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en 5e
LPJ n°749
4,90 €
Présentation du texte
Étudier Le Roman de Renart en cinquième constitue une excellente introduction à la
littérature du Moyen Âge et ouvre sur d’autres textes de dérision critique (fabliaux, farces…).
Dans cet univers où les animaux personnifiés incarnent les travers des hommes, le jeune
lecteur se prend au jeu de la sympathie pour un héros éponyme très peu héroïque, mais
toujours roué. L’écriture savoureuse d’Albert-Marie Schmidt contribue largement au plaisir
du texte.
Présentation de la séquence
La séquence d’étude proposée ici comporte sept séances accompagnées de sept fiches
élèves à exploiter en amont ou en aval de chaque séance. Une huitième fiche couvre les points
de grammaire étudiés parallèlement au texte et peut servir d’exercice d’évaluation ou de
remédiation.
En début d’année de cinquième, cette étude permettra de réviser des notions essentielles
de narratologie, de s’initier à la parodie et d’acquérir un lexique littéraire.
En espérant que ces activités et exercices, que nous avons voulus variés et ludiques,
donnent aux élèves le goût de lire d’autres œuvres du Moyen Âge, traduites ou adaptées.
Plan de la séquence
Séance Dominante Fiche élève
1 - De Goupil à Renart Lecture, repères 1 - Découvrir Le Roman de
Renart
2 - Le déroulement d’un Lecture analytique 2 - Avons-nous bien lu ?
épisode
3 - Des animaux personnifiés Lecture, synthèse 3 - Comparer les histoires
4 - Faire rire en se moquant Lecture analytique 4 - Questions de lecture
5 - Lire le second livre Lecture cursive, oral 5 - Rédiger une nouvelle
aventure de Renart
6 - Renart médecin Lecture analytique 6 - « Roman » et théâtre
7 - Une fin « morale » ? Bilan, synthèse 7 - Lire « le tiers livre »
Fiche élève 8 : Évaluation/remédiation
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SEANCE 1 – OUVERTURE : DE GOUPIL A RENART
Dominante : Lecture, repères
Durée : 1 heure 30
Supports : Les textes de la fiche élève 1 et « C’est la branche comment Renart dérobe au
corbeau son fromage », p. 23.
Question de synthèse : D’où vient Le Roman de Renart et que savons-nous sur cet ouvrage ?
Objectifs :
- Inscrire l’œuvre dans son contexte
- Découvrir l’origine et la descendance du personnage de goupil
- Réfléchir sur la visée du texte
Déroulement de la séance : Le cours s’appuie sur les textes et activités de la fiche élève 1.
Une rapide synthèse des informations essentielles sera notée au tableau.
Plan de cours
I - Des histoires populaires
=> La fable animalière est un genre littéraire connu depuis l’Antiquité. Le Roman de Renart
s’inscrit dans une tradition qui aura comme successeur le plus connu, Jean de La Fontaine.
La fable est une courte histoire comportant un sens moral.
II - Un « roman » en vers
=> Le Roman de Renart est une série d’histoires appelées « branches » composées en vers de
8 syllabes et en langue romane (ancien Français). Il a été composé entre 1170 et 1270 par une
vingtaine d’auteurs.
Activités proposées :
1 - Sur le site de la BnF, choisir une image dans le « feuilletoir » consacré au Renard.
3 - Imaginer, à partir de l’image choisie, une courte histoire mettant en scène Renart.
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FICHE ELEVE 1 : DECOUVRIR LE ROMAN DE RENART
REPERES
Vocabulaire
Récit : ………………………………………………………………………………………………………
Fable : ……………………………………………………………………………………………………...
Fabliau : ……………………………………………………………………………………………………
Fiction : …………………………………………………………………………………………………….
Conte : ……………………………………………………………………………………………………...
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
3
« Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l’odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
« Et bonjour, Monsieur du Corbeau,
Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage,
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. »
À ces mots, le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute.
