Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
DOCUMENT N° GG/EIE/01/00
Mai 2009
PROGRAMME DE GESTION ET DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT, PGPE, MAROC
SOMMAIRE
INTRODUCTION 4
1- DEFINITION DE L’EIE 5
2- OBJECTIFS DE L’EIE 5
3- REGLEMENTATION ENVIRONNEMENTALE 6
INTRODUCTION
Le présent document est élaboré dans le but d’aider les comités d’EIE à apprécier le contenu
des rapports EIE, à vérifier l’exhaustivité et la pertinence des données et des hypothèses
retenues et à se fixer sur la qualité et la validité de l’évaluation des impacts proposée par le
pétitionnaire. Il comprend quatres parties principales :
1- DEFINITION DE L’EIE
Les dispositions réglementaires définissent l’EIE en tant qu’instrument préventif de gestion et
de protection de l’environnement1. Elle doit être préalable à l’autorisation de réalisation du
projet et permettre2 « d'évaluer les effets directs ou indirects pouvant porter atteinte à
l'environnement à court, moyen et long terme suite à la réalisation de projets économiques et
de développement et à la mise en place des infrastructures de base et de déterminer des
mesures pour supprimer, atténuer ou compenser les impacts négatifs et d'améliorer les effets
positifs du projet sur l'environnement ».
2- OBJECTIFS DE L’EIE
L’EIE vise à3 :
1) évaluer de manière méthodique et préalable, les répercussions éventuelles, les effets
directs et indirects, temporaires et permanents du projet sur l'environnement et en
particulier sur l'homme, la faune, la flore, le sol, l'eau, l'air, le climat, les milieux naturels
et les équilibres biologiques, sur la protection des biens et des monuments historiques,
le cas échéant sur la commodité du voisinage, l'hygiène, la salubrité publique et la
sécurité tout en prenant en considération les interactions entre ces facteurs;
2) supprimer, d'atténuer et de compenser les répercussions négatives du projet :
3) mettre en valeur et d'améliorer les impacts positifs du projet sur l'environnement;
4) informer la population concernée sur les impacts négatifs du projet sur l'environnement.
L’EIE doit donc permettre d’identifier, analyser, atténuer et surveiller les impacts sur
l’environnement d’un projet. Elle détermine les moyens nécessaires à l’amélioration de la
performance environnementale d’un projet proposé et à la réduction ou la compensation de
ses effets négatifs.
Elle doit servir à la prise de décision et à cet égard, fournir des informations pertinentes.
Lors de l’examen du rapport EIE, il est nécessaire que les comités des EIE s’assurent que :
- le projet proposé est respectueux de l’environnement ;
- l’alternative retenue est la plus bénéfique sur le plan économique, social et
environnemental ;
- les impacts sur l’environnement sont bien identifiés et analysés ;
- Le projet prend en considération l’avis du public concerné ;
- les mesures de mitigation ont été prises en considération dans la conception du
projet ;
- les différentes activités projetées sont conformes à la réglementation et les normes en
vigueur ;
- les moyens nécessaires à la mise en œuvre des mesures environnementale sont
identifiés (Budget, renforcement des capacités, arrangement institutionnel, suivi et
surveillance)
3- REGLEMENTATION ENVIRONNEMENTALE
L’évaluation environnementale est un instrument réglementaire utilisé pour protéger
l’environnement et promouvoir le développement durable. Elle a une relation directe avec
d’autres instruments environnementaux, notamment :
- les schémas d’aménagement du territoire, les plans et les règlements d’urbanisme ;
- la réglementation relative à la protection des espèces rares et menacées ou celles
présentant une valeur commerciale ou culturelle importante ;
- la réglementation des zones ayant un statut spécial (parcs, réserves, sanctuaire
faunique, sites archéologiques, patrimoine culturel, historique, paysage, etc.) ;
- les normes de qualité de l’air, de l’eau, des sols ;
- les normes d’émission et de rejet de substances polluantes dans le milieu récepteur.
EGS : ENGINEERING AND GENERAL SERVICES Page n° 6
GUIDE METHODOLOGIQUE GENERAL POUR L’EVALUATION DES EIE – EDITION PROVISOIRE – MAI 2009
PROGRAMME DE GESTION ET DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT, PGPE, MAROC
L’EIE ne devrait pas se limiter à respecter les normes et la réglementation en vigueur, mais
doit pousser l’analyse pour s’assurer que le projet ne génère pas d’effets négatifs importants
sur l’environnement. C’est l’essence même et la raison d’être de l’évaluation
environnementale.
En se basant sur le bon sens, il est possible d’établir une démarche cohérente et de faire
ressortir de ces questions les principales étapes du processus EIE (Voir figure ci-dessous).
Ces étapes figurent dans la majorité des textes régissant l’EIE et constituent le contenu de
l’EIE adopté par la majorité des pays et des organisations internationales.
