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GUIDE DE FORMATION
Editions Fondation KA
B.P. 1800 KINSHASA
Rép. Dém. du Congo.
Chez le même éditeur:
- "Initiation Kizito-Anuarite, n° 1", chants d'initiation en
bande-cassette audio, mars 1996
- A. NTANGU, E. LUWENGA et P. MBUYU,
"Dix ans d'initiation Kizito-Anuarite à Saint Eloi. Une
expérience vécue", 1996.
Imprimatur
Kinshasa, le 3/12/1997
Aux éditions St. Paul Afrique et Bandari, nous adressons nos vifs remerciements pour le geste de
bienveillance posé à notre égard dès le lancement des clans Kizito-Anuarite, en nous autorisant
de les citer largement (cf. Initiation des Kizito et Anuarite, Kinshasa, CEP (diffusion), 1985,
p.2).
Puissent le Cardinal Fréderic ETSOU et Mgr Eugène MOKE trouver ici l'expression de notre
profonde reconnaissance pour leur sollicitude et leur soutien.
Dans la rédaction de ce manuel, nous devons aussi beaucoup aux abbés José MOKO EKANGA
et Patrick MONGA MPYANA, co-auteurs de l'Initiation des Kizito et Anuarite citée plus haut.
Profonde gratitude.
Une mention spéciale de reconnaissance aux Abbés Léonard SANTEDI, Sébastien MUYENGO,
Philippe MASAMBA, Bienvenu NDOMBE, Benjamin MOLASOKO, à la Révérende Sœur
Mimy MONTILI, à Mlle Viviane MINIKONGO, à Messieurs Philippe BUKHETE, Valentin
MPUTU (concepteur du logo des KA), YAV (assistant médical) et particulièrement Blaise
MAKUIZA, pour le travail abattu à nos côtés dans la rédaction de cet ouvrage.
DEDICACE
L'originalité de cette éducation KA est de présenter, non une série de leçons, mais des
MODELES capables d'entraîner l'esprit, le cœur, l'enthousiasme de nos jeunes dans un cadre
initiatique qui leur est familier. Nous avons une chance fantastique, une grâce même, d'avoir des
modèles si proches tels que les MARTYRS DE L'OUGANDA et ANUARITE du Congo.
Beaucoup de communautés chrétiennes dans le monde pourraient nous envier cette grâce. Mais
en profitons-nous assez?
Ainsi, les K.A. parlent toujours de "voyages". Et il nous faut tenir au sens des voyages
qu'ils font en tant qu'étapes de leur formation. Leur voyage ne signifie pas une simple période au
bout de laquelle on déclare que le voyage est terminé. Il ne faut donc pas penser que la formation
K.A. se termine avec la fin du 4e voyage ou étape.
Tout le monde sait que pour faire un voyage, il faut, dès le départ, en connaître la
destination et ensuite prendre le chemin qui y conduit. C'est ainsi qu'en revivant les étapes de la
vie de nos Saints Patrons, et en nous inspirant des slogans des voyages, nous pouvons fixer les
destinations de la manière, suivante:
De cette manière, on crée un ESPRIT K.A., qui vaut encore à 20 ans, à 30 ans, et même
au delà.
Félicitons l'auteur de ce volume qui a bien voulu refondre l'inspiration première de
l'initiation K.A., sous une forme et un langage plus adaptés à notre milieu socio-culturel.
Félicitons aussi tous ceux qui ont apporté leur concours à la rédaction de cet ouvrage ainsi que
tous ceux qui accepteront de consacrer leur temps et leurs talents à enrichir l'œuvre K.A. de jour
en jour.
Le présent ouvrage se veut un guide pour l'encadrement des jeunes regroupés dans le
mouvement Kizito-Anuarite. Il s'agit d'un manuel d'initiation chrétienne et de formation générale.
Telle est la visée de son contenu: aider les responsables des jeunes Kizito et Anuarite à leur faire
comprendre que l'avenir se trouve encore entre leurs mains et qu'ils pourront le réussir avec la
grâce de Dieu, à l'exemple de leurs patrons et protecteurs, Saint Kizito et Bienheureuse Anuarite.
L'opportunité de cette publication tient à la nécessité, dix-huit ans après son lancement,
d'adapter l'initiation des Kizito et Anuarite, pourtant clairement exposée dans un livre précédent
(1), aux réalités et au contexte socio-religieux actuels. Il s'agit aussi de tenir compte de l'évolution
et de l'enrichissement ultérieur du mouvement. En ce sens, nous remercions tous ceux qui ont
rendu le projet possible. Et particulièrement la Coordination Diocésaine des Kizito-Anuarite
(Kinshasa).
CHAPITRE PREMIER
Les Kizito et Anuarite sont des jeunes garçons et filles (de 10 à 15 ans) qui s'inspirent de
la foi et des vertus de leurs patrons-protecteurs dont ils portent les noms, pour suivre le Christ et
préparer leur avenir.
L'initiation des Kizito a été conçue par un groupe de huit séminaristes de Kinshasa,
étudiants au Grand séminaire de philosophie, Saint Kaggwa. Le point de départ décisif de cette
initiative remonte à une journée de réflexion qu'ils avaient eux-mêmes organisée, assistés par
l'Abbé Michel Gérard, avec l'autorisation de l'Abbé Kibwila Alphonse leur recteur, au Petit
Séminaire de Kinshasa, Saint Jean-Marie Vianney, du 17 au 18 novembre 1979 pour le besoin de
la cause. C'est aux paroisses Saint Laurent (Kinshasa-Ngaba) et Saint Clément (Kinshasa-
Makala) que l'expérience fut tentée pour la première fois. Les fondateurs des Kizito
rassemblèrent dix enfants (de 10 à 12 ans) par paroisse, le dimanche 25 novembre 1979 après la
messe du matin, pour lancer le mouvement. Ils étaient eux-mêmes encadreurs (yaya) de ces
jeunes et portèrent donc, les premiers, les noms initiatiques.
Déjà en avril 1980, le groupe de Saint Clément commença à disparaître par manque de
soutien de la paroisse et bientôt, à cause de l'éloignement des fondateurs dont les aînés étaient
admis au Théologat Jean XXIII (Kinshasa-Kintambo). A Saint Laurent, «» Allary encouragera
l'initiative, et fera appel successivement à deux jeunes de bonne volonté, Messieurs Adumanisa et
Ibanda pour travailler avec nous.
En 1981, quelques mamans de la paroisse Saint Laurent nous convoqueront et plaideront en
faveur de leurs filles non encadrées. Resté tout seul à poursuivre l'initiative, nous avions
beaucoup hésité pour accéder à la demande des mamans. En novembre de la même année, la
création du Grand Séminaire Jean-Paul Ier à Righini-Gombele (dans les anciens bâtiments de
Saint Kaggwa / 1970-1981) nous maintiendra proche de Saint Laurent.
Nous eûmes alors le courage, après avoir échoué dans notre proposition à certaines
religieuses de s'occuper des filles, d’intégrer celles-ci dans le groupe Kizito, le temps pour nous
de concevoir une formule pour leur initiation. L'intuition nous porta vers l'histoire du martyre de
la sœur Anuarite dont nos filles porteront désormais le nom. Le Il avril 1982, les structures de
l'initiation Anuarite seront complètement mises au point. Nous considérons donc cette date
(pâques 1982) comme celle de la fondation effective des Anuarite à la paroisse Saint Laurent. En
ce temps là, l'Abbé Claude Lufungula nous y accompagnait aux réunions de formation.
En octobre 1982, une deuxième promotion des séminaristes sera admise à Jean-Paul Ier.
Nous ferons expressément appel à l'ingéniosité du séminariste José MOKO Ekanga pour
l'encadrement des Kizito et Anuarite. Sa disponibilité et son savoir-faire nous auront permis de
solidifier l'initiative de 1979 et de s'assurer des fondations de l'initiative de pâques 1982. Le
séminariste Patrick Monga Mpyana s'y intéressera de nouveau fin 1982.
Nous mettrons alors au point une petite brochure polycopiée («Plan de formation des
Kizito et Anuarite» ) en 1983, pour aider les quelques clans déjà en activité dans l'Archidiocèse.
Le 19 décembre de la même année, une lettre de la chancellerie de l'archevêché annoncera
l'officialisation de l'initiation Kizito-Anuarite par notre regretté Père d'illustre mémoire, feu le
Cardinal Malula. A cette occasion, la session de formation "Devenir encadreur des Kizito-
Anuuarite " fut donnée dans les trois régions apostoliques de l'archidiocèse, du 28 décembre 1983
au 3 janvier 1984 : à St. Joseph (Matonge), à Ste Famille (N'djili) et à St. Sacrement (Binza). Elle
connut la participation d'une cinquantaine de paroisses. Toujours avec les séminaristes José
Moko et Patrick Monga, nous nous attellerons enfin, à rédiger le livre de base pour la formation
des Kizito-Anuarite. Sa rédaction fut achevée en janvier 1984 et sa publication interviendra en
1985 grâce au financement des Pères de Scheut (cf. diffusion / Centre d'Etudes Pastorales) et de
la Sainte enfance (Rome).
Désormais, l'initiative ne nous appartient plus. Elle est rentrée dans les structures
diocésaines de Kinshasa et d'autres Eglises locales du Congo et d’Afrique, à travers les
coordinations "Kizito-Anuarite" et les commissions des jeunes, et merveilleusement enrichie par
l'apport de tant de "Mapera" de partout. L'essentiel pour nous a été de donner le Christ aux
enfants et les enfants au Christ.
Après des sérieuses réflexions, nous avions constaté que, dans l'intervalle entre Il l'âge Il de la
catéchèse préparatoire à la première communion pour enfants et celui de l'admission dans des
groupes de formation tel que les " Bilenge ya Mwinda", les enfants n'avaient ou murir leur foi.
La catéchèse scolaire faisant défaut dans certaines écoles et certaines familles ayant démissionné
de leur responsabilité chrétienne, les enfants vivaient comme un " temps mort" quant à la
continuité de l'encadrement religieux.
Nous avons alors pensé qu'il fallait combler cette lacune en créant des groupes de
formation. Dans ces groupes, des initiateurs et encadreurs devront faire comprendre aux enfants,
ainsi que nous l'avons déjà dit, que l'avenir est entre leurs mains et qu'ils pourront le réussir s'ils
le réalisent avec la grâce de Dieu. Pour ce faire, nous leur avons donné comme patrons et
modèles, Saint Kizito et Sœur (aujourd’hui Bienheureuse) Anuarite.
L'initiation des Kizito/Anuarite se propose de former les enfants à devenir des hommes
SELON LE COEUR DE JESUS-CHRIST, en insistant sur l'aspect-sacrifice de toute vie
chrétienne.
Pour ce faire, la psychologie de l'enfant nous a inspirés pour placer la formation des
Kizito / Anuarite dans un cadre initiatique: le martyre. Ce cadre est tiré d'un monde conçu pour
les jeunes, à partir de l'histoire réelle de Saint Kizito et de Bienheureuse Anuarite dont ils portent
les noms et assument les devises de vie. Les encadreurs sont désormais appelés par nom
initiatique. L'aumônier des Kizito/Anuarite est lui aussi désigné par un nom initiatique. Les
étapes de formation des Kizito/Anuarite sont présentées comme des voyages en référence aux
voyages forcés, effectués par leurs patrons jusqu'aux lieux de leur supplice. Pendant la cérémonie
de promesse, les Kizito/ Anuarite font leur engagement la main levée au dessus d'un feu,
reçoivent un crucifix et un foulard (scarf) rouge..., autant de symboles du martyre.
1° Les "KA" :
Il s'agit de la formule de formation des Kizito Anuarite. Un KA veut dire un Kizito ou une
Anuarite.
2° Cadre initiatique :
C'est le martyre. Il s'agit du contexte d'engagement jusqu'au martyre connu par Kizito et
Anuarite et dans lequel nous voulons suivre le Christ, avec la même générosité, en parcourant la
route du sacrifice.
3° Le clan :
- au sens large, clan signifie ensemble des Kizito et Anuarite d'une même paroisse ou d'un même
établissement scolaire dont il porte le nom.
- au sens strict, c'est l'ensemble de plus ou moins 64 Kizito ou l'ensemble de plus ou moins 64
Anuarite.
Un clan peut donc se multiplier et devenir plusieurs clans dans une même paroisse ou
établissement scolaire quand le premier clan devient " éléphant ", c'est-à-dire quand il comprend
plus de 64 Kizito ou plus de 64 Anuarite. Alors, il faut créer un nouveau clan, autonome par
rapport au premier, et qui portera le même nom que celui-ci suivi d'un nombre pair pour les filles
et impair pour les garçons. Ainsi, avons-nous un clan Saint Bernard 1 pour les garçons, Saint
Bernard 2 pour les filles, Saint Bernard 3 pour les garçons, Saint Bernard 4 pour les filles et ainsi
de suite.
Ce fut le mot d'encouragement mutuel des martyrs de l'Ouganda, en route pour le bucher
de Namougongo ." Pendant tout le temps que nous resta mes prisonniers, nous nous appelions
les uns les autres pour nous saluer et nous répéter : Amis, prenons courage, le moment de mourir
pour Jésus est près d'arrivé".
Elle est composée de 10 articles qui sont comme des étoiles qui guident sur le chemin de
l'Evangile. En les suivant, les K.A. finiront par ressembler aux patrons-protecteurs de leurs clans.
1) Le KA vit du Christ;
2) Le KA est témoin du christ dans toute sa vie;
3) Le KA aide les autres sans demander ni attendre récompense;
4) Le K.A. participe activement a la liturgie de sa parois
5) Le KA est poli et souriant envers tous;
6) Le KA aide ceux qui sont dans le besoin, surtout les plus faibles;
7) Le KA évite et écarte les propos qui font du tort;
8) Le KA sème la vraie joie partout ou il se trouve;
9) Le KA prend une part active au développement de son pays par son travail, sa prière et ses
sacrifices;
10) Le K.A. veut une vie féconde: il transmet la Parole et 1a Vie de Dieu.
8° B. T. = Bon Tour
Pour aller" prendre de l'air", les jeunes de chez-nous disent littéralement: "je vais faire un
tour". Pour les KA, il ne doit pas s'agir de n'importe quel tour mais bien d'un Bon Tour. C'est
dans cet esprit que nous appelons chacune de nos bonnes actions, BON TOUR (B.T.). Nous
affirmons donc que, même sans devoir" se balader" pour cela, il est possible de faire son Bon
Tour partout ou l'on se trouve.
Tout K.A. est appelé a faire chaque jour au moins un B.T. ou B.A (Bonne Action), avec
courage et amour, pour faire plaisir à quelqu'un. Il doit donc faire son A3 tous les jours, c’est-à-
dire appliquer l'article 3 de la loi des KA. L'esprit du B.T. veut inculquer un sens profond de
service gratuit a la manière de Jésus-Christ.
"Salamu-Amani " est une formule de salutation porteuse de tout un message: celui de la
paix, de l'amour, de la fraternité,... La motivation profonde de cette formule de salutation l'esprit
de "paix" que nous voulons inculquer aux jeunes.' Le binôme" Salamu-Amani " est en swahili,
langue parlée dans les contrées de vie de nos deux patrons martyrs: KIZITO (à Lubiri au
Buganda) et Anuarite (dans la province orientale, au Congo).
Le premier élément "Salamu" veut dire salutation, mais une salutation toute chargée de
paix, de bienveillance, d'amour et de prospérité. Tandis que le deuxième élément ''Amani'',
synonyme de "Salama" veut dire la paix au sens " Shaloom " en hébreu.
" Salamu-Amani " devient ainsi, pour les KA, tout un programme de vie. La paix, nous
l'avons gratuitement reçue de Dieu; il nous invite à la transmettre tout aussi gratuitement dans le
monde. Et la formule de salutation des KA s'inscrit enfin dans l'esprit de paix que véhiculent les
formules de sa1utation chrétiennes déjà courantes dans l'Eglise du Congo: "Boboto-Bondeko",
"Shaloom"... Dès lors, qui dit "Boboto-Bondeko dit "Shaloom" et qui dit "Shaloom" dit "Salamu-
Amani".
C'est dans cette optique que le jeune KA doit porter en lui l'espoir d'un monde meilleur en
refusant tout ce qui rabaisse l'homme: l'injustice, la corruption, l'oppression, la dépravation des
mœurs, ... en luttant pour tout ce qui est" noble, juste, pur et beau" ; et en souhaitant à ses frères, "
ce qui est digne d'être aimé, d'être honoré, ce qui s'appelle vertu..." , tout ce qui apporte la paix.
"Salamu-Amani" est enfin le témoignage de notre foi chrétienne dans les dures réalités de la vie
quotidienne.
N.B. : Quand on salue plusieurs personnes à la fois, on devrait dire: " SALAMUNI - AMANI ".
C'est une petite lampe en forme de cœur, lampe comme celle de l'Evangile (Mt. 5,15) qui
n'est pas faite pour rester cachée mais" pour éclairer tous ceux qui sont dans la maison". Elle
nous rappelle qu'à l'exemple de Saint Kizito ou de Bienheureuse Anuarite, nous devons faire
rayonner notre foi en Jésus-Christ et éclairer les autres" par nos Bonnes Actions afin qu'ils
rendent gloire à notre Père des Cieux". On le voit, les KA doivent se considérer entièrement
comme des frères et sœurs cadets des "Bilenge ya Mwinda".
L'insigne du clan
KIZITO et ANUARITE n'étaient pas des chrétiens solitaires. Ils faisaient partie d'une
communauté avec des "yaya" qui poursuivaient le même idéal qu'eux. Les K.A. sont donc tous
responsables de la bonne santé du clan et de sa réputation. Pour que le clan soit dynamique et
rayonnant, les KA doivent veiller sur trois points importants:
1. Amitié (AM)
Les KA vivent en vrais amis. Aux jeux, dans les conversations..., ils évitent les querelles
et gardent la joie d'être en famille. Si l'un d'entre eux est malade ou en deuil, ils lui portent
secours. Ils s'efforcent d'être présents à toutes réunions pour ne pas nuire aux amis de l'équipe ou
au groupe et participent à toutes les activités en obéissant à l'esprit commun: " Un pour Tous et
Tous pour Un".
2. Exécution (Ex)
3. Correction (COR)
Etant tous frères et amis, membres d'un même clan et tous à l'école de St. Kizito et Bse
Anuarite à la suite de Jésus, les KA doivent s'entraîner les uns les autres à vivre du même esprit
KA, et soutenir de leurs conseils fraternels ceux qui s'en écartent. Un KA accepte sans"
bouder" les remarques qu'on lui fait et tâche de se corriger.
Un garçon ou une fille qui veut devenir champion au sport doit suivre des règles ou un
code de vie. Par exemple: éviter de fumer et de boire de l'alcool, s'entraîner tous les jours, avoir
un temps suffisant de sommeil et bien manger, suivre les conseils d'un entraîneur... Bref, mener
une vie conséquente. En devenant Kizito ou Anuarite, les jeunes décident de mettre en pratique
leurs engagements du baptême (s’ils sont baptisés) ou d'y accéder, et de se préparer à devenir des
hommes ou des femmes selon le cœur de Jésus Christ. Aussi, dès la première année d'initiation,
et surtout pendant cette première année, ils doivent avoir un programme ou un CODE DE VIE
SPIRITUELLE. Quatre points importants sont à retenir pour cela :
1. Faire tous les jours sa PRIE RE DU MATIN pour offrir à Dieu toutes les actions de la journée
en union avec Jésus-Vivant qui continue à sauver le monde aujourd'hui encore.
2. Faire tous les jours au moins un BON TOUR par la charité. La charge est le signe auquel on
reconnaît l'ami (e) de Jésus.
3. Faire tous les jours, le soir, une PRIE RE A NOTRE DU CIEL, la Sainte Vierge Marie.
4. Participer tous les dimanches à la MESSE PAROISS et recevoir si possible l'EUCHARISTIE.
Pour ce faire, il faut régulièrement demander pardon de ses fautes dans la CONFESSION.
Pour s'y aider, chaque K.A. doit faire une grille comme celle qui suit. Chaque colonne
verticale présente un jour de semaine. Chaque jour, il pourra cocher le carré correspondant à
l'action accomplie.
CODE DE VIE DU D L Ma Me J V S
KA
Prière du matin
Bon Tour
Messe du dimanche
Communion
Prière à Marie
L'organisation du clan que nous présentons ici est unique mais avec deux faces,
distinguant ainsi le groupe des garçons de celui des filles. Ces deux faces d'une même réalité,
inspirées de deux expériences différentes: d'une part, celle des martyrs de l'Ouganda au temps de
la persécution chrétiens de 1885-1886 dans le pays Buganda; et d'autre celle de la congrégation
diocésaine des Sœurs de Sainte Famille (Jamaa Takatifu ) au temps de la rébellion qui a déchiré
le Congo en 1964, en particulier, à Wamba dans la provinciale orientale. C'est ainsi que sans le
forcer, il faudra toujours voir un certain parallélisme entre chacun des détails de la formation des
deux groupes, surtout dans les différentes appellations par lesquelles nous faisons revivre aux
jeunes l'histoire douloureuse de ces deux groupes.
