Annales Brainprépa

CORRIGE BACCALAUREAT D & TI 2016

Exercice 1

1- Calculons les coordonnées du point moyen 𝐺𝐺 du nuage de points de cette série

statistique.

150+159+158+160+165+168+170+172+175+171 1648
• 𝑥𝑥𝐺𝐺 = ; 𝑥𝑥𝐺𝐺 = ; 𝑥𝑥𝐺𝐺 = 164,8.
10 10

40+41+43+43+42+44+44+44,5+44,5+44 430
• 𝑦𝑦𝐺𝐺 = ; 𝑦𝑦𝐺𝐺 = ; 𝑦𝑦𝐺𝐺 = 43.
10 10

Donc 𝐺𝐺(164,8 ; 43).

2- a) Calculons le coefficient de correlation linéaire 𝑟𝑟 de la série (𝑥𝑥 ; 𝑦𝑦).

𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐(𝑥𝑥 ;𝑦𝑦) 9,6
𝑟𝑟 = = ; d’où 𝑟𝑟 = 0,926.
𝜎𝜎𝑥𝑥 .𝜎𝜎𝑦𝑦 7,4×1,4
b) Equation cartésienne de l’ajustement linéaire de 𝑦𝑦 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑥𝑥.
Soit (𝐷𝐷) cette droite.
𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐(𝑥𝑥 ; 𝑦𝑦)
(𝐷𝐷): 𝑦𝑦 − 𝑦𝑦� = (𝑥𝑥 − 𝑥𝑥̅ )
𝜎𝜎𝑥𝑥 2
9,6
𝑦𝑦 − 43 = (𝑥𝑥 − 164,8)
(7,4)2
𝑦𝑦 = 0,175𝑥𝑥 − 28,89 + 43

Donc 𝑦𝑦 = 0,175𝑥𝑥 + 14,11.

c) Déduction de la pointure d’un élève de cette classe dont la taille est de 163 cm.

Pour 𝑥𝑥 = 163 , on a 𝑦𝑦 = 0,175 × 163 + 14,11 ; 𝑦𝑦 = 42,635.

La pointure de cet élève est 42,64 cm.(au centième près)

3- a) Probabilité d’avoir exactement trois élèves dont la pointure est d’au moins 44 cm.

Soit A l’évènement : ≪ avoir exactement trois élèves dont la pointure est d’au moins 44
cm≫

𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐
𝑃𝑃(𝐴𝐴) = .
𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐Ω
6
𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐Ω = 𝐶𝐶10 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 = 𝐶𝐶53 𝐶𝐶53 .

𝐶𝐶58 𝐶𝐶53 100 10

Ainsi, 𝑃𝑃 (𝐴𝐴) = 6 ; 𝑃𝑃(𝐴𝐴) = 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑃𝑃(𝐴𝐴) = = 0,4761.
𝐶𝐶10 210 21

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b) Calculons la probabilité 𝑃𝑃 de l’évènement donné.

𝑃𝑃(≪ 𝐿𝐿𝐿𝐿 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠𝑠é𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 𝑜𝑜𝑜𝑜 é𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔 à 160 𝑐𝑐𝑐𝑐 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑙𝑙𝑙𝑙 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖é𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 𝑜𝑜𝑜𝑜 é𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔 à 44𝑐𝑐𝑐𝑐 ≫
𝑃𝑃 =
𝑃𝑃(≪ 𝐿𝐿𝐿𝐿 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖𝑖é𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 𝑜𝑜𝑜𝑜 é𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔𝑔 à 44𝑐𝑐𝑐𝑐 ≫

𝐶𝐶51 5
1
𝐶𝐶10 10
= 1 =
𝐶𝐶8 8
1
𝐶𝐶10 10

5
Donc 𝑃𝑃 = = 0,625.
8

Exercice 2

1- Résolvons dans ℂl’équation 4𝑧𝑧 2 − 12𝑧𝑧 + 153 = 0

∆= (−12)2 − 4(4)(153), ∆= −2304 ; ∆= (48𝑖𝑖)2 .
12−48𝑖𝑖 3−12𝑖𝑖 3
Alors 𝑧𝑧1 = ; 𝑧𝑧1 = ; 𝑧𝑧1 = − 6𝑖𝑖.
2×4 2 2

12 + 48𝑖𝑖 3
𝑧𝑧2 = ; 𝑧𝑧2 = + 6𝑖𝑖.
8 2
3 3
Donc 𝑆𝑆 = � − 6𝑖𝑖 , + 6𝑖𝑖 �.
2 2

2- a) Déterminons l’affixe 𝑧𝑧𝑄𝑄 .

