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INITIATION MANGUISSA

Le kack(chasse-mouches), le mbitake(pipe), le naqq(cor), le ntoum(canne ou baguette), etc étaient


des éléments de la canalisation et la cristallisation de leur pouvoir.
- La lune

La dernière fois, nous avons failli emprunter le Sentier sans d'abord repérer tous les éléments
nécessaires qui vont nous aider à marcher sans crainte ni hésitation. Il nous est donc loisible et
judicieux de vous dire, quels sont les repères utiles. Les principaux repères sont la lune et les
saisons. Aujourd'hui, nous allons focaliser notre attention sur la Lune. Qui est cette grande Dame
ou ce grand Être que les humains appellent Lune? Apparemment c'est un astre, mais en réalité
c'est une Entité Vivante qui bouge, respire et se nourrit comme tous les êtres vivants. Ce qui nous
intéresse ici, c'est son mode d'alimentation. Comme tous les êtres vivants, le Très-Saint lui a
donné son grand champ d'alimentation qui n'est autre que la Terre. Comment la Lune se nourrit-
elle de la Terre? Son principe d'alimentation est simple et banale et tous les Initiés de la Terre le
savent, même nos ankhcêtres le savaient. Sachez que chaque fois qu'une femme règle, un arbre
fleurit, un homme ou une femme atteint le coït, le sang coule(guerres, accidents, etc), la grande
colère ou la grande joie,... C'est la nourriture de la Lune. Et elle digère quand elle est pleine
pendant tois jours et trois nuits, puis elle défèque. Elle mange dès son lever, digère comme on l'a
déjà dit pendant sa plénitude et défèque quand elle décroît. Son chiffre magique et de
manifestation est 9. Vous comprenez pourquoi dans notre tradition, le 9 est le chiffre le plus
utilisé? La Lune est liée à l'Eau, à la Nuit, à la Femme, aux ouvertures,... Sur le corps de l'homme,
à la main gauche, sein gauche, au trou du phallus, au vagin, à la bouche, à l'anus,... Tous les
rituels faits par nos Ankhcêtres, obéissaient aux mouvements de la Lune pour qu'ils fussent
mathématiques. Sans cette connaissance de la Lune, aucun rituel ne pouvait se faire avec succès.
Maintenant, pour le port des instruments de pouvoir comme le KAQQ et le NTOUM, une main
précise portait chacun d'entre eux. Le Kack ou KAQQ à la main droite et le NTOUM, dans la
main gauche car ce port obéissait, obéit et obéira toujours à la loi du chimio tactisme positif que
nous aborderons certainement dans certains rituels, si nos Ankhcêtres et le Très-Saint le veulent. Il
y a plein de secrets à révéler concernant la Lune, tout n'a pas été dit ici, contentez-vous du peu qui
vient d'être livré ici... À très bientôt sur le Sentier... Pour aborder les Saisons...

- Saisons

Parlant de saisons, les Menguiss-Lessomb'lo en connaissent 3 principales: la saison du


Soleil(saison sèche), la saison de l'Eau(saison des pluies) et la dernière qui est constituée par des
différents événements qui jonchent la Vie du peuple(la conception des enfants pour les couples
infertiles, les mariages, les décès simples ou accidentels, appel de la prospérité, conjuration de
mauvais sorts ou du mal en général, les guerres, restauration de la paix,...). Au cours de ces
saisons ainsi énumérées, certains rituels devaient être effectués pour le bien-être de la société. Il
n'y avait donc pas de rituels hors saisons, sauf en cas de force majeure. À côté de ces saisons, les
moments étaient aussi importants, car certains rituels pouvaient être effectués seulement dans la
nuit ou seulement dans la journée, entre femmes seulement, entre hommes seulement ou hommes
et femmes mélangés. Avant ces rituels, certains conditionnements étaient imposés aux uns et aux
autres, tels que ne pas toucher à l'eau pendant, 9 jours, 9 semaines, 9 mois ou plus, ne pas ou ne
plus entretenir des rapports sexuels pour augmenter ainsi le magnétisme individuel ou collectif
des Initiés. Le côté alimentation n'était pas négligé, il y avait certains aliments qu'il ne fallait pas
manger à la veille des rituels et d'autres qu'il le fallait pour acquérir certaines vertus. Bref la liste
des nombreuses exigences pour Être et Faire et s'adapter ainsi au mouvement des saisons, n'est
pas exhaustive. Nous en reparlerons... La dernière exigence imposée aux acteurs et animateurs des
saisons était l'Age et l'Eveil... Qu'est-ce que l'Eveil? Nous le verrons certainement dans bientôt. ...
À très bientôt sur le Sentier...

- Chasse mouche

Parlons un peu du "Kack" ou chasse-mouches. Que signifie Kack chez les bétis en général et les
Menguiss-Lessomb'lo en particulier? Kack veut dire: emballer, ligoter, neutraliser, réduire,
contrôler, maîtriser, accepter... Et dominer. Le Kack faisait et fait partie des instruments de
pouvoir(embrigader-contrôler-dominer). Dans tous les rituels de prise ou don de pouvoir, le Kack
ou kaq devait faire partie. C'est en son sein qu'on embrigadait pour contrôler, dominer et protéger
le groupe ou le peuple, sans lui, pas de commandement, donc pas de pouvoir... Il existait et existe
plusieurs sortes de Kack, celui du commandement, de la bénédiction, ... Chaque porteur du Kack
était respecté et craint parce que détenteur d'un pouvoir réel et véritable. Il avait des interdits tels
que ne pas se mettre en colère quand il tenait son Kack entre les mains, le pointer ou le taper sur
quelqu'un, etc. ... Pour que le kack ait du pouvoir et le libère, il fallait qu'il soit bien attaché... Pour
que les mouches soient bien chassées ou tuées. À quel moment attacher le kack? Comment
l'attacher et dans quel état? Avec quel type de palme?... Si on répond à ces quelques questions,...
On a alors un bon Kack, sinon... Vous n'avez pas le KACK, mais le chasse-mouches(petites
mouches). Voici comment on attache le KACK: ............ Tout le monde a certainement bien
compris et à très bientôt pour une leçon. Bonne route... !
Nous voici à nouveau sur le Sentier, nous allons revenir sur le Kack, mais avant, une autre mise
au point s'impose. Nous ne nous prétendons pas être détenteurs de toute la Connaissance
Traditionnelle Menguiss-Lessomb'lo, nous n'avons que quelques bribes que nous voulons partager
avec tous nos frères et sœurs affamés et assoiffés de Connaissances, sentir qu'on est lu sans
réactions, est fatiguant et décourageant. Ces enseignements doivent être interactifs et c'est le
contraire que nous constatons ici, comme pour dire que vous n'êtes pas prêts à acquérir ce que
nous voulions vous livrer sans avoir pris un certain nombre de précautions. Ne l'oublions pas, la
Connaissance est un luxe, elle est dangereuse et utile au même moment, c'est un couteau à double
tranchants, autant il peut vous aider à éplucher une tubercule de manioc, autant il peut vous
égorger. Nous allons donc être forcés de suspendre nos enseignements en attendant que vous ayez
un intérêt certain de votre Tradition. Nous savons que la tradition des autres vous a été imposée
par la colonisation et vous l'avez acceptée sans hésiter, mais nous allons vous poser une petite
question: Le poisson saura-t-l nager hors de l'eau? La même question m'avait été posée par mes
Ankhcêtres lors de notre premier contact... À bientôt peut-être, sur le Sentier.
À tous ceux qui ont emprunté le N'kil ou Sentier, je prie Elô-Pogo le Tout-Puissant Dieu de
nos Ankhcêtres, de leur accorder, protection, succès dans toutes leurs entreprises tout au long
de l'année 2021. En revenant donc sur notre préoccupation concernant le Kack, je voudrais
vous dire qu'il existe plusieurs types de KACK: commandement ou pouvoir, bénédiction,
prospérité, guerre, etc. Les plus connus sont ceux du commandement et de la prospérité. La
première chose qui doit être sue, c'est le type de palmes à utiliser. Pour le commandement,
pouvoir, domination ou guerre c'est chez le palmier qu'on appelle Ntseg'lem qu'on ira. Pour la
bénédiction et la prospérité, on ira chez le Mwè le lelend et même chez le Mbônda(cocotier).
Pour ce qui est de ces différents Kack, il n y a pas un âge requis en tant que tel, c'est l'âge
mystico-spirituel qui est exigé, mais si le détenteur a les deux âges(vieux et mystique), c'est
mieux. Son utilisation se fait selon des événements. Pour parvenir déjà à l'utiliser, il faut avoir
connu comment on mange le Ndong, la kola et le sel, en d'autres termes, le détenteur doit
avoir subi au préalable le "réveil" de sa langue et celui de la pensée créatrice. Une autre
condition à remplir, c'est l'examen du degré de patience et de la maîtrise de soi. Ces différents
tests sont faits par les Ankhcêtres, et le candidat non demandeur qui les aura subi avec brio, va
se voir désigné au grand jour par un ancien ou un collège des anciens, comme faisant partie
des gardiens des traditions. Il est à noter que pendant ces tests de l'Au-Delà, le candidat non
demandeur ne doit dans aucun cas en parler, il doit les garder secrets. L'autre façon de
designer peut relever de la compétence d'un ancien, lui-même gardien des traditions, qui peut
faire passer au demandeur non candidat certains tests. Il y a encore une autre manière, mais
les précédentes sont les plus connues. Maintenant, pour ce qui est de l'utilisation du Kack, il
s'utilise dans les lieux de deuil, conciliabules claniques(Levô le Namm), fêtes publiques et
claniques, on peut arborer son Kack de commandement ou de pouvoir... Pour les cérémonies
de dots, mariage ou bénédiction, on arborera le Kack de bénédictions ou de prospérité. Pour
les combats, celui de la guerre, ainsi de suite. Il y a des préalables à respecter avant le jour de
l'évènement: 9 jours sans se brosser les dents, sans se laver, sans rapports sexuels, sans se
mettre en colère. Il y a aussi les interdits alimentaires, sans oublier la préparation mentale, etc.
Toutes ces dispositions ont pour objectif d'accroître la puissance magnétique du porteur du
Kack. Plus, on ne touche pas à l'eau, plus le magnétisme est étendu et visible, je voulais dire
puissant, n'oublions pas que l'eau à un magnétisme qui décharge les puissants ou du moins,
enlève les pouvoirs, qu'il soit maléfique ou bénéfique, peut importe, elle enlève. Souvenez-
vous que chaque fois que vous faisiez un tour chez un guérisseur, il vous disait: vous ne vous
laverez plus aujourd'hui. C'était une parenthèse. Vous convenez donc avec moi que cela
demande une longue et pointilleuse initiation, c'est pas un jeu. On n'est jamais candidat à cette
initiation, on est désigné. Ne dit-on pas que: dès que le disciple est prêt, le Maître se présente?
Je me réserve ici le droit de publier ici le processus de "woummbàn Kack" c'est à dire,
comment attacher le kack, pour tel ou tel type de Kack, à quelle position lunaire, la nuit ou le
jour, autour du feu ou non, pendant ou après une grande rencontre. Tous ces paramètres sont à
ne pas négliger. Ndoman i tata, voilà à peu près quelques exigences du Kack. Je m'arrête
d'abord là. Tu comprends donc pourquoi je voudrais que cet enseignement soit interactif? Si
tu ne mettais pas cette préoccupation sur la table, on n'aurait jamais livré ces secrets d'usage.
Merci de nous avoir chatouillé... Et on a réagi. À bientôt sur le Sentier.

- Kola

Revenons donc sur cette sacrée kola de nos Ankhcêtres. La kola est un fruit qui est de la Lune et
de Mars... C'est un merveilleux instrument pour sceller les alliances, les pactes, lumineux ou
diaboliques, de par sa rougeur, c'est le symbole de la femme, l'émotion, l'ouverture, la réussite, la
pénétration ou la profondeur, c'est aussi le mystère ou la nuit, c'est le questionnement
permanent(le pourquoi? Comment? Quand? Où...). Elle est utilisée dans tous les grands rituels et
cérémonies de chez nous, elle symbolise l'acceptation, le consentement, l'Entente, la complicité ou
l'Union, c'est le socle... Elle est également utilisée dans la voyance simplifiée ainsi que dans les
problèmes de l'infertilité de l'homme ou de la femme liés à la sorcellerie... Mais elle s'utilise avec
un autre ingrédient non moins célèbre et puissant: le Ndong(piment de Guinée). Le Ndong est lié
à la fois à Jupiter, au Soleil et à Mercure et Mars. Nous parlerons de l'influence de ces planètes
dans l'utilisation des plantes et autres instruments de pouvoir dans notre Tradition, ainsi que de
leurs journées de prédominance. Le Ndong est un Réveilleur de pouvoirs et puissances. Pour ce
qui est de son utilisation avec la kola, en irritant la langue, il la force à développer et dégager sa
grande puissance, bref, il l'excite à agir... Ils ont un troisième compagnon qu'on appelle le Sel.
Dans nos Traditions, le Sel sert à purifier et embellir, il apporte la joie et le Bonheur, il est le
succès et la stabilité, c'est aussi la puissance et le pouvoir... C'est trois aliments sacrés étaient
mangés entre les Initiés, soit pour renouveler leurs pouvoirs ou les instruments de pouvoir, soit
pour renouveler leur pacte ou alliance, ... Aucun Rituel digne de ce nom ne pouvait se faire sans
eux. Hormis ces trois aliments précités, il y a certaines herbes qui sont associées à leur utilisation,
selon ce qu'on veut obtenir(bénédiction, malédiction ou exorcisme). Les autres éléments sont
l'Eau et le Feu). Ndoman i tata, tu vois donc que nos Ankhcêtres avaient du pouvoir, que dis-je, la
Connaissance. Beaucoup parmi vous se demandent pourquoi j'écris Ankhcêtres comme ceci? En
égyptien, Ankh c'est un réservoir d'énergie ou de pouvoir. Ndoman i tata, nous embrassons des
sujets très vastes et compliqués. On ne peut pas tout dire ici. Nous vous livrons seulement ce qui
est exotérique, je voulais dire vulgaire et qui doit être su par ceux qui veulent être des amis de la
Connaissance de nos Ankhcêtres... Ceux qui veulent se mettre sur le Sentier... À très bientôt...
- Le renouvellement

Les humains n'ont rien inventé, depuis la nuit des temps, ils ont observé la Nature et l'ont copiée
pour être en harmonie parfaite avec Elle. Parmi les nombreuses choses qu'ils ont copiées figurent la
nativité, Renaissance ou le renouvellement. La Nature connaît deux étapes principales de naissance
ou renouvellement, ces étapes sont constituées par la Saison sèche et la Saison des pluies. Pour se
renouveler ou renaître, la Nature accepte la chaleur du Soleil qui vient la purifier en brûlant les
herbes, faisant tomber les feuilles des arbres. Ce phénomène magique dure quelques mois, et quand
viennent les pluies, les herbes repoussent avec force, elles renaissent, les feuilles mortes tombées
des arbres deviennent des engrais... En ce qui concerne nos Ankhcêtres, comment se renouvelaient-
ils? Les Menguiss-Lessomb'lo connaissaient plusieurs méthodes de Renaissance ou Renouvellement
parmi lesquelles, les Bissoë, les Mviengu'lanë, le Ntsogo... Et plusieurs autres. Pour le Menguiss-
Lessomb'lo, il n'y avait pas un mois spécial ou une date précise pour le faire. Cela se pratiquait
chaque fois que le besoin se faisait ressentir. Sa première préoccupation était d'être en harmonie
avec soi-même(santé, amour, chance), avec autrui et avec l'environnement. Comment le Mô
Menguiss-Lessomb'lo savait qu'il devait se "refaire" ou renaître? La première étape était
l'observation de son corps(état de santé, rêves, regards et comportements d'autrui). La deuxième
étape était la Parole de la Nature, et comment celle-ci l'appelait au renouvellement? Cette étape
pouvait passer inaperçue parceque composée de phénomènes anormaux: une abeille ou une guêpe
sort de nulle et vous pique. Un rat palmiste sort de la brousse en pleine journée et se promène au
village où alors, on le trouve sur son chemin mort. Vous êtes en forêt et tout à coup, une branche
fraîche d'un arbre se sépare du tronc et tombe sans qu'il y ait eu une tempête. Une feuille de
bananier s'affaisse devant vous... Que sais-je encore? La liste des cas n'est pas exhaustive. La
troisième étape qui pouvait provoquer un renouvellement était la consultation des Voyants ou
Visionnaires. Quand il était vérifié que quelque chose d'anormal se cachait et pouvait entraîner
l'échec, la maladie ou la mort, Mô Menguiss-Lessomb'lo entreprenait de "se chercher" pour éviter le
pire. Si c'était l'échec ou la déveine, il cherchait celui qui pouvait lui verser le "Mendîm"(lavage de
purification). Si c'était la mort qui le guettait, il fallait le transmuter(Mviengu'lanë ou Poss). C'était
donc une étape difficile et délicate, car pour les cas simples, on procédait au lavage, repas sacré ou
sacrifice d'une bête. D'autres cas nécessitaient un sacrifice humain. Pour ce cas précis, le malade,
coincé et foutu se faisait substituer pat son enfant, épouse, ami, frère et comment? Il suffisait que la
personne visée rende visite au malade et elle passait de vie à trépas, du coup, le malade était
automatiquement guéri comme par enchantement, cette méthode est répandue dans toutes les
tribus du Cameroun. Ils connaissaient d'autres méthodes mystiques pour renaître ou se renouveler:
les possessions et incarnations. Pour ce qui était des possessions, il suffisait que l'on(Initié) se sente
fatigué ou à bout d'énergie, il "entrait" dans un corps jeune et vigoureux pour se maintenir solide et
en bonne santé. Pour les incarnations, l'Initié, mort revenait naître dans la famille qu'il avait laissée,
en possédant un foetus en gestation. Mô Menguiss-Lessomb'lo savait également que son bonheur ou
son malheur dépendait de son harmonie avec la société dans laquelle il vivait. La vie en société était
régie par un ensemble d'interdits, une fois violés, pouvaient apporter le malheur, pour exorciser
celui-ci, il fallait renaître en subissant un certain nombre de rituels. Les commandements pour la
bonne vie ou l'hygiène de vie qu'enseigne Emmanuel ce jour du 25 décembre étaient connus et
maîtrisés par nos ancêtres qui leur permettaient de se remettre en cause,... Pour renaître
permanamment et "bien" vivre et longtemps... C'est pour vous dire que Dieu était toujours parmi eux
contrairement à ce que nos "educateurs-sauveurs" veulent nous faire comprendre. En une phrase,
nos Ankhcêtres connaissaient Dieu... À bientôt sur le Sentier...

- Le Sang

Nous allons nous appesantir sur le sang et ses pouvoirs. Ce n'est un secret pour personne, le sang
contient et dégage une énergie terrible, Vivante, bienfaisante et redoutable en même temps. C'est
le siège de l'âme. Chez les Menguiss-Lessomb'lo, comme chez tous les peuples de la Terre, aucun
grand rituel, dans lequel on fait appel aux entités invisibles ne peut se faire sans le sang. Vous
voulez récupérer quelqu'un qui n'a presque plus d'énergie pour vivre, il faut le changer ou le
revitaliser avec du sang. Vous voulez protéger quelqu'un ou un maison de façon efficace, il faut
du sang. Vous voulez faire des pactes christiques ou sataniques, il faut du sang. Vous voulez
réveiller vos Ankhcêtres qui dorment, il faut du sang... Je vous prends un cas trivial, quand Moïse
voulait quitter l'Égypte avec le peuple d'Israël et qu'il devait faire une terrible magie, en invoquant
l'Ange de la mort pour qu'il tue tous les premiers nés Égyptiens, qu'est-ce qu'il a fait? Il a égorgé
un animal, recueilli son sang et répandu sur les linteaux des portes maisons des fils d'Israël pour
que l'Ange de la mort les évite et s'acharne seulement sur les premiers nés Égyptiens. Je crois que
je me fais comprendre par tous, je ne peux pas donner certains détails ici, c'est dangereux et ne
voudrais pas que certains esprits mal intentionnés aillent utiliser ces connaissances pour faire du
mal. Vous ne pouvez rien faire de sérieux sans cet élément qui véhicule tant d'énergie. Je vous
prends encore un autre exemple, dans nos cérémonies funèbres, il est de tradition que les enfants
du défunt donne une chèvre à ses oncles, laquelle doit être égorgée sur la route, au lieu du deuil,
son sang joue un rôle purificateur. Un autre exemple encore, un fils offense son père, pour laver la
malédiction, on lui exige "d'égorger" une chèvre à son père. Souvenez-vous également de Moïse
au désert, chaque fois que le peuple péchait contre "Dieu", il fallait égorger des boeufs pour faire
revenir Dieu de son ardente colère et expier le péché du peuple... Je m'arrête là. Il faut donc
retenir que les rituels de sang reconnus dans toutes les traditions sont divins ou ténébreux, tout est
fonction du maître de cérémonie. Si le sang de Jésus-Christ avait tout enlevé, le mal se serait
arrêté, il n'a jamais aboli la loi, mais l'a accompli. Ceux qui enseignent le contraire à nos frères et
sœurs, veulent les garder captifs et dépendants d'eux, car ils sont leurs vaches à lait, parce que
sans ces naïfs, l'Eglise mourrait.Tous les Initiés du monde, même s'ils ne le disent pas haut, savent
que Jésus est venu donner la grande leçon sur le pouvoir sacré du sang et chacun doit le
poursuivre pour se dégager de certaines étreintes, heureusement, il l'a fait avec son propre corps...
Nos Ankhcêtres connaissaient tous ces mystères puisque certains se sacrifiaient à la place des
êtres chers. Qui n'a pas encore entendu cette triste phrase, lorsqu'un parent voyait un enfant, pilier
de la famille à l'article de la mort: " je ne veux pas voir ça..." Et quelques temps après, on le
retrouvait mort et son enfant guérissait comme par enchantement. Qu'est-ce qui se passait?
Repondez vous-memes à cette question. Pour ceux des chrétiens qui croient fermement que c'est
l'Eglise qui les aide souvent quand ils sont coincés, je dirai dans les prochains jours quelque chose
sur la loi et la puissance du nombre. Pour ce qui est de nos frères des loges occidentales et nos
Ankhcêtres, je réitère ce que j'avais déjà dit: nos Ankhcêtres regardent nos cœurs, si vous faites
mal, vous ne serez jamais agrées, sauf si vous expiez vos fautes par le truchement de certains
rituels propitiatoires... Ndoman i tátá, mė má ndeng yálnè wá. À bientôt sur le Sentier...

