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GESTION CONSERVATOIRES DES EAUX ET DE LA FERTILITE DES SOLS DANS

LES PAYSAGES SOUDANO-SAHELIENS D'AFRIQUE OCCIDENTALE :

Stratégies anciennes et nouvelles

Communication au Séminaire "Gestion des eaux, des sols et des plantes"


(Niamey 11-16/ 1 /87)

Par Eric ROOSE, D.R. en Pédologie I'ORSTOM


BP 5093 - 34033 MONTPELLIER France

RESUME'

. Depuis le début du siècle, on observe dans cette zone une


dégradation de la végétation, du s o l e t des ressources hydrauliques.,

. L'analyse des résultats de. 30 années de recherche de I'ORSTOM et:


du CIRAD montre que les risques de ruissellement, d'érosion hydrique e t
Golienne sont importants même sur faible pente. L'intensité des averses
est largement supérieure à la capacité d'infiltration des sols battants,
instables et souvent carencés. Le couvert végétal, les techniques
culturales et la pente sont les principaux facteurs permettant de
réduire-l'érosion.

. L'analyse des projets classiques d'aménagements antiérosifs


aboutit généralement à un constat d'échec parce qu'on a appliqué des
méthodes étrangères non adaptées aux conditions locales, trop coûteuses,
peu efficaces et peu acceptables par les paysans : on n'a observé ni
l'entretien des dispositifs par les bénéficiaires, ni l'extension en
tâche-d'huile en milieu paysan.

.. L'auteur propose une approche globale (2 l'échelle du village) et


ogressive (plan d'aménagement sur 10 ans) de l'aménagement du paysage
en vue d'une gestion conservatoire de l'eau et de la fertilité des sols
(GCEFS) et de l'équilibre du système de production agro-sylvo-pastoral.
I1 préconise d'augmenter l'infiltration et de disperser l'énergie des
eaux d e ruissellement par une série de techniques culturales et de'
structures composées de microbarrages perméables (connues dans la.
tradition africaine), l'intégration de l'élevage e t de l'agriculture
(fourrage-attelage-fumier), l'association des arbres objectifs
multiples sur la zone cultivée, le cloisonnement progressif du paysage
pour- former un bocage aménagé e t l'aménagement des bas-fonds, en vue de
cultures intensifiées mécanisées.

' SITZ- 1
SUMMARY
. Since the beginning of the century, we have seen in this zone a
deterioration in the vegetation, soil and water resources.

. The results from 30 years of research at ORSTOM and CIRAD show


the importance of the risks of runnof, wind and water erosion even on
gentle slopes. The intensity of runoff is frequently large because of
the low infiltration capacity of the soils which are unstable and often
form sealing crusts. The major factors contributing to reducing erosion
are vegetation cover, cultural parctices and slope management.

. Projects to control erosion have often failed because methods


were adopted from other regions which were not adapted to the local
conditions. The methods were too expensive, had low efficiency and were
relatively unacceptable to the farmers. It was seen that the recipients
did not maintain the antierosive system, which, more, was not widely
spraid.

. The author proposes a comprehensive and continuing approach (land


use planning over 10 years) aimed at the village scale for landscape
management based on the conservation of water and soil fertility and the
balancing sustenance of production in the agriculture-forestry-pasture
system. The author proposes to increase the amount of infiltration and
to disperse the energy of runoff water by a system of tillage practices
and the creation of surface structure such as permeable microdams (a
traditional African practice), integration of breeding and cropping
(fodder-animal traction-manure) association of multi-purpose trees with
crops, and the division of land into management units for intensive
mechanised cultivation and hydraulic management of the valley bottoms.

* * **
&

INTRODUCTION

. Depuis les années 1950, et plus spécialement depuis la longue


période sèche, on constate une évolution profonde des paysages
soudano-sahéliens d'Afrique Occidentale : dégradation de la végétation
(disparition d'arbres et même de graminées pérennes), dénudation,
encroûtement et décapage des sols, augmentation du ruissellement,
ravinement des versants, changement du régime d'écoulement des rivières,
baisse du niveau des nappes et finalement aridification du microclimat
régional (MULLARD e t GROENE, 1961 ; MARCHAL, 1979 ; ROOSE, 198.5Q. Le
climat a-t-il brutalement changé ? .... Ou bien faut-il incriminer
l'homme e t sa gestion d'exploitation minière des paysages ? En somme le
développement ?

2.
. Les causes principales sont les pressions démographiques (trop
forte charge en hommes et en gros bétail pour une potentialité de
production très variable) et socio-économiques (extension des surfaces
défrichées, dessouchées et labourées mécaniquement en vue de cultures
industrielles ou vivrières, surpâturage,réduction de la jachère, feux de
brousse, etc...). La sécheresse plus longue que d'habitude n'a fait
qu'accélérer le déséquilibre entre la biomasse produite et les besoins
de consommation (PEYRE de FABREGUE, 1985 ; Banque Mondiale, 1985 ;
DELWAULLE, 1973 ; LE HOUEROU, 1979 ; MARCHAL, 1983).

. Face cette dégradation des terres, une méthode antiérosive


classique a été largement préconisée, celle des terrasses de diversion
des eaux de ruissellement vers des exutoires aménagés (BENNET, 1939 ;
FAO, 1967, HUDSON, 1973 ; CTFT, 1980). Devant les échecs plus ou moins
caractérisés de cette approche en milieu paysan ouest-africain, une
analyse des principes de base, des résultats de mesure et des
observations de terrain pourrait débloquer le problème. Une autre
approche peut être suggérée qui s'appuie sur la pratique traditionnelle
des microbarrages perméables (lignes de paille ou de pierres, bandes
enherbées, haies vives, rideaux d'arbres, etc...), la fertilisation
organique localisée, la plantation d'arbres et l'amélioration des
réserves hydriques (ROOSE, 1985).

. Mais les problèmes de conservation de l'eau et des sols ne sont


pas seulement dans le choix de méthodes efficaces, judicieusement
adaptées au milieu physique (agressivitk du climat, fragilité des s o l s ,
topographie) et au milieu économique (moyens financiers, main d'oeuvre
disponible, rentabilité des aménagements) ; ils sont profondément
humains, enracinés dans les habitudes ancestrales (ex.. travail intense
du sol chez les Senoufos, travail très superficiel chez les Mossi), liés
aux relations entre agriculteurs sédentaires, éleveurs semi-nomades et 2
la proximité de la ville (commercialisation des produits e t en
particulier du bois).