3 5
𝑧𝑧𝑄𝑄 = 𝑧𝑧𝐵𝐵 + 𝑧𝑧𝑊𝑊
���⃗ ; 𝑧𝑧𝑄𝑄 = − 6𝑖𝑖 − 1 + 𝑖𝑖 ; 𝑧𝑧𝑄𝑄 = 0,5 − 3,5𝑖𝑖.
2 2

1 7
Donc l’affixe du point 𝑄𝑄 est 𝑧𝑧𝑄𝑄 = − 𝑖𝑖.
2 2

b) Déterminons l’affixe 𝑧𝑧𝑅𝑅 .

1 1 1 1 4
𝑧𝑧𝑅𝑅 − 𝑧𝑧𝐶𝐶 = − ( 𝑧𝑧𝑃𝑃 − 𝑧𝑧𝐶𝐶 ) ; 𝑧𝑧𝑅𝑅 = − 𝑧𝑧𝑃𝑃 + 𝑧𝑧𝐶𝐶 + 𝑧𝑧𝐶𝐶 , 𝑧𝑧𝑅𝑅 = − 𝑧𝑧𝑃𝑃 + 𝑧𝑧𝐶𝐶 .
3 3 3 3 3
1 4 1
Ainsi 𝑧𝑧𝑅𝑅 = − (3 + 2𝑖𝑖 ) + �−3 − 𝑖𝑖�
3 3 4

2 1
= −1 − 𝑖𝑖 − 4 − 𝑖𝑖
3 3

𝑧𝑧𝑅𝑅 = −5 − 𝑖𝑖 .

c) Déterminons l’affixe 𝑧𝑧𝑆𝑆 .

𝜋𝜋
𝑧𝑧𝑆𝑆 − 𝑧𝑧𝐴𝐴 = 𝑒𝑒 −𝑖𝑖 2 (𝑧𝑧𝑃𝑃 − 𝑧𝑧𝐴𝐴 ) ; 𝑧𝑧𝑆𝑆 = −𝑖𝑖𝑧𝑧𝑃𝑃 + 𝑧𝑧𝐴𝐴 + 𝑖𝑖𝑧𝑧𝐴𝐴 ; 𝑧𝑧𝑆𝑆 = −𝑖𝑖𝑧𝑧𝑃𝑃 + (1 + 𝑖𝑖)𝑧𝑧𝐴𝐴

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3
Donc 𝑧𝑧𝑆𝑆 = −𝑖𝑖(3 + 2𝑖𝑖 ) + (1 + 𝑖𝑖 ) � + 6𝑖𝑖�
2

3 3
= −3𝑖𝑖 + 2 + + 6𝑖𝑖 + 𝑖𝑖 − 6
2 2

= −2,5 + 4,5𝑖𝑖
5 9
𝑧𝑧𝑆𝑆 = − + 𝑖𝑖.
2 2

3- a) Démontrons que le quadrilatère 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 est un parallélogramme.

Il suffit de montrer que 𝑧𝑧�����⃗
𝑃𝑃𝑃𝑃 = 𝑧𝑧𝑆𝑆𝑆𝑆
�����⃗ .
1 7 1 7 5 11
𝑧𝑧�����⃗
𝑃𝑃𝑃𝑃 = 𝑧𝑧𝑄𝑄 − 𝑧𝑧𝑃𝑃 = − 𝑖𝑖 − (3 + 2𝑖𝑖 ) = − 𝑖𝑖 − 3 − 2𝑖𝑖 et 𝑧𝑧�����⃗
𝑃𝑃𝑃𝑃 = − − 𝑖𝑖.
2 2 2 2 2 2
5 9 5 9 5 11
D’autre part 𝑧𝑧�����⃗
𝑆𝑆𝑆𝑆 = 𝑧𝑧𝑅𝑅 − 𝑧𝑧𝑆𝑆 = −5 − 𝑖𝑖 − �− + 𝑖𝑖� = −5 − 𝑖𝑖 + − 𝑖𝑖 et 𝑧𝑧�����⃗
𝑆𝑆𝑆𝑆 = − − 𝑖𝑖.
2 2 2 2 2 2

Comme 𝑧𝑧�����⃗ �����⃗ �����⃗

𝑃𝑃𝑃𝑃 = 𝑧𝑧�����⃗
𝑆𝑆𝑆𝑆 alors 𝑃𝑃𝑃𝑃 = 𝑆𝑆𝑆𝑆 et 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 est un parallélogramme.

