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Art. 769.<L 1992-08-03/31, art. 31, 020; En vigueur : 01-01-1993> Après les
plaidoiries et, s'il y a lieu, les répliques, le juge prononce la clôture des débats.
Le juge peut autoriser les parties ou leurs avocats à déposer leurs dossiers au
greffe, contre récépissé daté, après les débats et dans le délai qu'il fixe. Dans ce
cas, la clôture des débats a lieu de plein droit au terme du délai susvisé.
Quand il a été fait application de l'article 755, la clôture des débats a lieu de
plein droit un mois après le dépôt des dossiers au greffe ou est prononcée par le
juge le jour où lui sont fournies les explications orales qu'il a demandées.
La décision de clôture des débats et la décision visée à l'alinéa 2, actées ([1 à la
feuille d'audience]1), ne sont susceptibles ni d'opposition ni d'appel.
jour de cette prononciation, qui doit avoir lieu dans le mois, à partir de la
clôture des débats. Ce délai est prolongé d'un mois lorsque les débats ont été
clos au cours du mois avant les vacances judiciaires visées à l'article 334.]3
Si la cause est communiquée au ministère public, le délai de la prononciation
prend cours à la date où celui-ci a donné son avis ou, le cas échéant, à
l'expiration du délai dont disposent les parties pour déposer leurs conclusions
concernant ledit avis.
Si la prononciation ne peut avoir lieu dans ce délai, il est fait mention à la
feuille d'audience de la cause du retard.
La mention à la feuille d'audience de la cause du retard doit pouvoir être
objectivement justifiée à l'autorité hiérarchique chargée d'exercer le contrôle
du respect des délais du délibéré.
§ 2. Les greffiers établissent la liste, en deux exemplaires, des affaires dans
lesquelles le prononcé a été reporté au-delà d'un mois. Cette liste est soumise à
la signature du magistrat ou des magistrats concernés, ceux-ci ayant ainsi
l'occasion de formuler des observations écrites.
Les listes sont établies et envoyées chaque mois, à l'initiative du greffier en
chef, au chef de corps de la juridiction et au chef de corps du ministère public
près de cette juridiction.
[1 Alinéa 3 abrogé.]1
Une copie est conservée au greffe.
En suivant les mêmes règles, ces listes sont mensuellement actualisées.
§ 3. Si le juge prolonge son délibéré au-delà de trois mois, il en avise le chef de
corps et le premier président de la cour d'appel ou de la cour du travail, sans
préjudice de la possibilité pour une partie d'en prendre l'initiative.
§ 4. Dans le cas visé au paragraphe 3, le magistrat ou les magistrats concernés
sont convoqués sans délai par le chef de corps afin d'être entendus sur les
causes du retard.
Dans les cas visés au paragraphe 2, cette convocation est obligatoire s'il s'agit
de manquements répétés.
Le chef de corps et le magistrat ou les magistrats concernés élaborent des
solutions concertées afin de palier ce retard.
L'audition donne lieu à l'établissement d'un procès-verbal.
§ 5. Les informations visées au § 3 ainsi que les procès-verbaux y afférents sont
susceptibles d'être pris en compte à l'occasion de poursuites disciplinaires, de
l'évaluation périodique du magistrat ou d'une procédure de nomination ou de
désignation le concernant.
Si une sanction disciplinaire est justifiée, la peine infligée ne pourra en aucun
cas être inférieure à une [2 retenue de traitement ]2.
Art. 771. <L 2000-11-14/36, art. 5, 049; En vigueur : 29-12-2000> Sans préjudice
de l'application des articles 767 et 772, il ne peut être déposé, après la clôture
des débats, aucune pièce ou note, ni aucunes conclusions. Celles-ci seront, le cas
échéant, rejetées du délibéré.
Art. 772. Si durant le délibéré, une pièce ou un fait nouveau et capital sont
découverts par une partie comparante, celle-ci peut, tant que le jugement n'a
été prononcé, demander la réouverture des débats.
Art. 773. La demande est formée entre les mains du juge, par une requête
contenant, sans autres développements, l'indication précise de la pièce ou du
fait nouveau; elle est signée par l'avocat de la partie ou, à son défaut, par celle-
ci, déposée au greffe et communiquée selon les règles énumérées aux articles
742 à 744. Elle est notifiée par le greffier, sous pli judiciaire, aux autres parties
qui ont comparu.
Celles-ci peuvent, dans les huit jours de la dénonciation, et dans les mêmes
conditions, adresser au juge leurs observations.
Le juge statue sur pièces.
Art. 776. La décision du juge sur la demande de réouverture des débats n'est
pas susceptible d'appel.
Art. 777. Les causes mises en délibéré ou instruites par écrit, sont distribuées
par le président de la chambre entre les juges.
Art. 778. Après que la discussion est terminée, le président recueille les
opinions individuellement, en commençant par le dernier nommé des juges,
jusqu'au plus ancien. Le président opine le dernier.
Si différents avis sont ouverts, on procède à un second vote.
Art. 779. Le jugement ne peut être rendu que par le nombre prescrit de juges.
Ceux-ci doivent avoir assisté à toutes les audiences de la cause. Le tout, à peine
de nullité.
