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CLIMATOLOGI E DU CAMEROUN

1. - Généralités sur le climat de l'Ouest et du Centre africains ••

• Centres d'action
• Régime des vents
• Mécanisme des saisons

Le climat de ces régions se trouve sous la dépendance étroite de deux centres Au Nord de la position extrême atteinte au Nord en moyenne par la limite méri-
d'action agissant simultanément, et pendant une partie de l'année, en sens opposé, l'in- dionale de la zone C, l'année est partagée en une saison sèche et une saison des pluies (climat
fluence de l'un ou de l'autre suivant la saison restant prédominante (fig. 1, a et b). tropical), et au Sud, en deux saisons sèches et en deux saisons des pluies (climat équatorial).

Ainsi pour Yaoundé, par exem-


Le premier de ces centres d'ac-
tion, l'anticyclone de Sainte-Hélène,
.___,\
.X A
Anticyclone
-J :

.:
. '· 4
ple (Y, fig. 2, a et b), le cycle des sai-
est centré dans les parages de cette île.
Il appartient à la ceinture des hautes
- ----

•••••••• ••••
·······
_....-::-_ ------- - - - - - -
.... ~---

~\,)'l:)
~
- _,_ sons est le suivant :

/ /~~ - zone B. jusqu'à la mi-mars:


pressions qui, vers la latitude detrente A
degrés, entoure chaque hémisphère. Il ~~ ~~~~ grande saison sèche;
est bien marqué en toutes saisons, mais fit - zone C. jusqu'au début de
sa position est sujette à une variation juillet: première saison des
annuelle de latitude; se déplaçant vers
···········..\ '\\ !fi~- pluies;

~
().~

•• ••• ····· A
le Sud en hiver (été austral), il déborde ,.,,..
.

_ _iJ_ _
largement l'équateur en été (hiver .. - zone D. jusqu'à la fin d'août:
austral), et, au cours de cette saison
principalement, dirige sur l'intérieur
du continent africain un flux de Sud-
Ouest excessivement humide par suite
de s''Hêlèn~;
Anticyclonei
__ _____ ; _ ij_--- -
petite saison sèche;

zone C. jusqu'à la mi-novem-


bre :
d'un long parcours sur l'océan : /a JANVIER \ / 1 a JANVIER a deuxième saison des pluies;
mousson (le terme de mousson s'appli-
quant à tout courant dévié de sa trajec- - zone B. depuis la mi-novem-
toire après avoir traversé l'équateur). bre :
. . ,,.(J grande saison sèche;
et, pour Maroua (M, fig. 2, a
Contrairement au précédent, le
et b) :
deuxième centre d'action, qui recouvre
en grande partie le Sahara, change de - zone A. jusqu'à la fin de fé-
nature suivant la saison. Pendant l'été, vrier : saison sèche;
le soleil reste peu éloigné du zénith lors
de son passage au méridien, et sur-
chauffe le Sahara qui devient le siège
. - zone B. jusqu'à la fin d'avril :
saison sèche;
d'une dépression thermique produi- Anticyclone \\
...
sant un appel d'air vers son centre. de st.e Hélène - zone C. jusqu'au début d'oc-
En hiver, par contre, le Sahara est cou-
vert par un anticyclone puissant qui
dirige vers l'équateur l'alizé de Nord-
Est, ou harmattan.
__ )J _ _ __ )J___ _ -
tobre : saison des pluies;