𝑧𝑧𝑅𝑅 − 𝑧𝑧𝑄𝑄
b) Calculons .
𝑧𝑧𝑃𝑃 − 𝑧𝑧𝑄𝑄

1 7 1 7 11 5 5 11
𝑧𝑧𝑅𝑅 − 𝑧𝑧𝑄𝑄 −5 − 𝑖𝑖 − �2 − 2 𝑖𝑖� −5 − 𝑖𝑖 − 2 + 2 𝑖𝑖 �− 2 + 2 𝑖𝑖� �2 − 2 𝑖𝑖�
= = =
𝑧𝑧𝑃𝑃 − 𝑧𝑧𝑄𝑄 −� 𝑧𝑧𝑄𝑄 − 𝑧𝑧𝑃𝑃 � 5 11 5 11 5 11
+
2 2 𝑖𝑖 �2 + 2 𝑖𝑖� �2 − 2 𝑖𝑖�

−55 121 25 55 146

+ 4 𝑖𝑖 + 4 𝑖𝑖 + 4
= 4 = 4 𝑖𝑖 = 𝑖𝑖.
5 2 11 2 25 121
� 2� + � 2 � 4 + 4
𝑧𝑧𝑅𝑅 − 𝑧𝑧𝑄𝑄
D’où 𝑧𝑧𝑃𝑃 − 𝑧𝑧𝑄𝑄
= 𝑖𝑖.

𝑧𝑧𝑅𝑅 − 𝑧𝑧𝑄𝑄
• Déduction : comme = 𝑖𝑖 alors 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 est isocèle rectangle en 𝑄𝑄; par conséquent
𝑧𝑧𝑃𝑃 − 𝑧𝑧𝑄𝑄

𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 est un carré, puisque ce quadrilatère était déjà un parallélogramme .

c) Justifions que 𝑃𝑃, 𝑄𝑄, 𝑅𝑅 et 𝑆𝑆 appartiennent à un même cercle .

D’après 3-b) , le triangle 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 est rectangle en 𝑄𝑄, donc est inscrit dans le cercle de
diamètre [𝑃𝑃𝑃𝑃].

De même le triangle 𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 est rectangle en 𝑆𝑆 et donc est inscrit dans le cercle de diamètre
[𝑃𝑃𝑃𝑃].

Par conséquent, les points 𝑃𝑃 , 𝑄𝑄 , 𝑅𝑅 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑆𝑆 appartiennent tous au cecle de diamètre [𝑃𝑃𝑃𝑃], de
centre 𝐼𝐼, milieu de [𝑃𝑃𝑃𝑃].
𝑧𝑧𝑃𝑃 +𝑧𝑧𝑅𝑅 3+2𝑖𝑖−5−𝑖𝑖 1
• L’affixe du point 𝐼𝐼 est 𝑧𝑧𝐼𝐼 = ; 𝑧𝑧𝐼𝐼 = et 𝑧𝑧𝐼𝐼 = −1 + 𝑖𝑖.
2 2 2

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𝑃𝑃𝑃𝑃 |−5−𝑖𝑖−3−2𝑖𝑖| |−8−3𝑖𝑖| √64+9 √73

• Le rayon de ce cercle est 𝑟𝑟 = ; 𝑟𝑟 = ; 𝑟𝑟 = ; 𝑟𝑟 = et 𝑟𝑟 = .
2 2 2 2 2

Problème

1- a) Donnons la forme générale des solutions de l’équation différentielle.

Posons (𝐸𝐸 ) : 𝑦𝑦 ′′ − 2𝑦𝑦′ + 𝑦𝑦 = 0.
L’équation caractéristique associée à (𝐸𝐸 ) 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑟𝑟 2 − 2𝑟𝑟 + 1 = 0.
2
On a : ∆= (−2)2 − 4(1)(1) ; ∆= 0 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑟𝑟 = ; 𝑟𝑟 = 1.
2

La solution générale de (𝐸𝐸 ) est ℎ définie par ∀𝑥𝑥 ∈ ℝ, ℎ(𝑥𝑥 ) = (𝐴𝐴𝐴𝐴 + 𝐵𝐵)𝑒𝑒 𝑥𝑥 avec (𝐴𝐴 , 𝐵𝐵) ∈ ℝ2 .

b) Justification.