. Dans cette note, nous voudrions présenter rapidement un bilan de


30 ans de recherches par le CIRAD et 1'ORSTOM sur le ruissellement e t
l'érosion dans la zone soudano-sahélienne d'Afrique occidentale
(Sénégal, Mali , Burkina Faso , Niger, Nord Bénin). Nous analyserons
ensuite les causes des échecs de bon nombre de programmes classiques
d'aménagements antiérosifs avant de proposer une nouvelle stratégie
d'aménagement partant des besoins exprimés par les paysans, de la
nécessité d'équilibrer- le développement de l'agriculture, de l'élevage
et de la production forestière et faisant appel à diverses structures
perméables et pratiques culturales bien connues de la tradition paysanne
en vue d'augmenter la capacité d'utilisation des eaux de surface 2
l'échelle du terroir villageois.

1. Quelques résultats de la recherche

A la figure 1 sont situées les stations o Ù furent effectuées des


mesures de ruissellement e t de l'érosion (parcelles d'érosion,
simulation de pluies ou microbassins) ou des études sur l'efficacité des
aménagements antiérosifs. Sur le fond géographique, on a rapporté en
outre une esquisse de la répartition de l'indice d'agressivité
climatique annuel moyen (R USA de Wichmeier et Smith, 1960) d'après une
analyse des données pluviométriques arrêtées en 1975 (avant la fin des
années sèches).

3.
e &.-

ANNUEL MOYEN (FUSA DE wiscHMgiq EH AFPIQUE DE L'OUEST ET Du CENTRE


SITUATION DES PARCELLES D'EROSION ET DES SITES DE RECHERCHE - DEVELOPPEMENT
1

18'

14"

1O'

Ba

O 400 3oQ
I I
200 600 1000F.m

D.apres les donnees pluviorCletrlques rassemblées PRF le Service Hydrologique de ('OR STOM e t ar$te'ea e n 1975.

Pressée par ROOSE (E.J.)

...
1.1. Le milieu soudano-sahélien est fragile et diversifié

Sous cette appellation globale, GOUDET (1985) distingue B juste


titre trois sous régions écologiques : les régions sahélo-soudanienne
(pluie de 300 2 600 mm), soudano-sahélienne ( P . de 600 à 900 mm) et
soudano-guinéenne (P. de 900 à 1200 mm).

Les précipitations annuelles décroissent donc de 1200 B 300 mm vers


le Nord, mais elles ont diminué de 200 mm en moyenne ces dix dernières
années. Les pluies tombent en 3 ?i6 mois avec des intensités très
élevées (55 2, 80 mm/h pendant 30 minutes) en comparaison avec la faible
capacité d'infiltration des sols battants. Les averses journalières
atteignent 60 à 75 mm tous les ans, 120 mm tous les 10 ans et 150 mm
tous les 50 ans (BRUNET - MORET, 1963). L'indice d'érosivité des pluies
"RUSA" diminue de 500 B 200 à mesure qu'on se rapproche du Sahel (ROOSE,
1976-80) (fig. 1).

Les paysages les plus fréquents sur granite et sur grès (voir
fig. 3 ) sont formés d'un plateau cuirassé plus ou moins vaste, d'un
court éboulis de blocs, d'un long glacis gravillonnaire recouvert d'un
voile sablo- limoneux de plus en plus épais, d'un bourrelet de berge e t
du lit mineur souvent encaissé. La majorité des pentes sont faibles ( O 2
3 W ) mais très longues. Ils peuvent être envahis par des dunes plus ou
moins anciennes ou &tre plus raides sur roches basiques.

Les sols ferrugineux tropicaux plus ou moins lessivés et


hydromorphes en profondeur et les sols bruns plus ou moins hydromorphes
~

ou vertiques de bas de pente sont pauvres chimiquement (carences N-P..,.


parfois K, pH 6 A 4 ) et de structure instable (peu de matière organique,
beaucoup de limons e t sables fins). Dès qu'ils sont dénudés, il se forme
en surface une croûte (de battance ou de sédimentation) très peu
perméable (moins de 10 mm/h). Après quelques années de cultures (coton,
arachide, niébé, ou divers haricots alternant avec sorgho, maïs, mil,
fonio) avec labour et deux sarclo-buttages par an exécutés avec la
traction animale, il se forme vers 12-15 cm une discontinuité peu
pénétrable aux racines (compacité, pH, carence ou toxicité ? ) . Le
pédoclimat est donc beaucoup plus sec encore pour les cultures. Les
jachères sont en voie de disparition, trop courtes et trop surpâturées
pour régénérer efficacement la fertilité des sols.

Les cultures laissent très peu de résidus. Les tiges de cotonnier


sont brûlées ; les fanes d'arachide et autres légumineuses sont
utilisées comme fourrage ; les feuilles de céréales sont broutées sur
place et les tiges restantes utilisées pour quelques travaux artisanaux
ou brûlées.

La végétation, une savane. arborée assez dense à l'origine, a été


terriblement dégradée ces dernières années du fait de l'extension des
cultures, du ruissellement et de la baisse de niveau des nappes, des
énormes besoins en bois de feu et du surpâturage. Les troupeaux se sont
beaucoup développés durant les années humides dans tout le Sahel ; aussi
durant la période sèche, la biomasse produite en diminution, n'arrive
plus B nourrir 2 la fois les troupeaux du village et les troupeaux
transhumant du Sahel vers des zones plus humides (HALLAM, VAN CAMPEN,
1985 ; BUS, 1985 ; QUILFEN et MILLEVILLE, 1983).

4.
1.2. Perception par les villageois de la dégradation d'un terroir
et stratégies d'adaptation

.
L'exemple schématisé au tableau 1 est issu d'une enquête auprès
d'une quarantaine de cultivateurs/éleveurs bambara du village de Kaniko
situé A 25 km de Koutiala (Mali) dans une zone densément peuplée, de
production cotonnière intense o h l'Institut d'Economie Rurale (IER de
Bamako) et l'Institut Royal des Régions Tropicales (IRRT Amsterdam) -
collaborent dans un projet de recherche-développement intégré ( y
compris la conservation des so1s)avec la Compagnie Malienne des textiles
(ROOSE& 1985 ; KLEENE et VIERSTRA, 1985).

Tableau 1 : Evolution de la situation sur une période couvrant une


mémoire d'homme.

Epoque Vers 1940 en 1984 Vers l'an 2000


Source Souvenirs Ob servations Extrapolations
- mythiques)
(t

- Pluies 900 mm 650 9 9 0 0 mm ?