(alinéa 2 abrogé) <L 2007-04-26/71, art. 21, 088; En vigueur : 22-06-2007>
Art. 781. Le dispositif des jugements en matière d'état des personnes, qui aux
termes de la loi doit être transcrit sur les registres de l'état civil, énonce
l'identité complète de l'intéressé, et précise les changements apportés à son
statut.
A moins que la loi n'en dispose autrement l'expédition du dispositif est, à la
demande de l'une des parties, adressée par les soins du greffier à l'officier de
l'état civil, qui la transcrit sans retard sur lesdits registres.
Art. 782bis. <Inséré par L 2007-04-26/71, art. 24; En vigueur : 22-06-2007> (Le
jugement est prononcé par le président de la chambre qui l'a rendu, même en
l'absence des autres juges et, sauf en matière répressive et le cas échéant en
matière disciplinaire, du ministère public.) <L 2008-06-08/31, art. 84, 095; En
vigueur : 26-06-2008>
Toutefois, lorsqu'un président de chambre est légitimement empêché de
prononcer le jugement au délibéré duquel il a participé dans les conditions
prévues à l'article 778, le président de la juridiction peut désigner un autre juge
pour le remplacer au moment du prononcé.
Art. 784.[1 Les feuilles d'audience et leurs annexes sont de même format et
réunies, par année, en forme de registre.
La feuille d'audience peut être établie et conservée sous forme dématérialisée
dans les conditions fixées par le Roi, par arrêté délibéré en Conseil des
ministres.
Le Roi peut imposer l'établissement et la conservation visés à l'alinéa 2 aux
cours ou tribunaux et leurs greffes.]1
Art. 787. Dans les cas des articles 785 et 786, le greffier est tenu d'informer de
l'omission le procureur général ou le procureur du Roi, dans les huit jours, à
dater de la prononciation de l'arrêt ou du jugement.
Art. 788.[1 Le procureur général peut se faire présenter les feuilles ou procès-
verbaux d'audience, d'office ou à la demande d'un intéressé, pour vérifier s'il a
été satisfait aux dispositions qui précèdent.]1 S'il y a omission, il peut, selon le
cas, ou la faire réparer ou en référer à la première chambre de la cour, laquelle
pourra, sur les conclusions écrites du procureur général, autoriser un des juges
qui ont assisté à ces audiences à en signer les actes ou procès-verbaux. <L 2006-
07-10/39, art. 25, 078; En vigueur : 01-01-2013 (voir L 2012-12-31/01, art. 16)>
Le procureur du Roi exerce le même contrôle que le procureur général en ce
qui concerne les feuilles ou procès-verbaux d'audience du tribunal de première
instance, du [2 tribunal de l'entreprise]2 et des justices de paix et tribunaux de
police.
L'auditeur du travail exerce ce contrôle au tribunal du travail.
Le procureur du Roi et l'auditeur du travail signalent les omissions constatées
au procureur général, qui procède ensuite comme il est dit ci-dessus.
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Art. 789.[1 Il est procédé de la même manière à la Cour de cassation pour les
arrêts et les feuilles d'audience de cette cour.]1
Art. 790. <L 24-6-1970, art. 10> A peine de nullité, l'expédition contient la copie
intégrale du jugement, précédée de l'intitulé et suivie de la formule exécutoire.
Art. 791. L'expédition est délivrée par le greffier aux parties en cause qui en
font la demande. Aucune expédition ne peut être délivrée avant la signature du
jugement.
Art. 792.[1 Dans les cinq jours de la prononciation de la décision, tant pour les
affaires civiles que pour les affaires pénales, le greffier notifie à chacune des
parties ou, le cas échéant, à leurs avocats, une copie non signée de la décision.
Cette notification ne fait pas courir le délai de recours. Elle a lieu par voie
électronique à l'adresse électronique professionnelle de l'avocat ou, s'il s'agit
d'une partie qui a comparu sans avocat, à l'adresse judiciaire électronique de
cette partie ou, à défaut, à la dernière adresse électronique que cette partie a
fournie dans le cadre de la procédure. Si aucune adresse électronique n'est
connue du greffier, ou si la notification à l'adresse électronique a
manifestement échoué, la notification est faite par simple lettre]1
(Par dérogation à l'alinéa précédent, dans les matières énumérées à l'article
704 (§ 2), (ainsi qu'en matière d'adoption,) le greffier notifie le jugement aux
parties par pli judiciaire adressé dans les huit jours. <L 2003-04-24/32, art. 4,
067; En vigueur : 01-09-2005> <L 2005-12-13/35, art. 5, 074; En vigueur : 01-09-
2007>
A peine de nullité, cette notification fait mention des voies de recours, du délai
dans lequel ce ou ces recours, doivent être introduits ainsi que de la
dénomination et de l'adresse de la juridiction compétente pour en connaître.)
<L 1993-01-12/34, art. 20, 021; En vigueur : 1993-03-01>
(Dans les cas visés au deuxième alinéa, le greffier adresse, le cas échéant, une
copie non signée du jugement aux avocats des parties ou aux délégués visés à
l'article 728, § 3.)