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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI TIZI-OUZOU

FACULTE DE GENIE ELECTRIQUE ET DE L’INFORMATIQUE


DEPARTEMENT D’ELECTRONIQUE

Mémoire de fin d’études


Présenté en vue de l’obtention
Du Diplôme d’Ingénieur d’Etat en Electronique
Option : Contrôle.

Thème:

Etude et réalisation d’un soft starter pour


moteur asynchrones triphasés de puissance avec
mesure de courant.

Présenté par : Promoteur :


r
M : ITAALIT SALIM Mr : OURABIA
Mr : FAREZ HOCINE

Année universitaire 2011/2012


Remerciements

Nous remercions avant tout Dieu le tout puissant de nous avoir gardés en
bonne santé afin de mener à bien ce projet de fin d’étude. Nous remercions
également nos familles pour les sacrifices qu’elles ont faits pour que nous
terminions nos études.

Nous exprimons toutes nos profondes reconnaissances à notre encadreur


M. OURABIA N., pour sa disponibilité, son aide et ses précieux conseils. Et
tous les enseignants qui ont contribués à notre formation durant notre cursus.

Nous remercions aussi tous nos amis pour leur aide, leur patience, leur
compréhension et leurs encouragements.

Enfin, nous tenons à remercier également les membres de jury qui nous
ferons l’honneur de juger notre travail et l’enrichir par leurs propositions.
Dédicaces

Je dédie ce mémoire à :

Ma défunte mère.

Mon cher père qui s’est sacrifié pour moi tout


au long de mes études.

Mes frères et mes sœurs, mes amis et tous ceux


qui me sont chers.

Salim
Dédicaces
A mes chers parents, A mes frères et sœurs

Vous vous êtes dépensés pour moi sans compter. En reconnaissance de tous les
sacrifices consentis par tous et chacun pour me permettre d’atteindre cette
étape de ma vie. Avec toute ma tendresse.

A notre petite fille de la famille « ARYAME » et sa maman. Mon


cousin et sa famille.

A toute ma famille et mes proches qui ont su me soutenir et


m’encourager durant cette année.

A ma copine DALILA.

A tous mes amis de village et mes voisins.

A mon binôme Salim ITALIT et sa famille

A tous mes amis de oued aussi, 3.58 et C99 « Farid, Samir, Omar,
Boudjemaa, Djamel, Mahdi, Idir, Lounes, Samir , Yacine, Chabane…….etc. »
pour les moments partagés, pour leurs sympathie, leurs grande serviabilité et
leurs solidarité.

A tous mes amies de la promotion «Salim, Ghilas, Nazim, Toufik,


Radia, Naima, Nadia, Meriem, Kamilia, Lynda, Safia, Saliha … ».

A ma mes chères amies « Serine, Nora, Karima, Fatiha, Dyhia ».

Je dédie ce modeste travail

Hocine


Introduction générale………………………………………………………………………...1

Chapitre I. Rappels sur les moteurs asynchrones

I. 1. Introduction………………………………………………………………..…2

I. 2. Constitution et principe de fonctionnement………………………………….….2

I. 2. 1. Le stator……………………...………………………………………3

I. 2. 2. Le rotor ……………………………………………………………..3

I. 2. 2. 1. Le rotor bobiné à bague …….…………………………………4


I. 2. 2. 2. Le rotor a cage d’écureuil …………………………………………………..4
I. 2. 3. Plaque à bornes…………………………………………………………………5
I. 2. 4. Plaque signalétique ou plaque d’identification………………………………...6
I. 2. 5. Symbole électrique des moteurs asynchrone…………………………………...6
I. 2. 6. Principe de fonctionnement………………………………………………….…7
I. 2. 6. 1. La vitesse de synchronisme…………………………………………..7
I. 2. 6. 2. Le glissement………………………………………………………...7
I. 3. Conclusion ……………………………………………………………………………....8

Chapitre II. Démarrage des moteurs

II. 1. Introduction…………………………………………………………………………….9
II. 2. Démarrage direct………………………………………………………………………9
II. 2. 1. Couplage et procédure de commutation………………………………………9
II. 2. 2. Etude à vide ………………………………………………………………….11
II. 2. 3. Etude en charge ……………………………………………………………...11
II. 2 .4. Caractéristique mécanique Tu=f(N) …………………………………………11
II. 2. 5. Point de fonctionnement du moteur en charge……………………………….12
II. 3. Bilan des puissances ......................................................................................................12
II. 3. 1. Puissance absorbée Pa………………………………………………………13
II. 3. 2. Pertes statorique ……………………………………………………………..13

II. 3. 2. 1. Pertes par effet joule ………………………………………………13




II. 3. 2. 2. Pertes fer statorique ……………………………………………….13

II. 3. 3. Puissance transmise au rotor …………………………………………………13


II.3 .3. Puissance total au rotor .........................................................................14
II. 3. 3. 2. Pertes rotorique…………………………………………………….14

II. 3. 3. 2. 1. Les pertes fer rotorique …………………………………14

II. 3. 3. 2. 2. Pertes par effet joule …………………………………….15

II. 3. 4. Pertes mécaniques…………………………………………………………….15


II. 3. 5. La puissance utile…………………………………………………………….15
II. 3. 6. Le rendement du moteur ……………………………………………………..16
II. 4. Avantages et inconvénients du démarrage direct ...…………………….…………..16
II. 5. Démarrage sous tension réduite ……………………………………………………..16
II. 5. 1. Démarrage étoile-triangle ……………………………………………………..16
II. 5. 1. 1. Principe ……………………………………………………………17
II. 5. 1. 2. Circuit de commande et de puissance ……………………………..17
II. 5. 1. 3. Chronogramme de fonctionnement ……………………………….18

II. 5. 1. 4. Montage étoile ……………………………………………………18

II. 5. 1. 5. Montage triangle …………………………………………………..19

II. 5. 1. 6. Avantages et inconvénients ………………………………………21

II. 5. 2. Démarrage par résistances statorique ………………………………………..22


II. 5. 2. 1. Principe ……………………………………………………………22
II. 5. 2. 2. Circuit de commande et de puissance …………………………….22
II. 5. 2. 3. Chronogramme de fonctionnement ……………………………….23
II. 5. 2. 4. Avantages et inconvénients ……………………………………….24
II. 5. 3. Démarrage par résistances rotorique ………………………………………...25
II. 5. 3. 1. Principe ……………………………………………………………25
II. 5. 3. 2. Circuit de commande et de puissance ……………………………..25
II. 5. 3. 3. Chronogramme de fonctionnement ……………………………….26
II. 5. 3. 4. Avantages et inconvénients ……………………………………….27
II. 6. Conclusion …………………………………………………………………………….28


Chapitre III. Le Soft Starter

III .1. Introduction………………………………………………………………………..…29


III. 2. Structure du soft starter………………………………………………………….…29
III. 2. 1. Le module de commande …………………………………………………...29
III. 2. 1. 1. Introduction ………………………………………………………29
III. 2. 1. 2. Présentation du PIC 16f877 ………………………………………29
III. 2. 1. 3. Organisation interne du PIC 16F877 …………………………………….30

III. 2. 1. 4. Organisation externe du PIC 16F87 ……………………………………...32

III. 2. 1. 5. Configuration minimale du PIC ………………………………….32


III. 2. 1. 5. 1. Alimentation ………………………………………...…32
III. 2. 1. 5. 2. Le circuit d’initialisation ……………………………….32
III. 2. 1. 5. 3. L’oscillateur ……………………………………………32
III. 2. 1. 6. Fonctionnement du module de commande ……………………….33
III. 2. 2. Le module de mesure de courant ……………………………………...……34
III. 2. 2. 1. Introduction……………………………………………………….34
III. 2. 2. 2. Le transformateur de courant ……………………………………..34
III. 2. 2. 3. Redressement et filtrage ………………………………………….36
III. 2. 2. 3. 1. Redressement double alternance ………………………36
III. 2. 2. 3. 2. Filtrage capacitif ……………………………………….36
III. 2. 3. L’afficheur LCD …………………………………………………………….39

III. 2. 3. 1. Le brochage de l’afficheur LCD …………………………………………39

III. 2. 3. 2. Fonctionnement de l’afficheur LCD ……………………………………..39

III. 2. 4. le port série RS232 ………………………………………………………….40

III. 2. 4. 1. Protocole de transmission de la norme RS 232 ………………………….40

III. 2. 4. 2. Le MAX232 (la conversion des niveaux) ………………………………..43

III. 2. 5. Le module de puissance ………………………….…………………………45


III. 2. 5. 1. Modes de fonctionnement ……………………………………….45
III. 2. 5. 2. Caractéristique statique ………………………………………….46


III. 2. 6. Le circuit de puissance ………………………………………...……………47


III. 2. 6. 1. Circuit de détection de passage de zéro ………………………………….48

III. 2. 6. 2. Circuit d’amorçage des thyristors ………………………………...49


III. 2. 6. 3. Circuit de protection des thyristors ………………………………50
III. 2. 6. 3. 1. Protection contre les dv/dt (Snubber) …………………50
III. 2. 6. 3. 2. Les varistances ………………………………………..51
III. 3. Principe d’un gradateur ……………………………………………………………….51
III. 2. 3. 4. Puissance de sortie du soft starter ………………………………...52
III. 4. Fonctionnement du soft starter ……………………………………………………….53