Nous parlons aujourd'hui de la chèvre, du mouton et du coq/poule dans les rituels de sacrifices
propitiatoires chez les Menguiss-Lessomb'lo, mais on va s'appesantir sur le coq/poule et la
chèvre. Pour ce qui est de la chèvre, étant une "compagne", je voulais dire l'un des animaux
qui a à peu près la même quantité de sang que l'homme et presque de même "couleur", elle est
très utile dans certains rituels tels que: les substitutions, les pactes, les purifications, les
blocages et déblocages, lavages des affronts, etc. Ce qui va nous intéresser aujourd'hui, c'est le
pacte de la paix. Chaque fois qu'une famille ou des amis avaient de sérieux problèmes qui
conduisaient à une guerre fratricide, les Ankhcêtres faisaient asseoir les belligérants,
égorgeaient une chèvre, prélevaient le foie, le cœur et parfois les intestins, les faisaient
préparer dans une marmite en terre cuite et sur un feu de bois dans la cour devant la
population. Dans cette marmite, en dehors des "choses du ventre", on ajoutait certaines herbes
purificatrices et de bénédictions sans oublier la banane plantain qu'on appelle ilát ikônn(ou
plantain de l'union ou de la réunification/communion). Ce mets spécial était mangé sous
serment des belligérants qui juraient publiquement arrêter la guerre et accepter la paix. Un
ancien, maître de cérémonie, prenait les"choses du ventre", avec ses mains, mettait une partie
dans la bouche de chacun et l'autre, la posait sur la paume de la main droite de chaque
belligérant qui le mangeait devant toute l'assistance. Ce repas terminé, le maître de cérémonie
prenait une calebasse de vin de palme qu'il faisait boire à chaque belligérant, en commençant
par lui-même. Ce repas terminé, on demandait aux belligérants, les ayant levés, de
s'embrasser devant l'assistance et on les faisaient asseoir sur les bancs ou chaises. Après tout
ce terrible repas, les restes de la chèvre étaient mangés par les autres membres de l'assistance
témoin et les belligérants. Si les belligérants ou l'un des belligérants violaient le serment, ils
passaient de vie à trépas car le sang versé lui "réclamait" sa tête. On ne ment pas et on ne peut
et ne doit mentir sur le sang, sinon, on n'est plus. Qu'est-ce qu'il y a dans le sang? Répondez
vous-mêmes à cette question... le sang est comme ce fleuve de vie qui circule en chacun
d'entre nous que la méchante ou le mensonge souillé mortellement. En ce qui concerne la
poule ou le coq, il symbolise chez les Menguiss-Lessomb'lo, le monde des esprits qui voient
et savent tout. Il est le messager de la recherche et la vérité. Il est le courtier. Il est le
désenvouteur. Il est le réveilleur...son sang peut parfois servir de véhicule pour le déplacement
des esprits ancestraux. Il est le purificateur. Vous voyez donc pourquoi nos Ankhcêtres étaient
puissants? Ils connaissaient la Nature, Ses Lois et l'application de celles-ci... Ils connaissaient
Dieu!... Et ils savaient retarder l'avènement de la mort. C'est pour cela que Léopold 2, le roi
des Belges avait dit aux missionnaires qu'il envoyait en Afrique, je cite: N'allez pas parler de
Dieu à ces gens là, ils le connaissent mieux que nous... À bientôt sur le Sentier pour parler du
sang et encore du sang, car ce précieux aliment symbolise tout ce qu'il y a de merveilleux et
de terrible sur Terre. Souvenez-vous d'Adama, Adom et Adam, cette terre du sang habitée par
l'homme de sang... N'a-t-on pas tout dit en une phrase?

- Le Bapteme

le baptême et la transmutation de sa vie. Il sera honnête et poli de définir ce que nos Ankhcêtres
entendaient dans ces termes. Le baptême était une cérémonie qu'on faisait généralement après la
chute du cordon ombilical. Cette cérémonie consistait à "bénir" ou "travailler" le nouveau né en
vue de donner une orientation à sa vie ou à son destin. Pour ce faire, un bain par immersion dans
le "solè"(calebasse fabriquée à partir du tronc d'arbre), composé d'herbes aux diverses vertus. Ce
bain était administré à l'enfant par une vieille femme(nyamôt à minka nnam) devant un parterre
d'invités savamment sélectionnés(Initiés). Après ce bain, on laissait le nouveau né séché, sans lui
essuyer le corps. Si le nouveau venu n'était destiné à accomplir une grande mission, nyamôt à
minka nnam, après avoir roulé l'enfant par terre, le prenait et le remettait à un vieil
homme(nyamôt à Namm) qui rendait public le nom. Mais si ceux qui avaient les "yeux", les sages
se rendaient compte que le nouveau né avait une grande mission à accomplir, après les 3
premières cérémonies, deux Sages prenaient le bébé, le premier porteur se tenait avec le bébé
entre les bras et balançait au-dessus de la toiture à l'autre qui se tenait derrière la maison, ceci 9
fois comme un ballon de pimpong et l'enfant ne devait dans aucun cas tomber à terre. Après cette
cérémonie, les Anciens "portaient" le bébé en mangeant kola, ndong et sel et en buvant dans une
même calebasse, un bon vin de palme, pendant que la chèvre cuisait dans la marmite... Après
donc cette grande cérémonie durant laquelle le destin du nouveau né était orienté selon la
puissance du nom qu'on lui avait donné, il avait été toujours constaté que chaque enfant "portait"
son nom... Certains noms étaient évités, tels que : awouë(la mort), Bitomo(palabres),
Nkôngô(crapaud), Bitá(la guerre), Mgbwelē(la sorcellerie), Bidima(le malheur),... Si donc après
toutes ces précautions, il était remarqué que la personne avait des difficultés dans la vie, il fallait
alors lui faire "manger son destin": vieng'lanē nyē(le transmuter/transformer) à travers un ou des
repas spéciaux qui avaient une charge magnétique appropriée à ce qu'on voulait qu'il eût. Là
encore, les aliments étaient savamment sélectionnés... À travers ce Mviengu'lanë, on cachait le
destin du bénéficiaire dans lui-même, sans le lui dire, de peur qu'il n'en parle et s'expose pour la
deuxième fois et soit écarté de la voie tracée par son destin... Il y a beaucoup à dire dessus, mais
retenez qu'en dehors du Mviengu'lanë qui transformait la vie, il y avaient d'autres repas qui
avaient les mêmes pourvoirs de transmutation du quotidien tels que le repas du "tsogo", " itsik
awou" " lėngang l'ákuma", "ikoutá", "messing", "mgbwel", etc. Debrouillez-vous à faire des
similitudes avec ce que vous voyez dans la secte publique des blancs, je voulais dire l'Eglise et
jugez... Nous n'avons divulgué aucun secret ici pour ceux à cela fait peur...À très bientôt sur le
Sentier...

- Le culte

Dans l'Univers visible et invisible, les entités vivantes, pour être fortes ou pour prolonger leur vie,
elles sont obligées de se regrouper de temps en temps ou permanamment. C'est ainsi que par
exemple, dans le corps humain, les cellules se regroupent pour former les organes, les organes se
regroupent pour former les fonctions et fonctions à leur tour se regroupent pour former l'homme.
L'Univers connaît la même loi, les planètes, les systèmes solaires, les constellations, les galaxies,
etc... Les éléments de la Nature ne sont pas en reste, le feu, l'air, l'eau et la terre, qui sont
interdépendants, et l'un dans l'autre de façon invisible mais réel... Les hommes eux aussi suivent le
même instant, ou alors ils se retrouvent et se regroupent aussi dans les continents, nations,
organisations, tribus, clans, sectes, castes, religions,... Pour le Mô Menguiss-Lessomb'lo, c'était
pareil, les regroupements existaient aussi, il y avaient les Bô nyabót bē Nnam(Initiés du Só, Nyóm
cú,... Mevoung, Ikúmès,..) Tous ces regroupements étaient constitués par des Prêtres(au sens total
du mot, c'est à dire celui qui canalise permanamment l'énergie de la Nature ou divine). Les
regroupements ou messes étaient stratifiés et ne se faisaient pas hasardeusement ou régulièrement
pour ne pas être vulgaires et inefficaces comme chez les mimpoum(suivez notre regard), c'était
uniquement pour résoudre des problèmes biens précis. Petits problèmes, on faisait appel aux
femmes(bô nyabôt bë binká) qui venaient faire Assayalè(ces femmes passaient 9 jours et 9 nuits
sans toucher à l'eau et venaient danser et chanter au tour de la victime d'un mauvais sort et le
problème était résolu illico presto), les problèmes de famille ou groupes de familles, on faisait
appel au Mbawí ou Mbabí. Pour des problèmes qui regardaient une chefferie ou un village ou
groupes de villages, on organisait Levô lē Nnámm... Quand il s'agissait d'un problème qui
dépassait l'entendement du commun des mortels, les Initiés seuls se regroupaient dans une forêt
sacrée pour constituer Ewáng i Mbínn et là-bas, s'il fallait faire un sacrifice humain(quand la
Nature l'exigeait), on choisissait un sorcier qui constituait une menace pour le territoire et ... Dans
toutes ces messes ou regroupements, aucun problème n'était insoluble, si on apporte cent
problèmes, tous les cent trouvaient des solutions. Dans ces messes, la communion était donnée à
tous les participants, avec en exergue que, ce qu'on a scellé au cours de la messe, celui qui
s'opposait à cela était condamné à mort parce qu'il avait osé manger du sacré alors qu'il ne le
méritait pas, cette condamnation était visible dans les 9 jours qui suivaient. Au cours de ces
messes, tout le monde apportait des offrandes, même les Prêtres et ces offrandes étaient
distribuées à tout le monde et consommées par tout le monde séance tenante. Les décisions prises
avaient force de loi et ne devaient en aucun cas être divulguées auprès des non participants. Les
principales Entités qui étaient invoquées et évoquées, étaient ILÔ POGUE(l'Éternel) et les
Ankhcêtres. Il est à noter qu'ici, les Ankhcêtres, nos Âmes Bienheureuses, nos Saints, étaient
considérés comme les relais sur Terre de l'Energie divine... Et ce qui était, est et sera réel. À cette
époque, le miracle était une chose banale, ça se voyait au quotidien et on savait à qui
s'adresser...au Mbínn. Il y'a tellement à dire, mais contentons-nous de ce peu... Nous réagirons si
ça vous a intéresse. Méditez bien, apparemment, c'est facile à lire mais difficile à digérer, nous
voulions dire, comprendre.À bientôt sur le Sentier...
- La justice

Selon le dictionnaire Hachette, la Justice est la vertu morale qui réside dans la reconnaissance et le
respect des droits d'autrui: droits naturels(équité) et droits positifs(loi). Chez les Menguiss-
Lessomb'lo, le mot qui désignait et désigne encore la Justice est "N'tól". Ce mot renvoie à deux
significations, premièrement N'tól est celui ou ce qui vient avant tout, c'est la première position. Le
mot N'tól signifie aussi la sentence, c'est l'arme qui tranche sans état d'âme, c'est l'arme qui
manifesté la sévérité et qui doit être acceptée par tous... La Justice était sévère et comportait deux
branches essentielles: la Justice du jour(affaires qui relevaient de la vie visible de la société) et la
Justice secrète ou mystique(Justice de la nuit) qui s'occupait des affaires de sorcellerie. Les audiences
étaient constituées par les Mintôl(les aînés) et initiés, des justiciables, du public et des
témoins(beyenē et bewógue: oculaires et auriculaires). Les plaidoiries étaient publiques et les
sentences avaient force de lois, la plus dure était la peine capitale(égorgement dans une forêt
sacrée), la mise en quarantaine(quelques mois à plusieurs années), la dépossession des terres qui
conduisait au chassement. Pendant les audiences, les justiciables offraient à la cour du vin de palme
et cacahuètes qui étaient partagés à toute l'assistance. Le but principal recherché était la vérité et
rien que la vérité et cette vérité devait être visible, connue de tous et acceptée par tous. Quand la
vérité était difficile à trouver, les Mintól et les Ngós faisaient appel au N'gám(voyance) et Bilón. Le
N'gám était exercé par les "Bót be Miss"(les voyants ou Visionnaires) et certains Ngós et la
vérification des résultats des visions et voyances se faisait à l'aide des Bilón ou Ilón. Ilón était
particulièrement violent et pouvait conduire à la mort du coupable et l'affaiblissement physique de
l'innocent. Ilón avait une particularité en ce qui concernait la femme, quand celle-ci était à bout de
force et ne pouvait pas se lever à la suite des vomissements et diarrhées, on allait la cacher dans une
chambre chez un N'tól et on désignait un jeune homme robuste(Ndoman i mót) qu'on mandait
secrètement pour aller lui faire l'amour et ce secret devait être bien gardé. Pendant donc ces
rapports sexuels, dès que le Ndoman i mót ejaculait, la femme retrouvait séance tenante toutes ses
forces et rejoignait la cour d'audience sous les ovations et les Bôkāla. Quand il s'agissait d'un
problème d'inceste( un fils qui couche l'une des femmes de son père sans son autorisation ou d'un
frère qui couche sa sœur), dès que l'un de ces cas était constaté, la cour siegait et il n'y avait que des
Mintól qui étaient conviés à cette audience. Si un fils avait couché l'une des femmes de son père, il
était condamné à offrir à son père bôt bôtè à kamàt( une grosse chèvre), une calebasse de vin de
palme et régime de plantain. Cette chèvre devait être égorgée sur place et mangée par tous les
Mintól présents et le père "'lavait sa colère" dans le sang de la chèvre... Et le problème était fini.
Quand il s'agissait d'un cas où un frère et une sœur avaient couché, on invitait quelques Mintól qui
venaient procéder au rituel du "lavage" de l'inceste: un Ngós allait donc en forêt prendre l'écorce de
"l'arbre de l'inceste"(ilé lewolí), qu'on pilait dans la cour et qui devait servir de lavage propitiatoire...
Sans oublier le sacrifice du chien noir ou de la chèvre noire...Quand il s'agissait d'un sorcier maléfique
et dangereux, la sentence(N'tól) était prononcée par les Ngós et celle-ci consistait à le "manger"
mystiquement et mort mystérieuse s'en suivait. Quand il s'agissait d'un grand brigand ou assassin, on
allait l'égorger en forêt et on l'enterrait là-bas sans clairons. Pour le cas d'un grand voleur, soit on lui
lançait un sort, soit on le chassait du village... Pour les problèmes de terrain, on se référait aux
témoignages des Anciens et aux décisions ancestrales. Pour ceux qui étaient stériles(hommes), on
choisissait secrètement un jeune qui avait pour mission de coucher avec la femme de l'impuissant et
de lui donner une progéniture. Pour les femmes stériles, on leur donnait des enfants à élever et qui
devenaient automatiquement les leurs. Un fait est à relever, les chefs et les Ngós n'étaient pas
justiciables, ils pouvaient, en cas d'infraction, être "reprochés" discrètement et secrètement car
personne n'osait leur dire la vérité en face et quiconque le faisait signait ainsi son arrêt de mort...
Tout n'est pas dit ici... À bientôt sur le Sentier...

- Les signes

Nous voulons entrer en contact avec nos Ankhcêtres et nous ne savons pas comment faire, pourtant
ils se rapprochent de nous chaque jour et nous ne le voyons pas, nous ne le sentons pas. Comment
reconnaitre les signes de la présence de ces Entités à nos côtés? Où peut-on les invoquer et évoquer?
Sont-ils des êtres de lumière? La Tradition peut-elle être un moyen d'épanouissement spirituel et
social? Qu'est-ce qu'on appelle même Tradition? Nous allons donner quelques éclaircissements à ces
questions que nous nous posons. La Tradition peut être définie comme: opinion, manière de faire
transmises par les générations antérieures. C'est aussi le mode de transmission d'une information de
génération en génération. C'est l'ensemble des Connaissances, des doctrines et des pratiques
relatives à une religion. Chez les Menguiss-Lessomb'lo, la Tradition n'a jamais changé, elle n'est pas
perdue, elle est présente, mais nous la refoulons au profit de celle des vainqueurs, des impérialistes
des mimpoum. Comment reconnaitre des signes que les Ankhcêtres nous contactent? Ils sont
nombreux, mais nous donnerons quelques uns ici. Les plus connus sont des rêves dans lesquels ces
êtres se révèlent à vous et que vous négligez. Un autre signe banal qu'on refoule, la termitière,
comment comprendre ça? Vous avez construit votre maison dans un endroit paisible et un beau jour,
vous observez qu'une petite termitière se forme à l'intérieur ou à côté de celle-ci. Les voilà, ils sont
là. Même en ville, vous louez une maison cimentée ou carrelée, mais vous observez le même
phénomène à l'intérieur de la maison, vos Ankhcêtres sont là. Vous mangez un bon morceau de
viande, poisson, etc et subitement il tombe malgré tous les efforts que vous faîtes pour le conserver
par devers vous, les voilà, ils l'ont arraché puisque vous les ignorez. Vous buvez et vous vous
retrouvez avec la bouteille ou le verre renversé, les voilà encore... Il faut comprendre par ces faits
que nos Ankhcêtres vivent auprès de nous, donc ils mangent et boivent comme nous, ce sont nos
Âmes Bienheureuses qui veillent sur nous, que nous soyons conscients ou non. Où vivent nos
Ankhcêtres? Ils vivent dans nos rivières et fleuves, dans des termitières, dans nos forêts, dans nos
maisons et dans "nous". Comment les entretenir pour qu'en retour ils nous entretiennent aussi?
Comment les réveiller pour qu'ils soient plus efficaces? Nous pourrons le révéler un jour à ceux qui
sont choisis. Nos Ankhcêtres sont des êtres de lumière, pour ceux qui leur ont tourné le dos pour
ceux des mimpoum, nos Ankhcêtres peuvent leur parler en prenant l'apparence des "autres"(vos
saints mimpoum). Il faut noter ici que le lien du sang est très important car chaque "sang" à une
odeur mystique liée à une famille et c'est grâce à cette "odeur" que nos Ankhcêtres peuvent nous
retrouver et nous aider, un Ankhcêtre étranger ne saura vous aider, parce qu'il ne vous connaît pas,
votre sang n'a pas l'odeur du sang de sa descendance, voilà une clé des mystères de l'Au-Delà. Nos
Ankhcêtres avaient ou du moins, pratiquaient des rituels pour la prospérité et ne manquaient de rien
et c'étaient surtout ceux qui avaient les "Nkuk-Akuma"(esprits ou secrets de puissance et de
richesse), on les appelaient Minkunkuma ou Nkunkuma(chef ou guide). À la suite de chaque rituel de
communion, on leur révélait de terribles secrets pour se développer spirituellement et
matériellement. Avec les Ankhcêtres, chaque action posée en leur faveur est suivie d'une
gratification ou récompense. Avec les Ankhcêtres, c'est voir avant de croire et le contraire n'est que
duperie et manipulation... Même Elô-Pogo, pour se révéler à nous utilise ceux qui nous connaissent
et nous aiment: nos Ankhcêtres. Encore une fois, la Lettre a été dessinée ici et son esprit est resté
caché.. À bientôt sur le Sentier...

