Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SEANCE 3 ……..P 10 (retour au texte et à sa structure complexe, par une lecture différenciée)
SEANCE 5 ……..P 35 (séance d’étayage pour familiariser l’élève avec les jeux de langage)
SEANCE 9 ……..P 58 (découvrir les deux derniers chapitres à travers la BD. Repérer parodies,
absurde, jeux de scènes et de mots et… la métamorphose d’Alice)
Dossiers annexes
Séance 3 :
- une version du texte intégral illustrée (annexe 3a texte intégral)
- une autre version du texte intégral non illustrée (annexe 3a bis texte)
Séance 5 :
- Le texte intégral de MOTORDU non illustré en PDF
- Le texte intégral de MOTORDU illustré en PDF avec le livre en support
Séance 6 :
- Le chapitre de la Simili-Tortue en BD (pdf : S6 LA TORTUE 1 et 2) à
projeter (avec la BD papier en support, le piratage tue le livre).
Séance 8 :
- Diaporama du conseiller pédagogique P Okotnikoff (IA 15) sur les
inférences (PowerPoint)
Séance 9 :
- Chapitre 11 et 12 en BD (extrait en PDF à projeter avec la BD papier en
support… la photocopie tue le livre)
Page 1 sur 60
Séance 1 : lancement de la séquence, découverte de l’œuvre
(D’après le mémoire de BOURGAIN ANTOINE, professeur des écoles)
Support : Chapitre 1
Ce chapitre est incontournable puisqu’il introduit l’histoire. Il présente le personnage principal et le genre
fantastique de l’œuvre. L’étude du chapitre s’arrête avec la chute d’Alice au fond du terrier. La suite
concerne un autre épisode à étudier. De plus, c’est la chute dans le terrier qui va être exploitée dans les
versions cinématographiques.
Objectif :
Durée : 60 minutes
Déroulement de la séance :
L’enjeu de la séance est de présenter aux élèves l’univers du fantastique et de repérer les éléments qui font
basculer l’histoire dans ce genre particulier.
L’enseignant commence la lecture du premier chapitre en prenant soin de ne pas montrer la première de
couverture. Cette lecture doit éveiller la curiosité des élèves sans trahir la suite de l’œuvre. C’est pourquoi le
titre et les illustrations ne doivent pas être dévoilés. En effet, l’histoire d’« Alice au pays des merveilles » est
sûrement connue par la majorité de la classe étant donné ses nombreuses adaptations cinématographiques,
en particulier la version de Walt Disney qui se destine aux enfants.
A la fin de la lecture du chapitre, l’enseignant laisse les élèves s’exprimer sur le texte. Les élèves
connaissant l’histoire pourront donner le titre du livre. C’est en quelque sorte une séance diagnostique qui
permet à l’enseignant de mesurer les acquis des élèves en matière de culture littéraire ou cinématographique.
C’est aussi le moment de revenir sur le vocabulaire difficile pour en donner une définition par les autres
élèves ou l’enseignant si besoin.
Un document avec des questions sur le chapitre 1 est ensuite fourni aux élèves sur le chapitre 1 (annexe 3).
Il a pour but dans un premier temps à travers le dessin d'Alice et du Lapin Blanc de laisser les élèves
s'exprimer pour connaître leur représentation des personnages et par la même occasion, repérer les élèves
susceptibles d'avoir vu une adaptation cinématographique.
Les questions suivantes permettent de découvrir le texte, le personnage et surtout le genre fantastique. Elles
sont traitées au fur et à mesure avec les élèves pour les corriger les unes à la suite des autres afin de donner
du rythme à la séance et éviter que des élèves ne perdent le fil.
A la suite du questionnaire, les élèves reviennent sur la particularité du passage en question pour aboutir à
quelques caractéristiques notables afin d’élaborer une trace écrite sur le genre fantastique. Cette trace écrite
pourrait ressembler à ceci :
« C’est un récit du réel dans lequel des événements échappent brusquement à la réalité. Ces événements
doivent s’expliquer dans l’histoire mais les personnages peuvent s’étonner de ce qui les entoure.
Exemple : Alice s’étonne de tomber si lentement dans le terrier. Elle sait que ça ne se passe pas comme ça
en temps normal. »
Bien entendu, celle-ci est rédigée par les élèves avec leurs mots.
Page 2 sur 60
Annexe 1
Alice au pays des merveilles
Chapitre 1 Date ……………………………
~ Descente dans le terrier du lapin ~ Nom …………………………………
Prénom ………………………………..
2) D'après toi, Alice est-elle entrée dans un terrier comme on pourrait en trouver sous terre ?
…………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………….………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………….
4) Quelle est le premier mot qui te permet de dire que l’histoire se passe dans un monde imaginaire ?
……………………………………………………………
…………………………………………………………….
5) Trouve 3 éléments qui te permettent de dire qu’Alice se trouve dans un monde différent du notre :
……………………………..
………………………………
……………………………..
………………………………
………………………………
………………………………
Alice se rend-t-elle compte de ce qui lui arrive ? Qu'est ce qui te permet de répondre ?
………………………………………………………………………………….………………………………
………………………………………………….………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………….
Chapitre 1
Descente dans le terrier du lapin
Alice commençait à se sentir très lasse de rester assise à côté de sa soeur, sur le
talus, et de n’avoir rien à faire : une fois ou deux, elle avait jeté un coup d’oeil sur le
livre que lisait sa soeur ; mais il ne contenait ni images ni dialogues : « Et, pensait
Alice, à quoi peut bien servir un livre où il n’y a ni images ni dialogues ? »
Elle se demandait (dans la mesure où elle était capable de réfléchir, car elle se
sentait tout endormie et toute stupide à cause de la chaleur) si le plaisir de tresser
une guirlande de pâquerettes valait la peine de se lever et d’aller cueillir les
pâquerettes, lorsque, brusquement, un Lapin Blanc aux yeux roses passa en
courant tout près d’elle.
Ceci n’avait rien de particulièrement remarquable ; et Alice ne trouva pas non plus
tellement bizarre d’entendre le Lapin se dire à mi-voix : « Oh, mon Dieu ! Oh, mon
Dieu ! Je vais être en retard ! » (Lorsqu’elle y réfléchit par la suite, il lui vint à l’esprit
qu’elle aurait dû s’en étonner, mais, sur le moment, cela lui sembla tout naturel) ;
cependant, lorsque le Lapin tira bel et bien une montre de la poche de son gilet,
regarda l’heure, et se mit à courir de plus belle, Alice se dressa d’un bond, car, tout
à coup, l’idée lui était venue qu’elle n’avait jamais vu de lapin pourvu d’une poche
de gilet, ni d’une montre à tirer de cette poche. Dévorée de curiosité, elle traversa le
champ en courant à sa poursuite, et eut la chance d’arriver juste à temps pour le
voir s’enfoncer comme une flèche dans un large terrier placé sous la haie.
Un instant plus tard, elle y pénétrait à son tour, sans se demander une seule fois
comment diable elle pourrait bien en sortir.
Le terrier était d’abord creusé horizontalement comme un tunnel, puis il présentait
une pente si brusque et si raide qu’Alice n’eut même pas le temps de songer à
s’arrêter avant de se sentir tomber dans un puits apparemment très profond.
Soit que le puits fût très profond, soit que Alice tombât très lentement, elle s’aperçut
qu’elle avait le temps, tout en descendant, de regarder autour d’elle et de se
demander ce qui allait se passer. D’abord, elle essaya de regarder en bas pour voir
où elle allait arriver, mais il faisait trop noir pour qu’elle pût rien distinguer.
Ensuite, elle examina les parois du puits, et remarqua qu’elles étaient garnies de
placards et d’étagères ; par endroits, des cartes de géographie et des tableaux se
trouvaient accrochés à des pitons.
En passant, elle prit un pot sur une étagère ; il portait une étiquette sur laquelle on
lisait : MARMELADE D’ORANGES, mais, à la grande déception d’Alice, il était vide.
Elle ne voulut pas le laisser tomber de peur de tuer quelqu’un et elle s’arrangea
pour le poser dans un placard devant lequel elle passait, tout en tombant.
« Ma foi ! songea-t-elle, après une chute pareille, cela me sera bien égal, quand je
serai à la maison, de dégringoler dans l’escalier ! Ce qu’on va me trouver
courageuse ! Ma parole, même si je tombais du haut du toit, je n’en parlerais à
personne ! » (Supposition des plus vraisemblables, en effet.)
Page 4 sur 60
Plus bas, encore plus bas, toujours plus bas. Est-ce que cette chute ne finirait
jamais ? « Je me demande combien de kilomètres j’ai pu parcourir ? dit-elle à haute
voix. Je ne dois pas être bien loin du centre de la terre. Voyons : cela ferait une
chute de six à sept mille kilomètres, du moins je le crois… (car, voyez-vous, Alice
avait appris en classe pas mal de choses de ce genre, et, quoique le moment fût
mal choisi pour faire parade de ses connaissances puisqu’il n’y avait personne pour
l’écouter, c’était pourtant un bon exercice que de répéter tout cela)… Oui, cela doit
être la distance exacte… mais, par exemple, je me demande à quelle latitude et à
quelle longitude je me trouve ? » (Alice n’avait pas la moindre idée de ce qu’était la
latitude, pas plus d’ailleurs que la longitude, mais elle jugeait que c’étaient de très
jolis mots, impressionnants à prononcer.)
