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Micro-projet

LE SUIVI DE L’EXPOSITION DES SALARIES


AUX PRODUITS CHIMIQUES

Présenté par :
BERDANE Wissam / MAAROUFI Linda / OUBADI Mouna / REHANI Loubna

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Faculté de pharmacie de Marseille / Master PRNT 2021-2022
SOMMAIRE

1. LE RISQUE CHIMIQUE .................................................................................................................. 5


1.1. Définition.............................................................................................................................................. 5
1.2. Lutter contre l’exposition ...................................................................................................................... 5
1.3. Les impacts pour l’Homme.................................................................................................................... 6

2. REGLEMENTATION DE LA PREVENTION DES RISQUES CHIMIQUES. ............................................ 7


2.1. Classification réglementaire des agents chimiques. ............................................................................... 7
2.2. Règles générales de prévention. ........................................................................................................... 9
2.3. Aspects réglementaires de la traçabilité .............................................................................................. 13

3. INCONTOURNABLE POUR LE SUIVI : .......................................................................................... 14


3.1. DUER : ................................................................................................................................................ 15
3.2. FDS : ................................................................................................................................................... 16
3.3. VLEP ................................................................................................................................................... 16
3.4. Fiche individuelle d’exposition ............................................................................................................ 17
3.5. Outil existant (SEIRICH) : ..................................................................................................................... 18

4. LE SUIVI EN ENTREPRISE ............................................................................................................ 19


4.1. Suivi médical ....................................................................................................................................... 19
4.2. Pendant sa carrière ............................................................................................................................. 19
4.3. Après le départ de l’entreprise ............................................................................................................ 20

5. RETOUR D'EXPÉRIENCE .........................................................................Erreur ! Signet non défini.


5.1. Événement d’exposition non suivi .................................................................. Erreur ! Signet non défini.

6. CONCLUSION ............................................................................................................................. 21

7. WEBOGRAPHIE .......................................................................................................................... 22

8. LISTE DES ACRONYMES ............................................................................................................. 22

9. ANNEXES 1 ................................................................................................................................ 23

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Table des illustrations

Figure 1 : Chronologie de l'évaluation des risques ......................................................................................... 5


Figure 2 : Réglementation des risques chimiques / Source INRS .................................................................. 7
Figure 3 : Agents chimiques soumis aux règles de prévention / Source INRS ............................................... 8
Figure 4 : Agents chimiques CMR soumis à la réglementation ...................................................................... 9
Figure 5 : Évaluation des risques / Source INRS ......................................................................................... 10
Figure 6 : Règles générales de prévention / Source INRS ........................................................................... 11
Figure 7 : Règles générales de prévention - Mesures / Source INRS........................................................... 12
Figure 8 : Aspects réglementaires de la traçabilité ....................................................................................... 13
Figure 9 : Principales étapes de l'élaboration du DUER ............................................................................... 15
Figure 10 : Rubriques d'une FDS ................................................................................................................. 16
Figure 11 : Produits soumis à la VLEP ......................................................................................................... 17
Figure 12 : Principales étapes de la méthode .............................................................................................. 19

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INTRODUCTION

L’exposition des travailleurs au risque chimique se manifeste dans un grand nombre de secteurs et d’activités
professionnelles. En effet, dans les pratiques courantes, lors de l’utilisation de produits chimiques ou encore, en
présence de poussières en suspension, les risques d’inhalation, d’absorption ou de contact cutané sont majeurs
et peuvent provoquer l’apparition d’effets sur la santé plus ou moins grave pouvant mener à la mort.

Dans la plupart des situations de travail, les salariés peuvent être exposés en même temps à des nuisances
multiples, pouvant générer des polyexpositions.
Selon l’INRS, les polyexpositions sont assimilées à des expositions simultanées ou séquentielles à des nuisances
multiples, par des voies qui peuvent être diverses. Ces nuisances peuvent être chimiques, biologiques, physiques
(bruit, vibrations, rayonnement…) ou liées à l’activité physique, auxquelles s’ajoutent l’influence des facteurs
organisationnels et psychosociaux, et ce tout au long de la carrière professionnelle.
La prise en compte des polyexpositions permet une évaluation des risques plus réaliste et la mise en place
d’actions de prévention plus efficaces.

La réglementation appréhende le risque chimique d’un produit dans son ensemble, depuis sa fabrication, sa
commercialisation, jusqu’à son utilisation.

