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Accompagnement des producteurs dans le district

de Vohémar dans la production et la certification


de vanille biologique

DOCUMENT DE
PROJET

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Table des matières
1. Contexte du projet.........................................................................................................................2

2. Objectifs du projet..........................................................................................................................3

3. Approche........................................................................................................................................3

4. Bénéficiaires...................................................................................................................................4

5. Partenaires.....................................................................................................................................4

6. Résultats attendus..........................................................................................................................5

7. Activités..........................................................................................................................................5

8. Lieu et durée................................................................................................................................15

9. Structure organisationnelle et responsabilités.............................................................................15

10. Rapports...................................................................................................................................16

11. Budget......................................................................................................................................16

12. Suivi et évaluation....................................................................................................................17

13. Communication et visibilité......................................................................................................17

14. Durabilité du projet..................................................................................................................17

15. Annexes....................................................................................................................................18

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1. Contexte du projet
Madagascar est le leader mondial de la production de vanille, assurant environ 80% de la culture
mondiale, notamment dans la Région Nord Est. Dans la région de Sava, la culture de la vanille
compte plus de 80 000 petits cultivateurs. Si le marché de la vanille est lucratif pour les paysans
de Sava, ils sont exposés au vol des gousses aux aléas de prix, et climatiques, lesquels
représentent un risque pour eux. La précarité de leur situation pousse certains paysans, entre
autres, à récolter leur vanille avant la date de récolte afin d’avoir un peu d’argent pour payer
leur nourriture.
Des études socio-économiques réalisées par la GIZ en 2012 ont montré un manque
d’autosuffisance économique des producteurs de vanille, qui se traduit par une longue période
de soudure. Le secteur vanille est un secteur complexe dans lequel les producteurs sont pour le
moment très faibles pour assurer leur représentation et même défendre leur production, qui est
la principale source de revenus des ménages de la région Sava et notamment ceux des
Fokontany du district de Vohémar.
Le cadre institutionnel dans lequel évoluent les acteurs du secteur n’est pas clair pour les
acteurs de la filière et surtout pour les producteurs. Les problèmes qui en découlent peuvent
affecter les relations entre les acteurs (sociaux et commerciaux) ainsi que les réglementations
relatives à la production et à la vente (imposition, opportunités, droits et obligations, types de
structuration…).
L’un des défis clés qui entravent le développement stable du secteur et l’amélioration des
conditions socio-économiques des petits producteurs est l'existence de multiples conflits entre
les différents acteurs impliqués dans la chaîne de production de la vanille. Ces problèmes
représentent des obstacles entravant la stabilité du secteur au niveau communautaire. A cet
effet, les petits producteurs ont du mal à s’organiser en structures pour mieux défendre leurs
intérêts vis- à -vis des autres parties de la chaîne, affaiblissant ainsi leurs positions de
négociation.
C’est pour répondre à ces défis constatés que l’Ichthus Development s’est allié à Madagascar
Flavors.
Une alliance qui sera formée sous une structure dénommée Global Impact Flavors (GIF) qui vise
à promouvoir des espaces de dialogue et de concertation entre les parties prenantes pour
renforcer des interactions constructives et une plus forte cohésion sociale au sein des
communautés de producteurs de vanille au niveau de dix (10) Fokontany pour une période de
03 ans.
GIF va mettre en place un projet « Accompagnement des producteurs du district de
Vohémar à la certification et à la production de vanille biologique».

Le projet vise à améliorer les conditions de vie de 600 petits producteurs de vanille et de leurs
familles, tout en assurant la durabilité de la production et de l’approvisionnement en vanille
naturelle de haute qualité.

Le projet va contribuer aux actions déjà menées par d’autres partenaires en renforçant les
capacités des producteurs afin qu’ils puissent trouver eux-mêmes des intérêts à se regrouper et
à évoluer vers des compétences de bonne gouvernance et de négociation. Quant à la contribution
à l'apprentissage du secteur, le projet va accompagner les structures de représentation des
producteurs dans sa conversion biologique et à se représenter valablement au niveau local,
régional et national dans le secteur vanille. Pour assurer la durabilité de la production de la
vanille biologique, le projet ambitionne à renforcer la sécurité alimentaire des producteurs et sa
résilience face au choc.

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2. Objectifs du projet

Objectif général

L’objectif principal de projet est d’accompagner les producteurs dans le district de Vohémar à la
certification et production de vanille bio et de les apporter des leviers économiques et sociaux.

Objectifs spécifiques

 Structurer et formaliser les coopératives de 600 producteurs impliqués dans la


conversion biologique
 Accompagner tous les acteurs (Producteurs/Collecteurs/Préparateurs/Exportateurs) de
la chaine de valeur dans le processus de certification biologique de la vanille.
 Développer un appui multisectoriel aux familles des producteurs les plus démunis via un
renforcement de services des Coopératives (service social, service pédagogique, programme
santé et nutrition,…) et soutien économique.

3. Approche
Le projet va s’articuler en trois étapes :

 L’étape de reconnaissance : pour aider les producteurs dans sa conversion biologique, la


première étape consiste en une visite de reconnaissance sur terrain par des technicien-conseils
dans le but de collecter des informations de base sur la qualité et quantité des produits dans la
zone concernée par l’action, en définissant les particularités et les points critiques. Cette action
se concrétisera sur le terrain par la collecte d’informations relatives aux producteurs, aux
parcelles et aux éventuels agents parasitaires et pathogènes des cultures et par la réalisation
d’une fiche pour chaque produit d’intérêt de la zone. Les résultats des études de la zone
donneront la possibilité d’identifier d’éventuels problèmes et donc d’indiquer aux
producteurs/collecteurs/préparateurs/exportateurs les corrections à apporter au niveau de la
gestion à travers l’organisation d’une rencontre formative spécifique.

 L’étape d’implémentation :
La deuxième étape du projet concerne les activités de formation et le transfert de savoir-faire.
Les actions de la deuxième étape consistent en des activités de formation théoriques et
pratiques qui se réaliseront si possible en étroite corrélation temporelle.
Les bénéficiaires de la formation seront les agents du projet, les organes dirigeants de
coopératives des producteurs, les collecteurs-préparateurs et les exportateurs de la vanille.
L’objectif primaire de la formation est de donner aux bénéficiaires des instruments de
connaissance théorico-pratique pour introduire des éléments d’innovation dans le système
technico-gestionnaire de l’agriculture biologique dans le but d’accroitre la capacité productive,
tant en termes de quantité qu’en termes de qualité, tout en garantissant les standards
hygiéniques et sanitaires élevés des productions.

 L’étape d’accompagnement:
Une équipe d’une dizaine de techniciens qualifiés et des consultants en gestion associative et en
agriculture biologique, mais aussi en démarches administratives liées à ce mode de production,
est mise au service des bénéficiaires du projet pour les accompagner dans toutes les étapes de
conversion biologique.
Elle fournira des encadrements de proximités aux membres de bureau des coopératives, des
accompagnements dans la mise en œuvre de système de contrô le interne ainsi qu’ aux

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procédures de la certification des produits, des assistances dans la lutte contre la pression
phytosanitaire et la baisse des rendements.
Dans le but d’améliorer l’autosuffisance économique des paysans, une équipe de consultant
spécialiste dans la sécurité alimentaire et de résilience des producteurs et leurs communautés
sera mobilisé en vue d’assister l’équipe du projet d’identifier et mettre en œuvre un programme
sur les activités transversales adaptées à chaque zone d’intervention du projet.

4. Bénéficiaires
Le projet ciblera à long terme les producteurs de vanille du district de Vohémar.
Dans cette première phase de sa réalisation, le projet va focaliser ses actions en faveur des 600
producteurs dans le District du Vohémar. Mais, pour la première année de son démarrage les
actions du projet seront axés sur la conversion biologique de 200 producteurs de la vanille
situés dans les Fokontany de Belambo, Ankotoba, Ambinan’andravory et Manakana.

5. Partenaires
Les activités de projet sont exécutées et coordonnées en collaboration avec des partenaires
locaux reconnus par les législations respectives.

