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Le texte que vous avez fourni semble être une lettre écrite

par Émile Zola, intitulée "J'Accuse", publiée dans le journal


L'Aurore le 13 janvier 1898, en réaction à l'affaire Dreyfus.
Voici un compte rendu objectif du texte :

Dans cette lettre, Zola accuse ouvertement plusieurs


personnes, notamment le lieutenant-colonel du Paty de
Clam, le général Mercier, le général de Boisdeffre, le général
Gonse, et le général Billot, de leur implication dans l'erreur
judiciaire de l'affaire Dreyfus. Il dénonce le rôle joué par le
lieutenant-colonel du Paty de Clam dans la création de
fausses preuves et l'utilisation de pratiques douteuses pour
incriminer Dreyfus.

Zola expose également comment le bordereau incriminant


Dreyfus a été manipulé par les autorités militaires, soulignant
les erreurs dans l'enquête et la condamnation de Dreyfus. Il
révèle que des pressions politiques et religieuses ont joué un
rôle dans le maintien de l'erreur judiciaire et que des
tentatives ont été faites pour cacher la vérité.

L'écrivain évoque également l'affaire Esterhazy, décrivant


comment le lieutenant-colonel Picquart a découvert des
preuves de l'innocence de Dreyfus, mais a été écarté et
envoyé en mission lointaine. Zola critique le conseil de guerre
qui a jugé Esterhazy, soulignant son manque d'impartialité.
Zola conclut en appelant à la justice et en dénonçant les
crimes commis par ceux qui ont cherché à maintenir l'erreur
judiciaire. Il souligne le rôle de la presse et de l'opinion
publique dans la manipulation de la vérité et appelle à la
révision du procès de Dreyfus.

Ce texte a joué un rôle majeur dans la réouverture du dossier


Dreyfus et dans le développement ultérieur de l'affaire.

2/---
Résumé objectif du texte "J'ACCUSE" d'Émile Zola :

Dans ce texte, Émile Zola s'adresse au président de la


République pour dénoncer l'affaire Dreyfus. Il exprime son
inquiétude quant à la réputation du président, soulignant que
malgré ses succès, son nom est entaché par l'affaire Dreyfus.
Zola accuse les autorités militaires d'avoir commis une erreur
judiciaire en condamnant à tort le capitaine Dreyfus pour
trahison.

Il pointe du doigt le rôle du lieutenant-colonel du Paty de


Clam, commandant l'affaire Dreyfus, et dénonce son
implication dans des manœuvres douteuses, y compris la
falsification du bordereau incriminant Dreyfus. Zola soutient
que le commandant du Paty de Clam est le principal
responsable de l'injustice.

Zola explique comment l'enquête sur Dreyfus était biaisée et


souligne l'absence de preuves solides contre lui. Il affirme que
la condamnation reposait sur des motivations antisémites et
des préjugés plutôt que sur des faits réels.

Le texte évoque ensuite l'affaire Esterhazy, où un coupable


présumé était protégé pour éviter la révision du procès
Dreyfus. Zola accuse les généraux, y compris le général Billot,
de complicité dans la dissimulation de la vérité.

Il dénonce la partialité du conseil de guerre dans l'affaire


Esterhazy, soulignant qu'il était impossible d'attendre une
révision juste du procès Dreyfus de la part d'un conseil de
guerre déjà influencé. Zola critique également l'influence
néfaste de la presse dans la manipulation de l'opinion
publique.

En conclusion, Zola appelle à une réforme radicale au sein de


l'armée et du gouvernement pour restaurer la justice et la
vérité. Il dénonce l'antisémitisme et souligne les
conséquences graves de cette affaire sur la société française.
Q1/Émile Zola accuse le système judiciaire français de
partialité et de corruption lors du procès de l'affaire Dreyfus.
Zola prend position en faveur de Dreyfus et critique
sévèrement l'injustice qui prévaut dans le système judiciaire
de son époque.
-Voici quelques phrases et expressions du texte où Zola
exprime ses accusations :
1. "Je accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d'avoir
été l'ouvrier de l'erreur judiciaire, en transmettant à M.
le juge Bertulus son rapport du 28 novembre 1894."
2. "Je accuse le général Mercier d'avoir fait une enquête à
huis clos et d'avoir violé les lois, en protégeant les
fausses pièces et en ne poursuivant pas les hommes
suspects."
3. "Je accuse les trois experts, MM. Belhomme, Varinard et
Couard, d'avoir manqué de compétence et
d'impartialité, en couvrant de leur autorité une enquête
aux pièces tronquées."
Ces accusations démontrent la ferme conviction de Zola
quant à l'innocence de Dreyfus et à la corruption du système
judiciaire et militaire qui a conduit à sa condamnation injuste.