zone B. jusqu'à la mi-novem-


bre : saison sèche ;
JUILLET \ / 1 b JUILLET b - zone A. depuis la mi-novem-
Ainsi, deux masses d'air d'ori- bre : saison sèche.
gine et de caractères complètement Fig. 1 Fig. 2.
différents se trouvent opposées :
l'air continental, stable et très sec;
- l'air maritime, instable et humide.
Il. - Les climats au Cameroun
(D'une manière générale, l'air maritime de la mousson est, au point de vue ther-
modynamique, conditionnellement instable, c'est-à-dire que son gradient de température
- variation de la température avec l'altitude - est compris entre le gradient adiabatique A. VARIATION DE QUELQUES ËltMENTS DU CLIMAT.
sec et le gradient adiabatique saturé. La conséquence est que tout mouvement vertical
DESCRIPTION SOMMAIRE DE PHENOMENES IMPORTANTS
dû au relief, aux mouvements de convection ou à des convergences, risque de provoquer
des condensations à l'intérieur de cette masse d'air.)
On conçoit que la pression moyenne soit sujette à une variation saisonnière,
La limite de ces deux masses d'air s'appelle le front intertropical, FIT en abrégé. puisqu'un lieu déterminé se trouve, pendant une partie de l'année, en régime anticyclo-
La surface frontale est très inclinée vers le Sud, de sorte que la mousson - dont l~paisseur nique, et, le reste du temps, en régime dépressionnaire. La pression moyenne passe donc
maxima dépasse rarement 3.000 mètres - s'avance en coin sous l'harmattan. Aux niveaux par un maximum d'été (en juillet, parfois en août) et décroît jusqu'en décembre, ou parfois,
supérieurs, un courant d'Est surmonte mousson et harmattan. janvier (minimum d'hiver) pour remonter ensuite.
Le FIT se déplace au cours de l'année, restant sensiblement dirigé. le long des pa- L'amplitude des variations, au cours d'une année, est de l'ordre de 13 à 14 milli-
rallèles. Il suit, avec une amplitude différente et environ un mois de retard, le mouvement bars; d'après les enregistrements effectués pendant une période d'une dizaine d'années,
en déclinaison du soleil. Ses positions extrêmes sont, en moyenne, le vingtième parallèle elle ne semble pas devoir dépasser 16 à 17 millibars. Une marée barométrique semi-diurne
Nord en juillet (la dépression saharienne, très creuse, et l'anticyclone austral envahissant vient se superposer à cette variation annuelle. Chaque jour, se produisent à des heures
le golfe de Guinée agissent dans le même sens) et le quatrième parallèle Nord en janvier relativement fixes, deux minima et deux maxima. Le premier minimum a lieu vers 4 heures
(l'anticyclone saharien, bien marqué, dirige un flux fort et régulier d'harmattan, alors que locales, et le premier maximum, vers 10 heures locales; ces extrêmes sont respectivement
la mousson est faible, parfois inexistante, l'anticyclone austral s'étant retiré vers le Sud). plus élevés que le deuxième minimum (vers 16 heures locales) et le deuxième maximum
(vers 22 heures locales).
Dans son oscillation saisonnière, le FIT entraîne quatre zones de temps. Ce sont,
du Nord au Sud : C'est donc entre le premier maximum et le deuxième minimum que l'amplitude
- la zone A : immédiatement au nord du FIT. Zone de l'harmattan. Le ciel est la plus forte; sa valeur est de l'ordre de 4 à 5 millibars et ne s'écarte jamais beau-
est clair, ou peu nuageux par rares cirrus aux niveaux supérieurs; coup de cette moyenne.
- la zone B : immédiatement au sud du FIT (400 kilomètres de largeur
environ). Ciel peu nuageux, par cumulus peu développés en général; Les variations accidentelles se produisent au passage des grains. Étant relativement
faibles (souvent moins de 1 millibar, rarement 2), elles affectent peu la marée baro-
- la zone C : plus au sud (1.200 kilomètres de largeur). Ciel couvert ou très métrique, quel que soit le sens dans lequel elles agissent.
nuageux par gros cumulus ou cumulonimbus. Orages, grains, lignes de grains; D'une manière très générale, la température maxima moyenne atteint sa valeur
- la zone D : encore plus au Sud. Nuages stratiformes. Pas ou très peu de la plus élevée vers l'époque (peu avant les premières grandes pluies) du premier passage
précipitations. du soleil au zénith, c'est-à-dire de mars à avril, suivant la latitude.