Bientôt, elle recommença : « Je me demande si je vais traverser la terre d’un bout à
l’autre ! Cela sera rudement drôle d’arriver au milieu de ces gens qui marchent la
tête en bas ! On les appelle les Antipattes1 , je crois — (cette fois, elle fut tout
heureuse de ce qu’il n’y eût personne pour écouter, car il lui sembla que ce n’était
pas du tout le mot qu’il fallait) — mais, je serai alors obligée de leur demander quel
est le nom du pays, bien sûr. S’il vous plaît, madame, suis-je en Nouvelle-
Zélande ou en Australie ? (et elle essaya de faire la révérence tout en parlant —
imaginez ce que peut être la révérence pendant qu’on tombe dans le vide ! Croyez-
vous que vous en seriez capable ? ) Et la dame pensera que je suis une petite fille
ignorante ! Non, il vaudra mieux ne rien demander ; peut-être que je verrai le nom
écrit quelque part. »
Plus bas, encore plus bas, toujours plus bas. Comme il n’y avait rien d’autre à faire,
Alice se remit bientôt à parler. « Je vais beaucoup manquer à Dinah ce soir, j’en ai
bien peur ! (Dinahétait sa chatte.) J’espère qu’on pensera à lui donner sa soucoupe
de lait à l’heure du thé. Ma chère Dinah, comme je voudrais t’avoir ici avec moi ! Il
n’y a pas de souris dans l’air, je le crains fort, mais tu pourrais attraper une chauve-
souris, et cela, vois-tu, cela ressemble beaucoup à une souris. Mais est ce que les
chats mangent les chauves-souris ? Je me le demande. » A ce moment, Alice
commença à se sentir toute somnolente, et elle se mit à répéter, comme si elle
rêvait : « Est-ce que les chats mangent les chauves-souris ? Est-ce que les chats
mangent les chauves-souris ? » et parfois : « Est-ce que les chauves-souris
mangent les chats ? » car, voyez-vous, comme elle était incapable de répondre à
aucune des deux questions, peu importait qu’elle posât l’une ou l’autre. Elle sentit
qu’elle s’endormait pour de bon, et elle venait de commencer à rêver qu’elle
marchait avec Dinah, la main dans la patte, en lui demandant très sérieusement :
« Allons, Dinah, dis-moi la vérité : as-tu jamais mangé une chauve-souris ? »
quand, brusquement, patatras ! elle atterrit sur un tas de branchages et de feuilles
mortes, et sa chute prit fin.
Alice ne s’était pas fait le moindre mal, et fut sur pied en un moment ; elle leva les
yeux, mais tout était noir au-dessus de sa tête. Devant elle s’étendait un autre
couloir où elle vit le Lapin Blanc en train de courir à toute vitesse. Il n’y avait pas un
instant à perdre : voilà notre Alice partie, rapide comme le vent. Elle eut juste le
temps d’entendre le Lapin dire, en tournant un coin : « Par mes oreilles et mes
moustaches, comme il se fait tard ! » Elle tourna le coin à son tour, très peu de
temps après lui, mais, quand elle l’eut tourné, le Lapin avait disparu.
Elle se trouvait à présent dans une longue salle basse éclairée par une rangée de
Page 5 sur 60
1.En anglais : Antipathies. Jeux de mot intraduisible. Alice veut parler
des habitants des pays situés aux antipodes de la Terre.
Page 6 sur 60
Cependant, ce flacon ne portant décidément pas l’étiquette : « poison », Alice se
hasarda à en goûter le contenu ; comme il lui parut fort agréable (en fait, cela
rappelait à la fois la tarte aux cerises, la crème renversée, l’ananas, la dinde rôtie, le
caramel, et les rôties chaudes bien beurrées), elle l’avala séance tenante, jusqu’à la
dernière goutte. « Quelle sensation bizarre ! dit Alice. Je dois être en train de
rentrer en moi-même, comme une longue-vue ! »
Et c’était bien exact : elle ne mesurait plus que vingt-cinq centimètres. Son visage
s’éclaira à l’idée qu’elle avait maintenant exactement la taille qu’il fallait pour franchir
la petite porte et pénétrer dans l’adorable jardin. Néanmoins elle attendit d’abord
quelques minutes pour voir si elle allait diminuer encore : elle se sentait un peu
inquiète à ce sujet ; « car, voyez-vous, pensait Alice, à la fin des fins je pourrais bien
disparaître tout à fait, comme une bougie. En ce cas, je me demande à
quoi je ressemblerais. » Et elle essaya d’imaginer à quoi ressemble la flamme d’une
bougie une fois que la bougie est éteinte, car elle n’arrivait pas à se rappeler avoir
jamais vu chose pareille.
Au bout d’un moment, comme rien de nouveau ne s’était produit, elle décida d’aller
immédiatement dans le jardin. Hélas ! pauvre Alice ! dès qu’elle fut arrivée à la
porte, elle s’aperçut qu’elle avait oublié la petite clé d’or, et, quand elle revint à la
table pour s’en saisir, elle s’aperçut qu’il lui était impossible de l’atteindre,
quoiqu’elle pût la voir très nettement à travers le verre. Elle essaya tant qu’elle put
d’escalader un des pieds de la table, mais il était trop glissant ; aussi, après s’être
épuisée en efforts inutiles, la pauvre petite s’assit et fondit en larmes. « Allons ! cela
ne sert à rien de pleurer comme cela ! » se dit-elle d’un ton sévère. « Je te conseille
de t’arrêter à l’instant ! »
Elle avait coutume de se donner de très bons conseils (quoiqu’elle ne les suivît
guère), et, parfois, elle se réprimandait si vertement que les larmes lui venaient aux
yeux. Elle se rappelait qu’un jour elle avait essayé de se gifler pour avoir triché au
cours d’une partie de croquet qu’elle jouait contre elle-même, car cette étrange
enfant aimait beaucoup faire semblant d’être deux personnes différentes. « Mais
c’est bien inutile à présent, pensa la pauvre Alice, de faire semblant d’être deux !
C’est tout juste s’il reste assez de moi pour former une seule personne digne de ce
nom ! » Bientôt son regard tomba sur une petite boîte de verre placée sous la table ;
elle l’ouvrit et y trouva un tout petit gâteau sur lequel les mots : « MANGE-MOI »
étaient très joliment tracés avec des raisins de Corinthe. « Ma foi, je vais le manger,
dit Alice ; s’il me fait grandir, je pourrai atteindre la clé ; s’il me fait rapetisser, je
pourrai me glisser sous la porte ; d’une façon comme de l’autre j’irai dans le jardin,
et, ensuite, advienne que pourra. »
Elle mangea un petit bout de gâteau, et se dit avec anxiété : « Vers le haut ou vers
le bas ? » en tenant sa main sur sa tête pour sentir si elle allait monter ou
descendre. Or, elle fut toute surprise de constater qu’elle gardait toujours la même
taille : bien sûr, c’est généralement ce qui arrive quand on mange des gâteaux, mais
Alice avait tellement pris l’habitude de s’attendre à des choses extravagantes, qu’il
lui paraissait ennuyeux et stupide de voir la vie continuer de façon normale.
C’est pourquoi elle se mit pour de bon à la besogne et eut bientôt fini le gâteau
jusqu’à la dernière miette.
Page 7 sur 60
Séance 2 : mise en place l’activité de comparaison et d’analyse filmique
Cette séance placée juste après la découverte du livre permet de comparer directement le passage du livre
avec une adaptation sous forme d’un film d’animation. C’est aussi l’occasion pour les élèves de revenir sur
un format de l’histoire qu’ils connaissent sûrement, le film étant un classique de Walt Disney, et ainsi
faciliter leur entrée dans l’œuvre tout en comparant deux versions foncièrement différences.
Objectifs :
Durée : 60 minutes
Déroulement de la séance :
Dans un premier temps, l’enseignant diffuse l’extrait du film sans consigne particulière. Les élèves
découvrent ainsi l’objet d’étude avec un œil neutre pour qu’ils puissent s’en imprégner.
Ensuite, l’enseignant propose aux élèves quatre axes d’étude en les écrivant au tableau :
- Le personnage d’Alice
- Le personnage du lapin blanc
- La chute et le terrier
- Le fantastique et le reflet du lapin blanc
Chaque thème est donné à plusieurs groupes de 3 à 4 élèves (annexe 2). L’enseignant donne alors pour
consigne de regarder à nouveau l’extrait en se penchant sur le thème donné pour comparer ce que Lewis
Carroll a écrit et ce que Walt Disney a représenté. Pour ça, les élèves ont à leur disposition le texte original
étudié dans la séance précédente. Suivra alors une exposition de chaque groupe mettant en lumière leurs
observations et comparaisons en rapport avec le thème travaillé.
Les élèves doivent ainsi percevoir la liberté prise par Walt Disney pour représenter ce qui n’est pas écrit
dans l’œuvre originale. Mais ils doivent également s’apercevoir que le réalisateur respecte en très grande
partie le texte.
Dans un dernier temps, cette séance peut aboutir sur un débat autour de l’intérêt d’une réadaptation de ce
type lorsque le réalisateur se rapproche autant de l’œuvre originale.
Page 8 sur 60
Annexe 2
Séance 2 Date
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Consigne :
Regardez à nouveau l’extrait du dessin animé en étant attentif au thème donné (choisi parmi les 4 ci-dessus).
Comparez ce que Lewis Carroll a écrit et ce que Walt Disney a représenté.
…………………………………………………...... …………………………………………………......
……………………………………………………… ………………………………………………………
…………………………………………………….. ……………………………………………………..
…………………………………………………….. ……………………………………………………..
…………………………………………………….. ……………………………………………………..
……………………………………………………. …………………………………………………….
……………………………………………………… ………………………………………………………
……………………………………………………. …………………………………………………….
………………………………………………………. ……………………………………………………….
……………………………………………………… ………………………………………………………
……………………………………………………… ………………………………………………………
……………………………………………………… ………………………………………………………
……………………………………………………… ………………………………………………………
……………………………………………………… ………………………………………………………
……………………………………………………… ………………………………………………………
……………………………………………………… ………………………………………………………
……………………………………………………… ………………………………………………………
…………………………………………………….. ……………………………………………………..
……………………………………………………… ………………………………………………………
……………………………………………………… ………………………………………………………
……………………………………………………… ………………………………………………………
……………………………………………………… ………………………………………………………
……………………………………………………… ………………………………………………………
……………………………………………………… ………………………………………………………
……………………………………………………… ………………………………………………………
………………………………………………………. ……………………………………………………….