- Végétation Savane herbacée S.S. dégradée sols nus cultivés ou

-
dense (
surpâturés

i
Cueillette Fruits sauvages quelques vergers vergers en extension
Poisson, gibier disparus/élevage pisciculture? Elevage
Bois de + en + rare plantation d'arbres
près des villages

- Terres Riches fertiles dégradées, érodées ou restaurées


asséchées
- Jachère Longue courte ou nulle nulle
- Rivière Permanente 6 mois sec Les puits s'assèchent
creusement puits sauf plan aménagt

- Population 200 habitants 1020 + 1600au rythme


actuel (3%)
- Bétail 50 bovins + de 80 bovins en croissance
+ d e 800 ovins, limité par manque de
caprins fourrage en s . sèche
+ les transhumants

-' Surface 1-.3 ha 5 à 20 ha si 20 ha si motorisation


cultivée par UP traction animale

- Système Culture semi-intensif Extension limitée


itinérante déséquilibré : Intensification
extensif nutriments-m.org. Diversification
équilibré fourrage-bois + Migration -
+ longue
si (25 hab/km2 chauffe

5.
. Face la poussée démographique (la population double en 25 ans)
et B la dégradation du milieu quatre stratégies sont mises en oeuvres
plus ou moins successivement :

1. L'extension des cultures

La mécanisation grâce 5 la traction animale a permis l'extension des


surfaces cultivées et une meilleure maitrise des adventices. Cependant
on constate aujourd'hui que la majorité des bonnes terres sont déjà
cultivées et qu'avec l'augmentation de la durée de culture et le
défrichement des terres plus fragiles, on aboutit rapidement une
augmentation des problèmes de dégradation de la fertilité des sols, de
ruissellement et d'érosion.

2. L'émigration

Solution très largement utilisée dans le Sahel pour- mieux rentabiliser


le travail soit durant la saison sèche, soit pendant des périodes plus
longues. Mais cette stratégie aboutit à vider le pays de ses forces
vives. Ceci constitue une limite. supérieure à l'extension et à
l'entretien des dispositifs antiérosifs dans le Sahel (Marchal, 1 9 8 3 ) .

3. L'intensification

Pour les paysans, il s'agissait jusqu'ici de raccourcir la jachère et


d'aménager en rizière les bas-fonds (lieu de concentration des eaux, des
nutriments et des matières organiques) traditionnellement utilisés pour
la production fourragère en saison sèche.

I1 faudrait dorénavant- équilibrer les exportations par des apports de


nutriments organiques et minéraux, gérer au mieux les matières
organiques, maîtriser les adventices les plus concurrentielles et
introduire des cultures associées en lignes y compris des arbres,
maîtriser la densit6 et la précocité des semis, améliorer la
disponibilité en eau par l'irrigation, forcer toutes les eaux pluviales
2 s'infiltrer (Rain Farming), ou même capter le ruissellement venant
d'amont pour assurer une irrigation d'appoint (Runnof Farming).

4 . La diversification

. Pour faire face aux risques climatiques (sécheresse 2 un moment


crucial), aux risques économiques (effondrement des prix) et biologiques
(maladies, insectes) la diversification des productions permet
d'améliorer la stabilité des revenus. Le coton et l'arachide ne sont pas
les seules cultures rentables ! Les vergers, les cultures légumières ou
fourragères, l'élevage, le commerce du bois et l'artisanat assurent des
rentrées substancielles.

. Les besoins en bois de feu (0,5 m3/ha/an soit 1/3 du budget des
familles 5 Ouagadougou) croissent parallèlement 2 la population. Or, la
production des forêts naturelles est très faibles ( 0 , l 2 0,5 m3/ha/an).
Pour augmenter cette production, il faudrait améliorer la gestion des
forêts existantes (taillis à cycle court et enrichissement) et associer
les arbres (en ligne à faible densité) aux cultures dans les bonnes
terres pour aboutir à un bocage 2 production diversifiée (Banque
Mondiale, 1985 ; BERTRAND, 1985 ; GOUDET, 1 9 8 5 ) .

6.
. L'élevage, une fois le problème de la divagation du bétail réglé,
a un rôle important 5 jouer dans le développement rural (traction,
fumier, valorisation des résidus).

. La solution aux problèmes d'érosion ne passe donc pas uniquement


par la sélection des structures (DRS) les plus efficaces, mais aussi par
l'équilibre du système de production agro-sylvo-pastoral et par la levée
de contraintes socio-économiques (LOVEJOY, N A P I E R , 1986).

1.3. Les types d'érosion les plus fréquents et leurs causes

Ces paysages semi-arides sont sensibles Q l'érosion éolienne, ainsi qu'à


l'érosion hydrique, mais B des degrés divers.

. L'érosion éolienne ne devient dangereuse que lorsque les


précipitations annuelles sont inférieures à 600 mm, que la saison sèche
dure plus de six mois, que les sols sont poudreux riches en limons en
sables fins , mais pauvres en matières organiques et instables, lorsque
la végétaion est clairsemée et que les vents soufflent à plus de
20 km/heure..
On observe alors des brumes sèches (suspension de matières organiques e t
minérales fines), des vents de sable (gui détruisent les jeunes semis)
e t des tourbillons (saltation et suspensions instables de sable fin), la.
formation de nappes de sables plus ou moins ridées (ripple marks) et de
petites dunes piégées dans les touffes de végétation basse. I1 existe
très peu de recherches sur l'érosion Bolienne en Afrique occidentale,
mais les méthodes de lutte sont bien connues et souvent semblables B
celles utilisées contre l'érosion hydrique 5 savoir augmenter la
stabilité et la rugosité du s o l , éviter de pulvériser-le lit de semence,
éviter les disques), couvrir le sol et réduire la vitesse du vent au s o l
par des haies et des arbres.

. L'érosion en nappe provient de l'énergie des gouttes de pluie qui


détruit les agrégats, forme une pellicule de battance très peu perméable
et provoque un ruissellement en nappe aboadant évoluant en griffes et
ravines. Une carte des indices annuels moyens d'érosivité des pluies
( R index de Wischmeier et Smith, 1960) montre que l'agressivité des
pluies augmente rapidement des zones arides ( R = 100 h ZOO) vers les
zones tropicales humides (R = 500 à plus de 1500) mais qu'elle est déjà
considérable dans la zone soudano-sahélienne ( R = 200 5 600). On y
observe des averses violentes mais avec une fréquence moindre qu'en zone
tropicale humide ; pourtant les manifestations d'érosion y sont plus
nombreuses qu'en zone humide oh le couvert végétal est beaucoup plus
vigoureux (couvrant).