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. »
Le corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. »
La Fontaine, Fables, 1668.
Noms des
personnages
Le lieu principal
L’action et les
événements
successifs
Le dénouement
(la fin de l’histoire)
La visée du texte
II - UN « ROMAN » EN VERS
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De celui qui tant set d’abet : Du maître de l’astuce :
C’est de Renart, bien le savez ; Je veux parler de Renart, vous le savez bien
Et bien oï dire l’avez À force d’en avoir entendu parler.
« Et maintenant, écoutez si cela ne vous ennuie pas ! Je vais vous dire pour vous
désennuyer comment vinrent au monde Renart et Ysengrin.
Un jour, j’ouvris une armoire secrète, et j’eus le bonheur d’y trouver un livre qui
racontait de nombreuses aventures de Renart. Une grande lettre vermeille arrêta mes yeux ;
c’était le commencement de la vie de Renart. Si je ne l’avais pas lue, j’aurais pris pour un
homme ivre celui qui me l’eût contée ; mais on doit du respect à l’écriture et, vous le savez,
celui qui n’a pas confiance aux livres est en danger de mauvaise fin.
Le livre nous dit donc que le bon Dieu, après avoir puni nos premiers parents comme ils
le méritaient, et dès qu’ils furent chassés du Paradis, eut pitié de leur sort. Il mit une baguette
entre les mains d’Adam et lui dit que, pour obtenir ce qui lui conviendrait le mieux, il suffisait
d’en frapper la mer. Adam ne tarda pas à faire l’épreuve : il étendit la baguette sur la grande
eau salée ; soudain, il en vit sortir une brebis : « Voilà qui est bien, se dit-il ; la brebis restera
près de nous, nous en aurons de la laine, des fromages et du lait. »
Ève, à l’aspect de la brebis, souhaita quelque chose de mieux. « Deux brebis, pensa-t-
elle, vaudront mieux qu’une. » Elle pria donc son époux de la laisser frapper à son tour. Adam
(nous le savons pour notre malheur) ne pouvait rien refuser à sa femme. Ève reçut de lui la
baguette et l’étendit sur les flots ; aussitôt parut un méchant animal, un loup qui, s’élançant
sur la brebis, l’emporta vers la forêt voisine. Aux cris douloureux d’Ève, Adam reprit la
baguette : il frappe : un chien s’élance à la poursuite du loup, puis revient ramenant la brebis
déjà sanglante.
Grande alors fut la joie de nos premiers parents. Chien et brebis, dit le Livre, ne peuvent
vivre sans la compagnie de l’homme. Et toutes les fois qu’Adam et Ève firent usage de la
baguette, de nouveaux animaux sortirent de la mer : mais avec cette différence qu’Adam
faisait naître les bêtes apprivoisées, Ève les animaux sauvages qui, tous, comme le loup,
prenaient le chemin des bois.
Au nombre de ces derniers se trouva le goupil, au poil roux, au naturel malfaisant, à
l’intelligence assez subtile pour décevoir toutes les bêtes du monde. Le goupil ressemblait
singulièrement à ce « maître » dans tous les genres de fourberies, qu’on appelait Renart, et qui
donne encore aujourd’hui son nom à tous ceux qui font leur étude de tromper et mentir.
Renart est aux hommes ce que le goupil est aux bêtes : ils sont de la même nature, mêmes
inclinations, mêmes habitudes ; ils peuvent donc prendre le nom l’un de l’autre.
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Or, Renart avait pour oncle sire Ysengrin, homme de sang et de violence, patron de tous
ceux qui vivent de meurtre et de rapine. Voilà pourquoi, dans nos récits, le nom du loup va se
confondre avec celui d’Ysengrin. »
Le Roman de Renart, branche XXIV, vers 1 à 106.
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SEANCE 2 – LE DEROULEMENT D’UN EPISODE
Dominante : Lecture analytique
Durée : 1 heure
Support : « C’est la branche comment Renart est pris pour dupe par le coq », p. 11-21.
