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Romain Duré Du 18 au 22 décembre

3ème A
Collège Moulin des Prés

Rapport de stage
Stage d’observation en Université sur les Sciences
Humaines

Tutrice de stage : Isabelle ARNULF


Sommaire
Introduction 1
Présentation de l’université 2
Jour 1 3
Jour 2 4
Jour 3 5
Jour 4 6
Jour 5 7
Interview d’un professionnel 8
Conclusion 9
Remerciements 10
Annexes
- Fiche de présentation 11
- Lettre de motivation 12
Introduction
Intéressé par les sciences, je souhaitais découvrir le milieu des
études. J’ai eu l’opportunité par l’intermédiaire de ma professeure de
SVT, Madame Corn que je remercie, d’accéder à l’université Paris
Cité située dans le 13ème arrondissement. J’ai dû rédiger une lettre de
motivation afin de prouver mon intérêt pour ce stage. J’ai reçu deux
semaines plus tard un retour positif à ma candidature. L’intérêt de ce
stage pour moi est de découvrir les salles d’université et suivre des
cours.
Historique de l’Université
Le campus des Grands Moulins a une histoire qui remonte aux années 1990. Voici un historique des
principaux évènements :
- 1995 : En raison du manque d'espace, le président de l'université, Jean-Pierre Dedonder, propose un
projet de déménagement.
- 1996 : Le conseil d'administration de l'université vote unanimement en faveur du déménagement.
Le projet est appelé "Paris Rive Gauche" et concerne non seulement le déménagement mais aussi
l'implantation permanente sur une zone abandonnée près de la gare de Paris-Austerlitz et du
périphérique.

- 1999 : Début des opérations concrètes de déménagement avec six opérations dans le cadre du
"Contrat de Projet État Région". Cela inclut la rénovation des Grands Moulins de Paris et de la Halle
aux Farines, ainsi que la construction de quatre nouveaux bâtiments.
- 2007 : Le campus est officiellement inauguré le 7 février par le Premier ministre Dominique de
Villepin et le ministre de l'éducation Gilles de Robien.
- 2010 : Le 30 septembre, François Fillon, alors ministre de l'Éducation nationale, pose la première
pierre des premiers bâtiments. Le 21 janvier, Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur
et de la Recherche, inaugure la pose de la première pierre des quatre derniers bâtiments.
- 2012 : La deuxième phase de livraison des bâtiments a lieu, comprenant quatre bâtiments construits
par le groupe UNICITÉ dans le cadre d'un partenariat public-privé.
JOUR 1 : La journée des
TP
Ce matin-là, vers neuf heures trente, après avoir pris le tram jusqu'à l'Avenue de France, j'ai croisé ma
tutrice de stage, Isabelle. Elle m'a conduit directement au premier étage de l’université dans le
bâtiment Buffon. Nous avons emprunté un long couloir avec une passerelle bordée de fleurs, derrière
une verrière. Nous sommes finalement arrivées à une salle que ma tutrice a ouverte avec un badge :
c'était son bureau. J’ai déposé mes affaires et pris une blouse que j’ai mise, ainsi qu’un cahier et un
stylo.
Nous sommes ensuite allés dans une salle où des étudiants faisaient un TP.
Ils écoutaient un cours sur la régénération cellulaire. Ils ont préparé dans
des récipients des liquides selon la formule faites au tableau au début du cours.
J’étais assis à côté d’étudiants très gentils et qui m’expliquaient ce qu’ils
faisaient .
Ils s’appelaient Lois et Albert. Lois voulait faire des études en neurosciences.
Les étudiants étaient en binômes dans une salle des TP où ils y avaient
des microscopes, des lampes et des loupes binoculaires.
Ils étaient 16 plus deux enseignants-chercheurs pour donner des explications.
Ils ont ensuite fait de la pratique : ils ont découpé la queue d’une larve d’un poisson zèbre.
Attention ! Il ne fallait surtout pas couper la chorde. Le problème : on ne voit pas la queue.
Pendant la pause méridienne, je suis sorti manger dehors, j’en ai profité pour faire un tour dans les
quartiers.
L'après-midi, aux environs de 14 heures, j'ai participé deux travaux pratiques avec la même classe en
nous déplaçant de salle en salle.
Dans la première salle, j’ai disséqué des haricots, des tomates, graines de haricots. J’ai mis Lugol sur
les graines de haricots (le lugol est un liquide qui colorie l’amidon donc qui fait ressortir les cellules)
puis j’ai observé au microscope les graines de haricots.