Chaque clan est dirigé au niveau primaire par quatre encadreurs : 4 filles pour le clan des
Anuarite et 4 garçons pour celui des Kizito. Ils ont chacun une fonction précise et portent un
nom, soit des martyrs de l'Ouganda, aînés de Kizito (pour les garçons), soit des supérieures de la
sœur Anuarite (pour les filles) : c'est-a-dire les noms des personnes qui ont joué un rôle important
dans le cheminement de la foi et l'accomplissement du martyre de nos deux héros et patrons.
Mukasa est le premier responsable primaire du clan des garçons et Kasima, la première
responsable primaire du clan des filles. Aucun d'entre eux n'est au dessus de l'autre. Ils ont un
rôle égal, chacun dans son clan, et orientent les rassemblements. Ils s'occupent particulièrement
de la doctrine générale du groupe.
Ils sont chargés de la prière et des enseignements religieux. Ils s'occupent donc de la
formation religieuse et spirituelle des KA.
3. LWANGA (garçon) - KAHENGA (fille)
Ils doivent connaître les coutumes ancestrales, les «» de comportement, les notions
d'hygiène et de civisme, le légendes et contes qu'ils enseigneront aux KA. Ils s'occupent donc
particulièrement de la formation morale, intellectuelle et civique des KA.
N.B. : * Etre responsable primaire ne signifie guère être au dessus des autres dans le sens d'un
chef «». Les différents rôles des encadreurs sont complémentaires. Nul n'est supérieur à l'autre.
* Les clans ne sont pas mixtes. Les Kizito doivent être dirigés par des jeunes gens dans le cadre
des Martyrs de l'Ouganda, tandis que les Anuarite doivent être diriger par des jeunes filles dans le
cadre de la Sœur Anuarite.
* La formation étant dispensée en langue locale (en général), les KA appelleront leurs
encadreurs par une expression désignant un aîné (yaya) en plus de leurs noms d'initiation. Ainsi,
on parlera de Ya Mukasa, Ya Meka. en langue lingala par exemple.
2° AUMONERIE ET ASSISTANCE SPIRITUELLE (les initiateurs des K.A.)
Le clan est dirigé par un aumônier que nous appelons MAPERA qui y remplit des fonctions
sacerdotales, et par assistante et un assistant spirituels ou A.S (des adultes mariés ou des religieux
non prêtres). Ils s'occupent de l'ensemble des clans d'une même paroisse et veillent sur la
formation intégrale des KA. Ils veillent aussi à l'application des directives de la coordination
diocésaine des KA en accord avec Commission diocésaine des jeunes. Les A.S. prendront leur
responsabilité devant les encadreurs qui doivent leur être subordonnés, pour la bonne marche de
l'ensemble des clans de la paroisse et le respect de la hiérarchie et de la discipline paroissiales.
N.B. : Les KA ont créé eux-mêmes l'appellation «» pour désigner les religieuses qui s'occupent
d'eux. Cette appellation est aujourd'hui adoptée. Marnera partage avec Mapera, certaines
responsabilités dans le clan.
- Consacrer toute une réunion à l'enseignement sur le temps fort de la liturgie dans lequel on se
trouve ou qui approche;
- A chaque période d'examens ou de proclamation des résultats scolaires, rappeler le rôle et la
nécessité des études et exiger la communication des résultats obtenus;
-Annoncer à temps les solennités liturgiques, les grandes fêtes du Seigneur et des Saints;
- Veiller à la culture générale des enfants ...
Elle est composée de tous les encadreurs de tous les clans de la paroisse (ou établissement
scolaire) et des initiateurs : Mapera, Mamera et assistants spirituels. Cette équipe se reunit une
fois le mois. de façon ordinaire, particulièrement pour donner des directives aux encadreurs et
pour préparer les rassemblements ou réunions hebdomadaires des clans.
L'érection d'un comité de parents dans chaque clan paroissial est vivement recommandée.
Le comité de parents sert de trait d'union entre le clan et les familles naturelles des KA et
demeure un soutien pour le bon fonctionnement du groupe. A ce titre, il devient comme une
nécessité étant donné que parents des KA ont le droit et le devoir de connaître et de suivre tout ce
que font leurs enfants. Ainsi, pourront-ils mieux participer à l'encadrement de leurs enfants en de
dehors de la famille. Il revient aussi à ce comité de gérer les finances du clan paroissial.
6° LA COMPOSITION DU CLAN
Outre les initiateurs et encadreurs, chaque clan est composé de MABOTA (= familles),
c'est-a-dire de petits groupes de plus ou moins 8 Kizito ou 8 Anuarite. D'après le nombre KA, il y
aura tel nombre de mabota dans un clan, le maximum étant 8 mabota.
A la tête de chaque libota, il ya un KA-BOTOMOLO (= aîné). Les Batomolo sont à
choisir parmi les KA de l'étape plus avancée dans le clan. Chaque libota doit avoir une
appellation et peut avoir un insigne particulier qu'on choisit lors son érection. Possibilités
d'appellation: Joie, Amour, Charité, Miséricorde, Espérance, Unité, Persévérance, Piété,
Obéissance, Pureté, Vérité, Travail, Service. Toutefois, l'ensemble des mabota doit vivre d'un
esprit commun: " Tous pour un, un pour tous". Le fait de poursuivre un même idéal et de suivre
une même formation noue l'unité des mabota dans le clan. (cf. AMEXCOR)
Saint Kizito est le plus jeune des martyrs de l'Ouganda (12-13ans). Ce jeune martyr est
pour nous l'ancêtre de tous les clans des garçons, le premier dans la lignée des jeunes Kizito.
C'est lui qui bénéficie de toutes les grâces, de toute la sagesse et de tous les bienfaits venant du
Seigneur et qui nous les transmet par le biais des responsables du clan.
JESUS – CHRIST
Responsables diocésains
Responsable de la paroisse
Mapera (Aumônier)
Conseil du clan (dirigé par Mapera)
Equipe dirigeante
(Dirigée par les assistants spirituels
en accord avec Mapera)
Encadreurs
KA
En vue d'aider les KA à marcher vers leur idéal, nous avons prévu des étapes que nous
pensons être réellement significatives pour eux. Ce sens, nous voulons que les K.A. le trouvent
dans le cadre du martyre de leurs patrons qu'ils veulent imiter. Aussi doivent-ils se comporter
dans le clan et dans la société, comme s'ils étaient en route pour leur propre martyre. Ils passeront
pour cela par des étapes, marchant d'une localité à une autre, à l'exemple des ancêtres de leurs
clans.
Ces étapes que nous appelons VOYAGES sont au nombre quatre. Nous les désignons
sous les noms:
Pour les Kizito :
1. RUBAGA
2. MITIYANA
3. MENGO
4. NAMOUGONGO
1. MAIKA
2. IBAMBI
3. PAWA-VUBE
4. ISIRO
Ce sont les noms de villages, localités ou citées, situées sur le chemin que suivirent Saint
Kizito en Ouganda et Bienheureuse Anuarite au Congo, ainsi que leurs compagnons, quand ils
furent conduits aux lieux de leur supplice.
Pendant le premier voyage, les Kizito veulent atteindre RUGAGA et les Anuarite
MAIKA, c'est-a-dire pour nous, que les enfants désirent changer leur vie pour devenir des
baptisés conscients et fervents. D'ou le slogan de ce voyage: "SALUT EST DANS LA VIE
CHRETIENNE". Après une année d'enseignements et d'épreuves, ils passeront leur promesse,
c'est-a-dire atteindront RUBAGA ou MAIKA, étape de la première initiation chrétienne en
profondeur.
Là ne s'arrête pas leur initiation car d'autres voyages les attendent. Ils pousseront leurs
efforts plus loin pour atteindre MITIYANA ou IBAMBI, c'est-a-dire qu'ils veulent aussi assimiler
leur foi chrétienne, être bien initiés et devenir des jeunes qui entraînent les autres vers le bien.
C'est l'étape du rayonnement de la foi et de la bonté. D'ou le slogan de la deuxième étape: "FOI et
BONTE ".
Ces différentes étapes ne sont pas des grades, mais une manière qui nous est propre de
signifier que les jeunes progressent dans le clan avec un amour toujours plus ardent. Cette
progression, ce sont les KA eux-mêmes qui la réaliseront et mèneront vers sa fin, par la grâce du
Seigneur et à l’aide de leurs patrons-protecteurs-martyrs.
Ces quatre étapes de l'initiation des KA peuvent être présentées comme une montée,
exigeant de chacune d'elles un effort plus grand. Le KA " grandit devant le Seigneur" et monte
vers son idéal. Ci-dessous, l'illustration de cette ambition qui, désormais, devrait animer le KA
dans sa croissance intégrale dans le groupe.
Dans
JESUS – CHRIST
Avenir et Idéal
NAMOUGONGO ISIRO
MENGO PAWA-VUBE
MITIYANA IBAMBI
RUBAGA MAIKA
Kizito Anuarite
CHAPITRE DEUXIEME
Cette partie de notre manuel fournit à l'encadreur le résumé de -ce qu'il doit apprendre aux
KA. Il s'agit donc d'un "Dénominateur commun" pour tous les KA. Sous la direction de Mapera
et des assistants spirituels, ce programme peut être adapté selon les réalités du milieu et du
moment et peut être complété de sorte qu'il réponde à des besoins précis et forme les KA en vue
de notre idéal commun : "Devenir homme selon le cœur de Jésus ".
La formation DOCTRINALE ( = l'ensemble des notions et idées particulières aux KA ), à donner par
MUKASA et KASIMA;
La formation RELIGIEUSE et SPIRITUELLE par KAGGWA et MEKA;
La formation MORALE, INTELLECTUELLE et CIVIQUE par LWANGA et KAHENGA;
La formation TECHNIQUE et PRATIQUE mais aussi IN-LLECTUELLE par MULUMBA et
BAKOMA.
1ère Leçon : Que veut dire être KA? - Historique et cadre initiatique (par MUKASA et
KASIMA)
Voir Chapitre I, Introduction, 1ère approche, 3ème approche (points 1 et 2).
Par ces signaux, les encadrés sauront comment se rassembler dès que l'encadreur les
appelle (soit par des coups de sifflet, soit par battement des mains). C'est donc à l'encadreur de
prendre une des positions ci-dessous selon la forme qu'il pense être la mieux indiquée pour le
rassemblement. Aux KA, il reviendra de l'interpréter pour se placer selon l'ordre donné par la
position de l'encadreur.
SIGNAUX DE RASSEMBLEMENT
3ème Leçon : Qu'est-ce qu'un clan? - La salutation des K.A. (par MUKASA et KASIMA)
Voir Chapitre 1 , 3ème approche (points 3 et 9)
a. La devise des Kizito : " PRENONS COURAGE" (par MUKASA aux Kizito)
Spiritualité de notre devise: LA FORCE. Kizito ... prenons courage. Tel est notre cri de
ralliement, telle est notre devise.
Oui, ce n'est pas un esprit de crainte que le Seigneur nous a donné mais un esprit de force. La
force est la vertu qui nous rend capables de nous engager généreusement dans la lutte pour le
bien, et s'il le faut jusqu'à l'ultime sacrifice, la mort . C'est la grâce qu'ont reçue notre Saint patron
KIZ1TO et tous les martyrs de l'Ouganda.
" Sois fort et montre-toi un homme" disait David à son fils Salomon ( 1 R 2,2) . C'est ce que
nous souhaitons de tout cœur à nos Kizito. Et Moïse déclarait au peuple élu, " souviens-toi de
Yahvé ton Dieu, car c'est Lui qui t'a donné la force " ( Dt 8, 18 ). Notre force est dans une
parfaite confiance en Dieu ( cf. 1s 30, 15 ). " Ma force et mon chant, c'est Dieu", dit le psalmiste
( Ps 117, 14).
Jésus est la force même ( cf. préfiguration dans 1s 9,5). En lui nous trouverons la force et
le courage. Avant son ascension, le Seigneur dit à ses disciples: " Vous allez recevoir une force,
celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins" (Ac 1, 8). La force
donne à la volonté l'énergie nécessaire pour avancer sur le chemin de la perfection, pour se
renoncer et se dévouer au service de Dieu et du prochain, pour accomplir le bien en dépit des
difficultés qui rendent la tâche ardue. La force rend capable de supporter les épreuves, les
souffrances et les croix. Mais pour suivre ainsi le chemin du Christ, seul l'amour donne la force.
Aimons et nous aurons la force. Nos Anuarite l'ont bien compris. Ainsi disent-elles, " Aime et fais
plaisir". Oui, aimons et faisons plaisir et nous donnerons la force. Les aigris souriront, les
affamés mangeront, les malades guériront, les parents irresponsables seront confondus, les
désespérés retrouveront la force. C'est à ce miracle que prétendent nos Anuarite. "Anuarite,...
aime et fais plaisir". Tout est dit, certes, mais tout reste à faire.
En Jésus, nous trouverons la grâce de la persévérance. "Celui qui aura tenu jusqu'a la fin,
sera sauvé", dit le Seigneur ( Mt 24, 13 ). Ne craignons rien. Le Seigneur est avec nous. Il sera
notre force si nous avons besoin de force. " Je puis tout en celui qui me rend fort" , dit Saint Paul
( Phil 4, 13 ).
Telle est la spiritualité qui doit sous-tendre la vie de nos enfants. Spiritualité contenue dans les
deux devises qui se complètent et qui, finalement, ne sont plus qu'une.
5ème Leçon : Les voyages des KA avec insistance sur la signification et le slogan du
premier voyage (par MUKASA et KASIMA)
Voir Chapitre l, 5ème approche.
9ème Leçon : Le style de vie clanique et le code de vie des KA (par MUKASA et KASIMA).
Voir Chapitre l, 3ème approche (points 11 et 12)
Jésus est le fils de Dieu envoyé sur terre il y a 2000 ans pour sauver les hommes. Il est né
à Bethléem, dans la région de Judée, d'une vierge du nom de Marie. L’histoire de sa vie et de sa
mort est racontée dans quatre livres, les évangiles, écrits peu de temps après sa mort.
Durant toute sa vie terrestre, Jésus n' a fait que du bien. Il a guéri des malades, il a
pardonné les péchés, il a nourri les foules, il a ressuscité les morts, il a montré aux hommes le
vrai amour, il a enseigné à tous les hommes que Dieu, son Père est aussi leur Père .,. Par sa vie, il
nous a montré comment il faut vivre en fils de Dieu. Nombreux sont ceux qui ont refusé de
l'écouter : certains d'entre eux l'ont mis à mort, comme un malfaiteur, sur la croix. Dieu ne l'a
cependant pas abandonné à la mort. Mais, en le ressuscitant, Il nous a montré que Jésus a vaincu
le monde et le péché : il est le chemin, la vérité et la vie.
C'est par son baptême que Jésus commença sa mission. Il parcourait les villes et villages,
annonçant la Bonne Nouvelle de l'Evangile et se faisant des amis. Très tôt, il s'est choisi un
groupe de disciples: Il Venez avec moi, leur dit-il, et je ferai de vous pêcheurs d'hommes ". Il en
établit douze comme apôtres. Il s'agit de : Simon-Pierre, Jacques, Jean, André, Philippe,
Barthélemy, Matthieu, Thomas, Thaddée, Jacques fils d'Alphée, Simon Il le nationaliste ", Judas
Iscariote. C'est désormais avec ce groupe qu'il partagera sa vie et son travail.
Durant toute sa vie publique, Jésus n'a fait que du bien. Il a donné à boire aux invités de la
fête de Cana; il a guéri les malades; il a multiplié du pain et du poisson pour les foules; il a
ressuscité des morts; il a chassé les démons; il a pardonné les péchés; il a manifesté son amour
pour les hommes… Oui, Jésus leur a fait beaucoup de bien.
Aussi, Jésus s'est efforcé par ses discours et paraboles, de nous dire qui est-il, pourquoi il
est sur terre, de qui il est le messager et le fils, quel est le message qu'il est venu nous apporter, et
ce qui nous attend après la mort.
Mais les hommes ne l'ont pas écouté. Judas Iscariote, son disciple et ami l'a trahi. Il est
mort crucifié au milieu de deux voleurs. Ce fut sous le règne de l'empereur romain Tibère ( 14-37
) et d'Hérode, le tétrarque de Galilée. Jésus passa par le jugement de Caïphe (grand prêtre ),
puis de Pilate et d'Hérode. Pilate démissionna de l'affaire en disant: Il Je ne suis pas responsable
du sang de cet homme: cela vous regarde Il et cela après que sa femme lui fit part de ce qu'elle
vit en songe ( Mt 27,19 ). Les Juifs le saisirent alors, le crucifièrent en se moquant de lui. Le
troisième jour après sa mort, Jésus ressuscita des morts comme prévu dans les Ecritures. Il est
apparu à plusieurs personnes et à ses disciples qu'il envoya dans le monde entier, prêcher la
Bonne Nouvelle et baptiser au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.
C'est sur cette note que se termina une certaine forme de manifestation de Jésus avec son corps
visible. " Et il fut enlevé au ciel" (est l'Ascension ), nous dit l'Ecriture. Les disciples retournèrent
à Jérusalem et après avoir reçu le don de l'ES-PRIT que Jésus leur avait promis, ils partirent par
toute la terre annoncer la Bonne Nouvelle.
Textes bibliques
A travers les Ecritures, nous avons des modèles. Le plus grand est Jésus, fils du Père,
l'intercesseur et médiateur miséricordieux. Durant sa vie terrestre, il a présenté à son Père prières
et supplications, et il a été exaucé pour sa piété (Héb 5, 7 ). Il priait dans les déserts ou sur les
montagnes (Lc 6, 12; Mt 14, 23 ). Il priait là ou il se trouvait, dans les mille circonstances de la
vie ( Jn 6,11; Jn Il,41-42; Lc 23, 34-46 ).
Un jour, un de ses disciples a dit: " Seigneur, apprends nous il prier ". Et Jésus leur apprit le "
Notre Père" ( Pater Noster) (Lc 11, 1-4; Mt 6, 9-13 ).
A la prière de Jésus, nous devons unir la nôtre. A travers différents textes de l'Evangile,
Jésus nous incite à la prière: Jn 15, 16; Lc 11, 9-13; Lc 18, 1; Mc 14, 38; Lc 21, 36; Mt 9, 37-38;
Mc 9,29....Aussi, connaissant la nécessité de la prière dans la vie de l'homme, Jésus nous invite à
la prière personnelle ( Mt 6, 6 ) et à la prière communautaire ( Mt 18, 19-20 ).
A la suite du Maître, les Apôtres et les premiers chrétiens se montrèrent" assidus à la
prière" ( Ac 6, 4; Ac 2, 42; Eph 5, 19-20; Phil 4, 6; 1 Thes 5, 17 ). Les KA doivent également
suivre cet exemple. Car la prière est nécessaire pour la vie de notre âme, comme la respiration
pour notre corps. Notre âme a besoin de Dieu, de même que notre corps a besoin d'eau, de
nourriture et d'oxygène. Allons-nous l'asphyxier?
La prière peut être charité pour le prochain. Elle peut aussi être apostolat. L'efficacité de
la prière vaut non seulement pour celui qui prie, mais aussi, dans une mesure que nous ne
pouvons calculer, pour d'autres, pour ceux à l'intention de qui nous prions. La prière est ainsi une
façon d'aimer, l'art de la charité spirituelle.
C'est pourquoi les KA seront "des enfants de prières ". Ils ne prieront pas seulement pour
eux mais aussi et surtout pour leurs parents, amis, encadreurs et initiateurs, pour l'Eglise, pour les
autorités ecclésiastiques et politiques, pour les malades, les prisonniers, les pauvres, les mal-
aimés.
15ème Leçon : Brefs aperçus historiques sur la vie des martyrs de l'Ouganda et sur le
martyre d'Anuarite (par LWANGA et KAHENGA)
a. Approche notionnelle
* Martyr (e) : nom et adjectif, signifie: témoin. Par ce nom on désigne celui ou celle qui professe
sa foi jusqu'à la mort : un témoin de la foi.
* le martyre : nom masculin, signifie les tourments, la mort, les souffrances endurées pour la foi.
Ainsi, on parlera du martyre de Kizito et du martyre d'Anuarite : leurs souffrances et leur mort
violente, subies au nom de la foi.
b. Le Martyre de Kizito et d'Anuarite
* Les Martyrs de l'Ouganda
Le Buganda est une partie de l'Uganda actuel, pays de l'Afrique centrale indépendant
depuis le 9 octobre 1962. Outre le Buganda, l'Uganda comprend les royaumes du Bunyoro, du
Toro, de l'Ankolé et plusieurs districts du Nord et de l'Est qui n'étaient pas organisés en
royaumes avant l'établissement du protectorat britannique.
Le Buganda était un royaume organisé et hiérarchisé, divisé en dix provinces, chacune
administrée par un gouverneur sous l'autorité du monarque absolu, le Kabaka ou roi. Chaque
gouverneur rendait compte de son administration au Katikkiro, deuxième personnalité après le
roi, qui était tout à la fois ministre de l'intérieur et de la justice.
Quant au mot' Baganda ' , il veut dire: frère appartenant à une même patrie, bien que
d'origine diverse et malgré de nombreux mélanges avec les peuples voisins. Les Baganda étaient
un peuple religieux. Ils croyaient à l'existence d'un Dieu unique et Tout-puissant, créateur et
rémunérateur: Katonda. On l'appelait aussi Mukama, le Maître, ou Seggulu, le Seigneur du ciel.
Toutefois, au cours des siècles, s'était introduit le culte de divinités secondaires, notamment les
Lubale, protecteurs de la tribu.