C'est le déplacement en latitude de ces quatre zones qui détermine les saisons; les Elle décroît ensuite, passant par un minimum en août (en juillet pour les régions
zones A (ou B), Cet D correspondant respectivement, lorsqu'elles-intéressent une région dé- soumises au régime des quatre saisons annuelles, parce qu'en août, on observe déjà un
terminée, à la grande saison sèche, la saison des pluies et la petite saison sèche (fig. 2, a et b). léger réchauffement dû à la faible pluviosité), puis remonte régulièrement (planche IV,
2
températures maxima moyennes). Cependant, au nord du huitième parallèle, un maximum D'autre part, au Cameroun et en A.E.F., la limite Nord du climat équatorial se situe
secondaire a lieu en novembre (peu après le deuxième passage du soleil au zénith) et un vers 5°30' Nord, alors qu'en A.O.F. cette même limite avoisine le neuvième parallèle
minimum secondaire en décembre. Nord.

La température minima moyenne suit des fluctuations analogues à celles de Cette dernière dissemblance est due au fait que le littoral d'A.O.F., se situant vers
la température maxima moyenne. Ses maximum et minimum secondaires sont sensibles le cinquième parallèle, l'influence de la mousson se fait sentir beaucoup plus au Nord
partout, sauf sur le littoral. mais, dans le Centre et le Sud, ils sont à peine marqués qu'en A.E.F. et au Cameroun.
(planche IV, températures minima moyennes).

La température moyenne passe, dans les régions situées au nord du huitième pa-
rallèle, par un maximum en avril, un minimum en août, un maximum secondaire en
B. LES DIVERS TYPES DE CLIMATS CAMEROUNAIS
novembre, et un minimum secondaire en décembre. Au sud de ce parallèle, on n'observe
pas de maximum ni de minimum secondaires, la variation des températures maxima Etendu entre les deuxième et treizième parallèles Nord, le Cameroun se trouve
moyennes étant beaucoup plus accentuée que celle des températures minima moyennes. donc soumis à deux régimes climatiques différents :
Amplitudes - au Nord de la latitude 5 degrés et demi environ : climat tropical (2 saisons
Jgi;grés CJ par an);
- au Sud de cette latitude : climat équatorial (4 saisons par an).

Cependant il existe, dans cette dernière zone, une anomalie dont il sera fait mention
par la suite.
Le carton ci-dessous (fig. 4) donne les limites des régions constituant les variétés de
15 climat équatorial et tropical au Cameroun. Le stations mentionnées sur ce carton sont
'--.. représentatives de chaque région; pour chacune d'elles ont été établis: un climogramme-
··· ...

············..
·· ...
"" ""
..
10· 12· 111· 16"

·····.........
....
"' "" +
"'
+
,..,. +
+
+
+
.._ ++
"
IO
12· CAMEROUN + +
.. .+.. 12·
.... ,,+.. .,.
..······· .•.
...............···.. .,..,.,,•VIII t
200 looKm

--- ------------------------~----------- --- DIFFÉRENTES ZONES +


".,.
Maroua11r
+
+
,,,,,.,,,.---- .,.
- -~,,.
,,." DE CLIMATS +
+
.,.
• 4llr
• Ill
5
AMPLITUDES THERMIQUES MOYENNES
pour huit stations caractéristiques
10 _.....,,__ i-
..
-t+ .....1t++.,.+"'- 10

Campo
Douala
Bertoua
Yaoundé
••••••• Dschang
-····- Ngaoundéré
= = Garoua
- · - Maroua +

++ VII ~
+ • ..
+ Garoua 11r
... _!--
• ••Il
llr
.Ir
.Ir
j f M A M j j A s 0 N 8"
+.....,. 8"

. Ngaoundéré .,..•

,,
Fig. 3
VI /
Les amplitudes diurnes sont plus fortes dans les régions à climat tropical que
dans les régions à climat équatorial, et pendant la grande saison sèche que le reste
du temps (graphique des amplitudes thermiques moyennes, fig. 3). Les amplitudes absolues
sont de l'ordre de 34 degrés à Maroua (minimum absolu : 1 1°2, maximum absolu : 45°6)

---"""======"'++
• .-
+
.,.