Question de synthèse : Comment « fonctionnent » les différents épisodes ?
Objectifs :
- Lire et comprendre le texte
- Réviser le schéma narratif
- S’interroger sur la portée du texte.
Déroulement de la séance : À partir des activités de la fiche élève 2, qui peut être donnée à
préparer à l’avance aux élèves, la réflexion s’organisera autour de la structure de l’épisode.
II - Un texte amusant
1 - Relevez les principaux personnages évoqués. Quelles sont leurs caractéristiques ?
2 - Que signifie le rêve de Chantecler ? Pourquoi le coq n’en tient-il pas compte ?
3 - Quel rôle joue Pinte dans cette histoire ?
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FICHE ELEVE 2 : AVONS NOUS BIEN LU ?
« C’EST LA BRANCHE COMMENT RENART EST PRIS POUR DUPE PAR LE COQ. »
Je réponds aux questions de cette fiche, pour mieux me repérer dans le récit.
VOCABULAIRE
………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………
A - Chantecler s’endort et rêve qu’il enfile de force une pelisse rousse bordée d’osselets.
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Ordre : ……………………………………………………………………….
a - ils insultent le goupil, b - ils s’élancent à sa poursuite, c - ils lui jettent des pierres.
a - flatté, il chante, b - méprisant, il insulte les hommes, c - indifférent, il s’enfuit avec son
butin.
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…………………………………………………………………………………………………
……………………………
e - La situation finale
…………………………………………………………………………………………………
……………………………
a - Que serait-il arrivé si Chantecler avait pris au sérieux les inquiétudes de Pinte ?
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SEANCE 3 – DES ANIMAUX PERSONNIFIES
Dominante : Lecture, synthèse
Durée : 1 heure à 1 h 30
Supports :
Texte 1 : « C’est la branche comment Renart prive le loup de ses bacons », p. 41-44.
Texte 2 : « C’est la branche comment Renart enseigne au loup l’art de la pêche », p. 45-48.
Texte 3 : « C’est la branche comment Renart veut pousser le chat dans un piège et manger
tout seul une andouille », p. 49-62.
Question de synthèse : Est-ce vraiment à des animaux que nous avons affaire dans ce
roman ?
Objectifs :
- Découvrir la notion de personnification
- Comprendre le rôle des personnages dans l’action
- Évaluer la portée symbolique du texte.
Déroulement de la séance : La fiche élève 3, donnée à préparer par avance aux élèves, est
corrigée en début de séance afin de comparer les trois textes dans leur situation initiale, leur
déroulement, du point de vue des personnages. La synthèse des activités proposées au cours
de la séance permettra d’approcher la notion de personnification.
Activité 2 : À partir de ces trois textes, complétez, dans le tableau suivant, le portrait des
animaux que vous y avez rencontrés :
trompeur
trompé
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II - Renart est-il un héros ?
Activité 4 : Dans le tableau suivant, récapitulez les qualités et défauts du personnage principal
de ces trois branches.
Qualités Défauts
Destinateur Bénéficiaire
……………………………….. …………………………………….
…………………………… …………………………………….
Adjuvants Opposants
………………………………….. …………………………………….
………………………………….. ……………………………………..
Activité 6 : a - Compléter, de la même manière, le schéma actantiel de Renart pour les textes
2 et 3.
b - Qu’en concluez-vous ?
Activité 7 : Dites quel type d’homme peut être représenté, dans le texte, par :
- Ysengrin, le loup
- Dame Hersent
- Tybert le chat
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Activité 8 : À votre tour, imaginer le portrait des animaux suivants :
- Brun, l’ours :
- Pelé, le rat :
- Tardif, l’escargot :
- Grimbert, le blaireau :
- Roëne, le chien :
- Noble, le roi :
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FICHE ELEVE 3 : COMPARER LES HISTOIRES
Je réponds aux questions de cette fiche pour comparer ces trois histoires.