- Cours d’eau

Nous observons dans nos villages, forêts et villes, la présence des cours d'eau. Cette présence ne
saurait être fortuite. Tout ce que Elô-Pogo a créé est vivant, pour ce qui est palpable comme le
feu, l'air, l'eau et la terre, ainsi que leurs composants. Comme tous les peuples mystiques de la
Terre, les Menguiss-Lessomb'lo savaient que tout le visible animé ou inerte(apparemment) était
vivant. Notre préoccupation ici sera les cours d'eau. Pour le commun des mortels, nos cours d'eau
sont utilisés dans l'agriculture, l'élevage, nutrition et entretien de notre vie dans le sens le plus
simple. Considérer les cours d'eau comme cela serait nier l'omniprésence et l'omniscience de Elô-
Pogo, le Créateur et Maître de la Sagesse. Les Menguiss-Lessomb'lo savaient que personne ne
pouvait prétendre connaître Elô-Pogo, le Très-Elevé, l'Inimaginable, l'Inaccessible, s'il ne
connaissait pas la Nature et Ses Lois qui lui étaient si poches et visibles, le prétendre n'était
qu'ignorance et imposture. Que représentent en réalité ces cours d'eau? On nous a enseigné que ce
qui est en haut est comme ce qui est en-bas. Nous affirmons aussi que tout ce qui est visible est
comme ce qui est invisible. Sur Terre, nous trouvons des routes, avenues, boulevards et autoroutes
qu'empruntent les humains pour leurs déplacements, les Habitants du Monde Invisible utilisent
des cours d'eau pour leur intercommunication et communication avec les humains. Comme il y a
des populations qui habitent les endroits où passent des voies de communication humaine, dans
des cours d'eau se trouvent des milliards d'êtres qui les habitent et les animent, appelez-les Génies
de l'eau, Ondines, Mami-Water ou Ankhcêtres, toujours est-il que cet espace est un monde vivant,
leur monde, notre espoir de vie, notre vie. Le cours d'eau est le moyen visible de communication
le plus rapide avec nos Ankhcêtres, quelque soit l'endroit où ils se trouvent sur Terre ou dans la
Terre, si les Humains l'ignorent, alors là, ils ne dépassent pas les animaux, puisque ces derniers le
savent, même s'ils ne parlent pas. Tous les Habitants de l'eau que nous avons cités plus haut, pour
se rendre visibles, se révèlent à nous sous toutes les formes que nous voyons et négligeons. À ce
Monde et Ses Habitants, Elô-Pogo a donné le Pouvoir du grand magnétisme. Ils ont le pouvoir de
débarrasser la Terre et Ses Habitants de tout ce qui les encombre. Ils ont le Pouvoir de donner et
d'ôter la vie. Ils ont le Pouvoir de donner l'argent et la misère. Ils ont le pouvoir de donner la
progéniture aux Humains et aux animaux(un rappel, si nous l'avons oublié, pour qu'un être
humain vienne sur Terre, il faut que l'homme, à travers l'eau de vie blanche qu'il garde dans ses
reins, l'introduire dans le sein de la femme...). Rien ne peut leur résister, mêmes les rochers. Ils
sont à l'origine de la transformation de la vie. Ils sont la Nuit. Ils ont le pouvoir de faire germer et
de faire pourrir. Les humains ont donc le devoir et intérêt de rester en harmonie avec eux, en
évitant de les salir(par les déchets: urines, crottes et autres déchets... et les actes ignobles:
sorcellerie, assassinats, rapports sexuels, ...). Les Menguiss-Lessomb'lo, comme tous les peuples
de la Terre le savaient. Ils savaient aussi que les Ankhcêtres ne restaient et ne restent jamais sur
place, ils sont des Forces dynamiques permanamment en voyage. Et quand ils pratiquaient
certains rituels qui étaient sans effets, alors, ils allaient vers le Grand Téléphone, l'autoroute pour
appeler leurs Ankhcêtres. Ils y allaient avec des cadeaux de tous genres et ils rentraient toujours
avec des solutions, à une condition: la personne à aider devait faire sa confession avant d'être
introduite dans le cour d'eau, sinon elle rentrait avec une malédiction ou elle disparaissait dans
l'eau, emportée par les Forces de la vérité lumineuse, qui n'aiment pas le mensonge et la saleté.
Pour des cas simples, mais rebelles(refus de confession), les Ankhcêtres faisaient appel à quelques
éléments de l'Armée de l'Au-Delà: les Serpents), pour que ceux-ci obligent le rebelle à délier sa
langue... Nous continuerons plus tard, nous nous arrêtons au pied de la Lettre de peur de nous
retrouver par mégarde avec l'esprit de la Lettre en pleine cour... À bientôt sur le Sentier...
- La langue

tout peuple qui a une culture est un peuple qui a une langue. Toute langue a un alphabet. Pour
former et comprendre les mots, il faut maîtriser l'alphabet. Les Menguiss-Lessomb'lo avaient et ont
deux sortes d'alphabets: un alphabet ordinaire et un alphabet mystico-mathematique et mystico-
philosophique. Cet alphabet était la base de toutes connaissances. Le deuxième alphabet était et est
ce que nous connaissons tous. Nous allons nous intéressés ici à l'alphabet mystico-spiritualo-
mathematique. Cet alphabet avait et a dix Lettres-Sons qui correspondent aux dix chiffres, qui sont
liés dix doigts(dix attributs du pouvoir, dix jours du coeur, c'est à dire, le temps que met le coeur pour
changer la fréquence vibratoire), dix interdits de la Vie, pour être en harmonie avec la Nature, si vous
voulez, appelez cela Commandements... Voici donc les 10 Lettres-Sons-Mathemathiques et
philosophiques: Pôok=1=P, Baá=2=B, Lá,Láal=3=L, Naá=4=N, Tán=5=T, Samán=6=S, Zamgbwá=7=Z,
Môom=8=M, Iboú=9=I et Awóm=10=A. Voilà les 10 chiffres, les 10 Sons magiques, les 10 Lettres
magiques qui entraînent aux 10 philosophies de la vie et... Pôok=Pak(fouiller, investiguer, creuser,
chercher...)=Ppek(Sagesse), pour aboutir au Grand Tisserand de Ppek: Elô-Pogo. Baá=2=B qui veut
dire, dépecer, depouiller, qui peut signifier aussi bak(ajouter ou bbak=faire une entaille)... Seul celui
qui sait fouiller parce que détenteur de la Sagesse qui est le Commencement de tout peut savoir
dépouiller, dépecer car à ce niveau on affronte la première addition...la femme, il peut donc voir ce
qui est caché... Láa ou Lal=3=L, c'est la première somme de la première opération. À ce niveau, on
peut compter et commencer à multiplier ... Car on vient de comprendre que, creuser, dépecer doit
aboutir au partage et Lan(compter) intervient. Le premier secret de la philosophie de la procréation
vient d'être dévoilé: 1(homme, détenteur du n'tong=plantoir) + 2(femme=détentrice du trou ou
entaille)= 3(produit, premier résultat du comptage=enfant)... Náa=4=N, aboutit à Naï(garder,
conserver, préserver...), qui conduit à son tour à nán(grandir, car c'est avec une progéniture ou des
de enseignements, qu'on grandit) et on peut côtoyer l'Au-Delà ou à défaut, l'Au-Delà vous envoie ses
représentants sur Terre(Nnáng=albinos). Dès lors, on a une fondation, parce qu'on sait "conserver,
accumler, on est une base... Une Référence. Táan=5=T, quand, on a la fondation, la base, on peut
"tán'ne": supperposer, élever...les murs de la Connaissance(Initiation), on devient l'Arbre qui grandit
ou qui a grandi...et qu'on voit de loin. Samán=6=S, si l'arbre a grandi, il doit fleurir, il doit avoir les
Sámak(fleurs) qui annoncent la production... Zamgbwá=7=Z ou Zeze(0...), après les Sámak(fleurs) qui
ont produit des fruits(connaissances et expériences), l'Initié doit connaître le Zám(appétit) et
jouir(ngbwès) du produit de son dur labeur, il connaît Zambè, Dieu, qui procure Zamgbwá...
Môom=8=M, ayant atteint le niveau 7 du Zám et Ngbwès de la Connaissance qu'il a reçue grâce au
travail des dures Initiations, il embrasse le Môom, le 8, il devient le régulateur de la paix, il sait
éteindre les conflits, il sait móom(étouffer, apaiser ou calmer...)... Il sait aussi cacher dans le sens de
ne pas exposer publiquement. Il sait emballer... Sinon... Iboú=9=I, quand on a passé les 8 premières
étapes, la Nature le dénude, le dépouille des ténèbres de l'ignorance, elle le presse, elle enlève la
mauvaise "peau", elle le raffine(boú), l'Initié devient un Ibu(la palme) qui doit servir la Société dans
laquelle il vit... Alors vient la dernière étape. Awóm=10= À. Pourquoi Awóm? Le mô Menguiss-
Lessomb'lo qui a subi les 9 première s étapes, surtout la 9ieme où on l'a "wombi ou wóm("enlever la
peau ou les déchets"), il peut presque tout faire: il dit et ça se réalise, il regarde et ce qu'il pense se
réalise grâce à son regard, il peut parcourir des centaines de kilomètres en moins d'une minute,...), Il
sait que Pôok est l'essence de tout, le Ppek qui lui fait connaître Elô-Pogo et que devant Lui, tout
homme est zeze(0). Il peut donc consommer le miel(woée)=repos, il peut affronter Awou(la mort) à
tout moment et sans crainte, même si on le woé(tuer). Il connaît les mystères de la vie et de la
"mort"... Encore une fois de plus la Lettre a été présentée mais son esprit a été bien voilé... À bientôt
sur le Sentier...

- La pierre

Comme nous vous l'annoncions, les différents règnes qui constituent la Terre visible sont tous
utiles et interdépendants, aucun de peut vivre sans l'autre, sinon, ce serait l'effondrement de tout.
Notre Terre est soumise à la loi du renouvellement, plus connue sous le nom de la loi des cycles.
S'il n'y a pas de cycles, il n'y a pas de renouvellement, pas d'alternance, pas d'équilibre, pas
stabilité, pas de vie. Pour qu'il y ait renouvellement, il faut qu'il ait déconstruction et construction
ou du moins ce que nous les humains appelons par manque de vocabulaire, mort et vie. La Terre,
notre Terre, pour se maintenir vit sous le prisme de cette LOI! C'est ainsi que parlant de
l'interdépendance de ces règnes, l'homme pour vivre a besoin de se nourrir des différentes
substances alimentaires qui lui proviennent des végétaux, animaux et des minéraux. Les végétaux
vivent dans la même dynamique(la végétation se nourrit d'abord des feuilles mortes, carcasses
d'animaux, des minéraux,...). Et les pierres alors? Elles se constituent et se nourrissent de tous les
éléments des autres règnes, en d'autres termes, elles sont le condensé consolidé des autres
règnes!... C'est ce qui leur confère certains magnetismes, nous voulions dire pouvoirs. C'est ainsi
que nos ancêtres savaient détecter et distinguer leurs différents pouvoirs. Comment procédaient-
ils? Ils observaient leurs formes, couleurs, environnements et vibrations... Qui leur révélaient ces
mystères? Évidemment des Entités de l'Au-delà! les menguiss'lessomb'ló avaient donc ces
différentes pierres: les pierres de la fertilité, les pierres de la prospérité, les pierres de la pluie et de
la tempête, les pierres du commandement, les pierres de l'invisibilité, les pierres de la stabilité, les
pierres de l'obéissance, les pierres de la justice et du droit, les pierres de la guerre, les pierres de
l'amour, etc, celles-là étaient les plus connues et étaient gardées et conservées par des castes bien
précises. Aucune caste n'avait le droit de conserver au même moment deux pouvoirs, ceci pour la
bonne marche des affaires de la communauté. C'étaient des Initiés qui en étaient des gardiens et
étaient tenus par la loi du secret. Quand il y avait un problème precis, le chef envoyait appeler
l'Initié et Gardien du pouvoir à utiliser et la solution était trouvée séance tenante. Tous ces Initiés
connaissaient la loi de l'interdépendance des règnes! Ils savaient par exemple que pour faire
tomber la pluie pendant la canicule, il fallait cueillir des herbes éoliennes et aquatiques bien
précises, les triturer, verser quelques gouttes du jus de ces dernières sur deux pierres "de la pluie",
puis frotter ces deux dernières et la pluie se mettait à tomber dans les 7 minutes qui suivaient, au
plus tard. Ils savaient que, quand une femme était stérile, on appelait l'initié(e), Gardien de la
pierre de la fertilité(Ngok i Ndjiwa), qui faisait asseoir la malheureuse victime de l'infertilité sur le
sol, lui faisait piler sur cette pierre des herbes lunaires et aquatiques, mises dans une calebasse de
vin de palme en y associant des graines de "lessouga", si ces graines jaillissaient violemment
toutes seules, sans aucune agitation de la calebasse, la victime allait concevoir dans les jours qui
suivaient... Ils savaient qu'en période de famine, le détenteur de la pierre de la prospérité(Ngok
levouï) devait sortir la dite Pierre pendant un cérémonial fait en lune montante, pendant ce
cérémonial, les femmes devaient faire des mets de différents céréales, avec pour compléments
macabos rouges, ignames et plantains, à l'exception du manioc et ses dérivés. Les hommes
apportaient des calebasses de vin de palme et des kolas... les récoltes prochaines étaient de facto
abondantes... Ils savaient, ils savaient... Pour faire tous ces prodiges, la Connaissance et
l'application des lois du magnétisme étaient de mise... Ils savaient que pour affronter les plus forts
et plus puissants qu'eux, il fallait réveiller en certaines pierres se trouvant sur les montagnes, le
pouvoir de l'invincibilité qu'ils transferaient aux guerriers... Tous ces pouvoirs des pierres n'étaient
pas et ne devaient pas être connus des profanes, par crainte de trahison et de vol par une autre
communauté... Nous avons beaucoup à dire, mais méditez d'abord sur la Lettre qui a été dessinée
ici... À bientôt sur le Sentier...
- La Mort

N'KOMÈ(N'KOMÓ), Elô-Pogo, le Dieu de Toute la Création, Celui Qui a crée le Ciel et la Terre,
avec tout ce qu'ils renferment, est le Début de Tout et la Fin de Tout. Lors de l'un de nos
Enseignements, nous vous parlions de notre alphabet magico-mathématque des
menguiss'lessomb'ló, nous vous avons expliqué furtivement wóm, awóm ou lewóm, donc de 10.
Nous vous avons dit qu'awom ou lewóm contenait en lui-même beaucoup de mystères. Ce n'était
qu'une parenthèse, nous avons failli oublier qu'il ne faut parler ici que de la Lettre et non de son
esprit... Qu'est-ce que la mort? Awoú pour Mô menguiss'lessomb'ló? Pour Mô
menguiss'lessomb'ló, awoú n'est autre chose que le Retour du "vivant", habitant temporaire d'Imô-
Milán vers sa vraie patrie: Ngô-Nkeng, Ngàp-Ayàt, Nnám lewôgí, Nnám Mpiá, Nnám Ngókí...
pourquoi awoú arrive-t-l? Mô menguiss'lessomb'ló savait que, pour son voyage à 'Imô-Milán, la
Mère Terre lui avait prêté un réceptacle dynamique qui devait accueillir et abriter son âme,
appelez ça si vous voulez, un corps, et que le moment venu, il devait le lui rendre quand son
voyage prenait fin. Ce voyage à 'Imô-Milán avait des règles bien précises que Môt Binám ne
devait pas transgresser, ces règles étaient résumées et contenues dans les Interdits(Mbendá,
Mbèndí ou Bikí). Il savait que pour bien mourir, il fallait appliquer ces Lois, au risque de faire
payer la transgression de ces dernières à sa progéniture pendant plusieurs générations. Ils savaient
que devant la "mort", personne ne pouvait aider le candidat, sauf son auto-confession et sa
repentance réelle ou sa bonne vie sur Terre, d'où le respect scrupuleux des Lois. Ils savaient que le
"Royaume des Morts ou des Ankhcêtres" était composé de plusieurs autres Royaumes qui
correspondent à l'état de conscience de chaque individu. Ils savaient que le Royaume de Nnám
Ngókí ou Nkíl Diewlë ou Dibí était réservé aux méchants. Ils savaient que Ngô-Nkeng était
réservé aux individus normaux. Ils savaient que Nnám Ivevô était réservé à tous ceux qui avaient
beaucoup travaillé pour la paix... Ils savaient que Nnám Mpiá(Royaume de la Lumière) était
réservé à ceux qui enseignaient la crainte de Elô-Pogo, qui avaient des grandes Connaissances et
qui se battaient contre les Forces des ténèbres et l'injustice. Parlant de ce dernier Royaume, ils
savaient que tout y était vivant et avait le Pouvoir de parler aux humains qui le visitaient pour
acquérir la Connaissance(là-bas, cailloux, fourmis, insectes, oiseaux, poissons, animaux, herbes,
même les feuilles qui jonchent les sentiers... s'expriment selon la langue de chaque visiteur...). Ils
savaient que dans ce dernier Royaume, on retrouvait des êtres de lumière et la nuit n'y existait...
Pourquoi mourir? Comme la Nature elle-même, les menguiss'lessomb'ló savaient que "mourir"
régénérait et donnait la possibilité à ceux qui avaient mal travaillé de revenir sur terre pour réparer
leurs erreurs, soient en renaissant, soit s'incarnant chez certains des leurs, pour aider les
humains( phénomène des Mbambá ou Mvámbá). En d'autres termes, ils savaient que la mort
donnait la possibilité à l'homme de revenir tout recommencer, au cas où il n'avait pas été trop
méchant pour être rétrogradé en animal(nguí, zéí, wakè, koï...)qu'on abattait souvent pour préparer
lors d'un cérémonial particulier(funérailles) qu'on appelait "Mehènda", ici, il est à noter que, si
l'on n'abattait pas un gros animal qui se présentait au chasseur, il n'y avait pas eu Mehènda et par
conséquent, pas de funérailles. Parfois, le Mô menguiss'lessomb'ló pouvait se transformer en
arbre( Mnwë kám, Douma ou IIón, lelènn...),qui poussait sur sa tombe Et aussi en caillou qu'on
pouvait retrouver plus tard sur sa tombe. Pour ne pas vous fatiguer, Mô menguiss'lessomb'ló
savait que la mort pouvait aussi être une échappatoire pour certains et un lieu de repos pour les
autres. Échappatoire pourquoi? Parce qu'ayant fait du mal sur Terre et souffrant dans sa peau,
pour essayer de payer par lui-même, avant de faire porter le fardeau à sa progéniture, il souhaitait
de toutes ses forces mourir. Et pour ceux qui avaient beaucoup travaillé pour la société, fatigués,
ils souhaitaient mourir pour aller se reposer. Maintenant que nous avons une idée de ce qu'est la
mort, est-ce qu'elle peut venir à l'improviste? À cette question, nous répondons par non. La mort
ne surprend pas, elle s'annonce toujours à la personne concernée ou parfois à son entourage.
Comment? Par des signes particuliers, songes ou visions ou des manifestations physiques(maison
qui s'écroule, un arbre qui se déracine tout seul sans vent, un rat palmistes qui se promène au
village ou dans une maison en pleine journée, un un poisson silure qu'on attrape dans un piège en
pleine forêt, un chien que son propriétaire retrouve dans une fosse, mort, la liste n'est pas
exhaustive. Il se trouve malheureusement que son candidat, prévenu, n'a toujours pas le courage
d'en parler, de peur de faire paniquer la famille, mais parfois, change brutalement de
comportement. Les courageux en parlent avec des termes voilés, et les puissants réunissent
souvent les leurs pour dire au-revoir. Chez les menguiss'lessomb'ló Initiés, l'annonce de la mort
était différente ainsi que sa manifestation et sa célébration. Nous en reparlerons dans notre
prochain Enseignent qui s'intitulera: Comment mourrait un Initié Menguiss'lessomb'ló? Comme
nous ne pouvons pas tout dire ici, sachons une chose: comme on vit, on meurt... À bientôt sur le
Sentier...
- La mort d’un initié
Il nous a été enseigné que tous les hommes sont égaux en droits et en devoirs, cette assertion est-
elle vraie dans les faits? Si tous les hommes sont soumis à l'épreuve de la mort, meurent-ils de la
même façon? Est-ce qu'on peut appeler tout humain, Homme? En ce qui concerne notre Tradition,
nous allons nous atteler à vous expliquer comment mourrait un Initié Menguiss'lessomb'ló. Chez
les menguiss'lessomb'ló, les Initiés étaient regroupés en plusieurs Sectes: Secte du Coq, Secte du
Serpent, Secte du Kong, Secte du So'o, Secte des Crânes(Megánn), Secte de l'Arc-en-ciel, etc.
Toutes ces Sectes avaient des philosophies(Enseignements théoriques) et des Pratiques, les
adeptes se recrutaient parmi les "éveillés". Dans ces Sectes étaient dispensés des Enseignements
sur les mystères et les Lois de la Nature, parmi ces Enseignements, les mystères de la Vie et de la
Mort. Ce dernier Enseignent était réservé à tous ceux qui avaient bravé toutes les dures épreuves
de la Vie. Comment devait donc mourir cette catégorie d'Hommes? Comme la mort n'arrive
jamais à l'improviste, averti, l'Initié pouvait commencer à faire ses adieux 2, 3,4,5,6 ou 7 avant,
puisqu'ils savait exactement à quel âge chacun devait mourir et de quel genre de mort... Le jour
dit, quelques heures avant, l'Initié se retirait dans un endroit isolé ou dans sa chambre et rendait ce
que la Secte lui avait donné, à travers les vomissements. Pour la Secte du Coq, il vomissait une
tête de coq, symbole de son pouvoir, puis il grondait comme un tonnerre et tombait, son esprit
sortant par la fontanelle, c'était le départ. Pour la Secte de l'Arc-en-ciel, il grondait toujours, et les
contemporains, voyaient descendre du Ciel l'Arc-en-ciel qui serpentait vers sa chambre pour aller
l'avaler et les femmes poussaient des kal-wa ou oyenga. Quand le grand serpent du Ciel ressortait,
la chambre était vide. l'Initié était parti, 9 jours après, on célébrait sa vie, sans tombe... Vous avez
pris goût? La suite dans le prochain Enseignement... À très bientôt sur le Sentier.
Nous poursuivons le décryptage sur la mort d'un Initié chez le Mô menguiss'lessomb'ló. Nous
vous avons révélé des mystères qui entouraient sa mort, parmi lesquels ceux de la Secte du Coq et
du Serpent du Ciel aux 7 couleurs(l'Arc-en-ciel). Pour ce qui était des autres, le processus n'était
pas totalement le même. Pour les Sectes de la Tortue(Koulè ou Koula), Gorille(Nguí), Serpent...la
mort de l'Initié était liée à la mort de la représentation extérieure de la Secte, véhiculée à travers le
totem. En d'autres termes, dès que l'Initié, voulant faire le Rituel de la recharge énergétique,
retrouvait le totem mort, il savait que ses heures était comptées. Il n'y avait plus rien à faire, il
fallait agir vite, c'est-à-dire procéder à la relève pour les onces de temps qui restaient encore et il
allait dans sa chambre se coucher, on le retrouvait mort. D'autres allaient aux sanctuaires pour
aller "mourir". Mais ici, il faut relever une autre spécificité avec la Secte du Serpent, quand l'Initié
se faisait mordre par un serpent, il savait aussi qu'il ne pouvait pas survivre. Pourquoi donc ces
morts bizarres? Pour le comprendre, il faut savoir deux choses, soit l'Initié avait utilisé sa
puissance pour aller détruire un ennemi qui n'était pas fautif et la Nature laissait que cet ennemi
abatte le totem-représentif(violation de la Loi). Soit, son temps était arrivé de se coucher avec les
Ankhcêtres. Vous comprenez ici que faire du mal était strictement proscrit et quiconque parmi les
Initiés violait cette Loi était passible de mort. Ce n'est donc pas le mpoum à travers sa religion,
qui a appris la crainte de Dieu à Mô menguiss'lessomb'ló. Nous allons aussi vous parler plus tard
de l'Initiation du Grand Serpent aux 7 Couleurs magiques, le Serpent du Ciel, le Serpent de Elô-
Pogo, Celui-là même qui entoure Son Trône: L'ARC-EN-CIEL et vous comprendrez que l'un de
nos lointains Ankhcêtres, Nokè, Nogo, Noah ou Noé, était un Initié de la Secte de l'Arc-en-ciel...
À très bientôt sur le Sentier pour parler du Grand Serpent aux 7 Couleurs... Bonne dégustation
- Le serpent