et de 15 degrés à Campo (minimum absolu : \8°8, maximum absolu : 33°1). +


~
Ill +

. -.....,
D'une manière générale, les vents au sol sont calmes ou très faibles, le régime +
Bcrtoua+
des brises étant prédominant : brises de terre, de mer, de montagne, etc. En hiver
cependant, le régime de l'harmattan est bien établi, sa vitesse pouvant atteindre 10
mètres-seconde. Les seuls vents violents se produisent au cours des grains et lignes de
: 4•
•Yaoundé
grains improprement appelés tornades. ••-._
Une ligne de grains se présente sous la forme de cumulonimbus en ligne orientée
Nord-Sud, parfois ininterrompue sur une longueur de plusieurs centaines de kilomètres,
et se déplaçant vers l'Ouest à la vitesse moyenne de 60 kilomètres-heure environ.
···-
+
+
' J++++++ir+.,.+++++++•++++++++._.+.,.,,,."'""'•'A
Campo
•+ "'
Ce phénomène a vraisemblablement pour origine une vague de mousson qui s'élève
dans le vent d'Est, et est ensuite véhiculée par ce dernier. ID" 12· 111· 1s·
A terre, le passage d'une ligne de grains se manifeste par une saute de vent (de rig. 4
calme ou Sud-Ouest faible, il passe sans transition à des rafales à composante Est, de 10
à 20 mètres-seconde), un orage plus ou moins violent, accompagné d'une forte averse de
pluie et de grêle quelquefois, qui peut réduire la visibilité à quelques centaines de mètres. Température moyenne - Humidité relative moyenne (fig. 5), un climogramme Tempé-
(Au début et à la fin de la saison des pluies, dans le Nord, les lignes de grains peuvent ne rature maxima moyenne - Température minima moyenne (fig. 6), ainsi qu'un graphique
pas être accompagnées de précipitations.) La pression ne varie guère; par contre, en quel- donnant les humidités relatives moyennes à ?heures, 13 heures et 19 heures pour un mois
ques minutes, l'humidité relative monte à 100 %. et la température s'abaisse de plusieurs caractéristique de chaque saison (fig. 7).
degrés.
La région forestière du Sud (1, Yaoundé) est celle qui possède le climat le plus ty-
Le passage d'une ligne de grains dure environ une quinzaine de minutes; il est piquement équatorial (Yaoundé, quoiqu'en bordure de la zone forestière a été choisie
suivi généralement d'orage et de pluie, et le vent devient calme ou Est faible. plutôt qu'une autre station parce qu'on y disposait d'une série d'observations plus com-
plète et plus homogène qu'ailleurs. En fait, seules les humidités à 13 heures et les minima
Certaines conditions locales, le relief en particulier, peuvent provoquer le blocage d'humidité sont légèrement plus bas que dans les autres postes de cette zone). La zone
la déviation ou l'aggravation d'une ligne de grains. Au Cameroun, c'est dans la vallée de côtière du Sud (Il, Campo) représente une variété maritime du climat équatorial. La
la Bénoué qu'elles sont les plus violentes : des rafales de 30 mètres-seconde ne sont pas région des savanes du Centre (Ill, Bertoua) se distingue des précédentes par \'importance
rares, et le maximum enregistré est de l'ordre de 45 mètres-seconde. (durée et intensité) que prend la grande saison sèche. Tout à fait à part, la zone côtière
du Nord (IV, Douala) se singularise par son climat à deux saisons annuelles.
Un phénomène particulièrement important en Afrique Centrale et Occidentale
est la brume sèche. Elle est constituée par de fines particules de sable et de poussière Naturellement, le Nord-Cameroun (VIII, Maroua) est la région où les caractères
soulevées du Sahara par l'harmattan, et qui restent en suspension dans l'air; elle est souvent du climat tropical sont les mieux marqués. La vallée de la Bénoué (VII, Garoua) sert de
si dense que la visibilité horizontale peut être réduite à 2 ou 3 kilomètres ou même moins. transition entre la région précédente et les plateaux de \'Adamaoua (VI, Ngaoundéré)
La visibilité oblique étant généralement plus faible, ce phénomène constitue une gêne qui représentent, leur altitude moyenne étant d'environ 1.000 mètres, une variété de
importante pour \'aéronautique. montagne du climat tropical. Le pays Bamiléké (V, Dschang) subissant l'influence océanique
même pendant la saison sèche, est, en quelque sorte, une sous-variété de climat tropical
* de montagne.
* *