Les premiers missionnaires protestants arrivèrent au Buganda le 2 juillet 1877 grâce à
Stanley et furent reçu par le kabaka MUTESA. Deux années après, le 17 février 1879, les
premiers missionnaires catholiques de la congrégation des Pères Missionnaires d'Afrique,
communément appelés Pères Blancs arrivèrent aussi au Buganda et s'établirent à Rubaga.
C'étaient le Père Simon Lourdel et le Frère Amans. Les soldats et les hommes du roi trouvaient le
Père Lourdel sympathique et lui parlaient volontiers en swahili. Ils entendaient le Frère Amans
l'appeler" Mon Père" et, croyant que c'était là son nom, ils y donnèrent une forme kiganda :"
Mapera" . Le Père Lourdel fut le seul à porter ce nom, qui le désigne encore aujourd'hui dans les
souvenirs historiques.
Joseph Mukasa, le premier des martyrs du Buganda, avait été introduit à la cour du roi
huit ou dix ans avant l'arrivée de Mapera, par sa tante paternelle, une des favorites du roi Mutesa.
Ce dernier apprécia vite les belles qualités de Mukasa, et l'établit officier des pages chargés de
l'entretien de sa propre demeure. Il le surnomma Balikuddembe, ce qui signifie : ils sont en paix
(sous-entendu: ceux qui vivent avec lui). Les pages du roi l'appelaient: Mukasa Nnyondo, à cause
de son nez droit et long. On le nommait aussi: Kirimânyi, le fort, parce qu'il pouvait soulever des
objets très lourds d'un seul bras.
Trois ans après l'arrivée des premiers missionnaires catholiques, Joseph Mukasa fut parmi
les premiers Baganda à suivre le catéchuménat : il fut baptisé le 30 avril 1882 , en même temps
que son ami André Kaggwa. A leur exemple, de plus en plus de pages du Lubiri (palais royal) se
mirent également à suivre la catéchèse et à se faire baptiser. Ainsi, petit à petit, se constituait une
communauté chrétienne parmi les pages du roi. Le comportement des pages chrétiens faisait
contraste avec celui des autres pages: ils ne cédaient plus au mal, ils n'obéissaient plus quand on
leur ordonna des pratiques immorales telles que les offrandes aux dieux païens, le vol, la
polygamie, ou encore l'homosexualité, - une pratique devenue courante chez le kabaka. Ces refus
d'obéissance mécontentèrent vivement le kabaka et le Katikkiro, ainsi que certains personnages
musulmans de la cour, et ils commencèrent à voir l'expansion du christianisme comme une
menace. Après plusieurs avertissements, ils finirent par expulser les missionnaires, en novembre
1882. En quittant le Buganda, le Père Lourdel laissait derrière lui une chrétienté comprenant 20
baptisés et environ 250 catéchumènes.
Le 10 octobre 1884, le kabaka Mutesa mourut dans les bras de Joseph Balikuddembe et
Jean-Marie Muzeyi. La maladie qui causa sa mort avait provoqué dans son corps des plaies qui
répandaient une odeur nauséabonde. Les autres courtisans s'étaient ainsi écartés du roi, mais
Joseph Mukasa et son compagnon l'avaient soigné sans se laisser rebuter par l'odeur répugnante.
Le prince héritier MWANGA, âgé d'environ vingt ans, succéda à son père sur le trône
royal. Les premiers mois de son règne furent prometteurs. En effet, MW ANGA aimait beaucoup
Mukasa Balikuddembe, le chef des chrétiens de la cour: il le considérait comme son aîné
(Mukasa avait cinq ou six ans de plus que le roi), il l'aimait comme son ami depuis toujours et le
prenait aussi quelque peu comme son allié, du fait que Mukasa avait supporté la maladie de son
père. Il tenait compte de ses avis en ce qui concerne les quatre cents pages et tous les services de
la maison royale. Ainsi il le nomma majordome du palais, et il lui demanda de l'avertir si jamais
il commettrait une action indigne d'un roi. Mwanga connaissait aussi les missionnaires, en
particulier Mapera. Jeune prince, il était allé les voir souvent lorsqu'ils se trouvaient à la capitale,
entrant sans façons dans leurs chambres et faisant mille espiègleries comme cela est permis à un
adolescent de 15 à 16 ans. Pour favoriser les catholiques et leur prouver sa bienveillance,
Mwanga créa une seigneurie spéciale, le Kigowa, où. ils pouvaient pratiquer ouvertement leur
religion. La colline Kiwatule ( à 12 km du lubiri ) en serait le siège, et André Kaggwa le chef.
A la mort de Mutesa, la plupart des pages aînés avaient quitté le lubiri pour devenir
soldats. D'autres avaient reçu de nouvelles fonctions: Bruno Serunkuma, par exemple, passait
dans le groupe des gardiens des armes et fusils royaux. Chaque jour, il catéchisait ses serviteurs
et se rendait souvent chez André Kaggwa pour les réunions de prières ou autres. Jean-Marie
Muzeyi vivait maintenant chez Matthieu Kisule, fervent catéchumène et armurier du roi et y
enseignait le catéchisme presque à longueur de journée.
Peu après son avènement, Mwanga avait reçu de nouveaux jeunes pages que les parents
ou un notable de leur clan étaient venus lui présenter. Parmi eux se trouvaient plusieurs futurs
martyrs: Achille Kiwanuka, Ambroise Kibuka, Gyavira Musoke, Muggaga . Ils se joignirent aux
pages qui avaient déjà servi Mutesa : Mbaga Tuzinde, Mukasa Kiriwa-wanvu, Denis
Ssebugwawo et Kizito , qui seraient leurs compagnons de martyre.
Sur le conseil de Joseph Mukasa, Mwanga autorisa les missionnaires de revenir. Le Père
Lourdel, le Père Giraud et le Frère Amans rentrèrent à Rubaga le 15 juillet 1885. Il faut signaler
toutefois qu'avant leur arrivée, il y eut une terrible menace contre M. Mackay, missionnaire
protestant et on brilla vif trois Baganda protestants. Arrivé sur ces entrefaites, Mapera
encouragea fortement les chrétiens, surtout ceux du lubiri. Il leur conseilla de ne s'appeler que par
leurs noms ougandais, comme tous leurs compagnons; il leur rappela aussi le sens de leur
engagement et la fidélité à laquelle ils s'étaient engagés depuis leur baptême. La situation, en
effet, ne fit que s'aggraver. Peu de temps après le Père Lourdel, arriva aussi l'évêque anglican
Hannington. Le kabaka Mwanga demanda au roi voisin de l'arrêter et de le jeter en prison.
Quelques jours plus tard on le tua, lui et ses porteurs.
Cet orage menaçant n'allait pas épargner les catholiques. La bienveillance du roi à leur
égard fut éphémère. L'origine de ce changement d'attitude du kabaka fut la suivante. Pour ses
distractions, le roi aimait beaucoup les jeux sportifs, la danse, le saut et surtout la lutte: les pages
qui excellaient dans l'un ou l'autre de ces sports jouissaient de toute sa faveur royale. Mais cela
n'était pas sans risques... Mwanga était un inverti et depuis longtemps s'adonnait à
l'homosexualité. Au début de son règne, il agissait en cachette. Ses "mignons" furent des païens
ou des musulmans. Pourtant, il n'était pas insensible au charme des pages chrétiens; l'ascendant
de Mukasa Balikuddembe l'empêchait de leur faire des propositions honteuses. Il savait que le
majordome le lui reprocherait, car il lui avait demandé de lui faire des remarques s'il constatait
une action mauvaise. Malheureusement, à cause d'autres chefs païens qui l'entouraient, Mwanga
finit par appeler aussi des pages chrétiens. Pour empêcher le mal, Joseph Mukasa envoyait les
pages chrétiens menacés ailleurs, à d'autres services, de sorte qu'ils soient absents lorsque le roi
les désirait.
Ce dernier finit par s'apercevoir de ce jeu. Et comme certains pages chrétiens
commencèrent aussi à refuser ouvertement ses propositions, le roi se mit en colère contre Joseph
et décida de le faire périr. Sinon, se disait-il, il influencera tous les jeunes pages du Baganda. Ce
propos trouva un écho favorable auprès des ennemis de Mukasa, et notamment auprès du
Katikkiro et la reine mère. Il faut ajouter qu'auparavant Joseph Mukasa était intervenu en faveur
de Hannington, l'évêque anglican, lorsque le roi avait décidé de le tuer. Plus tard, un jour qu'il
était malade, le roi avait demandé des médicaments à Mapera. Comme il supporta mal ces
médicaments et qu'il passa une très mauvaise nuit, il s'imagina que Mukasa cherchait à
l'empoisonner pour venger la mort de l'évêque anglican. Appelé au chevet du roi, Joseph chercha
à le calmer, mais en vain. Le roi l'accusa de complicité avec les Européens qui voulaient le tuer et
le remplacer par un autre prince.
* La vie de la Sœur Anuarite ( par KAHENGA aux Anuarite) .
Anuarite Nengapeta est née le 29 décembre 1941 à Wamba dans la province orientale du
Congo-Kinshasa. Son père s'appelle AMISI BATSHURU BATOBOBO et sa mère ISUDE
Julienne. Elle fut baptisée quand elle avait plus ou moins deux ans, en même temps que sa mère
et quelques-unes de ses sœurs. Elle fut vraiment une fille de son peuple.
Anuarite ne fut pas brillante du point de vue des études mais ses supérieures
reconnaissent qu'elle avait une bonne volonté et s'appliquait intensément à son travail
intellectuel, surtout que réussir aux études fut, entre autres, une condition à son entrée au
couvent. Ceci fut en effet son rêve depuis l'enfance bien qu'il ne trouvait pas toujours un écho
favorable auprès de sa mère, restée seule responsable de la famille, le papa ayant abandonné le
foyer.
L'entrée d'Anuarite dans la vie religieuse est considérée par certains témoins comme une"
fuite". Elle se rendit à Bafwabaka ou se trouvait le noyau central de la Congrégation de la Sainte
Famille, sans une autorisation ferme. Elle fit son entrée au probandat en 1955, au postulat en
1956 et au noviciat en 1957. Elle fera sa première profession le 05 août 1959 et renouvellera ses
vœux temporaires jusqu'à sa mort. Son nom en religion est Sœur Marie Clémentine.
Pendant sa vie de religieuse, Anuarite fut légionnaire et avait une dévotion toute
particulière à la Vierge Marie. On raconte d'autre part qu'elle fut d'une force physique quelque
peu étonnante pour une fille. Souvent, elle utilisait cette force pour secourir les faibles. Parmi
d'autres charges et responsabilités, elle fut enseignante (monitrice) et surveillante d'école et
d'internat des filles, fonction qu'elle exerça avec compétence et dévouement. A l'internat, elle prit
en charge un groupe de Xavériennes. En outre, Anuarite ne faisait pas de distinction des gens.
Elle était l'amie des faibles, particulièrement des délinquantes qu'elle s'efforçait de convertir
malgré le désaccord de ses supérieures à ce sujet précis. Pourtant; cela ne fut pas une
désobéissance car elle savait se justifier et savait ce qu'elle voulait (et le réalisait aussi). De fait,
facilement elle entrait en dialogue avec ses supérieures à qui elle donnait même de bons conseils
sans complexe et de façon bienveillante.
Dans sa vie au couvent, Anuarite s'est donné comme devise: " SERVIR ET FAIRE
PLAISIR". C'est ainsi qu'elle se dépensait totalement et se présentait comme volontaire pour
rendre service aux autres à la cuisine, à la sacristie, au travail manuel; elle savait aussi faire de
petites surprises aux autres pour les rendre heureuses. Cela n'empêche pas qu'elle savait parfois
aussi les réprimander quand elles devenaient négligentes: elle participait ainsi à leur éducation et
leur formation. Ainsi se passa sa vie jusqu'en 1964, à une époque ou le pays, était déchiré par une
sanglante rébellion.
La rébellion dans la Province orientale du Congo-Kinshasa n'épargna pas les religieuses
de la Sainte Famille. Le 29 novembre 1964, alors qu'elles étaient à table, elles durent interrompre
leur repas de midi: les rebelles s'emparèrent de leur maison, criant, gesticulant, sautant par les
fenêtres, cassant et renversant des objets. Ils commencèrent par se partager le reste du repas des
sœurs. Ils étaient arrivés dans un gros camion, et étaient dirigés pas un certain Justin Segbande.
Au moment de l'arrivée des rebelles à Bafwabaka, certaines Sœurs s'enfuirent dans la brousse.
Là elles rencontrèrent leur supérieure qui était allée cueillir des feuilles de manioc avec quelques
orphelines. La supérieure, mère Kasima, parla à ses Sœurs, les encouragea et les convainquit de
regagner la communauté.
Après diverses menaces, les rebelles ou Simba ordonnèrent aux Sœurs de faire leurs
valises pour le voyage: pour les délivrer des Américains, ils allaient les conduire à Wamba. En
cours de route, ils maltraitèrent les Sœurs et, sous l'effet de la boisson, les injuriaient et
entonnaient des chansons obscènes et provocantes. Une première halte eut lieu à MAI-KA ou se
trouvait une station de récolte et préparation d'huile de palme. Le chef de la station s'appelait
Daniel, un jeune homme de Kisangani qui avait été forcé de se joindre aux Simba, mais qui était
resté attaché aux Sœurs. Le jeune homme les rassura: les Simba n'en voulaient pas aux
religieuses africaines, mais bien aux missionnaires européens.
Le soir, arrivé à IBAMBI, le camion débarqua les Sœurs à la mission. Les Simba
forcèrent les portes de la maison des Pères et installèrent les Sœurs dans la grande salle de séjour.
Les Pères avaient déjà été déportés et concentrés à Wamba. Les Sœurs durent passer la nuit par
terre, et eurent à supporter toutes sortes de dérangements de la part des rebelles. Pendant tout ce
pénible voyage, elles ne cessaient de prier soit en privé, soit en communauté. Dans ces
circonstances difficiles, Sœur Anuarite continuait à " SERVIR ET FAIRE PLAISIR" par son
attitude bienveillante vis-à-vis de ses consœurs.
Hymne de louange et d'action de grâce pour les hauts faits de Dieu dans l'histoire du salut,
composé de citations et de souvenirs de l'Ancien Testament. Marie, mère de Jésus, se situe dans
le prolongement de l'Israël ancien. Ce que Dieu a fait autrefois, atteint maintenant sa plénitude et
son accomplissement. L'ordre établi et l'échelle de valeurs régnant dans le monde sont
littéralement révolutionnés ( Lc 1, 52). Les petits dont parle le Magnificat, sont les pauvres en
esprit dont parle Jésus dans les béatitudes. Etant l'humble par excellence, Marie est choisie
comme Mère du Messie. En même temps, Saint Luc la présente comme le type de la
communauté chrétienne de la fin des temps. Dans l'esprit, Marie voit les générations futures qui
la proclameront Bienheureuse. Elle est la mesure de la pauvreté béatifiante, de l'humilité élevée
devant Dieu.
Refr : LE SEIGNEUR FIT POUR MOI DES MERVEILLES, SAINT EST SON NOM !
1. Mon âme exalte le Seigneur
exulte mon esprit en Dieu mon sauveur:
2. Il s'est penché sur son humble servante,
désormais tous les âges me diront Bienheureuse.
3. Le Puissant fit pour moi des merveilles,
Saint est son nom!
4. Son amour s'étend d'âge en âge
sur ceux qui le craignent.
5. Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes;
6. Il renverse les puissants de leur trône,
il élève les humbles;
7. Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
8. Il relève Israël, son serviteur,
il se souvient de son amour;
9. De la promesse faite à nos pères,
en faveur d'Abraham et de sa race à jamais.
17ème Leçon : Brefs aperçus historiques (par LWANGA et KAHENGA) (suite et fin)
C'est à Isiro que se situent les dernières épreuves de la Sœur Anuarite. Là , tout à coup,
les chefs des Simba décidèrent de transférer les sœurs dans une autre maison ou elles passeraient
la nuit dans les chambres, par petits groupes.
Pendant qu'on procédait à ce déménagement par véhicule, tout à coup et de manière
inattendue le deuxième compagnon du colonel, du nom d'OLOMBE, dit à la Mère Kasima : "
Vous me laisserez cette Sœur ", en indiquant Sœur Anuarite du doigt. La Mère Kasima comprit
immédiatement qu'il voulait faire de Sœur Anuarite sa femme. Aussi refusa-t-elle énergiquement
et exigea-t-elle au contraire de rester avec sa jeune consœur. Après mille malices pour avoir la
Sœur Anuarite, les bourreaux ne réussirent pas à faire partir la Mère générale. C'est alors qu'ils
firent expressément connaître leur intention de faire d'Anuarite la femme du colonel Ngalo. Dans
une violente discussion, Anuarite et Mère Kasima, chacune de son côté, refusèrent
catégoriquement de céder à cette intention, malgré les coups qu'elles reçurent. Et les menaces de
mort commencèrent. La Mère générale fut alors poussée dans une autre chambre, d'ou elle
pouvait néanmoins continuer d'encourager sa jeune Sœur par le regard.
Pendant ce temps, on fait préparer du riz et des sardines pour les religieuses qui se
trouvaient dans l'autre maison. Celles-ci déclarèrent qu'elles ne mangeraient que si Anuarite et la
Mère générale les rejoignirent. Les rebelles finirent par céder à cette exigence. On présenta
ensuite aux sœurs diverses boissons alcooliques pour les enivrer, mais elles refusèrent de les
prendre. Pour sa part, bien qu'ayant rejoint ses consœurs, Anuarite a de plus en plus une
conscience claire de sa mort prochaine. Elle en fait part à ses amies et leur demande de beaucoup
prier pour elle. La prière était en effet le seul recours qui leur restait.
Presqu'aussitôt après, les menaces reprirent. Cette fois-ci Olombe essaya de se réserver la
Sœur Bokuma. Il commanda à Anuarite et Bokuma d'entrer dans la voiture pour aller vers la
maison de Ngalo. Les deux Sœurs se débattirent pour ne pas y entrer, et même quand on les fit
entrer de force, elles parvinrent à en sortir de l'autre côté pour se réfugier auprès de la Mère
Kasima. Le colonel Olombe, ayant vainement tenté de les faire entrer dans la voiture, se fâcha
encore plus et se mit à frapper les Sœurs. Et Anuarite de lui dire : " Je ne veux pas aller
commettre ce péché; si vous voulez, tuez-moi ". Olombe se mit maintenant à les frapper avec
force. Pendant ce temps, Anuarite lui dit: " Je vous pardonne, car vous ne savez pas ce que vous
faites ". Et malgré l'intervention de la Mère Kasima et de la Sœur Kahenga, supérieure de
Bafwabaka, Olombe continua de battre les deux Sœurs de la crosse de son fusil. Finalement les
deux victimes tombèrent inanimées. Sœur Bokuma avait le bras cassé à plusieurs endroits et ne
bougeait plus. Sœur Anuarite remuait encore un peu la jambe. Toujours furieux, Olombe se mit à
hurler: "Simba, venez vite, on veut me tuer... ". Deux Simba arrivèrent alors et comme il n' y avait
pas de fusil, Olombe leur ordonna de transpercer la Sœur Anuarite de leurs longs couteaux
(baïonnettes) jusqu'au cœur. Et ils le firent plusieurs fois. A chaque coup, un gémissement
étouffé sortait des lèvres de la Sœur. Olombe prit enfin son. révolver et lui tire une balle dans la
poitrine. Sans réagir, la Sœur Anuarite était en train de rendre l'âme. Ce fut le 1er décembre 1964
vers 1 heure du matin. La Sœur Kahenga annonça l'épisode aux Sœurs qui se trouvaient dans la
maison. Elles se mirent toutes à prier. Olombe, furieux entra dans la maison, leur interdit de prier
et leur demanda d'aller chercher le corps de la martyre. Sœur Bokuma et Sœur Nabeane , qu'on
avait également frappée, furent pour leur part conduites à l'hôpital.
Le procès de béatification de la Servante de Dieu Sœur Marie Clémentine Anuarite
Nengapeta a été ouvert, conformément aux lois ecclésiastiques, le 13 janvier 1978 près
l'Archevêché de Kisangani. Elle fut béatifiée par le pape Jean Paul II en la fête de l'Assomption
le 15 août 1985 à Kinshasa. Et l'Eglise lui a consacré la date du 1er décembre, jour
commémoratif de sa mort ou plutôt ''jour anniversaire de sa naissance au ciel".
La politesse, selon Larousse, est la manière d'agir et parler. Pour Joubert, la politesse est
la fleur de l'humanité. Qui n'est pas poli n'est pas assez humain. C'est aussi un ensemble de petits
devoirs et attentions auxquels nous oblige la vie en société. La politesse exige le don de soi, le
renoncement, l'esprit d'abnégation au profit du prochain. Elle requiert de la part de l'homme, de la
douceur, de la patience, de la bonté, de la courtoisie, du respect et de la bienveillance envers les
autres.
La politesse ne dépend pas de la richesse ni du rang social. Elle est liée à l'instruction
mais surtout à l'éducation. Les rencontres entre les hommes reposent entre autres sur des règles
de bienséance communément admises et pratiquées par tous. Et il ne suffit pas de connaître les
différentes règles de politesse mais il convient en plus d'avoir un certain entraînement au tact (
délicatesse, discrétion,...) et du flair ( intuition, " feeling") pour savoir comment se comporter
dans un milieu donné, dans des circonstances données.
