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SOMMAIRE
INTRODUCTION ...................................................................................................................................... 2
I. CONCEPTS ET DEFINITIONS ....................................................................................................... 5
1.1. LE CADRE LOGIQUE DE PROJET .................................................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
1.2. LE SUIVI ET L’EVALUATION ......................................................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
1.3. LE SYSTEME DE GESTION AXEE SUR LES RESULTATS ................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
II. MISE EN ŒUVRE DU PROJET ET MESURE DE PERFORMANCE ........ ERREUR ! SIGNET
NON DEFINI.
2.1. LA MISE EN ŒUVRE DE PROJET...................................................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
2.2. LA MESURE DE PERFORMANCE .................................................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
III. SYSTEME DE SUIVI & EVALUATION AXEE SUR LES RESULTATS (SEAR) ERREUR !
SIGNET NON DEFINI.
3.1. LE SYSTEME D’INFORMATION ....................................................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
3.2. LE SYSTEME DE SUIVI & EVALUATION BASEE SUR LES RESULTATS .......... ERREUR ! SIGNET NON
DEFINI.
3.3. LA MATRICE DE CADRE LOGIQUE ET LE SEAR ............................. ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
ATELIER PRATIQUE 1 ............................................................................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
IV. GESTION DES RISQUES.......................................................ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
4.1. LE CADRE CONCEPTUEL DU RISQUE .............................................. ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
4.2. LE PROCESSUS DE GESTION DU RISQUE ......................................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
4.3. L’ANALYSE DES CONDITIONS LIEES AUX HYPOTHESES DU CADRE LOGIQUE ..... ERREUR ! SIGNET
NON DEFINI.
ATELIER PRATIQUE 2 ............................................................................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
V. CADRE DE MESURE DU RENDEMENT ...............................ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
5.1. QU'EST-CE QUE LA MESURE DU RENDEMENT (OU DE LA PERFORMANCE)? ERREUR ! SIGNET NON
DEFINI.
5.2. UTILISER L’INFORMATION SUR LE RENDEMENT ........................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
ATELIER PRATIQUE 3 ............................................................................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
VI. MISE EN PLACE D’UN SYSTEME DE SUIVI & EVALUATION .. ERREUR ! SIGNET NON
DEFINI.
6.1. L’ANALYSE DU CADRE LOGIQUE ................................................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
6.2. LA PRISE EN COMPTE DES RISQUES LIES AU PROJET...................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
6.3. L’ANALYSE DES BESOINS D’INFORMATIONS ................................. ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
6.4. LA COLLECTE DES DONNEES ......................................................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
6.5. LE TRAITEMENT DES DONNEES ..................................................... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
6.6. LA DIFFUSION DE L’INFORMATION................................................ ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
6.7. LA MISE EN ŒUVRE DU SUIVI & EVALUATION .............................. ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
CONCLUSION ....................................................................................ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
DOCUMENTS DE REFERENCE .......................................................................................................... 29
ANNEXES ................................................................................................................................................. 30
A1. MODELE DE PLAN DE SUIVI DU PROJET ................................................................................ 31
A2. OUTIL DE SUIVI INFORMATISE DE PROJET ............................ ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
A3. TERMES DE REFERENCE DES FONCTIONS DE SUIVI & EVALUATION ............................ 38
INTRODUCTION
La construction d'un barrage, l'implantation d'un nouveau système informatique dans
l'entreprise, le lancement d'une nouvelle gamme de cosmétiques, l'aménagement intérieur
d'une succursale, la réorganisation du service des ventes : le point commun entre tout cela?
Ce sont des projets qu'il a fallu mener à bien. La vie des entreprises, des administrations, des
associations est constamment faite de projets, qui se succèdent, avec, autour d’eux, une
organisation chargée de les mener à bien. Souvent, ce «métier», c’est-à-dire la conduite de
projet, s'improvise ou s'acquiert en le pratiquant. Mais, il peut aussi s'apprendre.