. Le ravinement. Tant que les eaux ruissellent en fine couche sur


l'ensemble de la surface du s o l , leur vitesse est faible, ainsi que leur
capacité de transport et leur. compétence (taille max.. des sédiments
charriés) car les forces de frottement B la surface du sol sont énormes.
Mais dès que le ruissellement se concentre (fossé, billons, rupture de
pente, etc ...) et que l'eau prend de la vitesse, son énergie (M x V 2 ) / 2
devient capable d'arracher des particules, de creuser des rigoles qui,
sans intervention, évoluent en nappes ravinantes (décapage d'une nappe
de 5 B ,20 cm de profondeur sur 1 Q 4 mètres de largeur), en ravines
(sapement de berge, effondrement de tunnel ou simplement surcreusement
du fond et érosion régressive).

7.
Le ravinement transporte beaucoup de sédiments, dissèque les champs,
coupe les routes et peut entraîner la dégradation de l'ensemble du
paysage (badland ou ravinement généralisé ou rubine).

.
A chaque cause de l'érosion correspond des méthodes de lutte
différentes.

Cause Traitement

Energie du Vent - Augmenter la rugosité du s o l et du paysage (haies)


- l a stabilité du s o l et le couvert végétal

Energie des pluies - Couvrir le sol


-.la stabilité et la rugosité de la surface du sol

Energie du -Ralentir la vitesse du ruissellement, donc la


ruisse11ement pente
-Diminuer le volume ruisselé et surtout les débits
de pointe

Comme il y a très peu d'études en Afrique occidentale s u r l'érosion


éolienne et que les processus d'érosion en nappe sont B l'origine des
processus de dégradation et d'érosion en ravines, nous nous attacherons
B résumer les résultats de la recherche sur les facteurs qui permettent
de modifier l'importance de l'érosion potentielle en nappe et rigole B
l'échelle du champs..

1.4.. Les facteurs modifiant l'érosion en nappe potentielle


Quatre facteurs modifient l'érodibilité d'une terre : le couvert végétal
associé aux techniques culturales, l'érodibilité du sol, la pente.
-
1.4.1 Le couvert végétal -Variation de 1 B 1/1000
Le facteur C (de Wischmeier e t Smith, 1960) diminue de 1 s u r sol nu 2

- 1/1000 s o u s forêt. et savane non dégradée, ou terre paillée à > 80%


-. 1/100 sous prairie, savane claire paturée non dégradées

- 0,9-0,Ol sous différentes cultures en fonction de leur densité, date


de semis
- 0 , 2 B 0,8 (Md 0 , 4 ) sous coton, mil, sorgho, maïs, arachide, niebe.

C'est donc un moyen de lutte très efficace que de couvrir le s o l .

. Planter tôt, très dense quitte B éclaircir plus tard en fonction


des besoins en eau ;
. Ne défricher que les surfaces nécessaires et intensifier -
diversifier la production ;
- Fertiliser et gérer les résidus de culture e t apporter du
paillis, du fumier ;
-Associer des cultures dans le temps et dans l'espace :
agroforesterie.

8.
1 . 4 . 2 Les techniques culturales conservatrices - Variation 1 à
1/10

Ce facteur a des interactions évidentes avec le couvert végétal, mais on


peut proposer toute une série de techniques culturales conservatoires
adaptées à différents niveaux.

. Labour minimum avec résidus de culture ou paillage en surface


avec pièges de ruissellement et mat. organiques
attirant les termites (ZAI des Mossi s u r glacis
battant )

. Travail grossier (socs ou dents) + affinage localisé du lit de semence


. Billonnage isohypse cloisonné sur sol perméable et pente faible ( s o l s
sableux) c f<%bve 2)

. Planches isohypses avec réseau de drainage vers une citerne (syst.


ICRISAT sur vertisol)

. Travail du s o l en sec . simple grattage à 2 dents sur 15-20 cm après


récolte glacis battant
SUT
. labour de fin d e cycle après récolte (zone S..
guinéenne) (CHARREAU e t FAUCK, 1 9 6 9 - 1 9 7 0 ) & p ~ ~ c?6p
. rootage en courbe de niveau (40-60 cm) pour
éclater. les horizons compacts sur terrains
stables (HERBLOT, 1 9 8 5 ) (carapace
ferrugineuse, croûte calcaire ou argileuse).

Moyens de lutte

. Augmenter la stabilité des agrégats (Mat. organiques, CaC03, R203,


travail du s o l en sec)
. Augmenter la profondeur d'enracinement et la rugosité de surface
(mottes, billons, croissants, Zaï) -
. Gestion des matières organiques (résidus, racines, fumier) et des
nutriments organiques et minéraux.

9.
.'
b

F i g . 2 EVSLL'T~O?! DU RWSSELL€M€NT EN FONCTION DES TRAlTEhWdTS


Piuie e t sous une aversa simuiie de 62. m m / k pendant 2 heures.
70 Ru issai lement
mm/h POUNI Sol colluvial brun subaride Pente 1%
60

50

40

30
... . - '
20

ìo

O
1
-. temps
110 rio min,

:NF ILTR AT TON


mm
-_-_-___
I I
I A I Sol nu., non travaillé battant 36
'
I
8 II S o l nu, pioché sur 10 cm 82
I C I S o l nu pioché, paillé 104

I
I S o l nu pioché, billonné, cloisonné 97

D après COLLINET-LAFFORGUE 19!79

- Le piochage superficiel d u sol ( B ) a permis un gain d'infiltration de 46 mm


par rapport au sol battant (A) mais après 100 millimètres de pluie sur ce
sol assez peu stable, le ruissellement est devenu plus fort que sur sol
trop travaillé, lequel bénéficie des macropores stables c r G s par la
mésofaune
- Le paillage sur un s o l pioché ( C ) retarde le démarrage du ruissellement et
maintient longtemps un bon niveau d'infiltration ( >
de 30 m m / h ) . .
- L e billonnage cloisonné permet le stockage des 60 premiers millimètres de
pluie. Mais en cas d'averse exceptionnelle 7 60 mm) ou de dégradation
des billons, les eaux boueuses se déversent d'un billon au suivant e t
provoquent un ravinement qui peut être dangereux sur les pentes en
absence d'entretien.. . Le taux final d'infiltration (26 m m / h ) est nettement
supérieur 8. ceux des sols battants (4à 12 mm/h)..
1.4.3 La pente topographique - Variation sur terres cultivées de
0,l à 5

Lorsque le s o l n'est pas totalement couvert, la pente est le facteur qui


influence le plus l'érosion.

La forme : les pentes convexes apportent plus de sédiments à la rivière


que les pentes concaves oÙ l'on observe des piégeages de sédiments
détachés : d'oÙ les sols colluviaux.

La longueur des pentes a en général peu d'effet sur le ruissellement et


1'6rosion en nappe car les frottements sur les rugosités du s o l
empêchent l'accélération des nappes ruisselantes. Par contre, la
masse du ruissellement concentré en rigole peut s'accumuler le long
d'une pente et avoir un impact exponentiel sur l'érosion linéaire.