 Madagascar Flavors : pour la commercialisation de la vanille biologique et le


préfinancement des activités du projet.
 Ichthus Development : (groupes d’experts originaires du district de Vohémar qui se
sont spécialisé dans l’accompagnement des petits producteurs dans le développement de
filière agricole durable) pour la mise en œuvre du projet.
 Coopératives MEVA : groupements de producteurs bénéficiaires des actions du projet.
 Collecteurs/préparateurs de Madagascar Flavors : pour la préparation de la vanille
biologique selon le référentiel ECOCERT.
 Partenaires privés pour l’approvisionnement de denrées alimentaires, de semences et
d’intrants agricoles biologiques.
 ONG nationaux ou internationaux : pour le financement le plan d’action de sécurité
alimentaire et de résilience.
 Autorités locales et leaders traditionnels: pour la facilitation de la mise en œuvre du
projet.
 OTIV, MICROCRED : pour le financement de la caisse coopérative de résilience
 ECOCERT : Organisme certificateur
 Groupe de consultants pour les appuis stratégiques et techniques nécessaires pour la
réalisation du projet.
 Station de recherche d’Ambohitsara Antalaha pour l’approvisionnement de liane
biologique.
 FOFIFA : pour l’analyse du sol.
 CTHT : pour l’analyse pathologique et phytosanitaire.

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6. Résultats attendus
Résultat 1 : 10 coopératives regroupant au moins 600 producteurs de vanille biologique sont
formalisées et opérationnelles.

Résultat 2 : Les acteurs impliqués dans la chaine de valeur vanille biologiques sont formés dans
la bonne pratique de culture et d’hygiène.

Résultat 3 : Les conditions générales et notamment les exigences définies dans le référentiel
ECOCERT sont respectées.

Résultat 4 : Un plan d’action de résilience et de sécurité alimentaire visant à améliorer les


conditions de vie des familles productrices de vanille est élaboré.

7. Activités

Activités liées au Résultat 1 : Les coopératives de producteurs de vanille biologique


sont formalisées et opérationnelles

Les activités se diviseront en deux thèmes majeurs :


 Campagne d’information des producteurs ;
 Structuration et formalisation des coopératives de producteurs.

A1.1 Campagne d’information des producteurs


Le projet débutera par une phase de sensibilisation et d’information qui sera menée en première
année au niveau des Fokontany de Belambo, Ankotoba, Ambinan’Andravory et Manakana du
District de Vohémar.
Cette activité commencera par l’identification et l’organisation d’une séance de plaidoirie avec
les leaders au niveau des localités ciblées.
Après l’adhésion des leaders au projet, une séance d’information sera organisée avec les
producteurs pour les convaincre de s’adhérer au projet.

A.1.2 Structuration et formalisation des coopératives de producteurs


L’objectif étant de regrouper dans des 10 Fokontany ciblés, 600 producteurs de vanille pour
faciliter la mise en œuvre des interventions de ce projet.
Cette activité se limitera aux actions de structuration et visera soit le renforcement du
groupement des producteurs existant soit la constitution de nouveaux groupements en
coopératives. Le but est de faciliter les actions à mettre en place : formations et encadrements
groupés, économies d’échelle dans les opérations d’approvisionnement et dans les actions
commerciales groupées. Les coopératives constitueront également une base nécessaire dans la
mise en place de réseaux, avec une plus grande capacité de dialogue et de négociation dans la
mise en œuvre de partenariats.

Cette activité sera constituée par les sous activités suivantes :


 Sélection des producteurs ayant remplis les critères exigés ;
 Recensement des producteurs et évaluation de la production de vanille de chaque
membre par zone Préparation des dossiers par Coopérative : organisation d’un
Assemblée Général par Coopérative pour discuter ensemble le Statut du Coopérative, le
Règlement Intérieur, etc…
 Formalisation de la création des coopératives par l’obtention des récépissés de
constitution.

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Activités liées au Résultat 2 : Les acteurs impliqués dans la chaine de valeur vanille
biologiques sont formés dans la bonne pratique de culture et d’hygiène.

Les activités suivantes seront réalisées pour atteindre ce résultat :


 Renforcement des capacités techniques et de gestion des producteurs ;
 Renforcement du dynamisme de groupe.

A2.1 Renforcement des capacités techniques et de gestion des producteurs


Le renforcement de capacités des paysans producteurs de vanille et l’instauration d’une
confiance mutuelle entre eux vise à améliorer leurs capacités de représentation et de
collaboration avec les autres acteur de la chaine de valeur à tous les niveaux afin de trouver des
solutions constructives pour une meilleure cohésion entre eux et les acteurs de la chaine de
valeur de production de vanille.

En ce qui concerne le renforcement des capacités techniques, des séances de formations sur la
mise en œuvre des bonnes pratiques de culture et d’hygiène sont essentielles à la mise en œuvre
d’interventions appropriées visant à prévenir ou limiter la contamination des produits par les
micro-organismes indésirables. Le guide de bonnes pratiques de culture et d’hygiène permettra
aux acteurs de la chaine vanille de définir des objectifs précis, axés sur la sécurité des produits et
adaptés aux besoins des bénéficiaires. Ce guide proposera aux acteurs du projet des moyens et
de méthodes pour répondre aux objectifs de sécurité sanitaire. Le guide précisera les moyens à
mettre en œuvre pour appliquer la réglementation de l’ECOCERT. Il permettra également aux
préparateurs, conditionneurs et stockeurs de vanille biologique non doté d’une démarche
HACCP, de disposer d’éléments de maitrise concrets adaptés à leur contexte et répondant
simplement aux questions qu’ils sont amenés à résoudre pour respecter les exigences
réglementaires en matière d’hygiène.

Après une enquête visant à identifier les différents modèles de production en place et les
éventuelles dérives techniques présentant un risque pour le développement des vanilliers, un
itinéraire technique amélioré sera proposé et diffusé au travers de sessions de formation et de
fiches techniques.

Pour mettre au même niveau d’information technique les producteurs/préparateurs, des


sessions d’information sur la bonne marche de collecte de la vanille seront réalisées avant et
pendant la récolte de vanille verte. Le contenu de ces formations porteront sur l’utilisation des
outils de collecte, la cueillette de la vanille (vanille mature : condition primordiale pour la qualité
des produits finis), la gestion de la collecte de vanille, les règles à suivre en termes de transport,
de collecte et de stockage de vanille labélisée, la fixation du calendrier de collecte par
coopérative.

Une séance de formation pour les préparateurs sera également réalisée en relation avec les
résultats de l’analyse de risques sanitaires réalisée auparavant et avec les facteurs qui
conditionnent une bonne préparation de vanille (stade de récolte, conditions d’échaudage et de
séchage, etc.). Ces formations porteront sur la traçabilité, les risques sanitaires, les normes de
qualité, etc.

Pour améliorer la qualité du produit, une mise à disposition des préparateurs d’équipement
permettant de mieux contrô ler les étapes de préparation de la vanille sera effectuée. Un lot
d’équipement (sac avec mention agriculture biologique et référence du producteur, composé de
couverture appropriée, de thermomètre, etc.) calculé en fonction du nombre de préparateurs à
appuyer sera mis à leur disposition.

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En ce qui concerne le renforcement des capacités de gestion, des formations à l’intention des
producteurs seront réalisées pour :
 l’adoption de la notion de coopérative en vue de justifier leur mise en place et les
contributions financières qu’elles nécessitent pour assurer leur fonctionnement,
 la maîtrise des opérations de gestion administrative et financière de ces structures
coopératives pour assurer leur pérennité, accompagner les opérations de
commercialisation et la gestion des équipements matériels à leur disposition.

Dans un domaine plus scientifique le thème suivant sera privilégié :


· Etude des pathologies du vanillier en vue de préserver le potentiel productif des plantations.

A2.2 Renforcement du dynamisme de groupe

Outre leurs fonctions formelles, les coopératives assureront une autre tâ che importante qui est
de servir de point focal pour l'échange de connaissances et d'expériences. Le projet fera la
promotion du dialogue entre les acteurs et vulgarisera les bonnes pratiques et les réussites. Via
des plateformes de dialogue et d'apprentissage, les connaissances et expériences seront
partagées avec les producteurs, les groupements et les autres acteurs de la filière.
Les sous-activités suivantes seront réalisées :
 Etablissement d’un planning de visites conjointes des parcelles/groupement ;
 Constat, partage de bonnes pratiques et échange d’expérience entre les membres d’un
groupement (Ex : remarques, discussions et suggestions à propos de l’entretien de
parcelle, densité des ombrages, concernant la compatibilité ou non de quelques types de
cultures associées à risque, présence ou non de maladies quelconques et proposition de
solutions, etc…) ;
 Octroi de primes de rendement annuel aux producteurs (03 premiers/groupement) ;
 Organisation de visites d’échange entre les groupements.

