la parabole d’un crime et de sa nécessaire expiation. Toutefois, le rire de Ferry
donne lieu à une large gamme d’interprétations d’autant qu’il n’a pas été investi d’une intention ou d’une
explication par son auteur. Certains de ses biographes expliqueront plus tard le sourire de Ferry par le
fait que ce dernier venait de conclure un accord secret d’armistice avec la Chine qu’il ne pouvait
divulguer car il ne devait être signé que le lendemain. L’écrivain Maurice Pottecher justifie ainsi ce
sourire : « En exposant à cette Chambre, décidée à ne rien entendre ou à mettre tout en doute, des
négociations qu’il avait promis de garder encore secrètes, il risquait de fournir à la Chine un prétexte et
une chance de revenir sur sa décision. Plutôt que de manquer à sa parole et de compromettre le succès
de son œuvre, il préféra se taire, se laisser accuser. Mais dans cette situation tragique où il se sentait, il
eut la perception du comique énorme que la fureur aveugle et l’incompréhension des partis mêlent
souvent au drame des passions et des intérêts humains. Et on le vit, sous l’orage, pencher son grand
corps et sourire. […] Il souriait, oui : et que pouvaient faire de mieux, devant ce déchaînement de fureur,
devant tant d’ignorance et de mauvais vouloir, sa raison impuissante et son haut honneur souffleté »
Le journal satirique (monarchiste) Le Triboulet consacre, quant à lui, un long poème, au ton tragi-
comique, au rire de Ferry (voir figure 2). Si Ferry ne manque pas de raisons de rire selon le texte
parodique, celui-ci le présente comme un personnage immonde, inhumain au fond. L’anaphore « Il peut
rire » peut se comprendre ici comme une antiphrase : il faut être ignoble voire dément pour rire de façon
6 Garçon de café âgé de 35 ans et prostitué, Félix Mielle est condamné à mort le 2 mars 1885 pour l’assassinat de son amant.
Il est gracié le 22 avril 1885 (condamné au bagne en Nouvelle-Calédonie).
7 Ancien moine devenu lutteur de foire, âgé de 25 ans, Adolphe Gamahut est guillotiné le 24 avril 1885 pour l’assassinat d’une
veuve (qu’il a égorgée avec ses complices pour lui dérober 2,50 francs).
8 Agénor de Gramont fut ministre des Affaires étrangères à la fin du Second Empire. Il contribue à la déclaration de la guerre
De fait, ainsi associé à l’œuvre du Malin, le rire sacrilège de Ferry se prête aussi fortement à la
critique de la presse catholique qui réactive contre lui la haine portée à cette figure de la laïcité et de
l’anticléricalisme (voir Déloye, 1994, p. 81 et p. 322 et s.). « Il est tombé, l’orgueilleux qui triomphait
de Dieu depuis cinq ans, et qui riait de toutes nos angoisses », peut-on lire dans La Croix qui poursuit :
« Quelle chute, grand Dieu ! et comme la Journée d’hier est bien faite pour inspirer de salutaires
rapprochements ! Il est tombé, ce grand insulteur de Dieu et de son église, et tombé misérablement,
Rire et châtiment
« Tombé dans la honte et dans la boue ». La citation de La Croix témoigne bien de ce qui est en jeu
dans cette dénonciation du rire de Ferry. Car l’acte (supposé) n’est pas en lui-même porteur du discrédit
du président du Conseil mais c’est la situation de « crise » (la configuration politique particulière de
désaveu de ce dernier) qui constitue sa réaction présumée en acte transgressif et en symbole de son
déshonneur. Autrement dit, le rire de Ferry n’est pas la cause de sa chute, mais il traduit son indignité,
son incapacité à se hisser à la hauteur de son rôle. D’abord, parce qu’il s’oppose à la nécessaire retenue
(Haroche, 1993) et à « l’expression obligatoire des sentiments » (Mauss, 1921) que suppose l’évocation
d’un désastre. A l’opposé de telles exigences, le rire de Ferry laisse supposer que ce dernier ne se
contrôle pas, ne maitrise pas ses émotions. Mais il témoigne aussi de son inaptitude à quitter
honorablement la scène. Sa carrure d’homme d’Etat est ainsi remise en cause par comparaison à d’autres
comme Gambetta au charisme bien contrôlé (Déloye, 2000): « Gambetta était tombé avec dignité
comme il sied à un homme d’Etat, dont l’opinion n’est pas partagée par la majorité : Ferry est tombé
piteusement, comme un acteur sifflé. Avez-vous vu parfois un boule-dogue attaché à un fonds de culotte,
et sur le dos de qui pleuvent les coups de bâton ? Tel était Ferry, raccroché à son portefeuille. Vainement,
de tous les côtés, ses amis lui disaient : lâchez-le. Pour le garder une heure de plus, il eût accepté toutes
les injures ; il eût baisé à son tour toutes les bottes de ceux à qui il avait fait baiser les siennes. Il se
cramponnait à la tribune. […] C’était un spectacle navrant. Il a fallu prendre le pauvre diable au collet,
et le jeter à la porte, avec toute sa bande de sous-ministres, muets comme des carpes12 ».