L'inclinaison du versant n'augmente pas toujours le ruissellement,


lequel peut être très fort sur des pentes faibles, par exemple sur
les glacis battants. Par contre la charge solide et l'érosion
augmentent de façon exponentielle et l'exposant peut varier de 1,2
5 plus de 2 si le sol est mal couvert (ROOSE, 1980).

Movens de lutte

. Evacuer-latéralement les eaux pluviales non infiltrées pour éviter


d'accumuler l'énergie du ruissellement (voir plus loin terrasses de
diversion)
. Cloisonner le paysage pour freiner les eaux ruisselantes (obstacles
perméables) et provoquer une perte de charge e t de compétence des eaux
a Réduire la pente, au moins localement, pour provoquer la
sédimentation. Voir plus loin les terrasses progressives.

1.4.4 L'érodibilité des sols -variation entre types de sols


tropicaux 0,Ol 2 0,30
intra différents traitements d'un
sol 1 a 3

L'érodibilité d'un s o l dépend de propriétés analytiques des horizons


superficiels (texture, mat. organiques, cations échangeables, R203) et
des caractères morphologiques du profil (agrégation, capacité
d'infiltration, discontinuités, hydromorphie) (WISCHMEIER et al, 1971 ;
ROOSE, 1980). Les sols sont d'autant plus fragiles qu'ils sont riches en
limons, sables fins, Na échangeables ou hydromorphes, et d'autant plus
résistants qu'ils sont cohérents, stables, riches en argiles, en sables
grossiers e t cailloux en calcaire actif et en fer et alumine libres.

10..
Tableau 2 : Classification des sols fréquents en zone soudano-sahélienne
en fonction de leur érodibilité croissante (FAUCK, 1977 ; ROOSE, 1980)

Sols ferralitiques d
gravillonnaires Sols dunaires Vertisols S o l s ferrugineux Solonetz s o d i s é
argileux et riches sableux argileux limoneux S o l s arides
en fer limoneux poudreux

E. nappe -> ravine E. vent Ruissellement Ruissellement Ruissellement


Ravinement Nappe 3 ravine nappe ravine

K = 0,Ol 0,20 ? 0,lO 0,05 0,30 ?

1 1

Notons qu'il n'existe pas encore de méthode simple, rapide et fiable


permettant aux pédologues d'évaluer la résistance des sols aux divers
types d'érosion (test de. stabilité structurale, de résistance au
cisaillement par le ruissellement) surtout s ' il s ' agit de prévoir leur
évolution avec défrichement e t culture mécanisée (perte de 50 %'de M.O.
en 2 ans, de 50 à 90 %'de leur capacité d'infiltration).

Moyens de lutte

. Augmenter-la cohésion et la stabilité des agrégats : ciments M.O.,


fer, gypse, CaC03, pH > 5
. Augmenter la profondeur de l'infiltration par sous solage en présence
d'amendements

2. Stratégie classique de lutte antiérosive-

2.1. Méthode

I1 s'agir généralement de combiner trois approches complémentaires :

- une définition du milieu physique : agressivité des pluies, carte de


stabilité géomorphologique, carte d'utilisation des terres e t carte de
contraintes et potentialités des terres (ex. les 8 classes du Soil
Survey USA).

-une définition des structures de mise en valeur et de protection :


villages, routes, ponts, barrages, drains, terrasses et .exutoires,
etc.. .
- une définition de l'utilisation nouvelle. des terres, adaptation des
cultures et des techniques culturales (BENNET, 1933 ; FAO, 1967 ;
HUDSON, 1973 ; HEUSCH, 1977 ; KILIAN..., 1974 ; ROOSE, 1978 et 80).

11.
2.2. Exemple d'un aménagement type en milieu soudano-sahélien

FIG. 3 A M E N A C E N E N T T Y P E E N M I L I E U SOUDANO-SAHELIEN

Plateau Talus Glacis GLacis 1 Bas fond


cuirassé éboulis gravillon, , Sablo .................... limoneux I limono . . . . .a r g i l e u x
I

I
l

1
I
l
1

. 1

I
Système de production
I

Tra d i t._.
p a r c o u r e x t e n s if. I . Cultures c é é a l e s e n sec . Fourrag s de
amélioré : r e f o r e s t a t i o n I I contre saison
protection, dgens, .. C é r é a l e s - coton ou arachide .. J a r d i n s p o t a g e r s
arbustes Îourragem I RIZIERE
VERGERS
I I
I .. !
Aménagements
I
I
. Rootage p o u r > i n f i l t r a t i o n ' . D i g u e t t e s e t f o s s é s d e d i v e r s i o n .. Réseau d i i r r i g a t i o r
.. Barrages c o l l i n a i r e s e t ' . E x u t o i r e s aménagés p o u r Bvacuer l. Réseau de d r a i n a g e
l u n e s pour l e b é t a i l I l e ruissellement
. E x u t o i r e : m u r e t t e s en @ e r r e s
I
Suggestions a c t u e l l e s
I
R e f o r e s t a t i o n p a r enrichissemat AgroÎoresterie 1 .. R i z i è r e s +-
an f o u r r a g e r s e t Î r u i t i e r s . Diversification, .Fourrages m t r e saisor
. Cultures associées
. Rootage t y l u n e s pour l e s
arbres
I
I . S e g m e n t a t i o n du v e r s a n t
I .Jardins
. .
'
Dotagers
vergers
.
Microbarrages
f-
Lignes de c a i l l o u x + l i t i è r e I Gabions
de b r a n c h a g e s faible densité en cascades.. .
l

. Impluvium +citeme familiale I


à o b j e c t i Î s multiples I

. Mise e n d é f e n s p é r i o d i p e . 14 i n f i l t r a t i o n par.
I
, I
gestion des m a t . organiques
t r a v a i l d u sol e n s e c 1
billonnage cloisonné-
I
2.3. Analyse de cette approche tehnocratique

. Marcha1 (1979-83) a analysé en détail l'aménagement effectué par


le. GERES (1963-65) dans la région de Ouahigouya (Burkina Faso). Ces
projets proposent souvent une approche technique intéressante et bien
diversifiée en fonction du milieu physique, mais ne tiennent pas assez
compte des aspects socio-économiques et de la résistance du gestionnaire
traditionnel de ces paysages face à ces nouvelles propositions.