Chapitre IV. Conception et réalisation

IV. 1. Conception matérielle………………………………………………………...………55

IV. 1. 1. Introduction …………………………………………………………………55

IV. 1. 1. 1. Réalisation d’un circuit imprimé …………………………………55

IV. 1. 1. 1. 1. Avant l’insolation ……………………………………..55

IV. 1. 1. 1. 2. Réglage de la durée d’insolation ………………………55

IV. 1. 1. 1. 3. Révéler la platine ……………………………………...55

IV. 1. 1. 1. 4. Gravure du circuit imprimé ……………………………56

IV. 1. 1. 1. 5. Le perçage ……………………………………………..56

IV. 1. 1. 1. 6. L’étamage ……………………………………………...56

IV. 1. 1. 1. 7. Vernissage ……………………………………………..56

IV. 1. 1. 1. 8. Implantation des composants et soudage ……………...56

IV. 1. 3. Les circuits imprimés ……………………………………………………….57

IV. 1. 3. 1. Nomenclature des composants utilisés …………………………...58




IV. 2. Conception logicielle………………………………………………………………….59

IV. 2. 1. Introduction…………………………………………………………………59

IV. 2. 2. La programmation du PIC 16F877………………………………………….59

IV. 2. 2. 1. Le CCS Compiler…………………………………………………59

IV. 2. 2. 2. L’IC Prog…………………………………………………………59

IV. 2. 3. L’organigramme du programme PIC1……………………………………...60

IV.2.4. L’organigramme du programme PIC2……………………………………….63

IV. 2. 4. Une partie du programme de PIC 1………………………………………...66

IV. 2. 4. Une partie de programme de PIC 2…………………………………………68

Conclusion Générale………………………………………………………………………...70

Références bibliographiques

Annexes

Liste des figures

Fig. I. 1. Vue éclatée d’un moteur asynchrone…………………………………………….P 2


Fig. I. 2. Le stator…………………………………………………………………………..P 3
Fig. I. 3. Rotor bobiné à bague……………………………………………………………..P 4
Fig. I. 4. Rotor à cage d’écureuil…………………………………………………………...P 5
Fig. I. 5. Plaque à bornes…………………………………………………………………...P 5
Fig. I. 6. Couplage possible avec le réseau…………………………………………………P 5
Fig. I. 7. Plaque signalétique d’un moteur asynchrone triphasé…………………………...P 6
Fig. I. 8. Symboles électriques………………………………………………………………P 6
Fig. I. 9. Principes de fonctionnement………………………………………………………P 7
Fig. II. 1. Couplage de démarrage direct…………………………………………………....P 9
Fig. II. 2. Courbe caractéristique du démarrage directe…………………………………….P 10
Fig. II. 3. Bilan des puissances……………………………………………………………..P 13
Fig. II. 4. Démarrage étoile triangle………………………………………………………..P 17
Fig. II. 5. Chronogramme de fonctionnement……………………………………………...P 18

Fig. II. 6. Couplage étoile…………………………………………………………………..P 18


Fig. II. 7. Couplage triangle………………………………………………………………..P 19
Fig. II. 8. Courbes du démarrage étoile triangle…………………………………………...P 20
Fig. II. 9. Démarrage statorique par résistances…………………………………………...P 22
Fig. II. 10. Chronogramme de fonctionnement……………………………………………P 23
Fig. II. 11. Courbes du démarrage statorique par résistances…………………………….P 24
Fig. II. 12. Démarrage rotorique par résistances…………………………………………..P 25
Fig. II. 13. Chronogramme de fonctionnement……………………………………………P 26
Fig. II. 14. Courbes caractéristiques du démarrage rotorique……………………………..P 27
Fig. III. 1. Schéma synoptique du softstarter……………………………………………...P 29
Fig. III. 2. Signification de 16f877………………………………………………...………P 30
Fig. III. 3. Organisation interne du PIC 16f877…………………………………………...P 31
Fig. III. 4. Brochage du PIC 16F877………………………………………………………P 32
Fig. III. 5. Transformateur…………………………………………………………………P 34
Fig. III. 6. Le capteur de courant…………………………………………………………..P 35
Fig. III. 7. Redressement double alternance……………………………………………….P 36
Fig. III. 8. Filtrage capacitif……………………………………………………………….P 37
Fig. III. 9. courbe d’étalonnage du capteur……………………………………………….P 38

Fig. III. 9. Protocole TTL………………………………………………………………….P 42

Fig. III. 10. Protocole RS232……………………………………………………………...P 42

Fig. III. 11. Le max 232……………………………………………………………………………P 43

Fig. III. 12. Liaison RS232 avec le PIC…………………………………………………….P 44

Fig. III. 13. Le thyristor…………………………………………………………………….P 45

Fig. III. 14. Caractéristique statique……………………………………………………….P 46


Fig. III. 15. Le circuit de puissance………………………………………………………...P 47
Fig. III. 16. Détection passage de zéro……………………………………………………..P 48
Fig. III. 17. Circuit d’amorçage des thyristors (schéma simplifié)...............................…...P 49
Fig. III. 18. Protections des thyristors………………………………………………...……P 50
Fig. III. 19. Principe d’un gradateur à angle de phase……………………………………..P 51
Fig. III. 20. Couplage du gradateur triphasé avec la charge………………………………..P 52
Fig. III. 21. Simulation de la maquette sous ISIS………………………………………….P 53
Fig. IV. 1. circuit imprimé………………………………………………………………….P 56
Fig. IV. 2. visualisation 3D du circuit imprimé……………………………………………P 56
Fig. IV. 3. circuit imprimé du redresseur…………………………………………………..P 57
Fig. IV. 4. visualisation 3d du circuit de redressement…………………………………….P 57
Liste des Tableaux

Tableau. I. 1. Influence du nombre de pôles sur la vitesse de synchronisme.....………........... 8

Tableau. III. 1. Brochage de l’afficheur LCD……………………………………………….. 39

Tableau. IV. 1. : Nomenclature des composants utilisés…………………………………......57


Liste des Abréviations

Ns : vitesse de synchronisme

f : fréquence du réseau

p : nombre de paires de pôles.


g : glissement

N : vitesse de rotation du rotor

Tu : couple utile

N : vitesse

Mr : couple résistant

J : moment d’inertie

W : accélération angulaire.

P: La puissance électrique absorbée

U: La tension entre deux phases

I: L’intensité du courant de ligne

: L’angle de déphasage entre courant et tension

Ptr: La puissance transmise au rotor

Pjs: Les pertes par effet Joule dans le stator

Pfs: Les pertes dans le fer du stator

Pu : La puissance utile

Ωs : La vitesse angulaire du champ B

: Rendement du moteur

ILY : Courant d’alimentation avec couple étoile.

: Courant d’alimentation avec couple triangle

Iw : Courant d’enroulement

R : Résistance d’une phase statorique


Cd : couple de démarrage.
Introduction générale

Toute tâche d'entraînement nécessite l’utilisation d’un moteur dont la fonction


principale est la transformation d’énergie (électrique ou combustible) en une énergie
mécanique.
Le choix du moteur à utilisé, dépondra alors des propriétés de ce dernier afin quelles soient
appropriées à la tâche à résoudre, notamment en ce qui concerne la vitesse, le couple et les
possibilités de réglage.
Le moteur asynchrone triphasé est le moteur le plus utilisé à l'échelle mondiale. Le plus
économique et le plus courant des moteurs électriques. Il se caractérise par une conception
robuste et très simple, a des degrés de protection élevés et des versions normalisées.
A la mise sous tension d’un moteur asynchrone, un appel de courant aura lieu.
Si l’installation peut supporter cet appel de courant, celui-ci peut être directement couplé sur
le réseau pour qu’il démarre sur ses caractéristiques naturelles. Dans le cas contraire, le
courant de démarrage doit être limité. Pour cela des solutions ont été adoptées et on trouve :

L’ajout de résistances (rotorique, statorique).


Démarrage étoile-triangle.
L’utilisation d’un soft starter (Démarrage électronique).

Au cours de notre étude, nous nous intéresserons au démarrage progressif par un


gradateur triphasé à thyristors et à la mesure du courant de ligne. Par ce procéder, on pourra
augmenter progressivement la tension injecter, tout en mesurant la valeur efficace du courant
absorbé par le moteur, sans toutefois dépasser une valeur limite prédéfinie par l’utilisateur.
Les données de mesures en fonction du temps de démarrage, seront transmises par la
voie série vers un ordinateur via le port rs232 pour une représentation graphique.
Notre travail est subdivisé en 4 chapitres
Le premier est consacré aux rappels sur les moteurs asynchrones triphasés.
Le deuxième pour la mise sous tension et le démarrage moteur.
Le troisième pour le soft starter et la mesure de courant de ligne.
Le quatrième pour la conception matériel et logiciel
Nous terminons notre travail par une conclusion générale.
CHAPITRE I

RAPPELS SUR LES


MOTEURS ASYNCHRONES
TRIPHASES
Chapitre I Rappels sur les moteurs asynchrones

I. 1. Introduction

Les moteurs asynchrones représentent plus de 80 % des moteurs électriques utilisés dans
le monde. Ils sont utilisés pour transformer l’énergie électrique en énergie mécanique grâce à des
phénomènes électromagnétiques. C’est une machine robuste, économique à l’achat et ne
nécessitant que peu de maintenance. De plus, sa vitesse de rotation est presque constante sur une
large plage de puissance.

I. 2. Constitution et principe de fonctionnement

Leur fonctionnement est basé sur l’obtention d’un effort mécanique par action d’un
champ magnétique sur un circuit électrique traversé par un courant fourni par une source
extérieure, laquelle peut aussi produire éventuellement le champ magnétique.
La machine asynchrone se compose de deux parties principales :

Fig. I. 1. Vue éclatée d’un moteur asynchrone


Chapitre I Rappels sur les moteurs asynchrones

I. 2. 1. Le stator

C’est la partie fixe du moteur, représente l’inducteur du moteur. Il est constitué d’une
carcasse en fonte ou en aluminium, sur laquelle est fixée une couronne d’un empilement de tôles
ferromagnétiques très fines (0.35 à 0.5mm). Des encoches se forment ainsi sur la périphérie
interne permettant d’y loger les conducteurs en cuivre des bobinages du stator (fig. I. 2). Ils sont
répartis dans ce dernier et formant un ensemble d’enroulements qui comporte autant de circuits
qu’il y a de phases sur le réseau d’alimentation.

Couronne de tôles
empilées

Stator bobiné

Fig. I. 2. Le stator

I. 2. 2. Le rotor

C’est la partie mobile du moteur ; il est placé à l’intérieur du stator et représente l’induit
de la machine, il est séparé du stator par un entrefer de 0,4 à 2 mm. Selon sa constitution on
trouve :

-2-
Chapitre I Rappels sur les moteurs asynchrones

I. 2. 2. 1. Le rotor bobiné à bague

Les tôles de ce rotor sont munies d'encoches où sont placés des conducteurs formant un
ensemble de bobinage le plus souvent triphasé monté en étoile, les autres extrémités sont reliées à
des bagues tournantes avec l’arbre du rotor (fig. I. 3). Des balais sont prévus pour accéder à ces
enroulements, permettant de modifier certaines des caractéristiques électriques du circuit en y
ajoutant des résistances afin de réaliser un démarrage rotorique.

