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Initiation à Maple
1. Interface
* La feuille de calcul commence par une invite (symbole >) : cela signifie que Maple est prêt
à recevoir des commandes de l’utilisateur
Tous les ordres passés à l’ordinateur se font dans les zones précédées du signe > .Ces zones
sont des zones d’entrée (input)
Les lignes soient les ordres (opérations, affectation, commandes, programmes,…) doivent se
terminer par un caractère déterminateur : point- virgule (;) et parfois deux points ( : ) , si
terminer par un point- virgule (;) Maple exécute l’ordre et affiche le résultat et si terminer
par deux points ( : ) Maple exécute (effectue) l’ordre mais n’affiche pas le résultat il
l’enregistre. Ce ci est pratique si afficher ou pas n’est pas intéressant , ou il prend trop
d’espace à afficher
2. L’affectation de variables
Il est très pratique de donner des noms à des résultats antérieurs, notamment pour pouvoir les
réutiliser par la suite : c’est l’affectation.
Pour réinitialiser (désaffecter) une variable et faire en sorte qu’elle ne contienne plus la valeur
attribuée on effectue l’une ou l’autre des commandes suivantes:
>N:=’N’;
> unassign(’N’);
3. L’aide du logiciel
Maple est un logiciel très riche et il est hors de question d’en connaitre toutes les commandes
prédéfinies et leurs syntaxes. Pour retrouver ce genre d’informations, l’aide dont dispose
Maple est très utile et il est essentiel de savoir l’utiliser. Deux façons d’y accéder :
4. Opérations élémentaires :
5. Calculs exacts :
Maple permet d’effectuer des calculs exacts il suffit d’écrire l’opération mathématique
régulièrement devant le signe > et finir par (;) et entrée.
6. Calcul approché:
7. Les constantes :
Maple connait ce que partie réelle ou partie imaginaire d’un complexe par Re(z) et Im(z)
> polar(z);
Et « evalc » permet de donner la forme cartésienne d’un nombre complexe entré sous sa
forme polaire
a)Donner les valeurs approchées de chacun des nombres suivants avec 15chifres significatifs
5 3
, , 13 , e et e 2
2
3 2i
)3 i
3
Z3 (
Z1 2 3i (5 4i) ; Z 2 2 i 2 (3 2i)3 ; 7 3i
Maple connaît de nombreuses fonctions usuelles tels que : │x│, racine carrée, Log, exp,
ième
racine n , sinus, cosinus, tangente, cotangente, sinus hyperbolique, cosinus hyperbolique,
tangente hyperbolique, cotangente hyperbolique et les réciproques
Arcsin, cos, tg, cotg, sh, ch, th,coth
│x│ ← abs(x)
ex e x
chx cosh(x)
cosx cos(x) , tgx tan(x) , cotgx cot(x) , 2 ,
x
e e
x
shx
shx sinh(x) thx tanh(x)
2 , chx
Arc{sin, cos,tan,cosh,sinh,tanh}
Remarque : Le signe (%) indique pour Maple « ce qui précède » c'est-à-dire le résultat
précédent par ordre chronologique
Exemple :
> Pi+5+abs(4-3*sqrt(2));
> evalf(%,15);
Log(1 x 2 2 x )
f(x)
3) Ecrire avec Maple l’expression : e2x x 1
9. Calcul formel:
de nombreuses règles et formules de calculs tel que les formules trigonométriques et celles de
la trigonométrie hyperbolique, exp , Log …,
2
E 5 2 3 , G x 3 , H 2x y ,
2 4
M= cos(5x), N= tg(x+y)
b) Factoriser P x 2x 3x 2x 2 , f ( x, y) 4 x 4 x x 12 x y 12 xy 3 y
4 3 2 3 2 2
1 1
A= x x 1 , B= cos( x) sin(2 x) cos x ,
2
Une variable a un nom constitué par une ou plusieurs lettres et chiffres, elle peut être libre
sans valeur ou affectée avec une valeur numérique ou une valeur qui peut être une expression
contenant des variables libre ou non.