Activités liées au Résultat 3 : Les conditions générales et notamment les exigences


définies dans le référentiel ECOCECRET sont respectés.

La certification apporte la preuve objective émanant d’un organisme indépendant de la


conformité aux exigences d’un programme de certification. C’est une démarche volontaire et
l’opérateur est responsable de la conformité aux exigences de certification du programme de
certification Agriculture Biologique.

Les grandes étapes du processus de certification ECOCERT sont les suivantes :

La démarche en certification biologique impliquera la participation de divers acteurs du projet :


producteurs, collecteurs, préparateurs et exportateurs car les règlements couvrent tous les
stades de la production, de la préparation et d’exportation des produits biologiques ce qui inclue
la production primaire d’un produit biologique jusqu’à son collecte, son transport, sa
préparation, son stockage, son étiquetage, et son exportation au client final.

Les activités du projet porteront sur l’identification des risques pouvant affectées la qualité
biologique de la vanille à travers une enquête parcellaire , l’accompagnement des acteurs dans
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cette filière sur la mise en œuvre des manuels de la bonne pratique afin de les aider le respect
des règles de production biologique, la formalisation et le contrô le du respect des engagements
et du cahier de charge par les acteurs engagés dans le processus de certification, la mise en place
d’un système de contrô le interne en vue de réduire le risque de contamination par des produits
ou substances non autorisés au niveau des parcelles de production, de l’opération de transport,
de la préparation, et du stockage de vanille.

A3.1 Accompagnement des acteurs du projet dans le processus de certification biologique

 Dans un premier temps, l’activité commencera par le géo-référencement de toutes les


parcelles de production des membres de la coopérative. Il s’agit en d’autre terme d’effectuer un
inventaire ou le recensement des producteurs pouvant livrés de la vanille biologique dans la
zone d’intervention du projet.
Durant ces référencements, des collectes d’informations sur les collecteurs et sur leurs parcelles
seront réalisés avec l’utilisation d’un GPS et appareil photo numérique pour avoir les
coordonnées géographiques de leurs parcelles respectives. Ce processus étant obligatoire et
imposé par l’institution réalisant les inspections déclarant la conformité des produits des
producteurs qui n’est autre qu’ECOCERT.
Les données recensées lors du référencement des parcelles de plantations de vanille seront
utilisées pour l’établissement d’une cartographie.
La cartographie permet d’identifier la délimitation et la superficie des parcelles à gérer pour
l’agriculture biologique ainsi que les données sur l’estimation de production de vanille verte.

 Un effort sera déployé pour la réalisation des activités de prélèvements des échantillons
de sol dans une gamme diversifiée de parcelles. Cette opération est nécessaires afin d’évaluer les
propriétés physiques, chimiques et organiques du sol dans les plantations.

De même une enquête épidémiologique dans les zones de production par échantillonnage
représentatif sera réalisée pour identifier les éventuels agents pathogènes.

Le résultat de l’analyse du sol sera superposé à la carte de base pour l’établissement de la


cartographie des sols permettant d’avoir les données sur la fertilité ou la contamination du sol
dans les zones d’intervention du projet.
Pareillement, le résultat de l’analyse sur les données épidémiologiques sera exploité pour
l’élaboration de cartographie de la maladie et pour en déterminer les facteurs de prolifération et
de risques d’extension. Cette cartographie pourra aussi servir de support dans le cadre de la
mise en place d’un programme de diversification de l’agriculture.

 Instauration de critères très rigoureux de sélections de producteurs

Dans un souci d’obtenir la certification en Agriculture Biologique dès la première année,


l’équipe du projet réalisera un travail important en amont d’identification des producteurs. Afin
de s’assurer que les parcelles n’avaient pas été traitées avec des produits ou engrais chimiques
non-autorisés au cours des 3 dernières années (période de conversion exigée en AB), Un
certain nombre de critères et une méthodologie de référencement très rigoureuse seront
instaurés:
 le projet sélectionnera uniquement les producteurs n’utilisant pas de produits chimiques
sur leurs parcelles.
 Pour en assurer, le projet procèdera uniquement au référencement de plantations dont l’â ge
est supérieur à 4 ans (absence de résidus de cultures et de traces de produits chimiques
antérieurs).
 Par ailleurs, les parcelles de vanille présentant des cultures associées (mangues, maïs,…) ne
seront pas retenues.

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 Une attention toute particulière à ce que toutes les parcelles respectent une zone tampon
d’au moins 5 mètres avec des parcelles voisines afin d’éviter des risques de contamination.
 Chaque producteur retenu a fait référencer l’ensemble de ses parcelles de vanille afin
d’empêcher des risques de mélanges de vanille bio et non bio.
 Un test d’analyse phytosanitaire par échantillonnage sera réalisé sur la vanille pour
confirmer les affirmations des producteurs et le résultat de test sera utilisé pour sélectionner les
producteurs et convaincre l’organisme certificateur.
 Finalement, chaque producteur devra s’engager auprès des coopératives à ne jamais utiliser
de produits chimiques sur ses plantations de vanille.

Ces critères seront appliqués avec sérieux et rigueur, ce qui permettra au projet d’assurer la
qualité biologique des vanilles auprès du certificateur.

 Constitution de dossiers à soumettre à l'organisation de certification ECOCERT

Après avoir collectées toutes les informations nécessaires demandées par ECOCERT pour le
processus de certification, Le projet les transmettra à l’organisme certificateur avec le
formulaire de demande de certification dument signé par le responsable de Madagascar Flavors.

 Préparation de missions d'audits de l'équipe d'ECOCERT

Pour permettre à l’ECOCERT d’effectuer ses missions d’audits (évaluation initial et audit sur
terrain).
Le projet se chargera de remplir un formulaire permettant de décrire en détail l’activité de
Madagascar Flavors (demandeur de certification Bio).
Ce formulaire appelé « Description de l’unité » comportera les éléments sur :
 les données administratives de Madagascar Flavors à savoir la description complète des
producteurs et de leurs parcelles, les locaux de préparation/conditionnement/stockages et
d’autres informations concernant ses activités ;
 toutes les mesures concrètes prises au niveau de parcelles de productions de vanille bio, les
locaux de préparation et conditionnement de vanille bio et les magasins de stockages afin
d’assurer le respect des règles de production biologique ;
 les mesures de précaution prises en vue de réduire le risque de contamination par des
produits ou substances non autorisés et les mesures de nettoyage prises dans les lieux de
stockage et d’un bout à l’autre de la chaîne de production ;
 Toute autre information jugée utile par ECOCERT pour la vérification de conformité.

 Mise en place d'une base de données pour faciliter la traçabilité des produits

La base de données devra assurer un meilleur transfert des documents auprès des organismes
certificateurs et d’autre part faciliter l’exploitation des informations disponibles pour le suivi et
le conseil.
Elle devra offrir la possibilité de produire rapidement des informations :
• sur les producteurs : son code, son nom, le village dans lequel il habite, sa coopérative,
son â ge, les membres de sa famille, éventuellement ses autres activités, les différentes parcelles
qu’il exploite en AB, en agriculture conventionnelle et pour sa consommation personnelle,…
• Sur les parcelles qu’ils cultivent : sa surface, sa coordonnée géographique, la dernière
utilisation d’intrants chimiques, la ou les méthode agriculturales pratiquées, la date de
conversion en AB, la date et la quantité de vanille recollée, le rendement, les dates et les résultats
des contrô les internes,…
Elle devra être en mesure d’assurer la traçabilité de la vanille biologique depuis la récolte
jusqu’au stockage. Il produira donc les informations sur le nom du producteur, la référence de la
parcelle, la date de récolte, le nom du collecteur, la date de transfert, le nom du préparateur et le
nom ou numéro du magasin de stockage.
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A3.2 Mettre en œuvre un système de contrô le interne conforme aux exigences de la
réglementation en agriculture biologique

Le principe du système de contrô le interne (SCI) consiste à transférer le travail d’inspection et


de contrô le, réalisé normalement par l’organisme certificateur dans le cadre d’une certification
individuelle, à une équipe en charge du SCI. Dès lors, le certificateur externe aura pour rô le
principal de s’assurer du fonctionnement du SCI et inspectera les plantations des producteurs de
vanille.
La mise en place d’un SCI implique donc non seulement la maitrise des règlements de
l’agriculture biologique et des modes de production compatibles, mais également la maitrise des
modalités d’inspection. Ce dernier aspect se concrétise notamment par l’élaboration d’un
manuel de contrô le interne.