- Apprécier une lecture : aimer, s’intéresser à se passionner pour, cette lecture m’a plu,
prendre plaisir à trouver agréable, trouver intéressant…
- Ne pas aimer : ne pas apprécier, trouver long, fastidieux, ennuyeux, confus, difficile à
comprendre…
Situation initiale
Élément perturbateur
II - Péripéties et rebondissements
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
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III - La fin de l’histoire. Complétez le tableau suivant :
Élément de
résolution
Situation finale
Morale de l’histoire
B - Trouvez au moins trois arguments (raisons) pour convaincre un ami de lire cette histoire.
…………………………………………………………………………………………………
…………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………
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SEANCE 4 – FAIRE RIRE EN SE MOQUANT
Dominante : Lecture analytique
Durée : 1 heure
Support : « C’est la branche comment la poulaille intente à Renart un procès pour meurtre »,
p. 93-97.
Question de synthèse : Quelle est la principale visée des épisodes ?
Objectif :
- Étudier les effets comiques dans le texte
- Approcher la notion de satire
Déroulement de la séance : Par un jeu de questions-réponses sous la conduite du professeur.
De fréquents allers-retours au texte seront nécessaires. Les questions de la fiche élève 4,
corrigées à l’issue de la séance, peuvent donner lieu à une évaluation orale ou écrite.
II - Le roi et sa cour
a - Qu’est-ce que le personnage de Noble a conservé de l’animal ?
b - En quoi le personnage de noble est-il humain ?
c - Quel type de roi Noble représente-t-il ?
d - Que représentent les autres personnages présents dans la scène ?
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FICHE ELEVE 4 : QUESTIONS DE LECTURE
- Accusé :
- Procès :
- Tribunal :
- Juges :
- Jurés :
- Avocat général :
- Avocat :
- Accusations :
- Circonstances atténuantes :
- Plaider :
- Sentence :
Répondez, à l’oral ou à l’écrit (sur une feuille à part), aux questions suivantes :
1 - Quel « crime » a commis Renart à la fin de la première partie ? Qui a-t-il voulu tromper ?
A-t-il réussi ?
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10 - Que décide alors le roi ?
Question bonus :
Quelle(s) différence(s) constatez-vous entre un procès au Moyen Âge et un procès
aujourd’hui ?
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SEANCE 5 – LIRE LE SECOND LIVRE
Dominante : Lecture cursive/oral
Durée : 1 heure à 1 h 30
Support : Les pages 79 à 143
Question de synthèse : Comment se déroule une histoire sur plusieurs épisodes ?
Objectif :
- Reconnaître un épisode narratif
- Aborder la notion de parodie
Déroulement de la séance : L’étude portera sur l’ensemble du second livre, donné en lecture
cursive aux élèves.
I - À la cour de Noble
3 - Qui dépose successivement plainte contre Renart devant le roi ?
4 - Quelles sont les différentes réactions de Noble? Que constatez-vous ?
5 - Quelles informations le texte nous donne-t-il sur la vie à la cour au Moyen Âge ? Et sur le
déroulement d’un procès ?
II - À Maupertuis
6 - Quels personnages le roi envoie-t-il à Renart ? Quel est leur statut (adjuvants ou
opposants) ?
7 - Comment Renart se débarrasse-t-il des messagers du roi ? Pourquoi, à votre avis, agit-il
ainsi ?
8 - Faites le plan des allers-retours entre la cour et Maupertuis. Que remarquez-vous ?
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FICHE ELEVE 5 : REDIGER UNE NOUVELLE AVENTURE DE RENART
Lectures complémentaires :
Texte 1 : « C’est la branche comment Renart sait éviter la dent d’un saint », p. 79-86.
a - En quoi cet épisode illustre-t-il l’expression « avoir une dent contre quelqu’un » ?
b - Quel est son sens propre ? Quel est son sens figuré ?
Le sens propre de chaque expression t’est donné. Retrouvez le sens figuré de ces expressions.