……………………………………………………… ………………………………………………………
……………………………………………………… ………………………………………………………
……………………………………………………… ………………………………………………………
Page 9 sur 60
Séance 3 : retour au texte et à sa structure complexe, par une lecture différenciée
(Inspiré du mémoire de BOURGAIN ANTOINE, professeur des écoles)
Supports : Photocopies des épisodes par groupe, le livre complet à l’exception de l’incipit et de la
situation finale
Cette séance permet de balayer l’histoire du début à la fin puisque tous les élèves n’auront pas l’occasion de
lire l’œuvre dans son intégralité. Elle a de plus pour vocation de comprendre la structure de l’œuvre qui
fonctionne par épisodes.
Objectifs :
Durée : 90 minutes
Déroulement de la séance :
Cette séance un peu particulière vise à rendre l’élève actif dans sa lecture, l’aider à lui donner du sens et à
montrer que Lewis Carroll a conçu son livre sous forme d’épisodes qui n’ont pas forcement de liens entre
eux.
Le lecteur devra redécouper l’œuvre puisque beaucoup d’épisodes commencent dans le chapitre précédent.
Attention ! La traduction du chapitre photocopié pour chaque groupe est quelque peu différente de la
traduction des chapitres du livre !
Cela permettra aux élèves de remarquer que les traductions peuvent varier d’un éditeur à l’autre !
Le premier travail consiste donc à retrouver le début de chaque épisode dans le chapitre précédent.
Ce travail se fera en groupes de niveau.
L’idéal serait qu’il y ait deux groupes pour un même épisode afin de comparer les choix puis de valider le
plus pertinent.
Chaque groupe sera en possession d’un épisode photocopié (annexe 3.a).
L’enseignant veillera à distribuer la dernière page du chapitre précédent à chacun des groupes afin que
ces derniers y repèrent la partie du texte qui relate le début de l’épisode.
L’enseignant a à sa disposition (au choix) deux versions différentes du texte intégral à photocopier :
l’une avec illustration (annexe 3a) et l’autre sans (annexe 3a bis).
Il peut par soucis d’économie, se servir de la version illustrée pour la projection du texte sur écran afin de
faire découvrir la première version du livre avec les illustrations de John Tenniel.
Il faut répartir les épisodes par difficultés pour qu’ils correspondent au niveau de lecture des élèves.
Voici comment l’histoire se découpe et à quel public les passages s’adressent :
Bon niveau :
Une course au comité et une longue histoire (chap 3)
Un thé de fous (chap 7)
La déposition d’Alice (à ne pas distribuer)
Niveau moyen :
Conseils d’une chenille (chap 5)
Page 10 sur 60
Cochon et Poivre (chap 6)
Le griffon et la tortue (chap 9)
Le Quadrille des homards (chap 10)
Faible niveau :
La mare de larmes (chap 2)
Le lapin envoie un petit Bill (chap 4)
Le terrain de croquet de la Reine (chap 8)
Qui a volé les tartes (chap 11)
Remarque : pour préserver l’intérêt de la séquence, le dernier chapitre (la déposition d’Alice) n’est
pas proposé aux élèves. C’est l’enseignante qui le lira en ne lisant pas la chute (voir ci-après)
Le début de l’histoire et la chute dans le terrier ne sont pas non plus travaillés par les élèves
puisque la séance 1 est basée dessus.
Les différents épisodes sont ainsi distribués aux groupes en fonction de leur niveau. Le nombre d’élèves par
groupe est laissé à l’appréciation de l’enseignant en fonction du profil de sa classe. Les meilleurs lecteurs
peuvent travailler sur deux épisodes si le nombre d’élèves est insuffisant.
S’assurer qu’il y a un épisode pour deux élèves afin de permettre une lecture à deux sur le document
photocopié.
1er temps de travail : lorsque le groupe pense avoir trouvé le début de l’épisode il le fait valider par
l’enseignant.
2ème temps de travail : l’enseignant distribue à chaque groupe le résumé à trous qui correspond à leur(s)
épisode(s) (annexe 3.b résumés) afin qu’ils le complètent collectivement.
Les petits groupes viennent ensuite le lire au tableau au reste de la classe.
Remarque : l’enseignant a également à sa disposition les résumés complets (annexe 3.b bis)
3ème temps de travail : Leur résumé exposé, le groupe classe tente de se mettre d’accord pour ordonner les
résumés.
L’intérêt réside dans la difficulté à trouver un agencement parfait qui convienne à tout le monde.
Plusieurs ordres différents peuvent être trouvés par les élèves pour bien leur montrer qu’il n’y a pas d’ordre
logique en dehors de quelques épisodes qui se suivent.
Pour valider, les élèves sortent leur livre et repèrent l’ordre des épisodes sur la table des matières.
4ème temps de travail : Chaque groupe repère son épisode dans le livre.
Une fois validé par l’enseignant il leur demande de lire ce passage (et seulement ce passage) pour la
prochaine séance, ou dédie un temps en classe pour cela.
Ainsi chaque élève lira individuellement, sur le livre, l’épisode repéré par son groupe et d’autres s’ils le
veulent.
Il faudra insister auprès des élèves pour qu’ils ne lisent pas le dernier épisode !
A la suite de quoi (ce peut être plus tard dans la journée), l’enseignant lira le dernier chapitre en prenant soin
de ne pas révéler la fin de l’histoire qui dévoile que ce n’était qu’un rêve (préserver la chute).
Page 11 sur 60
Annexes 3b
Résumés
à
compléter
Attention : ces résumés à compléter sont quelques peu modifiés au regard des résumés complets
mis à la disposition des enseignants)
Page 12 sur 60
Résumé d’un épisode d’Alice au pays de merveilles
Date :…………………………….
Titre ……………………………………………………………………………….
Noms des élèves du groupe : …………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………..
La mare de larmes
Alice a l’impression de ne plus savoir qui elle est. Elle essaie de savoir si elle est
toujours elle-même en se posant des questions et en ……………………………….
Puis, elle se rend compte qu’elle a réussi à enfiler …… …………..., donc qu’elle a
……………………..grâce à …………………………...
Vite, elle se précipite vers le jardin, mais elle se retrouve dans de l’eau salée. Ce
sont …………………….. qui ont formé une ………………………..
Alice nage en compagnie ………………….. qui n’aime ni ………………….., ni les
chiens et qui se fâche quand Alice parle de ………………………………Dinah.
Page 13 sur 60
Résumé d’un épisode d’Alice au pays de merveilles
Date :…………………………….
Titre ……………………………………………………………………………….
Noms des élèves du groupe : …………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………..
Résumé :
Page 14 sur 60
Résumé d’un épisode d’Alice au pays de merveilles
Date :…………………………….
Titre ……………………………………………………………………………….
Noms des élèves du groupe : …………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………..
Personnages : Alice, le Lapin Blanc, Pat, Bill, des personnages non identifiés.
Lieux de l’action : la maison du Lapin, un bois
Résumé :
Page 15 sur 60
Résumé d’un épisode d’Alice au pays de merveilles
Date :…………………………….
Titre ……………………………………………………………………………….
Noms des élèves du groupe : …………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………..
Résumé :
Dans le bois elle rencontre un …………….. très grand qui lui fait peur.
Elle joue avec pour le fatiguer et réussit à s’enfuir.
Alice cherche quelque chose à …………….. ou à ………….. pour changer de taille.
Elle rencontre ………………………….. installée sur un champignon.
La Chenille …………………. un calumet. Celle-ci demande à Alice qui elle est.
Alice dit qu’elle …………………………………. qui elle est.
La Chenille souhaite des explications, mais Alice ne peut lui en donner.
La Chenille lui propose de ……………………... « Vous êtes vieux, père Guillaume ».
Alice récite, mais la Chenille lui annonce …………………………………….
Alice dit qu’elle voudrait changer de taille, la Chenille s’en va en indiquant à Alice
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Alice se saisit d’un morceau de chaque côté et hésite.
Elle grignote le morceau de droite et ……………………. si vite qu’elle doit se
dépêcher de manger de l’autre morceau pour ne pas …………………...
Elle est alors ………………… qu’elle dépasse les arbres mais il n’y a que son
…………… qui a grandi.
Elle entre en conversation avec un pigeon qui la prend pour …………………………
Elle rampe à travers les arbres, gênée par son cou lorsqu’elle se souvient qu’elle a
encore ………………………………………..
Elle réussit à retrouver sa taille normale et veut entrer dans …………………………..
merveilleux.
Page 16 sur 60
Résumé d’un épisode d’Alice au pays de merveilles
Date :…………………………….
Titre ……………………………………………………………………………….
Noms des élèves du groupe : …………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………..
Cochon et poivre
Résumé :
Page 17 sur 60
Résumé d’un épisode d’Alice au pays de merveilles
Date :…………………………….
Titre ……………………………………………………………………………….
Noms des élèves du groupe : …………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………..
Un thé de fous
Résumé :
Page 18 sur 60
Résumé d’un épisode d’Alice au pays de merveilles
Date :…………………………….
Titre ……………………………………………………………………………….
Noms des élèves du groupe : …………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………..
Résumé :
Elle retrouve le couloir et la …………..d’or. Cette fois, elle réussit à pénétrer dans
…………………………………………………………….
Alice rencontre ……………………………. qui repeignent en rouge des ………………
………………………………….
Apparaissent la …………………., le ………………. de ………….. et leur suite
formée de leurs enfants, de courtisans et de soldats. Ce sont tous des …………….
à jouer.
Alice se présente à la demande de la Reine.
Celle-ci, très autoritaire, menace ………………………………… à tous ceux qui la
contredisent.
Commence alors une partie de croquet farfelu (les maillets sont ……………………..,
les boules sont ……………………….…. et les arceaux sont …………………..………)
à laquelle Alice participe.
Alice est rejointe par le Roi et la Reine alors qu’elle parle avec ……………………….
Le Chat se montre impertinent et la Reine le …………………………………………….
La Reine envoie chercher la Duchesse emprisonnée, propriétaire du Chat, puis
retourne au jeu.
Le chat ………………………………….
Page 19 sur 60
Résumé d’un épisode d’Alice au pays de merveilles
Date :…………………………….
Titre ……………………………………………………………………………….
Noms des élèves du groupe : …………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………..
Résumé :
Alice a une conversation avec la Duchesse qui pense que toutes les histoires ont
……………………………………
Arrive la Reine qui demande à la Duchesse ……………………………………..