SURVEILLANCE ET SUIVI
Préparation
Etude de
Etude de faisabilité Etude
préliminaire d’impact sur
Surveillance Surveillance
et suivi et suivi
Exploitation
- Alternative au projet (Les objectifs peuvent ils être atteint par un projet
différent)
- Autres alternatives (le projet peut il être dans d’autres sites, différé ou sa
conception modifiée)
Pendant l’exploitation :
- Les caractéristiques du projet (Conception, taille, procédés, coûts)
- La nature des rejets (liquides, solides et gazeux) ;
- Le milieu récepteur (eau, air, sol)
- La quantification de chaque rejet
- Les équipements de contrôle et de surveillance des rejets
Il est également utile de préciser au stade cadrage les supports à prévoir dans l’EIE, tels que
les plans, les cartes, diagrammes, spécifications techniques, etc.
AGGLOMERATION
ZONE INDUSTRIELLE
ROUTE
DISPESION DES
POLLUANS
PROJET
DECHARGE
REJET
COURS D’EAU
PARC NATUREL
ZONE D’EMPRUNT
La description de l’état initial du site et de son environnement doit s’attacher aux éléments le
plus importants et/ou vulnérables, identifiés dans la zone d’influence du projet et préciser les
limites spatiales et temporelles prise en considération pour chaque élément, basées sur les
interactions entre les composantes du projet et les différents éléments décrits de
l’environnement (Etendue et durée des impacts).
La description de l’état initiale doit porter sur les caractéristiques physiques, biologiques et
sociales, notamment :
- Utilisation des sols (zones résidentielles, industrielles, touristiques, agricoles, ….) ;
- Activités économiques utilisant les ressources naturelles (pêche, exploitation
forestière, usine de dessalement des eaux saumâtres souterraines, ….) ;
- Caractéristiques biologiques (Habitat naturel, espèces rares, endémiques ou
menacées, parcs et réserves naturelles,…) ;
- Caractéristiques physiques (Vents, températures, relief, …)
Les informations concernant ces éléments sont généralement disponibles chez les
organismes gouvernementaux, administrations et collectivités locales. Les données
manquantes et nécessaire à l’EIE doivent être identifiées pour être complétées par le
pétitionnaire (Etudes complémentaires, campagnes d’analyses et de mesures,
enquêtes, etc.).
L’EIE doit s’attacher aux informations importantes pour éviter d’une part un gaspillage
inutile des moyens (Temps et argent) et d’une part une description fastidieuse
comprenant en grande partie des informations non pertinentes dans le contexte du
projet.
Bertlands et Duinker ont défini les éléments valorisés de l’environnement « EVE »
comme suit :
- ceux reconnus ou protégés légalement ;
- ceux reconnus importants par le public ;
- ceux considérés importants par les experts et spécialistes.
Il est recommandé que le concept des « EVE » soit utilisé pour focaliser la description
de l’état initial de l’environnement sur les éléments pertinents (voir graphique ci-
dessous).
Composantes
valorisées de Eléments Composantes
l’environnement pertinents à susceptibles
prendre en d’interagir avec le
considération projet
∆I(+)
Tendance sans projet
∆I(-)
t1 t2
Temps
Exemple :
Un émissaire de rejet des eaux usées en mer aura un effet direct sur la qualité de
l’eau (Transparence, concentration en substances chimiques, agents
pathogènes, etc.) qui peut être évalué au moyen de modèles de simulation de la
dispersion, en terme d’ampleur et d’intensité. En examinant ensuite les éléments
biologiques, on saura que la diminution de la transparence de l’eau aura un
impact sur les champs de posidonie et par voie de conséquence sur certaines
ressources halieutiques, la pêche etc.
Les impacts résiduels : les impacts résiduels qui ne peuvent pas être atténués
doivent être justifiés et faire l’objet de mesures de compensation
Phase exploitation
Phase exploitation
2- Phase préparatoire
3- Phase travaux
4- Phase exploitation
5- Fermeture et démantèlement
2- LE CADRAGE
Le cadrage a pour objectif de définir la portée de l’EIE et d’identifier les questions
essentielles et les informations nécessaires à la prise de décision en se basant sur
les directives préparées par l’autorité gouvernementale chargée de l’environnement.
Il fournit au pétitionnaire les questions clés qui doivent être inclus dans les TdRs de
l’EIE.