J’ai appris certains types de plantes comme les plantes pyrophiles qui aiment le feu et l’utilisent pour
se reproduire, beaucoup se trouvent aux abords de la Méditerranée. Ensuite j’ai appris l’origine des
graines.
J’étais avec des étudiants qui voulaient devenir professeur des écoles : c’est-à-dire enseigner dans la
maternelle ou dans les écoles primaires.
Dans la deuxième salle, nous avons étudié les modes de reproduction chez les êtres vivants. J’ai
appris que les haricots secs s’enroulent sur eux-mêmes pour lâcher ses graines. J’ai étudié le
développement direct ou indirect : directe c’est quand il n’y a pas de changement majeur comme
l’humain qui se ressemble adulte et enfant, le développement indirect c’est quand il y a un ou
plusieurs changements majeurs comme chez les papillons où le papillon va passer par plusieurs
étapes de changements majeurs.
JOUR 2 :
Mardi, j'ai discuté avec l'équipe de l'UFR (Unité de formation et de recherches) dans la salle de vie
avec cuisines, couverts grandes table ovale. Ce sont des techniciens (pour devenir technicien, il faut
passer un concours) qui gère les sorties étudiantes souvent faites à Fontainebleau ou même des fois
en Normandie pour étudier les écosystèmes marins ou en Auvergne pour étudier les volcans, font la
préparation des salles, s’occupent des plantes, collections champignons s'occupent des finances et
mettent en place des logiciels sur les ordinateurs de l’université.

Il y a aussi les enseignants-chercheurs, maitres de conférences. Dans le bâtiment, où je suis resté le


plus longtemps, Buffon, il n’y a que de la biologie animal, végétal ainsi que le parcours pour devenir
professeur des écoles.
Après nous avons visité le bâtiment où il y a une salle des enseignants avec photocopieuses etc….
Le bâtiment Buffon est divisé en deux parties :
- Une partie où ils s’occupent de tout ce qui a un rapport avec le végétal, biomédical,
comme le diabète, où je suis resté le plus longtemps.
- Une autre partie où ils s’occupent de la biologie animale pour l’anatomie et la
dissection des grenouilles, truite, etc.
Dans les deux parties, il y a des salles de TP avec des microscopes.

Dans le bâtiment Buffon, il y a une salle de géologie qui contient des armoires avec des mollusques,
des moulages de cranes, dents de mammouth etc….
Puis nous avons visité une salle avec des aquariums et des plantes qui se transforment à l’intérieur
par rapport à l’extérieur de l’aquarium.

Ensuite nous avons visité la collection de biologie animale, il y a beaucoup de sorte d’animaux
empaillés et un squelette humain en moulage.

À 14 heures, nous sommes allés dans la salle de préparation de biologie végétale et nous avons fait
un schéma au tableau d’observation des plantes que j’ai ensuite reconstitué.

Puis nous avons vu des plantes dans la même salle. Il y avait un bananier, une plante avec des feuilles
mangeables, un papyrus, un euphorbia qui fabrique du latex et d’autres plantes.
Vers 15 heure, nous sommes allés dans une salle de TP où nous avons fait une expérience avec du
Lugol que nous avons mis sur une patate douce et sur une carotte. La patate douce qui contient de
l’amidon s’est noircie. La carotte qui ne contient pas d’amidon n’a pas changé.
Il y a deux types de sucres. Il y a les sucres simples qui ont un gout sucré. Et les sucres composés qui
ont un gout sucé mais en plus contient de l’amidon.
JOUR 3 :
Le mercredi matin à 9 heures, j’ai fait des manipulations en physiologie végétale et j’ai discuté avec
un enseignant-chercheur : Eddy.
Nous avons discuté de la composition de l’atmosphère qui est de 78% d’azote 21% d’oxygène et
moins de 0.1% d’autres gaz, des saisons qui sont dues à la rotation de la terre autour du soleil en
forme d’ovale.