Ci-dessous les pratiques courantes des règles de politesse que l'homme éduqué est sensé
connaître et surtout mettre en pratique pour harmoniser ses rapports en société.
1. Les Préséances
La préséance est le droit d'avoir une place plus honorifique que celle d'une autre
personne, ou de la précéder. Elle se traduit par les pratiques suivantes :
* L’homme est présenté à la femme et non l'inverse, le jeune au vieux, l'inférieur au supérieur, la
jeune fille à la femme mariée, la femme à l'ecclésiastique ou à l'autorité.
* C'est l'hôte (celui qui accueille) qui fait les présentations.
* Un inconnu se présente lui-même
* Les hommes saluent les femmes, les inférieurs saluent les supérieurs, les jeunes saluent les
vieux. Mais attention! La femme tend la main à l'homme, le supérieur à l'inférieur, la personne
âgée à la moins âgée, l'ecclésiastique au laïc.
Lorsque trois personnes sont ensemble, la place d'honneur est celle du milieu, ensuite celle de
droite. La femme est toujours à la droite de l'homme... (à suivre).
19ème Leçon : Révision sur la doctrine des K.A. (par MUKASA et KASIMA)
Voir chapitre 1 : 3ème approche
Vu l'importance du sujet, les encadreurs aideront les K.A. à réfléchir sur la possibilité
d'inviter leurs amis à la prière.
2. Les Visites
- Savoir écouter, parler (aux) et servir les visiteurs
- Ne pas rendre visite à n'importe qui, à n'importe quel moment et pour n'importe quoi.
- Ne pas prolonger les visites, à moins d'y être convié.
- Avant de sortir de chez soi, il convient de connaître l'adresse à laquelle on se rend.
- Ne pas rendre visite aux heures de repas. S'il faut le faire, on sera bref et discret.
- Avant d'entrer, on frappe discrètement la porte ou l'on se fait annoncer par sonnerie (s'il y en a).
On n'entre qu'avec permission et l'on se présente si l'on n'est pas connu.
3. La tenue
. La tenue corporelle et vestimentaire
- Ne pas porter des habits sales ou déchirés
- S'assurer d'une bonne hygiène corporelle.
- Porter des habits propres et bien repassés.
- Ne pas rechercher de toilettes ruineuses.
- Soigner ses dents et ses cheveux....
. Tenue à table
- Ne s'asseoir ni trop près, ni trop loin de la table
- Eviter de faire du bruit en mâchant et de lécher sa cuillère après usage.
- Eviter de flairer les aliments, de souiller dessus pour les refroidir et surtout de parler la bouche
pleine.
- Ne pas critiquer le menu et s'efforcer d'être gai pendant le repas.
- Manier sa cuillère et son couteau de la main droite, sa fourchette de la main gauche.
- Pendant le repas, éviter de mettre ses coudes sur la table et encore moins son avant-bras gauche
devant son assiette ou autour de celle-ci.
Tout KA. Apprendra chaque jour à tenir propres les biens mis à sa disposition :
- Tenir propre le lieu de la réunion, la maison, les endroits publics, la salle de classe, la cour
paroissiale....
- Couvrir d'un papier de protection ses cahiers, livres et autres manuels scolaires....
- Ne jamais écrire sur les murs, les bancs,ni sur ses mains, son propre corps et ses vêtements
- Repasser ses habits, les raccommoder;
- Faire la vaisselle, la lessive,.....
Un KA. a toujours l'œil ouvert sur tout ce qui l'entoure: "Mettre chaque chose à sa place"
(Objets de toilette: brosse à dent, savon, pâte dentifrice; les manuels scolaires, stylos, crayons,
cahiers; mettre de l'ordre dans sa chambre à coucher et sur la table de travail...)
23ème Leçon : Quelques signes conventionnels sur les cartes (par MULUMBA et
(BAKOMA)
Ce sont des représentations topographiques convenues d'une chose, d'une construction, ...
: Eglise
: Chapelle
: Croix
: Moulin à vent
: Moulin à eau
N.B. Légende = Le sens des images, traits, indication que l'on trouve sur une carte.
1/25.000 = 1 Km sur le terrain est représenté sur la carte par une longueur 25.000 fois plus
petite, c'est-à-dire 4 cm.
N.B. Le "Je Vous salue Marie" (Ave Maria) n'est pas une prière inventée par les catholiques
comme certains le prétendent.
Le "Je Vous salue Marie" reprend, dans sa première partie, des paroles de l'Evangile (Lc.
1, 28. 42) et, dans sa seconde partie, l'exigence de la prière séculière de l'Eglise suscitée
par l'Esprit (cf. Eph. 6,18).
C'est l'occasion de prier pour soi-même mais aussi pour tous nos frères les hommes,
pécheurs comme nous.
25ème Leçon : Quelques prières usuelles du chrétien (par KAGGW A et ME KA) (suite)
. Souvenez-vous
Souvenez-vous ô bonne Vierge Marie,
qu'on n'a jamais entendu dire
qu'aucun de ceux qui ont recours à vous ait été abandonné.
Animés d'une telle confiance,
nous venons à vous avec nos péchés et tous nos soucis.
Ne méprisez pas nos prières mais écoutez-les favorable-
ment et daignez les exaucer, ô Sainte Vierge Marie.
. Angélus
Prions
Nous Te supplions Seigneur,
de répandre ta grâce dans nos âmes,
Afin qu'ayant connu par la voix de l'Ange, L'incarnation de ton Fils Jésus-Christ,
Nous arrivions, par sa passion et par sa croix,
A la gloire de la résurrection.
Par le même Jésus-Christ notre Seigneur. Amen.
26ème Leçon : Révision sur la doctrine des K.A. (par MUKASA et KASIMA)
27ème Leçon : Enseignement par les contes et les proverbes (par LWANGA et KAHENGA)
La sagesse africaine puise sa source dans les contes, proverbes, comparaisons et dictons
qui véhiculent encore de nos jours cette puissance créatrice de l'homme noir. Elle renvoie à un
système d'éducation spécifique, visant le bien-être de la communauté dans laquelle chacun doit
s'insérer et trouver sa place.
Dans les lignes qui suivent, et dans d'autres plus loin, nous donnons quelques directives
de comportement qu'on a l'habitude d'illustrer par des exemples et des contes, des proverbes et
des symboles qui les font comprendre et les insèrent dans le concret de la vie quotidienne.
Dans un village, vivait une veuve avec, pour toute richesse, sa fille et une chèvre. Mais
elle menait une vie droite et se trouvait plus heureuse que personne. Un méchant voisin, jaloux
de son bonheur, avait juré sa perte. Il alla voir le chef et lui dit : "Naba, la vieille qui habite mon
quartier est la plus méchante qu'on ait jamais vue. Tous ceux qui sont morts chez toi et aux
environs, c'est elle qui les a "mangés". Si tu ne la fais périr, tout le village y passera.
- Comment veux-tu que je la tue? dit le chef. Il n'y a aucune preuve de ses crimes. Elle a
toujours obéi.
- Naba, les moyens te manqueraient-ils? Vois ce gros baobab. Les fruits sont murs. Dis à la
vielle qu'elle a toute la nuit pour les cueillir. Si demain, il en reste un seul, elle devra mourir.
La pauvre vielle reçut l'ordre. Accablée de désespoir, elle regagnait sa case, lorsqu'un
signe l'aborde: " Femme, quand le maïs était mur dans ton champ, j'y suis allé et j'en ai mangé il
satiété. Mais tu ne m'as pas tendu de piège car tu avais pitié de moi. Ne t'inquiète pas. Je me
chargerai de l'ordre du chef ".
Le lendemain, plus un fruit sur le baobab! "Tu vois bien, dit le chef au méchant voisin,
que je ne puis punir cette femme ". L'homme malfaisant ne se tint pas pour battu. Il répondit au
chef: Il A l'extrémité du village se trouve une grande case abandonnée; ordonne il la veuve de
l'abattre et dis-lui que, demain il l'aube, ce travail doit être terminé ".
A nouveau, le chef fit porter cet ordre à la veuve qui en fut atterrée. Mais, en rentrant
chez elle, la femme rencontra la termite qui lui dit: "Aie confiance; quand je passais dans ta
maison, tu ne m'as pas écrasée; tu as eu pitié de moi. Maintenant, je te tirerai d'embarras ".
La termite appelle toutes ses compagnes et, à la nuit tombante, elles se rendirent en foule
à la case abandonnée. Elles s'attaquèrent, qui aux murs, qui aux fondations. Au milieu de la nuit,
la case s'écroula et, au lever du jour, elle n'était plus qu'un tas de décombres.
Il en fut de même pour tous les autres pièges que proposa l'ennemi de la pauvre veuve.
Tous les animaux qui se souvenaient de sa bonté, la défendirent.
Finalement, le lion, en personne, vint la trouver et lui avoua: "J'ai eu la cruauté de dévorer
ta chèvre et tu ne m'as pas fait poursuivre. Je vais réparer mes torts. Je vais enlever la fille du
chef et la garderai dans mon antre. Je ne lui ferai aucun mal, mais je ne la rendrai que lorsqu'on
m'aura donné le foie du méchant voisin".
Sur le champ, la vieille courut chez le naba et lui rapporta les paroles du lion. Le méchant
voisin fut égorgé et son foie jeté au roi de la brousse.
Leçon : C'est la justice car Dieu rejette les envieux, les cœurs pourris, les langues
empoisonnées. Mais le pauvre qui fait le bien, de lui jamais n'est abandonné.
.
28ème Leçon : Signes conventionnels sur les cartes géographiques (par MULUMBA et
BAKOMA)
Exercices d'application en forme de test, mieux avec une carte à l'appui pour se rassurer
que les K.A. ont retenu les signes vus et qu'ils pourront désormais se servir des cartes qui les
portent.
Leçon : Lorsqu'il nous arrive quelque chose de fâcheux, ne nous hâtons pas d'en accuser les
autres. Voyons d'abord si nous-mêmes nous n'en sommes pas la cause. N'est-ce pas
que celui qui mange beaucoup le soir, fait des cauchemars? N'est-ce pas que celui qui
passe ses journées à se représenter des drôles des scènes (notamment le monde des
sorciers et des diables) connaîtra des cauchemars et des mauvais rêves?
1. Seigneur Jésus,
Par la grâce du baptême, tu nous a permis d'entrer dans l'alliance éternelle du Père.
C'est ainsi que tu as fait de nous des enfants de Dieu. Apprends-nous à être fiers de notre
baptême.
A l'exemple de Saint Kizito et de la Bienheureuse Anua-rite, donne-nous la grâce d'être
fidèles à notre baptême, de te suivre jusqu'au bout en toutes circonstances et de rester unis à
tous nos frères chrétiens du monde par notre prière, l'Eucharistie, le sacrement du pardon et la
participation à la vie de notre paroisse.
Et vous Marie notre Mère, gardez toujours nos cœurs purs et courageux selon le cœur de
votre fils Jésus.
St. Kizito- Bienheureuse Anuarite, priez pour nous. Amen.
2. Demande de fidélité
Seigneur Jésus, ma Lumière et mon Chemin, Remplis-moi de ta joie
afin de te glorifier en toute chose
et de servir sans cesse mon prochain
Fais que par ton amour et ta force,
je puisse toujours te plaire et être modèle devant les autres. Amen.
3. Remerciement
Seigneur Dieu,
Je te rends grâce pour la vie, les parents, les amis,
les frères et sœurs que tu m'as donnés et
pour m'avoir choisi pour te servir.
Aide-moi à toujours rester sur le chemin de ton fils Jésus. Amen.
5. Priée inspirée de la liturgie des Martyrs de l'Ouganda, et qui figure dans Louez le
Seigneur, page 309.
N.B. : La doctrine des KA n'étant pas forcément assimilable par les enfants du 1er voyage,
Mukasa et Kasima y reviendront tout au long des 2e et 3e voyages selon les indications du
programme de leçons et en dehors d'elles.
La Bible, du grec "ta biblia" qui signifie "Les Livres", désigne la collection des livres
saints et inspirés servant de fondement à la foi juive et chrétienne. Elle est le livre de la parole de
Dieu. Elle comprend deux parties: l'Ancien Testament et le Nouveau Testament.
Dans l'Ancien Testament, Dieu projetant et préparant dans son amour infini le salut de
tout le genre humain, conclut une alliance avec Abraham (Gn 12, 15) et, par Moïse, avec le
peuple d'Israël (Ex 24,8). Il se révéla au peuple de son choix comme l'unique Dieu véritable et
vivant. Ainsi Israël fit l'expérience des voies de Dieu: ce Dieu qui s'adressa ainsi pendant des
siècles a son peuple par les prophètes, pour l'instruire et le former.
L'Ancien Testament est donc cet ensemble de livres qui nous relatent l'histoire du peuple
de Dieu, Israël, avant la venue du Christ. Il contient les lois d'Israël, ses poèmes, ses chants
religieux, les visions et les discours de ses prophètes ... Il comprend 47 livres. Les protestants
comptent pour leur part 39 livres qu'on retrouve dans leurs traductions de la Bible. Les huit
autres ne sont pas canoniques pour eux. Ils les appellent apocryphes, alors que nous les appelons
deutérocanoniques c'est-a-dire reconnus ou entrés dans le canon, " après ", devenus canoniques
après. Il s'agit des livres suivants: Judith, Tobie, I Maccabées, II Maccabées, Sagesse, Siracide
(ou Ecclésiastique), Baruch, Lettre de Jérémie.
Le Nouveau Testament est cet ensemble de 27 livres qui nous rapportent la vie et les
paroles de Jésus ( les évangiles), les débuts de l'Eglise, les lettres des apôtres aux premières
communautés chrétiennes. La période dite du Nouveau Testament commence a la " naissance"
(avec sa préparation) de Jésus-Christ.
4ème Leçon : Les pays limitrophes du Congo-Kinshasa et leurs capitales (par LWANGA et
KAHENGA)
Le Congo se situe au cœur du continent africain. Sa superficie est de 3.450.000 Km2 . Les
pays limitrophes de la République démocratique du Congo et leurs capitales :
Note : • L'encadreur apprendra aux KA. les noms des présidents de ces pays.
• L'encadreur apprendra aussi aux KA. les différentes provinces que compte le Congo
ainsi que leurs chefs-lieux.
* Il est évidemment entendu qu'en dehors du Congo-Kinshasa, les encadreurs adapteront cette
leçon aux pays concernes.
Il est souhaitable d'utiliser, pour la leçon, une carte géographique.
Toute lecture biblique, dans la foi, doit tenir compte, notamment, des préalables ci-
dessous :
* Lire un texte en dehors de son contexte est un prétexte (Principe de lecture de tout texte).
* La Bible n'est ni un livre de science naturelle, ni un livre d'histoire universelle, ni un cours
systématique de religion ou de morale, ni non plus, et surtout pas! un livre de magie. Elle est un
livre sacré dont l'enseignement est essentiellement religieux; c'est-a-dire révèle l'histoire de
l'alliance entre Dieu et l'homme.
* La vérité divine révélée, que contiennent et présentent les livres de la Sainte Ecriture, y a été
consignée sous l'inspiration de l'Esprit Saint (Jn 20, 31; 2 Tm 3, 16) (cfr. Dei Verbum, n!! Il).
En ce sens, la Bible est exempte de toute erreur. Car Dieu étant la Vérité Suprême ne peut pas
être l'Auteur d'une erreur. Aussi, faut-il noter que la Sainte Ecriture doit être lue et interprétée a
la lumière du même Esprit qui la fit rédiger.
* Découvrir exactement le sens des textes sacrés, eu égard a la tradition vivante de toute l'Eglise
et a l'analogie de la foi, c'est chercher avec attention ce que les auteurs sacrés ont vraiment
voulu dire et ce qu'il a plu a Dieu de faire passer par leurs paroles. C'est voir clairement ce que
Dieu lui-même a voulu nous communiquer (cfr. Dei Verbum, n!! 12).
- Pour les chrétiens, lire la Bible, c'est d'abord prendre conscience que l'on fait partie d'une
communauté dont les origines remontent a Jésus lui-même. C'est aussi une recherche personnelle
ou chacun est invité par le message biblique a le vivre et a le manifester aux autres par sa vie .
Enfin, c'est découvrir en nous-mêmes les aspirations profondes que nous portons en nous et
auxquelles la parole de Dieu répond.
A la lumière de ce qui précède, voici quelques conseils pour lire la Bible :
- Relire chez soi le passage biblique entendu à la messe quotidienne (ou dominicale).
- Lire la Bible a la suite, peu a peu, un passage, un chapitre de temps a autre, quand l'on en a le
loisir.
- Lire un livre biblique ou un évangile de manière continue.
- Etudier attentivement un thème: Royaume de Dieu, amour, espérance, alliance, sauveur,
lumière, etc.
- Enfin, il y a la lecture scientifique de la Bible pour les spécialistes.
6ème Leçon : Revenir sur la 1ère leçon du premier voyage (MUKASA et KASlMA)
Il alla à la rivière, essaya tous les moyens de tenir l'eau en paquet, mais sans le moindre
résultat. Ce fut le tour d'un deuxième prétendant, puis d'un troisième, mais tous se déclarèrent
incapables de faire un paquet d'eau. Le vieux Mangandja souriait ... et les mois passèrent…
Un jour, un nouveau candidat se présenta devant Mangandja . Il se nommait Tamari. Il était
réputé intelligent et les gens du pays étaient persuadés qu'il réussirait là ou les autres ont échoué.
Il avait apporté avec lui une belle pipe et un petit sac de bon tabac. Il salua poliment Mangandja
et dit simplement: "Je suis venu pour demander la main de votre fille".
Le père sourit tout doucement et dit :
- J'ai oublié cette pipe et ce tabac, porte-les à ton maître et dis - lui de ma part qu'un savant m'a
enseigné un jour que, pour faire un paquet d'eau, il faut avoir une ficelle faite avec la fumée
d'une pipe ... C'est très simple, dis-lui de fumer cette pipe et , avec la fumée qui va sortir, il fera
une ficelle bien solide et tu me l'apporteras tout de suite. Est-ce compris?
- Entendu, dit le serviteur, qui partit au village et fit la commission de Tamari.
Le vieux Mangandja se gratta la tête, et murmura :
- En voila une affaire!
Puis il fit allumer la pipe et fuma. Il essaya de retenir la fumée pour faire la ficelle, mais
c'était impossible. Tenace, il recommença plusieurs fois mais en vain.
Furieux, il dit au serviteur d'appeler Tamari. Celui-ci arriva en souriant à son tour. Le
vieillard tout en colère, le menaça du poing. "Comment, cria-t-il, peut-on faire une ficelle avec la
fumée? C'est impossible".
Tamari laissa parler le père d'Inguéré, puis, calmement, répondit:
- "Dites-moi, a votre tour, s'il vous plaît, comment peut-on faire un paquet avec de l'eau"?
Le vieillard ne répondit pas. Il réfléchit une longue heure, puis, appelant sa fille, il dit en
souriant et en la présentant à Tamari : "Ma fille sera pour toi, je te la promets".
Dans les marges et dans les notes, les références aux livres bibliques sont composées
selon les règles suivantes:
• La virgule sépare chapitres et versets. Exemple: Mt 9, 1; signifie : Evangile selon St Matthieu,
chapitre 9, verset 1 .
• Le trait d'union réunit les versets. Exemple: Mt 9, 1-5; signifie: Evangile selon St Matthieu, au
chapitre 9, verset 1 jusqu'à 5.
• Le tiret réunit les chapitres. Exemple: Lc 5-10 signifie : Evangile selon St Luc, les chapitres 5
jusqu'à 10 (compris).
• Le point sépare les versets. Exemple: Lc 5, 12. 14-16; signifie : Evangile selon St Luc, chapitre
5, verset 12 et les versets 14 à 16.
Quelques exercices:
- Lisez le texte. Notez vos réactions spontanées: ce qui vous frappe, ce qui vous plaît, vous
étonne, vous pose question ...
- Que vous dit le texte? en quoi vous aide-t-il à vivre?
- Gn 24, 25 signifie : Genèse chapitre 24, verset 25.
- Gn 24, 28-32 signifie : Genèse chapitre 24, versets 28 à 32.
- Mt 17, 14; signifie : Matthieu chapitre 17, verset 14 et les passages dans les autres Evangiles
qui sont parallèles à ce verset.
- Is 8, 23-9, 6 signifie : Isaïe depuis le chapitre 8, verset 23 jusqu'au chapitre 9, verset 6.
- Ex 19 renvoie à tout le chapitre 19 de l'Exode.
N.B. - On appelle les évangiles de Matthieu, de Marc, de Luc, évangiles synoptiques parce qu'ils
ont des sources communes et donc beaucoup de récits semblables.
Quelques méthodes pour faire assimiler la leçon:
- Mettre une référence au tableau sans lire et demander à un KA. de trouver le correspondant
dans la Bible.
- Ecrire les références au tableau et les faire lire à haute voix.
- Lire un passage biblique et demander à un KA. de vous en donner la référence. Ce qui suppose
que l'encadreur lui a indiqué le passage par un autre moyen et qu'il a bien suivi la lecture faite.
- Demander aux KA. de donner les références des textes de la messe du dimanche ...