Le succès et la viabilité des projets/programmes privés ou publics exige un cadre
d’intervention cohérent et efficace, basé sur l'utilisation d'outils de gestion adaptés et
performants.
De façon spécifique, ceux qui interviennent doivent disposer, d'une part, d'une logique
d'intervention consensuelle, clairement définie et comprise de toutes les parties prenantes, et
d'autre part, d'un système d'information leur permettant de prendre de bonnes et opportunes
décisions pour la bonne réalisation des actions initiées.
C’est dans ce contexte que la maîtrise du processus de conduite de projets, notamment des
fonctions de suivi et d’évaluation, inscrite dans une approche de gestion axée sur les
résultats,se révèle comme un impérieux besoin tant pour nos administrations publiques que
pour les entreprises et les organisations non gouvernementales.
En effet, la maîtrise des méthodes et outils d’animation de tout système support de ces
fonctions est nécessaire, car elle permet de renforcer la mobilisation des services, des
partenaires et des citoyens autour d’une vision commune, chacun étant sollicité à son niveau
et tous étant informés des résultats et des évolutions des initiatives prises.
Et, la présente formation s’inscrit dans cette dynamique.
OBJECTIFS DE LA FORMATION
Cette formation vise à renforcer les capacités des participants en matière d’élaboration de
systèmes de suivi et d’évaluation des politiques,des programmes et projets, et plus
spécifiquement leur assurer la maîtrise des techniques de planification et de conduite des
opérations de détermination et de suivi des indicateurs de performance.
LE PUBLIC CIBLE
Cette formation s’adresse à :
- Responsables d’administrations publiques et privées ;
- Chefs de projet
- Responsables de suivi et d’évaluation de projet ;
- Responsables d’unités de planification, de suivi et d’évaluation au sein d’institutions publiques et
privées, ou exerçant au sein des ONG de développement ;
- Cadres en charge de la gestion des politiques publiques ;
- Cadres en charge du renforcement des capacités au sein d’administrations publiques ou privées
- Personnel cadre des institutions nationales et internationales, PME/ PMI ;
- Experts indépendants.
LES PRE-REQUIS
Bonnes connaissances de la gestion du cycle de projet ;
Connaissances de base de la gestion axée sur les résultats.
LE CONTENU DE LA FORMTION
La formation est structurée autour de neuf (9) unités décomposées en trente-cinq (35) leçons,
d’environ 180 à 450 minutes chacune.
En vue de l’atteinte des résultats escomptés, la formation est articulée comme suit :
UNITE 1 : INTRODUCTION AU SUIVI ET EVALUATION
Pré - test
Leçon 1.1 – Définition des concepts clés
Leçon 1.2 – Caractéristiques du suivi et de l’évaluation
Leçon 1.3 – But et intérêt du suivi et de l’évaluation.
UNITE 2 : RAPPEL DES CONCEPTS CLES DE LA GAR
Leçon 2.1 – Notion de résultat
Leçon 2.2 – Caractéristiques, principes et valeur ajoutée de la GAR
Leçon 2.3 – Chaîne de résultats.
UNITE 3 : SUIVI ET EVALUATION AXE SUR LES RESULTATS
Leçon 3.1 – Généralités et principes du système de suivi et d’évaluation
Leçon 3.2 – Utilité du système de suivi et d’évaluation
Leçon 3.3 – Indicateur : définition et typologie.
UNITE 4 : ELABORATION DU CADRE LOGIQUE BASE LA GAR
Leçon 4.1 – Logique d’intervention selon l’approche GAR
Leçon 4.2 – Analyse et gestion des risques de projet
Leçon 4.3- Formulation des hypothèses du Cadre logique
Leçon 4.4 – Atelier pratique de construction d’un Cadre logique.
UNITE 5 : MESURE DU RENDEMENT
Leçon 5.1 – Notion de performance et critères de performance
Leçon 5.2 – Cadre de mesure de rendement (CMR) et composantes
Leçon 5.3- Processus d’élaboration du CMR
Leçon 5.4 – Atelier pratique de construction d’un CMR.