Même les journalistes moins hostiles à Ferry regrettent son attitude lors de la séance. « J’aurais voulu
une autre fin. Ce n’est pas par une vaine bravade que le gladiateur frappé cherche encore à "bien mourir"
et tout n’est pas vanité dans le "qualis artifex pereo13" de Néron […] Ce n’est pas d’aujourd’hui que je
connais M. Jules Ferry. Je l’ai vu, en plus d’une occasion, montrer une intrépidité personnelle rare, une
résolution virile. Ses qualités, je ne les ai pas retrouvées en lui aujourd’hui. Serait-ce que les longues
joies du pouvoir et les longs écœurements qui les doublent, font perdre aux hommes quelque chose de
leurs belles qualités natives ? Ou serait-ce encore que les maîtres des majorités, quand ils se trouvent
abandonnés par elles, ont la sensation effroyable du noyé qui disparaît sous les eaux, ou le dégoût de la
lutte de l’homme qui, tombé à la mer, ne nage plus et se dit : "A quoi bon ?"14 ». Le sarcasme de Ferry
est ainsi interprété comme un geste de dépit, la marque d’une impuissance. L’homme défait reste en
effet jugé sur sa capacité à accepter sa déchéance « tête haute » (Goffman, 1989, p. 295), avec
magnanimité. « De la même manière qu’il était attendu du supplicié l’expression ferme de son courage,
le disgracié doit prouver publiquement son contrôle des émotions, au risque sinon de subir la double
peine du ridicule qui sanctionne alors la perte de face » (Hastings, 2013, p. 107).
Les commentaires soulignent à l’inverse le manque de bravoure et d’aplomb de Ferry face à
l’adversité, face à l’hallali, au point que l’image d’un Ferry couvert de honte et physiquement anéanti
contraste avec celle du Ferry censé être hilare. Loin de toute fougue chevaleresque, Ferry apparaît
paralysé, dévirilisé, comme s’il désertait le combat. Dans Le Figaro, on lit ainsi que « c’est sous les
huées, à coups de pied au derrière, avec le mépris de sa propre majorité que M. Jules Ferry s’est effondré,
Ferry est ainsi assimilé à un être maléfique, monstrueux23 au sens propre, on rapporte d’ailleurs qu’il
« porte malheur ». Le vice de Ferry s’ancre ainsi dans une perversité foncière, ontologique qui devient
Peu importe si Jules Ferry a, au cours de cette séance du 30 mars 1885, véritablement (sou)ri ou pas.
L’indignation qu’il suscite alors disqualifie l’ensemble de ses faits et gestes. Qu’il rie ou qu’il pleure,
qu’il parle ou qu’il reste silencieux, Ferry est nécessairement jugé fautif. Toutefois, la dénonciation du
rire prend une dimension symbolique spécifique, particulièrement dans ce contexte où il est question
d’un drame humain. Le rire de Ferry est censé trahir sa morgue, son indignité voire son ignominie, sa
nature diabolique ou monstrueuse. Il métaphorise l’abjection ultime.
En définitive, cet épisode apparaît assez exemplaire du processus par lequel une parole ou un geste
supposé peut être construit comme un acte de profanation à travers tout un ensemble d’opérations
discursives qui l’intègrent dans une toile de significations infâmantes. Il révèle que ce n’est forcément
tant le dérapage qui crée le discrédit que la disgrâce qui frappe déjà l’individu qui amène à traquer et à
ériger ses réactions comme déplacées, inconvenantes et intolérables. Aussi cette « mise en
transgression » du rire supposé de Ferry est inséparable de la fabrication de ce dernier comme une figure
de haine.
Cette histoire du « rire » de Ferry constitue, de fait, une forme de « cas d’école », une sorte de « scène
primitive » peut-être qui sera ensuite souvent rejouée. Ce qu’illustre l’exemple fameux de Raymond
Poincaré, brocardé comme « l’homme qui rit dans les cimetières » par le PCF (voir figure 6) qui avait
engagé une campagne anti-belliciste contre « Poincaré-la-Guerre » parce qu’il aurait ri dans un cimetière
de soldats de la première guerre mondiale lors de l’inauguration d’un monument aux morts (voir Bon,
1985, p. 539-540). Poincaré, sommé de se justifier, expliquera devant les députés qu’il ne s’agissait que
d’un rictus parce qu’il était ébloui par le soleil, mais une troisième version courut dans les salles de
rédaction parisienne : des reporters, présents lors de l’inauguration, confirmèrent que le Président avait
effectivement souri, mais ce serait parce qu’un photographe, qui cherchait le meilleur angle de vue pour
immortaliser la scène, serait tombé, en reculant, dans une tombe fraîchement creusée. Depuis, cette
image de « l’homme qui rit dans les cimetières » est devenue un lieu commun régulièrement mobilisé
lorsque le rire des acteurs politiques, dans des situations de drame, fait l’objet de polémiques, même s’il
ne suscite plus sans doute de tels scandales qu’à l’époque de Ferry ou même de Poincaré28.
28 Citons par exemple la polémique ayant entouré « le rire déplacé de Nicolas Sarkozy devant les soldats endeuillés en
Afghanistan » (Le Monde, 25 août 2008) ou celle, née sur Twitter, à propos du fou rire présumé de certains acteurs politiques
pendant l’hommage national au gendarme Arnaud Beltrame (voir « Des politiques français ont-ils ri pendant l’hommage
national au gendarme tué ? », Les Observateurs-France 24, 30 mars 2018 : https://observers.france24.com/fr/20180330-
politiques-ont-ils-ri-pendant-hommage-policier-tue-france-beltrame).
29 L’image sera aussi reprise et diffusée sous forme de carte postale.
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