Bien intégré dans \'ensemble des territoires voisins, le Cameroun présente surtout 1. Climat équatorial, variétés régionales.
des analogies avec eux.
a. La région côtière du Nord.
Cependant, comme en A.E.F., la grande saison des pluies est au Cameroun, celle
qui a lieu de fin août à mi-novembre, alors qu'en Nigeria et en A.O.F., la principale saison La présence du massif montagneux du Cameroun crée des convergences à l'intérieur
des pluies a lieu d'avril à juillet. de la mousson en la déviant, lorsque son épaisseur est maxima (juil let à septembre), donnant
3

ainsi lieu, par suite de l'instabilité conditionnelle et la forte teneur en vapeur d'eau de cet en quelques heures, le 14 janvier 1956 à Douala), mais très localisées. D'autre part, des
air maritime, à la formation ininterrompue de masses nuageuses considérables, généra- pluies aussi importantes peuvent être recueillies lors du passage de lignes de grains.
trices de pluies diluviennes (329 mm en 24 heures à Douala-Hôpital, en 1909).
Cependant, il peut se produire, lorsque le FIT descend à proximité du quatrième
T parallèle, des périodes, toujours très brèves, de belles journées ensoleillées, mais pendant
lesquelles l'atmosphère est troublée par la brume sèche.

J
Au cours des premiers et des derniers mois de la saison des pluies, les perturbations
,.,.-- atmosphériques sont de même nature et de même origine qu'en saison sèche, mais beau-
1
coup plus accentuées : orages presque quotidiens (formés aussi bien sur terre que sur mer),
2\. lignes de grains très fréquentes et violentes.
,(,

25
\ -~ ~
De la mi-juillet à la
-0 · - JANVIER AVRIL mi-septembre au contraire,
~ ~~1_7_h_ _ _ _1_3_h_ _ _ _19-h-+-1-,-h-.----13_h_ _ _ _19_h_J.1
les orages cessent pratique-
W. 100%
ment : le ciel reste entière-
ment couvert pendant les jour-
nées entières (en juillet 1956,
"'"·
"\
19 jours d'.)nt 12 consécutifs,
15
90%
....·.. ·. \
\
\
d'insolation nulle à Douala)

10J
CLIMOGRAMME S
Température-Humidité /
/
/
. \ .....". ~ ....
•·

\
\
\
d'une épaisse couche d'altos-
tratus ou de nimbostratus,
/
/ . \
\ souvent doublée de fracto-
Pour huit stations caractéristiques / \ /
[ainsi que Paris et Alger-Maison Blanche! BO'i'o 'v/ stratus, et des pluies abon-
_______ Campo _ .... _ Ngaoundéré dantes (dites «de mousson»)
5J --- Douala =Garoua
tombent tous les jours, une
................ Bertoua _ _ Maroua
...
---
•••••••••
Yaoundé
Dschang
-----Paris
-=-=-=-Alger-Maison Blanche lO'!o \ ··~·.
~··.
accalmie se produisant géné-
ralement l'après-midi.
o~----,------,------,------,-----....------r------.----.----r----
u ..
10% 20% 30% 40% 50% 60% 70Y. SOY. 907. 100%
.. \ /
b. Les régions cô-
tière et forestière du Sud,
Fig. Ci
60%
.. ..:
~ •/
\ /:
des savanes du Centre.

... ... Les trois autres zones


La zone intéressée par ces pluies d'été s'étend sur la majeure partie des pro- 50% .. .. V. de climat tropical classique se
différencient de la région cô-
vinces de l'Est de la Nigeria. Elle est délimitée au Cameroun par une ligne Bafang-Ngambé,
le cours inférieur de la Sanaga et l'estuaire duWouri. Au Nord-Est, son extension est ....... tière du Nord par la deuxième
limitée par une simple chaîne de collines de hauteur assez modeste, mais suffisante, son
orientation étant perpendiculaire à la mousson, pour provoquer des précipitations la 40%
. saison sèche, au cours de la-
quelle la régression de la plu-
débarrassant d'une partie de son humidité (effet de foehn). viosité peut aller jusqu'à l'ab-