L'histoire de Kim est l'œuvre de l'écrivain anglais Rudyard KIPLING. Kim était le fils
d'un sergent irlandais d'un régiment aux Indes. Devenu orphelin de deux parents, il fut recueilli
par le régiment de son père qui la fit étudier.
Plus tard, il fit connaissance d'un certain LURGAN, grand marchand et agent de
"l'Intelligence Service" aux Indes. Celui-ci trouva que Kim pourrait rendre de grands services au
gouvernement indien; il se mit donc à lui donner des leçons. Il lui apprenait à remarquer et à
retenir certains détails, connaissances nécessaires à tout service de recherche secrète et à tout
détective. Lurgan mit Kim en compétition avec un jeune indien; il leur montrait pendant une
minute, un plateau rempli de pierres précieuses et de bibelots. Puis il couvrait le plateau d'un
châle et leur demandait d'en décrire le contenu. Après plusieurs séances, Kim devint très habile à
ce jeu. C'est le "jeu de Kim ".
On peut commencer ce jeu avec quelques objets simples qu'on met sur la table. Puis, on
complique le jeu. Au lieu de donner la liste immédiatement, on essaie de la reproduire une heure
plus tard. On peut aussi passer les objets dans l'ombre. Et pour se rappeler les objets plus
facilement, on s'efforcera de les classer en diverses catégories suivant la forme, la couleur,
l'usage, etc. ... On peut aussi faire ce jeu, les yeux bandés, en essayant de reconnaître les objets au
toucher, à l'odeur, au son.
Comme on peut la remarquer, le but de ce jeu est non seulement d'apprendre à remarquer
et à retenir certains détails, mais d'une façon plus générale, d'apprendre à exercer tous ses sens,
d'apprendre à voir et à retenir les faits et les signes.
Pratique du jeu: Le meneur de jeu dispose quinze à vingt objets sur un plateau. Les
joueurs sont admis à observer le plateau pendant 60 secondes. Puis le plateau est retiré et chacun
doit transcrire de mémoire la liste des objets observés. Le gagnant est celui qui a retenu le plus
grand nombre d'objets; il peut à son tour arranger le plateau suivant.
Si l'on est que deux joueurs, chacun arrange le plateau à son tour.
Variantes du jeu:
On demande d'établir l'inventaire du plateau dix minutes après que le plateau ait été soustrait à la
vue.
Les joueurs font un croquis situant l'emplacement exact de chaque objet sur le plateau.
On ne montre le plateau que pendant 30 secondes, puis on le couvre et on y déplace un
objet ou on en remplace un par un autre. Lorsqu'on représente le plateau, les joueurs doivent
découvrir immédiatement la modification intervenue.
Il est très possible de jouer sans plateau: en déplaçant des bibelots ou des meubles dans
une pièce; en modifiant la disposition des volumes sur un rayon de bibliothèque, etc.
Kim au toucher, à l'odorat, à l'ouïe, au gout, etc. …
Envers les parents : les enfants doivent à leurs parents affection, obéissance, respect et
assistance, c'est-à-dire qu'ils sont tenus :
Entre eux: la famille est la première société. Elle est la base du pays. Il faut que tous les
membres de la famille soient unis et polis entre eux. Les enfants doivent être aimables, généreux,
prévenants et serviables. Les aînés ont un devoir supplémentaire : celui du bon exemple.
A l'Ecole: l'école est le prolongement de la famille. Les élèves doivent à leurs
instructeurs, comme à leurs parents : affection, obéissance, respect et assistance au besoin. Ils
doivent considérer leurs camarades comme des frères et sœurs; être charitables, généreux,
prévenants et serviables envers eux.
Le but d'un tel exercice est d'apprendre aux encadrés, de façon générale, à réfléchir sur les
faits et signes et s'entraîner à les rassembler pour les interpréter. Cela fait suite à l'exercice de
Kim dont le but est de retenir certains détails et d'exercer ses sens. Avec le jeu de piste, on va
plus loin. Après avoir retenu les signes, on leur donne une signification.
Voici quelques signes de pistes qu'on retient généralement :
Quelques conseils :
N.B. : - On peut tracer des pistes au moyen de signes de tout genre: on peut employer des bouts
de bois, des cailloux, des herbes noués, des branches cassées mais jamais des feuilles ni
des herbes qui peuvent facilement s'envoler.
- Trouver du temps pour les exercices pratiques. Il faudra aller pour cela à des endroits
reculés ou l'on peut bien s'exercer à suivre une piste tracée.
Le terme hymne veut dire chant. Il est dédié soit à la gloire de Dieu, soit à un héros, à un
personnage puissant, à des institutions. Il est donc particulier.
Par l'hymne, on exprime l'être, le passé et les aspirations de et par rapport à celui ( ou ce )
pour qui le chant est exécuté. Il doit être exécuté avec respect, sans déformation et doit être
chanté avec joie et fierté. La station débout et correcte est requise lors de l'exécution du chant.
Par l'hymne national qui n'est qu'un chant patriotique adopté par chaque pays pour être exécuté
dans les cérémonies solennelles, les citoyens expriment l'être, le passé et les aspirations de leur
nation. Comme pour le drapeau, ils doivent beaucoup d'égards à l'hymne national et doivent
l'exécuter avec respect, par amour pour leur patrie.
Exemple d’hymne:
- Hymne des KA
- La Zaïroise pour le Zaïre
- La Marseillaise pour la France
- La Brabançonne pour la Belgique
- Débout Congolais pour la République démocratique du Congo (RDC)
N.B.: Vous trouverez les textes de certains hymnes en annexes III ainsi qu'un bref aperçu
historique de ces chants, s'il le faut.
14ème Leçon : Conte 4 : La Machette (par LWANGA et KAHENGA)
Un homme qui avait trois garçons, était chasseur et tressait des filets; on le voyait, à ses
moments libres, manier sa machette pour décortiquer les fibres des meilleurs lianes et en tresser
de merveilleux pièges et des filets à toute épreuve.
Quand celui-ci mourait, il dit à ses enfants: "Je n'ai rien il vous laisser, rien que cette
machette et ces cordes ".
L'aîné, peu alléché par ce modeste héritage, s'en alla chercher fortune ailleurs. Quant aux
cadets, ils s'établirent fabricants de piège et filets, en vendirent aux chasseurs des environs et
amassèrent un certain bien. L'aîné, tombé finalement dans la misère la plus pénible, revint
chercher aide au logis familial. Alors ses frères l'accueillirent gentiment; le firent asseoir et lui
mirent dans les mains l'héritage de leur père: " Voici la machette et ces cordes que nous avons
reçus. Fais comme nous: apprends il t'en servir et, comme nous, tu deviendras riche" !
Leçon: Tu souhaites une belle vie. Elle sera ce que tu la feras. Elle ne viendra pas toute faite à ta
rencontre. C'est à toi de la construire par ton travail consciencieux.
1. La voie publique.
Un piéton en tant que bon usager de la voie publique est prudent et connaît le code de la route.
Il le respecte, car ne pas respecter le code de la route, c'est être criminel en ce sens qu'on, expose
les autres et soi-même à des dangers.
Un drapeau est" une pièce d'étoffe attachée il une hampe (bois, fer,) portant les couleurs d'une
nation, d'un parti, etc.... (cf. Dictionnaire Larousse). Comme la définition l'indique, chaque
nation, ou organisation a son drapeau caractérisé par ses couleurs propres. Le drapeau est donc
l'incarnation d'une patrie, d'une communauté, d'une organisation, d'un groupe d'hommes "
Nous devons rendre honneur à notre drapeau et ainsi montrer le respect que nous vouons à
notre nation, ou à notre organisation. Il faut le respecter et l'aimer autant que la patrie ou l'entité
qu'il représente. L'honneur que nous lui devons et qui se manifeste par le" salut au drapeau ",
accompagné de l'exécution de l'hymne, exprime nos sentiments d'amour et de dévouement envers
notre patrie ou notre mouvement et tous ceux qui sont les auteurs de notre vie. Malgré
l'impatience d'aller aux différentes occupations, le drapeau doit être salué avec respect, avec joie,
avec fierté.
Pendant" le salut au drapeau", on se tient débout et on adopte une tenue impeccable pour
manifester son attachement à la patrie.
On enlève son chapeau de la tête si on en porte un, tout comme on fait devant un supérieur ou en
entrant dans une église. Toutes les couleurs et tous les symboles marqués sur le drapeau ont un
sens propre.
17ème Leçon: La signalisation routière et la prudence sur la voie publique (par MULUMBA
et BAKOMA)
: Des que je le vois, je dois me rendre compte que quelque chose est
interdit il l'endroit où je me trouve et je dois me demander; "Qu'est-ce
qui est interdit à cet endroit" ?
Nous avons dit dans notre leçon sur la prière (14ème leçon du premier voyage) que le
Christ Jésus nous invitait à deux sortes de prière: la prière personnelle et la prière
communautaire.
La liturgie fait partie de la prière communautaire. L'Eglise, notre mère, se soucie
d'alimenter notre vie de prière par des thèmes appropriés, à jours fixes, tout au long de l'année.
C'est ce canevas proposé par l'Eglise pour une année que nous appelons: " Année liturgique ".
Chaque année, au cours de différents mois qui la composent, nous faisons mémoire des
grands événements qui ont marqué la vie de Jésus-Christ sur terre. A Noël , nous fêtons la
naissance de Jésus; et nous préparons la célébration de cette fête pendant la période de l'Avent
qui dure quatre semaines. Durant la semaine sainte et à Pâques nous célébrons la passion, la mort
et la résurrection du Christ; et nous préparons ces célébrations pendant une période de quarante
jours appelée Carême. Après Pâques, nous célébrons aussi l'Ascension ou le retour du Christ
auprès de son Père, et la Pentecôte ou la descente su Saint Esprit sur les apôtres.
Pendant les autres dimanches de l'année, nous faisons mémoire des enseignements de
Jésus et des actes par lesquels il nous a montré son amour. Nous fêtons aussi au cours de l'année
des événements liés à la Vierge Marie, Mère de Dieu ainsi que les martyrs et autres saints.
L'année liturgique commence le premier dimanche de l'Avent et se clôture le dimanche du
Christ-Roi, dernier dimanche du temps ordinaire.
N.B. : Les assistants spirituels, Mapera, Mamera et les encadreurs s'efforceront à préparer les KA
à bien vivre les temps forts de l'année liturgique (Avent, Noël, Carême, Pâques).
Leçon : Il ne faut jamais mépriser personne. Nos ennemis les plus faibles sont parfois les plus
redoutables. Quand on a peu de force, il faut de l'esprit.
Une heure est la 24ème partie d'un jour, c'est-a-dire qu'un jour comprend 24 heures. Elle
comporte elle-même 60 minutes et chaque minute comprend 60 secondes.
Pour connaître l' heure, on utilise une montre ou une horloge. Celle-ci indique seulement
12 heures qu'il faut donc multiplier par 2 pour avoir le temps que vaut un jour. Dans la lecture de
l' heure, il faut tenir compte de deux aiguilles, la troisième (s'il y en a), la plus rapide qui indique
les secondes étant secondaire. La première aiguille, la plus courte, indique les heures. Sa marche
est à peine perceptible. La deuxième indique les minutes. Sa marche est un peu mieux
perceptible.
La circonférence d'une montre est divisée en 12 parties. La petite aiguille parcourt
chacune des parties en une heure; c'est ainsi que chacune des parties porte un chiffre, allant de 1
à 12, qui indique l' heure qu'il est. La grande aiguille, elle, parcourt chacune des parties en 5
minutes. C'est pourquoi chaque partie est subdivisée en des petits traits, indiquant les minutes.
Actuellement, avec le progrès technologique, nous avons aussi des montres non pas avec
aiguilles mais à la place, un écran ou apparaissent des chiffres indiquant l'heure, les minutes
voire les secondes. Sur certaines montres à écran les heures vont de 1 à 12 tandis que dans
d'autres, elles vont de 1 à 24 ; ce qui rend la lecture plus facile.
Dans la lecture d'une montre, on mentionne d'abord l'heure en observant la petite aiguille
ou le chiffre, ou nombre apparaissant à gauche de l'écran; puis les minutes en observant la grande
aiguille ou le chiffre ou nombre apparaissant à droite (pour la montre à écran sans secondes) ou
au milieu (pour la montre à écran avec secondes). On peut aussi compter l'heure en utilisant des
fractions. Ainsi, on divise généralement une heure en quatre parties: 15 minutes font un quart d'
heure, 30 minutes font une demi-heure. L' heure n' est pas toujours donnée de façon progressive
.Elle l'est aussi de façon dégressive. On parle alors de 14 heures moins le quart, pour 13 h 45' ou
14 heures moins 10, pour dire 13h50'.
Exhortation: Tout KA doit pouvoir dresser l' horaire de sa journée. Il doit programmer et
prévoir ce qu'il va faire du matin au soir. Cela est d'une utilité très pratique et permet de rester
organisé.
Ainsi il prévoira en dehors des heures des cours, un temps de repos et de divertissement,
de prière, d'étude. Il s'arrangera pour être toujours en famille dès le coucher du soleil, pour se
coucher a temps (exemple, à 21 heures) et pour avoir au moins 9 heures de sommeil.
25ème Leçon : Revenir sur la 3ème leçon du premier voyage (MUKASA et KASlMA)
28ème Leçon : La vénération de la Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu (par KAGGW A et
MEKA)
L'Eglise a une doctrine bien développée et cohérente sur la Vierge Marie, doctrine basée
sur la Révélation biblique. Aussi, la présente-t-elle principalement comme sa mère et son modèle.
Plusieurs textes bibliques justifient cette reconnaissance de Marie comme mère de l'Eglise et
donc notre mère. Plusieurs textes bibliques permettent de la présenter comme "exemplaire dans
l'ordre de la foi, de l'amour et par sa parfaite union au Christ" .
Retenons donc ces quelques textes bibliques :
Luc 1, 26-38 : L'annonciation.
L'ange dit à Marie:" Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi" (V.28)
"Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu" (V.30).
Luc 1,39-56 : La visitation.
Sous l'action de l'Esprit Saint, Elisabeth dit à Marie: "Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit
de ton sein! (VA2). Et dans son cantique, Marie dira: " Oui, désormais toutes les générations me
diront bienheureuse" (VA8).
Jean 2, 1-8 : Marie à Cana.
Marie arrache à Jésus son premier miracle quand bien même, avait-il dit, "Mon heure n'est pas
encore arrivée" (VA). Marie est capable de nous obtenir des faveurs auprès de son fils Jésus par
ce qu'elle est sa mère et grâce à sa grande foi: " Tout ce qu'il vous dira, faites-le" (V.5). Et Marie
s'est ainsi adressé aux serviteurs alors que Jésus n'avait pas donné expressément son accord. Et
pourtant, il s'est exécuté.
Jean 19, 25-27 : Marie près de la croix de Jésus.
Jésus dit à sa mère: " Femme, voici ton fils" (V.26) et à Jean le disciple qu'il aimait: " Voici ta
mère" (V.27). Il faut voir ici:" la proclamation de la maternité spirituelle de Marie il l'égard des
croyants représentés par le disciple bien-aimé". Jésus lui-même nous a donc donné Marie
comme notre mère.
Les paroles d'Elisabeth et le cantique de la Vierge Marie sont très éloquents et légitiment
bien le culte de Marie. C'est sous l'action de l'Esprit Saint qu'Elisabeth adresse des paroles
bienveillantes à sa cousine Marie. Ces paroles viennent donc de Dieu lui-même. Et Marie, pleine
de grâces, est une figure spéciale, une femme exceptionnelle, bénie entre toutes les femmes; dont
la salutation fait tressaillir d'allégresse l'enfant dans le sein d'Elisabeth. On pourrait même
interpréter cette même salutation comme" ayant transmis" l'Esprit Saint à Elisabeth: " Et il
advint, des qu'Elisabeth eut entendu la salutation de' Marie, que l'enfant tressaillit dans son sein
et Elisabeth fut remplie d'Esprit Saint " (Lc 1,41).
Pour sa part, Marie prédit elle même que désormais, toutes les générations l'appelleront"
BIENHEUREUSE" : Le culte à Marie n'est-il pas la réalisation de cette parole?
L'Eglise catholique n'adore pas la Vierge Marie. L'adoration est réservée à Dieu seul.
Jamais l'Eglise catholique n' a voulu placer Marie au rang du Christ ni à celui de son Père. Nous
réservons à Marie un culte de vénération spéciale telle que nous la devons à une personne qui a
su être transformée totalement par l'amour de Dieu.
Si le chrétien possède des images et des stat.ues de la vierge Marie, ce n'est pas pour les
adorer mais pour s'en servir lors de sa vénération par la prière, l'allumage de bougies ou par
d'autres actes exprimant sa dévotion. Celui qui prie, dans sa vénération à la Vierge Marie, ne
s'adresse pas à l'image ou à la statue mais à la Vierge elle-même, représentée par ces signes
visibles qui aident les fidèles à se concentrer dans la prière et la méditation.
N.B. Jésus-Christ étant le seul intermédiaire entre le Père et nous, la prière à Marie doit
consister à lui demander de nous obtenir des faveurs auprès de ce seul intermédiaire: Jésus-
Christ. Toute prière chrétienne est faite, en effet, par Jésus, le Christ notre Seigneur. C'est ainsi
que dans la prière appelée: " AVE MARIA ", nous commençons par reprendre les paroles de
l'ange Gabriel et d'Elisabeth pour demander ensuite à Marie de prier pour nous.
Maux de tête : Dus souvent à la constipation, à la fatigue, à des troubles hépatiques. Peuvent être
le début d'autres malaises ou maladies. Si température, voir grippe, méningite, etc. ...
S'il n'y a pas d'autre symptôme: aspirine ou analogue, repos et prendre la température.
Si cette température persiste ou autre symptôme plus gave: consulter le médecin.
Etat grippal : Courbatures, céphalées, température, fatigue ... Il faut isoler le malade et appeler le
médecin. Notons que ce peut être le début possible d'une affection en incubation ou
autre. Cependant, ne pas s'affoler pour une fatigue avec maux de tête, légère
augmentation possible de la température. Isoler et attendre un peu au repos avec des
analgésiques (aspirine ...
30ème Leçon : Revenir sur la 5ème leçon du premier voyage (MUKASA et KASIMA)
C. PROGRAMME DU TROISIEME VOYAGE : SUR LA ROUTE DE MENGO ET DE
PAWA – VUBE
1ère Leçon : conte 6 : ''Le coq et la fourmi noire" (par LW ANGA et KAHENGA)
Nos ancêtres racontent que dans le temps, tous les animaux vivaient ensemble, même
ceux qui sont actuellement des animaux domestiques. Dans un de ces villages d'animaux,
vivaient ensemble le coq et la fourmi, qui s'aimaient vraiment.
Un jour, survint une grande famine, beaucoup d'animaux mouraient. Tous les féticheurs
furent invités pour essayer de trouver le mal; on croyait à la colère des ancêtres morts; des
sacrifices furent offerts à leur intention; mais les animaux continuaient à mourir; pas de pluie, pas
de nourriture. La dernière décision fut de quitter le village.
Le coq et la fourmi noire décidèrent de continuer à vivre ensemble et de rester quand
même dans leur village.
Un matin, la fourmi noire s'éveilla et alla trouver le coq. Ils se saluèrent et se mirent à
discuter sur leur sort, quand, brusquement, un inconnu, un homme grand et fort, un chasseur sans
doute, qui était perdu dans la forêt depuis trois jours, sortit du couvert, attiré par la discussion du
coq et de la fourmi.
Il se mit à interroger ces deux êtres maigres, presque morts de faim. Le chasseur leur
demanda s'ils connaissaient un sentier qui pouvait l'amener dans son village, promettant en
récompense un sac de mais. Connaissant ce sentier, les deux animaux servirent de guide. Ils
arrivèrent au village et l' homme leur donna le sac de maïs promis. Tout heureux, ils remercièrent
l' homme et se mirent de toutes leurs forces en direction de leur village.
Près d'une rivière, ils déposèrent leur sac. La fourmi noire dit: "Faisons de la farine avec
une partie du sac et gardons le
reste des grains de maïs pour les planter quand la pluie tombera de nouveau ".
Le coq, lui, fut d'un "avis différent. "Nous ferons de la farine avec tout le sac", dit-il. Et
aussitôt, il prit le sac et le plongea dans l'eau afin que les grains se ramollissent et qu'on puisse les
piler plus facilement dans le mortier.
Après un certain temps, nos deux amis retirèrent les grains de l'eau. Le coq, à la vue de
ces grains ramollis et forts gonflés, fut rempli d'admiration, et il fit part à la fourmi de ses
sentiments. Ils étaient, tous deux, si contents de leurs forces: ''Ah a a a a" ! Mais le coq riait
tellement que brusquement, son bec se déchira.
La fourmi noire se moqua de son compagnon: "Mon cher, lui dit-elle, comme te voila
vilain" ! Le coq entendant ces paroles, se fâcha terriblement; il sauta sur la fourmi noire et la
mangea.
La famille de la fourmi noire, apprenant l'affaire, se mit à courir sous terre, ou elle est
restée jusqu'aujourd'hui.
Le coq, lui, avec toute sa famille, fit un grand dîner de grains de maïs. En un rien de
temps, le sac fut vidé. Le coq, alors, se fit la réflexion suivante : " Inutile de rester ici, dans ce
village ou il n'y a plus rien à manger. Allons vivre aux dépens de l'homme qui nous nourrira
certainement".