D'après les Mimpoum, exportateurs de la bible et de son contenu, le Serpent aurait induit Ève
dans l'erreur du péché de la chute adamique. Pour Mô Menguiss'lessomb'ló, qui est le Serpent? À
quoi servaient-il dans nos familles et villages... Pour nos Ankhcêtres, le Serpent n'était pas
toujours cet être rampant que nous voyons dans des brousses, forêts, eaux et villages, c'était
d'abord toute forme astrale qui se déplaçait en zig-zag. Ils savaient que le corps astral n'échappait
pas à la règle. Et comme tout homme possède un corps astral, donc tout homme était et est un
serpent. Pour mieux comprendre ce paradoxe, Mô Menguiss'lessomb'ló se voyait à travers le
serpent et l'avait de facto adopté comme son double, son ami et son protecteur... Dans ce registre,
il savait que les génies de la Nature, pour se présenter aux humains, prenaient cette "effroyable"
forme. Les Initiés de la Secte du Serpent se regroupaient en 4 catégories: Secte du Serpent de Elô-
Pogo(l'Arc-en-ciel), Secte du Serpent de l'abondance, Secte du Serpent protecteur et la Secte du
Serpent de la Nuit(Serpent-tueur ou lanceur de sorts). À partir de ces regroupements, vous pouvez
déduire par vous-mêmes, à quoi servaient ces reptiles intelligents et extrêmement dociles. Pour
aujourd'hui, nous allons nous attarder un peu sur le Serpent du Ciel, le Serpent aux 7 Couleurs
magiques(Rouge, Vert, Bleu, Jaune, Orange, Indigo et le Violet), les autres que nous connaissons
n'étant que des mélanges et non des couleurs. Noú-Ndoumè(l'Arc-en-ciel) était un Serpent
particulier, c'était un Serpent de Grands Pouvoirs. Il avait et à le pouvoir de transmettre à Elô-
Pogo une doléance en moins de temps(à peu près 10). C'est donc dire que tous ceux qui avaient
été initiés dans ses mystères, étaient des hommes-dieux. Ils disaient et les paroles prenaient
rapidement corps. Noú-Ndoumè rendait Ses adeptes immortels, car au moment de mourir, c'était
Lui-même Nyoï-Elô-Pogo qui venait les récupérer(ces morts sans tombes). Noú-Ndoumè avait le
Pouvoir "d'avaler" la pluie et créer la sécheresse. Il avait le Pouvoir de la vie et de la mort... À
côté de ce Grand Serpent, il y avait aussi des petits Noú-Ndoumè que certains Initiés possédaient
et qu'ils logeaient soit dans des chambres secrètes, soit dans des marécages(fumants et
bouillonnants à la boue jaunâtre). Ces Noú-Ndoumè, avaient pour rôle de donner le pouvoir de
domination à leurs propriétaires sur le reste de la population villageoise(vampirisme, tueries
spirituelles, ascendance pécuniaire et mystique maléfique, etc.). Où vivent les Véritables Noú
N'doumè, les Grands Serpents de Lumière du Ciel sur la Terre? Comment se passait l'Initiation
aux Mystères de Noú N'doumè? Nous n'allons pas vous le révéler ici, cela fait partie de l'Esprit de
la Lettre qu'on ne saura exposer aux profanes en mal de pouvoirs... Nous imaginons que vous êtes
surexcités... À bientôt sur le Sentier pour un autre sujet préoccupant... Comment détruire les
"mauvais serpents"?
Avant de voir comment détruire ou éloigner les serpents-esprits maléfiques( si on nous permet de
délivrer ce secret), nous allons éclairer vos différentes lanternes pour préciser que la doléance d'un
Initié transportée par Noú N'doumè vers Elô-Pogo prend au maximum 10 minutes et le
demandeur est exaucé. C'est vous dire que ce grand Serpent aux 7 couleurs est un Reptile Divin
qui a pour rôle d'aménager et de sceller des Pactes entre le Divin et certains Humains Initiés de
Haut rang, appelez cela Alliance dans votre langage. Dans chaque reigne( végétal, animal, minéral
et humain), il y a également des êtres spéciaux qui ont comme Noú N'doumè, le pouvoir de servir
d'intermédiaire entre le Ciel et la Terre. Et dire que nos Ankhcêtres Menguiss'lessomb'ló, sans
avoir été à l'école où on apprenait à lier le bois au bois savaient toutes ces choses, c'est juste
formidable... Nous allons focaliser notre attention sur certaines arbres et des plantes qui jouent le
même rôle que Noú N'doumè, des arbres invocateurs, même si celui-ci n'est pas aussi
impressionnant comme chez Noú N'doumè. Nous vous aiderons à les identifier seulement. Leur
utilisation relevant de l'Esprit de la Lettre, ne vous sera pas livrée... À très bientôt sur le Sentier...
- La bouche
Elô-Pogo le Dieu de nos Ankhcêtres a créé l'homme avec des codes... malheureusement ce dernier
est étranger dans ce dédale de mystères qui sont cachés certains dans des formes, d'autres dans les
organes, fonctions, etc. Aujourd'hui, nous allons nous intéresser uniquement à la porte du Ciel ou
porte du nord, celle-là même qui est gardée et commandée par le grand Dragon rouge à qui Elô-
Pogo a donné tout Pouvoir... L'homme en venant sur Terre, pour manifester sa présence, l'utilise
inexorablement, c'est par elle qu'il extériorise sa joie ou sa colère. C'est également à travers cette
porte qu'il est piégé ou libéré. Pour matérialiser cette assertion, les Menguiss'lessomb'ló, nos
Ankhcêtres disaient: "le piège attrape l'animal par la patte, mais l'homme, par la bouche"... Nos
Ankhcêtres maîtrisant la grande Science des analogies, dominaient presque toutes les situations
malheureuses qui pouvaient leur arriver et les transformer en bonheur. Comment procédaient-ils?
C'est ce que nous allons nous atteler à présenter dans cet Enseignement... La bouche, porte du
Ciel, du nord ou d'En-Haut jouait un rôle primordial dans tous les rites Menguiss'lessomb'ló, car si
Elôpogo a donné à l'homme le pouvoir de marquer sa présence chaleureuse dans son nouvel
environnement, la porte d'En-Haut est la première chose dont il se sert pour goûter aux bienfaits et
aux merveilles que sont les aliments. Sans alimentation, il n'y a pas de croissance, ni vie, toute la
vie sur terre tourne autour de ce bonheur. On peut tout gagner grâce à la nourriture, comme on
peut tout perdre à cause d'elle...Nos Ankhcêtres, quand ils constataient qu'un des leurs était en
proie à la déveine, échec, insuccès, abominations, malédiction, envoutements, etc, organisaient un
rituel approprié au mal diagnostiqué, ce rituel devait emprunter deux portes essentielles: celle
d'En-Haut(bouche) et celle d'En-Bas ou porte du diable(anus). C'est alors qu'ils selectionnaient
des animaux, volailles, poissons, reptiles, insectes, herbes, écorces d'arbres, eaux,... appropriés,
qu'ils préparaient dans une marmite en terre cuite à l'aide d'un ou des bois spécifiques en
observant la position de la Lune dans le ciel... Cette marmite, lors de la cuisson, ne devait pas
couverte... l'Au-delà devait invité pendant cette cérémonie durant laquelle le vin de palme était
consommé et servi à leurs Ankhcêtres. La cuisson avait certains principes(incantations sur le
repas, le contenu de la marmite devait être tourné suivant un sens bien précis selon qu'on chassait
le sort ou attirait une bénédiction particulière...)... Le Maître des Cérémonies passait le premier,
faisait ce qu'il fallait autour et dans la marmite, puis la victime faisait autant... Le repas cuit était
servi sur des feuilles d'un bananier bien indiqué et se mangeait accompagné du vin de palme ou
toute autre boisson. Ce repas cristallisait dans l'organisme du bénéficiaire, la bénédiction
demandée, qui à son tour balayait comme par enchantement le sort, avec tous méfaits,l lesquels
étaient expulsés hors du corps et de la vie, à travers la bouche d'En-Bas. Le vin avait pour rôle
d'activer et de faire circuler les nouvelles énergies dans tous les organes du corps et de ce fait,
renouvellait les vibrations et l'aura, dans un délai maximal de 9 ou 18 jours, si retard, 27 jours...
Comme, nous vous l'avons dit, le passage de cette nourriture enlevait tout le négatif et stimulait
l'énergie appelée pendant la cuisson et la consommation du repas...On distinguait des repas sacrés
individuels et des repas sacrés collectifs, tout était fonction du demandeur de la recharge et
l'ampleur du problème à résoudre... Chaque ingrédient utilisé avait son importance(huile, sel,
complètements,...), Le bénéficiaire devait s'asseoir à même le sol et à la fin du repas, était levé par
le Maître des Cérémonies... La suite dans très bientôt...

- La procréation entre l’homme et la femme


Nous vous avons présenté à peu près qui sont l'homme et la femme. Nous avons dit qu'est-ce
qu'ils possèdent comme instruments pour manifester les Forces solaires et lunaires qui
circulent en eux lors de la Grande Danse Sacrée... Comment donc les Menguiss'lessomb'ló,
nos Ankhcêtres utilisaient ces forces avant, pendant et après la Danse du Temple et du
Sanctuaire? Ils savaient que le Temple était un grand Centre de concentration des Énergies
solaires et pour cela, il fallait l'entretenir grâce à la consommation de certaines décoctions
faites à base des racines, écorces et de feuilles d'arbres ayant une forte contenance en Énergies
solaires... Ils maitrisaient parmi les insectes, les animaux, les reptiles, les poissons et les
oiseaux, ceux qui avaient ces énergies et pouvaient les leur retirer. Ils connaissaient aussi ceux
qui pouvaient affaiblir ou diminuer le rayonnement du soleil en eux et les classaient parmi
leurs interdits alimentaires. Ceci dit et su, seuls les hommes d'un certain âge consommaient les
aliments sus-cités, les plus jeunes étaient soumis au strict respect des interdits... Les femmes
connaissaient elles aussi des interdits... Focalisons maintenant notre attention sur le troisième
mystère du Temple et du Sanctuaire, qui est la procréation... Mô Menguiss'lessomb'ló, pour
aborder le Sanctuaire, il l'explorait avec les doigts de la main droite, histoire de ne pas créer le
court circuit, car il savait que l'énergie émanant da la main droite était positive et celle qui
faisait et fait vibrer le Sanctuaire ou la Grotte sacrée, était, est et sera toujours négative ou
magnétique. Il n'allait pas au Sanctuaire en journée... Il pouvait choisir le sexe de son futur
enfant grâce à l'alimentation citée plus haut... Après la conception de l'enfant, il se chargeait
de la constitution et du développement du foetus jusqu'à l'accouchement et pouvait ensuite
passer au moins 2 ans, sans aller au Sanctuaire. Pour ne pas avoir à mettre au monde des
enfants ayant des malformations ou des tares, les femmes évitaient certains gestuelles,
fréquentations, paroles ou regards... Les danses sacrées de conception se faisaient surtout en
Lune montante... On ne fixait jamais le Sanctuaire... Étant dans le Sanctuaire, l'homme était
tenu par la loi du silence, seule la maîtresse des lieux pouvait formuler certaines paroles qui,
le plus souvent étaient des faveurs demandées au Soleil... On ne publait jamais la forme, la
qualité ou les défauts du Sanctuaire, ni l'insulter... Si les Ankhcêtres le veulent, nous pourrions
aborder très prochainement, l'utilisation mystique du Temple et du Sanctuaire chez le Mô
Menguiss'lessomb'ló... À très bientôt sur le Sentier...
- Les parties du sexe
Nous sommes toujours sur le sexe et principalement sur l'utilisation mystique du Temple et du
Sanctuaire. Nous vous avons présenté ces Saints Lieux, ainsi que certains de leurs instruments
les plus utilisés. Les Menguiss'lessomb'ló, nos Ankhcêtres, avaient une connaissance très
poussée sur les pouvoirs magiques du sexe. Ils savaient que le Sanctuaire était le pôle
d'énergie le plus puissant. Ils savaient que sa position de réception(face au ciel, pendant que le
Temple est face à la terre: au moment de l'acte sexuel, la femme a tous ses centres d'énergies
tournés vers le Haut, le Ciel et l'homme, face tournée vers la terre, la tombe), celle-là même
qui met le Sanctuaire face à l'univers, lui donnant le pouvoir d'un "gouffre aimanté" qui avale
tout sans retenue. Ils savaient que pendant la Grand messe, la grande prêtresse avait un
pouvoir prédominant. C'est le pôle le plus puissant et le plus fort... c'est le Sexe fort, c'est le
malin. Pour eux, l'homme était, est et sera toujours faible au cours de la messe, puisqu'il donne
tout...il est le pôle faible...se vide. Lors de certaines Cérémonies d'exorcisme ou de
bénédictions, les Menguiss'lessomb'ló s'abstenaient de toucher à l'eau, d'avoir des rapports
sexuels, ceci pour éviter d'affaiblir le magnétisme ou de salir l'aura...dans cet exercice,
c'étaient les bouches les plus connues(la bouche du ciel et les deux bouches de la terre: sexe et
anus)...les "saletés" des trois constituaient des éléments de pouvoirs... Ils pouvaient, grâce à
elles, conjurer un mauvais sort ou le lancer, maudire, bénir... Toutes les "saletés" des trois
"bouches" étaient considérées comme des énergies magiques...Lors des regroupements tels
que le Mbawí ou Mbabi, Levô'o le Nnám, Assayalè...ou pendant des initiations, ces règles
d'abstinence étaient de mise... La seule "sainte saleté" qu'on redoutait était le vin rouge
cueilli(menstrues) par les Maîtres de la Lune... Toutes les prêtresses ne devaient pas porter les
"ndiwtá(caleçons). La porte aux 4 battants devait être posée directement sur la mère terre...
Elles recueillaient chacune les larmes blanchâtres du Saint des Saints qui coulaient sur les 4
battants et les remettaient à la Maîtresse des Cérémonies pour usage pratique. Le Sexe d'En-
Haut ou bouche du ciel scellait toutes ces pratiques(incantations chantonnées)...la plupart de
ces rituels magiques se faisait en forêt, à l'abris des regards profanes et "malpropres"... la Lune
était au centre de tout: rien ne devait être fait sans son accord...sans se mettre en harmonie
avec ses vibrations de l'heure, chaque mouvement de la Lune correspondant à une énergie
bien précise, les robinets du ciel(mamelles) des femmes, liés au Sanctuaire, servant à
alimenter les nouveaux venus sur Terre, étaient aussi utilisés... Quand un grand enfant avait
un problème de déveine ou d'échec dans la vie, une vieille prêtresse le faisait asseoir sur sur
ses poteaux de la Grotte sacrée(jambes) et l'abreuvait aux deux robinets du ciel, le problème
était résolu... parfois les vieilles prêtresses, nues, pouvaient frotter la première bouche d'En-
Bas, aux quatre battants, pleins de larmes blanchâtres sur le front de la victime, à qui on
demandait de ne pas se laver pendant quelques temps, et le sort était levé illico presto et le
destin transformé... Le sexe d'En-Haut ou bouche du ciel pouvait être aussi utilisé pour
"balayer" les fronts couverts de déchets... Pour les hommes, ils pouvaient utiliser la clé sacrée
et ses deux soutiens pour purifier, bénir ou protéger et même pour détruire un Sanctuaire... La
plupart de leurs rituels se faisait aussi en forêt...Ils pouvaient eux aussi conjurer des sorts par
l'utilisation du sexe du ciel(la bouche)... Pouvaient anéantir des redoutables sorciers par
l'utilisation du kack enflammé, grâce à la deuxième porte de la terre(anus), ceci en observant
la position de la lune dans le ciel(pour conjurer un très grand sort dans un village ou casser et
détruire un grand sorcier maléfique, le grand prêtre, récitait, à poils, certaines incantations
avec le chasse-mouches enflammé et l'eteignait en l'enfonçant dans son anus...et le sort était
levé et sorcier mourrait dans les jours qui suivaient, terrible, non?) Pendant la Danse Sacrée,
Mô Menguiss'lessomb'ló pouvait transformer en bien le mauvais sort de son foyer ou de ses
enfants... à condition d'avoir un Sanctuaire acquis à sa cause... Nous espérons que vous nous
suivez attentivement et que vous nous comprenez bien, malgré la métaphore...À très bientôt
pour la suite... sur le Sentier...
- Le sexe

Nous vous avons déjà présenté le sexe dans sa structure métaphysique et nous croyons avoir été
compris. Nous allons poursuivre cette présentation comme un temple et/ou sanctuaire que
supporte un édifice. L'édifice ici est l'homme ou la femme que portent deux grands poteaux
mobiles, appelez cela jambes si vous voulez et le sanctuaire ou le temple est au-dessus de l'édifice
et reste secrètement méprisable à cause de son inaccessibilité profane. Le temple est constitué
d'une clé sacrée qui n'ouvre la porte du sanctuaire que si elle se met en position debout... Le
sanctuaire est une porte sacrée qui donne accès dans un territoire où le Bien et le Mal se mêlent et
s'entremêlent, car ils ont le même pouvoir raison pour laquelle Elô-Pogo, le Créateur Tout-
Puissant les a forcés à habiter le même édifice. Elô-Pogo, le Seigneur Tout-Puissant, Maître du
Bien et Mal y a caché de terribles mystères qu'Il a révélés aux seuls Sages. Au Temple, Il a donné
le Pouvoir du Soleil, car Il l'a lié au Soleil, lui qui donne toujours et toujours, lui qui est la grande
Mamelle nourricière de la Terre avec TOUS ses habitants, Il l'a aussi lié au poteau droit de cet
édifice à 2 poteaux... Au Sanctuaire, Elô-Pogo notre Créateur a donné le Pouvoir de la Lune, Elle
qui nous prend TOUT, parce qu'Elle est un grand trou absorbant et dictateur, Elle nous gouverne
et nous manipule pour mieux nous "manger". Pour éviter de se faire vider, il faut la comprendre,
la vénérer, l'adorer et tuer les appétits, car elle est la grande Maîtresse des Appétits. Pour
caricaturer ce mystère des mystères, les Menguiss'lessomb'ló disaient:" l'Homme ne possède que 7
Sagesses(esprits), tandis que la Femme en possède 9". Quelle Sagesse, allez-y donc comprendre la
profondeur de ce terrible arcane... Le Sacrifice de l'Holocauste se fait uniquement dans la Nuit car
le sanctuaire est une grotte mystérieuse qu'on ne doit jamais éclairer de peur de voir la face de la
déesse et connaître la malédiction. On n'aborde pas le sanctuaire les mains vides, sinon on réveille
la colère de la déesse... Voilà encore présentés l'homme et la femme en métaphore et
mystiquement... Priez Elô-Pogo pour qu'Il vous fasse comprendre ce qui se cache dans ce
brouillard de phrases... À très bientôt sur le Sentier...
- Sexe (Suite)

Selon les Initiés, le Sexe est la nature et la forme de l'Energie manifestée qui se définit par la
qualité et la quantité de sa fréquence vibratoire, laquelle peut aussi être appelée parfois onde.
Cette qualité et quantité sont réparties dans deux champs distincts: Positi et Négatif, Haut et Bas,
Lumière et Ténèbres, Bien et Mal, Feu et Eau, Homme et Femme, Anode et Cathode, Vie et
Mort... Et chaque Énergie se définit par sa couleur qui caractérise sa qualité. Nous allons nous
intéresser ici, uniquement aux deux Énergies manifestées par Homme et Femme. La qualité de
l'Energie masculine est de couleur blanche et la qualité de l'Energie féminine est de couleur rouge.
Sans énergie, sans vibrations, pas de vibrations, pas de mouvement, pas de mouvement pas de
vie... Recentrons-nous encore sur homme et femme, pour être un peu trivial, sur leur sexe... Le
sexe de l'homme est un Temple sacré ou les prières sont faites dans la position "debout" et le sexe
de la femme est un Sanctuaire dans lequel les prières sont strictement des adorations et se font en
position " agenouillement, prosternation ou couché"(pour la plus haute adoration comme avec
Moïse couché devant l'Éternel pendant 40 jours et 40 nuits)...les prières et les adorations, ne se
pratiquent pas dans la rue, en public, on doit entrer dans le secret, dans la chambre... Dans le
temple, on fait des prières passives et sans grand pouvoir, mais dans le sanctuaire, on fait des
prières pratiques, avec sacrifices sanglants pour que les Adeptes soient exaucés... Dans les cas de
l'homme et la femme, l'homme se déplace, débout dans son temple et va se mettre à genoux ou
couché devant la déesse des sacrifices propitiatoires(la femme), pour procéder au grand rituel ou
grand sacrifice. Dans le sanctuaire, il trouve un Calice sacré de couleur rouge(le Vagin), ce
Calice, par sa puissance magnétique, se met à pleurer, laissant couler ses larmes blanchâtres qui
parsèment la Coline sacrée menant au Saint des Saints, pour forcer le temple à libérer le Saint et
Sacré Sang, dans lequel Elô-Pogo le Dieu de nos Ankhcêtres, Créateur Tout-Puissant, a caché son
Grand Pouvoir... Maintenant, concentré, le temple donne son animal et la grande prêtresse, déesse
du sanctuaire, tire son Épée et égorge l'animal qui laisse couler son précieux Sang Blanc(Sperme)
et Elô-Pogo, s'Il le juge utile, agrée le sacrifice que lui présente la grande prêtresse qu'est la
femme... Nous espérons que tout le monde comprend cet Enseignement métaphorique pour avoir
une idée de ce qui se passe quand l'homme et la femme s'accouplent... Voilà donc, un peu présenté
ce qu'est le Sexe... c'est n'est pas un jeu... Elô-Pogo y est caché dans toute Sa Splendeur et toute
Sa Laideur... Attention, ça ne rigole pas... ça peut maudire ou tuer comme, comme ça peut bénir
ou donner la vie. Parmi les 36 mystères du sexe, nous vous parlerons de 2 ou 3 seulement...
Efforcez-vous à bien comprendre la présentation du sexe qui est faite ici, pour mieux comprendre
ce qui va suivre dans les prochains Enseignements... Encore une fois, seule la Lettre est dévoilée
ici et son esprit vous sera caché... À très bientôt sur le Sentier!...
- Messe