Malgré ce cadrage réglementaire, ainsi que les dispositifs de prévention et outils existants, l’exposition des
travailleurs au risque chimique est la deuxième cause de maladies professionnelles. En effet, chaque année, près
de 1 800 cancers professionnels reconnus, dont 1400 au titre de l’amiante. Cet indicateur est un signal fort qui
fait émerger un certain nombre d’interrogations et va nous amener à reconsidérer l’intérêt du conseil et de
l’accompagnement.

Il est pertinent de se concentrer sur l’exposition en elle-même, les moyens qui doivent être mis en place, les
responsabilités et engagements de chaque acteur ainsi que l’importance de la surveillance et du contrôle. Il faudra
également intégrer la logique de prévention guidée par la réflexion autour de la réduction et la suppression du
risque et par la mise en place de la protection collective et individuelle.

La réglementation et la philosophie du suivi des expositions ont évolué durant ces dernières années, il est par
conséquent intéressant de retracer l’exposition des travailleurs en appui sur ces réglementations et modalités de
suivi et donc considérer la place de la traçabilité et sa qualité dans le schéma de prévention. Ainsi se pose la
question : « comment assurer une traçabilité de qualité avec tous les points faibles et forts du système ? ».
L’absence dans le Code du Travail de l’obligation générale pour l’employeur de « tracer » l’ensemble des
expositions professionnelles des salariés, mais également la disparition des fiches individuelles d’exposition au
régime de déclaration (supprimées en 2012) peut générer des difficultés de mise en œuvre de la traçabilité
individuelle.

Les outils disponibles aujourd’hui permettent d’évaluer l’exposition globale d’un groupe et non pas d'effectuer
une traçabilité individuelle. Et pourtant comme on le sait certaines de ces expositions se révèlent extrêmement
dangereuses pour la santé des travailleurs, pouvant générer des maladies incurables. Malgré ce constat on peut
s'interroger sur les absences d'outils de suivi individualisé. Pourquoi la politique de prévention à l’exposition aux
risques chimiques est-elle aussi sous-développée ? Il est urgent d’amener une réflexion constructive et collective
pour élaborer de véritables outils et procédures de suivi individuel des travailleurs.

Les responsabilités de chaque acteur, plus largement du collectif, doivent être engagées pour atteindre cet
objectif.
Pour cela, dans l’attente d’un meilleur cadrage du législateur, une organisation structurée doit être mise en œuvre
en appui sur la réglementation et des outils destinés aux PME-PMI ayant pour objectif de limiter l’impact de
l’exposition des travailleurs au risque chimique.
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1. LE RISQUE CHIMIQUE
1.1. Définition
Tout d’abord, avant de parler de risque chimique, il est nécessaire de définir ce qu’est un agent chimique.
Un agent chimique est un ensemble d’éléments chimiques liés les uns aux autres, que ce soit de manière naturelle
ou synthétique. En fonction des éléments présents, le produit dispose de caractéristiques spécifiques. Il peut se
présenter sous différentes formes, tel que solide, liquide ou gazeux.
Il est important également de différencier deux catégories d’agent chimique :
- Les substances : Un seul élément chimique comme le chlore ou l’amiante,
- Les mélanges de substances : Comme les vernis, colles ou produits d’entretien.

1.2. Lutter contre l’exposition


Au travail, l’exposition au risque chimique peut être liée à une situation ordinaire et habituelle et faire partie de
leur quotidien.
On distingue deux circonstances d’exposition :
§ Lors de l’utilisation d’un produit chimique de façon délibérée (à l’état liquide, solide ou gazeux) en raison
de leurs propriétés ou comme intermédiaires avec d’autres produits ayant pour finalité la fabrication d’un
matériau ou une autre substance.
§ Au cours d’une activité donnant lieu à des émissions de produits chimiques (poussières, vapeurs, gaz...),
dans ce cas-là il y a pollution de l’environnement du salarié.

Dans le cas d’une exposition professionnelle, le mode d’exposition le plus fréquent est l’inhalation (suivi par la
voie cutanée).

Tout d’abord afin de lutter efficacement, il est essentiel pour une entreprise de procéder à une évaluation des
risques afin d’analyser les dangers et les risques et d’établir un ordre de priorité.

Figure 1 : Chronologie de l'évaluation des risques

Cette évaluation reste à la charge de l’employeur qui est le principal, car il a l’obligation générale d’assurer la
sécurité et de protéger la santé de ses salariés.
Par la suite, un programme spécifique au besoin du milieu de travail sera établi.

Dans une entreprise plusieurs acteurs sont présents, afin de prévenir au mieux au risque chimique pour pouvoir
éviter tout accident ou maladie.
Il y a le salarié, qui à son tour, selon les instructions qui lui sont données, utilise les produits et les équipements
disponibles. Cela va lui permettre de veiller sur sa sécurité et sa santé au travail ainsi que celle de ses
collaborateurs. Un salarié doit être dans une optique de prévention dès lors qu’il est en contact avec un risque.