La partie de croquet reprend.
Page 20 sur 60
Résumé d’un épisode d’Alice au pays de merveilles
Date :…………………………….
Titre ……………………………………………………………………………….
Noms des élèves du groupe : …………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………..
Résumé :
Page 21 sur 60
Résumé d’un épisode d’Alice au pays de merveilles
Date :…………………………….
Titre ……………………………………………………………………………….
Noms des élèves du groupe : …………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………..
Personnages : Le Roi et la Reine, le Valet de Cœur, le Lapin Blanc, les jurés, les
témoins ( le Chapelier, la Cuisinière, Alice ), les huissiers, le Loir, le Lièvre de Mars
Résumé :
Page 22 sur 60
Résumé d’un épisode d’Alice au pays de merveilles
Date :…………………………….
Titre ……………………………………………………………………………….
Noms des élèves du groupe : …………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………..
Le témoignage d’ Alice
Personnages : le Roi et la Reine, le Valet de Cœur, le Lapin Blanc, les témoins (le
Chapelier, la cuisinière, Alice), les jurés, les huissiers, le Lièvre de Mars le Loir.
Résumé :
A son grand étonnement, Alice, à son tour, est appelée à ……………………. par le
Lapin Blanc.
La Reine veut lui faire ………….……………., mais Alice qui a retrouvé sa taille
…………… dit que ce ne sont que des cartes.
Page 23 sur 60
Annexe 3b bis
Résumé complets
Alice aux pays des merveilles
(Inspiré de celui de l’équipe Départementale d'appui pédagogique de Haute-Saône)
Page 24 sur 60
Chapitre 2 : La mare de larmes
Personnages : Alice, le Lapin Blanc, une souris
Lieux de l’action : le terrier du Lapin Blanc, une mare formée par les larmes d’Alice
Résumé :
Dans le couloir, Alice découvre une boîte.
Elle y trouve un biscuit nommé « Mange-moi » et le croque. Elle se met à grandir et mesure bientôt
trois mètres.
Elle est si grande qu’elle ne peut toujours pas entrer dans le jardin et devient triste. Elle pleure tant
qu’une mare se forme autour d’elle.
Le Lapin réapparaît, Alice lui parle et il prend peur ; il se sauve en oubliant un éventail et une paire de
gants blancs.
Alice a l’impression de ne plus savoir qui elle est. Elle essaie de savoir si elle est toujours elle-même
en se posant des questions et en chantant des chansons. Puis, elle se rend compte qu’elle a réussi à
enfiler un gant, donc qu’elle a rapetissé grâce à l’éventail.
Vite, elle se précipite vers le jardin, mais elle se retrouve dans de l’eau salée. Ce sont ses larmes qui
forment une mare.
Alice nage en compagnie d’une souris qui n’aime ni les chats, ni les chiens et qui se fâche quand
Alice parle de sa chatte Dinah.
Les animaux, un canard, un aiglon, un Lory, un Dodo et beaucoup d’autres bêtes étranges se
retrouvent sur le rivage.
Le problème qui se pose est de pouvoir se sécher.
La souris annonce qu’elle va raconter une histoire qui va sécher tout le monde, mais son histoire est
très compliquée et personne n’est satisfait car les animaux n’y comprennent rien et ils ont froid.
Le Dodo organise alors une course à la Caucus ; tous se mettent à courir comme ils le souhaitent et
sont bientôt secs, lorsque se pose une question importante : qui a gagné la course ?
Ils décident que tous ont gagné mais que chacun doit recevoir un prix et que c’est Alice qui doit le
remettre.
Elle trouve dans sa poche une boîte de dragées qu’elle distribue à chaque animal.
Puis, Alice demande à la souris de terminer son histoire mais celle-ci se vexe car Alice n’écoute pas .
La Souris s’en va et la fillette pense à sa chatte, ce qui fait fuir tous les oiseaux.
Alice est seule et regrette d’avoir parlé de sa chatte.
Page 26 sur 60
Chapitre 8 : Le terrain de croquet de la Reine
Personnages : 3 jardiniers, le Roi et la Reine de Coeur, le Valet de Coeur, les soldats, le Chat de
Chester, les hérissons et les flamants, le Bourreau, le Lapin Blanc, les enfants, les courtisans
Lieux de l’action : le terrain de croquet
Résumé :
Elle retrouve le couloir et la clé d’or. Cette fois, elle réussit à pénétrer dans le jardin merveilleux.
Alice rencontre des jardiniers qui repeignent en rouge des roses blanches.
Apparaissent la Reine, le Roi de Cœur et leur suite formée de leurs enfants, de courtisans et de soldats.
Ce sont tous des cartes à jouer.
Alice se présente à la demande de la Reine.
Celle-ci, très autoritaire, menace de couper la tête à tous ceux qui la contredisent.
Commence alors une partie de croquet farfelu (les maillets sont des flamants, les boules sont des
hérissons et les arceaux sont des soldats) à laquelle Alice participe.
Alice est rejointe par le Roi et la Reine alors qu’elle parle avec le Chat de Chester.
Le Chat se montre impertinent et la Reine le condamne à la décapitation.
La Reine envoie chercher la Duchesse emprisonnée, propriétaire du Chat, puis retourne au jeu.
Alice assiste au procès du valet de cœur qui est accusé d’avoir volé les tartes de la Reine.
Le tribunal est constitué par un juge (le Roi), un jury formé par des animaux, un greffier (le Lapin
Blanc), et des témoins.
Commence alors un procès loufoque.
Page 27 sur 60
Chapitre 12 : Le témoignage d’ Alice
Personnages : le Roi et la Reine, le Valet de Cœur, le Lapin Blanc, les témoins (le Chapelier, la cuisinière,
Alice), les jurés, les huissiers, le Lièvre de Mars le Loir
Lieux de l’action : la salle du tribunal
Résumé :
Alice, à son tour, est appelée à témoigner par le Lapin Blanc.
Le paquet de cartes s’envole et Alice se réveille, alors que des feuilles d’arbres lui tombent dessus.
Elle raconte son rêve à sa soeur qui l’écoute, puis lui dit qu’il est l’heure d’aller prendre le thé.
Page 28 sur 60
Séance 4 : une séance de lecture interprétative d’un épisode « Résistant »
(Inspiré du mémoire de BOURGAIN ANTOINE, professeur des écoles)
Cette séance permet de mettre en évidence l’implicite. Notamment l’évolution d’Alice qui tend peu à peu
vers un comportement raisonnable et devient une personne responsable.
Objectifs :
- Jouer une scène avec deux personnages devant la classe pour exprimer un sentiment.
- Comprendre un message implicite.
Durée : 60 minutes
Déroulement de la séance :
Tout d’abord, l’enseignant demande aux élèves de lire le chapitre du Ver à soie.
A l’issue de cette lecture, l’enseignant demande aux élèves ce qu’ils ont compris du passage et surtout ce
qu’ils pensent de la rencontre d’Alice avec le Ver à soie (ou la chenille).
On peut s’attendre logiquement à ce que les élèves, dans leurs explications ne se basent uniquement que sur
le sens explicite du chapitre.
Pour tenter de mettre en lumière le sens implicite qui concerne l’évolution d’Alice vers l’âge adulte, les
élèves sont amenés à jouer la scène par 2 pour jouer le rôle des deux personnages avec le texte (annexe 4a)
sous les yeux.
Ce jeu de scène fera l’objet d’un repérage préalable (surlignage) sur le texte à jouer (en deux
exemplaires) et permettra de travailler le dialogue et les temps utilisés.
Une discussion à la fin de chaque scène au sein de la classe met le doigt sur ce qui va et ce qui ne va pas.
Les élèves à tour de rôle jouent ainsi plusieurs fois la scène en améliorant au fur et à mesure l’interprétation
d’Alice pour coller au discours toujours afin de conduire à un échange pour repérer ce que l’interprétation
apporte sur Alice.
Si au bout de maintes reprises les élèves ne voient toujours pas ce qu’Alice apprend à travers cette rencontre,
l’enseignant a la possibilité de diffuser le passage du film d’animation de Walt Disney qui correspond au
texte dans sa globalité pour montrer la réaction d’Alice face à cette confrontation qui la perturbe.
Quoi qu’il en soit, pour conclure cette séance, les élèves visionneront cet extrait du film d’animation de WD.
Page 29 sur 60
Annexe 4a texte
Chapitre 5
Les conseils de la Chenille
- Eh bien, il est possible que cela ne vous fasse pas cet effet-là,
dit Alice, mais, tout ce que je sais, c’est que cela me paraîtrait
extrêmement bizarre, à moi.
- A toi ! fit la Chenille d’un ton de mépris. Mais, qui es-tu, toi ?
- Je crois que c’est vous qui devriez d’abord me dire qui vous
êtes.
Alice pensa qu’elle pourrait aussi bien attendre, puisqu’elle n’avait rien
d’autre à faire, et peut-être qu’après tout, la Chenille lui dirait quelque
chose qui vaudrait la peine d’être entendu.
Pendant quelques minutes, la Chenille fuma en silence, puis, finalement,
elle décroisa ses bras, retira le narguilé de sa bouche, et dit :
Page 31 sur 60
- J’en ai peur, madame. Je suis incapable de me rappeler les
choses comme avant… et je ne conserve pas la même taille dix
minutes de suite !
- Pas tout à fait cela, j’en ai bien peur, dit Alice timidement. Il y a
quelques mots qui ont été changés.
Alice garda le silence : de toute sa vie, jamais elle n’avait été contredite
tant de fois, et elle sentait qu’elle allait perdre son sang-froid.
Page 33 sur 60
- Moi, je trouve que c’est une très bonne taille ! répliqua la Chenille
d’un ton furieux, en se dressant de toute sa hauteur (elle mesurait
exactement huit centimètres.).
- Mais, moi, je n’y suis pas habituée ! dit Alice d’une voix pitoyable,
afin de s’excuser. Et elle pensa : « Je voudrais bien que toutes ces
créatures ne se vexent pas si facilement ! »
Cette fois Alice attendit patiemment qu’il lui plût de reprendre la parole.