𝑓𝑓 est dérivable sur ℝ comme somme de fonctions dérivables sur ℝ ; par suite, 𝑓𝑓 est deux fois
dérivable sur ℝ.

∀𝑥𝑥 ∈ ℝ , 𝑓𝑓′(𝑥𝑥 ) = 𝑒𝑒 𝑥𝑥 + (𝑥𝑥 − 2)𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 1 ∶ 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) = (𝑥𝑥 − 1)𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 1.

Alors 𝑓𝑓 ′′ (𝑥𝑥 ) = 𝑒𝑒 𝑥𝑥 + (𝑥𝑥 − 1)𝑒𝑒 𝑥𝑥 , 𝑓𝑓 ′′ (𝑥𝑥 ) = 𝑥𝑥𝑒𝑒 𝑥𝑥 .

Ainsi, ∀𝑥𝑥 ∈ ℝ , 𝑓𝑓 ′′ (𝑥𝑥) − 2𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥 ) + 𝑓𝑓(𝑥𝑥 ) = 𝑥𝑥𝑒𝑒 𝑥𝑥 − 2[(𝑥𝑥 − 1)𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 1] + (𝑥𝑥 − 2)𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 𝑥𝑥

= 𝑥𝑥𝑒𝑒 𝑥𝑥 − 2(𝑥𝑥 − 1)𝑒𝑒 𝑥𝑥 − 2 + (𝑥𝑥 − 2)𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 𝑥𝑥

= (𝑥𝑥 − 2𝑥𝑥 + 2 + 𝑥𝑥 − 2)𝑒𝑒 𝑥𝑥 − 2 + 𝑥𝑥

𝑓𝑓 ′′ (𝑥𝑥 ) − 2𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥 ) + 𝑓𝑓(𝑥𝑥 ) = 𝑥𝑥 − 2.

Donc 𝑓𝑓 est solution de l’équation différentielle 𝑦𝑦 ′′ − 2𝑦𝑦′ + 𝑦𝑦 = 𝑥𝑥 − 2

2- a) Etudions le sens de variations de 𝑔𝑔 sur ℝ.

𝑔𝑔 est dérivable sur ℝ comme somme de fonctions dérivables sur ℝ et ∀𝑥𝑥 ∈ ℝ ,
𝑔𝑔′ (𝑥𝑥 ) = 𝑒𝑒 𝑥𝑥 + (𝑥𝑥 − 1)𝑒𝑒 𝑥𝑥 ; 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥 ) = 𝑥𝑥𝑒𝑒 𝑥𝑥 .
Le signe de 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥 )est le même que celui de 𝑥𝑥 car ∀𝑥𝑥 ∈ ℝ ; 𝑒𝑒 𝑥𝑥 > 0.
Pour tout 𝑥𝑥 ∈] − ∞ , 0[ , 𝑥𝑥 < 0 et 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥 ) < 0 ; donc 𝑔𝑔 est strictement décroissante
sur ] − ∞ , 0[.
Pour tout 𝑥𝑥 ∈]0 ; +∞[ , 𝑥𝑥 > 0 et 𝑔𝑔′ (𝑥𝑥 ) > 0 ; donc 𝑔𝑔 est strictement croissante
sur]0 ; +∞[.
b) Déduisons –en que ∀𝑥𝑥 ∈ ℝ , 𝑔𝑔(𝑥𝑥 ) ≥ 0.
lim 𝑔𝑔(𝑥𝑥 ) = lim [(𝑥𝑥 − 1)𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 1] = lim [𝑥𝑥𝑒𝑒 𝑥𝑥 − 𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 1] = 1.
𝑥𝑥⟶−∞ 𝑥𝑥⟶−∞ 𝑥𝑥⟶−∞

lim 𝑔𝑔(𝑥𝑥 ) = lim [(𝑥𝑥 − 1)𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 1] = +∞.

𝑥𝑥⟶+∞ 𝑥𝑥⟶+∞

Alors le tableau de variation de 𝑔𝑔 est le suivant:

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Du tableau de variation de 𝑔𝑔 , on déduit que 𝑔𝑔(𝑥𝑥 ) ≥ 0 ∀𝑥𝑥 ∈ ℝ.

3- a) Calcul des limites de 𝑓𝑓.