 Elaboration de manuel de contrô le interne


Le manuel de contrô le interne comprend l’ensemble de la documentation se référant à la
réglementation, aux contrats producteurs, à la gestion des risques, aux procédures d’inspection,
aux mesures de sanction et aux conditions d’approbation

o Règlement Interne de l’Agriculture Biologique (RIB)


Le RIB est la référence de base pour le contrô le interne. Il se fonde sur les normes de base de
l’ECOCERT et sur les règlements UE 834/2007. Son résumé sera distribué à chaque producteur.

o Contrats producteurs
Chaque producteur est répertorié au début de son engagement avec le Groupement. Avec l’aide
du personnel du SCI, les données de base (fiche descriptive) de sa parcelle seront collectées et
les coordonnées géographiques des champs seront déterminées. Il signera deux exemplaires du
contrat d’engagement ou cahier de charge entre lui et la Coopérative dans lequel les
responsabilités de chaque partie sont clairement définies. Le producteur doit être conscient de
son obligation d’accepter et de suivre les règles internes du Coopérative et le règlement RIB.

o Evaluation et gestion des risques


L’analyse des risques sanitaires est essentielle pour élaborer des mesures de gestion des risques
appropriées. Les facteurs à l’origine de la présence de ces risques (microbiologiques et
chimiques) seront recherchés dans le but de proposer des mesures de surveillance efficaces. Il
s’agit ici de vérifier quels risques pour la qualité sont liés à un procédé particulier, à l’utilisation
d’un intrant, à un comportement ou à des paramètres environnementaux. Sur la base de ces
résultats scientifiques, des mesures de gestion pourront être proposées aux différentes parties
prenantes au sein de la filière.

L’évaluation des risques sera discutée de manière participative avec les producteurs et le
personnel SCI. Ils se rendent compte de ces risques et s’engagent à les minimiser. Des mesures
précises seront élaborées et répertoriées.
A l’issue de cette étape, un guide d’évaluation et de gestion des risques sera élaboré et devra
être validé et pris en compte par l’équipe de pilotage du SCI. Ce document vise à lister, de
manière la plus exhaustive possible, l’ensemble des risques susceptibles de compromettre la
qualité bio de la filière de production.
L’évaluation de la maitrise de ces risques par le SCI conditionne fortement l’attribution ou non
de la certification.

Pour des raisons d’efficacité, ce guide d’évaluation concernera l’ensemble des étapes de
production et de transformation en amont et en aval de la filière, à savoir : (1) la production
agricole ; (2) le transport des produits bruts ; (3) la préparation de vanille ; (4) le stockage de

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vanille ; (5) le dispositif du SCI. Pour chaque, une série de mesures sera proposée afin de limiter
et réduire les risques.
Finalement, la gestion des principaux risques (contaminations par des produits chimiques,
mélanges des productions,...) est le point critique de contrô le de l’organisme certificateur.
L’évaluation de la maitrise de ces risques par le SCI conditionne fortement l’attribution ou non
de la certification.

o Mesures de sanction
Il y a trois niveaux de mesures correctives :
 Avertissements
Le producteur doit réaliser des améliorations et mesures correctives imposées par le comité
d’approbation en cas de violations du RIB qui ne compromettent pas l’intégrité biologique. Le
délai pour l’accomplissement est déterminé par le comité d’approbation.
Le producteur reste membre intégral de la Coopérative.

 Suspension
La suspension est nécessaire quand le producteur a compromis le statut biologique de ses
produits (et ainsi la certification du groupe entier) ou quand des mesures correctives du passé
ne sont pas suffisamment mises en pratique. Pendant la période de sa suspension, le producteur
n’est pas autorisé à vendre ses produits à la coopérative. La durée de suspension dépend de la
mesure corrective exigée et du temps nécessaire pour la mise en œuvre de cette mesure.

 Exclusion
En cas de violation grave, fraude ou manque de progrès après plusieurs années de suspension, le
producteur est exclu définitivement de la Coopérative. Si le producteur veut rejoindre la
Coopérative de nouveau, il est considéré comme un nouveau membre et sa réintégration suit les
mêmes procédures.
Le Contrô leur Interne ou la personne qui découvre une infraction sévère doit remplir un rapport
écrit d’infraction.

o Conditions d’approbation
Sur la base du rapport de contrô le interne, le comité d’approbation décide si le producteur sera
accepté comme nouveau membre de la Coopérative. Une fois accepté, le producteur recevra son
numéro de code et il est inscrit à la liste des producteurs comme étant en conversion. Ses terres
sont indiquées sur la cartographie du SCI.

 Mise en place d’une équipe du SCI

Compte tenu de la distance entre les quatre coopératives, une équipe de SCI sera mis en place
dans chaque localité. Cette approche permettra de renforcer les liens entre les membres à
l’intérieur des coopératives et d’établir une relation de confiance durable avec les producteurs.
Chaque équipe du SCI sera composée de 03 personnes : (02 Contrô leurs interne, 01 membres du
comité d’approbations).
Par ailleurs, les organismes certificateurs exigent de pouvoir être en contact avec une personne
ressource responsable du SCI. Pour cette raison, Un Responsable de Qualité sera recruté pour
superviser l’équipe du SCI et faciliter les transferts d’expériences entre les coopératives.
Pour l’appropriation du projet par les membres de coopératives, et leurs implications dans le
processus du contrô le interne, chaque coopérative doit désigner deux personnes pour constituer
l’équipe du SCI (dont un contrô le interne et un membre de comité d’approbation).

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 Structure de l’équipe du SCI

L’équipe du SCI est composé par :

Un responsable de qualité
Le Responsable qualité est responsable du fonctionnement du SCI. Il coordonne les contrô les
internes et externes ; il gère tous les documents : les données des producteurs, les fiches et les
rapports des contrô les internes, les rapports des contrô les externes, les achats et les ventes de la
coopérative de producteurs, etc. ; il supervise la formation des producteurs et du personnel
(contrô leurs internes et comité d’approbation) ; il supervise la qualité des contrô les internes et
la prise des décisions par le comité d’approbation en évitant les risques de conflits d’intérêts, la
qualification du personnel, etc.
Il accompagne les producteurs dans la collecte et la gestion des documents et met à jour le
carnet du paysan dans le cas de carences dans ses notations. Ainsi, il visite chaque producteur au
moins une fois par année et doit répondre à leurs sollicitations.

Des Contrôleurs internes


Ils mènent les contrô les internes en conformité avec le règlement interne biologique.
Les contrô leurs internes tiennent un journal pour y noter ses activités journalières : les codes et
noms des paysans visités. Ils tiennent toute notation ou tout rapport à la disposition du
responsable de qualité et le comité d’approbation et rend compte des cas douteux, des
comportements frauduleux, infractions ou autres observations pertinentes. La compétence des
contrô leurs internes sera renforcée à travers des échanges réguliers lors des visites
accompagnées d’un autre contrô leur, et mise à jour lors des séances de formation pour tous les
contrô leurs internes.

Des Techniciens Conseillers


Les Techniciens Conseillers visitent les paysans au moins deux fois par an pour les conseiller sur
leurs méthodes de production. Ils répondent aux sollicitations des producteurs en cas de
problème de nuisances ou de maladies phytosanitaires. Ils facilitent la formation des
producteurs en agriculture biologique. Ils appuient le responsable de qualité dans
l’accomplissement de ses tâ ches.
Les Techniciens Conseillers ne peuvent permettre que l’usage des intrants autorisés et listés
dans le règlement intérieur. Si, lors d’une visite technique, un problème majeur se révèle sur une
parcelle biologique, ils informent le responsable de qualité. Les Techniciens Conseillers tiennent
un journal des visites. Lors de la visite, ils écrivent ses conseils dans le carnet du paysan et le
signent.
Il accompagne les contrô leurs internes et externes lors des visitent chez les planteurs,
Ils doivent sensibiliser les paysans au fait que le projet leur appartient et qu'ils doivent se garder
d'utiliser des produits chimiques, des engrais chimiques ou tout autre intrant indésirable sur
leurs terres et interdit par les normes d´agriculture biologique.