. Ce genre de projet 'qui exige un fort investissement en


spécialistes étrangers, en matériel lourd et terrassement et en capitaux
pour avoir un effet marquant sur une surface significative en un court
laps de temps, aboutit très généralement 2 un échec pour les raisons
suivantes :

2.3.1 Sur le plan humain : Les gestionnaires traditionnels se


désintéressent de la lutte antiérosive puisqu'on leur démontre qu'elle
exige des moyens considérables dont ils ne disposent pas. Cela se
traduit par une absence d'entretien des dispositifs, par une absence
d.'extension, par un. abandon de ces terres 2 1'Etat (qui a consenti un
investissement en vue de leur aménagement) ou même par une tentative
désespérée de réappropriation des terres par la destruction systématique
des aménagements visibles.

2.3.2 Sur le plan économique : L'aménagement classique en


terrasses ou diguettes de diversion aboutit A une perte de 5 à 15 % de
surface cultivable sans assurer une quelconque amélioration des
rendements, ni dans l'immédiat, ni même 2- long terme. Ces terrasses sont
donc mal acceptées par les paysans.

De plus ces projets sont coûteux (en hommes et en matériel) et s o n t très


rarement justifiés par une culture rentable. STOCKING (1985) a même
montr6 qu'il était plus rentable de protéger les bonnes terres que de
restaurer des terres marginales épuisées.
-
Ces projets seraient éventuellement justifiables s'ils servaient
d'exemples indestructibles faisant tâche d'huile. Or on n'observe
généralement aucune extension spontannée en milieu paysan : par ailleurs
la durée de vie des dispositifs est souvent très limitée (2 6 ans) par
manque d'entretien.

2.3.3 Sur le plan technique (voir fig. 4 ) : La méthode classique


consiste 5 évacuer vers des exutoires aménagés les excès d'eaux
pluviales qui n'arrivent pas à s'infiltrer. Or cette méthode exige une
protection antérieure efficace dex exutoires, l'entretien régulier des
fossés et diguettes de diversion e t l'absence de phénomènes importants
d'érosion entre les diguettes : hypothèses généralement non vérifiées en
milieu paysan.. De plus, les dispositifs sont dimensionnés en vue
d'évacuer- le ruissellement causé par une pluie décennale. O r les
coefficients de ruissellement sont mal connus et la pluie- 1/20 ou 1/100
peut arriver demain.. On constate en définitive de nombreux débordements,
destructions des diguettes et ravinements sur le versant qu'on voulait
protéger et sur les exutoires qui reçoivenr brutalement une masse
considérable d' eau. Les paysans eux-mêmes ouvrent des brèches dans les
diguettes aux endroits oÙ l'eau s'accumule et engorge les. terres
cultivées.

13.
A la figure 4 on peut voir les principes et les critiques de la méthode
des diguettes de diversion.
Si celle-ci semble mal adaptée aux conditions écologiques, socio-
économiques et humaines de l'Afrique, que peut-on proposer c y m e
alternative ?

3 . Stratégie nouvelle : la gestion conservatoire de l'eau et de la


fertilité des sols

3.1. Principes

. Le ruissellement et l'érosion étant considérés comme des signes


d'une gestion déséquilibrante du paysage, il s'agit avant tout d'écarter
les pratiques les plus dégradantes, de favoriser les techniques
améliorantes et de définir un système d'exploitation permettant la
gestion conservatoire des eaux disponibles et la fertilité des sols.

. Cette nouvelle stratégie s'appuie sur trois principes.

3.1.1 Partir d'une enquête sur la perception du problème par les


paysans concernés, ainsi que sur les types d'érosion et leur extension
dans le paysage.
- Choisir avec eux des méthodes conservatoires simples,
adaptées au milieu physique et au contexte économique local ; qu'ils
puissent expérimenter s u r leur champs, en éprouver les avantages
immédiats et les contraintes. Prévoir un système souple, des
possibilités de correction après quelques années e t dont les
bénéficiaires restent totalement martres. De cette démarche itérative
entre les réalités de terrains, les gestionnaires et les spécialistes
-
naît une confiance et une formation réciproque très enrichissante.

3.1.2 Choisir des dispositifs efficaces permettant d'étaler les


eaux B la surface du s o l , de les ralentir, de disperser leur énergie, de
réduire leur capacité de transport et leur compétence, plutôt que de les
concentrer aux exutoires. Nous proposons de cloisonner le paysage par
des microbarrages perméables en vue de piéger les sédiments e t la
majorité des eaux pluviales sur le versant (voir fig. 5 ) . Ces structures
serviront de base spatiale pour l'introduction des méthodes
d'intensification de la culture et de l'élevage. Ces méthodes sont
connues dans la tradition paysanne, observées dans 4 continents et ont
fait leur preuve depuis des siècles (ROOSE, 1986).

3.1.3 Etablir un plan d'aménagement global associant les arbres,


les cultures et l'élevage à l'échelle d'un bassin versant, d'un terroir
ou d'une surface occupée par une communauté paysanne. L'aménagement doit
être progressif en fonction de l'évolution de la perception des paysans
et des moyens disponibles. Dans ce plan s'inscrira l'évolution dans le
temps et dans l'espace de la maltrise par l'homme de son environnement.

14.
.*
i
c

Fig. 4- : Méthde: des fossés, dig.er;tes ou terrasses de ,&version .-


e- L'érosion est fonction d e : e- Les terrasses
E . p l u i e l'energie des pluies (constanre tout le long d e la pence) - peuvenr Bvacuer l'Energie d u Ruissellement
E - ; ' u i s - l'energie d u ruissellement (qui croit avec la pence) : & accumulée
2 - n e peuvent pas réduire l'Energie d e s pluies
E = f (topgueur)" X (penre)"' ni la DégradaTion d u Sol .

\ exu,roire \
amenage

,\

INCONVENIENTS
. -
:

1- ! { i c e s s ï t é d ' é q u i p e s de topographes e x p e r t s 5.. L'aménagement d o i t rompre s ' i l a d v i e n t une

r
p l u i e de fréquence i n f é r i e u r e à 1/10 a n s
2.. I m p o r t a n t t r a v a i l d ' i n s t a l l a t i o n e t d ' e n t r e t i e n
6.. V a r i a t i o n de l a r g e u r d e s champs c u l t i v é s
d i g u e s non p r o t é g é e s
-(mécanisation d i f f i c i l e )
canaux encombrés de s é d i m e n t s
d'où
exutoires non enherbés, n i protégés 7 . N ' a r r ê t e pas L l é r o s i o n en nappe n i l a dégrad;
généralement
(surcreusés ou ensablés) tion
3 . P e r t e de 5 à 20 % de l a s u r f a c e c u L t i v é e s a n s 8 . F i n a l e m e n t , risques g r a v e s d e r a v i n e m e n t s ' i l
augmentation de rendement y a r u p t u r e des d i g u e s ( 1 f o i s en L à 10 a n s ,
4 . P e r t e d ' e a u e t n u t r i m e n t s p o u r l e s champs 9. A c c é l é r a t i o n du temos de c o n c e n t r a t i o n d e s
c u l t i v é s en a v a l gros à é b i t s à e p o i n t e
érosion marigots e t
ravinement r é g r e s s i f
.'
9 .