Bagues

Bobines du
rotor

Fig. I. 3. Rotor bobiné à bague

I. 2. 2. 2. Le rotor a cage d’écureuil

C'est le plus fréquent. Ces rotors sont constitués de tôles ferromagnétiques et de barres
conductrices régulièrement réparties à la périphérie du rotor. Les barres sont reliées entre elles
par deux anneaux de court-circuit formant ainsi une cage d'écureuil (fig. I. 4). Les tôles
ferromagnétiques servent à guider les lignes du champ, tandis que les barres accueillent les
courants induits. Le matériau constituant les barres et les anneaux de court-circuit est
généralement un alliage à base d'aluminium, mais on peut aussi rencontrer du cuivre ou du laiton.

-3-
Chapitre I Rappels sur les moteurs asynchrones

Barres de
conducteur

Anneaux de
court-circuit

Fig. I. 4. Rotor à cage d’écureuil

I. 2. 3. Plaque à bornes

C’est le dispositif permettant de raccorder le moteur à son alimentation. On n’y retrouve


chacune des deux extrémités de chacun des trois enroulements du stator. Le moteur peut être
couplé soit en étoile soit en triangle.

Fig. I. 5. Plaque à bornes

Etoile Triangle

Fig. I. 6. Couplage possible avec le réseau

-4-
Chapitre I Rappels sur les moteurs asynchrones

I. 2. 4. Plaque signalétique ou plaque d’identification


C’est la carte d’identité du moteur asynchrone

 Type :(LS90Lz) : référence propre au constructeur.


 Puissance :(1,5Kw) : puissance utile délivrée sur l’arbre du moteur.
 cos ϕ :(0,78) : facteur de puissance le calcul de la puissance réactive consommée.
 (230v Δ/400v Υ) : Tensions d’alimentation pour couplage Δ/Υ.
 (6,65A Δ /3,84A Υ) : représente l’intensité en ligne pour chacun des couplages.
 (rdt%76) : rendement du moteur.
 (1440 Tr/mn): Indique la vitesse nominale du rotor. On dit aussi vitesse réelle.
 (50HZ) : fréquence du réseau d’alimentation.
 (Ph 3) : Nombre de phases.
 (40°C) : Température ambiante d’utilisation recommandée.

Fig. I. 7. Plaque signalétique d’un moteur asynchrone triphasé

I. 2. 5. Symbole électrique des moteurs asynchrone

Moteur a rotor bobiné Moteur a cage d’écureuil

Fig. I. 8. Symboles électriques

-5-
Chapitre I Rappels sur les moteurs asynchrones

I. 2. 6. Principe de fonctionnement

L’alimentation des bobines du stator par un système de courant variable (triphasé), produit un
champ magnétique tournant (champ inducteur) au niveau de l’entre fer.
Tant que le rotor a une fréquence de rotation inférieure à celle du champ inducteur, chaque point
de rotor subit une variation de champ. Les conducteurs rotorique produisent donc une f.é.m. qui,
dans le circuit fermé, va donner naissance à des courants induits (courant de Foucault). Ces
courants vont à leur tour produire un champ magnétique induit, qui va s’opposer à la cause qui lui
a donné naissance (lois de Lenz). Cela se traduit concrètement par un phénomène de poursuite du
rotor vis à vis du champ tournant n’arrive jamais à le rattraper.

Fig. I. 9. Principes de fonctionnement

I. 2. 6. 1. La vitesse de synchronisme
La vitesse de synchronisme Ns est la vitesse du champ tournant statorique.

Ns : vitesse de synchronisme en [tr/min].


f : fréquence du réseau en [Hz].
p : nombre de paires de pôles.

-6-
Chapitre I Rappels sur les moteurs asynchrones

Pour un réseau de 50 Hz :

Tableau I. 1. Influence du nombre de pôles sur la vitesse de synchronisme

Paire de pôles 1 2 3 4 6
Nombre de pôles 2 4 6 8 12
Ns [tr/min] 3000 1500 1000 750 500

I. 2. 6. 2. Le glissement

Il doit y avoir une différence de vitesse pour que ce type de moteur fonctionne, car c'est
le décalage de vitesse entre le rotor et le champ statorique qui provoque l'apparition des courants
induits au rotor (courants qui créent le champ rotorique). Le glissement correspond à cette
différence de vitesse entre le rotor et le champ statorique exprimé sous la forme d'un pourcentage.

g : glissement [%].
Ns : vitesse de synchronisme [tr/min].
N : vitesse de rotation du rotor [tr/min].

Le glissement dépend de la charge mécanique entrainée par le rotor, plus le couple résistant est
important, plus le rotor glisse.

I. 3. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté les différents organes constituant le moteur
asynchrone triphasé à cage, à rotor bobiné ainsi que les matériaux utilisés pour leurs fabrications.
Une constitution très simple qui a fait sa place dans l’industrie pour son rapport qualité
prix et sa garantie d’une durée de vie satisfaisante.

-7-
CHAPITRE II

DEMARRAGE DES
MOTEURS
Chapitre II Démarrage des moteurs

II. 1. INTRODUCTION

Lors de la mise sous tension d’un moteur, l’appel de courant sur le réseau est important et
la section de la ligne d’alimentation pourrait être insuffisante, cella peut provoquer une chute de
tension susceptible d’affecter le fonctionnement des autres récepteurs. Parfois, cette chute de
tension est perceptible sur les appareils d’éclairage.
En fonction des caractéristiques du moteur et de la charge, plusieurs méthodes de
démarrages sont utilisées. Le choix sera dicté par des impératifs électriques, mécaniques et
économiques.

II. 2. Démarrage direct


C’est le plus simple à exécuté qu’avec le moteur asynchrone. Les enroulements du stator
sont couplés directement sur le réseau d’alimentation.

II. 2. 1. Couplage et procédure de commutation


C'est le mode de démarrage le plus simple dans lequel le stator est directement couplé sur
le réseau. Le moteur démarre sur ses caractéristiques naturelles.

Fig. II. 1. Couplage de démarrage direct

-9-
Chapitre II Démarrage des moteurs

Le sectionneur d’isolement avec fusible permet de déconnecter le moteur du réseau pour


des opérations de maintenance. Il protège également le dispositif contre les risques de court
circuit grâce aux fusibles.
Le contacteur permet d’alimenter le moteur avec commande manuelle ou automatique
avec un automate programmable.
Le relais thermique protège le moteur contre les surcharges de courant, l’intensité
maximale admissible est réglable. Son action différentielle permet de détecter une différance de
courant entre les phases en cas de coupure d’une liaison par exemple.
Le transformateur abaisse la tension secteur a une valeur de 24V pour garantir la sécurité
des utilisateurs sur la partie commande.
Au moment de la mise sous tension, le moteur se comporte comme un transformateur dont
le secondaire, constitué par la cage du rotor très peu résistante, est en court-circuit. Le courant
induit dans le rotor est important. Il en résulte une pointe de courant sur le réseau :
I démarrage = 5 à 8 I nominal.
Le couple de démarrage est en moyenne :
C démarrage = 0.5 à 1.5 nominal.

Fig. II. 2. Courbe caractéristique du démarrage directe

A gauche du couple maximum , on ne peut obtenir un point de fonctionnement stable.


Il faut impérativement que le point de fonctionnement se situe a droite du point d’inflexion du
couple maximum.

-10-
Chapitre II Démarrage des moteurs

II. 2. 2. Etude à vide

Dans ce fonctionnement, le rotor tourne pratiquement au synchronisme (g ≈0), l’intensité


du courant en ligne est importante (20% du courant nominal) et le facteur de puissance est faible :
il s’agit essentiellement d’un courant réactif, ou magnétisant, qui crée le champ magnétique.

II. 2. 3. Etude en charge

Le stator étant toujours alimenter par le réseau, augmentons progressivement la charge à


entrainée par le moteur jusqu'au fonctionnement nominal. Nous constatons que :
L’intensité du courant absorbé croit.
Le facteur de puissance augmente.
La fréquence de rotation diminue.

II. 2 .4. Caractéristique mécanique Tu=f(N)

La figure (Fig. II. 2.) montre que le moment du couple utile :


Est important au démarrage.
Présente un maximum.
Varie de façon presque linéaire au voisinage de la fréquence de rotation nominal.
Cette zone correspondant au fonctionnement normal du moteur peut être représentée par
l’équation de la caractéristique :

(1)
Tu : couple utile.
N : vitesse (tr/mn).
A, b : des constantes.

A vide : => => (2)


Au point nominal : on a = de (1) et (2) ( ) (3)

-11-
Chapitre II Démarrage des moteurs

=> ( ) (4)

de (3) et (4) [ ( ) ] en posant

Au voisinage du point de fonctionnement nominal, le moment du couple utile est proportionnel


au glissement

II. 2. 5. Point de fonctionnement du moteur en charge

Il s’agit évidemment d’un point d’équilibre, d’après le principe fondamental de la dynamique :

Mm : couple moteur.
Mr : couple résistant en N.m.
J : moment d’inertie en kg. M2.
w: accélération angulaire en rad/s.

La quantité {Mm-Mr} est appelée ≪ couple d'accélération ≫.


Sur la figure (Fig. II. 2.) le point de fonctionnement a pour coordonnés (Tn, Mn).
Le temps de démarrages pout être estimer en considérant les deux couples comme constants sur
la durée du démarrage par l’équation :

II. 3. Bilan des puissances

Fig. II. 3. Bilan des puissances

-12-
Chapitre II Démarrage des moteurs

D’après la définition d’un convertisseur électromécanique, la puissance absorbée Pa est donc


électrique tandis que la puissance utile Pu est mécanique.

II. 3. 1. Puissance absorbée Pa

Quelque soit le couplage, le moteur absorbe une puissance :


P: La puissance électrique absorbée en watts [W]

U: La tension entre deux phases en volts [V]

I: L’intensité du courant de ligne en ampères [A]

: L’angle de déphasage entre courant et tension en degrés [°]

II. 3. 2. Pertes statorique


II. 3. 2. 1. Pertes par effet joule

I : courant de ligne.