L’INTERVENANT
La formation est assurée par M. Jules LELLA-KONAN, Ingénieur-MBA, Expert en
management de projets, Spécialiste en suivi-évaluation, Consultant-Formateur.
M. LELLA-KONAN forme depuis près de quinze (15) ans les praticiens et les futurs praticiens
du suivi & évaluation, et les soutient dans leurs démarches de mise en place de la gestion axée
sur les résultats. Il accompagne notamment les cadres de l’administration publique de l’Afrique
francophone subsaharienne, des responsables de projets et programmes de développement, des
consultants individuels dans l'élaboration de leurs systèmes de suivi et évaluation.
DUREE
Le temps d’apprentissage moyen est de 35 heures (temps écran) et de 70 heures (temps écran +
temps hors écran).
DATE DE PUBLICATION
Objectifs pédagogiques
A la fin de la séquence relative à celte unité, le participant doit être capable demieux
appréhender les concepts de base et l’utilité des fonctions suivi et évaluation.
SUIVI EVALUATION
Périodicité Continu Périodique
Moment Voit au jour le jour les Analyse et compare les réalisations effectives
d’intervention progrès et en fournit la avec ce qui était planifié
preuve.
Objet Porte sur les intrants, les Apprécie la relation entre les effets / résultats
activités, les produits du du projet / programme et les changements
projet / programme observés dans une population (changement de
comportement, changement dans l’état de
santé)
Objectif Permet de déceler les Permet aux gestionnaires de programme /
problèmes qui se posent et acteurs de terrain de réorienter les stratégies et
proposer des mesures les politiques.
correctrices
Objectifs pédagogiques
A la fin de la séquence relative à celte unité, le participant doit être capable :
- de mieux appréhender le contexte et les concepts de gestion axée sur les résultats
(GAR) ;
- de différencier les notions d’objectif et de résultat ;
- d’établir une chaîne de résultats.
3) Principes de la GAR
La GAR repose sur trois principes fondamentaux qui sous-tendent la philosophie de la
méthode :
Le Partenariat
La GAR et le développement participatif sont deux approches complémentaires.
Pour que la GAR soit un succès, il est essentiel que les résultats soient
conjointement définis, négociés et acceptés.
Ce qui assure une implication et un engagement des parties prenantes à toutes
les étapes de l’initiative et une amélioration de la qualité, de l’efficacité et de la
durabilité des initiatives de développement.
La Responsabilité/redevabilité
La participation des partenaires constitue l'élément clé pour que chacun accepte sa
responsabilité et assume l’obligation de rendre des comptes dans le cadre de la
mise en œuvre de l’initiative ou du projet.
Les intervenants accepteront d'autant mieux cette responsabilité s'ils se sentent
investis d'un pouvoir de gestion et de décision.
La Transparence
Il est nécessaire d'accroître la transparence des rapports sur les résultats. Un cadre
de mesure du rendement basé sur une définition claire des résultats et des
indicateurs correspondants en garantira une mesure plus aisée et permettra de
générer des données qui serviront à la préparation de rapports mieux documentés,
support d’aide à la décision.
L’apprentissage par l’action
La GAR doit être mise en œuvre sur une base itérative, affinant les stratégies en
fonction de l’expérience et des leçons apprises. En utilisant la GAR, les parties
prenantes améliorent leur expertise et capitalisent l’expérience obtenue lors
des projets réalisés.
C’est fondamentalement un processus d’apprentissage continu et évolutif.
L’évaluation est, dans ce cadre, un bon outil pour remonter l’information.