Les mesures de lutte peuvent être mises en place à différents niveaux :


- Agir sur la source : Supprimer le danger (produit chimique) si possible, si cela n’est pas possible alors dans ce
cas il faut essayer de le remplacer. De plus, il faut au maximum éviter le contact avec ces substances en
privilégiant le travail en système clos ou encore en automatisant le procédé.
- Agir sur la situation de travail
- Agir sur l’opérateur

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1.3. Les impacts pour l’Homme
Globalement, le risque chimique n’occasionne que peu d’accidents du travail graves ou mortels.
En revanche, il est à l’origine d’un nombre important de maladies et représente la deuxième cause de maladie
professionnelle en France.
Même si toutes les substances chimiques ne sont pas toxiques, certaines peuvent avoir des effets néfastes pour
la santé. Plusieurs facteurs sont donc à prendre en compte, tel que :
- Les caractéristiques du produit (nature physique, toxicité...),
- Les voies de pénétration dans l’organisme (respiratoire, cutanée ou digestive),
- Le mode d’exposition (niveau, fréquence, durée...)
- État de santé de la personne exposée (pathologies existantes, consommation d’alcool ou de tabac...)

Les produits chimiques qui entrent en contact avec le corps humain, quel que soit la voie de pénétration dans
l’organisme, peuvent perturber le fonctionnement de l’organisme. Il peut en résulter :
- Une intoxication aiguë : en cas d’exposition à un produit chimique sur une brève durée, il peut apparaître
des effets plus ou moins graves (brûlure, irritation de la peau, démangeaison, convulsions, perte de
connaissance, coma...)
- Une intoxication chronique : en cas de contact répété avec des produits chimiques, même à de faibles
doses, il peut apparaître des conséquences sur notre organisme (eczéma ou asthme, silicose, cancer,
insuffisance rénale, trouble de la fertilité…).

Il faut également noter que les personnes peuvent réagir différemment, ainsi certaines personnes sont plus
sensibles aux substances chimiques que d’autres.

Les impacts sur l’homme suite à une exposition aux produits chimiques peuvent apparaître de manière
immédiate ou de façon retardée (quelques mois ou encore plusieurs années après la fin de l’exposition).

Certains produits chimiques ont, à moyen ou long terme, des effets cancérogènes mutagènes ou reprotoxiques.
On les appelle les « agents CMR ». Il en existe de 3 types :

Agents CMR
Cancérogène Mutagène Toxique

Agent chimique dangereux à Produit chimique qui induit Produit chimique


l’état pur, pouvant provoquer des altérations de la structure pouvant altérer la
l’apparition d’un cancer ou en des cellules. fertilité de l’Homme
augmenter la fréquence. L’effet mutagène est une ou altérer le
Exemples : amiante, étape initiale du développement de
poussières de bois, benzène. développement du cancer. l’enfant à naître.
Exemple : plomb

En France, les principales maladies professionnelles déclarées, en lien avec une exposition au risque chimique,
sont les pathologies liées à l’amiante, à l’inhalation.

En termes de chiffre, en France (donnée du 11/03/2021 issus de l’assurance Maladie risques professionnels) :
- 1 salarié sur 3 est exposé à au moins un produit chimique,
- Plus de 10% de la population active soit plus de 2 millions de salariés est exposé à au moins un CMR,
- Plus de 1800 cancers professionnels sont reconnus (dont 1400 au titre de l’amiante).
- Plus de 50% des entreprises exposent leur salarié sans le savoir à des produits chimiques.

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2. REGLEMENTATION DE LA PREVENTION DES RISQUES CHIMIQUES.
Le code de travail a défini le cadre de protection des travailleurs à l’exposition aux risques chimiques des
produits. Cette prévention concerne la fabrication des produits à risques, leur commercialisation, ainsi que leur
mise en application.
Ces règles de prévention déclinées par le Code du travail aux articles L. 4412-1 et R. 4412-1 à R. 4412-160
prennent en compte la nature des agents chimiques et leur dangerosité (agents chimiques dangereux, agents
chimiques CMR) abordent les principaux domaines suivants :

Figure 2:Réglementation des risques chimiques / Source INRS

2.1. Classification réglementaire des agents chimiques.


Les règles de prévention de protection à l’exposition aux risques chimiques varient suivant la nature et la
dangerosité de l’agent chimique. Il est par conséquent essentiel de se référer à la classification proposée par les
articles R. 4412-3 et R. 4412-60 du Code du travail qui distingue 2 catégories d’agents chimiques dangereux et
leurs règles de prévention :

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a. Agents chimiques dangereux soumis aux règles générales de prévention du risque chimique.