Avant de passer aux noces du Soleil et de la Lune dans le Temple(l'homme) et le Sanctuaire( la


femme), nous trouvons opportun de définir le rôle des différents Instruments qui sont de service,
lors de cette terrible et divine cérémonie. Il est à noter ici que dans cette grand messe, la Maîtresse
de Cérémonies est la Lune, l'Eau, la Femme. Le Servant, l'Esclave qui doit tout donner, le Soleil,
l'Homme. Pour ce qui est des Instruments de la Terrible Danse sacrée pendant cette grand messe,
nous allons commencer par vous donner le rôle de chacun... Au Sanctuaire, pour arriver au Saint
des Saints, il y a une grande porte aux quatre battants, servant des péages sur la grande autoroute
de la vie et de la mort. Au-dessus des quatre battants, il y a une antenne parabolique qui est
branchée sur toutes les ondes de l'Univers, mais surtout du Soleil. Cette antenne alimente le Saint
des Saints en Énergies de toutes colorations(+et-), cette antenne alimente aussi le Trône( le
Cerveau). La Grande Calebasse ou le Calice(le Vagin) qui recueille le sang du sang(Sperme) de
l'Holocauste-Solaro-Lunaire(le Pénis). Cette grande Calebasse ou Calice est un Magasin qui prend
tout de l'Holocauste-Solaro-Lunaire, le concerve comme une banque ou le transforme comme une
usine(en bien ou en mal, selon la qualité de la Lune).... Dans cette Calebasse ou Calice, l'avenir du
temple y est décidé. Ne dit-on pas que: "quand la Lune brille trop la nuit, le Soleil est éblouissant
le jour? En d'autres termes, quand un homme a épousé une grande femme, forcément, il est ou
deviendra grand. Quand? Quand sa femme le veut!.. Nous avons survolé le Sanctuaire,
maintenant, survolons aussi le Temple. Sa fonction. Il est le canal par lequel l'Univers et surtout,
le grand Soleil alimente le Sanctuaire de sa lumière blanche. Le Soleil est une Clé universelle qui
ouvre toutes les portes des différents Sanctuaires et de la vie. Il a aussi le pouvoir de cracher le
magma comme une montagne en éruption et peut tout détruire sur son passage. Il peut cracher le
venin et le poison selon sa qualité du moment. Il est soutenu dans son travail par deux aides de
camp. Il est le Roi-Esclave de la grande Maîtresse des Cérémonies. Il est le fil de courant, la fiche
d'alimentation. Il est un fusil de guerre. Bien qu'étant Roi-Esclave, il a le pouvoir de capturer et
apprivoiser la Reine, la Lune, le Sanctuaire. Il est faible fasse à la porte du Sanctuaire, mais grâce
à son doigté, il peut ravir tout ce que le Sanctuaire a. Il est le nettoyeur et le pollueur du
Sanctuaire... Voilà de façon non exhaustive, les rôles des Instruments utilisés lors de la grand
messe du Soleil et de la Lune, à travers l'homme et la femme pendant la Terrible, mais pourtant
merveilleuse Danse sacrée... Que ceux qui ont les oreilles entendent et comprennent et que ceux
qui dorment, ouvrent leurs yeux pour voir... Dès aujourd'hui, la Terrible et Grande Danse sacrée
sera redoutée...car elle est la Vie et la Mort... Ah! Ah! Ah... À bientôt sur le Sentier pour la suite...
- Le sexe (Partage des énergies)
Il vous a été présenté le Sanctuaire et le Temple de façon globale et non exhaustive. Que se passe-
t-il exactement lors de la Danse Sacrée? Que recoit-on? Que donne-t-on? ... Nous répondrons à
toutes ces questions dans les lignes qui suivent, mais avant, nous allons attirer votre attention sur
le fait que l'être humain est essentiellement énergie. Comme nous vous l'avons dit plus haut, cette
énergie est électrique et magnétique. Le Temple est à prédominance électrique et le Sanctuaire,
magnétique, mais chacun possède en fréquence basse, la polarité opposée de l'autre. Mô
Menguiss'lessomb'ló savait que chaque être possédait et gardait dans son sein ou dans ses gènes,
toute l'histoire de sa famille ou de son clan et toutes paroles prononcées, toutes les pensées émises
et tous les actes posés avaient une conséquence immédiate ou future dans la vie de chaque
individu. Il savait qu'il y avait de bonnes et mauvaises familles qui traînaient chacune toutes les
influences maléfiques ou bénéfiques de leurs Ankhcêtres. Ces influences étaient contagieuses et
pouvaient être transmises grâce à la magie de l'accouplement. C'est pour cela que Mô
Menguiss'lessomb'ló cherchait d'abord à connaître l'origine du(de la) prétendant(e), avant d'avoir
un rapport sexuel. La contagion ou l'échange des fluides était inévitable pendant la Danse Sacrée.
Pourquoi? La clé du temple a un fleuve à travers lequel parcourent toutes les eaux en provenance
du grand château, lui-même étant le grand réservoir des fluides électriques et magnétiques, bon ou
mauvais ayant été générés par les parents, grands-parents, aïeux, ancêtres,.... Ce fleuve laisse tout
échapper et le déverse dans le grand Lac du Sanctuaire, ce Lac aux eaux stagnantes et qui ne
tarissent jamais... Le Temple trempe sa clé dans les profondeurs des eaux du Lac-sanctuaire...
Comme la clé a un fleuve à travers lequel passent toutes les eaux du grand château en direction du
Lac-sanctuaire, par le même fleuve, qui a le pouvoir de faire couler les eaux vers le Sud, il a aussi
le pouvoir d'aspirer les eaux du Lac-sanctuaire et les faire remonter vers le grand château du
Temple!!! C'est bizarre, non? Il s'agit des échanges et Elô-Pogo le Créateur Tout-Puissant a tout
prévu... c'est l'échange...C'est pendant cette terrible Danse Sacrée que les vies, les destins peuvent
être modifiés... La transmission de la malchance, abominations, pouvoirs, ensorcellement,
envoutement ou bénédictions, maladies, mort...se fait. Mô Menguiss'lessomb'ló savait que peu de
d'hommes maîtrisaient le contrôle de cet échange de fluides, d'où l'interdiction formelle à leurs
enfants d'avoir des rapports sexuels occasionnels ou sans enquêtes préalables, car tout l'avenir des
uns et des autres se jouait et se joue pendant ce moment... En dehors des échanges via la clé-
fleuve et le sanctuaire-lac, le contact des deux corps, leur frottements faisait et fait dégager une
énergie qui s'évapore par les pores( sous forme de fumée) et autres orifices, peut se transformer en
eau(sueur) et envahir ainsi les deux êtres en mouvement... Pour pallier à cela, Mô
Menguiss'lessomb'ló avait prévu des lavages spécialisés pour se débarrasser des mauvais fluides
encaissés(lavages avec de l'eau mélangée avec des écorces, herbes, racines et la terre, lavages par
des fumées saintes pouvant pénétrer les pores et orifices, lavages du sang à travers la
consommation des boissons et repas sacrés, lavages par le feu,...), ce n'était qu'après que la
victime des mauvais fluides pouvait voir son destin changé en bien. C'est aussi cela qui avait
stratifié des mariages: les castes aux mêmes vibrations s'échangeaient les filles et garçons. Un fils
du ntomba(noble) ne devait pas aller avec la fille de mônn oloua(esclave), un ressortissant d'une
famille de b'ivou ou m'ingbwegbwel(sorciers), ne pouvait pas aller avec un mnwè(pur), un
Nkunkuma(homme riche ou homme possédant les esprits lui procurant des richesses), ne pouvait
pas aller avec un mboumbouè(pauvre), ainsi de suite, parce que Mô Menguiss'lessomb'ló savait
que tout se passait pendant l'Entretien entre le Temple et le Sanctuaire... Vous êtes prévenus,
regardez, scruter et choisissez votre partenaire avant la Danse Sacrée... À très bientôt sur le
Sentier...
- Sexe et pacte

Dans les Enseignements précédents, il vous a été livré certains mystères du Sexe tels que connus
chez les Menguiss'lessomb'ló, nos Ankhcêtres. Parmi ces mystères, il vous a été dit que le Sanctuaire,
la Profondeur, l'Eau, la Lune, la Nuit, la Maîtresse... la Femme, pendant la Danse Sacrée, avait tous
ses centres d'énergies tournés vers le Cosmos, comme une plaque tournée vers le soleil et que cette
position, ainsi que la texture du Saint de Saints, lui conférait des pouvoirs prédominants. Nous vous
avons dit que, le Temple, le soleil, le Généreux, le Robinet, le Donneur universel, le Jour,... l'homme,
de par sa position tournée vers la Terre, le Trou-Aimanté, la Tombe... la Femme, était fragile pendant
cette Danse, ô combien redoutable et merveilleuse... Nous vous avions également présenté le rôle de
chaque instrument ainsi que quelques uns de ses pouvoirs... Comment les intelligences malignes
procèdent-elles pour sceller des Pactes dangereux et mortels comme le Mboútnè ou Lekák(promesse
d'acceptation de la mort au cas où les pactisants enfreindraient les règles établies...), sans oublier les
autres ensorcellements. En utilisant certaines expressions, c'était une façon pour nous d'attirer votre
attention sur la puissance des instruments désignés, ainsi que l'orientation qui pouvait leur être
donnée à travers leur manipulation. Brièvement, nous avions présenté à peu près ce que c'est que le
Sexe. Maintenant, nous allons revisiter certaines parties qui interviennent pendant des rapports
sexuels dans les Pactes tacites ou explicites. Nous avons donc, le Sexe d'En-Haut ou bouche du
ciel(bouche), les robinets du Ciel ou d'En-Haut, le Sexe d'En-Bas avec ses deux portes(porte avant:
Sanctuaire ou Temple et porte du diable ou anus), les antennes paraboliques mobiles(mains et
doigts), les boulevards de l'âme(les deux yeux). Voilà les principales parties par lesquelles les Pactes
peuvent être tissés... Sachant donc ce qui précède, voici ce qu'il faut éviter: 1- avaler le sang
provenant du Serpent du Sexe d'En-Haut(langue), car dès que ce serpent est blessé... 2- Répondre
aux questions par 1 oui sec,... le reste, cherchez et vous découvrirez certainement... À très bientôt
sur le Sentier, pour une autre préoccupation...

- La femme

es Menguiss'lessomb'ló, dans leur grande Sagesse estimaient que la femme a été créée par Elô-
Pogo le Tout-Puissant, puis mise à la disposition de l'homme pour être consommée comme le
"repas" le plus précieux de son existence. Nos Ankhcêtres caricaturaient cela par cette anecdote: "
Elô-Pogo, après avoir créé l'homme, a tout mis sous son commandement, et malgré cela, l'homme
était triste. Elô-Pogo eut l'idée de le faire endormir et modèla la femme avec une côte tirée du côté
gauche de l'homme, le côté où se trouvait son cœur... à son réveil, quand notre homme vit la
femme, il sourit"... la suite est connue, sauf que c'est l'Être Intelligent qui fait constater que,
depuis sa création, l'homme ne dormait pas malgré la présence de la femme à ses côtés et la joie
qu'elle lui procurait. L'ÊTRE Intelligent dit donc à l'homme:"pour que tu puisses trouver le
sommeil, il faut que tu manges la précieuse nourriture qu'Elô-Pogo t'a donné, la seule qui pourra
te rassasier..." L'homme connut la femme et s'endormit profondément... Pour les
Menguiss'lessomb'ló, c'est grâce à la femme que le dieu du sommeil a visité l'Humanité, car pour
eux, la femme est la fille aînée du dieu du sommeil, c'est elle qui procure le "sommeil" à l'homme.
Certainement que vous vous posez la question de savoir où se trouve la relation avec le veuvage
dans cette histoire? Elô-Pogo avait enseigné à nos Ankhcêtres qu'à force de manger une
nourriture, on finit par avoir les mêmes vibrations qu'elle, on devient comme elle. C'est d'ailleurs
ce qui expliquait l'existence des interdits alimentaires à l'époque de nos Ankhcêtres... Quand donc
un membre du couple mourrait, s'étant entremêlés, le mari et la femme étaient UN. Le décès de
l'un déstabilisait énergétiquement et spirituellement l'autre et l'esprit du défunt, grâce aux
vibrations enfouies dans sa moitié, tournait autour du vivant, pouvant la conduire, soit aux
troubles mentaux, soit à la déveine et aux échecs récurrents... Il fallait donc stabiliser le(a)
veuf(veuve). Pour remédier à cela, si on avait à faire à une veuve, on choisissait parmi ses belles-
soeurs, celles qui étaient aussi veuves, de bonne moralité et jouissant d'une honnêteté spirituelle et
mystique. Ces belles soeurs amenaient donc la nouvelle veuve à la rivière et la lavaient pour la
décharger des ondes et de l'Aura de son défunt époux. Après ce lavage, la nouvelle veuve devenait
saine et pure et pouvait donc se remarier... Si c'était un veuf, il revenait à ses belles-soeurs veuves
de le "laver". Les principaux matériaux utilisés lors de cette reconstruction étaient la rivière, sa
boue et des herbes parmi lesquelles, celles poussant sur les deux bords. Pourquoi la boue était-elle
utilisée? Tout simplement parce que nos Ankhcêtres savaient que l'homme est être electro-aimant
et la Terre l'est aussi, c'est donc elle qui absorbait toutes les vibrations du défunt conjoint laissées
dans la veuve. La rivière est le signe de la stabilité et de richesse, même si elle déborde pendant
ses crues, elle rejoint toujours son lit après... L'autre mystère de la rivière était son côté
commucation avec l'Au-delà. C'était pendant le lavage qu'on demendait au "mort" de partir une
fois pour toutes au pays de nos Ankhcêtres et de laisser à sa famille restée ici-bas et à travers sa
veuve, la paix et le bonheur symbolisés par la fraîcheur de l'eau. Pour des herbes, leur symbolique
était la guérison en cas maladie, sa nutrition et sa protection... Il faut noter en passant qu'avant ces
lavages, on rasait la tête et le pubis de la veuve ou du veuf, qui constituaient des "magasins"
gardant tout, comme son sang, les ondes et les vibrations du défunt... Après ces différents lavages,
la veuve payait à ses belles-soeurs, la dîme de tout et ces dernières lui remettaient des pièces
d'agent, des boutures de macabo, ignames, des rejetons de bananiers, etc...pour qu'elle ne manque
de rien...on faisait aussi sortir tous les habits et biens meubles du défunt pour le partage, afin que
ce dernier sache que sa place est désormais parmi ses Ankhcêtres et qu'il comprenne qu'il n'a plus
rien sur terre... La suite se sait... À très bientôt sur le Sentier...
- La dote

Nous disions dans un Enseignement précédent que, selon les Menguiss'lessomb'ló, la femme était,
est et sera le dernier et meilleur repas qu'Elô-Pogo le Tout-Puissant a pu donner à l'homme pour lui
procurer la douceur du sommeil...car d'après nos Ankhcêtres, avant l'arrivée de la femme, l'homme
ne dormait pas, l'insomnie était sa compagne, il mangeait mais ne se rassasiait jamais...il était triste,
la suite, nous vous l'avions dit. Dans la Tradition des Menguiss'lessomb'ló, la femme occupe donc une
place de choix, elle est la source du bonheur et de la joie, c'est un puits de richesse, elle est la mère
de la vie, bref elle est la nourricière pour ne pas dire qu'elle est la NOURRITURE SACRÉE au sens
DIVIN du terme. Toute famille qui avait en son sein des filles, ressemblait à une ruche de miel qui
attirait toutes les abeilles. Grâce à cette importance avérée, pour s'en procurer, il fallait payer un
tribut et le montant de ce tribut était fonction de la beauté et de l'origine de cette denrée
précieuse(filles de Chef, Notable, Mbínn, Môt à Nnám, Mboumbouè, etc), ce tribut a été appelé
IVEKĀ ou IVEGÁ=RITUELS D'ÉQUIVALENCE ou de COMPARAISON: la DOT. Il s'agissait donc, au cours
de ce rituel qui était, est et sera un pacte sanglant et singulier, de trouver à peu près des biens(bétail,
cauries, force du travail,..) à même de compenser sensiblement la perte inestimable qu' allait subir la
famille de la jeune femme. Ne pouvant donc pas trouver une équivalence, les Menguiss'lessomb'ló
ont vu qu'il était judicieux qu'ils imposassent le pacte du sang qui se pratiquait lors de l'abattage des
chèvres et autres cochons que leur appotait la belle-famille. Et pour faire ce travail, il y avait un
"Égorgeur spécialisé", un Mbínn, qui prononçait certaines incantations lors de l'abattage, lesquelles
pouvaient apporter le malheur, au cas où il leur fille subirait les attaques sorcières au sein de sa
future belle-famille, mais aussi, ces incantations pouvaient également apporter la mort au sein de sa
famille si l'un de ses membres mangeait

la chèvre "ayant deux coeurs et deux estomacs", c'est-à-dire que s'il souhait un malheur à la jeune
fille, objet de la dot... Tous ces animaux abattus devaient être consommés par toute l'assistance,
ainsi que le vin de palme y associé. La palabre de la dote était toujours présidée par un Mbínn qui ne
devait pas se trouver être le père ou l'oncle direct de la prétendante et ce Mbínn devait être
vertueux... Tous les passants étaient conviés au repas... Après donc ce simple, mais mystérieux repas,
vers le milieu de la nuit, le Mbínn président de séance, procédait au Rituel de la prospérité qui se
faisait sur la prétendante(torse nu), à l'aide d'un maïs mystérieux ou du sésame, du sang, de la
machette et... Le Mbínn abattait une jeune chèvre, et... Puis prononçait des incantations de
bénédictions, et remettait sa fille à son beau-père en prononçant une dernière incantation: " ..." Et
toute la délégation se mettait à courir pour regagner son village... Dans une leçon précédente, nous
vous parlions des mystères du sang et remarquez ici que ce sang était versé ici en deux étapes,
toutes présidées par la famille de la prétendante... Autre chose, tous les membres de la famille de la
prétendante devait manger et boire, cela leur donnait un pouvoir mystique bénéfique sur les époux,
dans ce sens que, chaque fois qu'ils pouvaient avoir problèmes, n'importe quel membre de la famille,
de passage dans leur village pouvait calmer la situation... Autre chose, nos Ankhcêtres
Menguiss'lessomb'ló donnaient toujours leurs filles en mariage pendant la nuit seulement. Pourquoi?
Parce qu'ils savaient que la femme était une créature de la paix et de la joie, une nourriture qui doit
être mangée et partagée rien que la nuit, et qui procurait à son propriétaire un sommeil paisible et
répateur. Mais aussi parce que, des regards étrangers(non conviés au repas) ne devaient pas la voir
partir de peur qu'elle ne reçoive l'une des malédictions connues sous le nom d'Ewowolá(mauvais sort
lancé à la victime par le truchement de la pensée, du regard ou de la parole)... Il y a tellement à dire,
mais contentez-vous de ce peu... le reste après... À très bientôt sur le Sentier...