*Q2/L'affaire Dreyfus implique plusieurs personnes, et Émile


Zola évoque certains acteurs clés dans son texte. Voici
quelques phrases du texte qui mentionnent les personnes
concernées par l'affaire Dreyfus :
1. "Je accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d'avoir
été l'ouvrier de l'erreur judiciaire, en transmettant à M.
le juge Bertulus son rapport du 28 novembre 1894." (Le
lieutenant-colonel du Paty de Clam est mentionné
comme acteur clé dans le processus judiciaire.)
2. "Je accuse le général Mercier d'avoir fait une enquête à
huis clos et d'avoir violé les lois, en protégeant les
fausses pièces et en ne poursuivant pas les hommes
suspects." (Le général Mercier est accusé d'avoir mené
une enquête biaisée et d'avoir violé les lois.)
3. "Je accuse les trois experts, MM. Belhomme, Varinard et
Couard, d'avoir manqué de compétence et
d'impartialité, en couvrant de leur autorité une enquête
aux pièces tronquées." (Les trois experts Belhomme,
Varinard et Couard sont mentionnés comme ayant
manqué de compétence et d'impartialité.)
Ces citations montrent que plusieurs personnes, des officiers
militaires aux experts judiciaires, sont impliquées dans
l'affaire Dreyfus, selon la perspective de Zola.

*Q3/L'affaire Dreyfus a eu lieu à la fin du XIXe siècle et au


début du XXe siècle en France, marquant une période de
profondes divisions politiques et sociales. Voici quelques
extraits du texte qui évoquent le contexte historique et socio-
politique de l'affaire Dreyfus :
1. "Et c'est de l'armée, c'est de l'état-major que devait
sortir la vérité salutaire, la vérité enfin connue de tous !"
 Cette phrase suggère l'importance de l'armée et de
l'état-major dans la résolution de l'affaire Dreyfus,
soulignant le rôle crucial de l'institution militaire
dans la société de l'époque.
2. "Et tout ce que je sais, tout ce que j'ai compris, c'est que
la vérité, la voix de la vérité doit retentir encore, plus
forte que tout, plus forte que la haine, plus forte que
l'injustice, plus forte que l'oubli, afin qu'il ne reste rien
debout, rien debout que la vérité."
 Cette phrase souligne le climat de haine et
d'injustice entourant l'affaire Dreyfus et
l'importance de faire éclater la vérité malgré ces
obstacles.
3. "Je me doutais bien que, pour l'étouffer, on devait l'avoir
polluée de politique, ce qui est la grande malpropreté
des affaires de l'État. Eh bien ! je me trompais."
 Zola évoque ici la politisation de l'affaire Dreyfus,
soulignant le rôle de la politique dans la
manipulation de la vérité.
Ces extraits reflètent le climat politique et social tendu de
l'époque, avec des références à l'armée, la justice, la
politique, la société bourgeoise et même l'Église, tous étant
des acteurs majeurs ou des complices dans le drame de
l'affaire Dreyfus.
*Q4/Émile Zola était un fervent défenseur de la justice et de
la vérité dans l'affaire Dreyfus. Il était convaincu de
l'innocence du capitaine Alfred Dreyfus et a exprimé son
point de vue de manière très claire dans son célèbre article
"J'accuse...!" publié en 1898. Voici quelques extraits illustrant
le point de vue de Zola sur l'affaire Dreyfus :
1. "J'accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d'avoir
été l'ouvrier de l'erreur judiciaire, en recueillant les faux
renseignements d'un certain bureau secret de la rue de
Jérusalem."
2. "J'accuse le général Mercier d'avoir fait une enquête de
la plus haute gravité sans interroger ni le premier expert
Bertillon, ni le second expert Varinard, ni le conseil de
guerre, ni l'accusé, ni personne."
3. "J'accuse le commandant Du Paty de Clam d'avoir été
l'instigateur du rapport du conseil de guerre par une
note officieuse et secrète, adressée au ministre de la
Guerre."
Dans ces extraits, Zola pointe du doigt des individus clés
impliqués dans l'erreur judiciaire et accuse ouvertement des
responsables militaires et politiques d'avoir manipulé l'affaire
pour protéger l'armée. Zola dénonce la partialité du procès,
met en lumière les faux témoignages et les manipulations de
la vérité, et revendique l'innocence de Dreyfus.
En publiant "J'accuse...!", Zola a non seulement pris position
en faveur de Dreyfus, mais il a également exposé
publiquement les dysfonctionnements du système judiciaire
et militaire français. Cela lui a valu des poursuites judiciaires,
mais son engagement a contribué à attirer l'attention
nationale et internationale sur l'injustice de l'affaire Dreyfus.

*Q5/Voici quelques extraits du texte où Émile Zola explique


son implication dans l'affaire Dreyfus :
1. "Au moment où j'écris, ce malheureux, victime d'une
effroyable erreur judiciaire et d'une des plus grandes
iniquités de l'Histoire, est dans le bagne, en dépit de
tous les faits nouveaux qui, depuis un an, ont éclaté et
prouvent son innocence."
2. "J'avais gardé le silence depuis le commencement de
l'affaire."
3. "J'ai le droit de dire ce que je sais, ce que j'ai vu."
4. "C'est alors que j'ai compris combien j'avais été dupe. Et,
en même temps, le besoin de me justifier m'est venu."
Q6/L'affaire Dreyfus a eu des répercussions majeures sur la
société française et a eu des implications plus larges sur le
monde. Voici quelques-unes de ces répercussions :
1. Division de la société française.
2. Renforcement de l'antisémitisme.
3. Émergence du mouvement intellectuel.
4. Affirmation des droits de l'homme.
5. Révision du procès et réhabilitation de Dreyfus.
6. Évolution politique.
7. Rayonnement international :

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