Le cadrage doit commencer juste après l’étape du tri, utiliser une approche
systématique et permettre de :
- identifier les limites de la zone d’étude, les informations nécessaires à la prise
de décision, les questions clés et les impacts significatifs ;
- identifier la population concernée et ses préoccupations ;
- identifier les alternatives faisables ;
- définir les méthodes et les outils d’analyse des impacts ;
- établir la stratégie d’atténuation des impacts ;
- fournir un document de base pour guider la préparation des TdRs;
L’approche de cadrage préconisée dans ce guide est une approche générale qui
peut être développée et adaptée de manière spécifique à chaque projet dans des
guides sectoriels. Elle ne peut pas couvrir tous les aspects qui peuvent être associés
à un projet et ne présente que les points essentiels, à titre de référence, pour la
préparation des TdRs. Il faudrait garder dans l’esprit que chaque projet est un cas
particulier et que l’identification des aspects pertinents à aborder dans l’EIE doit
prendre en considération son contexte et les caractéristiques spécifiques au site et
son environnement.
Le processus de cadrage doit aboutir à une identification des informations
pertinentes qui doivent figurer dans chacune des huit parties constituant le contenu
réglementaire de l’EIE. La démarche proposée, présentée ci-dessus, énumère les
différents éléments qui peuvent être abordés lors du cadrage et c’est au comité
d’identifier et retenir ceux qui sont pertinents pour chaque projet considéré.
CADRAGE
Démarrage assez tôt après le tri et dès que
PARTIES DEMARCHE
les informations disponibles le permettent
IMPLIQUEES
3- L’EXAMEN DE L’EIE
Cette partie du guide offre aux CN et aux CR une approche méthodologique à suivre
pendant de l’examen des rapports EIE. Elle est conçue pour les aider à évaluer le
l’exhaustivité et la pertinence des informations présentées dans l’EIE et à se
prononcer sur l’acceptabilité environnementale du projet. A cet effet, une série de
listes de vérification est établie sur la base des éléments réglementaires constituant
le rapport EIE. Elle devrait être développée progressivement en fonction des besoins
et adaptée à chaque secteur pour tenir compte des caractéristiques et des
exigences réglementaires spécifiques au projet considéré.
Les conclusions de l’enquête publique ne figurent pas parmi les éléments du rapport
EIE. Elles doivent être pris en considération lors de l’examen de l’EIE (Article 9 de la
loi 12-03) et le comité (national ou régional) est tenu de donner son avis, sur la base
de l'étude d'impact et sur les conclusions de l'enquête publique (Article 11 du décret
n° 2-04-563).
D’après les textes sus- indiqués, l’enquête publique n’intervient qu’à la fin du
processus de l’évaluation environnementale. L’EIE devrait en tenir compte
implicitement, car dans la définition de l’environnement (Articles 1 de la loi 12-03),
figurent les établissements humains et les facteurs économiques, sociaux et culturels
et l’article 5 de ladite loi stipule que l’étude d’impact sur l’environnement doit évaluer
les effets sur l’homme, la protection des biens, la commodité du voisinage, l’hygiène,
la salubrité publique et la sécurité. Autant de facteurs liés directement à la population
affectée par le projet. Le pétitionnaire doit par conséquent identifier, analyser,
La série des listes de vérification, doit inclure les conclusions de l’enquête publique
parallèlement aux huit éléments réglementaires du rapport EIE (Voir liste ci-dessous)
L’ENQÊTE PUBLIQUE
1. Une description globale de l'état initial 9- CONCLUSIONS DE
2. Une description du projet
3. Une évaluation des impacts du projet
4. Les mesures de mitigation
5. Un programme de gestion environnementale
6. Une présentation du cadre juridique et
institutionnel et des coûts prévisionnels du projet
7. Une note de synthèse de l’EIE
8. Un résumé simplifié de l’EIE
AVIS ET
10 – CLARTE ET QUALITE DE L’EIE DECISION
4- LA GRILLE D’EVALUATION
Avant de passer à l’étape évaluation, Il est convient que les membres du comité
fassent une lecture intégrale du rapport EIE pour se faire une idée sur son contenu
et des principaux aspects à prendre en considération, en particulier :
Il est prévu dans le manuel des procédures que le Secrétariat du Comité prépare un
document de synthèse de l’EIE destiné aux membres du comité. Pour faciliter les
travaux du comité, ce document devrait mentionner les éléments sus- indiqués et
donner une première évaluation de la pertinence et la convenance des informations
présentées dans chacune des dix catégories de la liste de contrôle décrite ci-
dessous. Le comité peut, en cas de besoin et s’il le désire, revenir au rapport EIE et
tirer parti des informations contenues dans les chapitres précédents.
- Est-ce qu’il est possible de donner un avis et prendre une décision en toute
certitude concernant l’élément examiné compte tenu des informations fournies
dans le rapport EIE ?