- La nourriture

Toute bonne société est organisée, ainsi que les familles qui la composent. Pour les
Menguiss'lessomb'ló, nos Ankhcêtres, le "Sexe mâle-femelle d'En-Haut" ou la bouche, ne
dérogeait pas à cette règle, c'est aussi une famille qui obéit à une organisation et des règles
atypiques. Pour eux, la Bouche, c'est une maison où réside une Reine, détentrice d'une épée à
deux tranchants, cette Reine n'est autre que la LANGUE, sa maison est un PALAIS et ses
serviteurs et habitants sont les DENTS ou SOLDATS. Pour exercer son Grand Pouvoir, la Reine a
besoin de la protection et du soutien ou services des Soldats... En dehors de l'usage vulgaire que
les humains savaient du palais, les Menguiss'lessomb'ló maîtrisaient et connaissaient l'usage
métaphysique du terrible et redoutable palais... Nous n'allons pas vous perdre dans le dédale de
pouvoirs buccaux, nous allons nous appesantir sur le pouvoir mystique de la mastication. Pour les
Menguiss'lessomb'ló, manger était un travail extrêmement difficile, un travail sacré et même
sublime. C'était un art et une magie, pour cette raison, la nourriture devait être respectée comme
une divinité à laquelle il fallait accorder la plus grande importance, car sans elle, il n'y avait pas
vie sur le plan physique. C'est ainsi qu'ils ont donné une hiérarchie particulière aux repas: Letsik
lingong(plat individuel), Bidí bí Ndá î Bót(repas familial), Bidí bí Nnám(nourriture du clan), Bidí
bí Ivēká(nourriture de la dot), Bidí lemalí ou Bidí bí Ntsogo(nourriture du rituel de lavage de
l'Abomination après mort d'accident), Bidí bí Awoú(nourriture préparée pendant les deuils),
MVIENG'-LANË(repas sacré de transmutation ou transformation d'une vie maleficiée), Bidí bí
Ilàtt Minem ou Bidí bílònn(repas de réconciliation ou de cadis), Bidí bí Bôkón(repas pour nourrir
les Ankhcêtres), etc. Chaque repas obéissait à des règles bien précises qu'il ne fallait jamais violer.
Pendant le partage de ces repas, la règle d'or était zík ou indindimá(le Silence). Quelque soit le
repas, la règle de Ntól ou Ngàp-Ayàt(Monde Ancestral) était de rigueur, car ne pas d'abord penser
aux Ankhcêtres qui étaient, sont et seront nos Saints les proches de nous, prompts à nous exaucer,
était considéré comme un sacrilège. Pendant la dégustation des repas étaient faites des
incantations intérieures qui se matérialisaient pendant la mastication et par le truchement des
différentes bouchées, d'où Zík le Silence. Le mouvement de la bouchée dans le palais royal était
magique, sa circulation du palais royal jusqu'aux laboratoires du Royaume du milieu, Royaume de
la vie et de la mort( le ventre), était synonyme de l'entame de l'exaucement des intentions et
prières... Chaque participant au repas s'occupait de sa dégustation et ne devait pas prêter attention
aux autres convives et s'il enfreignait cette Loi, d'un regard ou geste du Mbínn, il était chassé.
Selon l'importance de chaque repas, des boissons spéciales se faisaient ingurgiter. Avant le repas,
c'était la grande et terrible reine qui appréciait et donnait l'orientation et la spécificité de l'énergie
à mettre en branle... bien que l'ordre venait du Roi suprême(Cerveau), c'était la grande Reine qui
organisait tout...ses déplacements dans son Grand Palais ne devaient pas être entravés par la
rébellion d'un de ses soldats(morsures de la langue par la dent). Toute entrave était considérée
comme l'annonce d'un événement malheureux et les Mbínn se chargeaient de décrypter cet
incident...Les Menguiss'lessomb'ló considéraient les repas comme le corps, nous voulions dire, la
chaire de la Mère Terre et toutes les boissons comme son Sang, d'où le très très grand respect pour
la nourriture. À travers la nourriture, des bénédictions étaient reçues mais aussi des
malédictions(la mort provenant de la nourriture était, est facile: tout refus à un
mgbwemgbwèl:sorcier, attirait ses attaques)...Les repas étaient des séances d'Eucharistie
agissante... À très bientôt sur le Sentier...
- La foule

La foule était considérée par les Menguiss'lessomb'ló comme un monstre anthropophage qu'on
n'affrontait pas sans s'être protégé, c'est ainsi que, nos Ankhcêtres, avant d'aller aux fêtes, deuils et
autres rassemblements, procédaient à certains rites spécifiques, tels que des lavages de protection,
le port de certains objets de pouvoir, la consommation de certaines herbes et écorces d'arbres, etc).
Ils savaient que "limba limba angá súk itandák", en d'autres termes, un homme seul face à plusieurs,
est faible. Dans notre Tradition, ceux qui abordent la foule peuvent être victimes de:
Éwowolá(malédiction ou malchance provenant des mauvais pensées, regards ou paroles),
lēssandè(mauvaises ondes qui n'attirent à la victime que des problèmes: bítotók), bilúlumá ou
mekóng mē mgbwèl(les mauvais sorts), igbwéi(arrestation par les sorciers maléfiques). Au regard de
tous ces différents dangers qui attendaient Mô Menguiss'lessomb'ló, il devait se préparer
minutieusement pour ne pas être surpris... Maintenant donc, en ce qui concernait les deuils et selon
qu'il s'agissait d'un homme ou d'une femme, comme rites pendant les obsèques d'un homme:
Issani(danse guerrière et funèbre qui marquait la fin de la mission du guerrier sur Terre et son départ
dans le Pays de ses Ankhcêtres. Cette Danse se pratiquait avec lances, machettes, épées et Bâtons et
c'était le couloir des seuls hommes. Les femmes restaient assises et silencieuses. Au cours de cette
Danse, on pouvait décider du sort des sorciers maléfiques du village), Ibok i Nkúl(la stature des
orphelins assis devant les jours du terrible Issani(pour les lever, il y avait un rituel à effectuer), ikíng
ndá(contournement de la maison, qui consistait à faire comprendre au défunt qu'il était
effectivement mort et qu'il devait dégager les lieux. C'était un rituel finement dangereux, dans la
mesure où, si le défunt n'avait pas construit de maison et que son corps se retrouvait dans la maison
de son père ou son frère, on ne devait pas contourner ladite maison, sinon, la mort de son
propriétaire était programmée de facto), Issani i bô Bekál(Issani ou danse des neveux, cette Danse de
pouvoir avait pour but des dégager les ondes et vibrations de la mort qui avaient une influence
certaine sur les proches du défunt, avec les nervures de feuilles de bananiers, les neveux purifiaient
ainsi les enfants et la veuve du défunt, si ce dernier n'avait pas laissé de progéniture, on fouettait les
murs et les meubles de la maison), Itē i Ntseng(rituel de prise de la parole, les femmes étaient
exemptées. Le Mbínn remettait son bâton à celui qu'on désignait pour représenter le clan en terme
de prise de parole. Ce dernier ne devait pas excéder 3 pas, s'il perdait le latin, il interrogeait la Terre
en la frappant trois fois à l'aide de son bâton et il se retrouvait ou alors, un Mbínn lui soufflait ce qu'il
avait oublié. Et si c'était le Mbínn même qui se levait, sa canne dans la main gauche et le kack dans la
main droite, renouvellait et renforçait les pouvoirs du N'toum et du kack par un geste anodin qu'il
faisait devant ceux qui lui transféraient leurs pouvoirs...et prenait ensuite la parole), N'dambí, Issôká,
Ndong.... Et l'absoute qui consistait, lors de l'enterrement à dire adieu au défunt en jetant une
poignée de terre tombale, sur le cercueil, corps ou directement dans la tombe... S'il fallait désigner
un successeur, selon la dernière volonté du défunt, cela se passait pendant un autre rituel(Issôká:
conciliabule précédent l'oraison funèbre ou le ndòng awoú... Pendant les obsèques, on pouvait
procéder aux rituels de bénédictions et seuls ceux qui avaient "mangé" le sel, le ndong et la kola y
étaient conviés, ils formaient un cercle autour du bénéficiaire débout, après certaines incantations, le
plus ancien prenait son bras droit et le soulevait plus haut ou frottait sa face contre la sienne... Si un
proche du défunt était accusé d'être à l'origine de son décès, on le faisait asseoir à même le sol et on
formait un cercle autour de lui, ce geste le dépouillait de toute sa vitalité mystique et physique et en
quelques jours, il mourrait lui aussi. Pourquoi? Parce que la terre est un électro-aimant qui a le
pouvoir de neutraliser ou de régénérer tout objet ou personne avec lequel il entre en contact. Et le
fait de faire asseoir un homme à même le sol, brise son pouvoir, présenter ses plantes de pieds et
son dos aux "autres", leur donne le pouvoir de tout vous retirer, donc de vous tuer, car seul le mort
présente ses plantes de pieds, puisqu'il n'en a plus besoin... Le cas de notre frère journaliste nous a
poussé à vous révéler ces quelques mystères... Nous y reviendrons, mais restez permanemment
éveillés quand vous êtes en public. Si l'on veut vous faire un rituel, qu'il soit traditionnel ou religieux,
renseignez-vous d'abord...le loup est dans la bergerie. À très bientôt sur le Sentier pour un nouvel
Enseignement.

- L’arbre

Elô-Pogo, le Tout-Puissant, le Dieu de nos Ankhcêtres a donné à chaque peuple tout ce dont il a
besoin, mais cette énorme richesse a été cachée dans le son sacré qu'est la Langue et dans son
environnement. La Langue des Menguiss'lessomb'ló est une Langue magique, où chaque Lettre-
chiffre cache de grands mystères. Nous avons essayé de vous le démontrer dans l'alphabet de la
Langue de nos Ankhcêtres... Dans le Livre sacré des Mimpúm, il nous a été dit qu'Elô-Pogo, créa
Ílé, L'ARBRE, le troisième jour et nous vous faisions remarquer que dans notre alphabet, la
troisième Lettre de l'alphabet-magico-chiffre, L, qui est en même temps le troisième chiffre, est
une Lettre d'élévation, de la croissance, de comptage, de la multiplication,... (L'lang, l'lál... nous
vous disions que pour réussir à l'lang, il faut b'bá: dépecer ou b'bák:ajouter..)Et d'après les
Menguiss'lessomb'ló, tout ce qui est débout, permet d'avoir accès à l'élévation et est un instrument
qui régénère, qui donne le bonheur ou la vie, qui protège... Connaissant donc ces principes sacrés,
nos Ankhcêtres ont stratifié le monde des Arbres selon les différents états de la matière et des
règnes naturels. C'est ainsi qu'ils distinguaient, des Arbres du Feu, les Arbres de l'Air, les Arbres
de l'Eau, les Arbres de la Terre, les Arbres du Feu-Air, les Arbres de l'Air-Eau, les Arbres Feu-
Air-Eau-Terre,... Les Arbres-Humains, les Arbres-Oiseaux, les Arbres-Animaux, les Arbres-
Reptiles, les Arbres-Pierres,...et chaque espèce avait un rôle bien précis à jouer et pour activer ou
réveiller la puissance enfouie dans chaque Arbre, il faisait savoir l'aborder(moment de la journée,
jour de la semaine, position de la lune, état d'esprit...). Tout comme un Humain, l'Arbre est
conscient, sensible, vivant, il fallait savoir le toucher(caresser, embrasser...pour un service
personnel et précis). Il fallait également savoir lui parler, il était une divinité palpable et on n'allait
pas vers une divinité les mains vides. Bref, à cette époque, l'Arbre était l'Ami de l'Homme,
l'Homme ne pouvait rien faire sans le consulter ou sans l'approcher, sans lui. À cette époque,
l'écorce était puissante parlait et agissait, elle était vivante. Tout le monde ne pouvait pas
approcher certains Arbres, il fallait remplir certaines conditions. Certains Arbres étaient des
Temples Sacrés, des Maisons d'Habitation, des Cachettes Mystiques, des Greniers mystiques, des
Écoles d'Initiation, des Hôpitaux, des Totems(fauves, reptiles, des Signes de grandeur et
Puissance d'un clan, famille, village ou tribu...), etc. Certains Arbres avaient le pouvoir de relier
Terre au Soleil(connus dans l'Initiation du S'só), c'étaient des Arbres-Trait d'union, ils existent
toujours, ils se dressent fièrement dans nos forêts, nous les apercevons sans les voir, nous les
abattons sans le savoir et dans leur chute, ils se moquent pitoyablement de nous. Nous avons
perdu "KÈN" la Sagesse de nos Ankhcêtres... Ce qui est dit ici de nos Grands Frères Arbres, est
aussi valable pour nos Grandes Soeurs Herbes. Recherchons vite KÈN et nous serons reconnectés
et plus puissants que jamais... voilà en quelques mots présenté notre Grand Frère Arbre.
Prochainement, si KÈN, la Sagesse et l'Esprit de nos Ankhcêtres nous le permet, nous vous
parlerons de chaque catégorie d'Arbre... À très bientôt sur le Sentier...
- Nkol

La Nature est un Grand Livre écrit par Elô-Pogo et mis à la disposition des humains qui ne
veulent et ne peuvent pas s'en servir, certainement par ignorance parce qu'ils sont les illettrés les
plus dangereux de la planète: les illettrés naturels...et pourtant, les animaux des champs, les
oiseaux , les criquets, reptiles...savent lire ce Livre extraordinaire! Les humains font des
recherches sur ce qui dégrade leur santé(la science) et oublient ce qui la protège(la Nature visible
et subtile). Notre Enseignement va être orienté sur le relief et particulièrement les Bîkól(les
termitières, Ikól=la termitière). Pourquoi les Bîkól? Nous parlerons brièvement aussi de N'KÓL(la
colline). Nos Ankhcêtres, les Menguiss'lessomb'ló, considéraient la termitière comme un monde,
Celui de leurs Ankhcêtres et les habitants de ce monde étaient appelés Ndónn et étaient chargés de
leur rappeler que tout ce qui vivait sur terre était également Ndónn(passager ou de passage). La
Terre était considérée comme un monde passager Sí Ndónn... Pour ce qui est des Bîkól, ils étaient,
sont et seront toujours considérés comme des pays où vivent nos Ankhcêtres. Ikól Lessom'ló, avec
son architecture particulière était considérée comme la porte d'entrée du Royaume de leurs
Ankhcêtres(Ngò Nkeng), Ikól Lekáp, le monde le plus proche. Ikól Lessíl, le grand monde(Ngaw
Ayatt), le simple Ikól, qui n'était pas termitière, Royaume(Atànn bôkón). Toutes les monticules
représentaient toujours quelque chose d'extraordinaire, c'étaient des Arbres-Terre ou encore des
Arbres de Terre. Pourquoi? Parce qu'ils symbolisaient l'élévation mystique connue des seuls,
Mbínn, Ngós...qui avaient accès à ces royaumes. Quiconque voulait visiter ces royaumes devait
connaître les secrets de l'Eau et de la Terre, être prêtre dans le sens total de ce terme(celui qui
canalise permanemment une énergie spirituelle, l'utilise pour manifester le pouvoir auquel il est
connecté et s'en servir pour le bien-être des humains ainsi que l'équilibre mystique de la Nature) et
pour cela, il fallait se soumettre à plusieurs épreuves: Feu(rester sans se laver pendant plusieurs
saisons), Air(ne pas avoir peur du vide et de l'altitude), Eau(ne pas fuir les cours d'eau et leurs
différents habitants), Terre( être en harmonie avec les différents habitants de la terre(reptiles,
animaux, oiseaux,...). Pour cela, les interdits alimentaires étaient obligatoires ainsi que l'hygiène
de vie. Chaque Arbre de Terre avait ses exigences et devait être monté selon les saisons, les
positions de la Lune ou du soleil. C'étaient également ces Arbres de Terre qui leur permettaient de
refaire les auras des personnes maleficiées ou de rassembler les membres et organes de ceux qui
étaient mangés dans la sorcellerie...pour cueillir les feuilles de ces Arbres, il fallait des codes
spéciaux...dans certains de ces Arbres, habitaient des créatures spéciales: Généraux d'armées là-
bas(Mbòm: Serpent boa, Ngò djòmè:couleuvre, ministres de la défense: gorilles, chimpanzés,
ministres de l'agriculture: hérissons... Ces hautes personnalités apparaissent ici à Imô Milán sous
la forme des animaux que nous venons d'énumérer... et nous les considérons comme de la viande,
quelle erreur!Ikól pouvait aussi servir de tombe pour tous ceux qui étaient victimes des maladies
très contagieuses et en mourraient, on les y enterrait. Parfois, on se rassemblait tout au tour pour
traiter des sujets très difficiles... Nous avons beaucoup à dire, mais, l'esprit de la Lettre nous
menace... À très bientôt sur le Sentier...
- NKOL

Lors de notre précédent Enseignement, nous vous avons présenté à peu près ILÉ, NOTRE Grand Frère
ARBRE, nous avons listé quelques types d'Arbres selon les règnes auxquelles chacune des catégories
appartenait. Et dans cette liste, nous vous avons parlé brièvement de l'arbre-Feu-Eau-Air-Terre. Nous
allons présenter ici un ARBRE Particulier, avec des spécificités particulières. Nous voulons vous parler
de l'Arbre de Pierre qu'est la Montagne, N'KÓL. Selon nos Ankhcêtres Menguiss'lessomb'ló, parler de
N'KÓL, c'était parler de l'élévation, la hauteur...et de la domination. Ils avaient constaté que cet
Arbre particulier, pour être grimpé, ne demandait pas qu'on s'y accroche, on le grimpait débout, et
nous vous avons parlé de la position debout. Ils avaient également remarqué que cet Arbre, le matin,
dégageait une fraîcheur sans pareil, et à une certaine heure de la journée, une chaleur
presqu'insupportable et qu'autour, l'air circulait en murmurant...ils ont vu avec stupéfaction que
certaines de ses branches pouvaient être comparées aux habitations, et pour les Mbínn, N'gós et
autres grands Initiés, c'était toujours là-bas qu'ils recevaient des ordres de gouvernance de leur clan
ou tribu. Ils avaient donc entrepris de grimper régulièrement sur cet ARBRE. Chaque fois que l'un des
leurs tombait malade et ne guérissait pas au contact des Arbres de la Forêt, on l'emmenait auprès de
l'Arbre-Pierre, on le couchait sur le roc en tenue d'Adam, le retournant sur tous les côtés, puis
pouvaient donc commencer les soins proprement dits. Au départ, avant de grimper, l'on devait se
présenter, en donnant son nom et les noms de ses Ankhcêtres(au moins 9 générations à partir de la
traversée d'Ossá-Nnangá sur le dos de N'gang-Mēdjá). Pendant les soins, on devait toujours se
présenter et présenter le malade ou le problème et on attendait. Quelque chose d'anodin se
produisait toujours(des murmures lointains et proches au même moment, parfois un animal se
présentait: gorille, panthère, Lion, Serpent boa, chimpanzé,... les regardait quelques minutes et
disparaissait), au vue de cela, ils étaient sûrs que leurs doléances avaient été acceptées et le
traitement ou rituel était entamé. Ces animaux représentaient les esprits de leurs Ankhcêtres et les
différentes formes qu'ils prenaient représentaient leurs différents tempérament pendant leur vie à
Émô-Milan(Terre des vivants)...Les Menguiss'lessomb'ló savaient que cet Arbre-Pierre avait le
Pouvoir d'avaler ou d'absorber toutes les mauvaises ondes et donnait au candidat, les ondes de l'Eau,
du Soleil, de l'Air et de la Terre, emmagasinées en Lui depuis des siècles. Ils savaient que certains des
différents Pays des Ankhcêtres: N'gaw ayatt, Nnám Ngókí ou Nnám Mpiá...se trouvaient là-bas...Ils
savaient que tous les puits ou rivières de l'Arbre-Pierre étaient habités par Bínká Mendím et Bedjóm
Páam Mendím(Fées femelles et mâles les plus beaux et les plus purs et les plus bons, d'où la guérison
rapide au contact avec cette Eau particulière). Ils savaient que pour espérer avoir un résultat palpable
et Positif auprès de cet Arbre-Pierre, il fallait se confesser avant. Il savaient que l'Air qui était respiré
autour de cet Arbre-Pierre, était un Air des dieux, habilité par leurs esprits.... C'était dans le sein de
cet Arbre-Pierre qu'on protégeait les villages et c'était aussi là-bas qu'on emprisonnait ou tuait les
très puissants sorciers du village. En dehors des soins, c'était là-bas que les Menguiss'lessomb'ló
entraient en contact avec les habitants de Nnám Mpiá ou Nnám Ngókí. C'était de là-bas que les Lois
qui régissaient leur vie, étaient édictées et leur non respect entraînait inéluctablement des
sanctions(sécheresse, famine, criquets rongeurs, hérissons dévastateurs, maladies rares,...). C'était
toujours là-bas qu'ils pouvaient causer en tête à tête avec leurs Ankhcêtres... Pour dominer leurs
ennemis, il fallait toujours monter sur cet Arbre-Pierre. On n'y allait jamais les mains vides, il fallait
d'abord payer la dîme de tout, celui qui ne donnait rien aux dieux, n'avait droit à rien(Akumá tē
nyong wàn à zezè= la richesse s'achète)...sur cet Arbre-Pierre, les autres arbres et herbes qui
poussaient sur le rocher, ceux qui se touchaient, se frottaient, bougeaient beaucoup au gré du vent,
sur d'autres arbres(ordinaires), avaient...tous les fruits de là-bas étaient particulièrement chargés,
ainsi que les végétaux et tubercules...Nous vous avons donné des pistes qui pourront vous aider à
grimper sur l'Arbre-Pierre...rien n'a changé, c'est la pratique qui donne la foi(expérience), alors,
débrouillez-vous... À très bientôt sur le Sentier

- Les Ténèbres

Nous vous avons dit qu'à NGAW'AYATT, il y avait plusieurs Mondes qui correspondaient chacun à
l'évolution de l'homme à 'Imô-Milán. Celui qui est l'un des plus proches de nous est la Terrible Vallée
des Ombres que certains appellent, Vallée des Ténèbres, ou encore Prison des Ténèbres. D'après nos
Ankhcêtres, ce Monde est fabriqué par les humains, malheureusement grâce à leurs Envies, paroles,
pensées et actes. Parlant des ténèbres, il ne s'agit pas de ce que nous connaissons à 'Imô-Milán, il
s'agit des ténèbres d'une autre espèce, les ténèbres de la Tentation. Ce sont les ténèbres les plus
dangereuses que l'homme qui quitte définitivement Sí-Ndónn rencontre sur son chemin. Ces
Ténèbres sont constituées de tous les actes posés, toutes les paroles prononcées, toutes pensées
émises ainsi que des Envies...nous retrouvons toutes ces choses dans les Metán Bôkónn sous la
forme des quartiers des prostituées(pour ceux qui aimaient aller avec les femmes sur terre...),
Quartiers des débits de boissons(pour les soulards...),etc...le nouveau venu, à la vue de ces choses est
perdu, il croit qu'ils sont réelles, alors que ce ne sont que des mirages. Parfois des femmes vous
proposent des parties de jambes en l'air, des inconnus à boire ou à manger, etc... Si vous céder à
cette tentation, vous y restez prisonniers, pour les curieux voyageurs d'Imo-Milán, ne rien accepter.
Pour les morts d'Imo-Milán, ne rien accepter également, sinon vous restez prisonniers pour des
dizaines d'années, voire des siècles, jusqu'au jour où un être évolué, l'un des vos amis ou parentés,
passera par là... Si vous réussissez à traverser cette zone, le reste du parcours vous sera facile... c'est
pour cela que Mô Menguiss'lessomb'ló, enseignait l'usage de la parole à travers Ndek-
Ijeukí(Calebasse de la parole), les Rites(So'o, Mevoung, Ékoumès, Nyóm Kú, Mengánn, etc ... Ces
Rites se pratiquaient au sein des Cercles Mystiques hermétiques, ceci pour l'apprentissage de la
maîtrise de la volonté et des actes...). Sans cette Connaissance, il était impossible de traverser cette
terrible Vallée des Ténèbres que l'Initié affrontait pour la première fois au cour des expériences
ritueliques... Vous voyez donc que nos Sectes Traditionnelles avaient pour but l'étude et l'application
des Lois naturelles, ainsi que leur Sentence à NGAW'AYATT... Étaient-ce de dangereuses Sectes
comme le prétendaient les Mimpoúm?... Reposons-nous un peu...Nous parlerons du Monde-Prison
des Bikoukounda. Intéressant, n'est-ce pas?

