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SETTAT
Présentation du thème :
Réalisé par :
Rajae Ouddar
Abderrahim El Idrissi
El Mehdi Hask
Sanaa SETLY
Kawtar Elkhalamssani
Mohamed Amine Ennaoui
Mouad Sifeddine
Abdelakrim El Bouaanani
CONCLUSION .................................................................................................................. 15
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................. 15
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INTRODUTION
Pour une entreprise, la supply chain est la colonne vertébrale sur laquelle repose en grande partie
son efficacité. La gestion et l’optimisation des flux physiques ont donc des éléments stratégiques
fondamentaux.
Dans ce cadre, l’audit de la chaine logistique trouve tout son intérêt. Elle permet de cibler les
défaillances et mettre en place des réponses pertinentes telles que la digitalisation.
Il s’agit de l’audit des plateformes logistiques, une décision qui se revêt en réponse du besoin
d’essor, de veille et de positionnement présentant ainsi de multiples possibilités de progrès dans
de nombreux centres logistiques, qu'il s'agisse d'améliorer la qualité ou la productivité.
Conduire son site au niveau le plus performant demeure l’objectif primordial. Ceci dit, on devra
puiser sur des principes de base, des outils méthodologiques disponibles voire un moyen d'auto-
évaluation avec son référentiel.
L’objet de cette thématique est de présenter le rapprochement audit / plateformes logistiques, une
synergie conséquente.
A travers, la première partie sera dédiée au concept audit, avançant définition, méthode, … pour
pouvoir initier le sujet. Se présenteront par la suite les diverses rubriques qui font l’objet d’audit
au sein de plateformes logistiques, révélant des conclusions que par la suite enchaineront la
finalité du progrès.
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I-Généralité sur l’audit
1-1-Définition des concepts
1-1-1-Définition D’audit
Un audit est une procédure qui consiste à vérifier la qualité d’une fonction ou d’un service à
l’intérieur d’une entreprise. La définition de la norme ISO 8402 définit l’audit comme étant «Un
examen méthodique et indépendant en vue de déterminer si les activités et résultats relatifs à la
qualité satisfont aux dispositions préétablies et si ces dispositions sont mises en œuvre de façon
efficace et aptes à atteindre les objectifs».
Dans l’audit de la plate-forme logistique, il va s’agir de vérifier que pour chacune des fonctions,
réception, mise en stock, préparation des commandes, etc. tous les principes d’optimisation ont été
mis en œuvre, que les moyens les mieux adaptés sont utilisés et que toutes les règles de sécurité
sont respectées.
1-1-2-Comment mener une mission d’audit :
Mener une mission d’audit avec succès dépend du respect d’un certain nombre de points. Parmi ces
points, il existe un en particulier qui semble essentiel, à savoir c’est le référentiel d’audit.
Un référentiel d’audit correspond à un recueil de règles, procédures et/ou bonnes pratiques
reconnues au plan international et sur lequel l’auditeur pourra s’appuyer pour formuler ses
recommandations afin qu’il puisse détecter l’origine d’un problème connu et à fournir des
recommandations
Donc comme il est remarqué, les référentiels qui concernent le domaine de la logistique sont :
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ASLOG pour l’évaluation des pratiques Supply Chain logistique
EVALOG/Odette Logistics évaluation : Publié en 1999, EVALOG a été
développé par les constructeurs et les équipementiers de l'automobile. C’est un
guide d'évaluation commun aux fournisseurs et aux clients du secteur, mais peut
être utilisé dans d'autres industries.
Modèle Scor : Référentiel mondial ayant pour finalité l’optimisation des
processus de logistique, il est aussi, une démarche méthodologique structurée,
rassemblant de nombreux acteurs de la chaîne logistique.
Global MMOG / LE16 : C'est un référentiel mondial standard pour l'évaluation
logistique.
La méthode de Roux & Liu18 : audit de plate-forme Cette méthode est basée sur
plusieurs centaines de questions classées en une dizaine de familles.
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L’usage des terminaux radio
L’usage de l’identification automatique
La signalétique
La gestion des budgets en cours ou programmés
Les actions de progrès en cours
Ces différentes familles de questions vont être abordées dans le détail, une par une, dans les
chapitres qui suivent.
Lorsque l’on aura répondu à toutes les questions d’une rubrique, l’on additionnera la somme des
points obtenus. Cette somme pourra être comparée à la somme maximale qu’il aurait été possible
d’obtenir, en éliminant les questions sans objet. Cette comparaison permettra de mesurer les
efforts à déployer pour «être dans les meilleurs de la classe».
Cette somme pourra aussi être comparée à la somme obtenue six mois plus tôt afin de mesurer les
progrès accomplis.
Si l’on désire avoir une vue plus synthétique, il est possible de faire un total général mais, dans
ce cas, il est conseillé de pondérer aussi l’importance de chaque famille de questions. Cette
importance relative variera en fonction des caractéristiques propres à chaque site.