Un comité d’approbation
Le comité d’approbation se constitue de 4 personnes :
o Le Responsable qualité ou Le Coordinateur du projet
o Le Contrô leur interne
o Le Conseiller technique
o Le Représentant de Coopérative

12
Equipe SCI Belambo
Le comité d’approbation
02 Contrôleurs internes est l’organe responsable de la prise de décision sur l’approbation,
01 Agent approbateur
correction, sanction ou exclusion des producteurs contrô lés sur la base de la fiche de contrô le
interne ; il ordonne la fréquence et la nature (annoncé ou à l’improviste) des contrô les internes
en concertation avec le responsable de qualité.

Responsable de
qualité

Equipe SCI
Equipe SCI Ankotoba Equipe SCI Manakana
Ambinan’Andravory
02 Contrôleurs internes 02 Contrôleurs internes
02 Contrôleurs internes
01 Agent approbateur 01 Agent approbateur
01 Agent approbateur

 Formation de l’équipe du SCI


Une fois par an, avant le début de la saison de contrô le interne, les contrô leurs internes et le
responsable de qualité participent à une séance de formation. La formation comprendra des
contrô les internes des parcelles à travers des visites de terrain. Le contenu de la formation sera
documenté et une liste des participants sera conservée.
En plus de ces formations officielles, un contrô leur accompagne un autre contrô leur dans une
autre structure une ou deux fois par année afin d’échanger sur la qualité des visites.
Un manuel de contrô le interne et une fiche de contrô le interne seront mis à la disposition de
chaque équipe de SCI.

 Réalisation de contrô le interne


Le but du contrô le interne ou inspection est d’assurer la conformité des producteurs au
règlement bio. Chaque producteur reçoit au moins une visite annoncée une fois par année par le
contrô leur interne. Pendant la saison de récolte la plus significative. Des contrô les
supplémentaires non annoncés peuvent avoir lieu selon l’estimation du comité d’approbation.
Pendant le contrô le, le contrô leur interne vérifie la conformité de la ferme avec le règlement
interne biologique en regardant les documents et les sites de production et de stockage de la
ferme.
La liste de contrô le interne remplie par le contrô leur interne pendant/après le contrô le est un
élément de référence pour ce travail. Elle est signée aussi bien par le producteur que par le
contrô leur interne. L’inspection se termine par une discussion, pendant laquelle les non-
conformités et les mesures correctives nécessaires sont expliquées.
Cette liste de contrô le interne est soumise au comité d’approbation qui décide sur l’approbation
ou non des mesures correctives du producteur. Les réunions du comité vont avoir lieu après la
période de contrô le afin de statuer sur le cas de plusieurs producteurs dans une seule rencontre.
La détermination des pénalités se fait selon la grille des pénalités. Les décisions sont
enregistrées dans la liste de contrô le interne et le statut du producteur est actualisé dans la liste
des producteurs.
En plus, un bref compte rendu de chaque réunion du comité d’approbation est rédigé.
La décision est communiquée sans retard au responsable de qualité. Celui-ci est responsable
d’informer le producteur au cours de la semaine suivante.

13
 Conflit d’intérêt
Les contrô leurs internes, le responsable de qualité et les membres du comité interne
d’approbation doivent signer une déclaration d’intérêts. Le responsable de qualité doit vérifier
qu’aucun conflit d’intérêts n’existe.
Pour éviter des conflits d’intérêts, la formation et la consultation des producteurs ne sont jamais
faits par les contrô leurs internes. La décision sur l’approbation ou sur les mesures correctives et
sanctions est prise par le comité d’approbation et non pas par les contrô leurs internes. De
même, Aucun Technicien Conseiller n´est autorisé à effectuer l’inspection en tant que contrô leur
interne dans sa zone d’intervention

Activités liées au Résultat 4 : Un plan d’action de résilience et de sécurité alimentaire


visant à améliorer les conditions de vie des familles productrices de vanille est
élaboré.

Les membres de familles des producteurs de vanille dans la région de SAVA souffrent d’un
manque d’autosuffisance économique traduite par une importante et relativement longue
période de soudure. Ils sont également marqués par les difficultés de trésorerie et une baisse de
rendement de la production due à divers facteurs dont le non maîtrise de la maladie fusariose de
la vanille et le changement climatique.

C’est la raison pour laquelle, en plus de l’amélioration durable de la qualité de la vanille, le projet
va concentrer ses efforts pour renforcer les capacités des familles de 600 producteurs
bénéficiaires du projet et ambitionne à assurer leur sécurité alimentaire et à accroître leurs
revenus, à faciliter l’accès aux infrastructures et aux services sociaux de base, à construire un
patrimoine en renforçant durablement leurs moyens d’existence, c’est-à -dire à renforcer leur
résilience.

Un consultant expert en sécurité alimentaire et résilience sera sollicité pour l’élaboration de


plan stratégique de sécurité alimentaire et de résilience afin d’ indiquer les grandes orientations
stratégiques et les priorités en matière de sécurité alimentaire et de résilience, et bâ tir les
interventions sur un ensemble d’initiatives coordonnées combinant les actions de mise en
œuvre immédiate et directe (logique de riposte rapide) avec des actions à moyen et long terme
(logique de développement durabilité) ; et à prendre en compte la dimension protection des
moyens d’existence des populations rurales à travers un renforcement de leurs capacités
productives et de leur résilience face aux chocs.

Les activités de cet axe de projet sont :


 L’identification et recrutement d’un consultant ;
 La collecte des données nécessaires à l’évaluation de la vulnérabilité des producteurs
dans les 10 Fokontany d’intervention du projet ;
 L’information sur la Sécurité Alimentaire et la Vulnérabilité
 La création d’un profil de résilience : dressage d’un tableau de la résilience actuelle de
zones cibles avec ses atouts et les aspects à améliorer.
 L’établissement d’un plan d’action et d’interventions en faveur des localités les plus
affectées par les chocs
 La recherche de partenaire pour financer le plan d’action et le plan d’’intervention
d’urgence.

En attendant la phase de mise en œuvre du plan de résilience, un plan d’intervention d’urgence


sera instauré au niveau de chaque coopérative. Ceci va permettre de prendre en compte
spécifiquement les besoins des plus vulnérables. Les producteurs parmi les plus vulnérables à

14
l’insécurité alimentaire recevront une assistance alimentaire (sous forme de vivres ou de
transferts monétaires) couvrant les besoins immédiats de leur famille.

8. Lieu et durée
 Lieu
La zone géographique prioritaire est basée sur l’existence de potentiels de groupement. L’accès
au marché reste une priorité, permettant de développer des réseaux d’acteurs et garantissant
une plus grande efficience des actions de formation de contrô le interne et d’écoulement des
produits. Ainsi, la zone cible du projet comprend 10 Fokontany dans le district de Vohémar.
 Durée
La durée prévue de mise en œuvre est de 3 ans.

9. Structure organisationnelle et responsabilités


Dans la règle de vérification de groupement, ECOCERT demande au responsable de groupement
(demandeur de certification) d’assurer le contrô le interne du respect par les producteurs de la
disposition de règlement interne en agriculture biologique.

Pour y parvenir, la mise en œuvre de ces activités qui devraient lui incomber a été confiée par
Madagascar Flavors à Ichthus Consulting qui dispose les ressources et les compétences
nécessaire dans le contrô le interne de l’agriculture biologique aussi bien qu’en matière de
sécurité alimentaire et résilience.

La structure de l’Ichthus Development est composée par un comité de pilotage et une unité de
coordination.

 Le Comité de pilotage
Un comité de pilotage sera mis en place pour superviser et approuver l'orientation générale et la
ligne d'action du projet. Le comité de pilotage du projet et est composé :
• d'un président;
• d'un chargé de programme ;
• d'un responsable de suivi-évaluation du projet.

Tous protocoles et conventions engageant Ichthus Development ainsi que les financements et
les subventions y alloués doivent avoir l’approbation du Président du comité de pilotage.

