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Corrigés d’exercices
Version du 30/04/2015
La pyramide comporte un total de 5 faces : la base, qui est ici un quadrilatère, et, de fait, 4
faces latérales (ayant pour intersection le point S, sommet de la pyramide).
Pour déterminer l’intersection du plan (TUV ) avec la pyramide SABCD, il convient donc de
déterminer l’intersection de ce plan avec les 5 faces de la pyramide.
Nous suivons l’indication de l’énoncé et commençant par montrer que les droites (TU ) et
( AC ) sont parallèles.
• U1 milieu du segment [ BC ] .
Par définition des points T et U, les points S, T et T1 , d’une part, S, U et U1 , d’autre part, sont
ST SU 2
alignés. Plus précisément, on a : = = .
ST1 SU1 3
Dans le triangle ABC, les points T1 et U1 étant les milieux respectifs des côtés [ AB ] et [ BC ] ,
la réciproque du théorème de Thalès (dans ce cas particulier, plus classiquement baptisée
« théorème des milieux ») nous permet de conclure que les droites (TU 1 1 ) et ( AC ) sont
parallèles.
De (TU ) / / (TU
1 1 ) et ( TU
1 1 ) / / ( AC ) , on déduit immédiatement que les droites ( TU ) et
( AC ) sont parallèles.
SI B 2 SI 'B
De = = , on tire que les points I B et I 'B sont confondus.
SB 3 SB
On construit enfin la parallèle à la droite ( CD ) passant par le point V. Cette droite coupe
respectivement les droites ( SC ) et ( SD ) en I C et I D .
En définitive, les intersections du plan (TUV ) et des quatre faces latérales ( SAB ) , ( SBC ) ,
( SCD ) et ( SDA ) de la pyramide sont les segments [ I A I B ] , [ I B I C ] , [ IC I D ] et [ I D I A ] .
Ce résultat est en accord et généralise le premier résultat de l’exercice corrigé de la page 261 :
la section d’une pyramide dont la base est un parallélogramme par un plan parallèle à la base
et coupant l’une des arêtes des faces latérales de la pyramide est encore un parallélogramme
(il s’agit en fait d’une réduction de la base).
⎛ 1 ⎞
Rappelons que le point E admet ⎜ 0 ; ; 0 ⎟ pour coordonnées dans le repère
⎝ 2 ⎠
JJJG JJJG JJJG
(A ; AB, AC , AD . )
Pour ce qui est du point G, reprécisons un peu les choses.
Le point G, centre de gravité du triangle BCD, est défini par l’égalité vectorielle :
JJJG JJJG JJJG G
GB + GC + GD = 0
⎧ t
⎪x = − 3
⎪
⎪ 1 t
⎨y = + t ∈\
⎪ 2 6
⎪ t
⎪z = −3
⎩
Pour montrer que les points K, E et G sont alignés, il suffit de montrer que le point K (1; 0 ;1)
appartient à la droite ( GE ) .
On cherche donc un réel t tel que :
⎧ t
⎪1 = − 3
⎪
⎪ 1 t
⎨0 = +
⎪ 2 6
⎪ t
⎪1 = − 3
⎩
On obtient immédiatement : t = −3 .
⎛2 ⎞
F ⎜ ; 0 ; 0 ⎟ appartient à la droite ( GE ) si, et seulement si, il existe un réel t tel que :
⎝3 ⎠
⎧2 t
⎪3 = − 3
⎪
⎪ 1 t
⎨0= +
⎪ 2 6
⎪ t
⎪0=−3
⎩
Note : ici, on doit bien maitriser le cours de la page 260 et les méthodes de la page 272 !
Par ailleurs, le quadrilatère AIGK est un losange (il s’agit, plus précisément d’un carré
mais nous nous en fichons ici ! ☺) puisque les quatre longueurs AI, IJ, GK et KA sont
égales (du théorème de Pythagore en veux-tu en voilà !). Il s’agit donc d’un
parallélogramme et on en déduit que les droites ( AI ) et ( GK ) sont parallèles.
Les plans ( GHK ) et ( AIC ) n’étant pas confondus (le point I n’appartient pas à la face
avant du cube mais à l’une des arêtes de la face arrière), leur intersection est la droite
( CI1 ) .