Une démarche logique, pour un industriel, est de commencer par la définition de ses besoins puis
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de procéder à l’étude des surfaces, des volumes et des équipements les mieux adaptés à son métier
de logisticien pour enfin se pencher sur la «boite» dont les dimensions et les caractéristiques
conviendront le mieux. Cette démarche évite de «caser» tant bien que mal un processus dans un
bâtiment conçu a priori.
Les questions qui suivent vont permettre de vérifier la méthodologie utilisée lors de la conception
et la rigueur avec laquelle elle a été appliquée.
Si le planning le permet ainsi que les compétences disponibles, il est souhaitable que les cahiers
de recette soient rédigés en même temps que les cahiers des charges de consultation. Le
fournisseur potentiel saura donc ainsi parfaitement les essais à prévoir, essais qui peuvent exiger
un matériel spécifique comme des charges étalonnées, des appareils de mesure, etc.
Un certain nombre de points critiques doivent absolument être vérifiés avant de mettre en service
un nouveau site et parmi ceux-ci :
les sols, tout particulièrement si l’utilisation de chariots grande hauteur en allées étroites est
prévue ;
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les éventuels systèmes transitiques ;
Un essai de réception peut être satisfaisant (le plus souvent heureusement!) ou donner lieu à des
réserves. Ces réserves peuvent être mineures, c’est à dire qu’elles n’interdisent pas la mise en
exploitation et qu’elles pourront être corrigées pendant celle-ci. Elles peuvent être majeures, et
c’est le cas notamment de toutes celles qui touchent à la sécurité. Dans ce cas elles doivent être
impérativement corrigées avant toute mise en service.
Suivant les règles de l’art de l’ingénierie, une réserve donne lieu à la création d’une fiche
d’anomalie qui permettra de faire le suivi des corrections et de noter le détail de la correction.
Dans une chaîne logistique complète, l’on rencontre au moins une ou deux plates-formes, souvent
beaucoup plus. Il arrive encore bien souvent que ces maillons n’aient pas fait l’objet d’une
réflexion globale; ils se contentent de s’interfacer, de façon plus ou moins improvisée, avec l’amont
et l’aval. De nombreux points méritent pourtant d’être harmonisés pour optimiser l’ensemble de la
chaîne, que ces points concernent le flux physique ou le flux d’informations.
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6. Comment gère-t-on les numéros de lot?
2-2-4-L’audit de la sécurité
La sécurité de l’entrepôt joue un rôle très important qu’il ’agisse de la sécurité des personnes qui
travaillent à l’intérieur du magasin ou qui en sont les voisins, qu’il s’agisse de l’outil de travail
(bâtiment, équipements, etc.), Pour cela les intervenants cherchent toujours le risque zéro, c’est
dire-à-dire que «si la sécurité n’a pas de prix, elle a cependant un coût». Il convient donc d’agir
avec pertinence. Les auditeurs s’intéressent surtout à la sécurité des travailleurs à l’intérieure et
l’extérieure, la sécurité des équipements et des biens, la sécurité des transports à la sortie du
magasin.
2-2-5-L’audit de l’exploitation
Cette partie s’intéresse à l’usage que l’on fait de «l’outil logistique».Dans ce cadre on sera portéà
répondre à diverses interrogations sur la gestion du personnel dont il faut mettre le point sur
l’organigramme de l’équipe, les niveaux hiérarchiques, sur la définition des postes, sur la
polyvalence à gérer, etc. Ce d’une part, et d’autre part sur l’organisation générale, les
équipements, les colis détail, l’entretien général des locaux, etc.
Le fait de disposer de l’organigramme du site est important car cela démontre que l’on a étudié
l’organisation et que chacun sait ce qu’il doit faire et à qui il doit s’adresser pour telle ou telle
question.
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Les spécialistes du management estiment qu’un responsable opérationnel peut animer
efficacement des équipes comprenant entre 6 et 10 individus. Cette fonction d’encadrement
n’exclut pas, à mi-temps par exemple, d’effectuer des tâches opérationnelles.
Une bonne définition des postes prouve déjà que l’organisation générale a été pensée; elle peut
servir ensuite à lancer des recrutements ou à chercher puis intégrer des agents intérimaires. Cette
définition des postes est obligatoire pour obtenir une certification ISO.
Le nombre de points à accorder pour cette rubrique correspond à la qualité des définitions et à
leur diffusion.
Les dispositions prises en terme de polyvalence, même si elles sont efficaces, ne suffiront
certainement pas à assurer les pics d’activité les plus importants et l’on devra faire appel à du
personnel intérimaire.
Cette collaboration sera d’autant plus appréciée que le process logistique du site nécessite un
savoir-faire particulier ou doit respecter une réglementation sévère : on pense notamment à la
distribution des médicaments. Si le personnel intérimaire était nouveau à chaque intervention, le
temps passé en formation deviendrait vite rédhibitoire.
Le nombre de points à accorder pour cette rubrique correspond à la politique mise en place.
