Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Exercice 1 :
1 0
0 ..
.
Soient A, B ∈ Mn,p (K). E1 =
... , ..., Ep = 0
∈ Mp,1 (K).
0 1
1. Expliciter E1 , ..., Ep en utilisant le symbole de Kronecker.
2. On pose A = (ai,j ). Expliciter A × Ei .
3. On suppose que ∀X ∈ M1,n (K) ∀Y ∈ Mp,1 (K) XAY = 0. Montrer que A = 0.
4. On suppose que ∀X ∈ M1,n (K) ∀Y ∈ Mp,1 (K) XAY = XBY . Montrer que A = B
Exercice 2 :
Pour t ∈ R, on note
cos(t) − sin(t) 0
R(t) = sin(t) cos(t) 0
0 0 1
Exercice 3 :Soit
0 0 0
A = −2 1 −1
2 0 2
Exercice 5 :
1 1 0
On considère la matrice A = 0 1 1 .
0 0 1
1. Calculer A2 et A3 .
1 an bn
2. Montrer que pour tout n ∈ N, An s’écrit sous la forme : An = 0 1 an .
0 0 1
1
3. Trouver des relations de récurrence vérifiées par (an ) et (bn ).
4. Déduire l’expression de An .
Exercice 6 :
1 1 0
On considère la matrice A = 1 1 1 .
0 −1 1
1. Calculer A3 − 3A2 + 3A − I.
2. En déduire que A est inversible et donner son inverse
Exercice 7 : Soit
3 1 0
A= 0 3 2
0 0 3
Exercice 8 :
Soit n ∈ N∗ On pose
···
1 1 1 1 1
0 1 2 3 ··· n
0 0 1 3
i ..
A= =
j 0≤i,j≤n 0 0 0 1 .
. .. ..
..
. . n
0 ··· 0 1
Montrer que A est inversible et calculer son inverse.
Indication : On peut utiliser l’endomorphisme de Kn [X] canoniquement associée à A.
Exercice 9 :
Soit
0 1 0 ··· 0
.. ..
. .
A = .. .. .. ∈ Mn (K).
. . . 0
1
0 ··· 0
1. Calculer Ap pour p = 1, 2, 3, ... et en déduire que A est nilpotente d’indice de nilpotence n.
2. Soit M ∈ Mn (K) nilpotente d’indice de nilpotence n.
(a) Montrer qu’il existe X ∈ E = Mn,1 (K) tel que M n−1 .X 6= 0.
(b) Montrer que (X, M X, ..., M n−1 X) est une base de E.
(c) Montrer que M est semblable à A.
Exercice 10 :
p
E et F 2 K espaces vectoriels de dimensions finies et e = (e1 , ..., en ) une base de E. Soit φ : L(E, F ) → F , f 7→
f (e1 ), ..., f (ep ) .
1. Montrer que φ est un isomorphisme de K-espaces vectoriels .
2. En déduire que dim L(E, F ) = dm(E).dim(F ).
3. Calculer la dimension de Mn,p (K).
4. Pour (i, j) ∈ Mn,p (K), on note Ei,j la matrice dont les coefficients not nuls sauf celui de la position (i,j)qui
vaut 1.
(a) Montrer que Ei,j est une base de Mn,p (K).
1≤i≤n 1≤j≤p
2
(b) Soit M = (mi,j ) ∈ Mn,p (K). Expliciter M dans la base ci-dessus.
Exercice 15 :
On considère une suite réelle (un ) définie par la donnée de u0 , u1 et la relation de récurrence :
∀n ∈ N, un+2 = 3un+1 − 2un
On se propose
de déterminer
l’expression du terme général de cette suite.
0 1
Soit A = .
−2 3
1. Soit C = (c1 , c2 ) la base canonique de E = M2,1 (R).
(a) Chercher deux vecteurs e1 et e2 de E vérifiant Ae1 = e1 et Ae2 = 2e2 .
(b) Montrer que B = (e1 , e2 ) est une base de E
(c) Trouver la matrice de passage de C à B et donner l’expression de An pour tout n ∈ N.
un+1 un
2. Vérifier que ∀n ∈ N, =A
un+2 un+1
3. En déduire l’expression de un en fonction de n, u0 et u1 .
Exercice 16 :
1. A ∈ Mn (K). Pour P = ar X r + ... + a0 ∈ K[X] on pose P (A) = ar Ar + ... + a1 A + a0 In . Soit
φA : K[X] → Mn (K)
P 7→ P (A)
(a) Montrer que φA est une application linéaire.
(b) Montrer que φA est un morphisme d’anneaux.
3
0 1 0
2. Soit A = 0 0 1 et P = X 3 − 2X 2 − X + 2.
−2 1 2
(a) Chercher les racines entières de P .
(b) Calculer P (A).
(c) Calculer An pour n ∈ N. Indication : on peut effectuer la division euclidienne de X n par P .