De ce qui précède, il va apparaître une notion importante dans le processus de mise en œuvre de
l’approche GAR. Il s’agit de la redevabilité, autrement dit « le devoir de rendre compte »
Une question qui est souvent négligée : « est-ce que vous mettez en place un système de suivi
pour rendre compte de ce que vous avez fait juste pour satisfaire le bailleur ? Ou est-ce que
votre suivi sert (aussi) à montrer à vos bénéficiaires et aux autres parties prenantes ce que le
projet a accompli ? »
Pour mieux établir un lien entre ce devoir et la gestion des ressources mises à disposition, l’on
parle de « reddition de comptes » qui est :« l’obligation de répondre à l’exercice d’une
responsabilité qui a été conférée à un organisme ; elle se fonde sur la nécessité de faire la
preuve et d'assumer la responsabilité d'un rendement à la lumière d'attentes convenues et des
moyens dégagés à cet effet ».
Exemples :
Objectifs pédagogiques
A la fin de la séquence relative à celte unité, le participant doit être capable :
- de définir un indicateur de performance ;
- de décrire les caractéristiques d’un bon indicateur ;
- de concevoir un cadre logique basé sur la GAR.
« L’indicateur est toute mesure ou tout paramètre servant à apprécier les résultats
d’une organisation, d’un projet en fonction d’un objectif et résultant de la collecte de
données sur un état, sur la manifestation observable d’un phénomène ou sur un élément
lié au fonctionnement de l’organisation ou à la mise en œuvre du projet ».
C’est une variable quantitative ou qualitative simple et fiable qui permet de mesurer et
d’informer des changements liés à l’intervention ou d’aider à apprécier la performance
d’un projet.
Les indicateurs sont utilisés pour mesurer les progrès réalisés en direction de l’atteinte
des cibles (produits, effets ou impact) ».
L’indicateur doit être basé sur des données accessibles. Il devrait spécifier :
- les acteurs ciblés (qui ont besoin des données ?)
- la quantité (combien de données sont nécessaires ?)
- la qualité (quel niveau de mesure pour les données ?)
- la date (quand doit-on mesurer l’indicateur ?)
- le lieu (où doit-on mesurer l’indicateur ?)
Nota bene :
Afin de faciliter l’exercice d’évaluation des effets et de l’impact, il est souhaitable qu’une
situation initiale soit établie, avant ou au démarrage du Projet, sur la base des indicateurs
d’effets et d’impact du cadre logique (baseline survey).
Conclusion
Comprendre le but du système de suivi et d’évaluation aide à :
mieux allouer les ressources en fonction des objectifs et des résultats mesurables du
projet/programme;
améliorer la formulation et la gestion des projets/programmes futurs, d’une part, et
accroître leurs impacts, d’autre part, en fonction de données réelles sur les résultats.
Objectifs pédagogiques
A la fin de la séquence relative à celte unité, le participant doit être capable :
- de définir la logique d’intervention axée sur les différents niveaux de résultats
attendus,
- de comprendre ce qu’est un risque projet,
- de formuler les hypothèses ainsi que les indicateurs de risque dans le Cadre Logique.
Hypothèses /
Indicateurs de Sources de
Niveaux de résultats Indicateurs de
résultats vérification
risque
Impact : résultat à plus ou moins long terme Indicateurs
(combinaison des effets) d’impact
Effets : résultats à court et moyen terme, Indicateurs
conséquence de l’utilisation des produits/extrants d’effets
Extrants : résultats immédiats, conséquence
Indicateurs
logique des activités (processus de transformation
d’extrants
des intrants)
Intrants : moyens humains, matériels, financiers Indicateurs
mobilisés en vue de réaliser les activités de projet d’intrants
Le risque est «la possibilité pour qu’un projet ne s’exécute pas conformément aux
prévisions de dates, de coûts ou d’expressions de besoin, sans que ses dérives soient
considérées comme acceptables ».
C’est l'ensemble des événements possibles qui peuvent en résulter, ainsi que par la
probabilité associée à chacun de ces événements. C’est donc l’expression de la
probabilité et de l'incidence d'un événement susceptible d'influencer l'atteinte des
objectifs de l'organisation, du projet/programme.