M I C R O B A R R A G E S P E R M E A B L E S

c o r d o n s a s aierras, d e p a i l l e
bandes d'arrirtnneroess
h a l e r vives
i abourisseor a aes Ïsrrassss ?regressives
-
I liqnes a'arores
J
Ï
~

Labour t n courbe de niveau v e r z l ' a v a l


Srosion hyarique. e T r a n s p o r t mécanique

C o r d o n de p i e r r e s

4 ã 10 ans plus. card

', TERRASSE P R O GR ES S I V E S U 8 H O R TZO N T A L E


Talus enherbé
Sens alterné des techniques

s.à 50 m.
c u 1tu,r e a s s oc i é e Bande c u l t u r e p r i n c i p a l e
T a i l l e des braoches
{racines
0- Processus *-Avanrages
piiéducriorr d e - la viresse-d u ruissellemenr --tanacure f a i t le-travail .

I.
p a r l e s : barrages p e r m e a b l e s -Efficacité. m a i n t e n u e l o r r d e r f o n e s averses.
--d8porrde ssdimenrr grossiers- i- mat. o r g a n i q u e s --I\/liseen- place facile, sanrsoécialis52 t o p o g r a p h e
--auqmenrariorr d e I'ïniiltrariorr -Bon marche, facile .i znrterenir, p a s a 2 placcl p e r d u e
E r o s i o n m e c m i q u e - p a r t e rravail au sa1 -Les risquerd'érosion d i m i n u e n r a v e c le. t e m p s :
(1 i 10 d h a i a n - d e r e r r e - d é p l a c e e ) -. í a r m a t i o n dererrasses: horrzonraler
+. R e p.-t a t i o n l e n t e du. s o l , - . - D i v e r s i f ï c a t i o n de la p r o d u c t i o n :bois;. f o u r r a g e , f r u i
Ac c r o i ss em en t d ési n t e r a c i 5 o n s b i o l o g i q u e s . - M g î t r i s e de l l e ' r o s i o n Golienne.
r a c i n e s ,. l i t i è r e , mésofaurres - Le R u i s s e l l e m e n t . snlepgorg , p a s l'.amont ,
. Grrigue
.. .
Y aval-,
..
..
3.2. Exemples d'aménagements en cours

3.2.1 Au mali

Dans le cadre des recherches-développeemnt de 1'IER en collaboration


avec 1'IRRT e t la CMDT dans les régions de Sikasso et Koutiala, les
enquêtes et les discussions avec les groupements villageois ont fait
ressortir les voeux des paysans concernant la lutte contre l'érosion
dans l'ordre suivant (HALL&, VAN CAMPEN, 1985 ; VAN CAMPEN, KEBE,
1986) :

3.2.1.1 Se protéger des eaux ruisselant d'amont :

cordons de pierres, haies vives et bandes enherbées sur le glacis


gravillonaire ;
exutoires stabilisés tous les 400 mètres, qui servent de chemin
d'exploitation en saison des récoltes ;
soit digue de protection en amont des blocs de culture (Sénoufos en
milieu soudanien) ;
soit cordons d e pierres filtrants (Bambara et Mossi si pluie < 600 mm)

3.2.1.2. Se protéger- contre le bétail et les eaux rejetées par


le voisin
haies vives +arbres --piquets verts' autour des exploitations.

Notez les implications s u r le statut foncier-des terres aménagées.

3.2..1.3 Protéger les parcelles cultivées contre la dégradation


de la fertilité et de l'infiltration

.-haies vives +arbres entre parcelles (densité finale 20 à 40


arbres/ha) ;
en complément tous les 25 mètres sur les parcelles, cordons de pierres
en bande enherbée ; -
techniques culturales en vue de l'amélioration de l'infiltration et de
l'enracinement.
- grattage en sec, labour isohypse après la lère pluie, buttage
cloisonné
- soussolage tous les 4 ans
- rotation (coton, céréale, légumineuse ou culture fourragère),
fertilisation, pesticides
--gestion des résidus de culture : paillage ou fumier pailleux,
branchages de légumineuses de brousse non apetées.

3.2.1.4 Aménagement des bas fonds

digues en terre ( H < 2 m) avec exutoires latéraux revêtus de bloc de


latérite : succession de mares peu profondes (riz flottant) e t de
jardins potagers.
organisation du fond de vallée en un chapelet de casiers rizicoles a
sec, maîtrise du plan d'eau e C du drainage.
microbarrages en gabions pour effacer le lit mineur et transformer le
fond de Valée en une succession de mares et, par sédimentation
progressive, de terrasses avec cultures de contre saison (puits).

15.
3.2.2 Dans le Yatenga (NW du Burkina Faso), les Mossi préfèrent
commencer par organiser leur parcelles individuelles (cordons de pierres
ou diguettes en terre) souvent dispersées dans le paysage avant
d'aménager les zones communautaires (bas fond e t parcours des hauts de
versant). (DUGUE, 1986 ; FAHO, 1986 ; SEWANTIE, 1986 ; REIJ, 1983 ;
BEDU, 1986). Le ravinement des chemins d'exploitation et des exutoires
fait aussi l'objet de tentatives plus ou moins heureuses pour limiter
les dégâts ou même pour récupérer les eaux (petits seuils en blocs de
latérite avec ailes isohypses sur les parcelels voisines. Mais l'aspect
le plus original réside dans la capture du ruissellement issu d'un
impluvium en tête de versant (2-5 ha) ii l'aide d'une digue en l/2 lune
pour stocker l'eau pour le bétail et pour l'irrigation d'appoint de
quelques milliers de m2 de culture précoce assurant la soudure.

3.2.3 Dans le Sine Saloum (Sénégal), VALET (1986) rapporte que


l'effort principal du CIRAD et des paysants porte sur la plantation de
lignes d'arbres (bandes cultivées séparées par des barrages perméables),
la mise au point de techniques culturales permettant d'infiltrer un
apport d'eau ruisselant d'amont et la fixation des ravines (empierrage
des têtes de ravine et différents types de seuils en blocs de latérite
o u de fascines vivantes).

3.2.4 Au Niger (vallées de Keita et de la Maggia) , les paysans


ont demandé une aide pour maîtriser les vents de sable qui dégradent les
jeunes plantations et pour fixer les kori, oueds qui modifient sans
cesse leur lit.