Ainsi, le coq et sa famille se mirent en route jusqu'au village de l'homme ou ils reçurent
de la nourriture, mais au prix de leur liberté, devenant esclaves pour toujours.
Leçons : * Ne te moque pas de ton prochain : Tu le regretteras.
* Mieux vaut travailler pour être libre, plutôt que d'être nourri pour devenir esclave.
Comment l'utiliser?
La forme du chapelet répond à l'usage qui en est fait pour la prière. La récitation du
chapelet comporte en effet cinq dizaines de ''Ave Maria" (Je vous salue Marie), chaque dizaine
étant introduite par un "Pater" (Notre Père), symbolisé par les grains séparant les dizaines.
Celles-ci sont conclues par un "Gloria Patri" (Gloire au Père).
Un rosaire comprend la récitation de trois chapelets. L'ensemble de cette prière est
introduite par une profession de la foi formulée dans le Symbole des Apôtres (Credo) et signifiée
par la croix attachée au chapelet. L'expression de la foi (Credo) est suivie d'un "Pater" adressé au
Père et de trois ''Ave Maria".
* Mystères joyeux :
1) Annonciation : Lc 1, 26-38
2) Visitation : Lc 1, 39-56
3) Nativité : Lc 2, 1-20
4) Présentation de Jésus: Lc 2, 21-38
5) Jésus retrouvé au temple: Lc 2, 41-52
* Mystères douloureux :
1) Agonie au jardin des Oliviers: Lc 22, 39-46 ;
Mc 14, 32-42
2) Flagellation : Jn 19, 1-3
3) Couronnement d'épines: Mt 27, 27-31
4) Portement de croix : Mc 15, 20-22 ;
Lc 23, 26-34
5) Mort du Christ sur la croix: Mt 27,45-56 ;
Jn 19, 28-30.
* Mystères glorieux :
1) Résurrection : Mt 28,1-8
Jn 20,1-10
2) Ascension : Mc 16,19-20
Lc 24,50-53
Ac 1,6-11
3) Pentecôte : Ac 2,1-13
4) Assomption de Marie : Ap 12,14-16
5) Couronnement de la Vierge : Ap 12,1-3
3ème Leçon : Conte 7: "Le léopard et le gorille" (par LWANGA et KAHENGA)
Autrefois le léopard et le gorille étaient camarades. Le léopard dit au gorille : " Hier soir,
je suis passé près du village: il y a là des champs de maïs magnifiquement murs. Si nous allions
cette nuit en récolter quelques paniers?
La nuit donc ils s'y rendirent. Le léopard s'adressa de nouveau au gorille : " Toi qui es si
fort et habile de tes mains, entre dans le champ et coupe le maïs; moi, je ferai le guet" !
Ce qui fut fait.
Ils rapportèrent deux énormes paniers d'épis bien murs et bien juteux. Or ce champ
appartient à un vieux. Quand il vit les ravages qu'on y avait faits, il fit sa petite enquête, découvrit
certaines traces et posa un piège.
Deux jours plus tard, leurs provisions étaient épuisées, le léopard et le gorille s'en vinrent
de nouveau à la plantation et, cette fois, le gorille fut soudain pris au piège: "Eh, ami léopard,
viens vite me sauver"! Le léopard approcha avec prudence, renifla les alentours du piège, puis
saisit les deux paniers et s'enfuit en ricanant: "Toi qui es si fort et qui a quatre mains, sors-toi
donc de là" ! Le gorille fut battu et abattu au petit .matin, parce que son camarade l'avait abonné.
Leçon : Prends garde à ne pas te laisser tenter par certaines choses ou certaines personnes qui
t'attirent trop: cela te perdrait.
Selon LAROUSSE, la décoration est l'ensemble de ce qui embellit, orne ou ce qui pare ou
enrichit. C'est l'action ou l'art d'embellir, d'orner; d'enrichir avec de la matière décorative, un lieu
ou quelque chose. L'encadreur aidera les KA à décorer une salle ou un objet quelconque avec de
la matière décorative de leur propre imagination.
L'on aura certainement constaté lors de la leçon sur la messe, que dans certains cas la
messe au Congo ne se déroule pas exactement comme il a été indiqué. Car au Congo-Kinshasa,
on suit parfois un ordre de cérémonies légèrement différent de l'ordre proposé dans le rite romain.
Cet ordre qui, sur certains points, est propre au pays, nous l'appelons " rite congolais de la messe
".
Observons de près, dans la prière, une messe selon ce rite. Quelques points particuliers en
ressortent :
1. Le célébrant commence par faire le tour de l'autel, en le baisant.
2. Après la salutation et le mot d'introduction, on passe à l'invocation des saints et des ancêtres au
cœur droit pour que ceux-ci soient avec nous pendant toute la durée de la célébration
eucharistique.
On ne dit donc pas la prière pénitentielle en ce moment.
3. La danse liturgique est exécutée à plusieurs reprises, notamment à la procession d'entrée, au
"Gloria ", à la procession de l'Evangile et à la procession des offrandes.....
4. La prière pénitentielle a lieu après l'homélie et le credo: en écoutant la Parole de Dieu, nous
avons mieux compris comment nous devons vivre, et nous prenons conscience de nos défauts et
péchés. Nous demandons à Dieu le pardon et la grâce pour mieux faire à l'avenir.
5. Les offrandes sont apportées solennellement en procession et présentées par quelques
chrétiens.
6. Durant la préface et le reste de la grande Prière Eucharistique, les fidèles interviennent
plusieurs fois par des répons ou refrains pour ratifier les paroles du célébrant.
7. Dans ce rite, la culture locale est la grande et importante source d'inspiration tant dans les
gestes, les ornements liturgiques, les chants que dans les instruments de musique.
Avec l'aide d'un cuisinier ou d'un lavandier ou d'une autre personne compétente qu'on
invitera d'avance, l'encadreur apprendra aux enfants à allumer un feu sans pétrole, à préparer une
nourriture simple et fréquente, à faire la vaisselle et la lessive, à repasser et bien plier les
vêtements....
9ème Leçon : Devoir de l'homme envers les facultés d'autrui (par LWANGA et KAHENGA)
L'homme a des devoirs envers la sensibilité, l'Intelligence et la volonté de son prochain.
- La sensibilité est le pouvoir d'éprouver des sentiments tels que la joie, la douleur, l'amour et la
haine.
- l'Intelligence est le pouvoir de penser, de connaître, de comprendre.
- la volonté est le pouvoir de choisir, de décider librement.
Ainsi,
1) L'homme doit éviter de blesser la SENSIBILITE d'autrui, comme cela arrive quand il s'attaque
à son honneur, à sa réputation ou ses sentiments et quand il manque aux règles de politesse;
2) Il doit respecter la vérité, ne pas induire les autres en erreur, ni tenter de fausser leur
INTELLIGENCE. Cependant, s'il doit dire la vérité, il n'est pas nécessaire qu'il dise toutes les
vérités. Propager des vérités méchantes, c'est MEDIRE; tandis que propager des mensonges, c'est
CA-LOMNIER. Il est toujours préférable de chercher une circonstance atténuante à chaque faute
d'autrui et s'entraîner à admirer plutôt qu'à critiquer.
3) Il doit respecter la VOLONTE de son prochain en le laissant libre d'agir selon ses opinions.
11ème Leçon : Les crucifix, images et statues chez les catholiques (par KAGGWA et ME
KA)
Il ne faut pas confondre idolâtrie et ART.
L'idolâtrie consiste à adorer un objet fabriqué par les hommes en croyant qu'il peut nous
sauver (cfr Is 44,47 ). Les objets religieux (crucifix, statues, images,…) sont des objets d'art et
non des idoles ou des fétiches.
Dans l'Ancien Testament, Dieu a lui-même demandé des statues: "Et tu te feras deux
chérubins en or, tu les forgeras aux deux extrémités du propitiatoire" ( Ex 25, 18 ). Ces deux
chérubins sont deux anges sculptés au dessus de l'Arche d'Alliance pour être gardiens et signes de
la présence invisible de Dieu. Il y avait donc des statues en Israël. Mais on ne les adorait pas. De
même, Dieu lui-même avait ordonné à Moïse de fabriquer un serpent d'airain (Nbres 21, 8-9)
pour qu'en le fixant, le peuple puni recouvre la vie. Mais ce n'est pas la statue qui sauvait, c'est
Dieu lui-même. Aussi Jésus s'appliquera ce symbole, pour affirmer que sa croix nous sauve (Jn
3,14).
Quant aux représentations en général, n'oublions pas que Dieu lui-même s'était permis de
présenter l'Esprit Saint sous l'apparence d'une colombe, au baptême de Jésus (Lc 3, 22), et des
langues de feu à la Pentecôte (Ac 2, 3). Et "le comble de tout", c'est que Jésus s'identifie aux plus
petits, aux pauvres et malheureux, "ses images" (Mt 25, 35sv.) et se rend réellement présent à
travers du pain et du vin. Il nous présente Dieu sous l'image d'un père. Dieu est son Père et notre
Père. Enfin, les textes sacrés (la Bible) ne sont-ils pas une image de la Parole de Dieu? Une
parole en effet, s'entend. On l'écoute. Elle ne peut être lue qu'une fois consignée dans des écrits
qui sont des signes et images d'après le génie de différents peuples (d'après différentes écritures
et même différents dessins).
Au Moyen-âge chrétien, les sculptures dans les églises étaient une catéchèse en images
pour un peuple illettré. On pouvait alors expliquer aux gens simples l'Histoire Sainte sous forme
des "bandes dessinées".
Le crucifix est pour le chrétien un simple rappel de l'image que Dieu lui-même s'est
donné de lui-même : " Il (le Christ) est l'image du Dieu invisible " (Coll, 15). Il nous rappelle la
croix du Christ qui est notre seule fierté (Ga 6,14). Notons que la génuflexion du Vendredi Saint
ne s'adresse pas au crucifix mais au Christ qui est maintenant le Ressuscité tout en gardant les
marques de la croix (Jn 20,24-29).
Les statues dans les églises évoquent la nuée de témoins dont parle la lettre aux Hébreux
(Rb 12,1). Mais les catholiques n'adorent pas plus les statues que les crucifix. Ce sont de simples
aides pour la prière. L'important est la réalité invisible qu'ils représentent.
Et nous en avons besoin parce que nous ne sommes que des hommes, êtres symbolisant et
non des esprits purs, sans besoin de la matière.
N.B.: A l'occasion de cette leçon, apprendre la prière du chemin de croix.
12ème Leçon : Le Congo et son histoire (Bref aperçu) (par LWANGA et KAHENGA)
Le Congo, alors Etat Indépendant du Congo (E.I.C.) fut une propriété privée du roi des
belges, le Roi LEOPOLD II, de 1885 (conférence de Berlin) à 1908, puis une colonie belge avec
comme appellation Congo Belge de 1908 à 1960.
Son indépendance fut proclamée le 30 juin 1960. Cette date ouvrit une ère nouvelle dans
l'histoire du Congo. Peu avant cette date, le sang a coulé un certain 4 janvier 1959, dans la
période pendant laquelle les nationaux réclamaient l'indépendance du pays. Ainsi commémorons
- nous à cette date "les martyrs de l'indépendance". La première république sous l'appellation
République Démocratique du Congo (RD.C.), de 1960 à 1965, connut deux personnalités
importantes: le président Joseph KASA VUBU et le premier ministre Patrice Emery
LUMUMBA.
Le 24 novembre 1965, le lieutenant-général Joseph Désiré MOBUTU devint chef d'Etat à
la suite d'un coup d'état militaire. Il donnera au pays un nouveau nom: République du Zaïre. Ce
fut le 27 juillet 1971 . La deuxième république avait consacré en gros, le système du
Monopartisme avec le Mouvement Populaire de la Révolution (M.P.R).
Le 24 avril 1990, lors d'un "discours historique" à N'sele, le président mit fin au
Monopartisme et c'est le début de la balbutiante ère démocratique caractérisée par un
multipartisme au début limité puis intégral. Dans cette ère démocratique, nous retiendrons
l'organisation de la Conférence Nationale Souveraine (C.N.8.) sous la présidence de Mgr Laurent
MOSENGWO, archevêque de Kisangani qui, plus tard, deviendra président du Haut Conseil de
la République (H.C.R), parlement de la transition (vers la troisième république). Cette C.N.S. se
déroula du 07 août 1991 au 06 décembre 1992. Le 16 février 1992, lors de la marche pacifique
dite "Marche des chrétiens" pour la réouverture des assises de la C.N.S., il y eut massacre des
chrétiens et beaucoup de citoyens en sont morts.
Le 15 août 1992, eut lieu l'élection par la C.N.S. de Monsieur Etienne TSHISEKEDI
comme premier ministre de la transition. Il sera déchu en février 1993 . De là commença le
blocage du processus de la démocratisation du Congo avec sa longue période de transition et
plusieurs gouvernements de transition.
A la suite de la guerre appelée Il guerre de l'Est" déclenchée en octobre 1996 au Kivu, le
président Laurent-Désire KABILA prendra le pouvoir le 17 mai 1997 après que les troupes de
son organisation dénommée Il Alliance des forces démocratiques de libération " du Congo
(A.F.D.L.) aient Il marche " sur tout le pays. Elles ont vaincu le président MOBUTU qui a quitté
le pouvoir en s'exilant, le 16 mai 1997. L'avenir nous enseignera...
13ème Leçon : Revenir sur la 7ème leçon du premier voyage (MUKASA et KASIMA)
2ème groupe: H, I, K, L, M, N
8,9,0
3ème groupe: 0, P, Q, R, S
15ème Leçon : Les saints chez les catholiques (par KAGGW A et ME KA)
Saint Paul appelait les chrétiens "Saints" (Eph 1, 1). En effet, nous sommes tous appelés à
l'être. Certains ont vraiment réussi. Ce sont ceux qu'aujourd'hui nous appelons SAINTS. Ils sont
des modèles pour nous et nous montrent qu'il est possible d'imiter Jésus-Christ et d'être chrétien.
De tous temps, l'Eglise a conseillé la lecture de vies de saints parce qu'elles sont des stimulants
pour la vie quotidienne. Saint Luc est le premier à en avoir écrit une en nous rapportant le
martyre d'Etienne (Ac 7, 56-60).
Le culte des saints est la manière dont l'Eglise exprime sa FOI EN LA RESURRECTION
DES MORTS (1 Co15, 13). Nous croyons que les saints participent déjà à la vie du Christ
ressuscité. C'est lui en effet qui a inauguré le Royaume céleste par sa mort et sa résurrection.
Notons que lorsque l'Eglise "CANONISE" (DECLARE SAINT) QUELQU'UN, ELLE NE FAIT
PAS ENTRER AU CIEL mais elle reconnaît solennellement que cette personne y est accueillie
par Dieu depuis longtemps.
Si les saints sont vivants en Jésus-Christ, attendant la fin du monde, ils restent solidaires
de nous. Tout comme ils priaient pour les autres quand ils étaient sur terre, ils continuent à le
faire au ciel. La mort ne peut les rendre individualistes. Ils espèrent plus que jamais notre salut et
expriment à Dieu leurs souhaits. Sainte Thérèse de Lisieux, sur son lit de
mort disait: "je passerai mon ciel il faire du bien sur la terre". Nous pouvons donc demander aux
saints de prier pour nous puisqu'ils souhaitent tant faire du bien.
Qui sait l'influence qu'a sa prière sur la vie des autres ou la prière des autres sur sa propre
vie ? De même, il est impossible de connaître le poids de la prière des saints aux yeux de Dieu.
Dieu n'ignore cependant aucune prière. Le culte des saints n'est pas idolâtrie mais fraternité sous
le regard de Dieu "dont l'Eglise est faite des visibles et des invisibles".
17ème Leçon : Revenir sur la 9ème leçon du premier voyage (MUKASA et KASIMA).
18ème Leçon : Révision sur la formation religieuse depuis le début du 3ème voyage (par
KAGGW A et MEKA)
6ème groupe : W, X
7ème groupe : Z
20ème Leçon : Revenir sur la 11ème leçon du premier voyage (MUKASA et KASIMA).
21ème Leçon : Revenir sur la 12ème leçon du premier voyage (MUKASA et KASIMA).
24ème Leçon : Entretien avec Mapera ou Assistant Spirituel, ou causerie avec MUKASA et
KASIMA.
Le caractère est l'ensemble de manières d'être qui distinguent une personne d'une autre.
L'initiation dispensée aux KA aura entre autres pour but de former de fortes personnalités qui, à
la suite du Christ, veulent devenir une "élite chrétienne" contribuant à la croissance de son corps
mystique.
Voici les caractéristiques d'un "KA de caractère" :
- Un KA ne recule jamais devant les difficultés,
- Un KA prend toujours sa décision au sérieux,
- Un KA est honnête, sincère, ...
- Un' KA songe à orienter sa vie, ses études selon l'esprit du Christ.
- Un KA ne change pas d'avis simplement à cause des "on dit" ou "qu' en dira-t-on?"
- Un KA prend au sérieux sa vie spirituelle, morale et intellectuelle.
- Un KA sait faire des économies et n'abîme pas ses affaires ni celles des autres. Il respecte les
biens communs.
28ème Leçon : Que Mukasa et Kasima aident Mulumba et Bakoma dans la pratique de leur
leçon sur le sémaphore.
29ème Leçon : KAGGW A et MEKA présenteront aux KA, la vie du Saint Patron de la
paroisse.
TRAITEMENT
Levez le bras du côté de la narine qui saigne; comprimez celle-ci avec le pouce ou mieux,
enfoncez dans la narine un tampon d'ouate imbibé d'eau oxygénée. Il est bon également de se
mettre une compresse froide dans la nuque ou sur le front. On pourra encore se coucher durant
cinq à dix minutes, en gardant la tête plus basse que le reste du corps. Si le saignement du nez est
abondant ou s'il persiste, envoyez le malade à l'hôpital.
Note: Ne tenez jamais la tête du malade renversée en arrière: le saignement ne s'arrêtera pas et
le sang qu'on évite de répandre sur les vêtements, est déversé dans les voies respiratoires et
digestives.
Exercer les KA à faire une affiche pour annoncer un temps liturgique, une réunion
importante, une fête, une devise ou un slogan, une pièce de théâtre, ... Prévoir le matériel qu'il
faut pour cela: cartons, papiers, pièce d'étoffe, stylo, Parker, crayons, couleurs, lattes, ..
Leçon: Les hommes, en communauté, sont faits pour s'entraider et non pour vivre chacun pour
soi.
2. " Forgeron, toi qui possèdes le marteau, qu'on te trouve occuper il forger".
Leçon: Tu es compétent dans certaines techniques, mets les au service des autres, ne les laisse
pas rouiller en toi; cherche par tous les moyens à les perfectionner : étude personnelle,
livres, revues, stages de formation et de perfectionnement.
3. "Un seul doigt ne peut ramasser un caillou ".
Leçon: Quand tu envisages un projet, ne l'organise pas seul, forme un groupe et utilise toutes les
compétences orientées vers l'objectif commun.
4. " Sois proche de ton frère quand il forge, car le marteau peut tuer ".
Leçon : Si ta famille, ta parenté, ton groupe tente de réaliser une chose difficile, sois proche
d'eux, prêt à les aider si quelque chose leur arrive.
L'AMOUR DU PROCHAIN
1. "Si c'est pour moi que tu as mis cette banane en réserve, donne-la moi avant que les insectes
ne l'aient dévorée ".
Leçon : Si tu as de l'amitié pour moi, prouve-le moi tant que je suis encore vivant, n'attends
pas que je sois mort.
2. " L'homme qui brandit le couteau restera seul dans sa maison ".
Leçon: Si tu es rude, agressif, menaçant, tout le monde t'évitera, même les gens de chez toi.
sois doux, accueillant.
4. LE NOEUD DE PECHEUR: sert à attacher des cordes glissantes, des cordes exposées à des
fortes secousses et devant aller sous eaux. Il est souvent utilisé par des pêcheurs.
1. "Quand le forgeron s'absente, son enfant risque d'être blessé par le marteau".
Leçon : Si tu es responsable d'un projet et que tu ne t'en occupes pas avec assez d'attention, la
tâche à accomplir risque de décourager les membres du groupe.
2. "Celui qui est venu te visiter qu'il rentre chez lui: le temps de se prélasser au lit est passé".
Leçon: Quand tu te rends en visite chez quelqu'un et que tu demeure chez lui un certain temps,
ne reste pas inactif, travaille avec les gens de la maison.
3. "Un enfant choyé, qui passe toute sa journée sans rien faire, est comme une pierre il moudre
dormant dans les feuilles sèches".
Leçon : Sois actif, que toutes tes journées soient si bien remplies, qu'au soir tu puisses dire: j'ai
fait beaucoup de choses" !
4. "Le bras du chef, c'est la vie de ses enfants".
Leçon : Si tu es responsable, chef ou père de famille, donne le nécessaire à ceux-là qui dépendent
de toi.
12ème Leçon : La hiérarchie dans l'Eglise (par KAGGW A et ME KA)
6. Le NOEUD DE CHAISE SIMPLE: sert à obtenir une boucle assez résistante pour divers
besoins tel, descendre quelqu'un d'un haut lieu.
7. Le NOEUD DE RACCOURCISSEMENT ou NOEUD DE
JAMBE DE CHIEN : sert à raccourcir une corde dont les extrémités ne sont pas libres et
qu'on ne peut couper.