La détermination de son importance s’inscrit dans un processus d’évaluation de la
probabilité de sa survenance et de son incidence (ou impact).
La gestion (ou le management) des risques consiste à identifier, analyser et apporter une solution
aux risques potentiels d’un projet, tout au long du déroulement du projet, dans le but d’atteindre
les objectifs ou d’obtenir les résultats escomptés du projet. Elle vise donc à :
²Minimiser les événements ou les situations dont l’effet pourrait porter préjudice au
projet ;
Traiter de manière préventive les événements susceptibles de compromettre de
manière significative l’atteinte des objectifs du projet.
En gestion de projet, le risque peut aussi bien être une opportunité qu’un évènement à impact
négatif.
Ce domaine comprend les processus permettant de mettre en œuvre une planification de la
gestion des risques, d’identifier et suivre ces risques, de les analyser et de planifier les
interventions.
En somme, il s’agit d’augmenter la probabilité et l’impact d’une opportunité et de réduire la
probabilité et l’impact d’un risque.
Le processus de gestion des risques s’appuie sur les six (6) grandes étapes suivantes :
- l’identification (cerner le risque) ;
- l’évaluation (analyser qualitativement et quantitativement le risque) ;
- L’analyse des différentes options de gestion (maîtrise ou atténuation) ;
- la réponse (mettre en place une stratégie de réponse au risque) ;
- le suivi et l’évaluation (surveiller l’évolution du risque et le maîtriser) ;
- La capitalisation (documenter sur la réponse).
L’hypothèse est la description des conditions nécessaires pour que se réalise, comme
prévue, la relation de cause à effet entre les niveaux de résultats.
Les hypothèses incluent des conditions internes et externes au cadre d’intervention. Les
hypothèses sont parfois aussi appelées « conditions critiques ».
L’indicateur de risque = moyen par lequel l’on apprécie le niveau de réalisation des
hypothèses.
Dans les différentes étapes, chaque condition est considérée individuellement à l’aide du
diagramme ci-dessus. Chaque étape est décrite en détail ci-après :
1. La condition est-elle importante ? Quand vous examinez les conditions possibles,
certains facteurs peuvent être mentionnés qui, lorsqu'ils sont révisés, ne sont plus
considérés importants pour le succès ou l’échec du projet. Ils peuvent être rejetés.
2. La condition a-t-elle des chances de se réaliser ? Certaines conditions sont
importantes, mais il est certain qu’elles se produiront. Par exemple, la condition ‘le
soleil se lèvera demain’ est importante, mais il est certain qu’elle se produira. Elle
peut être ainsi rejetée.
3. Les conditions qui peuvent se réaliser (mais non nécessairement) sont classées
comme hypothèses au niveau approprié de la matrice. Les activités de suivi pour
cette hypothèse doivent être incluses dans les activités du projet.
4. Si une condition est importante, mais sa réalisation improbable, elle représente un
gros risque pour le projet. Essayez de l’inclure dans la sphère d’influence du projet
(placez un nouveau résultat ou de nouvelles activités, ou redéfinissez l’objectif du
projet).
5. Dans le cas seulement où vous ne pourriez vraiment pas inventer d’activités ou
d’objectifs réalistes qui s’inscrivent dans la portée du projet, vous pouvez classer une
hypothèse en ‘hypothèse fatale’. En le faisant, vous indiquez que le succès de la
réalisation d’une part des objectifs du projet ne pourra avoir lieu que si des parties
extérieures au projet prennent des mesures additionnelles. Le concepteur du projet
devra maintenant prendre des actions spéciales (en général, il s’agira d’informer les
décideurs du risque et de demander leur intervention).
Objectifs pédagogiques
A la fin de la séquence relative à celte unité, le participant doit être capable :
- Se familiariser avec le Cadre de mesure du rendement,
- Apprendre à identifier des indicateurs de rendement.
Elle fait référence au meilleur niveau d’atteinte des résultats escomptés avec une
utilisation optimale des ressources.