L’équipe idéale est celle qui conjugue l’expérience des anciens et le tonus des juniors. L’on
observe souvent deux attitudes qui semblent contradictoires mais qui se rejoignent dans leurs
effets. En cas de nécessaires ajustements des effectifs, les sociétés ont quelquefois tendance à se
séparer des éléments les plus âgés.
C’est souvent une erreur de management car un savoir-faire disparaît ainsi brutalement sans avoir
eu le temps d’être transmis.
A l’inverse d’autres sociétés limitent les embauches et conservent le personnel le plus ancien. Un
jour, un nombre important de personnes partiront simultanément, ou presque, à la retraite avec les
mêmes inconvénients que ci-dessus.
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2. Quelle est l’organisation générale ?
Il existe des sites irréprochables qui n’ont pas éprouvé le besoin de se faire certifier. A côté de
ceux-là, il existe de nombreux établissements que la certification a fait progresser notamment par
l’obligation de formaliser les procédures et les postes. En dehors de cette amélioration, la
certification assure le client d’une certaine qualité de service.
Cette question est sans objet si le site est certifié ISO. S’il n’est pas certifié, il peut néanmoins
avoir rédigé ses procédures.
Le nombre de points à accorder pour cette rubrique correspond à l’existence de ces procédures
écrites.
Gère-t-on la traçabilité?
La traçabilité, au sens de «tracking», est obligatoire dans un certain nombre d’activités comme la
pharmacie, l’alimentaire, les pièces de sécurité de l’automobile, l’aéronautique, etc.
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Réceptionner les marchandises est la première opération de l’entrepôt. Le WMS peut faciliter
grandement la tâche des magasiniers et surtout la rendre beaucoup plus rapide avec toutes les
retombées que l’on peut imaginer : réactivité, tension des aux, inventaires plus précis.
Connaitre les attendus permet un ordonnancement des tâches plus efficace et de prévoir
éventuellement des opérations de cross-dock. Il s’agit de voir l’aide apportée par le système
informatique. Le nombre de points à accorder pour cette rubrique correspond à l’aide apportée au
réceptionnaire.
Il s’agit de voir l’aide apportée par le système informatique à la notion de rendez-vous. Le nombre
de points à accorder pour cette rubrique correspond à l’assistance apportée à la planification.
Un bon tableau de bord contient des indicateurs qui peuvent être regroupés en familles comme
suit :
Réduction drastique du nombre d’écritures (et de saisies clavier si association avec les
codes à barres) ;
Suppression des trajets à vide pour aller chercher de nouvelles consignes ou donner des
comptes-rendus ;
Réduction des temps d’attente par envoi d’une nouvelle mission dès que la précédente est
terminée ;
C’est sans doute dans l’entrepôt qu’elle donne le meilleur d’elle-même. Toutes les entités peuvent
être identifiables automatiquement si on le désire, qu’il s’agisse des hommes, des équipements des
emplacements physiques, des agrès, des colis ou des articles.
L’identification automatique est intimement corrélée avec le logiciel de gestion d’entrepôt, WMS
et avec les terminaux radio.
Rappelons qu’il y a deux grandes familles technologiques qui apportent des solutions aux
problèmes d’identification automatique: les codes à barres et les étiquettes électroniques.
La technologie des étiquettes électroniques n’est pas encore arrivée à sa pleine maturité. Les
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premières normes permettant une utilisation inter sites commencent seulement à apparaître. Le
coût des étiquettes, même s’il baisse d’une façon remarquable, n’est pas nul et ne le sera jamais.
Si l’activité logistique veut être reconnue comme une activité économique à part entière, il est
indispensable que l’entrepôt possède son propre budget et que celui-ci soit suffisamment
analytique pour permettre un management véritablement industriel.
Dans de nombreux cas le budget de l’entreposage est noyé dans le budget général avec tous les
inconvénients qui s’en suivent et tout particulièrement une répartition non équitable des budgets
investissement ou formation.
Ne pas mettre en œuvre une démarche de progrès risque de conduire à un doux assoupissement
dans le tran-tran quotidien.
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2. Dispose-t-on des références théoriques?
3. Participe-t-on aux évènements professionnels?
4. Fait-on partie d’un club professionnel?
5. Visite-t-on d’autres sites?
6. Utilise-t-on le benchmarking?
7. Les audits sont-ils réguliers?
8. Que fait-on pour la formation du personnel?
9. Existe-t-il un plan de progrès?
10. Existe-t-il une boite à idées?
11. Quels gains de productivité a-t-on réalisé?
12. La qualité a-t-elle été améliorée ?
CONCLUSION
Ainsi traité, il en résulte que l’audit se présente exhaustif atteignant toutes les
spécificités de l’ensemble des rubriques qui font l’objet de vérification de
conformité aux référentiels prédéfinis.
BIBLIOGRAPHIE
1. Michel Roux, Tong Liu, Optimisez votre plate-forme logistique : Exercices corrigés,
Calcul des dimensions, des temps, des coûts, Editions d'Organisation, 2007 (3e édition),
620 p ;
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