1. Le plan ( EDG ) coupe les plans parallèles ( ABC ) et ( EFG ) selon deux droites elles
aussi parallèles. La première est la droite ( EG ) . La seconde passe par le point D (celui-ci
appartenant aux plans ( EDG ) et ( ABC ) ).
On en déduit ainsi :
2. Les droites ( d ) et ( BC ) sont deux droites du plan ( ABC ) . Elles ont pour vecteurs
JJJG JJJG JJJG
directeurs respectifs EG = AC et BC qui ne sont pas colinéaires. Ces deux droites sont
donc sécantes et nous notons I leur point d’intersection.
La droite ( d ) étant une droite du plan ( EDG ) , on en déduit finalement que :
1. Les points I et J sont deux points du plan ( EFG ) et le point K n’appartient pas à ce plan.
L’intersection du plan ( IJK ) et du plan ( EFG ) est donc la droite ( IJ ) .
De façon analogue, on établit que l’intersection des plans ( IJK ) et ( AED ) est la droite
( JK ) .
3. Les plans ( CDG ) et ( AEB ) sont parallèles (support de deux faces opposées d’un cube).
Le plan ( IJK ) coupe ces deux plans selon deux droites parallèles.
Comme la droite ( IL ) est la droite d’intersection des plans ( IJK ) et ( AEB ) , on en déduit
que la droite d’intersection des plans ( IJK ) et ( CDG ) est parallèle à la droite ( IL ) .
Le plan ( IJK ) coupe les plans parallèles ( EFG ) et ( ABC ) suivant deux droites
elles-mêmes parallèles. Comme la droite ( IJ ) est l’intersection du plan ( IJK ) et du plan
( EFG ) , on en déduit que l’intersection du plan ( IJK ) et du plan ( ABC ) est la parallèle à
la droite ( IJ ) passant par le point N.
De façon similaire, on établit que l’intersection du plan ( IJK ) et du plan ( GFB ) est la
parallèle à la droite ( JK ) passant par le point M.
Si l’on a bien travaillé (i.e. effectué une construction soignée) on constate que les deux
droites précédentes se coupent en un point O du segment [ BC ] (cf . la figure ci-dessous).
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
Comme AB = BC , on a 2BC = AB + BC = AC puis 2 BC + CH = AC + CH = AH
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
On a : −3FG = 3GF . Par ailleurs : GF = CD . Ainsi : 3GF = 3CD = AD .
JJJG JJJJG JJJG JJJJG JJJJG
Finalement : −3FG + DF ' = AD + DF ' = AF '
On peut, bien sûr, utiliser le théorème de Thalès (nous vous laissons le soin de détailler
cette première approche). Nous pouvons également adopter une approche plus
vectorielle …
JJG JJJG
Les points A, I et E étant alignés, il existe un réel k tel que AI = k AE . On a alors :
JJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG
( ) (
AI = k AE = k AD + DE = k 3 AB + DE )
JJG JJJG JJG
Or : AI = AB + BI .
JJJG JJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJG JJJG JJG
( )
On a donc : AB + BI = k 3 AB + DE , soit : (1 − 3k ) AB = k DE − BI = k DE + IB .
1
On en tire immédiatement : k = − k ' = .
3
JJG 1 JJJG
On a donc : AI = AE . Le résultat est établi.
3
JJG 1 JJJG
AI = AE
3
3. Les droites ( AE ) et ( AE ') sont sécantes en A. Nous pouvons considérer le plan ( AEE ') .
Il coupe le plan ( BB ' G ') selon la droite ( IJ ) et, bien sûr, le plan ( DD ' E ' ) selon la
droite ( EE ') . On en tire que ces deux droites sont parallèles.
On peut alors simplement utiliser le théorème de Thalès dans le triangle AEE ' pour
établir le résultat demandé.
JJJG 1 JJJJG
AJ = AE '
3
2. On a :
JJJJG JJJG 1 JJJG 1 JJJG JJJG 1 JJJG JJJG JJJG 1 JJG JJJG 1 JJJG
G 1G 1 G
2 2 2 2
(
BM = −u + v + w = − AB + AD + AE = BA + AD + AE = BA + AI = BA + AH
2 JJG 2 2
)
= AI d'après la
question 1.
JJJJG JJJG 3
Les vecteurs BM et CP sont colinéaires si, et seulement si : x = − .
