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DIRECTION GENERALE DES ETUDES TECHNOLOGIQUES

INSTITUT SUPERIEUR DES ETUDES TECHNOLOGIQUES DE JENDOUBA

Initiation à Maple

Adressé aux étudiants de 1ère année Licence Appliquée en Technologie de


l’Informatique

Enseignant : Brinsi Lamjed

Année universitaire 2022/2023

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I/Initiation à Maple

1. Interface

* La feuille de calcul commence par une invite (symbole >) : cela signifie que Maple est prêt
à recevoir des commandes de l’utilisateur

Tous les ordres passés à l’ordinateur se font dans les zones précédées du signe > .Ces zones
sont des zones d’entrée (input)

Presser la touche (Entrée), « Enter » pour donner l’ordre au logiciel.

Les lignes soient les ordres (opérations, affectation, commandes, programmes,…) doivent se
terminer par un caractère déterminateur : point- virgule (;) et parfois deux points ( : ) , si
terminer par un point- virgule (;) Maple exécute l’ordre et affiche le résultat et si terminer
par deux points ( : ) Maple exécute (effectue) l’ordre mais n’affiche pas le résultat il
l’enregistre. Ce ci est pratique si afficher ou pas n’est pas intéressant , ou il prend trop
d’espace à afficher

2. L’affectation de variables

Il est très pratique de donner des noms à des résultats antérieurs, notamment pour pouvoir les
réutiliser par la suite : c’est l’affectation.

Pour donner un nom N à une expression (N= expression) on écrit N : =

Le nom de la variable ne doit pas comporter de signes de ponctuation, d’espace ni de


caractères spéciaux (par ex. +,*,#,%,@). On peut utiliser des majuscules et des minuscules
(Maple différencie les deux)

Pour réinitialiser (désaffecter) une variable et faire en sorte qu’elle ne contienne plus la valeur
attribuée on effectue l’une ou l’autre des commandes suivantes:

>N:=’N’;

> unassign(’N’);

Si on veut réinitialiser toutes les variables, on utilise la commande restart.

3. L’aide du logiciel

Maple est un logiciel très riche et il est hors de question d’en connaitre toutes les commandes
prédéfinies et leurs syntaxes. Pour retrouver ce genre d’informations, l’aide dont dispose
Maple est très utile et il est essentiel de savoir l’utiliser. Deux façons d’y accéder :

* Par le menu Help, Topic search, pour une recherche thématique.

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* Pour des informations sur une commande particulière, taper à l’invite ?, suivi du nom de la
commande puis exécuter avec « Entrer »: par exemple > ? expand ou > ?seq

4. Opérations élémentaires :

Addition (+) ← + ; Multiplication (×) ← * ; Division (:) ←/ ; Soustraction (-) ← -


α
Puissances : a ← (a^α) ou bien (a **α) ; Factoriel : n ! ← n !

5. Calculs exacts :

Maple permet d’effectuer des calculs exacts il suffit d’écrire l’opération mathématique
régulièrement devant le signe > et finir par (;) et entrée.

Ex : Calculer 4711 x3215- (25 17+32687) x37,

6. Calcul approché:

la fonction : evalf(A, n) ; donne la valeur de A avec n chiffre significatifs

Ex :a- donner la valeur de avec 15 chiffres significatifs.

b- donner la valeur de avec 15 chiffres significatifs

7. Les constantes :

(+∞←infinity); (-∞← - infinity).: (Pi),(P en majuscule) e ←exp (1) ;

Le nombre i la solution imaginaire de l’équation x2 +1=0 ,Maple le connait par I (en


majuscule) ainsi un nombre complexe z= a+ib s’écrit à Maple (sera entré)>z := a+I*b

Maple connait ce que partie réelle ou partie imaginaire d’un complexe par Re(z) et Im(z)

On peut forcer Maple à afficher un nombre complexe sous sa forme cartésienne


avec la commande « evalc »
les commandes conjugate(z), abs(z) et argument(z) donnent respectivement le conjugué, le
module et l’argument dans ] ] du nombre complexe z

> z:=1-I;> conjugate(z); abs(z); argument(z);

La commande « polar » permet de donner la forme polaire du nombre complexe

> polar(z);

Et « evalc » permet de donner la forme cartésienne d’un nombre complexe entré sous sa
forme polaire