REMARQUES :
Les cordes doivent être exposées longtemps au soleil ou auvent pour qu'elles soient vraiment
sèches pour en faire des nœuds.
Une corde doit être solide et on n'utilisera pas n'importe quelle corde pour n'importe quel
travail.
Les cordes dans un nœud ne gardent pas leur réelle résistance. Elles y deviennent moins
résistantes. Prends-y garde.
LA PRUDENCE :
1. "Quand les gens d'une même famille ont les yeux sur la même poêle, n'y mets pas les tiens".
Leçon: N'interviens pas dans les discussions de ménage ou de famille (par exemple, lors de
palabres de dot ou d'héritage). Tôt ou tard, ils se réconcilieront et tous se retourneront
contre toi.
2. "Toi qui es grand amateur de danses, ne danse pas sur l'aigu d'une lance".
Leçon : Tu peux jouer et plaisanter, mais ne pousse pas les affaires trop loin: il y a des limites à
ne pas franchir.
20ème Leçon : Quelques nœuds pour terminer les cordes (par MULUMBA et BAKOMA)
Les nœuds de BOUT sont utilisés pour empêcher le bout d'une corde de s'effiler. Ces
nœuds sont les suivants :
NOEUD SIMPLE :
NOEUD EN HUIT :
NOEUD DE CAPUCIN :
N.B. : Que l'encadreur trouve régulièrement une pratique ou il faut utiliser les nœuds : dresser
une tente; une table ou des chaises en bois, élever une tour, une case en bois, dresser un mât de
drapeau...
23ème Leçon : Comment diriger une réunion des KA (par MUKASA et KASIMA)
Au cours de cette leçon, les encadreurs apprendront aux KA comment tenir une réunion
des KA. Cela en vue de leur donner une idée sur la bonne préparation et bonne tenue d'une
réunion.
24ème Leçon : Conte 8 : ''Un homme et ses deux fils" (par LW ANGA et KAHENGA)
Un homme avait deux fils : l'aîné, garçon calme et réfléchi, le cadet, intelligent mais
léger. Le cadet s'habitua, au cours des années, à mépriser la lenteur d'esprit de son aîné : il ne
laissait passer aucune occasion de s'en moquer, de faire rire les autres à son sujet.
Le premier prit femme et, sans lésiner, paya la dot toute entière. Son frère, comme
d'habitude, le tourna en dérision: "Quel imbécile tu fais! Moi, je n'en paierai qu'une partie et, le
reste, on tâchera de l'oublier" !
Quand vint le temps pour le cadet de se marier, il ne paya effectivement qu'une partie de
la dot. Pourtant, quelque temps après, quand il eut à présenter son premier fils à son beau-père,
celui-ci garda chez lui le bébé en disant: "Mon gendre, tu auras ton fils lorsque la dot sera
entièrement payée ... Et je veux que pour cela, tu m'apportes un porc; mais attention qu'il ne soit
ni male ni femelle" !
Le cadet s'en fut fort perplexe. Cette fois-ci, son intelligence ne lui suggérait aucune
échappatoire. Il hésita longtemps; puis, acculé, se résigna à consulter son aîné. Celui-ci se mit
calmement à rire, puis suggéra : "Réponds donc au beau-père : voici que j'ai trouvé ce porc que
tu m'as demandé. Viens le chercher; mais que ce ne soit ni le jour ni la nuit; le jour, il mourait; la
nuit, tu ne pourrais le voir"!
Le cadet en fit ainsi et le beau-père, vaincu, lui rendit son enfant. Depuis lors, le cadet fut
plein d'estime et de respect pour son frère.
Leçon : Les conseils que te prodiguent tes parents, tes maîtres, tes amis, entrent par une oreille et
sortent par l'autre; mais le jour où. les ayant transgressés, tu en auras souffert, ce jour-là
tu en découvriras le bien-fondé.
SYMPTOMES :
Les morsures de serpents venimeux se manifestent rapidement par des douleurs violentes
accompagnées de gonflement et d'une coloration violet sombre de la peau. Les symptômes
généraux, décrits plus haut à propos des piqûres de scorpions, apparaissent également plus ou
moins vite. Dans certains cas la victime aura tendance à s'engourdir, dans d'autres, à s'exciter.
TRAITEMENTS:
* Même si on doit essayer de transporter rapidement le malade à l'hôpital, il faudra lui apporter
de suite les premiers soins requis, pour éviter que le poison ne soit résorbé par l'organisme.
* Placez une ligature ( opération consistant à serrer avec une bande, avec un lien, afin de
comprimer) au dessus de la morsure, sans trop serrer cependant. Il s'agit, en effet, d'arrêter la
circulation veineuse pour que le venin ne se répande pas dans le corps, mais sans entraver la
circulation artérielle.
* A l'aide d'une lame de rasoir ou d'un canif passé à la flamme (ou stérilisé au préalable), faites
une incision en forme de croix d'environ un demi-centimètre de profondeur. Par compressions,
vous extrairez alors le venin mélangé de sang et de lymphe (liquide intermédiaire entre le sang
et les éléments des tissus). Si l'enflure augmente et s'étend, il faut continuer à faire des
incisions. Donc, incisez puis lavez la plaie immédiatement au dakin.
* Le matériel de secourisme comprend une "pompe à venin". Si l'on en est dépourvu, on pourra y
suppléer en suçant le venin pour le cracher ensuite. Il n'y a aucun danger pour celui qui le fait à
moins qu'il n'ait une plaie à la bouche.
* Si c'était nécessaire, il ne faut pas hésiter non plus à cautériser la plaie (en brûler
superficiellement les tissus afin d'éviter son infection), par exemple à l'aide d'une cigarette
brûlante.
* Pour détruire le venin resté dans la plaie et aux environs, il sera bon de laver l'endroit atteint et
de le désinfecter avec une solution de permanganate de potassium à 1 % ( une pastille de 25
mg dans 25 el d'eau ); on mettra ensuite sur la plaie un pansement humide au permanganate.
* On placera le membre atteint plus bas que le reste du corps.
Avant de transporter le malade ou au cours du transport, donnez-lui des boissons chaudes
mais pas de stimulants, comme de l'alcool, qui, en activant la circulation, favorise l'absorption du
venin dans l'organisme. Pour la même raison, évitez que la victime ne fasse un effort et, surtout,
qu'elle ne marche.
26ème Leçon : Enseignement par les proverbes et contes (par LWANGA et KAHENGA)
Trois jeunes vivaient dans un village ou il n'y avait que des vieux et des enfants nouveau-
nés. La mort est une ennemie invisible. Elle ne pardonne à personne: que l'on soit jeune ou
vieux, riche ou pauvre. Elle fit donc son entrée dans ce village et enleva tous les bébés.
Les trois jeunes gens accostèrent le chef du village et lui posèrent la question: "Chef, nous
sommes venus vous demander d'ou vient la mort, parce que nous voudrions lutter contre elle
pour que notre village en soit délivré". Le Chef répondit que la Mort venait de la montagne qui
se trouvait tout près de la localité. Nos trois amis se dirigèrent donc vers
la montagne mais y trouvèrent tout autre chose que la Mort, à savoir une termitière pleine
d'argent!
" Oh ! quelle trouvaille! quelle aubaine! s'écrièrent-ils. Nous voilà nageant dans
l'opulence. Le chef a bien fait de nous orienter vers ce lieu". Tout à leur joie, ils décidèrent que
l'un d'entre eux irait à la recherche de boissons pour pouvoir fêter ensemble leur découverte.
Chemin faisant, l'envoyé se demanda comment il pourrait se rendre seul maître de cette
richesse. Sur le chemin du retour, il mêla du poison à la boisson pour que ses compagnons
meurent et lui laissent la possession de l'argent. Mais pendant ce temps les deux autres s'étaient
mis d'accord pour le tuer à son retour et se partager le trésor.
Dès que l'envoyé revint, il fut mis à mort sans pitié par ses deux camarades. Ceux-ci,
ayant soif, s'emparèrent de la boisson empoisonnée que leur compagnon avait apportée, et se
mirent à boire à longs traits. Peu après, ils moururent dans d'atroces tourments.
Leçon : L'amour de l'argent est à l'origine de bien des maux. Il tue autant que la mort.
* Note explicative: Pour un adulte la dose totale est de 1,5 gr (1500mg) par voie buccale. Il faut
alors tenir compte du poids par rapport auquel il faut prendre 10 mg /Kg pendant 2 jours et
5mg/Kg le troisième et dernier jour.
Concrètement :
A partir de 60 Kg (si l'on pèse 60 Kg ou plus ), 600 mg (10mg x 60 Kg) ou 6 comprimés de
100 mg pendant 2 jours et 300 mg (5mg x 60 Kg) ou 3 comprimés de 100 mg le troisième
jour. Ce qui donne au total : 1500mg ou 15 comprimés.
Celui qui pèse 30 Kg, prendra 3 comprimés pendant 2 jours et 1,5 comprimé le troisième
jour. D'ou intérêt d'avoir une balance.
N.B.: Produit très dangereux. Faire attention. Toutefois, par rapport à la dose thérapeutique, le
danger de toxicité est très minime.
2. ASPIRINE : Contre les douleurs et les fièvres; en comprimés de 500 mg.
Doses :
Jusqu'à 1 an : 2 fois 1/4 de comprimé par jour;
De 1 à 3 ans: 2 à 3 fois 1/2 comprimé par jour;
Adultes: de 2 à 4 comprimés par jour.
N.B. Le mieux serait de calculer selon le poids pour l'enfant. Il faut en effet 60 mg !Kg de
poids répartis en trois prises( c'est-à-dire 20mg x3 ).
Exemple: un enfant de 25 Kg prendra 1500 mg répartis en 3 doses de 500 mg ( 60 mg x 25 Kg =
1500 mg ).
3. DECARIS : Contre les ascaris, les ankylostomes, les anguillules et les oxyures et
partiellement contre les trichocéphales en comprimés de 50 mg pour enfants, et de 150 mg pour
adultes.
Doses :
Jusqu'à 2 ans: 1/2 comprimé une fois; l'idéal est de 3 mg par Kg de poids
De 2 à 3 ans: 1 comprimé une fois; l'idéal est de 3 mg par Kg de poids
Adultes: 3 comprimés de 50 mg une fois ( ou 1 comprimé de 150 mg ).
4. MINTEZOL : contre les ascaris, les ankylostomes et surtout les anguillules; en comprimés de
500 mg.
Doses:
Jusqu'à 1 an: 1/2 comprimé à croquer le soir pendant 2 jours;
De 1 à 3 ans: 1 comprimé à croquer le soir pendant 2 jours;
Adultes: 3 comprimés à croquer le soir pendant 2 jours.
N.B. : Pour les enfants, 25 mg par Kg de poids en 2 jours.
5. POTION PECTORALE : contre une toux simple. Lire toujours le prospectus ( ou le mode
d'emploi ).
Doses:
Jusqu'à 1 an : 3 fois 1/2 cuillerée à café par jour;
De 1 à 3 ans: 3 fois 1 cuillerée à café par jour;
Adultes: 3 fois 2 cuillerées à café par jour.
6. ANTIDIARRHEE : Toute diarrhée n'est pas bonne à traiter. La diarrhée est une réaction
normale de l'organisme contre un corps étranger. Devant toute diarrhée, il est conseillé
actuellement d'administrer le S.R.O. (sel de réhydratation orale) ou le S.S.S. (sérum salé sucré)
ou encore le T.R.O. (traitement par réhydratation orale).
Préparation :
il y a des sachets prêts à être utilisés
sinon, une bouteille de plus ou moins Il d'eau; y ajouter 3 cuillerée à café de sucre et 1/2 cuillerée
à café de sel de table.
N.B. : Pour une information plus sure sur le secourisme, l'encadreur essaiera de rester en contact
avec un médecin ou un infirmier des environs. Il s'efforcera de même de rassembler quelques
médicaments pour constituer une pharmacie du clan, et d'avoir à sa disposition un livre de
secourisme.
CONSIDERATIONS PRATIQUES
Pour commencer le groupe, il faut d'abord réunir 8 jeunes volontaires comme encadreurs
(de préférence contacter les groupes des jeunes de la paroisse) : 4 garçons pour le clan des Kizito
et 4 filles pour celui des Anuarite. Quelques critères peuvent guider le choix de ces encadreurs :
* Jeunes chrétiens convaincus, engagés dans la paroisse (bénéficiaires d'une formation
personnelle permanente), et d'un bon sens de spiritualité;
* Pour les anciens KA , attendre pendant au moins deux ans après la fin de leur formation de
KA. Pendant ce temps, ils doivent faire partie des BYM. Ils ne peuvent devenir encadreurs des
KA qu'après avoir terminé la lucidité.
* Faire preuve de certains" charismes" ou capacités selon les rôles impartis aux encadreurs en
vue d'une réelle complémentarité ;
* Avoir un comportement moral exemplaire comme il convient à des encadreurs d'enfants car
ces derniers imitent facilement et volontiers ceux qui les encadrent;
* Puisque leur tâche consiste à donner une formation générale, les qualités naturelles, morales et
spirituelles seules ne suffisent pas pour devenir encadreur des KA : il faut en plus être d'un
certain niveau d'études. Nous conseillons de choisir des encadreurs qui sont au moins en 4ème
année secondaire ou son équivalent, là ou le milieu le permet.
* Accepter le mandat de 4 ans comme encadreur (même si l'on aura à changer de rôle), une fois
seulement renouvelable (mais pas automatiquement) et ce, sur décision de Mapera.
Ces encadreurs devront suivre les sessions de formation prévues à leur intention et dont la
première et la principale s'intitule: "DEVENIR ENCADREUR DES KA". Ces sessions se
donneront au niveau paroissial ou à un autre niveau adapté. Après avoir réunis les encadreurs, il
faudra rassembler les enfants. Il convient de débuter avec des enfants de 10-11 ans ou de 'Sème
année primaire (4ème année, cas échéant) là où le milieu le permet.
2. RITES D'INITIATION
Avant l'admission dans le Clan, les encadreurs prendront des renseignements sur les
candidat (e)s : âge, identité, famille, année d'études, sacrements reçus ou non .,. Pendant les
premières rencontres avec les enfants, ils s'efforceront de les intéresser au groupe de formation
dont ils vont faire partie. Les principaux rites d'initiation (en plus de diverses épreuves : cabane
initiatique, grande chasse ...) sont les suivants :
Il a lieu autour d'un grand feu et de préférence, le même soir que les rites de passage du
deuxième au troisième voyage et du troisième au quatrième voyage. A cette occasion, on invitera
les parents et autres paroissiens. Le contenu de l’engagement d'admission est inspiré du slogan du
premier voyage: " Je m'engage a améliorer ma vie et celle des autres en vivant en vrai chrétien".
2° Rite de promesse (pendant la messe)
C'est le rite de passage du premier au second voyage. Le rite est précédé de quelques
épreuves sur la matière du voyage achevé (ce que nous appelons CABANE INITIATI-QUE) et
d'une "veillée" de prière.
Précédé par la grande chasse et une veillée de prière, il consiste en la cérémonie" d'au
revoir" pour les KA ayant achevé leur formation dans le clan c'est-à-dire, à la fin du quatrième
voyage. Ce rite a lieu pendant la messe, juste après le rite de la promesse.
N.B. :
Pour le déroulement de ces différents rites, nous renvoyons à la brochure "Bilako bya ba Kizito-
Anuarite", Kinshasa, Ed. Milulu et Coordination KA, 1990,20 p. Cf. aussi Annexe II de la
présente édition.
On veillera à ce qu'il y ait uniformité des cérémonies dans toutes les paroisses. Surtout, il faut
éviter de prolonger inutilement les cérémonies, de fatiguer et de déconcentrer l'assistance.
Pour la messe des KA, les enfants n'ayant pas reçu la première communion ne peuvent pas
servir à l'autel. Les joyeuses ou "anges" doivent être des tout petites. Elles doivent aider à
prier au lieu de distraire.
Le prêtre qui préside les cérémonies des KA est prié de s'assurer de leur bon déroulement
conformément aux orientations de ce manuel. Que les initiatives des clans paroissiaux
pendant les célébrations eucharistiques, restent conformes aux règles les plus élémentaires
de la liturgie. Tout excès fantaisiste doit donc être évité. Le prêtre ou Mapera devra pour ce
faire, préparer les cérémonies avec les encadreurs
Seuls les baptisés sont admis à faire la promesse. Les non - baptisés passeront au second voyage
après avoir prononcé la parole autour du slogan de ce voyage à l’ occasion des rites de
passage en dehors de la messe. Les encadreurs veilleront à ce que tous les KA soient
baptisés avant la fin de leur initiation.
3. REUNIONS ET ACTIVITES
1° Déroulement d'une réunion ordinaire hebdomadaire
* Rassemblement, prière, Parole de vie (15') : Kasima ou Mukasa, chacun dans son clan (a
adapter selon les réalités de la paroisse), le même jour ou à des jours séparés, à la même heure ou
a des heures différentes, au moyen des signaux de rassemblement et peut-être d'un sifflet, invite
les KA à se réunir.
Un des membres du clan (encadreur ou encadré) invoque l'Esprit Saint et le patron du clan.
Mapera ou les AS, si présents, ou Kaggwa et Meka, l'un d'eux donc, fait part aux enfants de la
parole de Dieu (Evangile du dimanche) et en explique brièvement le sens pour les KA.
* Vie en mabota (15') :
Chaque libota (stable en principe) se retrouve ensuite à son lieu de rencontre en famille
(dans l'enceinte du lieu de la réunion ), sous la direction du Botomolo. Celui-ci oriente la causerie
ou l'activité du libota. Les encadreurs pourront aussi passer voir ce que les KA font "en famille".
* Révision par "voyage" (15') :
Au signal, les KA se rassemblent par "voyage". L'encadreur qui a donné "la matière du
jour" passée, c'est-à-dire la leçon passée, revoit avec eux cette matière. Ce qui fait que tous les
encadreurs seront occupés chacun dans un "voyage".
N.B.: Au cas où le clan est à ses débuts avec un seul voyage, tous les KA seront ensemble et un
seul encadreur prendra la parole. S'il y a deux voyages, on aura de même deux groupes de KA
avec chacun un encadreur ... Les autres encadreurs seront la pour assister leurs amis. Ce sera le
cas aussi pour "la matière du jour" (cf. point suivant).
* Vient enfin le moment des communiqués par un des encadreurs, ou par Mapera ou les A.S., si
présents et la prière finale.
2° Organisation des colonies de vacances
Pendant les vacances scolaires, des colonies seront organisées, selon les directives des
coordinations diocésaines des K.A, aux niveaux paroissial, décan al ou diocésain.
La structure d'encadrement des K.A pendant les colonies de vacances est inspirée de
l'image d'une maison" encadrant" ou abritant une famille. La famille K.A est encadrée pendant
les colonies de vacances par une maison avec pilier ou "LIKONZI", pierre de fondation ou
"LIBANGA" et des murs ou " EFELO "(en langue lingala ).
Ainsi, nos colonies de vacances sont dirigées par trois catégories de personnes :
LIKONZI, LIBANGA, et EFELO. Les organisateurs des colonies désignent un Mapera comme
responsable de camp. Celui-ci partage sa responsabilité avec trois instances de direction :
LIKONZI (Pilier) ou l'ensemble de prêtres, religieux et parents dont les A.S présents à la
colonie. Outre l'encadrement général et l'instruction, le "LIKONZI" s'occupe de la
coordination des activités de la colonie.
LIBANGA (pierre-fondation) ou l'ensemble d'encadreurs choisis d'avance et préparés pour
la direction exécutive de la colonie.
EFELO (mur) ou l'ensemble d'encadreurs qui accompagnent les KA .
Les colonies de vacances sont des lieux d'approfondissement, par des techniques, des
enseignements, des jeux, des divertissements, des célébrations liturgiques et para-liturgi-ques,
des thèmes déjà fixés et expérimentés, en conformité avec l'ensemble de l'esprit KA et des
enseignements des slogans de chaque voyage des KA.
Les colonies de vacances annuelles et obligatoires, à organiser pendant les grandes
vacances scolaires, portent sur les thèmes suivants :
Ce thème s'enracine dans le cadre initiatique des K.A qui est le martyre. Il est à
développer à l'aide des récits bibliques (tels que le martyre d'Eléazar (II Maccabées 6,18-31), le
martyre de 7 frères (II Maccabées 7,1-24 ), le bon samaritain (Lc 10,29-27), le pauvre Lazare (Lc
16,19-31), etc...) et de la vie des martyrs (l'amour et le sacrifice des martyrs de l'Ouganda, de la
Bienheureuse Anuarite, du Bienheureux Bakanja, l'histoire captivante de la mort de Saint
Maximilien Kölbe,...).
Ce thème est à exploiter particulièrement à partir du sermon sur la montagne (Mt 5-7),
charte par excellence de la vie chrétienne. Il devra donc culminer sur la justice nouvelle vécue
dans" la foi et la bonté", slogan du second voyage.
Les deux premiers voyages des KA doivent être suivis complètement par tous les initiés
du clan. Seules les troisième et quatrième étapes peuvent être fusionnées et adaptées en vue de
constituer un programme accéléré pour les KA avancés en âge. Ceux-ci participeront aux leçons,
à ce niveau, soit avec le troisième voyage, soit avec le quatrième. La rotation des encadreurs sera
ainsi respectée. D'autres leçons utiles seront suivies en dehors des 30 semaines prévues.