- Les Ténèbres : La poubelle

Bikoukounda, pluriel d'Ikoukounda, Ikekounda, Ikekoup'nda(là où l'on vide les déchets de la


maison...) signifie tout simplement la poubelle ou le dépotoir familial situé derrière nos cuisines
du village. Nous vous disions que dans la Cosmogonie des Menguiss'lessomb'ló, l'enfer, étang de
feu n'existe pas, qu'il y a plutôt des Mondes de Souffrance ou de Punitions qui ne sont pas
éloignés des humains. Nous vous avons parlé de la Terrible Vallée des Ombres, et maintenant,
visitons ensemble un autre Monde, Celui des Déchets: Ikekoup'nda ou Ikekounda ou Ikoukouna.
Dans les Écoles Initiatiques des Menguiss'lessomb'ló(Menjoktó me Peck), on enseignait la
maîtrise de la Volonté, de la Parole et des Actes(aux élites: ceux qui avaient les B'Ivoú), aux
masses ignorantes, la morale de la société. Tous ces Enseignements avaient pour but de préparer
l'homme à affronter NGAW'AYATT, mais on ne le lui disait pas(du moins aux masses)...Car pour
le Mô Menguiss'lessomb'ló, l'homme devait apprendre à mourir, le jour de sa naissance et des
rituels appropriés lui étaient administrés... Après l'apprentissage des Lois cosmiques et de la
morale, le vécu quotidien devait être leur champ d'application...Nous n'allons pas rentrer en
arrière...Parmi les Lois enseignées, il y avait celle du partage, de la pratique de la solidarité et de
la crainte de la chose à autrui. Quiconque enfreignait ces Lois, avant d'affronter la Terrible Vallée
des Ombres, devait affronter toutes les poubelles de sa famille et connaissances, en d'autres
termes, il devait errer, allant de poubelles en poubelles(chez nous, nos Ankhcêtres ou défunts,
mangent et boivent), dans les Metán Bôkónn, on ne devait pas lui donner à manger ou à boire là-
bas...subissant ce calvaire, il revenait parler aux siens à travers rêves et parfois, en allant vider la
poubelle, on le trouvait assis au milieu d'Ikoukounda.. Il était interdit d'aller verser les déchets
pendant la nuit à Ikekounda ou déféquer... Ikekounda était sacré... Le même phénomène était vécu
quand on n'organisait pas les Mehènda(funérailles d'un Initié au cours desquels, le défunt
possédait un gros gibier: buffle, chimpanzé, etc et l'offrait au village qui l'abattait et le
préparait...). Tous ceux qui aimaient des litiges fonciers passaient aussi par le Monde des
Bikekounda, il en était de même pour les voleurs...vous voyez donc que chez les
Menguiss'lessomb'ló, chaque Loi ou groupe de Lois violées avaient un Monde bien précis où le
défunt devait subir la sentence... Ikekounda était l'endroit idéal où étaient retrouvés tous ceux que
les Bôkón(fantômes) convoquaient dans leurs royaumes, et après Enseignements ou sentence, y
étaient déposés. C'est aussi à cet endroit où les vivants et les morts négociaient, c'est le marché des
défunts. C'est à ce même endroit que les Initiés débarrassaient les leurs des abominations ou des
mauvais sorts rebelles... Pour ceux qui aiment les comparaisons, qu'ils comparent avec ce que le
Mpúm(blanc) nous enseigne dans sa bible... Si on nous l'autorise, nous pourrons faire un tour
rapide dans un autre Monde des Punitions: La Terrible Fosse des Ténèbres... Reposons-nous
encore... À très bientôt sur le Sentier
- L’au-delà

NGÀP-AYÀT ou NGAW'AYATT, l'AU-DELÀ, ce qui fait peur aux uns et attire les autres, est
l'Ailleurs, notre patrie, c'est de là que nous venons et c'est Là-bas où nous irons après un heureux
ou malheureux passage à 'Imô-Milán ou Sí-Ndónn. Ce grand et vaste Pays est connu de tous les
peuples de la Terre, mais chaque peuple a une connaissance appropriée de l'AU-DELÀ. Comme
tous ces peuples, les Menguiss'lessomb'ló avaient une parfaite connaissance de NGÀP-AYÀT.
Pour eux, le monde visible, 'Imô-Milán était une copie grossière de l'Au-Delà. 'Imô-Milán était, le
monde de l'étude et de l'application des Lois de la Nature, NGÀP-AYÀT était Celui de la
Sentence, l'auto-jugement. Le départ pour Ngàp-Ayàt devait être préparé au quotidien, pour ce
faire, ils se servaient d'un Code Pénal Naturel qui était constitué des Bikí(les interdits) qui
tournaient autour de deux princes: 1/- Dám lessè mót atē bè, d'ô atē poumbí(chacun récolte ce
qu'il sème). 2/- Okóm mēng, mēng wó. Okóm abé, abé wó(tout bien qu'on fait à autrui, on le fait à
soi-même. Tout mal fait à autrui est fait à soi-même)... Et bien d'autres. Tous ces principes leur
permettait de craindre Elô-Pogo, le Grand Créateur Tout-Puissant et d'aimer autrui. Dans leur
cosmogonie, ils ne connaissaient pas l'enfer, mais la Prison des Tortures, la Vallée des Ombres ou
Le Grand Trou des Ténèbres, les Bikoukounda(dépotoirs)...Mondes d'expiation des souillures
contractées lors du passage sur Terre. Ces principaux mondes, attiraient, attirent et attireront
instantanément chacun défunt selon son niveau d'évolution. Pour eux, le Juge Suprême qui vit en
chaque humain le conduisait, le conduit et le conduira vers le monde qui correspond à son
élévation spirituelle. Pour eux, Elô-Pogo avait, a et aura beaucoup à faire pour perdre le temps à
s'occuper d'un ver de terre qu'est l'homme. Elô-Pogo ne juge pas l'homme, l'homme se juge lui-
même et ne doit pas juger autrui. Nos Ankhcêtres savaient que tout ce à quoi pensait un homme,
tout ce qu'il disait et faisait, le suivait à l'un des Pays de NGÀP-AYÀT(la Vallée des Ombres... où
tout le monde doit passer, bons ou mauvais, avant d'aller ailleurs. C'est à cet endroit précis que
chacun se rend compte que toutes nos pensées, paroles et actes sont nos enfants qu'on aura mis au
monde et qui réclament notre paternité ou maternité. Les moins évolués se perdent toujours dans
ce Pays... Pour les visiteurs vivant encore à 'Imô-Milán, il est strictement interdit de manger, boire
ou faire l'amour, contracter un prêt, de voler... là-bas...Abandonnons un peu les mondes des
Prisons de Ngaw'ayatt et focalisons-nous vers les Mondes Élevés, nous vous parlerons
spécialement d'un qui aura attiré notre attention, N'NAM-MPIÁ(Pays de la Lumière ou Résidence
des Âmes de Lumière). Ce Pays commence à partir de la 9e Porte, Porte d'Or, qui est au milieu
d'une Barrière d'Or, selon qu'on est spirituellement élevé. Tout le monde n'arrive pas à ce Niveau.
Les Êtres qui habitent là-bas, sont les Êtres de Commandement ainsi que les Maîtres de la Vie sur
Terre. C'est de là-bas que sont prises les décisions concernant la gouvernance des Pays de la
Terre. Rien sur Terre, ne se fait sans leur accord...ils ont leurs Représentants dans... Dans ce
Monde, tout est Vivant et s'exprime: cailloux, arbres, feuilles, fourmis, oiseaux, insectes,
animaux, images, symboles ou signes, entendez par s'exprimer, parler. Dans ce Monde, le moyen
de Locomotion est la Pensée. Le déplacement est instantané...Par le simple regard, les
interlocuteurs parlent et se comprennent...Ayant la connaissance de ce Monde, nos Ankhcêtres
s'attelaient à respecter scrupuleusement les Lois d'Elô-Pogo...car pour Mô Menguiss'lessomb'ló, à
l'heure du départ définitif pour Ngaw'ayatt, chacun est son propre juge et personne ne peut t'aider,
peut-être pour mourir, mais pas pour aller Là-bas, nous disons bien personne. Nous allons
certainement choqué ceux qui parlent de l'enfer et du paradis... Nos Ankhcêtres ne connaissaient
pas ces inventions des Mimpoúm pour maintenir l'homme naïf dans la peur et la soumission. Pour
eux, aucun homme n'avait le pouvoir de pardonner les péchés à un homme. Pour se faire
pardonner, quand on avait fauté, il fallait aller voir la personne à qui on avait causé du tord ou
alors faire asseoir tout un village pour demander pardon. Ils savaient que même si vous avez
demandé pardon, la Nature ne vous pardonnait pas, mais rétablissait l'équilibre de la BALANCE
de la JUSTICE...un petit exemple, vous allez à la chasse, et par inadvertance, vous tuez un
compagnon, vous venez annoncer son décès au village et demandez pardon, sa famille vous
pardonne, mais la Nature, non. Les Initiés sont obligés de vous faire le Rituel du TSOGO pour
atténuer la colère de la Nature. Les choses se calment pendant que vous êtes vivant, mais après
vous, vous perdrez un ou quelques membres de votre descendance, jusqu'à ce qu'on refasse le
TSOGOdes et la colère de la Nature s'arrête... À leur époque, le Livre des Interdits était le Seul
Vrai Livre de la Vie, le Livre d'Elô-Pogo...Juste au-dessus de ce Monde, il y a un autre Monde
dont nous ne savons pas comment l'appeler, c'est peut-être celui-là que les Mimpoúm appellent le
Paradis??? Nous ne pouvons pas vous l'affirmer avec certitude, parceque nous n'avons pas été à
même de le pénétrer à cause de cette "effroyable" Lumière, les Êtres de là-bas sont revêtus d'une
Lumière extrêmement blanche, c'est de Là-bas qu'on fixe la durée de la vie sur Terre, on peut
l'écourter ou la rallonger selon l'importance de votre mission à 'Imô-Milán, ce sont les Maîtres de
la Vies. Vous pouvez entendre leurs voix, mais il n'est pas possible pour un habitant d'Imô-Milan
de les regarder, la lumière qui émane d'eux pique aux yeux comme du piment et peut rendre
aveugle... Pouvons-nous encore dire que nos Ankhcêtres Menguiss'lessomb'ló ne connaissaient
pas Dieu? Ils le connaissaient mieux que les Mimpúm(les blancs), malgré leur bible...Re posons-
nous un peu. Qui n'a pas compris quoi? ... Rentrons encore ensemble sur 'Imô-Milán, nous allons
visiter avec vous les Mondes des Prisons ou Mondes des Punitions... À très bientôt sur le Sentier
de nos Ankhcêtres!!!!

- La Mort

Avant de parler du jugement au pays de nos Ankhcêtres Menguiss'lessomb'ló, nous allons


d'abord définir ce phénomène qu'on appelle maladroitement la mort. Pour nos Ankhcêtres, la
mort était cet état d'esprit, suite à l'inertie du corps physique, leur permettant de se retrouver
dans l'Au-delà. À leur époque, ils connaissaient trois façons de mourir: l'une passagère(le
sommeil, dans cet état, ils pouvaient recevoir des messages de l'Au-Delà et résoudre de
nombreux problèmes au quotidien), les voyages conscients(astral, de l'âme et de l'esprit, ces
voyages étaient entrepris par des Mbínn ou Ngós de façon volontaire et à chaque fois que le
besoin se faisait ressentir...ils n'avaient pas besoin de se coucher, même étant assis, ils
partaient en voyage, sur le plan physique, on les voyait dormir profondément en ronflant.
C'étaient surtout les grands Initiés qui pratiquaient ce genre de voyage...) et la Mort physique.
La mort physique pour Mô menguiss'lessomb'ló représentait deux choses: premièrement, la
fuite de l'âme et de l'esprit du corps physique à cause de son état d'impureté avancée,
deuxièmement, le départ pour le pays de leurs Tatá(pères), Mbambá(grands parents), bó Tík
Mbambè(arrières grands-parents)... Mourir pour eux étaient synonyme d'aller rendre compte à
leurs parents qui les avaient précédés dans l'Au-delà, rendre compte sous-entendait aller se
faire juger, d'où la fuite du mal et la crainte d'Elô-Pogo à travers les Bikí(interdits),
Ending(amour), Akaw(générosité), Ivevò(la paix), Ntól(Justice),etc. Ils savaient que mener
une mauvaise vie conduisait automatiquement le défunt en "Prison", après la sentence, comme
nous vous le disions dans le précédent Enseignement, était infligée à Metán Bôkónn, Vallée
des Ténèbres,... Si le mort traversait les Metán Bôkónn après le jugement des siens, il devait
après cela affronter son propre Jugement(Conscience) lors de la traversée de la Terrible Vallée
des Ombres où il devait affronter personnellement tous ses pensées, paroles et actes pendant
son séjour à 'Imô-Milán, qui devenaient devant lui des faux êtres(mirages qui se présentaient à
lui pour le perdre), tout le monde était soumis à cette étape, il en sera de même pour nous
aussi, lorsque notre tour arrivera... Si le défunt réussissait à traverser cette Vallée, c'est la
qualité de la fréquence vibratoire de son âme et de son esprit, qui l'entraînait vers le Monde
approprié(qui correspondait à son vécu à 'Imô-Milán...ce que nous vous racontons ici,
ressemble à une histoire, mais vous vous souviendrez de cela quand vous partirez
définitivement d'Imo-Milán...Dans ces différents Enseignements, nous insistons sur la qualité
de la vie à 'Imô-Milán...Nos Ankhcêtres avaient peur du mal et craignaient Elô-Pogo, faisons
de même... faisons comme eux, ayons peur du Jugement... À très bientôt sur le Sentier pour un
autre Enseignement.
- Le Mvett

Le mot MBÈT-OYENG(Mvèt-oyeng) renvoie à un instrument de musique que les Mimpoúm ont


appelé la cithare. Dans notre Tradition, il existe plusieurs sortes de MBÈT-OYENG: dix cordes,
neuf cordes, huit cordes, sept cordes, une corde. Pour le commun des mortels, cet instrument
servait au griot à raconter des épopées des voyages de nos Ankhcêtres entre Sí-Ndónn/'Imô-Milán
et NGAW'AYATT. Il servait aussi à animer des soirées de contes autour du feu ou des
évènements. En réalité, c'était là le côté exotérique du MBÈT-OYENG...il avait une autre
importance pour les Mbínn et les Ngós. Il servait de pont entre 'Imô-Milán et NGAW'AYATT.
Pourquoi pont? Parce que son utilisation était toute une école et un art qui obéissaient à la Loi du
Denaire d'Elô-Pogo ou Ilô-Pèckè(la Loi de 10) correspondant aux 10 Commandements attribués
abusivement à Moïse, la Loi qui régit l'auto-lavage du sang dans l'organigramme humain, celle
qui coordonne le rythme du systole et diastole. La Loi qui engendre les 10 Principaux SONS dans
la Communication entre Mót Binám et Ilô-Pèckè ou Mót Binám et son frère(et la création). Cette
Loi qui a été donnée à Mót Binám(l'Homme) comme un Sceau Sacré au bout de ses 2 mains et ses
2 pieds, sous la forme de 10 excroissances, appelez cela les doigts, si vous voulez. La Loi du
Début et de la Fin. La Loi de la Création manifestée et de l'Animation...les Menguiss'lessomb'ló
magnifiaient l'Intelligence et la Sagesse d'Elô-Pogo à travers le MBÈT-OYENG... Les Joueurs de
cet Instrument de Musique Sacrée étaient des Maîtres de la Parole, de la Vibration, du Son Sacré,
du Verbe Créateur... Pendant l'Initiation à l'utilisation de cet Instrument, on leur apprenait que
selon le nombre de cordes qu'il possédait, chaque corde était liée soit aux Attributs d'Elô-Pogo,
soit aux Vertus dont les Vibrations étaient attachées et que chaque doigt correspondait également
à une Vertu Divine cachée dans l'Homme... grâce à cet Instrument, l'Initié pouvait déclencher soit
la Colère d'Elô-Pogo ou de l'Au-Delà, soit des Bénédictions sur une famille ou un village...Il
pouvait aussi se servir de cet Instrument pour l'ADORATION d'Elô-Pogo, dans ce cas, les yeux
fermés, il dédolinait de la tête...Les Vibrations émises par le grincement des Cordes attiraient
toujours un Esprit de l'Au-Delà qui venait posséder le Joueur, les Calebasses étaient des sortes
d'Antennes Paraboliques et réceptacles des Esprits...Les Mimpoúm, dans leur mode d'Adoration
de leur Dieu Yawhé, utilisaient le MBÈT-OYENG aussi(cithare de David)...Le nombre de Cordes
correspond au nombre de Mondes auxquels le Joueur peut accéder et dont il avait la parfaite
connaissance... le plus redouté de ces MBÈT-OYENG était Celui qui avait une Corde, Il servait à
invoquer et manifester les Vibrations du Verbe Créateur...son Son était difficilement supportable,
il faisait fuir les mauvais esprits, entrer en transe les Initiés, les propulsant ainsi vers les Mondes
Élevés, l'Instrument de Locomotion étant le Son Sacré... Mô Menguiss'lessomb'ló ne connaissait-
il pas Ilô-Pèckè, le Créateur Tout-Puissant? Répondez vous-mêmes à cette Question... À très
bientôt sur le Sentier.
- Les Animaux

Dans l'un des livres sacrés des Mimpoúm, il est dit qu'Elô-Pegue le Tout-Puissant, a créé l'animal
juste avant l'homme, et le même jour, le sixième ... Dans la Tradition Menguiss'lessomb'ló,
l'animal est le frère aîné de l'homme, c'est pour cette raison que Mô Menguiss'lessomb'ló l'utilisait
pour trois raisons principales: alimentaire, protection et domination(...)... Avant la découverte de
n'kú(sel), nos Ankhcêtres étaient essentiellement végétariens, communiquaient avec les animaux
de tout genre. Ils se comprenaient et cohabitaient... Les esprits de la Nature leur avaient délivré
certains mystères concernant leurs frères animaux... Sur le plan alimentaire, les esprits leur
avaient enseigné que l'homme finit toujours par ressembler à tout ce qu'il mange(sur le plan de la
fréquence vibratoire...), C'est ainsi qu'ils ont listé des interdits inhérents à la consommation de
certains animaux. Quelques exemples: le rat palmistes(interdit aux enfants et femmes) parce qu'il
était, est et sera un animal dont la vie est liée aux ossements humains(quand une femelle met bas,
tant qu'elle n'a pas fait ronger un os humain à ses petits, elle se sépare pas d'eux), le
pangolin(interdit aux femmes enceintes et à leurs maris), ... Les Anciens ont choisi certains
animaux redoutables comme TOTEMS. Entendez par totem ici, l'animal à qui les Mbínn et Ngós
avaient transféré certains pouvoirs mystiques grâce aux rituels secrets connus d'eux et leur
confiaient des missions précises. Ces animaux rendus invisibles aux non initiés avaient pour rôle
de protéger des familles, villages, clans ou tribus, leur apparition en journée dans le village
annonçait toujours la menace d'un danger(maladie, mort...) et leur rencontre pendant la nuit(pour
les noctambules) était la garantie d'une protection du monde invisible. Pendant les moments de la
chasse, ces animaux ne devaient pas être abattus, ils représentaient également l'assistance et la
protection de NGAW'AYATT sur le village. Si par malheur, l'un d'eux venait à être abattu par
mégarde, les habitants de ce village ne devaient pas le manger, mais procédaient aux rituels de
purification, sinon un malheur s'abattait sur le village... Si l'on rencontrait en forêt l'un de ces
Totems et qu'on était menacé, il fallait invoquer le nom d'un de ses Ankhcêtres qui a subi
l'Initiation du Só(exemple si un arrière petit-fils de Nguina venait à être attaqué par une panthère-
totem, il n'avait qu'à dire: Só i Nguina et la Panthère fuyait aussitôt...). Les plus connus étaient la
Panthère, le Lion, le Gorille, le Chimpanzé, l'Elephant,... Chaque fois que le village était menacé,
on les entendait "passer" dans la nuit et les Initiés se réunissaient le matin pour interpréter des
messages transmis par leur passage... Par contre certains Initiés avaient des totems personnalisés
qui leur servaient à contrôler des villages et à dominer leurs ennemis. Ces animaux-totems
n'étaient pas visibles à l'oeil nu, sous l'impulsion de leurs propriétaires, ils pouvaient attaquer
n'importe quel ennemi, quelque soit la distance et s'ils venaient à échouer et à mourir au cours de
cette mission, leurs propriétaires subissaient le même sort, au même moment et étaient retrouvés
aussi morts...). À cette liste d'Animaux-Totems sauvages, il y avait aussi les Animaux-Totems
domestiques comme le chien et le chat. Nos Ankhcêtres savaient "transformer" le chien en Lion et
le chat en Panthère, pour les mêmes fins...En d'autres termes, la vie de ces Animaux Sacrés était
liée à celle des Initiés du village ou leurs Maîtres..
Par ailleurs, ces Animaux étaient aussi considérés comme des réincarnations de leurs
Ankhcêtres... Quant aux non initiés, pour bénéficier des services de ces Gardiens Sacrés, il
fallait...À très bientôt sur le Sentier...