Au bout d’une ou deux minutes, la Chenille retira le narguilé de sa
bouche, bâilla une ou deux fois, et se secoua. Puis, elle descendit du
champignon et s’éloigna dans l’herbe en rampant, après avoir prononcé
ces simples mots en guise d’adieu :
Page 34 sur 60
Séance 5 : une séance d’étayage pour familiariser l’élève avec les jeux de langage.
Support :
Cette séance annexe qui ne se base pas sur « Alice au pays des merveilles » permet d’anticiper sur le
prochain chapitre étudié.
En effet, le chapitre de la Tortue fantaisie contient de nombreux jeux de mots et une contrepèterie.
Seulement, les élèves ne sont pas habitués à ce genre d’humour et ils risqueraient de passer totalement à côté
du passage en question.
Ce travail en amont leur permettra de s’éveiller aux jeux de mots et de langage.
Ainsi ils aborderont le chapitre de « la Tortue fantaisie » en lecteurs avertis et pourront par eux-mêmes
apprécier l’aspect humoristique du chapitre.
Le livre de « La belle lisse poire du prince de Motordu » est destiné en temps normal à un public de CE1.
Il pourra cependant servir de support puisqu’il est truffé de jeux de mots, des lapsus en l’occurrence,
rendant le texte très drôle.
(Le lapsus qui consiste à substituer involontairement à un terme attendu un autre mot, souvent phonétiquement
très proche. La contrepèterie est parfaitement volontaire et ne substitue que des lettres ou des syllabes.
Il y a bien évidemment une grande proximité entre le deux. Luc Etienne, le grand spécialiste du contrepet (ou
contrepèterie), ne disait-il pas : "Le contrepet est l'enfant naturel du lapsus".)
Objectifs :
La séance se déroule face à l’écran sur lequel la première page du texte est projetée.
Les élèves sont installés par deux et ont la version dactylographiée de la page.
Les illustrations ne soient pas présentes. Le texte est en effet assez simple pour que les élèves comprennent
les jeux de mots par eux mêmes.
Tout d’abord, les élèves découvrent le texte en le lisant sur l’écran. L’enseignant prend soin de changer
régulièrement de lecteur pour s’assurer que chaque élève suive.
La première phase consiste pour les élèves à repérer les expressions qui n’ont pas leur place puis à
«corriger» le texte original sur la feuille distribuée.
Ils vont pour cela entourer les mots inadéquats et écrire de part et d’autre de la ligne celui qui doit le
remplacer.
L’enseignante corrige (ou fait corriger) sur le texte projeté, depuis l’ordinateur, en faisant intervenir
progressivement chaque groupe.
Les autres questions porteront sur le rôle du jeu de mots et sa formation. Les élèves s’exprimeront
oralement.
Réinvestissement :
La suite du texte est projetée puis lue par les élèves, à tour de rôle.
Page 35 sur 60
Elle est ensuite distribuée sur photocopie à chaque groupe, ainsi qu’une fiche guidée (annexe 5a) à chaque
élève (chacun rapportera sur sa fiche les réponses trouvées par son groupe) qui permet d’avancer dans
la compréhension du texte distribué.
Pour aborder les contrepèteries, l’enseignant dit aux élèves qu’il existe d’autres façons de faire des jeux de
mots et demande si quelqu’un a déjà entendu parler des CONTREPETERIES.
Il écrit le mot au tableau et l’explique : en changeant une ou plusieurs lettres de place, ou une ou plusieurs
syllabes dans une phrase, on peut obtenir une nouvelle phrase qui a un sens totalement différent !
Pour illustrer, il écrit ces deux phrases au tableau puis demande aux élèves de repérer comment on a pu
passer de l’une à l’autre.
Le lapin cache un sou.
Le sapin cache un loup.
Un des élèves vient ensuite entourer les syllabes échangées.
Pour finir l’enseignant explique que, par extension, les comiques fabriquent des phrases contenant chacune
les deux contrepèteries et écrit la phrase exemple au tableau :
Je préfère les assiettes de Picasso aux assauts des pique-assiette. !
Les élèves retrouvent les contrepèteries, les encadrent et entourent les syllabes échangées !
Ce sera le moment pour insister sur l’effet ORAL de la contrepèterie ! Certaines syllabes échangées ne
donnent un nouveau sens qu’à l’oral (phonétique).
Réinvestissement
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Lecture complémentaire
Repère sur ton texte photocopié chaque mot qui n’est pas bien employé et remplace-le par ce que voulait
dire le prince de Motordu.
………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………….
…………...……………………………………………………………………………………………………..
Page 37 sur 60
Annexe 5 b
Séance 5
Alice au pays des merveilles Date ……….……………………………
Nom et prénom de l’élève
Jeux de mots !
…………………………………………
…………………………………………
Prénoms des élèves du groupe :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Du lapsus à la contrepèterie !
Voici des contrepèteries. Retrouve les phrases qui vont ensemble et recopie-les sous la forme : « Ne
confondons pas (phrase 1) et (phrase 2) ». Ecris ces phrases sur une feuille seyes que tu colleras ou
agraferas au dos de celle-ci.
Page 38 sur 60
Annexe 5 texte DE L’HISTOIRE DE MOTORDU
La belle lisse poire du prince de Motordu
PEF
Cher Motordu,
A présent que vous ne souffrez plus de maux de tête j’aimerais savoir si
vous aimeriez bien vous marier avec moi !
Princesse Dézécolle
P.S : vous avez oublié de me rendre votre livre de géographie. Merci
J’ai fini de lire le livre, il est très bien et j’accepte de me marier avec vous
et avec joie.
Amitiés. Stop
Motordu (prince)
Page 41 sur 60
Séance 6 : aborder l’humour particulier de l’œuvre
(Inspiré du mémoire de BOURGAIN ANTOINE, professeur des écoles)
Support : le chapitre 9
Cette séance s’attache donc au chapitre sur la rencontre d’Alice et la Tortue fantaisie et suit la logique de la
séance précédente.
Prérequis :
Objectifs :
Durée : 60 minutes
Déroulement de la séance :
La séance débute par la lecture du passage en question. Pour une première lecture, on peut s’attendre à ce
que la majorité de la classe ne comprenne pas grand-chose au texte en dehors de ce qui est écrit. Les élèves
passent à côté du sens humoristique du chapitre. Grâce à la séance précédente, les élèves peuvent retrouver
eux-mêmes les jeux de mots.
Cependant, le vocabulaire utilisé est difficile. Il faut donc les guider dans la démarche en leur demandant de
trouver certaines définitions dans le dictionnaire. Pour cela, une fiche guidée (annexe 6a) leur est distribuée.
En leur donnant le champ lexical, les élèves trouveront par eux-mêmes les jeux de mots présents dans cette
partie de l’histoire une fois les mots à transformer relevés.
Pour aller plus loin, les élèves découvrent (annexe 6a feuillet 2) les « Lapsus » employés dans une autre
version de la traduction du chapitre ainsi qu’une contrepèterie qui n’est pas reprise dans la version de leur
livre puisque remplacée par « pointure à tuile ».
Leur travail consistera à faire le parallèle entre les deux versions (et à en discuter la pertinence) des noms
donnés aux différentes matières scolaires
La contrepèterie « Feindre à la Presque » est indiquée aux élèves : leur travail consiste à dévoiler la phrase
« initiale » et la comprendre (Peindre à la Fresque).
Les planches de BD sont ensuite projetées afin que les élèves découvrent
- Une autre version de la traduction des matières
- Une « ambiance » différente de celle du dessin animé.
Pour terminer la séance, une relecture du passage s’impose afin de permettre aux élèves de profiter de
l’humour de cette rencontre entre Alice et la Tortue fantaisie.
Page 42 sur 60
Annexe 6a feuillet 1
Séance 6
Alice au pays des merveilles Date ……….……………………………
Nom et prénom de l’élève
L’histoire de la Tortue Fantaisie
…………………………………………
…………………………………………
Prénoms des élèves du
groupe :………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Cherchez le sens du mot « parodie ». Connais-tu des parodies de conte (vous pouvez citer des dessins
animés ou des bandes dessinées) ?
…………………………………………………………………………………………………………………
Pourquoi peut-on dire que le récit de la tortue est en fait une parodie de l’école ?
………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………
Comment se fait-il que le Français soit une matière en option (en supplément) à l’école de la tortue ?
……………………………………………………………………………………………………………….
Pourquoi Alice dit à la tortue que le blanchissage n’était pas une matière scolaire nécessaire aux habitants
sous-marins ?
………………………………………………………………………………………………………………..
Luire : Ouï-dire :
……………………………………………… ………………………………………………………
………………………………………………… ……………………………………………………
Arithmétique : Ambition :
……………………………………………… ………………………………………………
………………………………………………… …………………………………………………
Distraction : Horriblification :
……………………………………………… ………………………………………………
………………………………………………… …………………………………………………
Dérision : Hister :
……………………………………………… ………………………………………………
……………………………………………… …………………………………………………
Thalassographie : Naissain :
……………………………………………… ………………………………………………
………………………………………………… …………………………………………………
Gnocchis : Pointure :
……………………………………………… ………………………………………………
………………………………………………… …………………………………………………
A ton avis, ces mots ont-ils un rapport avec ce que raconte la Tortue ?
……………………………………………………………………….………………………
…………………………………………….…………………………………………………
Page 43 sur 60
Annexe 6a feuillet 2
Séance 6
Alice au pays des merveilles Date ……….……………………………
Nom et prénom de l’élève
L’histoire de la Tortue Fantaisie
…………………………………………
…………………………………………
Pense à ce que tu fais en classe et remplace ces mots par ce qu’il faut comprendre :
Luire : Ouï-dire :
Arithmétique : Ambition :
Distraction : Horriblification :
Dérision : Hister :
Thalassographie : Naissain :
Gnocchis : Pointure :
Le latin et le grec sont deux langues mortes qui ne sont plus utilisées de nos jours pour parler. Mais on les
étudie toujours au collège et au lycée. Cherche dans le texte ce qui pourrait correspondre à ces deux
matières : ……………………………………et …………………………………………
Le professeur qui les enseigne fait aussi l’objet d’un jeu de mots, lequel ?