 Unité de Coordination du Projet (UCP)

L’UCP consiste en une équipe nationale d’une part renforcée par des consultants nationaux
experts en matière d’agriculture biologique et recrutés pour des prestations spécifiques à court
terme et sur base de contrats cadre.

L’UCP fonctionnera sur la base d’un plan de travail annuel approuvé par le comité de pilotage et
ses responsabilités seront suivantes :

 la préparation des plans d’action annuels ;


 la préparation des dossiers de sélection des acteurs et des différentes modalités
applicables;
 La coordination des actions et les relations avec les acteurs et partenaires impliqués
dans la mise en œuvre ;
 L’information nécessaire aux acteurs impliqués dans le projet ;
 Le suivi permanent des actions et la gestion et le suivi des fonds, en particulier à travers
un système de suivi évaluation en relation avec les communes ;

15
 L’analyse des problèmes de mise en œuvre et les éventuelles propositions
Responsable de qualité
d’amendements pour le Comité de pilotage ;
 La production de rapports destinés à la Comité de pilotage.

L’organigramme de l’unité de Coordination du Projet se présente comme suit ;

Coordinateur du Projet

Assistant administratif et
comptable

Responsable de sécurité
alimentaire et de résilience

Contrô leurs Internes


Techniciens Conseils Animateurs vulgarisateurs

10. Rapports
Le comité de pilotage fournira des rapports périodiques d’avancement technique et financier à
Madagascar Flavors. Cela permettra un suivi permanent de l'exécution des contrats, et ceci en
conformité avec les dispositions fixées dans les conditions générales de ces contrats.

L'UCP produira des rapports trimestriels et annuels de suivi du projet, en se basant sur les
informations fournies par ses équipes sur terrain, les coopératives ainsi que les observations
formulées lors des réunions du Comité de pilotage.

Les rapports finaux (techniques et financiers) seront fournis six mois après l'échéance de la
durée de mise en œuvre opérationnelle.

11. Budget

Le budget total pour la réalisation du projet pour la période de 2019-2021 (3 ans) est estimé à
MGA 1.833.735.000. Le budget détaillé est présenté en Annexe 3.
Ce montant sera entièrement financé par le cabinet ICHTHUS DEVELOPMENT avec les
fonds constitués par les commissions perçues sur la vanille verte biologique collectée
dans le cadre du projet.

16
12. Suivi et évaluation
La planification et l’implantation du projet est dans la responsabilité du Coordinateur du projet,
épaulé par le Président du Comité de Pilotage.

Le suivi et le monitoring sont assurés par le Coordinateur du projet. Le contrô le budgétaire lui
incombe également. Les constats observés sur le terrain viendront corroborer les différents
rapports d’avancement des activités

L’évaluation sera menée par le Responsable de Suivi-Evaluation de l’Ichthus Development. Il


assurera également le suivi régulier de la mise en œuvre des actions, le respect des orientations
et des délais prévus, la complémentarité des actions entre elles et avec les autres projets
intervenant dans la zone, la cohésion entre les partenaires de réseaux, la coordination entre les
opérateurs, la tenue régulière et la consolidation des systèmes de suivi de l'ensemble du
programme.

L’audit de la comptabilité locale sera fait par un bureau de révisions local.

13. Communication et visibilité


La visibilité sera assurée selon les lignes directrices en vigueur. Les provisions budgétaires
nécessaires pour les actions de visibilité comprenant des autocollants et des panneaux à placer
devant les parcelles de de vanille en conversion biologique et devant le bureau de chaque
coopérative seront intégrées dans les budgets des coopératives bénéficiaires du projet ainsi que
celui de l'UCP. Celle-ci sera chargée, dès sa mise en place, d'élaborer un plan de communication
puis de le mettre en œuvre durant la phase opérationnelle du projet. Les différents acteurs
seront informés systématiquement des modalités d’application de la visibilité.

14. Durabilité du projet


La durabilité des actions en relation avec la production, sera assurée si le revenu monétaire des
producteurs s’améliore nettement et si la notion de qualité apparaît comme une solution
durable pour expliquer cette progression. Le producteur adaptant le temps de travail qu’il
consacre à une culture en fonction du revenu qu’il peut en tirer, l’enjeu de ce programme est
donc de garantir un revenu minimum qui incite les producteurs à considérer la vanille
biologique comme prioritaire dans son calendrier cultural.
Les organisations paysannes regroupées en Coopératives et en Unions continueront à se
mobiliser si :
 la gestion des fonds collectés à leur niveau sont correctement gérés et mobilisés pour des
actions en relation avec la filière vanille,
 un accès au micro-crédit est possible pour leur permettre de faire face à leurs besoins
durant la période de soudure et éviter ainsi la vente de vanille sur pied ou au stade vrac,
 leur résilience face au choc est renforcée.
.
.

17
15. Annexes
Annexe 1 : Cadre logique

Logique d’intervention Indicateurs objectivement vérifiables Source de vérification


Objectif global :
Accompagner les producteurs dans le district de Vohémar - Taux des productions de vanilles issues de
à la certification et production de vanille bio et de les parcelles des producteurs membres de 10
apporter des leviers économiques et sociaux. coopératives certifié; -
Taux d'augmentation de revenus de familles des
producteurs membres de coopératives.
Objectifs spécifiques:
Structurer et formaliser des coopératives de 600 Nombre de producteurs adoptant la production de Rapport d'activités
producteurs impliqués dans la conversion biologique. vanille biologique
Accompagner tous les acteurs Nombre de producteur respectant le référentiel Rapport d'audit
(Producteurs/Collecteurs/Préparateurs/Exportateurs) de ECOCERT ECOCERT;
la chaine de valeur dans le processus de certification Rapport de contrô le
biologique de la vanille. interne.
Développer un appui multisectoriel aux familles des Nombre d'appui et de soutien socio-économique Rapport d'activités
producteurs les plus démunis via un renforcement de réalisé
services des Coopératives (service social, service
pédagogique, programme santé et nutrition,…) et soutien
économique,
Résultats Attendus:
Résultat 1 : 10 coopératives regroupant au moins 600 Nombre de coopératives structurées et Récépissés de
producteurs de vanille biologique sont formalisées et opérationnelles constitution
opérationnelles.
Résultat 2 : Les acteurs impliqués dans la chaine de valeur Nombre de formations réalisées Rapport d'activités
vanille biologiques sont formés dans la bonne pratique de
culture et d’hygiène.
Résultat 3 : Les conditions générales et notamment les Taux de non-conformité aux règlements interne Rapport d'audit
exigences définies dans le référentiel ECOCERT sont biologique détecté; ECOCERT
respectées. Nombre des risques phytosanitaires et hygiéniques Rapport de contrô le
prévenus. interne
Résultat 4 : Un plan d’action de résilience et de sécurité Nombre de mois de couverture des besoins Rapport d'activités
alimentaire visant à améliorer les conditions de vie des alimentaire des ménages;
familles productrices de vanille est élaboré. Taux de fonds sécurisés pour le financement du plan
de résilience;
Taux d'accroissement de revenus des ménages
vulnérables.
Activités
Groupe d’Activités correspondant au Résultat 1
A1.1 Campagne de sensibilisation et d'information
A1.2 Structuration et formalisation des coopératives de
producteurs
Groupe d’Activités correspondant au Résultat 2
A2.1 Renforcement des capacités techniques et de gestion
des producteurs
A2.2 Renforcement du dynamisme de groupe
Groupe d’Activités correspondant au Résultat 3
A3.1 Accompagnement des acteurs du projet dans le
processus de certification biologique
A3.2 Mise en œuvre du Système de Contrô le Interne (SCI)

Groupe d’Activités correspondant au Résultat 4


A 4.1 Identification des actions de soutiens économiques
et sociaux en faveur de membres des coopératives
A 4.2 Elaboration de plan d'actions de soutiens
économiques et sociaux en faveur de membres des
coopératives