Ainsi dans la région côtière <lu Nord, l'année se trouve partagée en deux saisons
\ sence presque totale de pré-
cipitations en juil let et août
de longueur inégale : la saison des pluies, durant au minimum de la fin février à la mi-
novembre, et la saison sèche. A vrai dire, cette dernière mériterait plutôt le qualificatif
30%
\ /
et parfois pendant la première
quinzaine de septembre dans

Tx
\ v· / l'extrême Sud. La transition
entre ces zones est extrême-
2.0'fo ment brutale (voir, planche Ill,
" cartes des isohyètes annuelles,
des isohyètes mensuel les et du
nombre de jours de pluie, en
10%
juillet).
35
" ~~1 JUILLET OCTOBRE La mousson intéressant
~ ~ 7h ,y. 19h 1 7h 13h 19~
ces zones à cette époque de
= l'année est constituée par un
z IOO'!o
/ flux d'air maritime dégénéré
30 ,;l (par suite d'un parcours sur
le continent africain, dont la
90%
longueur varie avec l'exten-
sion de l'anticyclone de Sainte-
Hélène) auquel se joint le cou-
25
rant associé à l'alizé conti-
80% nental du Sud-Est. L'humidité
de cet air est suffisante pour
G I
permettre la formation de
• / " II
/1//9 nuages assez abondants
'10.
I
I 70% brouillards et stratus mati-
1'' I ,' naux, stratocumulus, cumulus
I
I
I
z I
/ peu développés et altocumu-
1
I
1 I
~z
lus au cours de la journée. En
1 60%
15 ':r ,10 cette saison, les orages sont
I
I t
1
CLIMOGRAMME S rares et les précipitations tom-
I
I
I
1
.:Température maxima.Température minima. bent le pl us souvent sous
I I
Pour huit stations caractéristiques forme de brui ne ou d'averses
3 /
I I
/ [ainsi que Paris et Alger-Maison Blanche! 50%
I I faibles.
10 / I Campo
I (1 Douala
I
1 I
I Bertoua Au contraire, pendant
Yaoundé
z( / Dschang 40% les autres saisons, les précipi-
1 I
, 1 J Ngaoundi:re tations sont presque toujours
!... ... "' Garoua HUMIDITÉS MOYENNES POUR HUIT
1
• I Maroua accompagnées d'orages ou de
5 Paris STATIONS CARACTÉRISTIQUES lignes de grains, comme dans
Alger-Maison Blanche
la région côtière du Nord.
Campo
Douala Dans les zones fores-
Bertoua
tière et côtière du Sud, la
0 ~-----.,.--------.-~----.-------.-~-~--.-~
0 5 10 15 20 25 Tn Yaoundé saison sèche n'est pas plus
.....•....... Dschang accusée que dans la zone cô-
Ngaoundéré tière du Nord. Par contre,
Fig. 6
Garoua dans les savanes, elle est d'au-
tant mieux marquée qu'on est
Maroua
de «saison moins humide». car l'humidité relative et la tension de la vapeur d'eau y plus éloigné du littoral, vers
sont toujours très élevées, et les précipitations parfois fréquentes et abondantes ( 17 jours Fig. 7 l'Est et le Nord : au-dessus
en décembre 1939 et 1943, 15 jours en janvier 1940). En effet, de faibles convergences dans de la latitude 4 degrés et demi
la brise de terre suffisent à déclencher, la nuit, la formation et l'évolution très rapide, on observe fréquemment deux mois consécutifs (décembre et janvier) sans pluie; les
à proximité du littoral. de cumulonimbus qui donnent des précipitations fortes (93 mm brouillards de rayonnement sont fréquents le matin, mais le ciel reste clair dès qu'ils
4
sont dissipés, et, au cours de la journée, l'humidité relative atteint des valeurs très La zone de climat tropical commence au nord de la limite à partir de laquelle les
basses. deux maxima annuels de pluie sont pratiquement confondus. En moyenne, cette limite
suit approximativement le parallèle de latitude 5 degrés et demi Nord, s'infléchissant à
Les deux saisons des pluies ont chacune un maximum d'intensité qui se produit théo- l'Ouest vers le Sud, pour englober le pays Bamiléké.
riquement lors du passage du soleil au zénith. En réalité, dès la latitude 5 degrés et demi,
les deux maxima sont confondus, ou du moins si rapprochés que la deuxième saison sèche Excepté dans cette dernière région, qui, par suite de sa proximité de la mer, peut
n'existe déjà plus. D'autre part, en s'éloignant vers l'Est, les maxima diminuent (voir, recevoir des pluies toute l'année, la saison sèche est caractérisée par l'absence de toute
planche Ill, carte des hauteurs annuelles de pluie, les histogrammes de Campo, Ebolowa précipitation, des humidités relatives extrêmement basses (5 à 6 % et même moins par-