3. Soit (un ) la suite par u0 = 4, u1 = −1, u2 = 7 et pour tout n ∈ N, un+3 = 2un+2 + un+1 − 2un .
définie
un
On pose Xn = un+1
un+2
(a) Expliciter Xn+1 en fonction de A et Xn .
(b) En déduire l’expression de Xn en fonction de n.
(c) Donner l’expression du terme générale de un .
Exercice 17 :
x x2
0
1
Soient x ∈ R∗ et A = x 0 x
1 1
x2 x 0
1. Montrer que ∃(λ, µ) ∈ R2 tels que (A − λI)(A − µI) = 0.
2. En déduire que A est inversible et calculer son inverse.
3. Montrer que pour tout n ∈ N, An s’écrit sous la forme An = αn A + βn I où αn , βn ∈ N .
4. On définit les suite u et v par ∀n ∈ N, un = αn − βn et vn = 2αn + βn . Montrer que u et v sont des suites
géométriques. Donner un et vn en fonction de n.
5. Expliciter αn et βn en fonction de n. Déduire l’expression de An
Exercice 19 :
1. Soient B = (e1 , ..., en ) une base d’un K-espace vectoriel E et f ∈ L(E). A = M atB (f ). Montrer que A est
triangulaire supérieure si et seulement si ∀k ∈ J1, nK, f (ek ) ∈ V ect(e1 , ..., ek )
2. Soient A et B deux matrices triangulaires supérieures. En considérant des endomorphismes canoniquement
associés à A et B, montrer que A × B est triangulaire supérieure.
3. On suppose que A est triangulaire supérieure inversible.
(a) Montrer que ∀k ∈ J1, nK, Ai,i 6= 0.
4
(b) Montrer que A−1 est triangulaire supérieure.
Exercice 20 : Soit E un K espace vectoriel de dimension n et u ∈ L(E).
1. On suppose que ker(u) = Im(u). Montrer que u2 = 0 et n est pair.
2. On suppose que u2 = 0 et n = 2p pair. Montrer qu’il existe une base e de E telle que
0 A
M ate (u) =
0 0
où A est une matrice carrée d’ordre p.
Exercice 21 :(Matrice de trace nulle)
Montrer par récurrence sur n que si A ∈ Mn (K) est de trace nulle alors A est semblable à une matrice N dont la
diagonale est nulle.
Exercice 22 : Soit E un R espace vectoriel de dimension 3.
1. On se propose de montrer par l’absurde qu’il n’existe pas de f ∈ L(E) tel que f 2 + IdE = 0. Soit f ∈ L(E)
tel que f 2 + IdE = 0.
(a) Montrer que ∀x ∈ E non nul (x, f (x)) est libre.
(b) Soit u ∈ E non nul et v ∈ E tel que (u, f (u), v) est libre. Montrer que (u, f (u), v, f (v)) est libre.
Conclure.
2. Soit f ∈ L(E) non nul tel que f 3 + f = 0.
(a) Montrer que ker(f ) 6= {0}, ker(f 2 + IdE ) 6= {0} et ker(f ) ∩ ker(f 2 + IdE ) = {0}.
(b) Soit u ∈ ker(f 2 + IdE ). Montrer que (u, f (u)) est libre.
(c) En déduire que E = ker(f ) ⊕ ker(f 2 + IdE ).
0 0 0
(d) Montrer que si M ∈ Mn (R) non nulle vérifie M 3 = −M alors M est semblable à 0 0 −1 .
0 1 0
Exercice 23 :
0 1 0 ... 0
.. . . .. .. ..
. . . . .
.. .. ..
Soit la matrice J = . . . 0 ∈ Mn (R)
..
0 . 1
1 0 ... ... 0
1. Calculer J2
et J 3.
k
2. Calculer J pour k ∈ N
3. Déduire que J n = In et que J est inversible.
Exercice 24 :(Matrice compagnon d’un polynôme)
Soit P = X n + an−1 X n−1 + ... + a0 . On pose
0 ··· ··· 0 −a0
. ..
1 .. . −a1
. .. .. ..
A= 0 .. . . .
.. . . .. ..
. . . 0 .
0 ··· 0 1 −an−1
A s’appelle la matrice compagnon de P . On se propose de montrer que P (A) = 0. Soit u l’endomorphisme de
E = Mn (K) canoniquement associé à A. Notons e = (e1 , ..., en ) la base canonique de Mn (K). Soit
v = P (u) = un + an−1 un−1 + ... + a0 .IdE .
1. Déterminer u(e1 ), u2 (e1 ), ..., un−1 (e1 ) et un (e1 ).
2. En déduire que v(e1 ) = 0.
3. Montrer que v(ek ) = 0 pour k = 2, ..., n.
4. En déduire que P (A) = 0.
5. Calculer P ( t A).