> z:=polar(3, Pi/3);evalc(%);

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Ex :

a)Donner les valeurs approchées de chacun des nombres suivants avec 15chifres significatifs

5  3
 ,  , 13 , e et e 2
2

b) Calculer les nombres complexes suivants

3  2i
)3  i 
3
Z3  (
Z1  2  3i (5  4i) ; Z 2  2  i 2 (3  2i)3 ; 7  3i

8. Les fonctions usuelles:

Maple connaît de nombreuses fonctions usuelles tels que : │x│, racine carrée, Log, exp,
ième
racine n , sinus, cosinus, tangente, cotangente, sinus hyperbolique, cosinus hyperbolique,
tangente hyperbolique, cotangente hyperbolique et les réciproques
Arcsin, cos, tg, cotg, sh, ch, th,coth

│x│ ← abs(x)

de même pour la norme d’un nombre complexe│z│ ← abs(z)

x ← sqrt(x) , x ← (x)^(1/n) ou x**(1/n), Log(x) ← ln(x), sinx  sin(x) ,


n

ex  e x
chx   cosh(x)
cosx  cos(x) , tgx  tan(x) , cotgx  cot(x) , 2 ,
x
e e
x
shx
shx   sinh(x) thx   tanh(x)
2 , chx

Arcsin, cos, tg, cotg, sh, ch, th,coth←

Arc{sin, cos,tan,cosh,sinh,tanh}

Remarque : Le signe (%) indique pour Maple « ce qui précède » c'est-à-dire le résultat
précédent par ordre chronologique

Exemple :

> Pi+5+abs(4-3*sqrt(2));

> evalf(%,15);

Log(1  x 2  2 x )
f(x) 
3) Ecrire avec Maple l’expression : e2x  x  1

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4) Donner les valeurs approchées avec 10 chiffres significatifs des nombres réels suivants : le
1 5  2 
 cos 
nombre d’or 2 ,  5 ,

9. Calcul formel:

Soit E une expression en une ou plusieurs variables la fonction « expand(E) ; » permet de


développer E, et la fonction« factor(E) ; »permet de factoriser E et la fonction
« simplify(E) » permet de simplifier l’expression E pour cela Maple connaît

de nombreuses règles et formules de calculs tel que les formules trigonométriques et celles de
la trigonométrie hyperbolique, exp , Log …,

Ex : a)Développer chacune des expressions suivantes :

 2
 
E  5  2 3 , G  x  3 , H  2x  y  ,
2 4
M= cos(5x), N= tg(x+y)

b) Factoriser P  x  2x  3x  2x  2 , f ( x, y)  4 x  4 x  x  12 x y  12 xy  3 y
4 3 2 3 2 2

c) Simplifier les expressions :

1 1

A= x x  1 , B= cos( x)  sin(2 x)  cos x ,
2

10. Variables et calcul formel

Une variable a un nom constitué par une ou plusieurs lettres et chiffres, elle peut être libre
sans valeur ou affectée avec une valeur numérique ou une valeur qui peut être une expression
contenant des variables libre ou non.

Ex soit y=

Soit pour x=2 que vaut y ? (L’affectation x=2)

Donner l’expression de y lorsque x=a+b (L’affectation x=a+b)

La dernière affectation de x est x=a+b, Maple prendra en considération cette affectation tant
qu’on n’a pas libéré x. par exemple z  x  1 Maple va comprendre et écrire z  (a  b)  1
2 2

Pour libérer x on écrit à maple >x :=’x’ ;

La fonction Maple « >restart ; » permet de réinitialiser toutes les variables de la feuille de


calcul

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11. Les séquences

Pour Maple une séquence est une collection ordonnée d’expressions séparées par des
virgules .Ces expressions peuvent être du même type (par exemple des nombres réels), ou de
nature différentes par exemple une fonction, un entier et une valeur approchée d’un réel.