et Moloundou), ce qui est tout à fait normal puisque la mousson perd graduellement une fbis) au cours de l'après-midi, et un ciel clair ou peu nuageux par cirrus. La brume sèche
partie de son humidité en pénétrant à l'intérieur du continent. dense y est fréquente; dans le Sud de !'Adamaoua et le pays Bamiléké, il se forme parfois
des brouillards matinaux vite dissipés.
On constate (fig. 5, climogrammes Température - Humidité) que les quatre régions
à climat équatorial ont, comme traits caractéristiques communs, unefaiblevariation annuelle
de la température moyenne et de l'humidité moyenne, la variation de ce dernier élément Pendant la saison des pluies, le ciel est généralement couvert par des nuages moyens
étant cependant plus accentuée à Bertoua, où les mois de novembre à avril se différencient (altocumulus) et élevés (cirrus denses ou cirrostratus) sous lesquels se développent des
nettement des autres. Le graphique (fig. 7) montre bien qu'en janvier à 13 heures, l'hu- gros cumulus et des cumulonimbus; les brouillards matinaux sont fréquents et persistants,
midité relative y est nettement plus basse que dans les autres régions représentatives du mais ne se produisent qu'en montagne (Adamaoua et pays Bamiléké). Presque toutes les
climat équatorial. Le climogramme Température-Humidité de Bertoua présente d'ailleurs précipitations tombent sous forme d'averses, au cours d'orages, de grains ou de lignes
de grains.
au «air de famille» indiscutable, pour les mois de grande saison sèche avec les climo-
grammes des stations représentatives du climat tropical.
La durée et l'intensité de la saison des pluies diminuent très rapidement lorsque
Les cli mogrammes Températures maxima moyennes-Températures minima moyennes. croît la latitude. Ainsi, à Dschang on compte en moyenne 199 jours de pluie dont la quasi-
(fig. 6) montrent en outre, que, dans les régions soumises au climat équatorial, la variation totalité est étalée sur huit mois, tandis qu'à Maroua, il n'y a que 67 jours de pluie répartis
annuelle de la température minima reste faible ,et la variation annuelle de la température sur six mois; au plus fort de la saison des pluies, il ne pleut même pas deux jours sur trois
maxima n'est guère plus importante. Le décalage entre Campo et Douala d'une part, (planche 111).
Bertoua et Yaoundé d'autre part, est simplement dû aux altitudes différentes de ces sta-
tions (25 et 13 mètres, 671 et 760 mètres respectivement). Cependant, il convient de ne pas oublier que, dans les régions semi-arides
(comme au nord du neuvième parallèle au Cameroun) la moyenne pluviométrique
2. Climat tropical. perd une partie de son sens, c'est-à-dire qu'elle ne signifie plus «valeur la plus fréquente
Alors qu'en régime équatorial les températures et humidités varient peu, il en ou la plus probable ». En effet, les différences d'une année à l'autre peuvent être consi-
va tout autrement en climat tropical. Les variations de température (maxima, minima dérables; du simple au triple pour l'année entière, du simple au quintuple pour les mois
et moyenne), tout en restant dans des limites assez restreintes, y sont beaucoup plus im- les plus pluvieux à Garoua. Pour les mois de saison sèche, la moyenne est encore beaucoup
portantes et l'humidité moyenne surtout varie dans des limites considérables (25 à 80 %). plus trompeuse; ainsi, toujours à Garoua, pour trente-six années d'observations, un seul
entre le mois le plus sec et le mois le plus humide, à Maroua. mois de décembre, avec une pluie tout à fait exceptionnelle de 9 millimètres, suffit
à donner une moyenne de 0,3 millimètre.
La similitude entre les climogrammes de diverses stations représentatives du climat
tropical est remarquable; cependant l'influence de l'altitude décale les climogrammes de Le tableau ci-dessous - hauteurs de pluie (en millimètres et dixièmes) moyennes
Ngaoundéré et Dschang vers les températures plus basses, et l'influence océanique décale et extrêmes, mensuelles et annuelles, de trois postes du Nord-Cameroun - donne une idée
celui de Dschang vers les humidités plus fortes, tout en réduisant l'amplitude de la variation de la variabilité de la pluie dans ces régions.
annuelle de l'humidité (fig. 5).