R : résistance mesuré entre deux phases.

II. 3. 2. 2. Pertes fer statorique

Ces pertes sont considérées comme constantes et négligeable devant les pertes par effet joule.

II. 3. 3. Puissance transmise au rotor

Ptr: La puissance transmise au rotor en watts [W]

P: La puissance électrique absorbée en watts [W]

Pjs: Les pertes par effet Joule dans le stator en watts [W]

-13-
Chapitre II Démarrage des moteurs

Pfs: Les pertes dans le fer du stator en watts [W].

Cette puissance est transmise du stator au rotor par le champ magnétique sous la forme
d’un couple électromagnétique de moment T qui tourne à la vitesse de synchronisme Ωs.

Ptr : La puissance transmise au rotor en watts [W]

T : Le moment du couple transmis au rotor en Newton-mètre [Nm]



Ωs : La vitesse angulaire du champ B en radians par seconde [rad.s-1]

II.3 .3. Puissance total au rotor

Le rotor reçoit le couple électromagnétique de moment T et tourne a la vitesse Ω.


Sa puissance totale est :

D’où sachant que

( )

Pr <Ptr à cause des pertes rotoriques.

II. 3. 3. 2. Pertes rotorique

II. 3. 3. 2. 1. Les pertes fer rotorique

Ces pertes sont lié à la fréquence, et pour un référentielle liée au rotor, le champ magnétique
tourne a la vitesse

Les courant de Foucault induits au rotor on pour fréquence :

On pourra alors négliger les pertes magnétiques au rotor, car en marche normal g≈0.

-14-
Chapitre II Démarrage des moteurs

II. 3. 3. 2. 2. Pertes par effet joule

Elles ne sont pas mesurables car le rotor est en court circuit. On peut les déduire par la relation :

( )

II. 3. 4. Pertes mécaniques

En marche normal, ces pertes Pméc son considérer comme constantes.

II. 3. 5. La puissance utile

Le moteur développe un couple utile de moment Tu en tournant à la vitesse Ω (celle du rotor).

II. 3. 6. Le rendement du moteur

: Rendement du moteur [sans unités].

Pu : La puissance utile en watts [W].

P : La puissance absorbée en watts [W].

-15-
Chapitre II Démarrage des moteurs

II. 4. Avantages et inconvénients du démarrage direct

Malgré les avantages qu'il présente (simplicité de l'appareillage, couple de démarrage


élevé, démarrage rapide, prix faible), le démarrage direct ne peut convenir que dans les cas où :
- la puissance du moteur est faible par rapport à la puissance du réseau, de manière à limiter les
perturbations dues à l'appel de courant.
- la machine entraînée ne nécessite pas une mise en vitesse progressive où comporte un dispositif
amortisseur qui réduit le choc du démarrage,
- le couple de démarrage peut être élevé sans incidence sur le fonctionnement de la machine ou
de la charge entraînée.

II. 5. Démarrage sous tension réduite

Plusieurs dispositifs permettent de réduire la tension aux bornes des enroulements du stator
pendant la durée du démarrage du moteur ce qui est un moyen de limiter l'intensité du courant au
démarrage. L'inconvénient est que le couple moteur est également diminué et que cela augmente
la durée avant laquelle la machine atteint le régime permanent.

II. 5. 1. Démarrage étoile-triangle

Ce procédé s’applique qu’aux moteurs dont toutes les extrémités d’enroulements sont
sorties sur la plaque à bornes, et dont le couplage triangle correspond à la tension du réseau.
Par exemple, pour un réseau triphasé 380 V, il faut un moteur bobiné en 380 V triangle et 660 V
étoile.

-16-
Chapitre II Démarrage des moteurs

II. 5. 1. 1. Principe

Le démarrage s’effectue en deux temps :


- Premier temps : mise sous tension et couplage étoile des enroulements Q, KM1, KM2 fermés.
Le moteur démarre à tension réduite pour se stabilisé généralement entre 75 et 85 % de la vitesse
nominale.

- Deuxième temps : Suppression du couplage étoile (KM1 ouvert) et mise en couplage triangle
(KM3 fermé) Le moteur est alimenté sous pleine tension.

II. 5. 1. 2. Circuit de commande et de puissance

Circuit de puissance circuit de commande

Fig. II. 4. Démarrage étoile triangle

F : contact auxiliaire du relais thermique. KM3 : bobine du contacteur couplage triangle.

S0 : bouton poussoir arrêt. KM21 : contact auxiliaire à ouverture retardé à l’ouverture.

S1: bouton poussoir marche.

KM1 : bobine du contacteur couplage étoile.

KM2 : bobine du contacteur ligne.

-17-
Chapitre II Démarrage des moteurs

II. 5. 1. 3. Chronogramme de fonctionnement

Fig. II. 5. Chronogramme de fonctionnement

On veut démarrer un moteur asynchrone triphasé en étoile-triangle dans un sens de rotation par
un bouton poussoir S1 et l’arrêter par l’appui sur un bouton poussoir S0.
Le passage étoile triangle se fait par un temporisateur réglable Δta deux contacteurs KM21 et
KM11 travaillant en opposition pour éviter la fermeture simultané de KM1 et KM3

II. 5. 1. 4. Montage étoile

Fig. II. 6. Couplage étoile

Intensité en ligne I (A) :


Nous avons : Intensité en ligne = Intensité récepteur (IL = IZ) soit :

√ √

-18-
Chapitre II Démarrage des moteurs

Puissance :

√ =

II. 5. 1. 5. Montage triangle

Considérons le schéma suivant où les trois récepteurs sont couplés en triangle :

Fig. II. 7. Couplage triangle

Intensité dans chaque récepteur et


Nous savons que :




Et √ d’où

Puissance en triangle
Calculons :


√ √

Le rapport Itriangle sur Iétoile :

-19-
Chapitre II Démarrage des moteurs


√ √

Le rapport Ptriangle sur Pétoile

=3

Fig. II. 8. Courbes du démarrage étoile triangle

Remarque : le passage étoile vers triangle doit se faire avant que le couple moteur en étoile soit
inferieur au couple résistant Cr, car il faut conserver une accélération positive.

-20-
Chapitre II Démarrage des moteurs

II. 5. 1. 6. Avantages et inconvénients

a) Avantages

- Appel de courant en étoile réduit au tiers de sa valeur en direct.


- Faible complication d’appareillage.

b) Inconvénients

- Couple réduit au tiers de sa valeur en direct.


- Coupure entre les positions étoile et triangle d’ou apparition de phénomènes transitoires.

-21-
Chapitre II Démarrage des moteurs

II. 5. 2. Démarrage par résistances statorique

II. 5. 2. 1. Principe

Le principe consiste à démarrer le moteur sous tension réduite en insérant des résistances
en série avec les enroulements statorique. Lorsque la vitesse se stabilise, les résistances sont
éliminées et le moteur est couplé directement sur le réseau. Cette opération est généralement
commandée par un temporisateur.

II. 5. 2. 2. Circuit de commande et de puissance

Circuit de puissance Circuit de commande

Fig. II. 9. Démarrage par résistances statorique

F : contact auxiliaire du relais thermiqueKA1 : relais qui possède un contact temporisé retardé.

S0 : bouton poussoir arrêt

S1 : bouton poussoir marche

-22-
Chapitre II Démarrage des moteurs

II. 5. 2. 3. Chronogramme de fonctionnement :

Fig. II.10. Chronogramme de fonctionnement

Le couplage des enroulements du moteurn'est pas modifié. Il n'est donc pas nécessaire que les
deux extrémités dechaque enroulement soient sorties sur la plaque à bornes.
Le démarrage s’effectue en deux temps :

 1er temps - Impulsion sur S1 : le relais KA1 est activé et le contacteur KM1 (partie
puissance) se ferme, démarrage sous tension réduite.
 2nd temps – Le contacteur temporisé KA11 se ferme, entraînant l’alimentation du
relais KM2.
Les contacteurs de puissances KM2 court-circuitent les résistances, ce qui relie le
moteur a plaine tension.
L’arrêt est obtenu par une impulsion sur S0.
Selon les caractéristiques du moteur, il arrive parfois, que l’on utilise deux à plusieurs
étages de résistances.

-23-
Chapitre II Démarrage des moteurs

Fig. II. 11. Courbes du démarrage statorique par résistances

La valeur de la résistance est calculée en fonction de la pointe de courantau démarrage à


ne pas dépasser, ou de la valeur minimale du couple dedémarrage nécessaire compte tenu du
couple résistant de la machine entraînée. En général, les valeurs de courant et de couple de
démarragesont :
- Id = 4.5 In
- Cd = 0.75 Cn

II. 5. 2. 4. Avantages et inconvénients

Ce mode de démarrage convient donc bien aux machines ayant uncouple résistant
croissant avec la vitesse, comme par exemple lesventilateurs ou les pompes centrifuges.
Il présente l'inconvénient d'une pointe de courant relativement importanteau démarrage.
Cette pointe pourrait être réduite en augmentant la valeurde la résistance, mais cela entraînerait
une chute de tension supplémentaire aux bornes du moteur, et par conséquent une diminution
importante du couple de démarrage.
En revanche, l'élimination de la résistance en fin de démarrage se faitsans qu'il y ait
interruption de l'alimentation du moteur, donc sans phénomène transitoire.

-24-
Chapitre II Démarrage des moteurs

II. 5. 3. Démarrage par résistances rotorique


II. 5. 3. 1. Principe

Réservé spécialement pour les moteurs à rotor bobiné à bague, le principe consiste à
alimenter le stator sous pleine tension du réseau et d’insérer dans le circuit rotorique des
résistances qui seront ensuite court-circuitées progressivement.Le moteur étant analogue à un
transformateur dont le primaire serait le stator et le secondaire le rotor. On limite le courant
secondaire et par conséquent l’intensité absorbé au primaire.

II. 5. 3. 2. Circuit de commande et de puissance

Circuit de puissance circuit de commande

Fig. II. 12. Démarrage rotorique par résistances

Q : fusible sectionneur. KM2 : contacteur 2eme temps. F : relais thermique.

KM1 : contacteur de ligne. M : moteur à rotor bobiné. R1 et R2 : 2 groupes de résistances.

KM3 : contacteur 3eme temps.