……………………………………………….…………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………….
Dans une autre version d’Alice au pays des merveilles, le traducteur a utilisé ces mots pour transcrire ce que
la tortue et le griffon disaient à propos des matières scolaires :
A quels mots de la version que tu lis correspondent-ils ?
- L’alésure = ………………………………………...- Les fritures = ………………………………………
- L’ambition = ……………………………………….- la distraction = ……………………………………..
- La mortification = ………………………………….- La dérision = ……………………………………….
- Liste noire ancienne = ……………………………...- Liste noire moderne = ……………………………...
- La sous-l’eau-graphie = ……………………………- Le Larcin = ………………………………………….
A la place de « Pointure à tuile » ce même traducteur a écrit « Feindre à la Presque »
Cherche les définitions de :
- Feindre :…………………………...…………………………………………..
- Presque : ………..……………...………………………………………………
« Feindre à la presque » est une contrepèterie. Trouve-là !
……………………………………………….…………….…………………………………
Cherche la définition des nouveaux mots pour comprendre le sens de la contrepèterie.
………..……………...……………………………………………………………….……………………
……………………………………………………………………………………………………………..
Pour finir, avec ta classe, observe les deux planches de la BD et retrouve ces mêmes matières dans une
troisième version ainsi que la transcription des comptines qu’Alice récite. Que penses-tu de la BD ?
……………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………….
Page 44 sur 60
Séance 7 : une séance de lecture interprétative de la temporalité omniprésente dans le récit.
Ce sont des activités de compréhension et d’interprétation effectuées avant, pendant et après la lecture qui
permettront à l’élève de donner du sens, de comprendre le texte.
Julie Granger qui s’appuie sur les travaux de Kim-Lan Appéré, précise « une analyse littéraire est une parmi
une multitude d’interprétations possibles… L’important est de faire verbaliser les élèves quant à leurs
représentations afin de leur permettre de développer leur capacité de compréhension et d’analyse »
Cette séance permet de mettre en évidence la temporalité. Cette étude vise à faire comprendre aux élèves
que le pays des merveilles est en fait l’hôte d’un rêve.
Objectifs :
- Permettre à l’élève de repérer l’importance de la notion de temps dans l’œuvre pour ensuite, dans
une autre séance, distinguer la dimension onirique de la dimension réelle (À la suite de cette étude
sur la temporalité, les élèves seront en mesure de comprendre que le monde des merveilles où Alice
se retrouve représente le lieu de son rêve. En effet, elle s’endort sous un arbre (chapitre 1) et se
réveille au chapitre 12 lorsqu’elle dit : « Quel rêve bizarre je viens de faire »)
- Étude de la personnification du temps dans le chapitre
- Réinvestir sa sensibilisation aux jeux de mots et approfondir la réflexion
- Etudier le champ lexical et sémantique du « temps », connaître des expressions qui utilisent le mot.
- Se sensibiliser aux inférences.
Durée : 2 x 60 minutes
Déroulement de la séance :
Le temps occupe une place capitale dans le rêve d’Alice. Au chapitre 7, la personnification du « Temps »
permet de comprendre toute l’importance que l’auteur lui accorde.
En équipe, les élèves relèvent tous les passages du chapitre où le « Temps » est évoqué ainsi que ceux
relatifs à l’heure de la journée. Chaque élève notera les passages relevés sur sa fiche personnelle et y notera
les corrections lorsque le travail de chaque groupe sera confronté.
A l’issue de cette lecture, l’enseignant demande aux élèves ce qu’ils ont compris du passage.
Comme pour la séance 6 on peut s’attendre logiquement à ce que les élèves, dans leurs explications ne se
basent uniquement que sur le sens explicite du chapitre.
Cependant certains élèves vont mettre à profit leur apprentissage précédent pour y déceler des jeux de mots
(même s’ils sont différents du lapsus et de la contrepèterie).
Ils vont tout d’abord s’attarder sur les paralogismes énoncés par les hôtes d’Alice de la ligne 3 à 21 p 81 et
découvrir ainsi que la place des mots dans une phrase est important (annexe 7a).
L’enseignant pourra s’il le souhaite, approfondir avec une séance « jeux de mots » basée sur syllogisme,
sophisme et paralogisme (pistes ci-après.
Les élèves vont ensuite découvrir les différents sens du mot « temps » La fiche annexe 7a les guidera en ce
sens et mettra l’accent sur le champ sémantique et lexical du mot. L’objectif étant qu’ils appréhendent
pleinement le jeu, dans le texte, que Lewis Carroll développe autour de ce mot.
L’enseignant veillera à ce que les élèves retrouvent d’autres inférences que celles suggérées dans la fiche
d’exercices.
Chaque équipe, à l’oral, doit ensuite tenter de trouver une explication possible à la personnification du
temps. Au fait que ces personnages soient coincés à l’heure du thé !
A terme, le lecteur doit accepter l’absurde de la situation, un peu comme le fait Alice.
Une mise en commun à l’oral permettra à l’enseignant de résoudre certains problèmes de compréhension
qui pourraient subsister.
Les élèves, toujours aidés de leur fiche, tenteront ensuite de mettre en lumière que les temps sont différents
tout au long de l’histoire pour tel ou tel personnage (Le lapin blanc court après le temps alors que le
Chapelier fou et le lièvre de Mars sont coincés à l’heure du thé et la simili-tortue pleure le temps passé).
Les élèves au final visionneront cet extrait dans le film d’animation de WD, ils pourront aussi regarder les
planches BD correspondantes projetées par l’enseignant.
Pour conclure cette séance, une lecture à plusieurs voix permettra de profiter pleinement de la
compréhension apportée à ce chapitre.
Page 46 sur 60
Annexe Pour l’enseignant
Autour du mot temps
Chronologie
Notion fondamentale conçue comme un milieu infini dans lequel se succèdent les événements : Situer une histoire dans le temps.
Mouvement ininterrompu par lequel le présent devient le passé, considéré souvent comme une force agissant sur le monde, sur les êtres : Vous
oublierez avec le temps.
Durée considérée comme une quantité mesurable : Ce procédé nous fera gagner du temps.
Partie limitée de cette durée occupée par un événement, une action :Le temps de la traversée lui a paru interminable.
Durée plus ou moins définie, dont quelqu'un dispose : Bien employer son temps. Elle est avare de son temps.
Chacune des phases successives d'une opération, d'une action : Un programme de travaux réalisé en deux temps.
Moment, époque occupant une place déterminée dans la suite des événements ou caractérisée par quelque chose : En ce temps-là, j'habitais
Paris. En temps de paix.
Moment, période, saison marqués par un genre de production, par tel caractère, etc. : Le temps des semailles.
État de l'atmosphère, en un lieu donné, à un moment donné : Temps chaud et sec.
Chorégraphie
1. Moment d'élévation.
2. Une des phases de la décomposition d'un pas.
3. Pas se décomposant en plusieurs mouvements.
Équitation
Chacun des gestes ou ensemble de gestes qui composent une foulée complète d'un cheval dans une allure donnée.
Linguistique
1. Catégorie grammaticale de la localisation dans le temps, qui s'exprime, en particulier, par la modification des formes verbales.
2. Chacune des séries verbales personnelles de la conjugaison (présent, imparfait, etc.).
Mécanique
Chacune des phases d'un cycle d'un moteur à combustion interne.
Musique
Division de la mesure. (Suivant que la mesure admet 2, 3, 4, 5 subdivisions ou plus, on dit qu'elle est à 2, 3, 4, 5 temps. Chaque temps est lui-
même divisible en 2 ou 3 unités de temps.)
Physique
1. Paramètre permettant de repérer les événements dans leur succession.
2. Durée d'un phénomène mesurée par la différence entre les valeurs finale et initiale du paramètre précédent.
Sports
Durée chronométrée d'une épreuve, en particulier d'une course, d'un match, etc.
Durée considérée comme une quantité
Partie limitée de cette durée occupée par Chacune des phases successives d'une
mesurable un événement,... opération, d'une action
SYNONYMES : SYNONYME : SYNONYMES :
délai durée étape
marge palier
répit stade
sursis
Moment, époque occupant une place
Moment, période, saison marqués par un Temps légal
SYNONYME :
déterminée dans la suite... genre de production,... heure légale
SYNONYMES : SYNONYMES :
date période
époque saison
jour
moment
Coup de temps HOMONYMES
SYNONYME :
coup de vent. tan nom masculin
tant adverbe
taon nom masculin
t'en pronom
tend forme conjuguée du verbe tendre
tends forme conjuguée du verbe tendre
Page 47 sur 60
EXPRESSIONS
À temps,
au moment approprié, pas trop tard.
Avant le temps,
prématurément.
Avoir fait son temps,
être arrivé au terme fixé pour une fonction ou, pour un condamné, à l'expiration de sa peine ; avoir
accompli son service militaire ; être hors d'usage ou ne plus être d'actualité, être périmé.
Avoir le temps de,
avoir le temps nécessaire pour faire quelque chose.
Dans le temps, au temps jadis,
autrefois.
Depuis le temps,
depuis cette époque éloignée, cela fait longtemps.
De temps en temps, de temps à autre,
à des moments plus ou moins éloignés, par intervalles, sans régularité.
En même temps,
dans le même instant, simultanément ; à la fois.
En son temps,
au moment prévu ou le plus opportun.
En temps et lieu,
au moment et à l'endroit convenables.
En temps voulu, en temps utile,
au moment opportun.
Être de son temps,
penser, vivre, agir en conformité avec les idées couramment admises de son époque.
Il est temps de,
le moment est venu de faire telle chose, cela devient urgent.
Il était temps !,
il s'en est fallu de peu.
Il n'est que temps,
il faut se hâter d'agir.
Le bon vieux temps,
passé lointain et indéterminé qui apparaît comme un âge d'or.
N'avoir, ne durer qu'un temps,
être de courte durée.
Passer le temps,
s'occuper à n'importe quoi en attendant l'heure fixée pour quelque chose.
Prendre, s'offrir, se payer du bon temps,
se divertir, profiter de la vie.