Les éléments à examiner sont groupés en dix catégories (Voir liste de contrôle) et
notés qualitativement sur la base du barème (Critères d’évaluation). Cinq notes ou
appréciations peuvent être données. Les notes A, B et C indique que l’élément
examiné peut être accepté et faire l’objet de décision moyennant des
recommandations ou le respect de certaines conditions si nécessaire. La note D
indique que l’élément est pertinent et nécessite des informations complémentaires
pour prendre une décision. La note E indique que les informations fournies pour
l’élément examiné sont hors sujet, inacceptables et doivent être révisées
intégralement. Dans ce cas, l’EIE est rejetée et doit être reprise intégralement ou
partiellement par le pétitionnaire.
Bien fait dans la plupart des informations sont L’avis sur l’acceptabilité
B l’ensemble fournies avec seulement quelques environnementale peut être
omissions, insuffisances ou donné avec
lacunes mineures. recommandations
2. Description du projet
b Les milieux affectés par ces impacts ont été identifiés (les
personnes, la flore, la faune, le sol, l’eau, le climat, les
paysages, les interactions entre les éléments précédents, les
biens matériels et le patrimoine culturel)
9. Enquête publique
L’appréciation globale de l’EIE est basée sur les résultats d’examen des dix catégories de la liste de contrôle. Elle donne une idée
générale sur l’exhaustivité, la pertinence et la qualité de l’EIE et fait ressortir les éléments acceptables et ceux qui méritent des
compléments d’information ou une révision totale. C’est une appréciation qualitative qui permet au comité de disposer de repères pour
argumenter son avis sur l’acceptabilité environnementale du projet. Elle aide et appuie le processus d’aide à la décision mais ne devrait
pas le remplacer.
Membres permanents
1- Contexte du projet
- Objectifs du projet
- Cadre général en rapport avec la politique, stratégie et programmes de
développement et de protection de l’environnement
- Lieu d’implantation
- Taille et technologies utilisées
- Principales composantes du projet
- Statut actuel du projet et son calendrier
- Durées et cycle de vie
- Les alternatives faisables et économiques
- Les informations et données disponibles sur le projet et son
environnement (Liste des études, publications et rapports)
- Les études, les campagnes de mesure, les enquêtes, etc. à réaliser pour
compléter et actualiser les données manquantes nécessaires à l’EIE
- Les autres projets réalisés dans la zone du projet
- La législation, réglementation et normes appliquées au projet
- Le cadre institutionnel, particulièrement en ce qui concerne les
autorisations, le contrôle et la surveillance du projet et de l’environnement
- Les partie prenantes au projet et leurs préoccupations
- Les interactions entres facteurs liés au projet et aux différentes
composantes de l’environnement
- La zone d’influence du projet et l’état initial de l’environnement dans cette
zone
- Les méthodes d’identification et d’analyse à utiliser dans l’EIE
- Les mesures d’atténuation et de compensation
- Les situations d’urgence (probabilité d’accident technologique,
catastrophes naturelles)
- Le renforcement des capacités institutionnelles
- Le programme de suivi et de surveillance
- Les délais, coûts et moyens de l’EIE
2- Alternatives
Particulièrement celles significativement différentes du point de vue
environnemental :
- Alternatives au projet, y compris l’alternative sans projet
- Alternatives d’implantation
- Alternatives de procédés
- Alternative de planification
Dans la majorité des cas, les études de faisabilité du projet abordent certains
aspects inclus dans l’EIE (Spécifications et détails techniques du projet,
alternatives, planification, etc.). Lorsque ces études sont disponibles ou
engagées ne parallèles avec l’EIE, il est inutile de répéter la même chose dans
4- Principaux partenaires
- identification des principales parties prenantes à consulter en vue de
connaître leurs avis et préoccupations concernant le projet (Agences
gouvernementales, ONG, groupes affectés, etc.)
- identification des relations entre le projet et l’environnement, à étudier
dans l’EIE
6- Portée de l’EIE
- limites de la zone d’étude (À définir sur la base des éléments précédents)
- Situation actuelle des différentes composantes à l’intérieur de cette zone
- Tenir compte des impacts directs et indirect
Autres expertises
- Experts en modélisation dans l’environnement (Dispersion des polluants
dans l’eau et l’air, comportement et évolution des écosystèmes)
- Spécialistes de la technologie du projet ;
- Spécialiste de l’évaluation des aspects sociaux
Mesures de mitigation
- Amélioration des impacts positifs
- Elimination, réduction ou compensation des impacts négatifs
- Techniquement faisables, économiques et socialement acceptables
- Impacts de ces mesures et impacts résiduels et cumulatifs
- Exemples de mesures :
9 Utilisation de technologie propre
9 Réduction de la durée et planification de certaines activités
bruyantes ou polluantes
9 Réduction des impacts (filtre, traitement, …)
12- Calendrier
Etablir un calendrier prévisionnel des différentes étapes de l’EIE en fonction des
livrables retenus (voir ci-dessus) ;
Situer l’EIE par rapport au planning de réalisation du projet (Etudes techniques,
travaux, fonctionnement, etc…)