-25-
Chapitre II Démarrage des moteurs

II. 5. 3. 3. Chronogramme de fonctionnement :

Fig. II. 13. Chronogramme de fonctionnement

 Impulsion sur S1 :
 1er temps : le relais KA1 est activé, démarrage sous tension réduite.
 2éme temps : Le contacteur temporisé KA1 se ferme, entraînant l’alimentation du relais
KM2. le premier étage de résistances est court-circuité.
 3éme temps : Le contacteur temporisé KA2 se ferme, entraînant l’alimentation du relais
KM3. le deuxième étage de résistances est court-circuités
L’arrêt est obtenu par une impulsion sur S1.

-26-
Chapitre II Démarrage des moteurs

Fig. II. 14. Courbes caractéristiques du démarrage rotorique

.
Le calcul de la résistance insérée dans chaque phase permet dedéterminer de façon
rigoureuse la courbe couple-vitesse obtenue.
Le courant absorbé est sensiblement proportionnel au couple fourni ou très peu supérieur.
Exemple : pour un couple de démarrage Td=2.5Tn, l’intensité Id sera sensiblement inferieur
à2.5In.
II. 5. 3. 4. Avantages et inconvénients
a) Avantages:

Appel de courant au démarrage le plus faible par rapport aux autres modes de démarrages
Couple élevé.
Possibilité de réduire les pointes de surintensité en augmentant les temps de démarrage.

b) Inconvénients :

Nécessite un moteur asynchrone à rotor bobiné plus cher et moins robuste qu’un moteur
asynchrone à cage.
Equipement nécessitant autant de contacteurs et de résistances que de temps de démarrages.

-27-
Chapitre II Démarrage des moteurs

II. 6. Conclusion

Ces procéder de démarrage a tension réduite ne semblent pas être une solution parfaite
pour le démarrage des moteurs. Lorsqu'une tension réduite est appliquée à un moteur, le courant
absorbé par ce dernier est réduit, le couple engendré est aussi réduit d'un facteur qui est d'environ
le carré du pourcentage de la réduction de tension. En plus, un changement brusque ; passage
étoile triangle, suppression de résistance de démarrage, fait apparaitre des à-coups qui ne sont pas
souvent tolérer pour certaine applications.

-28-
CHAPITRE III

LE SOFT STARTER
Chapitre III Le Soft Starter

III .1. Introduction

L’évolution de la technologie notamment de l’électronique de puissance a permis


l’invention et la création d’un dispositif de démarrage plus performant et plus fiable.
Toujours à fin d’éliminer le fort appel de courant de démarrage, ce dernier utilise le principe d’un
gradateur, qui est la modulation progressive de l’énergie absorbé à travers un montage à
thyristors de puissance, tout en évitant le dépassement d’une certaine valeur de courant
admissible par le réseau d’alimentation.

III. 2. Structure du soft starter


Il est constitué de trois modules principaux :
 Un module de commande.
 Un module de mesure du courant.
 Un module de puissance.

Affichage
LCD Paramètres de
commande Utilisateur

Mesures de
Module de courant
mesure du Module de
courant UC 1 commande
Signaux de
synchronisation
Master
Port RS232
UC 2 Module de
Vers le PC puissance
Slave
Bus de
communication Signaux
d’amorçages des
thyristors

Fig. III. 1. Schéma synoptique du soft starter

-29-
Chapitre III Le Soft Starter

III. 2. 1. Le module de commande


III. 2. 1. 1. Introduction

Un microcontrôleur se présente comme étant une unité de traitement de l’information de type


microprocesseur contenant tous les composants d’un système informatique, à savoir
microprocesseur, des mémoires et des périphériques (ports, timers, convertisseurs…). Chaque
fabricant a sa ou ses familles de microcontrôleur. Une famille se caractérise par un noyau
commun (le microprocesseur, le jeu d’instruction…).

III. 2. 1. 2. Présentation du PIC 16f877

Le PIC 16F877 est un composant de Microchip. Il fait partie de la famille mid-range, sa


mémoire programmable est de type Flash, il est capable de fonctionner à une fréquence d’horloge
de 20Mhz.

16F877-20

16 indique F Mémoire 877 Fréquence


la famille utilisé de Identités d’horloge
Mid-Range type FLASH de 20 MHz

Fig. III. 2. Signification de 16f877

III. 2. 1. 3. Organisation interne du PIC 16F877

Le PIC 16F877 présente toute une série de composants, ces principales caractéristiques sont :

 Mémoire programmable de type FLASH de 8K mots.


 RAM de 368 octets.

-30-
Chapitre III Le Soft Starter

 EPROM de 256 octets.


 33 E/S reparties en 5 ports bidirectionnels.
 8 convertisseurs A/N de 8 bits.
 14 sources d’interruption.
 Chien de garde WDT.
 Chaque sortie présente un courant max de 25 mA.
 Une interface de communication série synchrone (SSP/SPI).
 Jeu de 35 instructions.
 Une interface de communication série asynchrone et synchrone (USART/SCI).
 Une tension d’alimentation entre 4,5 et 6v.
 Trois temporisations (TIMER0, TIMER1, TIMER2).

Fig. III. 3. Organisation interne du pic 16f877

-31-
Chapitre III Le Soft Starter

III. 2. 1. 4. Organisation externe du PIC 16F87

Les entrées sorties du microcontrôleur peuvent être groupées par rapport à la fonction.

Fig. III. 4. Brochage du PIC 16F877

Le PIC 16F877 dispose de 33 pins d’E/S pour communiqué avec l’environnement extérieur.
Celles-ci sont reparties en 5 ports parallèles bidirectionnels :

 6 lignes pour le port A.


 8 lignes pour le port B.
 8 lignes pour le port C.
 8 lignes pour le port D.
 3 lignes pour le port E.

-32-
Chapitre III Le Soft Starter

III. 2. 1. 5. Configuration minimale du PIC

Pour réaliser une carte à base d’un pic 16F877, il faut au moins configurer son
alimentation, le MCLR et l’horloge voir Figure.

III. 2. 1. 5. 1. Alimentation

Le PIC fonctionne dans la plage de tension qui s’étend de 4,5 à 6v.

III. 2. 1. 5. 2. Le circuit d’initialisation

Le MCLR est habituellement relié au 5v. Cette pine étant utilisée pour effectuer un reset du
composant en cas de connexion à la masse.

III. 2. 1. 5. 3. L’oscillateur

L’oscillateur est le cœur du microcontrôleur, c’est lui qui cadence le déroulement du programme.
Il doit fournir un signal carré périodique au microcontrôleur.

Dans le cas de notre application nous utiliserons l’oscillateur de type HS avec un quartz de 20
MHz.

III. 2. 1. 6. Fonctionnement du module de commande

Les deux pics fonctionnent en mode maitre (pic 1) esclave (pic 2).
Le pic 1, a pour fonctions :
L’affichage sur écran LCD des paramètres de commande entrés par l’utilisateur (puissance de
démarrage, temps de démarrage, coutant maximum admissible).
Donner l’ordre de démarrage pour le pic 2 (amorçage progressif des thyristors).
La mesure du courant de ligne, en faisant la conversion analogique numérique sur une résolution
de 8bits, les comparer a la valeur limite .

Si commande maitre esclave décrémentation temps d’amorçage.

Si commande maitre esclave stop décrémentation temps d’amorçage.

Si commande maitre esclave annulation du démarrage.

-33-
Chapitre III Le Soft Starter

Un rapport contenant toutes les données du démarrage (temps de démarrage, puissance de


démarrage, les valeurs toutes les 300us) est envoyé par la voie série rs232 vers un PC
pour une interprétation graphique.

Le pic 2, envoie les signaux d’amorçage en fonction des paramètres de commandes et les ordres
reçus par le pic 1 et envoie un signal de fin de démarrage pour ce dernier.

III. 2. 2. Le module de mesure de courant


III. 2. 2. 1. Introduction

Il est aujourd’hui possible de mesurer le courant électrique au moyen d’une quinzaine de


conceptions ou technologies différentes, avec isolation galvanique ou non. Dans la plupart des
cas, on fait appel à des technologies à isolement galvanique, qui mesurent indirectement le
courant en détectant le champ magnétique qui lui est associé.
Nous allons présenter ici une de ces techniques utilisées.

III. 2. 2. 2. Le transformateur de courant

Loi de Faraday : une variation de flux à travers une spire créer une f.é.m.

Flux magnétique :
Pour un transformateur parfait, l’enroulement du primaire, formé de N1 spires, est le siège d’une
f.é.m.

Fig. III. 5. Transformateur

-34-
Chapitre III Le Soft Starter

Si u1 est sinusoïdale : √ ( )
√ √
( ) on a ( )

b est le champ magnétique à travers les spires et s la section (supposée constantes) du circuit
magnétique.


( )


B= est la valeur maximum du champ magnétique.

Relation entre les tensions :

Lorsqu'un courant passe dans un bobinage , il crée par le circuit magnétique commun, un

courant dans le bobinage . Le nombre de tours des enroulements et les courants et

sont liés par la relation : où et sont les nombres de tours de


chaque enroulement.

Bornes de connections

Vue externe Principe de fonctionnement

Fig. III. 6. Le capteur de courant

-35-
Chapitre III Le Soft Starter

Dans ce type de capteur le bobinage principal est constitué du câble conducteur d’où

Par le constructeur le capteur utilisé débite un courant moyen en sortie de 5A pour 600A.
Le bobinage du secondaire a 120 spires.
La tension de sortie est suffisamment forte, na pas besoin d’amplification. Mais cette tension
nécessite d’être redresser et filtré à fin quelle soit mesurable sur le port du PIC 16f877, sachant
que ce dernier est capable de convertir des tensions entre 0 et 5V sur une résolution de 8bit.

III. 2. 2. 3. Redressement et filtrage

Le courant de sortie du capteur est considéré comme sinusoïdal.

III. 2. 2. 3. 1. Redressement double alternance

Un redresseur double alternance est un montage à diode qui conserve les alternances positive et
redresse les alternances négatives d’une tension d’entré v (t).
La fréquence en sortie est le double de la fréquence d’entré.