2
JJJG 1 JJJG
On a immédiatement A (1; 0 ; 0 ) et comme BE = BA (le point E est le milieu du
2
⎛1 ⎞
segment [ AB ] ), il vient : E ⎜ ; 0 ; 0 ⎟ .
⎝ 2 ⎠
JJJG JJJG JJJG G
Par définition du point G, on a : GE + GC + GD = 0 .
JJJG
Pour obtenir les coordonnées du point G, nous devons nous intéresser au vecteur BG . On
écrit donc :
JJJG JJJG JJJG G
GE + GC + GD = 0
JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG JJJG G
⇔ GB + BE + GB + BC + GB + BD = 0
JJJG JJJG JJJG JJJG
⇔ 3BG = BE + BC + BD
JJJG 1 JJJG JJJG JJJG
⇔ 3BG = BA + BC + BD
2
JJJG 1 JJJG 1 JJJG 1 JJJG
⇔ BG = BA + BC + BD
6 3 3
⎛1 1 1⎞
Ainsi : G ⎜ ; ; ⎟ .
⎝ 6 3 3⎠
JJJG ⎛ 1 1 1 ⎞ JJJG ⎛ 5 1 1 ⎞
On a alors : AG ⎜ − 1 ; − 0 ; − 0 ⎟ , soit : AG ⎜ − ; ; ⎟ .
⎝6 3 3 ⎠ ⎝ 6 3 3⎠
JJJG JJJG
Puis : AF ( 0 − 1; x − 0 ; y − 0 ) , soit AF ( −1; x ; y ) .
JJJG JJJG
Les points A, G et F sont alignés si, et seulement si, les vecteurs AG et AF sont
colinéaires c'est-à-dire si leurs coordonnées sont proportionnelles. En raisonnant sur les
JJJG 6 JJJG
abscisses de ces deux vecteurs, il vient immédiatement : AF = AG .
5
6 1 2
On en tire alors : x = y = × = .
5 3 5
JJJG 2 JJJG 2 JJJG
On a finalement : BF = BC + BD .
5 5
JJJG JJJG
( )
⎛2 2⎞
Les coordonnées du point F dans le repère B ; BC , BD valent : ⎜ ; ⎟ .
⎝5 5⎠
⎛ −1 + ( −2 ) 2 + 3 4 + 2 ⎞
1. Le point I est le milieu du segment [BD]. On a donc : I ⎜ ; ; ⎟ soit :
⎝ 2 2 2 ⎠
⎛ 3 5 ⎞
I ⎜ − ; ; 3⎟
⎝ 2 2 ⎠
⎛ 2 + 3 −5 + 4 1 + ( −1) ⎞
Le point J est le milieu du segment [AC]. On a donc : J ⎜ ; ; ⎟ soit :
⎝ 2 2 2 ⎠
⎛5 1 ⎞
J ⎜ ; − ; 0⎟
⎝2 2 ⎠
JJJG 3 JJJG
Le point K est défini par la relation : DK = DG .
4
Posons alors : K ( xK ; yK ; zK ) .
JJJG JJJG
On a : DK ( xK − ( −2 ) ; yK − 3 ; z K − 2 ) , soit DK ( xK + 2 ; yK − 3 ; zK − 2 ) .
JJJG ⎛ 4 1 4 ⎞ JJJG ⎛ 10 8 2⎞
Et : DG ⎜ − ( −2 ) ; − 3 ; − 2 ⎟ , soit : DG ⎜ ; − ; − ⎟ .
⎝ 3 3 3 ⎠ ⎝ 3 3 3⎠
3 JJJG ⎛ 3 10 3 ⎛ 8 ⎞ 3 ⎛ 2 ⎞ ⎞ 3 JJJG ⎛ 5 1⎞
On a alors : DG ⎜ × ; × ⎜ − ⎟ ; × ⎜ − ⎟ ⎟ , soit : DG ⎜ ; − 2 ; − ⎟ .
4 ⎝ 4 3 4 ⎝ 3 ⎠ 4 ⎝ 3 ⎠⎠ 4 ⎝2 2⎠
⎧ 5 ⎧ 1
⎪ xK + 2 = 2 ⎪ xK = 2
JJJG 3 JJJG ⎪ ⎪
Il vient alors : DK = DG ⇔ ⎨ yK − 3 = −2 ⇔ ⎨ yK = 1 .