Figure 3 : Agents chimiques soumis aux règles de prévention / Source INRS

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b. Agents chimiques dangereux cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR) soumis
aux règles particulières de prévention.

Figure 4 : Agents chimiques CMR soumis à la réglementation

Le tableau de la figure 4 résume la définition des agents chimiques cancérogènes, des mutagènes ou toxiques pour la
reproduction (CMR), des substances, mélanges ou des procédés concernés suivant l’article R.4412-60 du Code du
travail.

2.2. Règles générales de prévention.


a- Evaluation des risques chimiques.
Selon les articles R. 4412-5 à R. 4412-10 du Code du travail, l’évaluation du risque d'exposition à des agents
chimiques dangereux des travailleurs est à la charge de l’employeur qui doit garantir la santé et la sécurité de
ces derniers dans les situations de travail où le risque est avéré.
Cette évaluation doit être renouvelée périodiquement à l’occasion de toute modification importante des
conditions de travail pouvant affecter la santé des travailleurs.

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Figure 5 : Évaluation des risques / Source INRS

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b- Mesures de prévention technique et organisationnelle.
Les mesures de prévention technique et organisationnelle reposent sur les neuf principes généraux de
prévention définis par le Code du travail à l’article L.4121-2.
La figure 6 ci-dessous schématise la méthode d’analyse et d’action sur les risques professionnels que
l’employeur doit obligatoirement mettre en œuvre.

Figure 6 : Règles générales de prévention / Source INRS

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Figure 7 : Règles générales de prévention - Mesures / Source INRS
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2.3. Aspects réglementaires de la traçabilité

Figure 8 : Aspects réglementaires de la traçabilité

L’objectif de la fiche d’exposition est de tracer les expositions aux agents chimiques dangereux des
travailleurs tout au long de leur vie professionnelle.
L’attestation d’exposition doit quant à elle faciliter le suivi post-exposition et le suivi
médical post-professionnel.

Remarque :
La fiche d’exposition à l’amiante existe depuis 1996 (décret n° 96-98 du 7 février 1996) et existe toujours
à l’heure actuelle.
Cependant, depuis 1996, l’obligation d’élaborer cette fiche a fait l’objet de nombreux changements de
références dans le Code du travail.
Il est à remarquer que l’amiante a été intégré à la fiche d’exposition aux agents chimiques dangereux
entre 2006 et le 1er février 2012. Sur les autres périodes, l’amiante a fait l’objet d’une traçabilité à part.

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3. INCONTOURNABLE POUR LE SUIVI :

L'évaluation des risques chimiques est une tâche méticuleuse qui nécessite du temps et de la rigueur de plus c’est
une étape cruciale pour les entreprises pour qu’elles puissent suivre l’exposition de leurs salariés et donc de mettre
en œuvre les actions nécessaires pour prévenir ces risques.

Elle constitue le préalable de toute démarche de prévention des risques chimiques. Bien menée, elle doit
permettre de construire un plan d'action de prévention. Pour être efficace, il faut la renouveler régulièrement et,
notamment, à chaque modification importante des processus de travail. Les résultats sont à joindre au document
unique. Elle figure parmi les principes généraux de prévention énoncés dans le Code du travail : (articles L.4121-2 et
L.4121-3).

Celle-ci englobe des actions d’identification et de classement des risques et aussi de mise en place d’actions de
prévention. Ces actions ne dispensent pas l’entreprise de mettre également en œuvre des mesures correctives
immédiates.

La démarche d’évaluation est une démarche structurée selon les étapes suivantes mettant en œuvre différents
outils :

§ Préparer la démarche :
L’employeur présente le projet à l’ensemble de son effectif pour sensibiliser le personnel à
l’importance de l’évaluation des risques professionnels. Le chef d’entreprise ne peut pas réaliser seul
le DU. Il s’agit d’une démarche participative.

§ Evaluer les risques :


L’évaluation des risques nécessite une analyse des situations réelles de travail des salariés :
- Observations des situations de travail.
- Entretiens avec les salariés Le groupe de travail se réunit pour rédiger les résultats de
l’évaluation : descriptif et cotation des risques Pour vous aider, des fiches outils sont à votre
disposition en deuxième partie de ce guide.

§ Construire un plan d’action et de prévention :


Le programme d’actions permet d’assurer un suivi annuel de la prévention. Préconiser des moyens de
prévention pour éviter les risques et/ou limiter leurs impacts sur la santé des salariés :
- En fonction des moyens de prévention en place,
- En fonction des ressources (matérielles, humaines, financières).
Définir, en fonction de la cotation du risque, pour chaque moyen de prévention préconisé : Un délai de
réalisation et un pilote.