Cinq (5) critères de performance traditionnellement admis :
◊ la pertinence
◊ la cohérence
◊ l’efficacité
◊ l’efficience
◊ la durabilité (viabilité/pérennité).
Dans le cas spécifique d’un système d’information et de gestion, un critère complémentaire, très
important, est pris en compte : la qualité de l’information ; celle-ci porte sur le délai de mise à
disposition de l’information, la fiabilité des données et la stabilité des indicateurs préétablis.
Impact Indicateur 1
Indicateur 2
Effets
Indicateur 3
Indicateur 4
Extrants
Indicateur 5
Indicateur 6
Ressources
Indicateur 8
Ce cadre peut être amélioré avec l’ajout d’une colonne (portée) ou une ligne (rayonnement).
En effet, le rayonnement est un concept important dans la GAR. Il vise à « faire ressortir la
dimension humaine des résultats du projet ».
Il permet de préciser dans quelle mesure certains sous-groupes de la population cible
bénéficieront directement ou qui seront affectés par les résultats du projet/programme ou de la
politique.
En progressant dans la chaîne de résultats, le rayonnement devient plus difficile à évaluer.
Quelles sont les principales caractéristiques de ces bénéficiaires ? Comment les décrire en
termes de genre (femmes, hommes, enfants, jeunes, âgés, avec handicap…), de situation
économique, sociale, culturelle, religieuse, scolaire ou géographique ? Sont-ils victimes
de conflits, de catastrophes naturelles ou d’origine humaine ? Sont-ils déplacées ou aux
prises avec l’insécurité alimentaire ?
Comment le projet va-t-il toucher ces populations bénéficiaires ? Quels sont les effets
positifs et négatifs sur ces dernières ?
Schéma 5.1 - Le cycle de gestion axée sur les résultats (adaptation de la roue de Deming)
Objectifs pédagogiques
A la fin de la séquence relative à celte unité, le participant doit être capable :
- de produire un rapport de suivi,
- de communiquer efficacement sur un projet.
Définition
Le terme "rapportage" (angl. Reporting) désigne « un ensemble de méthodes et outils destinés
à assurer la réalisation, la publication et la diffusion de rapports d'activité selon un format
prédéterminé. » Il vise essentiellement à faciliter la communication des résultats obtenus ou d'un
suivi d'avancement.
leçons apprises à travers les expériences positives et négatives (le cas échéant)
qu’un individu a eues d’un projet.
Bien définir en aval du projet les informations qui figureront dans le rapportage ainsi
que l'emplacement où les trouver. Cela évitera une perte de temps par la suite en allant à
la recherche d'informations qui ne sont pas disponibles ou prêtes pour être collectées.
Un bon rapportage ne doit pas rentrer dans les détails mais fournir une vision générale
de l'état d'avancement du projet. Pour cela, on indiquera clairement :
- la position sur le planning prévisionnel,
- la situation générale, l'avancement technique, le respect des coûts et des délais.
D'autres catégories d’éléments peuvent être ajoutées telles que le respect de certaines
procédures, la qualité... La mesure de chaque indicateur dans le CMR pourra ensuite
être brièvement commentée.
- Le document comprendra en outre un paragraphe sur les événements marquants
survenus depuis le dernier reporting.
Enfin, l’on indiquera tout retard et/ou dépassement de budget qui serait d'ores et déjà
prévu.
- Le rapportage peut comporter des images, tableaux, planning, ou encore des courbes.
les PTF
Les bénéficiaires
Les membres de l’organisation,
les médias,
Personnes ressources externes : Evaluateurs, auditeurs, etc.