4 ⎪ ⎪
1 3
⎪ zK − 2 = − ⎪ zK =
⎩ 2 ⎩ 2
⎛1 3⎞
K ⎜ ;1; ⎟
⎝2 2⎠
JJG ⎛ 5 ⎛ 3 ⎞ 1 5 ⎞ JJG
IJ ⎜ − ⎜ − ⎟ ; − − ; 0 − 3 ⎟ , soit IJ ( 4 ; − 3 ; − 3) .
⎝2 ⎝ 2⎠ 2 2 ⎠
JJG ⎛ 1 ⎛ 3 ⎞ 5 3 ⎞ JJG ⎛ 3 3⎞
IK ⎜ − ⎜ − ⎟ ;1 − ; − 3 ⎟ , soit IK ⎜ 2 ; − ; − ⎟ .
⎝2 ⎝ 2⎠ 2 2 ⎠ ⎝ 2 2⎠
JJG 1 JJG
On a immédiatement : IK = IJ et on en déduit :
2
1. On a facilement :
JJJG JJJG
AB ( 2 − ( −4 ) ; 3 − 1; − 1 − 5 ) , soit AB ( 6 ; 2 ; − 6 ) .
JJJG JJJG
CD ( 2 − 5 ; 6 − 7 ; 6 − 3) , soit CD ( −3 ; − 1; 3) .
JJJG JJJG
On a donc AB = −2CD et, de fait :
2. On a cette fois :
JJJG JJJG
AB ( 0 − 6 ;1 − 4 ; 3 − 1) , soit AB ( −6 ; − 3 ; 2 ) .
JJJG JJJG
CD ( −4 − ( −2 ) ; 6 − 3 ; 5 − 4 ) , soit CD ( −2 ; 3 ;1) .
−6 −3 JJJG JJJG
Comme = 3 ≠ −1 = , les vecteurs AB et CD ne sont pas colinéaires.
−2 3
Donc :
JJJG 1 JJJG
Le point P est défini par : EP = EH .
3
JJJG JJJG JJJG JJJG 1 JJJG JJJG 1 JJJG 1 JJJG JJJG
D’où : AP = AE + EP = AE + EH = AE + AD = AD + AE .
3 3 3
JJJG JJJG JJJG
( ) ⎛ 1 ⎞
Ainsi, dans le repère A ; AB, AD, AE , on a : P ⎜ 0 ; ; 1⎟ .
⎝ 3 ⎠
JJJG 1 JJJG
Le point Q est défini par : AQ = AC .
3
JJJG 1 JJJG 1 JJJG JJJG 1 JJJG 1 JJJG
3 3
(
D’où : AQ = AC = AB + AD = AB + AD . )
3 3
JJJG JJJG JJJG
( ) ⎛1 1 ⎞
Ainsi, dans le repère A ; AB, AD, AE , on a : Q ⎜ ; ; 0 ⎟ .
⎝3 3 ⎠
⎛ 1 1 1 ⎞
JJJG JJJG JJJG ⎜ 0 + 3 3 + 3 1+ 0 ⎟
( )
Ainsi, dans le repère A ; AB, AD, AE , on a : K ⎜ ; ; ⎟.
⎜ 2 2 2 ⎟
⎝ ⎠
⎛1 1 1⎞
Soit : K ⎜ ; ; ⎟ .
⎝6 3 2⎠
⎛ 1⎞ ⎛1 1⎞ ⎛1 1 1⎞
A partir de I ⎜ 0 ; 0 ; ⎟ , J ⎜ ;1; ⎟ et K ⎜ ; ; ⎟ , on obtient facilement :
⎝ 2⎠ ⎝2 2⎠ ⎝6 3 2⎠
JJG ⎛ 1 1 1⎞ JJ
G ⎛1 ⎞
IJ ⎜ − 0 ; 1 − 0 ; − ⎟ , soit IJ ⎜ ;1; 0 ⎟ .
⎝2 2 2⎠ ⎝2 ⎠
JJG ⎛ 1 1 1 1⎞ JJG ⎛ 1 1 ⎞
Et aussi : IK ⎜ − 0 ; − 0 ; − ⎟ , soit : IK ⎜ ; ; 0 ⎟ .
