Vous êtes sur la page 1sur 2

La película de nuestras vidas

Le film de notre vie


El coronavirus es una superproducción colosal que
presenciamos desde nuestras pantallas, y de la que somos a la
vez los actores, desplegados en un escenario global

Le coronavirus est une superproduction colossale dont nous somme


témoins / a laquelle nous assistons depuis notre écran, et de
laquelle / dont nous sommes en même temps acteur, nous mouvant
dans un une scène global
SERGIO RAMÍREZ
17 MAR 2020 - 00:28 CET
Hay un cine de vaqueros del lejano oeste, así como hay un cine negro y
criminal, y otro de musicales en escenarios de fantasía. Y hay también el
gusto de Hollywood por las catástrofes, que ha dado un cine de las
explosiones termonucleares que borran la vida en la tierra, los tsunamis
gigantescos que ahogan a centenares de miles, los terremotos que hunden
ciudades enteras, y cómo no, el avance letal de los virus que, siendo
invisibles, demuestran su naturaleza traicionera atacando a mansalva.

Il existe un cinéma de cowboy lointain de l’ouest, tout comme il existe un cinéma


noir et criminel, et un autre de comédie musicale fantaisiste. Et il y a également
le gout d’hollywood pour les catastrophes, qui a donné lieu a un cinéma des
explosions thermonucléaires, qui effacent / éradique la vie de la terre, des
tsunamis gigantesques qui noient /engloutissent / ensevelissent des centaines de
milliers de personne, de tremblement de terre qui avalent des villes entières, sans
oublier /et biens sur / bien évidemment le cinéma de l’avancé létal/ mortelle des
virus qui, étant invisibles, prouvent leur nature traître en attaquant des masses
entières

A veces los virus los traen los extraterrestres; a veces son el fruto de
descuidos fatales en los laboratorios; o vienen a ser fabricados por mano de
científicos criminales que pretenden dominar el mundo.

Parfois, les virus proviennent des extraterrestres, parfois ils sont le fruit de fatales
inattentions/négligences dans les laboratoires, ou, ils (en) viennent à être fabriqué
par des/les mains de scientifiques criminels qui prétendent à / qui ont
l’intention de dominer le monde.
Son películas para que nos divirtamos con nuestro propio miedo. Un
antecedente clásico es Pánico en las calles, de Elia Kazan, estrenada en 1950,
donde la policía debe hallar a unos matones que han asesinado a un
extranjero enfermo de peste negra, porque son portadores del mal. Nadie
debe enterarse la operación secreta para evitar el pánico.

Es precisamente el pánico lo que atrae a los espectadores del cine de


catástrofe. Y tiene cualidades proféticas.

Ce sont des films qui nous divertissent / pour nous divertir grâce à/ en se servant
de/ avec notre propre peur. Un classique antécédent/ un film précurseur est
panique dans la rue, d’Elia Kazan, lancé en 1950, dans lequel la police doit
trouver des voyous porteur du mal, qui ont assassiné un étranger malade de la
peste noir. (car ceux-ci sont porteurs du mal). Personne ne doit se rendre compte/
apprendre/ être au courant de l’opération secrète pour éviter la panique

C’est précisément la panique qui attire les spectateurs du cinéma (de)


catastrophe. Et ils ont des qualités prophétiques.

El estreno : la première // estrenar = porter/ sorti pour la première fois

Vous aimerez peut-être aussi