- Le chat
Mô Menguiss'lessomb'ló, dans sa cohabitation avec ses grands frères animaux, a focalisé son
attention sur l'un d'eux, le chat. Ce frère, pour certains, est un bon compagnon qui sert à
débarrasser nos maisons de nos soeurs insolentes et voleuses nommées souris. Est-ce que le rôle
du chat se limitait ou se limite seulement à la chasse aux souris?... Pour nos Ankhcêtres
Menguiss'lessomb'ló, le chat était chat quand les débarrassait des souris, mais pouvait devenir
autre chose quant il devait s'agir de la protection mystique d'une famille ou d'un village et le
renforcement/augmentation de l'immunité mystique individuelle et collective... Parlant de
protection mystique d'un village, nos Ankhcêtres avaient la capacité, grâce aux décoctions
d'herbes et écorces d'arbres, accompagnées de certaines incantations, transformer mystiquement le
chat en une redoutable panthère à qui ont confiait la protection de tout un village... Dès que cette
transmutation était opérée, il fallait soumettre le village à un certain nombre de Bikí(interdits): ne
pas sortir la nuit, avoir permanemment du bétail, ne pas voler, ne pas profaner les puits(salir), ne
pas aller se laver à la rivière pendant la tombée de la nuit, ... Quant au renforcement et
l'augmentation de l' immunité mystique(Blindages), nos Ankhcêtres, après certains rituels, tuaient
un chat, le préparaient avec des herbes et écorces savamment sélectionnées(...)+ des ingrédients
mystérieux et le faisaient manger la victime fragile( celle ou celui qui subissait certaines attaques
sorcières...)... Par contre, les sorciers maléfiques se servaient et se servent également du chat
comme espion mystique ou vampires, comme agent de renseignements ou voleur
d'énergie(chance), il suffisait que ce genre de chat vînt se frotter contre sa cible et celle-ci était
vidée de ses chances et pouvoirs... Ces sorciers pouvaient aussi se servir du chat pour décimer
toute une famille, car il savaient que resté naturel, le chat était traître et champion dans l'art de
livrer son compagnon qu'est son propriétaire(...) D'autre part, certains sorciers mal intentionnés, se
passant pour des tradipraticiens, proposaient à leurs patients ignorants de blinder leur concession
en y enterrant un chat vivant qui en quelques mois se transformait en une redoutable panthère qui
était très très très difficile à maîtriser... cette dernière pratique était déconseillée par les
Ankhcêtres, habitants de Nnám Mpiá... Pour ce qui est de l'espionnage... À très bientôt sur le
Sentier...
- Les arbres

Nos Traditions ancestrales ont pour socle les us et coutumes qui sont véhiculés par la langue à
travers laquelle on désigne ou nomme tout ce qui nous entoure. Or tous les mots prononcés pour
désigner ou décrire notre environnement et ses composants, sont tous des codes banalisés. C'est
ainsi qu'Ilé( Arbre) est un mystérieux code matérialisé par ses racines, tronc, sèves, branches,
feuilles, fleurs et fruits. Ce Code est rarement décrypté par ceux à qui il a été confié. Par ces
Bilé(Arbres), il y a le palmier à huile qui est pour Mô Menguiss'lessomb'ló, ce qu'est l'olivier pour
les peuples de la Méditerranée, un Arbre qui symbolise la Divine Sagesse voilée, pourtant
présente devant nous. Que cache donc le palmier à huile? À quoi sert-il exactement? À titre de
rappel, le mot Lēlènd(palmier) commence par L(troisième Lettre de notre alphabet magico-
mathématque et troisième chiffre des dix Rythmes de notre existence...). Dans Lēlènd, nous
retrouvons L'leng(extraire, cueillir, ...). Avec Lēlènd, on aboutit au Verbe Kótnè(élaguer). Avec
Lēlènd, on fait face à Dúu(baptiser, entamer, tremper...). Avec Lēlènd, on découvre Itong(toní=
élever) ou Mbí(Mbínn=mâture). En affrontant Lēlènd, il faut utiliser Ijámb pour grimper, pour
aller cueillir du vin(L'leng) ou abattre(kpé) Itong ou Mbí(régime de noix de palme)... La liste des
Mystères et des pouvoirs qui sont cachés dans ces mots et verbes n'est pas exhaustive... Que peut-
on faire mystiquement avec le palmier et ses composants? Ce que nous allons vous dire ici va
vous paraitre étrange pourtant réel et simple. Commençons par l'élévation ou la gloire. Quand les
Mbínn ou Ngós préparent l'Initiation au voyage à NGAW'AYATT(l'Au-Delà), c'est avec les
jeunes feuilles jaunes de Lēlènd. Quand on veut donner le commandement et l'Autorité
traditionnels à un chef ou un Mbínn/Ngós, à travers le Kack("chasse-mouches"), c'est avec des
composants du palmier, mais on n'utilise pas n'importe quel Lēlènd, car il existe des espèces qui
véhiculent exclusivement la bénédiction, l'autorité-domination et d'autres la guerre et la
malédiction... Quant on attend un invité de marque, annonce ou porte le deuil avant l'enterrement
du corps, c'est avec les palmes. Deuxièmement, parlons des traitements. Dans la gynécologie
traditionnelle, la vraie, aucun traitement traditionnel efficace ne peut se faire sans le vin de palme
dont la couleur blanche symbolise le sperme,... Et même pour renforcer l'érection du phallus, c'est
avec du vin de palme cueilli sur un palmier vivant et débout.... Jetons un coup d'oeil rapide sur la
destruction des totems rebelles(symbolisés et cachés sous la forme de nos oignons du village: les
serpents) et dangereux, cette opération nécessite certains éléments du palmier... Pour bloquer les
voyages astraux des sorciers maléfiques pendant la nuit ou au cours de certains événements, c'est
avec des composants du palmier, il en est de même pour les exorcismes traditionnels. Pour rendre
des sentences lors des jugements liés aux affaires de sorcellerie et d'autres affaires dont la vérité a
été voilée mystiquement, c'est autour du palmier et avec quelques uns de ses composants... Pour
déchaîner un humain qui a été ligoté dans la sorcellerie et qui est rendu au chapitre de la mort,
c'est avec les jeunes palmes jaunes... Pour faire venir les esprits de nos Ankhcêtres ou les grands
Génies des forêts à 'Imô-Milán ou prendre congé d'eux, c'est avec les composants du palmier...
Parlons un peu de la protection. L'huile de palmistes est l'une des huiles les plus puissantes du
monde, dans la mesure où, travaillée, elle peut servir de protection ou de bénédictions, quant on
maîtrise la puissante et sage Loi des Analogies et Mélanges... Pour ligoter les sorciers de tout un
village et anéantir leurs pouvoirs de nuisance à la veille et pendant certains événements
importants, c'est toujours avec des composants du palmier... Nous parlerons des épines et leurs
dérivés une autre fois...Quelle Sagesse! Quelle Puissance! Ilô-Pèckè a tout mis devant nous. Il
nous a tout donné, mais Il nous a rendus aveugles à cause de notre orgueil...Il a révélé les
Mystères d'Ilé(Arbre) à ceux qui reconnaissent leur ignorance et leur petitesse... nous voulions
dire, les humbles... Nous continuerons une autre fois avec le Très Sage Grand Frère Palmier... À
très bientôt sur le Sentier...si nos Ankhcêtres le permettent.
- Les arbres (suite)

Nous ne cesserons de le répéter, la Nature est un Grand Livre mis à la disposition de l'homme par Ilô-
Pèckè, le Créateur Tout-Puissant, pour être étudié, Le comprendre à travers Ses Lois et Le retrouver.
Ilô-Pèckè, dans Son Immense Sagesse a enseigné à l'Homme, la Grande Loi des Correspondances et
des Analogies. C'est ainsi que, sur la Page 3 de ce Livre, la page concernant ILÉ(l'Arbre), Il a caché de
grands mystères de la Vie et de la Mort sur Terre. ILÉ a été créé le troisième jour avec la Lettre L,
l'láll(3)et l'lang(compter) et on peut compter seulement là où il y a la multiplication ou l'abondance,
donc le mouvement et la Vie... Dans l'observation et la lecture de la Page 3, nos Ankhcêtres
Menguiss'lessomb'ló ont classifié nos Grands Frères Arbres selon leur importance. En regardant
l'évolution et la danse des Arbres, ils ont découvert de terribles et formidables secrets. Quels sont
donc ces Secrets dans la magie de l'Analogie des Êtres du troisième jour et de la troisième Page du
Saint Livre?(nous allons énumérer quelques uns seulement, le champ est très vaste,...)
Premièrement, les Arbres de la Terre, ces derniers ne perdent jamais de feuillage quelque soit la
saison, ils servent à résoudre les problèmes majeurs de la Terre(maladies et problèmes de bien-
être, ...), ces Arbres prospèrent dans des forêts peu fréquentées et ont un feuillage luxuriant....
Deuxièmement, les Arbres de l'Air et du Soleil, ils poussent sur d'autres Arbres, ce sont des arbres-
vampires, Ilô-Pèckè leur a donné le pouvoir de vampirisme et de sa destruction sur les hommes,
1exemple d'Arbre vampire: Bàtt-Lewóli... Troisièmement, les Arbres de rapprochement, Ilô-Pèckè,
leur a donner le pouvoir de rapprocher des êtres éloignés, ils sont dans nos forêts et ils se frottent
deux à deux en chantant le frou-frou ou le chant mystique du feu... Quatrièmement, les Arbres de
l'Air, Ilô-Pèckè leur a donné le pouvoir de la force et de l'endurance, ils poussent sur les montagnes
et les pierres(parfois sur les murs de béton...), ... Cinquièmement, les Arbres de l'Eau, Ilô-Pèckè leur a
donné le pouvoir sur l'Eau et les problèmes de l'Eau, ils poussent dans l'eau seulement et
consomment beaucoup d'eau, ils peuvent aussi avoir de pouvoir d'assécher les marécages...
Sixièmement, les Arbres de feu, Ilô-Pèckè leur a donné le pouvoir de raviver tout ce qui est mort ou
éteint dans la Nature et dans les relations entre les humains et surtout, homme et femme, ils
poussent partout où il y a de grosses pierres, même en saison, ils prospèrent, même s'ils perdent
leurs feuilles, mais ne se dessèchent jamais... Septièmement, les Arbres de domination, Ilô-Pèckè leur
a donné le pouvoir de domination sur les êtres vivants ensemble, ... Ils poussent aux pieds des
Arbres, comme des lianes, ils s'enroulent sur ces Arbres comme des serpents(les Humains les
appellent aussi des Arbres-Serpents...), Ils sont utilisés pour reconquérir les êtres chers et les amours
perdues... Huitièmement, les Arbres-Puits ou Arbres-Fontaines des Ankhcêtres, Ilô-Pèckè leur a
donné le pouvoir de résoudre les problèmes de déveine, grâce à l'eau qu'ils recueillent et conservent
dans un creux sur leur tronc... Neuvièmement, les Arbres-Grandeur, Ilô-Pèckè, leur a donné le
pouvoir de l'ascension et de l'ascendance, ils sont très très géants et surplombent tous les autres
Arbres, ils ne sont jamais deux dans une même zone où forêt, dès qu'un deuxième grandit et atteint
la taille du premier, ce dernier doit tomber, Dixièmement, les Arbres-.... Mettez en branle la table
magique des Analogies et déchiffrez les grands mystères qui viennent de vous être révélés... À très
bientôt sur le Sentier.

- Le palmier à Huile

Nos Traditions ancestrales ont pour socle les us et coutumes qui sont véhiculés par la langue à
travers laquelle on désigne ou nomme tout ce qui nous entoure. Or tous les mots prononcés pour
désigner ou décrire notre environnement et ses composants, sont tous des codes banalisés. C'est
ainsi qu'Ilé( Arbre) est un mystérieux code matérialisé par ses racines, tronc, sèves, branches,
feuilles, fleurs et fruits. Ce Code est rarement décrypté par ceux à qui il a été confié. Par ces
Bilé(Arbres), il y a le palmier à huile qui est pour Mô Menguiss'lessomb'ló, ce qu'est l'olivier pour
les peuples de la Méditerranée, un Arbre qui symbolise la Divine Sagesse voilée, pourtant
présente devant nous. Que cache donc le palmier à huile? À quoi sert-il exactement? À titre de
rappel, le mot Lēlènd(palmier) commence par L(troisième Lettre de notre alphabet magico-
mathématque et troisième chiffre des dix Rythmes de notre existence...). Dans Lēlènd, nous
retrouvons L'leng(extraire, cueillir, ...). Avec Lēlènd, on aboutit au Verbe Kótnè(élaguer). Avec
Lēlènd, on fait face à Dúu(baptiser, entamer, tremper...). Avec Lēlènd, on découvre Itong(toní=
élever) ou Mbí(Mbínn=mâture). En affrontant Lēlènd, il faut utiliser Ijámb pour grimper, pour
aller cueillir du vin(L'leng) ou abattre(kpé) Itong ou Mbí(régime de noix de palme)... La liste des
Mystères et des pouvoirs qui sont cachés dans ces mots et verbes n'est pas exhaustive... Que peut-
on faire mystiquement avec le palmier et ses composants? Ce que nous allons vous dire ici va
vous paraitre étrange pourtant réel et simple. Commençons par l'élévation ou la gloire. Quand les
Mbínn ou Ngós préparent l'Initiation au voyage à NGAW'AYATT(l'Au-Delà), c'est avec les
jeunes feuilles jaunes de Lēlènd. Quand on veut donner le commandement et l'Autorité
traditionnels à un chef ou un Mbínn/Ngós, à travers le Kack("chasse-mouches"), c'est avec des
composants du palmier, mais on n'utilise pas n'importe quel Lēlènd, car il existe des espèces qui
véhiculent exclusivement la bénédiction, l'autorité-domination et d'autres la guerre et la
malédiction... Quant on attend un invité de marque, annonce ou porte le deuil avant l'enterrement
du corps, c'est avec les palmes. Deuxièmement, parlons des traitements. Dans la gynécologie
traditionnelle, la vraie, aucun traitement traditionnel efficace ne peut se faire sans le vin de palme
dont la couleur blanche symbolise le sperme,... Et même pour renforcer l'érection du phallus, c'est
avec du vin de palme cueilli sur un palmier vivant et débout.... Jetons un coup d'oeil rapide sur la
destruction des totems rebelles(symbolisés et cachés sous la forme de nos oignons du village: les
serpents) et dangereux, cette opération nécessite certains éléments du palmier... Pour bloquer les
voyages astraux des sorciers maléfiques pendant la nuit ou au cours de certains événements, c'est
avec des composants du palmier, il en est de même pour les exorcismes traditionnels. Pour rendre
des sentences lors des jugements liés aux affaires de sorcellerie et d'autres affaires dont la vérité a
été voilée mystiquement, c'est autour du palmier et avec quelques uns de ses composants... Pour
déchaîner un humain qui a été ligoté dans la sorcellerie et qui est rendu au chapitre de la mort,
c'est avec les jeunes palmes jaunes... Pour faire venir les esprits de nos Ankhcêtres ou les grands
Génies des forêts à 'Imô-Milán ou prendre congé d'eux, c'est avec les composants du palmier...
Parlons un peu de la protection. L'huile de palmistes est l'une des huiles les plus puissantes du
monde, dans la mesure où, travaillée, elle peut servir de protection ou de bénédictions, quant on
maîtrise la puissante et sage Loi des Analogies et Mélanges... Pour ligoter les sorciers de tout un
village et anéantir leurs pouvoirs de nuisance à la veille et pendant certains événements
importants, c'est toujours avec des composants du palmier... Nous parlerons des épines et leurs
dérivés une autre fois...Quelle Sagesse! Quelle Puissance! Ilô-Pèckè a tout mis devant nous. Il
nous a tout donné, mais Il nous a rendus aveugles à cause de notre orgueil...Il a révélé les
Mystères d'Ilé(Arbre) à ceux qui reconnaissent leur ignorance et leur petitesse... nous voulions
dire, les humbles... Nous continuerons une autre fois avec le Très Sage Grand Frère Palmier... À
très bientôt sur le Sentier...si nos Ankhcêtres le permettent.
- Le palmier

Ah, vous sacrées épines qui savez nous piquer et nous paralyser...vous êtes de redoutables armes
de nos Grands Frères Bilé(Arbres)...et nos armes présentes et invisibles, pourtant!... Elô-Pogo, le
Créateur Tout-Puissant a donné à chaque être créé la capacité de s'auto-defendre et d'utiliser la
Mère Nature pour la même cause. C'est ainsi qu'à la troisième Page du Sacré Livre de la Nature,
Elô-Pogo a créé plusieurs types d'Arbres(que nous n'allons plus citer ici), et à tous, Il a donné des
armes et des munitions(nous ne parlerons que des armes en mettant de côté les munitions...)...
Dans le Saint Royaume des Arbres, il existe des habitants(Arbres) guerriers, qui possèdent trois
sortes d'Epines: statiques, mobiles et invisibles ou internes... Des Épines statiques et visibles... Ce
sont des armes apparentes de l'Arbre, par leur position sur le tronc de l'Arbre, n'encouragent pas le
premier venu à toucher l'Arbre... ceci pour rendre aveugle les voyants et se faire négliger, en
vérité, chaque arbre qui arbore des Épines cache de terribles secrets à l'homme sous l'autorité du
quel il est soumis...il peut être utilisé pour la protection naturelle et mystique... Jetons un coup
d'œil rapide sur les Saintes Épines mobiles(Fourmis)... Ceux des Arbres qui possèdent ces
terribles guerrières de NGAW'AYATT, sont dépositaires d'énormes Pouvoirs, qui sont négligés et
abandonnés par de faux Initiés, parce que n'ayant pas lu la Page du Livre de la Nature consacrée
sur la Magie des Analogies et Correspondances(les Initiés du Ssó en savent quelque chose...). Ces
Épines mobiles protègent, exorcisent, désenvoutent et sont utilisées dans les opérations magiques
du choc en retour... Elles sont classées en plusieurs catégories... Terminons par les Épines
invisibles...on les retrouve dans la sève de certains Arbres dits Trinitaires comme...Ilón,... Mô
Menguiss'lessomb'ló maîtrisait toute cette Sainte Science... malheureusement, les pitoyables
ignorants Mimpoúm pour le designer...osait l'appeler païen..ha ha ha... À très bientôt sur le
Sentier, si l'Autorisation des Ankhcêtres ne nous est pas retirée aujourd'hui, car nous avons exposé
sans le savoir et tout en voilant, certains secrets du Ssó ici...

- L’Oignon
Sí-Ndónn(la Terre) est peuplé par des êtres qui sont interdépendants et dont les existences se
mêlent et s'entremêlent mutuellement. Mót Binám(l'homme), Tít Lepán(l'animal), N'nyoï(le
serpent), Itándák(l'insecte),...se retrouve chacun dans le règne de l'autre et/ou des autres, même
ILÉ(Arbre) et Ilók(l'herbe), connaissent cette Loi d'interdépendance et de correspondance...
Revenons sur ce qui nous préoccupe dans cet Enseignement, N'nyoï, ILÉ et Ilók. Comme nous
vous le disions très haut, tout ce qui se trouve dans le règne animal a des correspondances dans le
règne végétal. Tous les différents types de serpents se retrouvent dans le végétal. Nous les
côtoyons chaque jour, les Serpents. Nous les utilisons sans le savoir. Nous les mangeons avec
beaucoup de plaisir. Nous les gardons chez nous... Voici les serpents qu'on rencontre très
régulièrement dans le monde végétal: les mambas verts, les cobras, les boas, les dragons ...et
serpents de feu et de Lumière(7 couleurs: Noú N'doumè ou l'Arc-en-ciel)...nous n'allons pas vous
faire tourner en rond pendant longtemps, voici la vérité: toutes les LIANES de la forêt et des
champs ainsi que les ARBUSTES-LIANES qui vivent enroulés sur les gros et petits arbres, sont
des Serpents. Ça vous étonne n'est-ce pas? C'est pourtant la Vérité, ce sont de doux et terribles
serpents qui servent à la pharmacopée traditionnelle... Ies Menguiss'lessomb'ló les utilisaient pour
l'acquisition et l'augmentation de certains pouvoirs rares, seuls les Mbínn et Ngós avaient accès à
eux, car il fallait avoir le Code du réveil et de la recharge énergétique...pour les rendre mobiles
et... Comment les réveillait-on? Il y avait une série de Bikí(interdits ou commandements) à
observer scrupuleusement. Quels étaient ces Bikí?... On retrouve aussi des serpents parmi les
Arbres. Comment les reconnaître?... Les herbes ne sont pas en reste, surtout nos Lys(oignons
traditionnels). Comment les reconnaître?... Le monde de fleurs n'échappait pas à cette logique, les
serpents-fleurs servaient à combattre d'autres serpents-fleurs dangereux ainsi que des serpents
sorciers... Pour Mô Menguiss'lessomb'ló, tout comme pour tous les grands Initiés Ekang, le
Serpent était l'animal-ami le plus fidèle, loyal et serviable. Il ne s'en séparait pas. Il l'utilisait pour
sa protection et celle de sa famille. Le Serpent était aussi une arme redoutable pendant des guerres
tribales ou claniques. Il était un messager sûr, un frère qui ne trahissait jamais... Pour qu'il soit
fidèle, il fallait que son propriétaire respecte certains Bikí qu'il ne fallait jamais enfreindre, sinon
il vous abandonnait, non sans vous avoir sérieusement mis en mal... Pour le déplacer de la brousse
ou forêt pour la concession, il y avait certains Rites à effectuer et le Ngós venait donc planter une
herbe(Lys), un arbuste banal ou une liane chez le bénéficiaire et lui donnait une kyrielle de
recommandations... Ces serpents n'étaient pas visibles à l'œil nu, ils le devenaient chaque fois qu'il
y avait un problème majeur qui se présentait au sein de la famille ou du village... Parmi ceux
qu'on pouvait garder dans la concession ou le village, on distinguait: le boa, la couleuvre, les
petits n'gang medjá, les cobras, ... Les Serpents de feu et de Lumière aux 7 couleurs étaient gardés
dans des marécages, loin des habitations... Les dragons étaient gardés dans les montagnes ou les
grottes... On retrouvait aussi des hommes-serpents, ces hommes avaient une double
apparence(homme et Serpent, c'étaient des reptiliens).... Trop parler risque d’être maladie... À très
bientôt sur le Sentier pour un nouvel Enseignement.

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