⎝6 3 2 2⎠ ⎝6 3 ⎠
JJG 1 JJG
On a donc : IK = IJ et, de fait :
3
On a alors :
⎧ 4 = 3x − 4 y
JJJG JJJG JJJG ⎪
AB = x AC + y AD ⇔ ⎨ 2 = −2 x + 5 y
⎪
⎩−6 = −2 x + y
⎧ 2 = −2 x + 5 y
Considérons le système formé des deux dernières équations : ⎨ .
⎩−6 = −2 x + y
En les soustrayant membre à membre, on obtient immédiatement : 4 y = 8 , soit y = 2 .
y+6
Il vient alors : x = = 4.
2
On a alors :
⎧ −7 = −5 x + 4 y
JJJG JJJG JJJG ⎪
⎪ 1
AB = x AC + y AD ⇔ ⎨ 1 = y
⎪ 2
⎪⎩ −1 = 3 x − 5 y
⎛ 2⎞ ⎛ 4⎞
JJJG JJJG JJJG ⎜ ⎟ JJJG ⎜ ⎟
1. On obtient facilement les coordonnées des vecteurs AB et AC : AB ⎜ 4 ⎟ et AC ⎜ −4 ⎟ .
⎜ −2 ⎟ ⎜ −4 ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠
Comme les ordonnées des deux vecteurs sont opposées mais que ce n’est pas le cas pour
leurs abscisses (ou leurs cotes), on en déduit immédiatement qu’ils ne sont pas colinéaires.
Finalement :
G 1 JJJG G 1 JJJG
2. On peut, pour simplifier les calculs, poser u = AB et v = AC . En travaillant avec le
2 4
G G
repère ( A ; u , v ) du plan ( ABC ) , on a :
JJJG G G
O ∈ ( ABC ) ⇔ il existe deux réels a et b tels que AO = au + bv .
⎛1⎞
JJJG ⎜ ⎟
Comme on a : AO ⎜ 0 ⎟ , il vient :
⎜ −1⎟
⎝ ⎠
⎛1⎞ ⎛1⎞ ⎛1⎞ ⎧ a +b =1
JJJG G G ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎪
AO = au + bv ⇔ ⎜ 0 ⎟ = a ⎜ 2 ⎟ + b ⎜ −1⎟ ⇔ ⎨ 2a − b = 0
⎜ −1⎟ ⎜ −1⎟ ⎜ −1⎟ ⎪− a − b = −1
⎝ ⎠ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠ ⎩
⎧ a +b =1 ⎧ 1
JJJG ⎪ a=
G G ⎪ ⎧ a + b = 1 ⎧ a + 2 a = 1 ⎪ 3
AO = au + bv ⇔ ⎨ 2a − b = 0 ⇔ ⎨ ⇔⎨ ⇔⎨
⎪ ⎩ 2 a − b = 0 ⎩ b = 2 a ⎪b = 2
⎩−a − b = −1 ⎪⎩ 3
JJJG 1 G 2 G
On a donc : AO = u + v .
3 3
Dans chacune des situations proposées, les coordonnées d’un vecteur directeur de la droite
seront données par les coefficients du paramètre et on obtiendra celles de deux points de la
droite en en donnant au paramètre deux valeurs distinctes (ici on a choisi 0 et 1).
⎛1⎞ ⎛1⎞ ⎛ 2⎞
G⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟
a. On a : u1 ⎜ 0 ⎟ puis, pour t = 0 : A1 ⎜ 2 ⎟ et pour t = 1 : B1 ⎜ 2 ⎟ .
⎜ 3⎟ ⎜0⎟ ⎜ 3⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠
⎧ 5 + t = 3 + 2u
⎪
⎨ 1− t = 2 + u
⎪
⎩−3 + t = −6 + 5u
On a facilement :
⎧t − 2u = −2
⎪
⎨ t + u = −1
⎪ t − 5u = −3
⎩
−4 1 −4 − 5
Il vient alors : t − 5u = − 5× = = −3 .
3 3 3
La troisième équation du système initial est bien vérifiée.