§ Mettre en œuvre un plan d’action et de prévention :


Chaque pilote met en œuvre les moyens de prévention préconisés dont il est responsable selon les
délais de réalisation définis. Le Référent D.U. s’assure de l’application des moyens de prévention
préconisés auprès de chaque pilote.

§ Suivre le plan d’action et mettre à jour le document unique :


Le groupe de travail s’assure de l’efficacité de chaque moyen de prévention mis en place. Cette étape
devra faire l’objet d’une mise à jour du D.U. et de son programme d’actions avec une réédition du
document (nouvelle version et mise à jour de la date).

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3.1. DUER :
Quel que soit le statut de l’établissement (public ou privé), le Code du travail précise que l’employeur doit assurer
la santé et la sécurité, de toute personne intervenant dans l’établissement, quel que soit son statut (intérimaire,
stagiaire, salarié de société sous-traitante...). Pour satisfaire à cette obligation, l’employeur doit identifier et
évaluer tous les risques au sein de son établissement afin d’établir un plan d’action de maîtrise de ces risques et
ceci se fait par le Document Unique d’Evaluation des Risques (DUER).

Le DUER aussi appelé document unique d'évaluation des risques professionnels (DUERP) est un document qui peut
être écrit ou numérique (l’employeur pouvant choisir le moyen qui lui est le plus pratique).

Le Document Unique d’Evaluation des Risques (DUER) a été rendu obligatoire par le décret n°2001- 1016 du 5
novembre 2001 qui porte sur la création d’un document relatif à l’évaluation des risques pour la santé et sécurité
des travailleurs (Article L.4121-3 du Code du Travail). Toutes les structures (entreprises, associations…) sont
concernées, du moment qu’elles emploient au moins un salarié. Les résultats de cette évaluation doivent être
retranscrits par l’employeur dans un document spécifique : le DUER (Article R.4121-1 du Code du Travail) qui est
donc le point de départ d’une démarche préventive et le résultat de l’évaluation des risques professionnels qui
comporte un inventaire des risques dans chaque poste de travail. Ce document est mis à la disposition des salariés,
des membres du CHSCT, des délégués du personnel, du médecin du travail, de l'inspecteur du travail et des agents
des services de prévention des organismes de sécurité sociale ainsi que des inspecteurs de la radioprotection.

La règlementation impose que le DUER soit mis à jour et daté :


- Au moins une fois par an,
- Lors de toute décision d’aménagement important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les
conditions de travail : organisation de travail, changement de produit, de transformation importante des
postes de travail, etc.
- Lorsqu’une information supplémentaire intéressant l’évaluation d’un risque dans une unité de travail est
recueillie : nouveau risque, accidents de travail, maladies professionnelles.
- Lors de modifications du contexte règlementaire.

Le Document Unique d’Evaluation des Risques vise généralement à identifier les sources de dangers et les risques
associés, supprimer ou réduire les risques professionnels, remplir ses obligations en santé-sécurité au travail,
réduire les coûts liés aux accidents du travail, à l’absentéisme et aux maladies professionnelles et à développer une
culture de prévention au sein de l’établissement.

Figure 9 : Principales étapes de l'élaboration du DUER

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3.2. FDS :
La fiche de données de sécurité est un document qui fournit, pour un produit chimique donné, un nombre
important d’informations concernant :
§ Les dangers pour la santé, la sécurité et l'environnement, lié à l’utilisation du produit ;
§ Des indications sur les moyens de protection et les mesures à prendre en cas d’urgence.
On y retrouve 16 rubriques.

Figure 10 : Rubriques d'une FDS

Cette fiche est fournie et accessible à tous les stades, de la fabrication du produit à son élimination :
fabrication, distribution, transport, stockage, utilisation et élimination.
La FDS permet au fournisseur d’une substance d’informer sur ses dangers et sur les mesures préventives à
adopter.
C’est un élément que l’employeur doit prendre en compte pour :
§ Effectuer l’évaluation des risques,
§ Mettre en place des règles internes de prévention,
§ Informer le personnel concerné sur le risque et les dangers, le former à une utilisation correcte et sûre
du produit.