Nous avons parlé des chromosomes. Chez les femmes il y a un chromosome différent de chez les
hommes c’est le dernier qui se termine par XX par rapport à l’homme qui se termine par XY. Nous
avons étudié la structure de l’ADN qui est situé dans les cellules, des longueurs d’onde pour
comprendre d’où vient la couleur que nos yeux voient.
Nous avons ensuite fait du bouturage de misère. « Bouturer » est quand on prend une partie de la
plante généralement la fleur et la branche que l’on coupe au scalpel.
On a donc récupéré la branche et la fleur que l’on a replantée dans des pots de terre.
Entre 12 heures et 14 heures, j’ai fait une pause dans la salle de vie du personnelle.
À 14 heures, j’ai eu un cours sur le diabète qui m’a fortement intéressé.
J’étais dans une salle où des enseignants-chercheurs ou des étudiants, qui font une thèse sur le
diabète, étudient.
Ce jour-là ils y avait un étudiant que j’allai revoir le lendemain et un enseignant-chercheur qui
s’appelle Benjamin. On a discuté avec Benjamin qui nous a expliqué ce qu’est le diabète.
Le diabète est une maladie chronique : c’est-à-dire que le taux de sang est toujours au-dessus de le
normal.
Pour lutter contre le sucre dans le sang, les cellules β contenues dans le pancréas envoient une
hormone (molécule), appelé l’insuline qui est un message chimique, aux organes du corps pour qui
prennent le sucre présent dans le sang.
L’insuline est une hormone fabriquée dans le pancréas qui quand le corps est en hyperglycémie
envoie un message aux organes leur disant d’absorber le sucre pour que le corps soit en « normaux
glycémie ».
Il y a deux types de diabète : le 1 et le 2.
Le diabète de 1 qui apparaît souvent chez des personnes jeunes est une maladie auto-immunitaire.
Donc il s’attaque aux cellules bêta. Ils les suppriment. Il s’attaque aux globules blancs (anticorps),
globules rouges (transportent les gazes) et les plaquettes (qui servent à cicatriser) qui circulent dans le
sang. Il existe un traitement pour le diabète du type 1 qui est de prendre de l’insuline tous les jours.
Il y a 90% des diabètes qui sont des diabètes de type 2 (soit 400 millions de personnes dans le monde
et les prévisions pour 2035 c’est 800 millions) donc 10% qui sont des diabètes de type 1.
Le diabète de type 2 qui apparaît souvent chez des personnes âgées, sédentaires, en surpoids.
Le diabète arrive car les cellules bêta fatiguent donc ne fabriquent plus d’insuline. Le principal
problème est qu’injecter de l’insuline ne marche pas car les organes sont désensibilisés donc ne
reçoivent plus l’insuline donc on est en hyper glycémie constante. Les traitements qui pour l’instant
existent sont :
- Faire du sport
- Avoir une bonne nutrition
- Perdre du poids
- Prendre des cachets qui augmentent la sensibilisation des organes
Puis nous avons visité un des laboratoires de l’université Paris cité, dans le bâtiment Buffon, où ils
travaillent sur des médicaments pour diviser le peu de cellules bêta qui restent pour qu’elle fabrique
de l’insuline. Pour cela ils sont obligés de placer les cellules béta (pris chez un être humain) dans de
l’azote liquide à -74 degrés Celsius. Puis ils testent sur les cellules bêta des molécules pour observer
si les cellules se divisent ou pas.
Dans un premier temps, ils le font dans des boîtes de pétri.
Mais il y a un problème : on ne sait pas comment les cellules du corps vont réagir.
Donc on doit tester la molécule sur des rats. Donc il faut demander une autorisation au conseil de
l’université paris-cité. Si le test réussit sur les rats. On peut tester le médicament sur des humains
volontaires qui sont ensuite rémunérés. Au bout de 10-20 ans le médicament peut être commercialisé.

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