Être une fine mouche Être un insecte fluet Être pleine de malice
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III - Écrire une aventure de Renart à partir d’un quiproquo
SUJET : Vous allez rédiger une nouvelle aventure de Renart à partir d’une expression à
double sens choisie dans le tableau. Un personnage naïf reçoit de Renart un conseil
(l’expression au sens figuré) qu’il interprète au sens propre ! Ce personnage sort gagnant de
l’histoire !
a - Le lieu où se déroulera l’aventure (dans un bois, près d’un puits, dans une grange, à
proximité d’un village, dans une ferme…).
b - Le temps ou le moment de la journée ainsi que le temps des verbes (présent ou passé).
h - La morale de l’histoire.
21
J’emploie le vocabulaire du Moyen Âge à
bon escient.
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SEANCE 6 – RENART MEDECIN
II - Un drôle de médecin
4 - Quels sont les symptômes de la maladie ? Renart identifie-t-il cette maladie ?
5 - Quels ingrédients sont nécessaires au remède ?
6 - Comment le malade se libère-t-il de son mal à la fin de l’épisode ? De quel mal souffrait-il
en réalité ?
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FICHE ELEVE 6 : « ROMAN » ET THEATRE
TEXTE 2 : « C’est la branche comment Renart pour recouvrer la faveur du lion lui administre
l’herbe Aliboron », p. 153-161.
- Humour :
- Ironie :
- Parodie :
- Caricature :
- Satire :
Personnage principal
Autres personnages
Indication de temps
Indications de lieux
et décor
Situation initiale
Événements
principaux
Situation finale
Moralité
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II - Le « héros » médecin
Texte 1 Texte 2 Texte 3
Qui est-il ?
Que désire-t-il ?
Réussit-il ?
IV - À vos stylos !
Transposez l’épisode : « C’est la branche comment Renart pour recouvrer la faveur du lion lui
administre l’herbe Aliboron » en scène de théâtre. Vous disposerez et ponctuerez
correctement les dialogues.
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SEANCE 7 – UNE FIN « MORALE » ?
Dominante : Bilan, synthèse
Durée : 1 heure ou plus selon la motivation des élèves
Support : Le roman de Renart (dans son ensemble)
Question de synthèse : Le Roman de Renart possède-t-il une moralité, comme le fabliau ?
Objectif :
- Apprendre à proposer une réponse argumentée
- Apprendre à appuyer ses arguments sur des exemples
Déroulement de la séance : en amont de la séance, le tiers livre a été donné à lire aux élèves et
la fiche élève 7 à compléter. À partir des questions d’exploitation de cette fiche, l’étude se
fera sous forme de débat oral dirigé par le professeur.
II - Hommes et société
4 - Quels personnages reviennent le plus souvent dans le texte ? Quels types humains
représentent-ils ?
5 - Comment la société médiévale est-elle représentée dans ce « roman » ? donnez des
exemples.
6 - Sur quels aspects porte la critique des hommes ? Sur quels aspects porte la critique sociale
dans ce roman ?
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FICHE ELEVE 7 : LIRE « LE TIERS LIVRE »
- Intrigue :
- Conclusion :
- Dénouement :
- Chute :
- Moralité :
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Ce qui m’a plu dans le chapitre 8
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FICHE ELEVE 8 – ÉVALUATION/REMEDIATION
LE ROMAN DE RENART
Complétez les pointillés par les mots et expressions qui conviennent :
1 - Les sources
Le Roman de Renart est constitué d’une série d’histoires appelées ………………. , écrites en
………… de …… syllabes et en langue ……………. (ancien français).
Il a été composé entre ………… et ……….. par une vingtaine d’auteurs. Les jongleurs, les
……………, les ménestrels et les poètes racontaient de château en château les fameuses
aventures du …………. . Ce personnage se nomme …………………, et le succès de l’œuvre
fut tel que ce nom propre a peu à peu remplacé la mot …………………… .