Rapport de plusieurs activités : Rapport de synthèse ou rapport bilan : fait la
synthèse de la réalisation d’un ensemble d’activité sur une période donnée (rapport
mensuel, trimestriel, etc.) pour un programme / projet ou une organisation
- Quand ? A une période préalablement définie (mensuelle, trimestrielle, annuelle, mi
parcours, fin de projet)
- Qui ? Programme, Projet, Organisations
- Pour qui ?
pour la structure elle-même,
les PTF
Les bénéficiaires
Les membres de l’organisation,
les médias,
Personnes ressources externes : Evaluateurs, auditeurs, etc.
1 DOCUMENTS DE REFERENCE
1. "Document de référence - Les bonnes pratiques émergentes pour une gestion axée sur les
résultats de développement", OCDE
2. "Les Secrets de la Conduite de Projet": Alain Fernandez, Editions d’Organisation, Paris 2003
3. "Management des projets : Réalisation et Suivi du projet", Dominique Jaccard, Ecole
d’Ingénieurs du Canton de Vaud, 2002
4. "Suivi et Evaluation", G. Rubio, G. Prennushi, et K. Subbarao
5. "Evaluating the Poverty Impact of Projects": A Handbook for Practitioners” (Evaluer
l'impact des projets sur la pauvreté : un manuel destiné aux praticiens). Région Amérique
latine et caraïbe et Réseau de réduction de la pauvreté et de gestion économique, division
pauvreté. Judy Baker, Banque mondiale, Washington, D.C.,1999
6. "L’Informateur, les Cahiers didactiques en management public", Yves Poulin, Gestion de
projets, Fevrier 1999.
7. "Manuel de Gestion du cycle de projet: approche intégrée et cadre logique", Commission
des Communautés Européennes, Bruxelles, 1993.
8. "Cheminement d'une action de développement: de l'identification à l'action", Étienne
Beaudoux ; Geneviève de Crombrugghe ; Francis Douxchamps ; Marie-Christine Gueneau ;
Nieuwkerk ; Paris, L'Harmattan, 1992 ; Chapitre 1.
9. "Anthropologie de projet", Jean-Pierre Boutinet ; Presse universitaire de France, 1990.
10. "Le manager de projet: un leader" Wendy Briner ; Geddes Michael ; Colin Hastings ; Paris,
AFNOR, 1993.
11. “Project Management, Strategic Design and Implementation” ; David I.Cleland, TAB
Professionnal and Reference Books, 1990.
12. “System Analysis and Project Management” ; David I.Cleland, William R.King, McGraw-
Hill ; Third Edition, 1983.
13. “Strategic Issues in Developement Management: Learning from Successful Experience” ;
Conyers, Diana et Mohan Kaul ; in Smith, B. C., Ed.; Progress in Development
Administration; London ; John Wiley & Sons ; 1992.
14. « L’élaboration du plan de mise en oeuvre du projet/programme selon l’approche axée sur
les résultats », Bracegirdle P., Guide à l’intention des partenaires de l’ACDI et des agences
d’exécution, mars 2001.
15. Sites web à consulter :
1) www.europa.eu.int, Union Européenne
2 ANNEXES
ANNEXES
Instructions :
I. Selon votre compréhension actuelle des concepts de gestion du cycle de projet
de projet et de la chaîne PPPBSE, confirmer les affirmations suivantes, en cochant la
case correspondante (Vrai ou Faux) :
II. Identifier dans les énoncés qui suivent les intrants, les activités, les extrants et les
effets (dans le tableau ci-dessous, inscrire en ligne en face de chaque catégorie,
le(s) numéro(s) de(s)(l’)énoncé(s) correspondant(s)) :
Effets
Extrants
Activités
Intrants
Instructions :
III. Selon votre compréhension actuelle des concepts de gestion du cycle de projet
de projet et de la chaîne PPPBSE, confirmer les affirmations suivantes, en cochant la
case correspondante (Vrai ou Faux) :
IV. Identifier dans les énoncés qui suivent les intrants, les activités, les extrants et les
effets (dans le tableau ci-dessous, inscrire en ligne en face de chaque catégorie,
le(s) numéro(s) de(s)(l’)énoncé(s) correspondant(s)) :
Extrants (5)