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Annexe2 : Détails de chronogramme
2019 2020 2021
Activité
Trim1 Trim2 Trim3 Trim4 Trim1 Trim2 Trim3 Trim4 Trim1 Trim2 Trim3 Trim4
Planification / programmation
Formation cartographique de l'équipe du projet
Formation sur le référencements de parcelles
Formation sur enquêtes de résilences et socio-économiques
Formations sur les enquêtes sur les riques phytosanitaires
Synthèse des enquêtes
Elaboration matériel didactique des formations
Elaboration manuel de bonne pratique
Elaboration des cahiers de charges pour les
producteurs/planteurs/exportateurs
Mise en place de stratégie et programme des actions sur terrains
A1.1 Campagne de sensibilisation et d'information
Réunion avec les leaders traditionnels et les chefs Fokontany
Organisation d'une séance d'information et de mobilisation avec les
producteurs
A1.2 Structuration et formalisation des coopératives de
producteurs
Identification et référencement typologique des producteurs
Sélection de producteurs ayant remplis les critères exigées
Organisation et formalisation des coopératives de producteurs
A2.1 Renforcement des capacités techniques et de gestion
des producteurs
Formation des producteurs membres de coopératives en gestion
Appui aux coopératives dans l'élaboration de leur plan d'action
Formation sur les normes HACCP et les référentiels ECOCERT
Formation CI et CA sur le système de contrôle interne
Séance d'information sur le guide de la de bonne pratique de culture
et d'hygiène
Signature de cahiers des charges
A2.2 Renforcement du dynamisme de groupe
Formation sur les bonnes pratiques et échange d’expérience entre
les membres des coopératives ;
Octroi de primes de rendement annuel aux producteurs (03
premiers par coopérative) ;
Organisation de visites d’échange entre les coopératives ;
Mise en place d’une fédération des coopératives ;
Appui au renforcement de la visibilité en vue de stimuler la cohésion
et renforcer la fierté et le sentiment d’appartenance des membres au
sein de la coopérative.
A3.1 Accompagnement des acteurs du projet dans le
processus de certification biologique
Géo-référencement de toutes les parcelles
Elaboration d'une cartographie
Analyse du sol
Enquête épidémiologique dans les zones de production
Analyse des échantillons de prélèvements dans des laboratoires
d'analyses
Instauration de critères très rigoureux de sélections de producteurs
Constitution de dossiers à soumettre à l'organisation de certification
Préparation de missions d'audits de l'équipe d'ECOCERT
Mise en place d'une base de données pour faciliter la traçabilité des
produits
Accompagnement, appuis conseils de proximité des coopératives
A3.2 Mise en œuvre du Système de Contrôle Interne (SCI)
Elaboration de manuel de contrôle interne
Mise en place d'une équipe du SCI
Formation de l’équipe du SCI
Réalisation du contrôle interne
Application des mesures correctives
A 4.1. Identification des actions de soutiens économiques et
sociaux en faveur de membres des coopératives
Identification et recrutement d’un consultant ;
Collecte des données nécessaires à l’évaluation de la vulnérabilité
des producteurs dans les 10 Fokontany d’intervention du projet ;
Système d'information sur la Sécurité Alimentaire et la Vulnérabilité
Création d’un profil de résilience : dressage d’un tableau de la
résilience actuelle de zones cibles avec ses atouts et les aspects à
améliorer.
A 4.2 Elaboration de plan d'actions de soutiens économiques
et sociaux en faveur de membres des coopératives
Etablissement d’un plan d’action et d’interventions en faveur des
localités les plus affectées par les chocs
Recherche de partenaire pour financer le plan d’action et le plan
d’’intervention d’urgence.

19
Annexe 3 : Budget détaillée

Co û ts p ré v is io n n e ls p ro je t Ac c o mp a g n e me n t d e s p ro d u c te u rs d a n s le d is tric t
Q u a n tité Mo n ta n t e n Aria ry
d e Vo h é ma r d a n s la p ro d u c tio n e t la c e rtific a tio n d e va n ille b io lo g iq u e

Ite m Un ité Co û t A1 A2 A3 To ta l A1 A2 A3 TO TAL

B UDG ET TO TAL 578 285 000 5 6 1 5 10 0 0 0 695 740 000 1 835 535 000

Un ité d e Co o rd in a tio n (Ho n o ra ire s ) 12 4 12 0 0 0 0 14 4 9 6 0 0 0 0 17 7 3 6 0 0 0 0 446 440 000

Coo rd in a te ur d u pro je t mh 2 50 0 000 9 12 12 33 22 5 00 000 30 0 00 000 30 0 00 000 82 5 00 000

Re s pon s a ble de Qu a lité mh 1 6 00 000 9 12 12 33 14 400 00 0 19 200 00 0 19 200 00 0 52 8 00 000

Re s pon s a ble Ag ric ole , ré s ilie nc e e t s é c urité a lime nta ire mh 1 6 00 000 10 12 12 34 16 000 00 0 19 200 00 0 19 200 00 0 54 4 00 000

Te c hnic ie n s Cons e ille rs mh 45 0 000 36 36 60 132 16 200 00 0 16 200 00 0 27 0 00 000 59 4 00 000

Con trôle urs inte rne s mh 45 0 000 72 72 120 26 4 32 4 00 000 32 4 00 000 54 0 00 000 118 80 0 000

Anima te u rs vulga ris a te urs mh 70 0 000 20 24 24 68 14 000 00 0 16 800 00 0 16 800 00 0 47 6 00 000

As s is ta nt a dminis tra tif e t c o mpta ble mh 50 0 000 9 12 12 33 4 50 0 000 6 00 0 000 6 00 0 000 16 500 00 0

Cha uffe u r mé c a nic ie n mh 25 0 000 10 12 12 34 2 50 0 000 3 00 0 000 3 00 0 000 8 50 0 000

Ga rdie n mh 180 000 9 12 12 33 1 6 20 000 2 160 000 2 160 000 5 94 0 000


Co mité d e P ilo ta g e e t As s is ta n c e te c h n iq u e (Ho n o ra ire s , b ille ts d 'a vio n e t
62 000 000 9 6 10 0 0 0 0 9 6 10 0 0 0 0 254 000 000
P e rd ie m)

P ré s ide nt + Ch a rgé du progra mme + Re s po ns a b le s uivi- é va lua tion+ Co ns u lta nts FFt 62 0 00 000 1 1,55 1,55 4,1 62 0 00 000 96 100 00 0 96 100 00 0 25 4 200 00 0

In ve s tis s e me n ts 18 3 0 0 0 0 0 0 22 000 000 21 000 000 2 17 0 0 0 0 0 0

P ic k u p 4*4 un ité 100 000 0 00 1 1 100 000 0 00 0 0 100 000 0 00

Motos Unité 5 00 0 000 6 3 3 12 40 0 00 000 15 000 00 0 15 000 00 0 70 0 00 000

Ame u ble me nt bure a u un ité 8 00 0 000 1 1 8 00 0 000 0 0 8 00 0 000

Informa tiqu e (o rdina te urs ,g ro upe ,pho to c opie u s e ,vidé o proje c te ur) Lo t 15 000 00 0 1 0,3 0,3 1,6 15 000 00 0 4 50 0 000 4 50 0 000 24 0 00 000

GP S , a ppa re ils ph otos , té lé p hone Lo t 5 00 0 000 1 1 5 00 0 000 0 0 5 00 0 000

Lo gic ie ls (S IG, Ba s e d e donn é e s , Ca rto gra phie , ge s tion) Lo t 10 000 00 0 1 1 10 000 00 0 0 0 10 000 00 0

Eq uipe me n ts d e te rra in (c a s qu e , impe rmé a ble , d ouble dé c a mè tre , ha bille me nt, s o noris a tio n) Lo t 5 00 0 000 1 0,5 0,3 1,8 5 00 0 000 2 50 0 000 1 5 00 000 9 00 0 000

20
Co û ts p ré v is io n n e ls p ro je t Ac c o mp a g n e me n t d e s p ro d u c te u rs d a n s le d is tric t
Q u a n tité Mo n ta n t e n Aria ry
d e Vo h é ma r d a n s la p ro d u c tio n e t la c e rtific a tio n d e va n ille b io lo g iq u e

Ite m Un ité Co û t A1 A2 A3 To ta l A1 A2 A3 TO TAL

Fo n c tio n n e me n t d u b u re a u d e c o o rd in a tio n 66 405 000 16 9 8 9 0 0 0 0 266 280 000 502 575 000

Fo nc tio nne me nt Bu re a u (loc a tion , c ommu nic a tion, fou rniture s ,jira ma ) Fft/mois 3 00 0 000 9 48 48 105 27 0 00 000 144 000 0 00 144 000 0 00 315 000 0 00