Depuis Le roman de Renart, le renard est devenu le symbole de la …………….. et de la
tromperie.
2 - Le roman de Renart est une fiction animale : il met en scène des ……………. personnifiés
qui pensent et agissent comme des …………. .
La personnification consiste à utiliser des termes réservés à l’être ………….. pour parler
d’…………………. ou d’objets.
Les épisodes de l’histoire emploient plusieurs types de comique :
- Le comique de ………………….. (répétitions, insistances, mots grossiers…)
- Le comique de …………………….. (coups, chutes, poursuites, grimaces…)
- Le comique de ………………………… (on se moque d’un trait de caractère, d’un défaut ou
d’une profession)
- Le comique de ………………….. (les personnages sont placés dans une situation ridicule,
fâcheuse, embarrassante ou qu’ils ne comprennent pas (malentendus).
« Un renard qui avait faim aperçut dans le creux d’un chêne du pain et de la viande laissés
là par des bergers. Il se glissa dans l’arbre et mangea. Mais, le ventre gonflé, il ne put plus
sortir. Plaintes, gémissements.
Un autre renard, passant par là, l’entendit, s’approcha et lui demanda la cause de ses
lamentations. Quand il sut ce qui s’était passé : « Eh bien ! lui dit-il, reste là jusqu'à ce que tu
redeviennes aussi maigre qu’en entrant : tu n’auras pas de peine à sortir. »
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1 - À quels temps principaux sont conjugués les verbes de ce récit ?
2 - Recopiez le récit en mettant les verbes au présent.
3 - Lequel des deux récits préférez-vous ? Pour quelle(s) raison(s) ?
4 - Le texte suivant est au présent de narration. Recopiez-le au passé en faisant toutes mes
modifications nécessaires :
Renart se place alors un peu à l’écart, sous un buisson, la tête entre les pieds, les yeux attachés
sur son compère. L’autre se tient au bord du trou, la queue en partie plongée dans l’eau avec
le seau qui la retient. Mais comme le froid est extrême, l’eau ne tarde pas à se figer, puis à se
changer en glace autour de la queue. Le loup, qui se sent pressé, attribue le tiraillement aux
poissons qui arrivent. Il se félicite, et déjà songe au profit qu’il va tirer d’une pêche
miraculeuse. Il fait un mouvement, puis s’arrête encore, persuadé que plus il attendra, plus il
amènera de poissons à bord.
DIALOGUE ET RECIT
1 - Dans ce texte, on a oublié la mise en page et la ponctuation du dialogue. Réécrivez le texte
en les rétablissant.
On y voit surnager un seau. Renard le flaire tout joyeux, regarde son compère et dit
Approchez-vous, sire, et voyez ce pullulement de nageoires. Voici l’engin dont nous pêchons
les anguilles et les barbeaux et mille poissons beaux et bons. Sire Renart, dit Ysengrin,
prenez-moi cet objet par l’anse et me le lacez à la queue. Renart s’en saisit et le noue à la
queue aussi bien qu’il peut. Frère, fait-il, ne bougez plus. Les poissons vont bientôt venir.
2 - Dans ce dialogue, il n’y a qu’un seul verbe, le verbe « dire ». remplacez-le chaque fois que
c’est possible par d’autres verbes de parole convenablement employés.
À Renart, il lance un appel. Il ne veut plus rester ici. Il voit déjà l’aube crever. L’autre, à ses
cris, lève la tête, ouvre les yeux et le regarde :
« Sire, dit-il, l’affaire est faite. Beau doux ami, venez-vous en ! Assez avons-nous de poissons
pris. » La voix du loup monte d’un ton :
« Renart, dit-il, ils sont trop ; plus en ai pris que ne sais dire. »
Le museau fendu par la joie, Renart dit :
« Cil qui tout convoite tout perd. »
3 - Insérez dans le récit précédent, sous forme d’un court dialogue, les appels qu’Ysengrin, en
détresse, adresse à Renart.
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