Prendre (tout) son temps,
faire quelque chose sans se presser.
Familier.
Temps de chien, de cochon, sale temps,
très mauvais temps.
Temps fort,
moment le plus important, point culminant de quelque chose.
Temps mort,
moment d'inactivité dans un travail, pause ; moment où il ne se passe rien.
Tout le temps,
toujours, sans arrêt.
Travailler à temps partiel,
être employé dans une entreprise pendant un nombre d'heures inférieur d'au moins 1s5 e de temps à la
durée hebdomadaire légale ou conventionnelle du temps de travail (par opposition à plein temps).
(L'employeur peut être obligé dans certains cas de proposer le temps partiel [mi-temps thérapeutique,
salarié accidenté du travail, par exemple]. La répartition des horaires de travail est fixée selon trois
modalités [hebdomadaire, mensuelle, annuelle].)
Page 48 sur 60
Astronomie
Temps atomique (TA),
échelle de temps déduite des indications d'une horloge atomique.
Temps atomique international (TAI),
échelle de temps établie par le Bureau international des poids et mesures sur la base des données fournies
par un ensemble d'horloges atomiques.
Temps des éphémérides (TE),
échelle de temps déduite de résultats fournis par la mécanique céleste, notamment de l'étude du
mouvement de la Lune.
Temps sidéral,
échelle de temps fondée sur l'angle horaire du point vernal.
Temps solaire,
échelle de temps fondée sur l'angle horaire du centre du Soleil.
Temps universel (UT),
temps civil de Greenwich.
Temps universel coordonné (UTC),
échelle de temps diffusée par les signaux horaires, selon des règles admises internationalement.
Chronologie
Temps légal,
échelle de temps prescrite par la loi dans un pays ou dans une région et correspondant au temps civil d'un
méridien donné.
Cybernétique
Temps mort,
pour un élément d'une chaîne de commande, temps qui s'écoule entre l'application d'un signal d'entrée et
le début du signal de sortie correspondant.
Grammaire
Complément de temps, subordonnée de temps,
complément ou subordonnée exprimant, par rapport au verbe principal, un moment, une époque, une
durée, etc.
Horlogerie
Étalon de temps,
dispositif définissant un temps très précis devant servir de base de référence.
Marine
Coup de temps,
synonyme de coup de vent.
Météorologie
Type de temps,
ensemble de conditions de température et d'humidité atmosphériques momentanément stables et
revenant à des intervalles relativement fréquents, sinon réguliers.
Presse
Temps d'antenne,
durée déterminée d'émissions de radio ou de télévision diffusées dans le cadre de la programmation.
Sociologie
Temps choisi,
travail à horaire variable (temps partiel, horaires à la carte…).
Sports
Temps mort,
au basket-ball et au volley-ball, minute de repos accordée à la demande d'une équipe.
Page 49 sur 60
Annexe pour l’enseignant
Syllogismes, sophismes et paralogismes.
Définitions
1) Le syllogisme
2) Le Sophisme
Le sophisme se distingue du paralogisme qui est une erreur involontaire dans un raisonnement sans intention d'induire en
erreur.
Présenté comme une démonstration rigoureuse et logique, un sophisme est en réalité faux car incomplet ou ambigu. Il est
constitué d'une ou plusieurs prémisses vraies ou prétendues vraies, agencées dans un raisonnement séduisant mais
erroné, qui ne respecte pas les règles de la logique, même si la conclusion est vraie. Les sophismes sont difficiles à réfuter
si l'on ne maîtrise pas la logique.
Exemple :
Tout ce qui est rare est cher,
Un cheval bon marché est rare,
Donc un cheval bon marché est cher.
3) Le paralogisme
Le paralogisme est un antonyme de syllogisme
Un paralogisme (formel ou informel) est un raisonnement faux qui apparaît comme rigoureux et où le locuteur est de bonne
foi, contrairement au sophisme pour lequel il y a une volonté de tromper.
Page 51 sur 60
Annexe 7a
Séance 7 Date
A la page 81, le Lièvre de Mars, le Chapelier et le Loir jouent sur les mots pour faire comprendre à Alice
qu’il faut bien faire attention à ce qu’on dit pour être compris. Recopie leurs jeux de mots ci-dessous :
……………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………..
Est-ce qu’on peut permuter (comme dans une addition) les termes d’une phrase sans en changer le sens ?
……………………………………………………………………………………………………………….
Pourquoi le Chapelier dit au Loir à la ligne 21 de la p 81 « Avec toi, c’est la même chose » ?
………………………………………………………………………………………………………………
Cherche le mot temps dans le dictionnaire et relève son champ sémantique (tous les sens qu’il peut avoir).
……………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………….
Cherche les mots « métronome » et « cacophonie » dans le dictionnaire puis lis le texte ci-dessous.
ETRANGE MOIS D'AVRIL
Oh ! Temps ! Arrête-toi !
Hier soir, il tombait de la pluie. Avant hier, c'était de la neige. Il pleut du soleil aujourd'hui.
Demain ce serait de la grêle, Du brouillard, du vent, du grésil, des violettes, des abeilles, des plumes pour les nids, que
sais-je?
En cet étrange mois d'avril. Il faut s'attendre à tout. En attendant, le métronome du pianiste bas la mesure en 4 temps.
Quelle cacophonie !
Le champ lexical d’un mot est constitué des mots qui se rapportent à une même idée. Il peut être
constitué de mots de la même famille, mais aussi de synonymes ou d'autres mots qui ont un rapport
étroit avec le thème. Exemple : dans le champ lexical de la médecine on trouve médecin, malade, se
rétablir, guérir, médicament, pharmacie, hôpital… trouve-en d’autres :
………………………………………………………………………………………………………………………..
Dans ce texte « Etrange mois d’avril » les mots qui composent le champ lexical du temps (météo) sont :
..........................................................................................................................................................................
Trouve-en d’autres : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Dans ce texte les mots qui composent le champ lexical du temps (qui passe) sont :
..........................................................................................................................................................................
Trouve-en d’autres : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Dans ce texte les mots qui composent le champ lexical du temps (en musique) sont :
..........................................................................................................................................................................
Trouve-en d’autres : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
A la page 89 le Loir parle de « tirer de la mélasse » puis « tirer des portraits » ! Peux-tu expliquer ce jeu de mots ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Page 52 sur 60
Annexe 7b
Séance 7 Date
Personnifier : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Trouve des mots qui font partie du champ lexical du « Temps » chronologique*(cherche le mot dans le dictionnaire)
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Relève dans le texte toutes les allusions* au temps en les classant dans la bonne colonne (cherche depuis « le
chapelier fut le premier… » bas de la page 81 à « mais que se passe t-il …au point de départ » ligne 11 p 86) :
(* Que veut dire « faire une allusion » ?)
Les allusions au temps !
Les allusions aux temps musicaux Les allusions au temps Les allusions qui personnifient le
chronologique (qui passe) temps
…………………………………… ……………………………… …………….……………………….
…………………………………… ……………………………… …………………………………..
…………………………………… ………………………………. …………………………………….
…………………………………… ……………………………… …………………………………….
………………………………….. ……………………………… ……………………………………
Dans un texte, une inférence est une information que l’on doit comprendre sans qu’elle ne soit écrite en toutes
lettres. Exemple : « L’enfant, emmitouflé dans son gros manteau et sa nouvelle écharpe, se promenait dans la
forêt » implique (fait comprendre) qu’il fait froid. Ce n’est pas écrit mais on l’a compris, c’est une inférence !
Cherche ces inférences avec ton groupe :
Que veut dire Alice (bas de page 82) en disant « C’est la même année pendant très longtemps. » ?
Pourquoi Alice dit aussi poliment que possible « je ne vous comprends pas » (page 83 ligne 6) ?
Alice soupire de lassitude à la ligne 21 p 83. Cela veut-il dire (raye les mauvaises propositions) :
- Qu’elle est toujours la petite fille impatiente du début de l’histoire ?
- Qu’elle se met facilement en colère ?
- Qu’elle commence à savoir garder son calme ?
Pourquoi le Lièvre soupir « Si seulement c’était midi » (p 84 ligne 15)
Quand la Reine dit (p 85 ligne 18) « il est en train de tuer le Temps » de quel temps s’agit-il ? Que peut-on en
conclure sur la façon de chanter du Chapelier ?
Le lapin blanc, la simili-tortue ou les personnages de ce chapitre 7 ne vivent pas le temps de la même façon ! Qui
coure après le temps ? Qui est bloqué à la même heure ? Qui pleure le temps passé ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Page 53 sur 60
Séance 8 : réinvestissement et approfondissements à propos des inférences
Avant cette séance, il est conseillé à l’enseignant de visionner le diaporama concis, instructif et facile
d’accès sur la compréhension référentielle (auteur CPC IA15).
A ce stade de la séquence, les élèves sont sensibilisés aux inférences. Afin d’approfondir la notion et
appréhender le texte avec le recul qui leur permet de mieux comprendre les nombreuses inférences possibles
dans un texte l’enseignant va leur proposer les exercices de la fiche annexe 8a.
La fin du chapitre et le chapitre suivant (l’entrée, enfin, dans le jardin merveilleux) seront donc un support
pour ce réinvestissement.
Dans un même temps, l’élève devra prendre conscience de la métamorphose d’Alice. Les différentes
épreuves lui permettent peu à peu de s’assagir, de se responsabiliser, de réfléchir avant de parler, dévaluer
une situation avant d’agir… de passer de l’enfance à l’adolescence… de grandir.
Support : les fiches annexes 8a et 8b, la fin du chapitre 7 et chapitre 8 du livre, le Dessin animé
Objectifs :
Durée : 2 x 60 minutes
Déroulement de la séance :
1) L’enseignant demande aux élèves de rappeler ce qu’est une inférence dans un texte. A la suite de
quoi, elle distribue la fiche annexe 8a aux élèves. S’en suit une correction collégiale.
2) L’enseignant demande aux élèves de lire la fin du chapitre 7 de « Effectivement, maintenant que
vous me le demandez… » jusqu’à la fin (depuis la ligne 7 p 90 jusqu’à la fin de la page 91).