• lim𝑓𝑓(𝑥𝑥 ) = − ∞. Car lim 𝑥𝑥𝑒𝑒 𝑥𝑥 = 0; lim𝑒𝑒 𝑥𝑥 = 0 𝑒𝑒𝑒𝑒 lim𝑥𝑥 = −∞.

𝑥𝑥⟶−∞ 𝑥𝑥⟶−∞ 𝑥𝑥⟶−∞
𝑥𝑥⟶−∞

• lim 𝑓𝑓(𝑥𝑥 ) = lim [(𝑥𝑥 − 2)𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 𝑥𝑥 ] , lim 𝑓𝑓(𝑥𝑥) = +∞.

𝑥𝑥⟶+∞ 𝑥𝑥⟶+∞ 𝑥𝑥⟶+∞

a) Montrons que la droite (∆) ∶ 𝑦𝑦 = 𝑥𝑥 est asymptote à �𝐶𝐶𝑓𝑓 � 𝑒𝑒𝑒𝑒 − ∞.

lim [𝑓𝑓(𝑥𝑥) − 𝑦𝑦] = lim [(𝑥𝑥 − 2)𝑒𝑒 𝑥𝑥 ] = lim [𝑥𝑥𝑒𝑒 𝑥𝑥 − 2𝑒𝑒 𝑥𝑥 ] = 0.
𝑥𝑥⟶−∞ 𝑥𝑥⟶−∞ 𝑥𝑥⟶−∞
Donc la droite d’équation 𝑦𝑦 = 𝑥𝑥 est asymptote à �𝐶𝐶𝑓𝑓 � 𝑒𝑒𝑒𝑒 − ∞.
• Etudions la branche infinie de �𝐶𝐶𝑓𝑓 �𝑒𝑒𝑒𝑒 + ∞.

𝑓𝑓(𝑥𝑥) (𝑥𝑥−2)𝑒𝑒 𝑥𝑥 +𝑥𝑥 (𝑥𝑥−2)𝑒𝑒 𝑥𝑥 2

lim 𝑓𝑓(𝑥𝑥 ) = +∞. Alors 𝑥𝑥
= = + 1 = �1 − � 𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 1.
𝑥𝑥⟶+∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥 𝑥𝑥

𝑓𝑓(𝑥𝑥) 2 2
Ainsi lim = lim ��1 − � 𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 1� = +∞. Car lim = 0; lim 𝑒𝑒 𝑥𝑥 = +∞.
𝑥𝑥⟶+∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥⟶+∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥⟶+∞ 𝑥𝑥 𝑥𝑥⟶+∞

Donc la courbe �𝐶𝐶𝑓𝑓 � admet une branche parabolique de direction (𝑜𝑜𝑜𝑜) 𝑒𝑒𝑒𝑒 + ∞.

• Etudions en fonction de 𝑥𝑥 la position de �𝐶𝐶𝑓𝑓 � et de (∆).

𝑓𝑓(𝑥𝑥 ) − 𝑦𝑦 = (𝑥𝑥 − 2)𝑒𝑒 𝑥𝑥 . Il suffit d’étudier le signe de (𝑥𝑥 − 2) car 𝑒𝑒 𝑥𝑥 > 0 pour tout 𝑥𝑥 ∈ ℝ.

Pour tout 𝑥𝑥 ∈] − ∞; 2[, 𝑥𝑥 − 2 < 0. Alors la courbe �𝐶𝐶𝑓𝑓 � est en dessous de (∆) sur ] − ∞; 2[ .

Pour tout 𝑥𝑥 ∈]2; +∞[, 𝑥𝑥 − 2 > 0. Alors la courbe �𝐶𝐶𝑓𝑓 � est au dessus de (∆) sur ]2; +∞[ .

�𝐶𝐶𝑓𝑓 � et (∆) se coupent au point de coordonnées (2; 2).

4- a) Vérifions que pour tout 𝑥𝑥 ∈ ℝ , 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥) = 𝑔𝑔(𝑥𝑥 ).

Soit 𝑥𝑥 ∈ ℝ , 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥 ) = 𝑒𝑒 𝑥𝑥 + (𝑥𝑥 − 2)𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 1 = (𝑥𝑥 − 1)𝑒𝑒 𝑥𝑥 + 1; 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥 ) = 𝑔𝑔(𝑥𝑥 ).