FORT-FOUREAU GAROUA MAROUA


Période 28 ans (quelques lacunes) Période 37 ans (lacunes en 191 1 et 1929) Période 23 ans (lacunes en 1932 et 1934)
1907-1912, 1934-juillet 1956 1906-1912, 1927-juillet 1956 1931-1940, 1942-1954

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Mars .................... 0,0 (1), 0,0 0,0 5,6 41,0 0,0 (20 ans) 1,1 10,0 0,0 (16 ans)

Avril .................... 4,3 34,5 0,0(13ans) 35,8 120,0 0,0 (3 ans) 12,3 47,5 0,0 (5 ans)

Mai .................... . 31,3 94,8 0,0 (2 ans) 119,3 214,0 28,2 66,4 172,I 10,7

juin .................... . 52,9 117,5 6,0 149,8 292,8 74,2 99,7 204,6 37,3

juillet ................... 136,9 288,2 44,5 177.9 372.1 74,1 177,4 353,7 71.0

AoOt .................... 231.0 523,I (2) 66,6 212.4 398,0 30.4 267,4 421, I 147,4

Septembre•...........••.. 75,6 186,4 7,8 208,4 343,2 82,5 153,3 306,1 36,0

Octobre· ................. 21,I 88,8 0,0 (4 ans) 74,8 194,0 8,5 26,7 125,0 0,0(1948)

Novembre ................ 1,3 34,7 0,0 (26 ans) 1.3 27,0 0,0 (27 ans) 0,1 2,6 0,0 (21 ans)

Décembre ................ 0,0 0,3 0,0 (26 ans) 0,3 9,0 0,0 (35 ans) 0,0 0,0 0,0
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Année ........... 554,4 959,2 270,7 986, 1 1340,2 537,2 804.4 1072,9 548, I

(1) Cependant, une très forte pluie, ayant interrompu la circulation routière pendant 6 heures, a été signalée le 31 mirs 1956 à Afadé, à 50 km à l'Ouest-Nord-Ouest de Fort-Foureau.
(2) Valeur douteuse ; semble cependant corroborée par celle de Fort-Lamy.

Pour permettre d'établir une comparaison, les climogrammes de Paris et d'Alger- Par contre, sous les basses latitudes, la température restant toujours élevée (mis
Maison Blanche figurent à côté de ceux des stations caractéristiques du Cameroun. à part le cas spécial des régions montagneuses), c'est la variation d'humidité (allant de pair
avec la quantité de pluie) qui sert de base à la séparation des saisons.
Alors que les huit climogrammes Température-Humidité du Cameroun sont
plus ou moins allongés dans le sens des humidités, ceux d'Alger et Paris sont étirés dans
le sens des températures .
Michel GENIEUX
En climat tempéré, l'humidité moyenne reste donc relativement constante, tandis
qu'au contraire la température moyenne varie considérablement suivant la saison. En Ingénieur-Adjoint des Travaux Météorologiques
fait c'est la température qui est le critère de distinction entre les deux saisons principales,
l'été et l'hiver étant synonymes de saison chaude et saison froide. de la F.O.M.

IMPRIMERIE NATIONALE. - J. A. 730138.


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Climatologie du Cameroun.
In : Atlas du Cameroun.
Yaoundé : IRCAM, 6 p.

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