Fig. III. 7. Redressement double alternance

-36-
Chapitre III Le Soft Starter

Calcul de la valeur moyenne de la tension de sortie :


( ) √ ( )

La tension de sortie est donc périodique de période . La valeur moyenne de la tension de sortie

est :

( ) ∫ ( ) ∫ √ ( )
( ) ( )


( )

III. 2. 2. 3. 2. Filtrage capacitif

L’ajout d’un condensateur chimique (électrolytique) C1 assure le filtrage de la tension redressée,


afin d'obtenir une tension qui ressemble plus à du continu qu'à de l'alternatif. Sa valeur dépendra
du courant maximal de sortie.

Fig. III. 8. Filtrage capacitif

-37-
Chapitre III Le Soft Starter

Le redressement de la tension alternative délivrée par le secondaire du transformateur, est assuré par le
pont de diodes que forment les quatre diodes D1 à D4. Les diodes utilisées ici sont de type 1N4007, qui
supportent un courant direct de 1 A.

Choix de la résistance et de la capacité : on définit le taux d’ondulation par la relation :

0 implique RC ∞

Une expérience dans un laboratoire nous a permis d’étalonné le capteur en utilisant un


ampèremètre (alternatif) en série ave un rhéostat en entré, un voltmètre pour mesurer la tension
redressée et filtrer en sortie du capteur.

Fig. III. 9. Courbe d’étalonnage du capteur

La valeur limite que nous avons fixée est de 30 ampères.

-38-
Chapitre III Le Soft Starter

III. 2. 3. L’afficheur LCD

Pour l’affichage, on a choisit un écran LCD 2 lignes de 16 caractères qui intègre son propre
module de gestion, il est donc directement connecté aux broches du PIC et alimenté sous une
tension de 5V.

Pour la transmission de données, c’est un afficheur à accès parallèle avec une possibilité de choix
entre une transmission sur 4 ou 8 bit en la configurant dans le programme principale du PIC.

III. 2. 3. 1. Le brochage de l’afficheur LCD

Tableau III. 1. Brochage de l’afficheur LCD

VSS La masse de l’alimentation


VDD +5V
VEE +5V (contraste maximale)
RS Registre selecte (mode instruction ou données)
R/W Read/ Write (lecture / écriture)
E Enable (sélection de l’afficheur)
D0-D7 Données (8 bits)

III. 2. 3. 2. Fonctionnement de l’afficheur LCD

Le fonctionnement de ce genre d’afficheurs est basé sur 2 principales taches :


· Affecter les registres de configurations en fonction de format (nombre de ligne par exemple).
· Affecter la mémoire DDRAM avec le message à afficher.
Pour exécuter ces deux opérations on dispose des signaux de contrôles : E, RS,
R/W et un bus de données de 8 bits bidirectionnel :
E : enable.

-39-
Chapitre III Le Soft Starter

Cycle d’écriture : l’état de bus de données est pris en compte au front descendant de ce signal.
Cycle de lecture : la donnée est fournie pendant l’état haut de ce signal.
R/W : indique le sens du transfère :
« 0 » : écriture vers l’afficheur.
« 1 » : lecture depuis l’afficheur.
RS : register select. L’état de ce signale indique la destination de la donnée :
« 0 »registre de contrôle.
« 1 »mémoire DDRAM.
D7—D0 : bus de donnée bidirectionnel

III. 2. 4. le port série RS232

Le protocole RS232 est utilisé en industrie pour la communication entre un ordinateur via un port
série et un système électronique en limitant le nombre de fils de transmission. Elle nécessite un
minimum de 3 fils comportant les trames de données en émission (Tx) et en réception (Rx).

III. 2. 4. 1. Protocole de transmission de la norme RS 232

Afin que les éléments communicants puissent se comprendre, il est nécessaire d'établir un
protocole de transmission. Ce protocole devra être le même pour les deux éléments afin que la
transmission fonctionne correctement.
Les paramètres rentrant en jeu :

Longueur des mots : 7 bits (ex : caractère ascii) ou 8 bits.

La vitesse de transmission : les différentes vitesses de transmission sont réglables à partir de


110 bits par seconde (bps) de la façon suivante : 110 bps, 150 bps, 300 bps, 600 bps, 1200 bps,
2400 bps, 4800 bps, 9600 bps …18,2 kbps …56 kbps

-40-
Chapitre III Le Soft Starter

Parité : le mot transmis peut-être suivi ou non d'un bit de parité qui sert à détecter les erreurs
éventuelles de transmission. Il existe deux types de parité.
 Parité paire : le bit ajouté à la donnée est positionné de telle façon que le nombre des
états 1soit paire sur l'ensemble données + bit de parité.
Ex : soit la donnée 11001011 contenant 5 états 1, le bit de parité paire est positionné à 1,
ramenant ainsi le nombre de 1 à 6.
 Parité impaire : le bit ajouté à la donnée est positionné de telle façon que le nombre des
états 1soit impaire sur l'ensemble données + bit de parité.
Ex : soit la donnée 11001011 contenant 5 états 1, le bit de parité paire est positionné à 0, laissant
ainsi un nombre de 1 impaire.
Bit de start : la ligne au repos est à l'état logique 1. Pour indiquer qu'un mot va être transmis
La ligne passe à l'état bas avant de commencer le transfert.
Bit de stop : après la transmission, la ligne est positionnée au repos pendant 1, 2 ou 1,5 période
d'horloge selon le nombre de bits de stop.
Format des trames :
Le bit de Start apparaît en premier dans la trame, puis les données (poids faible en premier), la
parité éventuelle et le (les) bit(s) de stop.

Exemple :
Soit à transmettre en parité paire, 7 bits de données, 2 bits de stop, le caractère "B" dont le codage
ASCII est (42)16 ou (1000010)2 ; La trame sera la suivante :

-41-
Chapitre III Le Soft Starter

D'un point de vue logique (TTL)

Fig. III. 10. Protocole TTL

D'un point de vue électrique (RS232)

Fig. III. 11. Protocole RS232

-42-
Chapitre III Le Soft Starter

III. 2. 4. 2. Le MAX232 (la conversion des niveaux)

Les cartes électroniques à base de microcontrôleurs fonctionnent très souvent avec des niveaux
TTL soit 0-5Volt, 0V pour le niveau 0 et 5Volt pour le niveau 1. Brancher donc directement une
ligne RS232 sur un microcontrôleur n’aurait donc aucun sens et pourrait aussi endommager le
système en imposant des tensions très élevées.
Pour rendre compatible une ligne RS232 avec une carte de ce type il existe un composant très
simple d’utilisation que nous allons étudier : le max232. En regardant son schéma interne ci-
dessous, nous constatons directement qu’il est premièrement doté d’un convertisseur de tension,
au travers des capacités C1 et C3 il génère une tension de 10Volt depuis les 5Volt (doubleur de
tension), et au moyen des capacités C2 et C4 il génère une tension de -10Volt a partir de la
tension de 10Volt. Il est bien sur évident que la puce est munie de tout un système, avec un
oscillateur, des diodes et ... afin d’intégré ce convertisseur DC-DC. Il existe une version de cette
puce, le max233, où les capacités sont intégrées directement dedans, mais nous ne rentrerons pas
dans ce détail. La valeur des capacités va dépendre de la version de la puce.

Fig. III. 12. Le max 232

-43-
Chapitre III Le Soft Starter

Fig. III. 13. Liaison RS232 avec le PIC

-44-
Chapitre III Le Soft Starter

III. 2. 5. Le module de puissance

Le thyristor (ou "Diode commandée") est un composant électronique semi-conducteur composé de


quatre couches de silicium dopées alternativement positivement et négativement. Dans sa
structure en couches P-N-P-N le thyristor peut être modélisé par deux transistors PNP et NPN.
Il est muni d'une électrode de déblocage ou gâchette, le tout constitue un interrupteur
unidirectionnel à fermeture commandée.

Symbole électrique Composition modélisation PNP


NPN

Fig. III. 14. Le thyristor

III. 2. 5. 1. Modes de fonctionnement

Si la tension v à ses bornes est négative, le thyristor est bloqué ; il n'est parcouru que par un faible
courant inverse. Il faut veiller à ne pas dépasser la tension inverse maximale (risque de
détérioration).
Si la tension devient positive, le thyristor reste bloqué ; il n'est parcouru que par un faible
courant de fuite direct. Il faut veiller à ne pas dépasser la tension directe blocable à courant
de gâchette nul (toujours risque de détérioration).
Si la tension v est positive, et que l'on fait passer une impulsion de courant dans la gâchette, le
thyristor s'amorce et devient passant. Il faut veiller à ce que la durée de l'impulsion soit
suffisante pour que le courant dans le thyristor soit supérieur au courant d'accrochage.

-45-
Chapitre III Le Soft Starter

Quand il est conducteur, le thyristor se comporte comme une diode.


Il ne se bloque que lorsque le courant direct s'annule. (En réalité, il se bloque lorsque le
courant qui le traverse devient inférieur à une valeur limite appelée courant de maintien).

III. 2. 5. 2. Caractéristique statique

Elle comprend trois grandes parties :


 OA, tension négative, thyristor bloqué.
 OB, tension positive, thyristor bloqué, pas d'impulsion sur la gâchette.
 OC, après l'envoi d'une impulsion alors que v est positive, le thyristor est passant.

Fig. III. 15. Caractéristique statique


1 : Avalanche, ou tension de claquage négative
2: Courant inverse
3: Courant de fuite direct
4: Tension d'amorçage (claquage positive) directe
5: Courant de maintien
6 : Courant de conduction

-46-
Chapitre III Le Soft Starter

III. 2. 6. Le circuit de puissance

La maquette que nous voulons utiliser est une maquette officielle du constructeur ABB.

Fig. III. 16. Le circuit de puissance

-47-
Chapitre III Le Soft Starter

III. 2. 6. 1. Circuit de détection de passage de zéro

Fig. III. 17. Détection passage de zéro

R2 et R3 étant des résistances très grande, créent une chute de tension importante avant l’étage du
pont redresseur. Chaque alternance positive allume la led de l’optocoupleur.
Le transistor se sature et relie la sortie à la masse, d’où à chaque passage de zéro une impulsion
de 5V apparait sur la sortie du dispositif.