Le projet CARE (DENNISON, 1986) a. mis en place un réseau de brise-vents


(double rang de neem et divers acacias) distants de 100 m&tres qui eut
pour effet d'améliorer les rendements du mil d'environ 15 % malgré une
perte de surface cultivable du même ordre et de produire en outre une
masse non nggligeable de bois de feu et: de feuilles (litière, fourrage,
médicaments).

Le projet de développement intégré de la vsllée de Keita (FAO) (GRALL,


CARUCCIJ CUPERS, 1986) intervient 2. plusieurs niveaux pour répondre aux
besoins exprimés par les paysans :

- piégeage des eaux (fossés) , fixation des ravines(seui1s gaBionnCs) et


reforestation des versants raides ;
-récupération des glacis battants e t des plateaux abandonnés par des
segments de terrasses empierrées avec exutoires empierrés tous les 65
mètres et lignes d'arbres ;
- brises vents, puits, reforestation des berges, vergers et potagers
irrigués ;
- fixation des dunes ;
- construction de routes, écoles, dispensaires ; formation technique.

3 .. Remaroues

Cette nouvelle stratégie de conservation des eaux et de la fertrilité des


s o l s fait intervenir une méthode simple e t connue dans la tradition
paysanne, mais elle déborde largement les interventions classiques de.la
D.R.S.. pour intégrer la gestion intensive du système agro-sylvo-pastoral
2 l'échelle d'une communauté rurale..

16.
, .

'Y
r i
'\

Elle demande aux autorités politiques une réactualisation du droit


foncier (propriétEL des terres aménagées), du droit forestier (propriété
des arbres et de leurs fruits) e t du droit pastoral (maftrise de la
divagation du bétail), une évaluation de leur impact sur le
développement et une volonté de former les paysans, seuls agents
capables d'étendre suffisamment vite les méthodes conservatoires
décrites.

IV Conclusions
r

1. Les recherches sur l'érosion ont bien montré l'importance en


zone soudano-sahélienne des risques de ruissellement et des pertes en
eau, en terre et en nutriments à L'échelle du champ, même si la pente
est faible ; en- effet les s o l s sont sensibles 2 la battance et les
pluies agressives.

2. Les aménagements antiérosifs classiques visaient à évacuer les


excès d'eau en minimisant l'érosion.. L a plupart des projets ont abouti 2
un échec : -l'absence d'entretien 2 réduit 2. 2-6 ans leur durée de vie,
- l'extension des surfaces aménagées par les paysans n'a pas
eu lieu,
- on n'a pas constaté d'amélioration nette des rendements.
3. Les principales causes des échecs résident dans l'usage des
techniques de diversion mal adaptées aux conditions tropicales et
surtout dans l'absence des bénéficiaires a u niveau des décisions et de
la mise en oeuvre.

4 . La nouvelle stratégie tient mieux compte des besoins exprimés et


des possibilités des villageois : elle met en oeuvre la méthode des
microbarrages perméables, connue dans les traditions paysannes de
nombreux pays et maitrisable entièrement par chaque individu.

5. Il a fallu passer par l'échelle des champs individuels pour


sensibiliser les paysans ; mais il ne faut pas perdre de vue le plan
d'aménagement progressif de l'ensemble du paysage pour assurer le
développement harmonieux des productions animales, forestières,
vivrières et industrielles.

6.. Réaménager le paysage en vue de sa gestion conservatoire cela


prend du temps (5 à 10 ans) et dépend en définitive de la volonté
paysanne et d e contingeances socio-économiques.

17.
0 .Anonyme, 1 9 8 ~ -Etude d u r u i s s e l l e m e n t e t de I l é r o s i o n : B S i r g u i
-
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l i e n n e s er; s o u d a n i e n n e s d e L ’ A f r i q u e d e L’Ouest.. Banq.. ?Iond,
Washington, 71 p -

(J-),-KOOHAFKAN (Y-),-ROOSE. (E-).,. ~ 9 8 4 -E r o s i o n hydrrtque


e t r ? s t a u r a t i o n des- sols. : 15 ans. de t r a v a u x nreniis p a r l e s orga
nismes de recherc.he- e t les s o c i é . t d s de développement f r a n q a i s
-- 1 u

X i n i s . . E n v i r o n - e t 4gric.-ENGREF 3 o n t p e l L i e r . - p
p.. - 3 Ann,

”. BEDG: (L-), 198Ó .. C o n t r i b u t i o n i. l a mise. e n v a l e u r d e s s o l s du


Ya-ienga, P r o j e t . d’aménagement, Le- cas d e .Ziga. (BURKIYA-FASO)..
I”1émoire de s t a g e ENSAA-CNEARC-CIRAD H o n t p e l h e r - 90 J m u l r i g ._ -
+- Ann-
&nb& C*) -(T39-=&[-.-$-.+ ih-yA,&%d-%v/ -
G e CL,.-,-~~A-
.r
e=‘E3ERTRAND (A-) 1985- L e s n o u v e l l e s . p o l i t i q u e s : de f o r e s t e r i e err
~

6 i l i e u r u r a L ã ü . AaneL, R i g l e m e n t a t i o r r f o n c j s è r e e t f o r e s t i è r e - ,
G e s t i o n d e s r e s s o u r c e s l i g n e u s e s n a t u r e l l e s d a m l e s pays de la
zone- s o u d a n o - s a h é l i e n n e - Re.v- Bois; & F o r C t s T r o p -,-20.07 :: 23-39.

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,. en: a g r i c u l t u r e p a r aménagements. a n t i e ‘ r o s if‘s er t e c h n i q u e s c u l t u -
rales v j l s a n t B lz conservatiox d e L ‘ e a a et. dul s o l d a n s l a r é g i o n
d e 1’ -
ADER-DOUTCHI 5fAGGIA (Rep YIGER) s t a t i o n : hl Allokoto -
-
Prem- o b s e r v - e n ~966 R a p p o r t m u l t i g - CTFT HIGER-HAUTE VOLTA i’-
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4 e -. - +~-o~~o,,.-~-i
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?ïah- (wi-chin the context: o f a- f a r m i n g s y s t e m s r e s e a r c h and. d e v e l y . . \ c k k
p r o j e c t ) .. I n t e r n - S’ymp “ E f f e c t i v e n e s s . o f R u r a l Development”
-, -
KIT,.Amsterdam Lí?- m u h -
* ~ , + ~ L i c (cRt ~- J , ~ü i ’ & 1 < 5 [ ~ - ~
e~.CHARREAU(C,) , i969 .. T n f l u e n c e
76veloppemen-c d u r u i s s e l l e m e n t
-Agon.. ’Trop ._”( 9,j : 834-8417

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