L’enseignant mène le débat, le but étant de faire émerger qu’Alice est devenue raisonnable et du fait accède
au jardin merveilleux (ce que la fillette essaye de faire depuis le début de l’histoire).
Le débat oral devrait conclure à ce qui suit :
A la ligne 7 Alice est embarrassée, elle reconnait son erreur et se rend compte qu’elle a une fois de plus
coupé la parole. L’attitude du Chapelier est excessive mais elle réagit sans colère à son impolitesse, elle
décide tout simplement de partir.
Elle espère au fond d’elle qu’ils la rappellent (elle n’a pas mauvais fond et s’attache aux personnages).
Elle reconnait l’absurdité de la situation vécue.
Comme si elle avait réussi les épreuves nécessaires, elle peut de nouveau essayer d’entrer dans le jardin
merveilleux.
Elle est consciente de ses « maladresses passées » et veux agir, cette fois, raisonnablement, sans
précipitation, en réfléchissant !
Grace à quoi elle entre enfin !
A la suite de cet échange, l’enseignant distribue la fiche annexe 8b et demande aux élèves de la compléter.
C’est un réinvestissement de ce qui s’est dit sous forme écrite de réponses aux questions.
Page 54 sur 60
L’enseignant questionne sur l’attitude des jardiniers, leur rapport à la Reine et s’assure que tous les mots
sont compris avant de continuer sa lecture jusqu’à la ligne 15 de la p 95 (« …et ne la remarqua pas).
L’enseignant questionne les élèves sur ces drôles de personnages et leur demande s’ils les imaginent…
Puis reprend la lecture jusqu’à la ligne 14 de la page 96 ! C’est seulement à cette hauteur du récit qu’il est
clairement dit que ces personnages sont des cartes à jouer. Auparavant, les indices seront de plus en plus
nombreux et permettront à certains d’entres-eux de le découvrir.
4) INFERENCES SEMANTIQUES :
Ce sont les élèves qui reprennent ensuite la lecture du chapitre.
L’enseignant leur demandera de lire la suite silencieusement depuis la ligne 15 « Et qui sont ceux-ci ? »
jusqu’à la ligne 11 de la p 99 en leur demandant d’essayer de comprendre les inférences.
A la suite de quoi, ils répondront aux questions de la fiche annexe.
Ces questions peuvent aussi être solutionnées en groupe classe et les élèves recopieraient les réponses
élaborées au tableau sur leur fiche.
Pour finir, les élèves visionneront le chapitre 8, 9 et 10 (ils retrouveront avec plaisir l’épisode de la tortue)
en dessin animé.
Page 55 sur 60
Annexe 8a
Séance 8 Date
Dans le tableau ci-dessous tu dois trouver les inférences induites par le texte. Pour t’aider, le mot en majuscule
t’indique quelle sorte d’inférence tu dois chercher.
………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………..
Page 56 sur 60
Annexe 8b
Séance 8 Date
A la ligne 7 de la p 90 pourquoi Alice est embarrassée ? Peut-on dire qu’elle se contrôle plus qu’au début de
l’histoire ? Pourquoi ?
……………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………….
Est-ce que le Chapelier est poli avec Alice ? Comment réagit Alice ? Reste-t-elle polie ?
……………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………
Est-ce qu’Alice part sans regret ? Justifie ta réponse.
………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………
Que pense-t-elle de la situation qu’elle vient de vivre ?
……………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………….
Penses-tu qu’Alice se soit assagie au fur et à mesure de ses aventures ? Est-ce qu’elle se comporte différemment que
la fois précédente lorsqu’elle se trouve à nouveau dans la grande pièce ?
……………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
Comment est-elle récompensée ?
……………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
Lis sur ton livre de la ligne 15 p 96 « Et qui sont ceux-ci ? » à la ligne 11 de la p 99 puis réponds aux questions.
A qui s’adresse la Reine lorsqu’elle dit « Et qui sont ceux-ci ? »
…………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………….
Cherche un synonyme de « stupéfaite » et de « témérité ».
…………………………………………….. ……………………………………………….
Pourquoi Alice ne veux pas parler des jardiniers à la Reine (raye ce qui te semble être les mauvaises réponses) ?
1) La Reine l’agace et Alice a envie de la contrarier. 2) Alice sait que les jardiniers ont fait une bêtise, elle
cherche à les protéger. 3) Alice ne sait pas qui sont ces personnages au sol.
Est-ce que la Reine fait peur à ses sujets ? Quelle est sa principale menace ? y en a-t-il d’autres ?
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Fait-elle peur à Alice ? Explique pourquoi.
…………………………………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………………………………………………………………………………………..
Pourquoi les jardiniers se mettent sous la protection d’Alice ? Ont-ils raison ?
…………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………
Que penses-tu de la réponse des soldats à la Reine (ligne 8 p98) ? Ont-ils menti ? Pourquoi ?
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Que veux dire « sentence capitale » ? Alice pense-t-elle que la Duchesse soit vraiment en danger ? Explique pourquoi.
…………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………..
Le Lapin Blanc pense-t-il comme Alice ? Explique pourquoi.
……………………………………………………………………………………………………………………………
Page 57 sur 60
Séance 9 : Découvrir les deux derniers chapitres à travers la BD. Repérer parodies, absurde,
jeux de scènes et de mots et… la métamorphose d’Alice.
Cette séance se déroule à l’oral. En effet la lecture de ces épisodes se révèleraient difficile, le support BD
permet une meilleure appréhension de l’histoire.
Objectifs :
- Savoir débattre en classe.
- Mettre l’accent sur l’absurde, la logique mais aussi la parodie.
- Relever l’absurde dans l’histoire et le dissocier de la compréhension inférentielle.
Durée : 60 minutes
Déroulement de la séance :
L’enseignant projette les pages des chapitres 11 et 12 en BD.
Chaque page est lue avec attention par les élèves, à tour de rôle.
L’enseignant incite les élèves à commenter les vignettes les unes après les autres en questionnant sur les
différents messages que ces dessins et ces paroles divulguent (sentiments, personnages, états d’âmes,
situations absurdes ou pas, inférences).
Après la lecture de la page 70 l’enseignant demandera aux élèves d’anticiper la suite…S’en suivra la
projection du dessin animé dont la mise en scène de ces deux chapitres reflète encore plus les épisodes du
livre. La fin sera ainsi dévoilée.
Objectifs :
Déroulement de la séance :
Tout d’abord, l’enseignant relance les élèves sur le genre fantastique en leur demandant de rappeler ce qui le
définit.
Les élèves cherchent la définition dans le dictionnaire et l’écrivent au tableau.
Le but recherché est de réactiver les connaissances des élèves pour les réinvestir lors de cette séance afin de
valider la thèse du genre fantastique et non celle du conte.
* Topoï : (un article de Wikipedia, l'encyclopédie libre) le terme topos, topoï au pluriel, désigne un lieu
commun du discours, un thème littéraire récurrent qui devient un poncif ; les topoï sont les mots-
clefs, les sujets caractéristiques d'un groupe sociologique ou d'une spécialité.
En littérature :
la déclaration d'amour dans un conte, la scène de bal dans un conte, la scène de combat dans une pièce
de théâtre, le récit de la naissance dans une autobiographie…
Page 59 sur 60
Ensuite l’enseignant embraye sur les deux temps du récit : le temps réel et le temps du rêve.
En comparant le chapitre 1 avec le 12 les élèves pourront expliquer tout ce qui permet de dire qu’on passe
d’un récit réel à un récit onirique pour revenir en fin de compte au réel !
Les élèves doivent identifier les deux dimensions présentes dans le récit : le temps du monde réel
(chapitres 1 et 12) et le temps où Alice rêve (du chapitre 2 au chapitre 12). L’enseignant demande aux élèves
de relever des indices qui permettent de distinguer les deux dimensions. Par exemple, l’absurde est l’une des
marques du temps du rêve. Les élèves remarquent que la dimension onirique occupe une plus grande place
dans l’œuvre. On a l’impression que le rêve s’étale sur une longue période de temps en raison du grand
nombre de péripéties vécues par l’héroïne.
L’enseignant rappelle ensuite qu’il existe une suite à Alice au pays des merveilles intitulée « De l’autre côté
du miroir » et explique que le film de Tim Burton relate ces deux histoires.
Le débat :
Amener les élèves à comprendre l’évolution du personnage d’Alice à travers le temps.
Dans l’œuvre de Carroll, Alice est enfant au moment de sa visite au pays des merveilles, alors
que dans le film de Burton, elle a 19 ans et y retourne.
Il est alors intéressant de faire voir aux élèves comment Alice réagit à son univers fantastique une
fois rendue au début de l’âge adulte.
L’enseignant ciblera trois chapitres dont les évènements ont été transposés dans l’œuvre
cinématographique.
Par exemple, la chute dans le terrier du lapin blanc (chapitre 1), la rencontre avec le ver à soie
(chapitre 5), ou encore l’épisode du thé (chapitre 7) se retrouvent autant dans le livre que dans le
film.
Les élèves expliquent les principaux éléments qui diffèrent entre les deux supports. L’enseignant
souligne l’attitude d’Alice par rapport aux évènements qui surviennent : elle a beaucoup plus de
confiance en soi dans la version cinématographique. Par exemple, lors de sa première rencontre
avec la chenille (dans le livre), elle se garde de se mettre en colère et fuit ses questions. À 19 ans,
elle argumente avec le personnage, le contredit et va même jusqu’à être arrogante.
Toujours en questionnant les élèves, l’enseignant soulèvera la possibilité qu’Alice, en raison de sa
maturité, adopte un changement d’attitude.
Une fois le travail effectué sur chacun des chapitres choisis par l’enseignant, les élèves devraient
être en mesure de comprendre que l’évolution de la personnalité d’Alice modifie ses interactions
avec les personnages du monde des merveilles.
CONCLUSION
Au terme de cette séquence didactique, les élèves devraient être en mesure de comprendre le
parallèle entre le pays des merveilles et le monde du rêve, interpréter le symbole de la taille
d’Alice et se distancier du langage afin de saisir l’absurde présent dans l’œuvre.
Page 60 sur 60