3.3. VLEP
Le Code du travail impose aux utilisateurs d’agents chimiques dangereux de procéder au mesurage de l’exposition
des travailleurs dès lors que ce risque n’est pas faible (article R. 4412-13 du Code du travail).
Il existe aujourd’hui réglementairement en France 84 VLEP « contraignantes » (article R. 4412-149 du Code du
travail) et 45 VLEP « indicatives » (article R. 4412-150 du Code du travail), auxquelles s’ajoutent environ 500 valeurs
limites à caractère non réglementaire (publiées entre 1982 et 1996 dans des circulaires par le ministère chargé du
travail). Les valeurs limites réglementaires sont progressivement incorporées en fonction des évolutions
réglementaires européennes modifiant leur statut en droit national, après une phase d’expertise scientifique
relative à la fixation et la révision de ces valeurs confiées à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de
l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).
La réglementation relative aux obligations de contrôle des VLEP a été mise en place par les deux décrets de
transposition relatifs aux risques chimiques et CMR, en 2001 et 2006, puis par le décret n° 2009-1570 du 15
décembre 2009 relatif au contrôle du risque chimique sur les lieux de travail, qui a remplacé la procédure
d'agrément ministériel des organismes chargés des contrôles techniques par une procédure d'accréditation par le
Comité français d’accréditation (Cofrac). Cette réforme a permis un élargissement du périmètre des substances
concernées, et d’imposer la transmission des résultats des contrôles réglementaires dans une base de données11
gérée par l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS).

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Certains produits chimiques (gaz, poussières…) sont soumis à mesurage pour vérifier que l’air ambiant ne dépasse
pas ce que l’on appelle des « Valeurs limites d’exposition professionnelle ».
Démarche à suivre pour réaliser la mesure :

Figure 11 : Produits soumis à la VLEP

*Nb : La liste des produits soumis à VLEP : https://www.inrs.fr/media.html?refINRS=outil65

3.4. Fiche individuelle d’exposition


Auparavant, une fiche d’exposition devait être établie par l’employeur qui devait mentionner la nature du travail
effectué et les caractéristiques des produits utilisés.
Cette fiche répondait à une obligation réglementaire (décret n°2001-97 du 1er février 2001, décret n°2003-1254
du 23 décembre 2003 et n° 2004-725 du 22 juillet 2004).

Ses objectifs sont de :


§ Qualifier le risque : identification du produit
§ Condition d’exposition : techniques de travail, moyens de protection, durée de l’exposition
§ Informer sur les dates et résultats des contrôles d’exposition réalisés,
§ Répertorier les risques chimiques, biologiques et physiques conjoints,
§ Répertorier les risques chimiques, biologiques et physiques conjoints,
§ Référencer les conditions d’une exposition accidentelle (rupture de confinement, renversement,
projections...)

La mise à jour doit être effectuée chaque année ainsi que lors de toute modification des techniques de travail ou
de nouvelles manipulations. Une copie est transmise à la personne, une autre est transmise au médecin de
prévention.

Bien que cette fiche ne soit plus obligatoire, les entreprises continuent de l’utiliser pour permettre de suivre
l’exposition de leurs salariés.

Cf Annexes 1 : Modèle de fiche individuelle d’exposition.

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3.5. Outil existant (SEIRICH) :

De nombreux outils et sources d’information sont disponibles pour mener à bien l’évaluation des risques
chimiques. Pour aider les entreprises l’INRS en partenariat avec la Direction générale du travail, la
Direction des risques professionnels (CNAMTS, CARSAT et CRAMIF) et des organisations professionnelles
a mis à disposition des entreprises «Le logiciel SEIRICH » (Système d’évaluation et d’information sur les
risques chimiques en milieu professionnel).
Il permet aux entreprises de s’informer et d’évaluer leurs risques chimiques. C’est un outil informatique
modulaire, développé pour tous quel que soit les connaissances sur les risques chimiques ou la taille de
l’entreprise : Chefs d’entreprise, responsable QHSE, médecins du travail, services de santé au travail,
chimistes, toxicologues, spécialistes du risque chimique… cet outil s’adresse à tous, avec trois niveaux
d’expertise pour s’adapter au niveau de l’utilisateur.

Seirich est un outil qui va guider l’utilisateur dans la réalisation de son évaluation des risques en lui proposant des
conseils techniques et juridiques ainsi que certaines fonctionnalités : réalisation de notices de poste, suivi de
l’exposition de salariés via un module de traçabilité, repérage aisé des produits CMR 1A/1B et des produits sans
FDS…

Autres fonctionnalités et propositions de SEIRICH :

- Aider à la réalisation de l’inventaire des produits utilisés et des agents chimiques émis dangereux dans
l’entreprise.
- Évaluer les risques en prenant en compte les propriétés spécifiques des produits et leurs conditions de mise
en œuvre.
- Mettre en place un plan d’actions de prévention adaptée.
- Disposer de nombreuses fonctionnalités comme l’édition d’étiquettes, la création de notices de poste,
l’édition de courriers types pour demander des fiches de données de sécurité aux fournisseurs.
- Informer sur les risques chimiques en fournissant des informations ciblées.