−4 1
Pour t = et u = , on vérifie que l’on a :
3 3
⎧ 11
⎪ x = 5 + t = 3 + 2u = 3
⎪
⎪ 7
⎨ y = 1− t = 2 + u =
⎪ 3
⎪ −13
⎪ z = −3 + t = −6 + 5u = 3
⎩
Ainsi :
⎛ 11 7 −13 ⎞
Les droites D et ( d ) sont sécantes en A ⎜ ; ; ⎟.
⎝3 3 3 ⎠
1
La première équation donne immédiatement u = . On constate alors facilement que cette
2
valeur de u vérifie les deux autres équations.
1
On en déduit donc que A est le point de ( d ) de paramètre u = .
2
Les droites D et ( d ) étant parallèles et possédant un point commun, elles sont
confondues.
G G
3. Le vecteur u ( 2 ; − 1;1) est un vecteur directeur de D . De même, v ( −1; 2 ; 2 ) est un
vecteur directeur de la droite ( d ) .
Les coordonnées de ces deux vecteurs n’étant pas proportionnelles, ils ne sont pas
colinéaires et on en déduit que les droites D et ( d ) ne sont pas parallèles.
⎧−1 + 2t = 3 − u
⎪
⎨ 4 − t = 1 + 2u
⎪
⎩ 3 + t = 5 + 2u
On a facilement :
⎧2t + u = 4
⎪
⎨t + 2u = 3
⎪t − 2u = 2
⎩
5 1 1 21
Il vient alors : 2t + u = 2 × + = 5 + = ≠ 4.
2 4 4 4
La troisième équation du système initial n’est pas vérifiée.
On en déduit que les deux droites ne sont pas sécantes.
⎛1⎞ ⎛ −2 ⎞
JJJG ⎜ ⎟ JJJG ⎜ ⎟
1. On a facilement : AB ⎜ 3 ⎟ et AC ⎜ 2 ⎟ . Ces deux vecteurs ont la même cote. S’ils étaient
⎜ −4 ⎟ ⎜ −4 ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠
colinéaires, ils seraient donc nécessairement égaux. Comme ce n’est pas le cas, on en
conclut qu’ils ne sont pas colinéaires et donc que les points A, B et C définissent bien un
plan.
⎛ 5⎞
JJJG ⎜ ⎟ JJJG JJJG JJJG
2. On a DE ⎜ 3 ⎟ . Cherchons deux réels a et b tels que DE = a AB + b AC .
⎜ −2 ⎟
⎝ ⎠
On a :
JJJG JJJG JJJG
DE = a AB + b AC
⎛ 5⎞ ⎛ 1 ⎞ ⎛ −2 ⎞
⎜ ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⇔ ⎜ 3 ⎟ = a⎜ 3 ⎟ + b⎜ 2 ⎟
⎜ −2 ⎟ ⎜ −4 ⎟ ⎜ −4 ⎟
⎝ ⎠ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠
⎧ a − 2b = 5 ⎧ a − 2b = 5
⎪ ⎪
⇔ ⎨ 3a + 2b = 3 ⇔ ⎨( 3a + 2b ) + ( a − 2b ) = 3 + 5
⎪−4a − 4b = −2 ⎪ −4a − 4b = −2
⎩ ⎩
⎧ a − 2b = 5 ⎧ a − 2b = 5 ⎧2 − 2b = 5
⎪ ⎪ ⎪
⇔⎨ 4a = 8 ⇔ ⎨ a=2 ⇔⎨ a=2
⎪−4a − 4b = −2 ⎪−8 − 4b = −2 ⎪ 4b = −6
⎩ ⎩ ⎩
⎧a = 2
⎪
⇔⎨ 3
⎪⎩ b = − 2
1. ABCD étant un tétraèdre, les points A, B, C ne sont pas alignés et ils définissent bien un
plan. Par ailleurs, les points A, B, C et D ne sont pas coplanaires (par exemple,JJJle
G point D
JJJG
n’appartient pas au plan ( ABC ) ) et il en va donc de même pour les vecteurs AB , AC et
JJJG
AD . Finalement :
JJJG JJJG JJJG
( A ; AB, AC , AD ) est bien un repère de l’espace.
JJG 1 JJJG ⎛1 ⎞
2. Comme AI = AB , on a immédiatement : I ⎜ ; 0 ; 0 ⎟ .
4 ⎝4 ⎠
JJJG 1 JJJG
Par ailleurs, le point J est le milieu du segment [ AC ] . On a donc : AJ = AC et on en
2
⎛ 1 ⎞
tire : J ⎜ 0 ; ; 0 ⎟ .