Motos (a s s ura nc e e t ma inte n a nc e ) Fft/mois 60 0 000 54 36 144 23 4 32 4000 00 21600 000 86 4000 00 140 400 0 00

Voiture (c a rb ura nt, a s s ura nc e e t ma in te n a nc e ) Fft/a n 3 00 0 000 1 1 1 3 3 00 0 000 3 00 0 000 3 00 0 000 9 00 0 000

Motos (a s s ura nc e e t ma inte n a nc e ) Fft/mois 22 5 000 9 3,6 144 156,6 2 02 5 000 810 000 32 4 00 000 35 2 35 000

Voiture (c a rb ura nt, a s s ura nc e e t ma in te n a nc e ) Fft/mois 48 0 000 1 1 1 3 48 0 000 48 0 000 48 0 000 1 4 40 000

Amé n a ge me nt b ure a u Fft/a n 1 5 00 000 1 1 1 5 00 000 0 0 1 5 00 000

P e rd ie m in te rve n tio n s u r te rra in 39 360 000 5 6 16 0 0 0 0 64 800 000 16 0 3 2 0 0 0 0

Coo rd in a te ur d u pro je t mh 24 0 000 8,5 12 12 32 ,5 2 04 0 000 2 88 0 000 2 88 0 000 7 80 0 000

Re s pon s a ble de Qu a lité mh 36 0 000 8,5 12 12 32 ,5 3 06 0 000 4 32 0 000 4 32 0 000 11 700 0 00

Re s pon s a ble Ag ric ole , ré s ilie nc e e t s é c urité a lime nta ire mh 36 0 000 8,5 12 12 32 ,5 3 06 0 000 4 32 0 000 4 32 0 000 11 700 0 00

Con trôle ur inte rn e mh 24 0 000 68 96 120 28 4 16 320 00 0 23 0 40 000 28 8 00 000 68 160 00 0

Te c hnic ie n s Cons e ille rs mh 24 0 000 34 48 60 142 8 160 000 11 520 0 00 14 400 00 0 34 0 80 000

Anima te u rs vulga ris a te urs mh 24 0 000 16 24 24 64 3 84 0 000 5 76 0 000 5 76 0 000 15 360 00 0

Cha uffe u r mé c a nic ie n mh 36 0 000 8 12 12 32 2 88 0 000 4 32 0 000 4 32 0 000 11 520 0 00

P la n ific a tio n / p ro g ra mma tio n 9 800 000 9 800 000 4 900 000 24 500 000

Fo rma tion c a rtogra ph iq ue de l'é quipe d u proje t hj 70 0 00 30 30 15 75 2 100 000 2 100 000 1 0 50 000 5 25 0 000

Fo rma tion s u r le ré fé re n c e me n ts d e pa rc e lle s hj 70 0 00 40 40 20 100 2 80 0 000 2 80 0 000 1 4 00 000 7 00 0 000

Fo rma tion s u r e n quê te s d e ré s ile nc e s e t s o c io*é c ono miq ue s hj 70 0 00 40 40 20 100 2 80 0 000 2 80 0 000 1 4 00 000 7 00 0 000

Fo rma tions s ur le s e nqu ê te s s ur le s riq ue s ph ytos a nita ire s hj 70 0 00 30 30 15 75 2 100 000 2 100 000 1 0 50 000 5 25 0 000

S ynth è s e d e s e nq uê te s P ou r mé mo ire Equ ip e du proje t 0

Ela b ora tion ma té rie l dida c tique de s fo rma tions P ou r mé mo ire Equ ip e du proje t 0

Ela b ora tion ma nue l de bo nne pra tique P ou r mé mo ire Con s ulta nt 0

Ela b ora tion d e s c a h ie rs d e c ha rge s pour le s produ c te urs /pla nte urs /e xp orta te u rs P ou r mé mo ire Con s ulta nt 0

Mis e e n p la c e de s tra té gie e t p rog ra mme de s a c tion s s ur te rra ins P ou r mé mo ire Equ ip e du proje t 0

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Co û ts p ré v is io n n e ls p ro je t Ac c o mp a g n e me n t d e s p ro d u c te u rs d a n s le d is tric t
Q u a n tité Mo n ta n t e n Aria ry
d e Vo h é ma r d a n s la p ro d u c tio n e t la c e rtific a tio n d e va n ille b io lo g iq u e

Ite m Un ité Co û t A1 A2 A3 To ta l A1 A2 A3 TO TAL

A1. 1 Ca mp a g n e d e s e n s ib ilis a tio n e t d 'in fo rma tio n 0 0 0 0

Ré u nion a ve c le s le a de rs tra ditio nne ls e t le s c he fs Foko nta ny P ou r mé mo ire Equ ip e du proje t 0

Orga nis a tion d 'u ne s é a nc e d'informa tion e t de mo bilis a tion a ve c le s p rod uc te urs P ou r mé mo ire Equ ip e du proje t 0

A1. 2 S tru c tu ra tio n e t fo rma lis a tio n d e s c o o p é ra tive s d e p ro d u c te u rs 0 0 0 0

Ide n tific a tion e t ré fé re nc e me nt typ ologique d e s produ c te urs P ou r mé mo ire Equ ip e du proje t 0

S é le c tion d e pro duc te u rs a ya nt re mplis le s c ritè re s e xigé e s P ou r mé mo ire Equ ip e du proje t 0

Orga nis a tion e t forma lis a tio n de s c o opé ra tive s d e produc te u rs P ou r mé mo ire Equ ip e du proje t 0

A2 . 1 Re n fo rc e me n t d e s c a p a c ité s te c h n iq u e s e t d e g e s tio n d e s p ro d u c te u rs 2 400 000 2 400 000 1 200 000 6 000 000

Fo rma tion de s produc te u rs me mbre s de c oo pé ra tive s e n g e s tion hj 15 000 40 40 20 100 60 0 000 60 0 000 30 0 000 1 5 00 000

App ui a ux c o opé ra tive s d a ns l'é la bora tion de le ur pla n d'a c tion hj 15 000 40 40 20 100 60 0 000 60 0 000 30 0 000 1 5 00 000

Fo rma tion s ur le s norme s HACCP e t le s ré fé re ntie ls ECOCERT hj 15 000 40 40 20 100 60 0 000 60 0 000 30 0 000 1 5 00 000

Fo rma tion CI e t CA s ur le s ys tè me de c ontrô le inte rne hj 15 000 40 40 20 100 60 0 000 60 0 000 30 0 000 1 5 00 000

S é a nc e d'informa tio n s ur le gu id e de la de bon ne pra tiq ue de c u lture e t d 'h ygiè n e P ou r mé mo ire Me mbre s c oopé ra tive s e t Co ns e ille rs ru ra ux 0

S igna tu re de c a hie rs de s c ha rge s P ou r mé mo ire Me mbre s c oopé ra tive s e t Co ns e ille rs ru ra ux 0

A2 . 2 Re n fo rc e me n t d u d y n a mis me d e g ro u p e 0 0 0 0

Forma tion s ur le s bon ne s p ra tique s e t é c ha n ge d’e xp é rie n c e e ntre le s me mbre s d e s


P ou r mé mo ire Me mbre s c oopé ra tive s e t Co ns e ille rs ru ra ux 0
c o opé ra tive s ;

Oc troi d e prime s de re nde me nt a nnue l a u x produc te u rs (03 p re mie rs pa r c o opé ra tive ) ; P ou r mé mo ire Ma da ga s c a r Fla vors e t Equipe d u proje t 0

Orga nis a tion d e vis ite s d’é c h a nge e ntre le s c o opé ra tive s ; P ou r mé mo ire Me mbre s c oopé ra tive s e t Equipe du p roje t 0

Mis e e n p la c e d’une fé dé ra tion de s c oo pé ra tive s ; P ou r mé mo ire Me mbre s c oopé ra tive s e t Equipe du p roje t 0
App ui a u re nfo rc e me nt de la vis ibilité e n vue de s timule r la c ohé s io n e t re nforc e r la fie rté e t le
P ou r mé mo ire Me mbre s c oopé ra tive s e t Equipe du p roje t 0
s e ntime nt d’a p pa rte na nc e de s me mb re s a u s e in d e la c oopé ra tive .

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