Pour former une séquence :

Une première manière est d’en lister les éléments dans l’ordre en les séparant par des virgules.
On peut affecter une variables c'est-à-dire lui donner un nom

> S:=f(x), -5,sqrt(2),3.141;

Pour se rappeler des éléments d’une séquence, il suffit d’ajouter à sa variable d’affectation
(son nom) entre crochets d’ordre de l’objet

> S[2];

> S[4];

> S[5];

Error, invalid subscript selector

C’est parce qu’il n’ya pas de cinquième élément que Maple retourne un message d’erreur

La syntaxe >nom[p..q] ; permet d’afficher les éléments de la séquences dont l’ordre varie de
p jusqu’a q

> S[2..4];

On peut former une séquences en mettant bout à bout (concaténant) des séquences
prédéfinies, il suffit de les séparés par des virgules.

> S:=f(x), -5,sqrt(2),3.141;

> U:=a,b,c;

> T:=x,y,S,U;

> T[2..5];

Une deuxième manière de créer une séquence est avec la fonction Maple « seq » qui est
extrêmement utile, mais celle-ci permet de former seulement des séquences définies à partir
de formules.

> seq(3*k+2,k=2..5);

> seq(1/i**2,i=1..10);

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12. Les ensembles

Pour Maple, un ensemble est une collection non ordonnée d’expression toutes différentes. Il
se note à l’aide d’une séquence entre accolades {,}

La collection est non ordonnée, l’ordre des éléments entrés à Maple n’est pas nécessairement
respecté. D’ailleurs il peut changer d’une fois sur une autre

> E:={z,x,r,t};

Les expressions sont toutes différentes. Si Maple voit apparaitre plusieurs fois une même
expression il élimine les doublons

> E:={a,b,a,c,b,d};

Si ajoutés des accolades à une séquence cela définie un ensemble

> seq(2**k,k=0..5); E:={%};

Remarque :

Les ensembles sont des structures à lecture seule

Maple permet les manipulations usuelles sur les ensembles,

Union union, intersection intersect, différence minus et le cardinal nops

> E:={seq(2*i+1,i=0..7)};

> F:={seq(3*i+1,i=0..7)};

> E union F;

> E intersect F;

> E minus F;

> nops(E minus F);

13.Les listes

Pour Maple une liste est une collection ordonnée d’objets, notée entre crochet. C’est une
séquence entre crochets, il peut y avoir des doublons .On peut la construire à partir d’une
séquence

> L:=[seq(1/(k**2+1),k=-2..5)];

Pour accéder au nième élément ou à une partie d’éléments ordonnés successivement, on


procède de la même manière comme pour les séquences

> L[3];L[3..5];

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Comme les séquences et les ensembles les listes sont des structures à lecture seule. Pour
obtenir le nombre d’éléments de la liste on utilise la fonction Maple nops

> nops(L);

Si l’o souhaite fondre deux ou plusieurs listes en une, il faut tout d’abord, obtenir de chacune
la séquence de ses éléments et ce avec la commande op

> L1:=[-3,2,4];L2:=[seq(2*k-1,k=0..6)];

> op(L1);op(L2);

> L:=[op(L1),op(L2)];

14. Résolution d’équations et inéquations :

Maple est captable de résoudre une équation eq ou une inéquation inq « accessible
algébriquement »grâce aux fonctions :

>solve (eq,var) ; et >solve (inq,var) ;

si l’expression de eq ou inq ne contient qu’une seule variable on écrit simplement :

solve (eq) ; et >solve (inq) ;

Si eq : f(x)=0 écrit plus simplement solve (f(x)) ;

Si la commande « solve » ne répond pas, c’est que telle équation (resp. inéquation) n’est pas
algébriquement résoluble, et alors évidement, Maple ne peut pas la résoudre de façon exacte
on doit dans ce cas recourir à une autre fonction Maple à savoir «> fsolve(f(x) ; » ou
composer la fonction evalf avec solve à savoir >evalf(solve(f(x)) ; qui permettent de résoudre
l’équation de façon numérique approchée

Ex

1- a)Résoudre l’équation x  3x  3  2
2

b) Résoudre l’équation en x : x  3x  3  y
2

c) Résoudre l’inéquation x  5x  4  0
2

2- soit la fonction f:x- , déterminer son domaine de définitions, et l’abscisse du


point d’intersection de sa courbe et l’axe (x x’)

3- Montrer que l’équation: possède une solution dans [0,2], que l’on donnera
une valeur approchée avec 10 chiffres significatifs.

4- soit l’équation : Log(x+1) =0.01*Log(x) donner une valeur approchée de la solution.

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