-48-
Chapitre III Le Soft Starter

III. 2. 6. 2. Circuit d’amorçage des thyristors

Fig. III. 18. Circuit d’amorçage des thyristors (schéma simplifier)

Les deux thyristors sont amorcés en même temps. Seule la polarisation désignera alors le
thyristor qui va être amorcé.
Une impulsion sur la base du transistor, de duré suffisent relie l’émetteur à la masse. Les
optotriacs s’alimentent et court-circuitent les résistances en série avec la gâchette et la cathode,
le thyristor conduit jusqu'à l’arrivé de l’alternance qui le bloquera.

-49-
Chapitre III Le Soft Starter

III. 2. 6. 3. Circuit de protection des thyristors

III. 2. 6. 3. 1. Protection contre les dv/dt (Snubber)

Si la tension anode-cathode augmente trop rapidement, elle peut entraîner un amorçage


intempestif du thyristor (sans signal de gâchette). Pour neutraliser ce phénomène, on utilise le
circuit suivant:

Fig. III. 19. Protections des thyristors

Lorsqu'un front raide se présente entre les points A et K, le condensateur se charge à travers R.
La tension Vak évolue plus lentement (comme aux bornes du condensateur). La résistance R
intervient aussi lors de l'amorçage commandé et limite le courant de décharge du condensateur
dans le thyristor (di/dt). Ce circuit présente aussi l'avantage d'un amorçage plus facile du
thyristor, la décharge du condensateur permettant un établissement plus rapide du courant
d'accrochage.

-50-
Chapitre III Le Soft Starter

III. 2. 6. 3. 2. Les varistances

Les varistances ont une caractéristique tension/courant extrêmement non linéaire. Au delà d'un
certain seuil de tension l'impédance de la varistance chute pour permettre l'évacuation du courant
créant la surtension ; quand la tension revient à son niveau normal l'impédance de la varistance
reprend sa valeur à l'état de veille (donc pas de courant).

III. 3. Principe d’un gradateur

Chaque phase du réseau est séparée du récepteur (moteur) par deux thyristors montés en tête
bêche. L'interrupteur autorise le passage du courant durant un temps plus ou moins long de la
demi-période. Ce temps est défini par le rapport cyclique qui est le rapport du temps de fermeture
divisé par la demi-période, il est donc compris entre 0 et 1. Quand il est égal à 0 la tension de
sortie est quasiment nulle et quand il est égal à 1 la tension de sortie est la même que celle de
l'entrée (du réseau). Le signal de commande, appelé angle de retard à l'ouverture, doit être
synchrone avec la tension aux bornes de l'interrupteur grâce a un système de détection de passage
de Zéro

Détection
de zéro
Forme d’onde de
sortie

Signaux de
commandes

Fig. III. 20. Principe d’un gradateur à angle de phase

-51-
Chapitre III Le Soft Starter

III. 2. 3. 4. Puissance de sortie du soft starter

( )

: Valeur moyenne aux bornes de la charge.

: La valeur maximale entre phase a l’entré du soft starter.


: La valeur efficace entre phase a l’entré du soft starter.

: La valeur efficace aux bornes de la charge.


α : angle d’amorçage (rad).

Fig. III. 21. Couplage du gradateur triphasé avec la charge

-52-
Chapitre III Le Soft Starter

III. 4. Fonctionnement du soft starter

Liaison
RS232

Signaux de
synchronisations

Boutons
poussoirs de
sélection

Capteur de
courant

Signaux
d’amorçages

Fig. III. 22. Simulation de la maquette sous ISIS

-53-
Chapitre III Le Soft Starter

A la mise sous tension, sur l’écran LCD apparait l’affichage « SOFT STARTER ».
Un message est envoyé vers l’ordinateur via le port rs232 « Transmission de données OK »
indiquant que le câble est bien branché et que la maquette est prête à communiquer avec
l’ordinateur. L’utilisateur doit alors appuyer sur le bouton select.
Le message « Sélection de puissance de démarrage » apparait sur l’écran.
L’utilisateur doit alors choisir la puissance du démarrage qui varie entre 30 et 100% grâce aux
boutons poussoirs Inc. et Déc. Puis valider avec le bouton entrer.
Le message « Sélection du temps de démarrage » apparait sur l’écran.
Le temps de démarrage varie entre 1 et 30 secs. Ce temps signifie le temps d’évolution, de la
puissance sélectionnée jusqu'à la puissance maximale.
Apres la sélection du temps de démarrage l’utilisateur valide avec le bouton entrer.
Le message « Sélection du courant Max » apparait sur l’écran. L’utilisateur sélectionne la valeur
du courant qui ne doit pas être dépassé au cours du démarrage et appuie sur entrer.
Un message récapitulatif contenant toutes les données introduites par l’utilisateur apparait sur
l’écran et demande une confirmation pour le début du démarrage.
Si une erreur apparait le soft starter doit être réinitialisé par le bouton poussoir RESET et refaire
la configuration.
Si les données affichées sont confirmés, l’utilisateur doit appuyer sur le bouton START.
Le soft starter :
Autorise l’amorçage progressif des thyristors tout en mesurant le courant absorber.
Afficher les valeurs sur l’écran LCD, et les envoie vers l’ordinateur toutes les 300ms.
Si la puissance atteint 100% et que le courant mesurer n’a pas dépassé Imax, c’est que le
démarrage a réussi.
Si I mesurer vient à égaler Imax, la puissance transmise au moteur n’évolue plus.
Si le moteur consomme cette énergie et que I mesurer baisse au dessous de Imax le soft starter
continue de fournir la puissance jusqu’a 100%. Le démarrage est ressui.
Si I mesurer continue d’augmenter et dépasse deux fois Imax, le démarrage est automatiquement
annuler par le soft starter.

-54-
CHAPITRE IV

CONCEPTION ET
REALISATION
CONCEPTION
MATERIELLE
Chapitre IV Conception et réalisation

IV. 1. Conception matérielle

IV. 1. 1. Introduction
Une fois que le choix des composants a été fait, nous allons voir dans ce chapitre la partie
réalisation qui consiste à relier tout les composants et les faire fonctionner ensemble.

IV. 1. 2. Réalisation d’un circuit imprimé


Avant d’entreprendre quoi que ce soit, il faut avoir sous la main une plaque qui contient de la
résine photosensible (époxy, téflon) et une insoleuse, Ensuite, il faut découper cette plaque au
format de notre typon. On utilise normalement une cisaille ou une scie à métaux.

IV. 1. 2. 1. Avant l’insolation

Une fois les préparatifs effectués, on peut enlever la pellicule en plastique (noire ou blanche)
qui protège la résine photosensible qui recouvre notre plaque.
Positionner notre typon sur la vitre de l’insoleuse, puis la recouvrez avec votre platine vierge
(la résine en contact avec le typon) comme le montre le schéma ci-dessous.
A ce niveau il faut éviter de faire l’erreur de sens, pour éviter cette erreur, il faut s’imaginer
être à la place des tubes UV, et regarder à travers la vitre. On doit observer l’image des pistes
du circuit définitif, et pas l’inverse...

IV. 1. 2. 2. Réglage de la durée d’insolation

Réglage du temps d’exposition : dans notre cas, il est a deux minute, mais ce temps dépend
effectivement de : l’insoleuse (nombre et espacement des tubes), de la qualité de la résine, du
révélateur utilisé et du temps de révélation.

IV. 1. 2. 3. Révéler la platine

Plonger le circuit que nous avons au préalable insolé dans une cuvette qui contient un
révélateur (la soude), la face résine en l’air.
Balancer la cuvette d’avant en arrière pour mettre le révélateur en mouvement.
Les pistes apparaissent maintenant clairement en vert.
Enlever la pellicule de vernis qui subsiste sur le cuivre.
Sortir le circuit du liquide et le rincer abondamment à l’eau claire, puis laissez le sécher
verticalement.

- 55 -
Chapitre IV Conception et réalisation

IV. 1. 2. 4. Gravure du circuit imprimé

Faire encore plonger la maquette dans une bassine qui contient du perchlorure de fer
réchauffé à une température de 45°C environ, face cuivre en l’air.
Remuer la bassine avec un mouvement de balancier, surveiller régulièrement la gravure,
celle-ci doit durer au maximum 15 minutes. Si le circuit ne se grave pas rapidement, c’est que
votre perchlorure est trop froid ou bien qu’il est saturé. Il faut donc soit le remettre à chauffer,
soit en changer...
Le circuit est correctement gravé quand tout le cuivre à nu est enlevé. On peut alors retirer le
circuit, et le rincer abondamment
IV. 1. 2. 5. Le perçage

Pour cette étape il est important d’avoir les forets des diamètres suivants :
0.6 Mm pour les circuits intégrés, les transistors, petits condensateurs et straps, 0.8 mm pour
les composants normaux, 1 mm pour les ajustables ou les condensateurs électrochimiques, 1.5
mm pour quasiment tout le reste.
Jusqu’ici on peut dire que notre maquette est prête, mais on peut également améliorer la
qualité de cette maquette avec :

IV. 1. 2. 6. L’étamage

L’étamage est facultatif, mais il reste un excellent moyen pour protéger le circuit.
Autre avantage, il élimine totalement les micro- coupures que l’on rencontre parfois sur les
pistes fines.

IV. 1. 2. 7. Vernissage

Le vernissage est un plus et n’est pas obligatoire. En plus de l’étamage, il a pour vocation de
protéger à la fois les pistes et l’époxy nu.

IV. 1. 2. 8. Implantation des composants et soudage

Insérer chaque composant à ça place à laide du schéma d’implantation obtenu lors de


développement du PCB et souder soigneusement avec une bonne qualité d’étain.

- 56 -
Chapitre IV Conception et réalisation

IV. 1. 3. Les circuits imprimés

Fig. IV. 1. circuit imprimé principale

Fig. IV. 2. Visualisation 3D du circuit principale

- 57 -
Chapitre IV Conception et réalisation

Fig. IV. 3. Circuit imprimé du redresseur

Fig. IV .4. Visualisation 3d du circuit de redressement

IV. 1. 3. 1. Nomenclature des composants utilisés


Tableau IV. 1. Nomenclature des composants utilisés
Désignation Quantité Référence
Resistances 4 1k
1 10k
1 5k
Condensateur polarisé 5 1uf
1 450uf
Capacité 4 15pf
PIC 2 16f877
Quartz 2 20mhz
Adaptateur rs232 1 Max232
Bouton poussoir 5
connecteurs 7
Diodes 4 1N4007

- 58 -
CONCEPTION
LOGICIELLE
CHAPITRE IV Conception et réalisation

IV. 2. Conception logicielle

IV. 2. 1. Introduction
Une fois que toute la réalisation électronique est faite, nous allons dans le présent chapitre
expliquer le programme qui est élaboré afin d’assurer le bon fonctionnement de l’ensemble.
Le programme élaboré est mis au point sous CCS Compiler pour faire fonctionner les pics du
Soft starter en général.