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• Déduisons –en le sens de variation de 𝑓𝑓 sur ℝ ∶

Pour tout 𝑥𝑥 ∈ ℝ , 𝑓𝑓 ′ (𝑥𝑥 ) = 𝑔𝑔(𝑥𝑥) et 𝑔𝑔(𝑥𝑥 ) > 0 sur ℝ∗ , de plus 𝑓𝑓 ′ (0) = 0.

Donc 𝑓𝑓 est strictement croissante sur ℝ.

b) Etablissons que 𝑓𝑓 réalise une bijection de ℝ vers un intervalle à préciser.

𝑓𝑓 est continue et strictement croissante sur ℝ ; alors elle réalise une bijection de ℝ vers
𝑓𝑓(ℝ). Or 𝑓𝑓(ℝ) = � lim 𝑓𝑓(𝑥𝑥) ; lim 𝑓𝑓(𝑥𝑥)� ; 𝑓𝑓(ℝ) = ]−∞ ; +∞[.
𝑥𝑥⟶−∞ 𝑥𝑥⟶+∞

Donc 𝑓𝑓 réalise une bijection de ℝ vers ℝ.

c) Tableaux de variation de 𝑓𝑓 et de 𝑓𝑓 −1 .

Tableau de variation de 𝑓𝑓.

La bijection réciproque 𝑓𝑓 −1 varie dans le même sens que 𝑓𝑓 ; donc 𝑓𝑓 −1 est aussi strictement
croissante sur ℝ.

5- a) Equation cartésienne de la tangente (𝑇𝑇) à �𝐶𝐶𝑓𝑓 � au point d’abscisse 0.

(𝑇𝑇) : 𝑦𝑦 = 𝑓𝑓 ′ (0)(𝑥𝑥 − 0) + 𝑓𝑓(0); Or 𝑓𝑓 ′ (0) = 𝑔𝑔(0) = 0 et 𝑓𝑓 (0) = −2.
Donc (𝑇𝑇) : 𝑦𝑦 = −2.
b) Construction des courbes �𝐶𝐶𝑓𝑓 � et �𝐶𝐶𝑓𝑓−1 � .
0
• On a 𝑓𝑓(0) = −2 ∶ la courbe �𝐶𝐶𝑓𝑓 � rencontre l’axe (𝑜𝑜𝑜𝑜) au point 𝐴𝐴 = � �.
−2
• Tableau de quelques valeurs.

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𝑥𝑥 −4 −2 0 1 1,68 1,7 2
𝑓𝑓(𝑥𝑥) −4,1 −2,54 −2 −1,71 −0,036 0,057 2

• Les courbes (𝐶𝐶𝐶𝐶)𝑒𝑒𝑒𝑒 (𝐶𝐶𝑓𝑓 −1 ) sont symétriques par rapport à la première bissectrice
(droite d’équation 𝑦𝑦 = 𝑥𝑥).

Courbe de 𝒇𝒇: en trait fort; courbe de 𝒇𝒇−𝟏𝟏 : en pointillés.

6- Calculons l’aire 𝐴𝐴 du domaine 𝐷𝐷.
2 2
𝐴𝐴 = � [𝑥𝑥 − 𝑓𝑓 (𝑥𝑥 )]𝑑𝑑𝑑𝑑 = − � (𝑥𝑥 − 2)𝑒𝑒 𝑥𝑥 𝑑𝑑𝑑𝑑
0 0

𝑢𝑢′ (𝑥𝑥 ) = 𝑒𝑒 𝑥𝑥 𝑢𝑢(𝑥𝑥 ) = 𝑒𝑒 𝑥𝑥

Posons � 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 � .
𝑣𝑣(𝑥𝑥 ) = (𝑥𝑥 − 2) 𝑣𝑣′(𝑥𝑥 ) = 1
2
𝐴𝐴 = − �[(𝑥𝑥 − 2)𝑒𝑒 𝑥𝑥 ]20 − � 𝑒𝑒 𝑥𝑥 𝑑𝑑𝑑𝑑 � = −[(𝑥𝑥 − 2)𝑒𝑒 𝑥𝑥 ]20 + [𝑒𝑒 𝑥𝑥 ]20
0

= [(−𝑥𝑥 + 3)𝑒𝑒 𝑥𝑥 ]20

𝐴𝐴 = (𝑒𝑒 2 − 3)𝑐𝑐𝑐𝑐2 ≈ 4,39 𝑐𝑐𝑐𝑐2 .

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