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4. LE SUIVI EN ENTREPRISE

4.1. Suivi médical


Selon les articles R. 4412-44 à R. 4412-57 du Code du travail, les salariés exposés à des risques chimiques doivent
faire l’objet d’un suivi individuel de leur état de santé dont l’objectif est de les informer sur les risques éventuels
auxquels ils sont exposés sur leur poste de travail et de pouvoir retracer l’historique de l’exposition afin de faciliter
le lien entre exposition et apparition de maladie.
En cas de maladie, l’employé pourra le faire passer en maladie professionnelle et pourra ouvrir droit à une
réparation intégrale du préjudice subi.
Le suivi comprend notamment une visite d’information et de prévention réalisée par un professionnel de santé,
renouvelée régulièrement, ou bien, s’ils sont exposés à des agents cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la
reproduction (CMR), un examen médical d’aptitude.

Figure 12 : Principales étapes de la méthode Le

médecin du travail ou de prévention effectuant la visite d’embauche doit constituer un dossier médical en santé
au travail, qu’il complètera après chaque examen médical ultérieur du salarié. Ce dossier permet d’assurer le suivi
médical du travailleur, en retraçant les informations relatives à son état de santé, aux expositions auxquelles il a
été soumis, ainsi que les avis et propositions du médecin du travail.
De manière générale, dès lors qu’une fiche d’exposition est réglementairement prévue, il convient de la
transmettre au service de santé au travail afin que le médecin du travail puisse la faire figurer dans le dossier
médical en santé au travail
4.2. Pendant sa carrière
Après étude de poste, les sources d’exposition à des agents chimiques sont recensées. Des mesures de prévention
médicale sont mises en place.

Actuellement, 2 documents officiels permettent la traçabilité d’exposition aux produits chimiques qui sont :
- Attestation d’exposition aux agents cancérogènes : qui permet de pouvoir bénéficier d’une surveillance
post-professionnelle. Cette attestation est complétée par l’employeur et le médecin du travail
- Fiche d’exposition à l’amiante : Elle est complétée par l’employeur pour les travailleurs exposés aux
travaux avec de l’amiante
Dès lors qu’une fiche d’exposition est réglementairement prévue, il convient de la transmettre au service de
santé au travail afin que le médecin du travail puisse la faire figurer dans le dossier médical en santé au travail.

Mais des mesures complémentaires de suivi sont disponibles telles que :


- Le suivi médical : Un professionnel de santé informe les risques auxquels sont exposés les travailleurs. Pour
les salariés exposés à des agents CMR, un examen d’aptitude est réalisé
- Visite d’information et de prévention (VIP) : Elle remplace la visite médicale d’embauche. Elle a pour but
d’interroger le salarié sur son état de santé, de l’informer sur les risques liés au poste de travail, de le
sensibiliser sur les moyens de prévention à mettre en œuvre et de l’informer de son droit de bénéficier à
tout moment d’une visite avec le médecin du travail. Elle est réalisée par un professionnel de santé ou par
un médecin pour les salariés exposés à des risques chimiques. Le VIP doit se faire dans les 3 mois à partir
de la date de prise de poste. Mais il existe une exception pour les apprentis (la VIP doit être faite dans les
2 mois qui suivent l’embauche) et pour les travailleurs de nuit et les mineurs (la VIP doit se faire

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préalablement à leur affectation sur le poste). A la fin de la VIP, une attestation de suivi au travail est
délivrée au salarié et à l’employeur. La visite est renouvelée dans un délai maximum de 5 ans
- Suivi individuel renforcé (SIR) : Avant l’affectation du poste de travail, le salarié est soumis au SIR qui
comprend un examen médical d’aptitude. Ce suivi concerne les salariés affectés à des risques particuliers
tels que l’amiante, le plomb, des agents cancérogènes, …
Cet examen doit être renouvelé dans un délai maximum de 4 ans
- Suivi médical à la demande : En dehors du SIR ou du VIP, le salarié ainsi que l’employeur a toujours la
possibilité de demander un examen.
- Surveillance biologique : elle permet de mesurer dans le sang, l’urine, les cheveux ou l’air expiré le niveau
d’un indicateur biologique d’exposition à une substance chimique. Cette méthode présente un intérêt, car
elle permet d’évaluer l’exposition à un poste de travail.