⎝ 2 ⎠
JJJG 2 JJJG ⎛ 2⎞
Comme AK = AD , on a immédiatement : K ⎜ 0 ; 0 ; ⎟ .
3 ⎝ 3⎠
JJJG JJJG JJJG G
Enfin, le point G étant le centre de gravité du triangle BCD, on a : GB + GC + GD = 0 . Il
vient alors :
JJJG JJJG JJJG G
GB + GC + GD = 0
JJJG JJJG JJJG JJJG G
⇔ 3GA + AB + AC + AD = 0
JJJG 1 JJJG JJJG JJJG
(
⇔ AG = AB + AC + AD
3
)
⎛1 1 1⎞
D’où : G ⎜ ; ; ⎟ .
⎝3 3 3⎠
⎛1 ⎞ ⎛ 1 ⎞ ⎛ 2⎞ ⎛1 1 1⎞
I ⎜ ; 0 ; 0 ⎟ , J ⎜ 0 ; ; 0 ⎟ , K ⎜ 0 ; 0 ; ⎟ et G ⎜ ; ; ⎟ .
⎝4 ⎠ ⎝ 2 ⎠ ⎝ 3⎠ ⎝3 3 3⎠
JJG ⎛ 1 1 ⎞ JJG ⎛ 1 2⎞
A partir des résultats précédents, on a : IJ ⎜ − ; ; 0 ⎟ et IK ⎜ − ; 0 ; ⎟ .
⎝ 4 2 ⎠ ⎝ 4 3⎠
JJG JJG JJJG JJJG JJG JJJG JJG JJG ⎛ k 1 k k ⎞
Par ailleurs, on a IL = IA + AL = AL − AI = k AG − AI . D’où : IL ⎜ − ; ; ⎟ .
⎝3 4 3 3⎠
k 1 1 k ⎛ 3⎞
Le réel k vérifie donc l’équation : − = − × ×⎜2 + ⎟ .
3 4 4 3 ⎝ 2⎠
On a :
k 1 1 k ⎛ 3⎞ 7
− = − × × ⎜ 2 + ⎟ ⇔ 4k − 3 = − k ⇔ 8k − 6 = −7 k ⇔ 15k − 6 = 0 ⇔ 5k − 2 = 0
3 4 4 3 ⎝ 2⎠ 2
2
4. On a immédiatement : 5k − 2 = 0 ⇔ k = . On en déduit ainsi que le point L est situé sur
5
JJJG 2 JJJG
le segment [ AG ] avec AL = AG .
5
JJJG 2 JJJG
AL = AG
5
Rappelons que les faces opposées d’un parallélépipède sont parallèles. On en déduit alors que
ces faces sont des parallélogrammes.
1. On a :
JJJJG JJJG JJJJG JJJG 1 JJJG 1 JJJG JJJG JJJG 1 JJJG 1 JJJG JJJG
2 2
( )
EO1 = EA + AO1 = EA + AC = AD + AB + EA = EH + EF + EA
2 2
⎛1 1 ⎞
On a donc : O1 ⎜ ; ; 1⎟ .
⎝2 2 ⎠
On a aussi :
JJJJG 1 JJJG 1 JJJG JJJG 1 JJJG 1 JJJG
2 2
( 2
)
EO2 = EG = EH + EF = EH + EF
2
⎛1 1 ⎞
D’où : O2 ⎜ ; ; 0 ⎟ .
⎝2 2 ⎠
Comme G1 est le centre de gravité du triangle BDE et comme O1 est le milieu du segment
JJJJG 2 JJJJG 2 1 JJJG 1 JJJG JJJG 1 JJJG 1 JJJG 2 JJJG
[ BD] , on a : EG1 = EO1 = ⎛⎜ EH + EF + EA ⎞⎟ = EH + EF + EA .
3 3⎝2 2 ⎠ 3 3 3
⎛1 1 2⎞
D’où : G1 ⎜ ; ; ⎟ .
⎝3 3 3⎠
Comme :
• G2 est le centre de gravité du triangle CFH.
• O2 est le milieu du segment [ HF ] .