IV. 2. 2. La programmation du PIC 16F877


Pour programmer notre PIC, nous avons utilisé deux logiciels et un programmeur universel.

IV. 2. 2. 1. Le CCS Compiler

Le CCS Compiler est un outil informatique conçu spécialement pour la programmation des
Pics. La compilation d’un programme dans ce même logiciel génère un fichier avec
l’extension « .Hex » ce dernier est injecté dans les PICs à l’aide de logiciel IC Prog et le
programmateur.

IV. 2. 2. 2. L’IC Prog

Pour le flashage du PIC nous suivons les étapes suivantes :

1. Placer le PIC 16F877 sur le support de programmateur universel ;


2. Brancher le programmateur à l’unité centrale de micro-ordinateur et le
mettre sous tension ;
3. Lancer le logiciel IC Prog ;
4. Choisir le PIC (dans notre cas c’est le 16F877) ;
5. Configurer les paramètres du PIC sur le logiciel.

- 59 -
CHAPITRE IV Conception et réalisation

IV. 2. 3. L’organigramme du programme PIC1

Début

Déclaration des variables

Configuration des ports

Initialisation de l’afficheur

Afficher Soft Starter

Printf (réception de données ok)

Non Test C0

Oui

Affichage sélection de puissance

Teste C1 Oui Inc. P

Non

Teste C2 Oui Déc. P

Non 1

- 60 -
CHAPITRE IV Conception et réalisation

Affichage P

2 Non Test C0

Oui

Affichage sélection temps démarrage

Teste C1 Oui Inc. T

Non

Teste C2 Oui Déc. T

Non

Affichage T

Non Teste C0

Oui

Affichage sélection Imax

Test C1 Oui Inc. Imax

Non

Test C2 Oui Déc. Imax

Non

- 61 -
CHAPITRE IV Conception et réalisation

Affichage Imax

4 Non Teste C0

Oui

Affichage confirmation P, T, Imax ?

Printf ( P, T, Imax)

Test C3 Non Reset

Oui

Affichage début Démarrage 8

Affichage fin de démarrage Oui Pin_D3=1

Printf (démarrage réussi) Non

Acquisition de Imesuré

7 Conversion analogique numérique

Affichage Imesuré

Printf (Imesurer)

Imesuré > Imax non

Oui

Output_high(pin_d2)

- 62 -
CHAPITRE IV Conception et réalisation

6 Non Imesuré > 2 x Imax

Oui

Output_high(pin_d3)

Affichage démarrage annulé

Printf (démarrage annulé)

Fin

Fig. IV. 6. Organigramme du pic 2

IV.2.4. L’organigramme du programme PIC2

Début

Déclaration des variables

Configuration des ports

Non Test C0

Oui

Teste C1 Oui Inc. P

Non

Teste C2 Oui Déc. P

Non 1

- 63 -
CHAPITRE IV Conception et réalisation

2 Non Test C0

Teste C1 Oui Inc. T

Non

Teste C2 Oui Déc. T

Non

Non Teste C3

Oui

Convertir P, T

D=f (P, T)

Pin_b0=1 non

Oui

Tempo D

pin_c5=1

- 64 -
CHAPITRE IV Conception et réalisation

Pin_b1=1 non

Oui

Tempo D

pin_c6=1

Pin_b2=1 non

Oui

Tempo D

pin_c7=1

Pin_b6=1 Oui D=D

Non

Déc. D pin_b7=1 non 4

4 non D=0 pin_c5=0

Oui pin_c6=0

Pin_c5=1 pin_c7=0
Pin_c6=1
Pin_c7=1
Pin_b7=1

Fin

Fig. IV. 6. Organigramme du pic 2

- 65 -
CHAPITRE IV Conception et réalisation

IV. 2. 4. Une partie du programme de PIC 1.


#include <16f877.h>

#use delay(clock=20000000)

#include "c:/flex_lcd.c"

#fuses HS,NOWDT,NOPROTECT,NOLVP

//#use rs232(baud=9600, bits=8, xmit=pin_e0, rcv=pin_e1, PARITY=N)

void main()

int v;

float a;

int t=0,c=10,i=0;

set_tris_c(0xff);

set_tris_d(0x00);

output_d(0);

lcd_init();

//printf("SOFT STARTER data OK !\r");

debut:

if(input(pin_c0)){

delay_ms(200);

lcd_init();

goto selectC;

…………

goto selectI;

ready:

setup_adc_ports(all_analog);

setup_adc(ADC_CLOCK_INTERNAL );

lcd_gotoxy(1,1);

- 66 -
CHAPITRE IV Conception et réalisation

printf(lcd_putc,"Start? Cd=%i",c);

lcd_gotoxy(1,2);

printf(lcd_putc,"Td=%is Imax=%iA",t,i);

if(input(pin_c3)){

lcd_init();

goto boucle;

failure:

//printf("DEMARRAGE ANNULE !!\r");

lcd_gotoxy(4,1);

printf(lcd_putc,"DEMARRAGE");

lcd_gotoxy(5,2);

printf(lcd_putc,"ANNULE !!");

output_high(pin_b1);

delay_ms(1000);

goto failure;

fin:

lcd_gotoxy(4,1);

printf(lcd_putc,"DEMARRAGE");

delay_ms(1000);

lcd_gotoxy(5,2);

printf(lcd_putc,"REUSSI !!");

delay_ms(500);

goto fin;

- 67 -
CHAPITRE IV Conception et réalisation

IV. 2. 4. Une partie de programme de PIC 2.


#include <16f877.h>

#use delay(clock=20000000)

#include "c:/flex_lcd.c"

#include "math.h"

#fuses HS,NOWDT,NOPROTECT,NOLVP

#use rs232(baud=9600, bits=8, xmit=pin_e0, rcv=pin_e1, PARITY=N)

void main()

int t=0,c=10;

long int d=1300,p,x,y,z,b,r;

set_tris_c(0xff);

set_tris_d(0x00);

output_d(0);

printf("SOFT STARTER data OK !\r");

debut:

if(input(pin_c0)){

delay_ms(200);

goto selectC;

goto debut;

selectC:

r=65000/d;

printf("p=%li\r",r);

if(input(pin_c1)) {

delay_ms(300);

if(c<100){

- 68 -
CHAPITRE IV Conception et réalisation

c=c+10;

d=d-130;

if(input(pin_c2)){

delay_ms(300);

if(c>0){

c=c-10;

d=d+130;

if(input(pin_c0)){

delay_ms(400);

//printf("Cd=%i'/.\r",c);

goto selectT;

………………………

goto algodem;

etiq:

output_c(224);

output_high(pin_b5);

goto etiq;

failure:

output_c(0);

goto failure;

- 69 -
CONCLUSION
GENERALE
Conclusion générale

Les technologies numériques et L'informatique que nous connaissons


aujourd'hui n'auraient pas connu un tel essor, sans cette évolution spectaculaire
de l'électronique. L’avantage aujourd’hui avec l’électronique c’est le pouvoir de
passer à la conception des circuits importants et de leur mise en œuvre avec une
grande souplesse et fidélité offertes par l’énorme degré d’intégration des circuits
électroniques actuels, tout ce qu’on désire comme fonction existe comme circuit.
La réalisation pratique des montages était pour nous une expérience très
enrichissante du fait que nous avons vécu un cas réel de conception et
fabrication. Les expériences que nous avons menées durant ce chapitre nous ont
montrés que l’étude théorique et l’étude par simulation étaient très proches de la
réalité pratique, sauf que la théorie ne tient pas compte des problèmes d’origine
aléatoire.

Nous avons donc pu tester notre montage afin de déterminer ses


performances et limites. D’autre part, on peu envisager des améliorations futures
pour ce projet et utiliser des capteurs de tensions de phases. Ces capteurs vont
être relies à notre PIC 16F877 ce qui va permettre de déterminer l’équilibre du
réseau, les fréquences de phases, et le déphasage entre tension et courant.
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE

1. M. ILLOURMANE, S. AOUDIA, N. BOUADMA. « Etude et comparaison des différents


modes de démarrages d’un moteur asynchrone à cage d’écureuil ». Mémoire de fin
d’études électronique. UMMTO 2006. 13-15p.
2. PALERMO C. 2008/2009. Cours d’électricité 2—Electrotechnique. « Le moteur
asynchrone triphasé ». I.U.T Mesures Physique – Université Montpellier 2. Année
universitaire 2008/2009. http://web-mp.iutmontp.univ-montp2.fr, rubrique ‘’ Le
DUT’’, enseignement ‘’Electricité, Electronique, Electrotechnique et Automatique.
10p.
3. BAGHLI. L. 2005. Mod2lisation et commande de la machine asynchrone. Notes de
cours. IUFM de Laurraine UHP. 22p
4. DIVOUX C. 1999. Moteur asynchrone triphasé. Cours Terminal STI Moteur
asynchrone. 8p
5. START, WP. 1998. Notions fondamentales sur le démarrage des moteurs –
Démarrage traditionnel – Démarrage progressif, convertisseur de fréquence. Motor
management. 43p
6. T. WILDI, G. SYBILLE. « Electrotechnique ». 4éme édition : de boeck.
7. Schneider électrique, Chapitre 5 : « Départ moteurs », 110-111p.
8. REAL-PAUL BOUCHARD, GUY OLIVIER. « Conception de moteurs asynchrones
triphasés ». Ecole polytechnique de Montréal. 2006.
9. GHARBI S, SADI A. « Réalisation d’un softstarter pour un moteur asynchrone triphasé
de puissance ». Mémoire de fin d’études électronique. UMMTO 2009/2010.
10. MICROCHIP. http://www.microchip.com
ANNEXES

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