4.3. Après le départ de l’entreprise

Les fiches d’aptitude et de suivis médicaux des salariés à leur poste de travail sont à garder le plus longtemps
possible. Aucun délai règlementaire n’existe actuellement.
Les fiches d’exposition au CMR ou à l’amiante sont à garder 10 ans.

Une attestation d’exposition est remise au salarié lorsqu’il quitte l’entreprise qui lui permettra de continuer à se
faire suivre médicalement. Le dossier médical doit stipuler la nature du travail effectué, la durée des périodes
d'exposition et les résultats des examens médicaux. Ces informations sont indiquées dans l'attestation
d'exposition et le dossier médical doit être conservé 40 ans après la cessation de l'exposition, permettant d'assurer
pour les maladies professionnelles (dont les cancers) qui se déclareraient après son départ de l’entreprise
(démission, retraite), une réparation du dommage subi, et d'améliorer a posteriori l'évaluation des risques pour la
collectivité.

En cas d’apparition de cancers, l’INRS à mis en place un outil permettant de voir les cancers reconnus comme
maladie professionnelle pour le régime général et le régime agricole.

https://www.inrs.fr/publications/bdd/mp/listeTableaux.html
Textes applicables : Art. R.461-3 et Annexe II du livre IV du code de la sécurité́ sociale. Décret n° 55-806 du 17 juin
1955 modifié, pour le régime agricole.

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5. CONCLUSION

La clé d’une prévention efficace consiste à évaluer, éliminer autant que possible le risque, adopter des
mesures de protection collective et à l’utilisation des équipements de protection individuelle. Elle réside
également dans la formation et l’information des salariés aux dangers inhérents à l’exposition au risque
chimique.
Cette analyse ne propose pas de solutions arrêtées à la problématique liée à la traçabilité relative à
l’exposition au risque chimique. En revanche, elle invite à une prise de conscience, à une vigilance
renforcée, et à une sensibilisation en matière de prévention et de protection.
Bien que la traçabilité ne soit pas encadrée par des obligations réglementaires, il faut toutefois encourager
dans les PME-PMI tant que faire se peut l’utilisation des outils de prévention (DUER, FDS, SEIRICH…).
La formation et l’information ne sont pas en reste, en effet elles viennent installer une véritable culture de
la prévention en interne dans les entreprises.
In fine, nous insistons sur l’importance du développement d’une véritable politique de sensibilisation et de
traçabilité dans les entreprises, afin d’aider au mieux à identifier les risques, à protéger et à accompagner
les travailleurs dans leur suivi médical. En effet, certains symptômes qui peuvent paraître anodins pour un
travailleur pourraient être en réalité les signes précurseurs d’une grave maladie. Les données d’entreprise
peuvent être de précieux indicateurs pour un médecin dans son diagnostic. Il pourrait identifier les causes
de manière objective et alerter sur les risques encourus pour le travailleur à moyen et à long terme.

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6. WEBOGRAPHIE
• https://dares.travail-emploi.gouv.fr/sites/default/files/pdf/2015-074.pdf
• https://www.carsat-aquitaine.fr/home/entreprise/prevenir-les-risques-professionnels/par-
risque/risque-chimique.html
• https://www.inrs.fr/risques/cmr-agents-chimiques/reglementation.html
• https://www.inrs.fr/publications/bdd/mp/listeTableaux.html
• https://www.officiel-prevention.com/dossier/sante-hygiene-medecine-du-travail-sst/service-de-
sante-au-travail-reglementations/le-suivi-individuel-et-la-tracabilite-des-expositions-
professionnelles

7. LISTE DES ACRONYMES

ACD : Agent Chimique Dangereux


DUER : Document Unique d’Evaluation des Risques
DUERP : Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnelles
FDS : Fiche de Données Sécurité
VLEP : Valeur Limite d’Exposition
VLB : Valeur Limite Biologique
PME-PMI : Petite et Moyenne Entreprise
INRS : Institut National de Recherche de Sécurité
CMR : Cancérogènes, Mutagènes et Toxiques pour la Reproduction
C2P : Compte professionnel de prévention
C3P : Compte personnel de prévention de la pénibilité
VIP : Visite d’Information et de Prévention
SIR : Suivi Individuel Renforcé
CNAMTS : Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés
CARSAT : Caisse d’Assurance Santé Retraite et de Santé au Travail
CRAMIF : Caisse Régional d’Assurance Maladie d’Ile de France
QHSE : Qualité Hygiène Sécurité et Environnement
CHSCT : Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail
CIRC : Centre International de Recherche sur le Cancer
EPI : Equipement de Protection Individuelle

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8. ANNEXES 1
Ceci est un exemple de fiche d’exposition qui était utilisée auparavant

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