JJJJG JJJJG
• EO1CO2 est un parallélogramme (on a facilement AO1 = EO2 ).
il vient :
JJJJG JJJJG JJJJJG JJJJG 1 JJJJG JJJJG 1 JJJJG
EG2 = EO2 + O2G2 = EO2 + O2C = EO2 + EO1
3 3
1 JJJG 1 JJJG 1 ⎛ 1 JJJG 1 JJJG JJJG ⎞
= EH + EF + ⎜ EH + EF + EA ⎟
2 2 3⎝ 2 2 ⎠
2 JJJG 2 JJJG 1 JJJ
G
= EH + EF + EA
3 3 3
⎛ 2 2 1⎞
D’où : G2 ⎜ ; ; ⎟ .
⎝ 3 3 3⎠
⎛1 1 ⎞ ⎛1 1 ⎞ ⎛1 1 2⎞ ⎛ 2 2 1⎞
O1 ⎜ ; ; 1⎟ , O2 ⎜ ; ; 0 ⎟ , G1 ⎜ ; ; ⎟ et G2 ⎜ ; ; ⎟ .
⎝2 2 ⎠ ⎝2 2 ⎠ ⎝3 3 3⎠ ⎝ 3 3 3⎠
2. On a immédiatement A ( 0 ; 0 ;1) .
JJJG JJJG JJJG JJJG
Comme : EG = EH + EF , il vient : G (1;1; 0 ) puis : AG (1;1; − 1)
En utilisant les résultats de la question précédente, il vient :
JJJJG ⎛ 1 1 2 ⎞ JJJJG ⎛ 1 1 1 ⎞ JJJJG 1 JJJG
AG1 ⎜ ; ; − 1⎟ , soit : AG1 ⎜ ; ; − ⎟ et donc AG1 = AG
⎝3 3 3 ⎠ ⎝3 3 3⎠ 3
JJJJG ⎛ 2 2 1 ⎞ JJJJG ⎛ 2 2 2⎞ JJJJG 2 JJJG
AG2 ⎜ ; ; − 1⎟ , soit AG2 ⎜ ; ; − ⎟ et donc AG2 = AG
⎝3 3 3 ⎠ ⎝3 3 3⎠ 3
JJJG JJJJG JJJJG
Les vecteurs AG , AG1 et AG2 étant colinéaires, on en déduit que les points G1 et G2
appartiennent à la droite ( AG ) . Les points A, G1 , G2 et G sont donc alignés.
JJJG
( )
3. Sur la droite ( AG ) , on peut considérer le repère A ; AG . D’après la question
1 2
précédente, les points G1 , G2 et G admettent alors comme abscisses respectives : , et
3 3
1.
On en déduit immédiatement :
Comme la droite ( AB ) du plan ( ABC ) coupe le plan P , les plans P et ( ABC ) sont
sécants (ils ne sont pas confondus puis les points A, B et C n’appartiennent pas à P ).
On a :
JJG JJG JJJG JJJG
IJ = IA + AB + BJ
JJG JJJG JJJJJG JJJJG
IJ = IA ' + A ' B ' + B ' J
2. Ici encore, l’intuition peut être bonne conseillère ! Le point O '' ne serait-il pas le milieu
du segment [OO '] ?
On a :
JJJJJG JJJJG JJG JJJG
O '' O = O '' I + IA + AO
JJJJJG JJJJJG JJJG JJJG
O '' O = O '' K + KC + CO
En procédant de façon similaire avec les points O et O ' , on obtient cette fois :
JJJJJG JJJG JJJJG
2O '' O ' = IA ' + KC ' .
JJJJJG JJG JJJG JJJJJG JJJG JJJJG
En additionnant membre à membre les égalités 2O '' O = IA + KC et 2O '' O ' = IA ' + KC ' ,
JJJJJG JJJJJG JJG JJJG JJJG JJJJG JJG JJJG JJJG JJJJG
( ) ( )
on obtient : 2O '' O + 2O '' O ' = IA + KC + IA ' + KC ' = IA + IA ' + KC + KC ' .
Comme les points I et K sont les milieux respectifs des segments [ AA '] et [CC '] , on a :
JJG JJJG JJJG JJJJG G JJJJJG JJJJJG G
IA + IA ' = KC + KC ' = 0 et, finalement : O '' O + O '' O ' = 0 .