Ex soit y=
La dernière affectation de x est x=a+b, Maple prendra en considération cette affectation tant
qu’on n’a pas libéré x. par exemple z x 1 Maple va comprendre et écrire z (a b) 1
2 2
Pour Maple une séquence est une collection ordonnée d’expressions séparées par des
virgules .Ces expressions peuvent être du même type (par exemple des nombres réels), ou de
nature différentes par exemple une fonction, un entier et une valeur approchée d’un réel.
Une première manière est d’en lister les éléments dans l’ordre en les séparant par des virgules.
On peut affecter une variables c'est-à-dire lui donner un nom
Pour se rappeler des éléments d’une séquence, il suffit d’ajouter à sa variable d’affectation
(son nom) entre crochets d’ordre de l’objet
> S[2];
> S[4];
> S[5];
C’est parce qu’il n’ya pas de cinquième élément que Maple retourne un message d’erreur
La syntaxe >nom[p..q] ; permet d’afficher les éléments de la séquences dont l’ordre varie de
p jusqu’a q
> S[2..4];
On peut former une séquences en mettant bout à bout (concaténant) des séquences
prédéfinies, il suffit de les séparés par des virgules.
> U:=a,b,c;
> T:=x,y,S,U;
> T[2..5];
Une deuxième manière de créer une séquence est avec la fonction Maple « seq » qui est
extrêmement utile, mais celle-ci permet de former seulement des séquences définies à partir
de formules.
> seq(3*k+2,k=2..5);
> seq(1/i**2,i=1..10);
Pour Maple, un ensemble est une collection non ordonnée d’expression toutes différentes. Il
se note à l’aide d’une séquence entre accolades {,}
La collection est non ordonnée, l’ordre des éléments entrés à Maple n’est pas nécessairement
respecté. D’ailleurs il peut changer d’une fois sur une autre
> E:={z,x,r,t};
Les expressions sont toutes différentes. Si Maple voit apparaitre plusieurs fois une même
expression il élimine les doublons
> E:={a,b,a,c,b,d};
Remarque :
> E:={seq(2*i+1,i=0..7)};
> F:={seq(3*i+1,i=0..7)};
> E union F;
> E intersect F;
> E minus F;
13.Les listes
Pour Maple une liste est une collection ordonnée d’objets, notée entre crochet. C’est une
séquence entre crochets, il peut y avoir des doublons .On peut la construire à partir d’une
séquence
> L:=[seq(1/(k**2+1),k=-2..5)];
> L[3];L[3..5];
> nops(L);
Si l’o souhaite fondre deux ou plusieurs listes en une, il faut tout d’abord, obtenir de chacune
la séquence de ses éléments et ce avec la commande op
> L1:=[-3,2,4];L2:=[seq(2*k-1,k=0..6)];
> op(L1);op(L2);
> L:=[op(L1),op(L2)];
Maple est captable de résoudre une équation eq ou une inéquation inq « accessible
algébriquement »grâce aux fonctions :
Si la commande « solve » ne répond pas, c’est que telle équation (resp. inéquation) n’est pas
algébriquement résoluble, et alors évidement, Maple ne peut pas la résoudre de façon exacte
on doit dans ce cas recourir à une autre fonction Maple à savoir «> fsolve(f(x) ; » ou
composer la fonction evalf avec solve à savoir >evalf(solve(f(x)) ; qui permettent de résoudre
l’équation de façon numérique approchée
Ex
1- a)Résoudre l’équation x 3x 3 2
2
b) Résoudre l’équation en x : x 3x 3 y
2
c) Résoudre l’inéquation x 5x 4 0
2
3- Montrer que l’équation: possède une solution dans [0,2], que l’on donnera
une valeur approchée avec 10 chiffres significatifs.