Ci-dessous le canevas de cette formation accélérée :
1ère leçon / 4ème voyage: Enseignement pratique (par MU-LUMBA et BAKOMA)
2ème leçon / 4ème voyage: La morale et la conscience (par LWANGA et KAHENGA)
3ème leçon / 4ème voyage: Questionnaire sur la vie de Jésus (par KAGGW A et MEKA)
4ème leçon / 4ème voyage: L'Eglise (par KAGGW A et MEKA)
5ème leçon / 3ème voyage: La décoration (par MULUMBA et BAKOMA)
6ème leçon / 3ème voyage: La messe ou les célébrations de la parole et de l'Eucharistie (par
KAGGW A et ME KA) .
7ème leçon / 4ème voyage: Les nœuds et leur utilité (par MULUMBA et BAKOMA)
8ème leçon / 3ème voyage: Enseignement pratique (par MU-LUMBA et BAKOMA)
9ème leçon / 4ème voyage: L'Eglise: Quelques considérations (par KAGGW A et MEKA)
10ème leçon / 4ème voyage: Quelques nœuds (par MULUMBA et BAKOMA)
11ème leçon / 3ème voyage: Les crucifix, images et statues chez les catholiques (par KAGGW A
et MEKA)
12ème leçon / 4ème voyage: La hiérarchie dans l'Eglise ( par KAGGW A et MEKA )
13ème leçon / 4ème voyage: Quelques nœuds (par MULUMBA et BAKOMA)
14ème leçon / 3ème voyage: Le sémaphore (par MULUMBA et BAKOMA)
15ème leçon / 3ème voyage: Les saints chez les catholiques (par KAGGW A et MEKA)
16ème leçon / 4ème voyage: Pratique sur les nœuds (par MULUMBA et BAKOMA)
17ème leçon / 4ème voyage: La prière du renouveau (cf. KAGGW A et MEKA)
18ème leçon / 4ème voyage: Séance d' "éducation à la vie" (sous la responsabilité de MUKASA
et KASIMA)
19ème leçon / 3ème voyage: Le sémaphore (par MULUMBA et BAKOMA)
20ème leçon / 4ème voyage: Quelques nœuds pour terminer les cordes (par MULUMBA et
BAKOMA)
21ème leçon / 4ème voyage: La légion de Marie (cf. KAGGW A et ME KA)
22ème leçon / 3ème voyage: Le sémaphore: "les signaux de service" (par MULUMBA et
BAKOMA)
23ème leçon / 4ème voyage: Comment diriger une réunion des KA (par MUKASA et KASIMA)
24ème leçon / 4ème voyage: Conte B : "Un homme et ses deux fils" (par LWANGA et
KAHENGA)
25ème leçon / 4ème voyage: Secourisme (par MULUMBA et BAKOMA)
26ème leçon / 4ème voyage: Conte 9 : Les jeunes gens et le trésor et Proverbe sur la
persévérance (par LWANGA et KAHENGA)
27ème leçon / 4ème voyage: Secourisme (par MULUMBA et BAKOMA) .
28ème leçon / 3ème voyage: Pratique du sémaphore (aide de MUKASA et KASIMA)
29ème leçon / 3ème voyage: La vie du Saint Patron de la paroisse (par KAGGW A et MEKA)
30ème leçon / 3ème voyage: Secourisme (par MUL UMBA et BAKAMA)
N.B.: Voici les leçons utiles qui doivent être dispensées en dehors de 30 semaines prévues. Les
encadreurs pourront les fusionner.
Signification et slogans des 3ème et 4ème voyages (par MUKASA et KASIMA)
Voir 10ème leçon du 3ème voyage et 14ème leçon du 4ème voyage
Contes 6, 7 et 10 et proverbes (par LWANGA et KAHE-NGA)
Voir 1ère et 3ème leçons du 3ème voyage + 5ème, 6ème, 8ème, 11ème, 19ème, 28ème et
30ème leçons du 4ème voyage.
Devoir de l'homme envers les facultés d'autrui, l'histoire de son, pays, Formation de l'intelligence
et du caractère (par LWANGA et KAHENGA)
Voir 9ème, 12ème, 23ème et 25ème leçons du 3ème voyage
Le rite congolais de la messe (par KAGGW A et ME KA)
Voir 7ème leçon du 3ème voyage
Entretiens sur l'''Idéal Bondeko" et les "Bilenge ya Mwinda"
(Sous la responsabilité de MUKASA et KASIMA)
Séances d'''éducation à la vie" (par un spécialiste à inviter - éducateur à la vie - sous la
responsabilité de MUKASA et KASIMA). Tous les KA du 4e voyage devront prendre part à ces
séances (cf. 18ème leçon).
II. RITUEL POUR LES CEREMONIES D'INITIATION
Liturgie de la messe des martyrs, en l'honneur de Saint Kizito et Bienheureuse Anuarite - Kyrie
avant le gloria;
Après l'homélie, préparation du feu sans l'allumer;
Appel de tous les promettants par Mukasa (les Kizito) et Kasima (les Anuarite) ;
Chant de la promesse;
Profession de foi (par questions et réponses)
Feu allumé
Bénédiction du feu, des petites croix de la promesse, des foulards et des insignes du second
voyage (de couleur bleue)
Parole de la promesse, la main droite au dessus ou devant le feu ( en deux groupes: les Kizito
ensemble et les Anua-rite aussi) : "Par la grâce de mon baptême et avec l'aide de Saint
Kizito / de Bienheureuse Anuarite , je promets de SERVIR DIEU, L'EGLISE ET LA
PATRIE. Je promets d' aimer le prochain, d'obéir il mes parents, et de rester un Kizito/une
Anuarite SELON LE COEUR DE JESUS".
Bénédiction des promettants par Mapéra. Le feu est ensuite écarté.
Remise des foulards, petites croix de la promesse et insignes par les encadreurs.
Prière de la promesse (en deux groupes: les Kizito ensemble et les Anuarite aussi) : "Tu as voulu,
Seigneur, que Saint Kizito / Bienheureuse Anuarite te glorifie par son martyre. Fais que
par son intercession, je mette ma foi en Toi seul,. que par cette foi je marche toujours sur
la voie que tu m'as tracée, et qu'ainsi je reste un Kizito / une Anuarite selon le cœur du
Christ pour ta plus grande gloire. C'est pourquoi je te prie de m'assister tous les jours,
pendant mes moments difficiles comme de joie, durant toute ma vie. Amen ".
Parole autour du slogan du second voyage, ensemble, à genoux, main levée vers la croix (de
derrière ou de devant l'autel) : "Je m'engage il croire sincèrement au Christ et à imiter sa
bonté".
Les promettants regagnent leurs sièges.
3° Rites de passage (en dehors de la messe, "autour du feu")
Après le "Djiping" d'accueil des nouveaux KA, appel des candidats par un encadreur (autre que
Mukasa et Kasima)
Ils prennent place devant le grand feu
Parole autour du slogan du troisième voyage, ensemble, à genoux, main levée en face d'une
croix: "Au nom du Christ, je m'engage il être utile dans la société".
Remise de l'insigne du troisième voyage, de couleur jaune, par les encadreurs.
N.B.: - Tous les encadreurs et initiateurs présents aux cérémonies d'initiation doivent porter leurs
foulards (scarfs)
- Les célébrants de la messe de promesse ne porteront leurs foulards (scarfs) de mapera
que pendant la cérémonie de promesse et de conclusion, c'est-a-dire, après l'homélie
jusqu'avant la prière universelle.
- Voici quelques chants utiles pour les cérémonies d'initiation.
Chant de la promesse
1. Devant tous je m'engage sur mon honneur
et je te fais hommage de moi, Seigneur
Refr : Je veux t'aimer sans cesse, de plus en plus Protège ma promesse, Seigneur Jésus
2. Je jure de te suivre, en fier chrétien.
Et tout entier je livre, mon cœur au tien
3. Je suis de tes apôtres, et chaque jour
Je vais aider les autres pour ton amour.
2° Chant d'au-revoir
En voici le texte:
La République Démocratique du Congo a déjà connu trois drapeaux au cours de son histoire.
3° LE DRAPEAU ZAIROIS
Il remonte à l'année 1971, année de la révision de beaucoup de traits nationaux par le régime
de Monsieur MOBUTU, deuxième président du pays. Le fond du drapeau est de couleur verte,
avec une flamme rouge (flambeau) au milieu, dans un cercle jaune. Il a cessé d'être en vigueur le
17 mai 1997.
V. FOULARDS ET INSIGNES
CLAN KA
Ier VOYAGE : RUBAGA/MAIKA
« NOTRE SALUT EST DANS LA VIE CHRETIENNE »
CLAN KA
IIe VOYAGE : MITIYANA/IBAMBI
« FOI ET BONTE »
CLAN KA
IIIe VOYAGE : MENGO/PAWA-VUBE
« UTILE A LA SOCIETE »
CLAN KA
IVe VOYAGE : NAMUGONGO/ISIRO
« TOUJOURS AMI DE LA VERITE »
2° Foulards pour les encadreurs, initiateurs et membres du comite des parents
* Foulard rouge avec bordure verte: MUKASA et KASIMA
* Foulard rouge avec bordure bleue: KAGGW A et MEKA
* Foulard rouge avec bordure jaune : LWANGA et KAHEN-GA
* Foulard rouge avec bordure blanche: MULUMBA et BA-KOMA
* Foulard rouge avec bordure verte et étoile jaune: MAPERA et par extension les religieuses du
groupe ou marnera.
* Foulard rouge avec bordure verte et étoile bleue: Assistant(e) Spirituel(le) .
* Foulard rouge avec bordure blanche et étoile verte: Membre du comité des parents.
A) INITIATION KA N°1
1. Hymne des KA
3. YO NDEKO K.A.
1. Yo ndeko Kizito, ndeko Anuarite
Sepelani mingi lel' oyo.
2. Ngonga ebeti mpo na yo ndeko
ya yo elako ekomi e .
3. Kobosana te olakeli N zambe
Tata wa ngolu, ye mosantu
4. Bipayi binso, nzela, kelasi
Na ndako to wapi oooo.
5. Tika moyibi, bitumba, boswani
Zala na mpiko, linga, pes'esengo
oooo ooooo ooooo oooo (bis)
6. Wana nde nzela Kristu alengeli e
Mpo na yo ndeko oooo.
7. Na mpasi, n' esengo, libiki se Kristu
Bisengo bya ns'eye tala mpamba .
8. Tonda botosi, kumisani N zambe
Yembelani Nzambe wa bomoi .
9. Tata wa binso, Tata wa bokasi
Tala Kizito n'Anuarite.
10. Elimo wa yo abomba bango .
Na nzela bomoi bwa lobiko.
oooo ooooo ooooo oooo (bis).
E yan
E bana Nzambe baye e yan (bis)
2. Eiso b'Anuarite ae, topelisa mwinda mwa yo ( bis) E yan
E bana Nzambe baye e yan (bis)
Tokosenge na Nzambe abatela b' Anuarite
Tokosenge na Nzambe abatela ya Kasima
Tokosenge na Nzambe abatela ya Bakoma
Tokosenge na Nzambe abatela ya Kahenga
Tokosenge na Nzambe abatela ya Meka
E yan
E bana Nzambe baye e yan (bis)
3. Bobenisi bwa yo o kati ya lisang' oyo (bis)
Eyan
E bana Nzambe baye e yan ( bis)
Tokosenge na Nzambe abatela ba yay' oyo
Tokosenge na Nzambe abatela ba mapera
Tokosenge na Nzambe abatela ba marnera
Tokosenge na Nzambe abatela b' assist' oyo
Tokosenge na Nzambe abatela comit' oyo
Eyan
E bana Nzambe baye e yan (bis).
\.
B) INITIATION KA N° 2
1. MBOTE BANINGA
2. LISAPO YA KIZITO
3. NOTRE DEVISE
4. MOPEPE MAKASI -
Refr: Mopepe makasi mozali koya a e,
mokokweisa matiti mabe e
Ba-Kizito, b' Anuarite, ba yaya banso topikama
mpo 'te tokweya te. (bis) (oh oh mopepe)
1. Bomoi bwa biso mobimba, tolanda Yezu
Oh oh Yezu, yaya wa biso (bis)
2. Bomoi bwa biso mobimba, tolanda mateya
Oh mateya ma Mapera wa biso (bis)
3. Bomoi bwa biso mobimba, tolanda mateya
Oh mateya ma ba yaya ba biso (bis)
4. Bomoi bwa biso mobimba, tolanda Kizito
Oh Kizito, prenons courage (bis).
5. Bomoi bwa biso mobimba, tolanda Anuarite
Anuarite, aime et fais plaisir (bis).
Tokosenge lelo
1. Na Santu Kizito, asalisa biso (bis)
2. Na Ngondo Anuarite, asalisa biso (bis)
3. Na Santu Mukasa ...
4. Na Santu Mulumba ...
5. Na Santu Lwanga e ...
6. Na Santu Kaggwa e ...
7. Na Santu ... (autres noms des martyrs).
6. CRI DE JOIE
3. NAKOBANGA NZAMBE
NKOMBO NA YO ANUARITE
6. IYO NKUMU
8. AU-REVOIR, BANDEKO
Refr. Au revoir bandeko, losako topesi na bino (bis)
Yamba salamu, losako ya Kizito
Yamba salamu, losako y'Anuarite
1. Otiki KA, otiki Kristu te
N dima, yamba mateya ma Nzambe
Pesa losako na baninga banso e
Zala na mpiko linga mpe pes'esengo
2. Otiki biso, otiki Kristu te
Ndima, yamba mateya ma Nzambe
Pesa losako na baninga banso e
Zala na mpiko, linga mpe pes'esengo
D) INITIATION KA N° 4
1) ZALA NA MPIKO MPE PESA ESENGO
4) NZAMBE WA NGA
5) LOSAMBO YA LI SANGA
Repons : Losambo la nga e epayi ya yo
Nakobonzela boleli ya bana
Misala bampasi ya biso
Tata oyoka bana
Bana bakolela aa, bana bakolela
1. Mpo ya bakengeli banso ba Eklezya
Papa, b'Episkopo mpe bamibonza e
Basalela Nzambe mpe bato ba ye e
Mokolo Kristu akoya na nkembo ya ye
Akamba bango banso o mboka ya
Tata Nzambe Tata oyoka bana
Bana bakolela aa, bana bakolela
Mpo ya bakonzi ba mboka mpe basoda e
Bakima kanda ya Nzambe akobenga bango
Bamikebisa mpe babanga Nzambe
Mokolo Kristu akoya na nkembo ya ye
Akamba bango banso o mboka ya
Tata Nzambe Tata oyoka bana
Bana bakolela aa, bana bakolela
3. Ekolo ya biso, tope si yo e
Lokola libonza lya Bosembo
Mpe mpo ya biso banso tosangani awa
Mokolo Kristu akoya na nkembo ya ye
Akamba biso banso o mboka ya
Tata Nzambe Tata oyoka bana
Bana bakolela aa, bana bakolela
6) SANCTUS
Introït: Iye Nzambe yo mosantu, Iye Nzambe yo mosantu
Iye N zambe yo mosantu, Nkolo wa biso N zambe yo mosantu .
Iye Nzambe yo mosantu, Mokonzi wa biloko binso
Iye Nzambe yo mosantu, Iye Nzambe yo mosantu
1. Yo Mosantu, Alleluya
Binso okeli, yo mosantu
Okoya e o nkombo ya Mokonzi
Biso tomoyembeli
A mosantu uu, mosantu alleluya (bis)
Refr. Lelo esengo mingi mpenza o mbok'oyo
BaKizito na b'Anuarite baye lelo
Kokumisa nde N zambe Tata, ye mosantu
2. O likolo bokoyembela
Biso o nse tokokumisa
Okoya e o nkombo ya Mokonzi
Biso tomoyembeli
A mosantu uu, mosantu alleluya (bis)
3. Nkembo na yo, Alleluya
Nkembo na yo, yo Ozana
Okoya e o nkombo ya Mokonzi
Biso tomoyembeli
A ozana aa, ozan' Alleluya
7) TALA ESENGO
1. Na butu na kolala
Molimo mwa ngai
Nakobonzela Yezu
Akengele yango
Oh Nzambe Tata oyamba yango e
Losambo nakopesa
Nzambe nta bolamu
Oyamba yango Kristu
Libonza y 'Eklezya
PIGEON, VOLE
Les joueurs sont en cercle, le meneur de jeu au milieu. Celui-ci énumère successivement et
avec une certaine rapidité, des noms d'animaux, d'autres êtres ou objets. Au cas ou le nom cité
renvoie à un être qui vole, les joueurs sautent, lèvent les bras en criant: "vole". Ainsi, Pigeon-
vole; Avion-vole ... Dans le cas contraire, les joueurs doivent rester en position fixe, sans
bouger. Mais le meneur de jeu doit tout faire pour les induire en erreur. Le joueur qui se trompe
est éliminé.
Au lieu de pigeon, vole, on peut varier le jeu pour parler de poisson-nage ... et l'action en
vogue dans le jeu, sera alors le fait de nager.
Ce jeu est habituellement accompagné d'un battement de mains et des gestes rythmés.
QUI MENT ?
Les joueurs en cercle sont numérotés. Le n° 1 commence en disant à son voisin c'est-à-dire au
n° 2 : "Je reviens du bois". Le n° 2 lui demande: "Qu'y as-tu vu 1" Le n° 1 répond en employant
un chiffre renvoyant au n° d'un des joueurs: "J'ai vu 7 singes (par exemple)". Le numéro
interpellé, c'est-à-dire le n° 7 intervient : "Ce n'est pas vrai".
Puis le 1 demande : "Alors combien 1"
Le 7 répond : "Il y en avait (par exemple) 9".
Le 9 répond : Ce n'est pas vrai".
Le 7 : "Alors combien ?"
Le 9 : "Il y en avait ... (tel nombre)".
Et ainsi de suite.
JE VOUS L'ORDONNE
Les joueurs sont en demi cercle face au meneur de jeu. Celui-ci leur donne des ordres en
disant successivement et avec rapidité : "Je vous l'ordonne, souriez" - "Je vous l'or-donne,
asseyez-vous" - Je vous l'ordonne, debout" - bras croi-sés - sur une jambe ... Immédiatement
après l'ordre, les joueurs doivent s'exécuter.
Le meneur de jeu essaiera de les troubler en faisant un quelconque geste. Celui qui se trompe
ou hésite est écarté du Jeu.
LE LEOPARD ARRIVE
Les joueurs se placent en dehors d'un grand cercle tracé au sol, au milieu duquel se trouve le
meneur de jeu appelé "Léo-pard". Celui-ci engage le jeu en disant : "Attention! Atten-tion ! le
léopard arrive". Il s'avance alors vers les joueurs jusqu'au sortir du cercle pour les poursuivre.
Ceux-ci s'effor-ceront d'entrer dans le cercle sans se laisser toucher par le léopard. Celui qui se
laisse ainsi toucher ou n'arrive pas à rejoindre l'intérieur du cercle après un certain temps
(conven-tionnellement détenniné), prend la place du léopard, et le jeu recommence.
CONCLUSION
Dans notre précédent manuel de formation des Kizito-Anuarite, nous écrivions notamment,
que la situation des en-fants dans les années 1970 et début 1980, quant à leur encadrement
religieux, "risquait de les désorienter - d'ailleurs beaucoup déjà abandonnaient les messes
dominicales et ne fréquentaient plus la paroisse - précisément à un moment de leur vie ou ils ont
le plus besoin d'encadrement" (p. 5). Certai-nement que nous ne pouvons plus, avec la pastorale
des Kizi-to-Anuarite, affirmer la même chose aujourd'hui. Cette pastorale s'est révélé en effet,
une réponse, du moins en par-tie, à notre inquiétude d'alors. Aujourd' hui les enfants revien-nent
à la messe dominicale et fréquentent les paroisses. Le but poursuivi n'est toutefois pas encore
atteint. L'encadre-ment chrétien et humain déjà mis en place n'en est qu'une étape et l'initiation
K.A., un moyen.
Essentiellement pastoral, le présent guide de fonnation ne prétend donc pas avoir tout dit. Les
encadreurs et initiateurs des Kizito-Anuarite ne doivent pas se contenter de l'étudier pour
l'appliquer tel quel. S'ils aiment vraiment les plus jeunes et connaissent quelque peu leur
psychologie et leurs attentes, ils l'adapteront à leurs besoins concrets et prendront des ini-tiatives
susceptibles de compléter nos efforts. Ils pourront alors dire avec Jésus: "Laissez les petits
enfants venir a moi; Ne les empechez pas. Car le Royaume de Dieu appartient a ceux qui leur
ressemblent" (Mc 10, 14).
On l'aura enfin remarqué, nous avons voulu maintenir dans ce manuel, un grand souci: le
travail en Eglise. Ceci est, en effet, un des critères fondamentaux de reconnaissance de toute
pastorale inspirée par l'Esprit Saint. Puissent nos enca-dreurs et initiateurs mettre au centre de
leur engagement auprès des Kizito et Anuarite, le sens du service gratuit et le sens de l'Eglise.
Que vivent les K.A. et que le nom de notre Père des cieux soit toujours sanctifié.
Bon apostolat!
BLIOGRAPHIE
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